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Don d’organe et transplantation en Islam

Le Coran dit :

et quiconque sauve une vie c’est comme s'il sauvait la vie de toute l’humanité ."

Il se pourrait qu’ il n'y a pas de meilleure façon de mettre en oeuvre ce concept dans le domaine de sauver des vies qu’en transplantant des organes provenant de dons pour remplacer les organes vitaux défaillants. Cette conclusion a pu cependant être définie après à la synthèse des lois Islamiques.

A la base, la violation du corps humain, qu’il soit vivant ou mort, est contraire aux règles de l' Islam. Ceci entrainerait l’incision du corps d'un donneur vivant ou d'un cadavre et l'obtention de l'organe destiné au don serait interdit, si l’évocation de deux règles juridiques n’avaient pu résoudre aisément l’impasse.

La première des deux règles est : " la nécessité lève l’interdit." et la seconde est "le moindre des deux maux doit être choisi si les deux ne peuvent pas être évités."

Puisque sauver une vie est une nécessité plus importante que la préservation de l'intégrité du corps du donneur ou du cadavre et puisque la lésion faite au corps du donneur est minime comparé au fait de laisser mourir un patient, la procédure de donation et de transplantation d'organe est autorisée. Elle ne doit pas présenter de danger pour le donneur, et devra également être médicalement assurée. Les lois de libre consentement dénuées de toute pression doivent être observées lorsqu’un donneur (ou un membre de la famille du donneur décédé) expriment leur consentement.

Transplantation du tissu nerveux

La transplantation du tissu nerveux a récemment montré quelque promesse dans le traitement de certaines maladies. Elle est légale si la source en est les glandes surrénales ou un foetus animal, ou alors un foetus humain qui a spontanément avorté. Il est illégal de sacrifier une vie ou un foetus humain viable dans ce but. Dans l'avortement légal (comme sauver la vie de la mère) le foetus peut être utilisé. La création de foetus ou la provocation d’ un avortement dans le but de la transplantation est illégal.

- Le foetus anencéphale

Le foetus anancéphale est le résultat d’ une anomalie congénitale dans laquelle la voûte cranienne et les hémisphères cérébraux sont absents. Le foetus peut naitre vivant, mais mourra en fin de compte après une période variable qui pourrait s'étendre à quelques jours. Tant qu'il vit, il ne doit pas être utilisé comme une source d'organes pour la transplantation. Mettre fin artificiellement à sa vie est illégal. Il peut être maintenu par la réanimation artificielle afin de conserver ses tissus sains, jusqu’à ce qu’il y ait mort cérébrale et seulement ensuite, le prélevement de ses organes sera autorisé.

-Transplantation des glandes sexuelles

Il est illégal de transplanter à une autre personne des testicules capables de produire et de libérer du sperme ou de transplanter des ovaires capables d'ovuler, car cela amènerait à la confusion dans la généalogie et dans la conception de bébés issus de gamètes n’ayant pas été unis par un mariage authentique, puisque de tels spermes et ovocytes appartiendront toujours au donneur et non au receveur.

Les glandes sexuelles stériles ( qui ne produisent pas de gamètes) mais qui sont hormonalement actives ne sont pas concernées pas cette interdiction, mais leur utilisation est absente dans la pratique clinique.

- Définition de la Mort

La définition du moment de la mort a son importance non seulement concernant des questions médicales, comme la prise de décision d'arrêter la réanimation artificielle ou lors de la décision de prélever un organe vital unique (comme le coeur), mais elle a également son importance pour des questions juridiques comme la détermination du début de la période d’attente d’ une veuve, qui doit attendre un certain délai suite à la mort de son mari avant de se remarier (quatre mois et dix jours, ou si elle est enceinte, jusqu’à la fin de sa grossesse) et comme la répartition des parts de legs si deux héritiers ou plus devaient mourir successivement.

De récents congrès juridiques ont accepté une nouvelle définition de la mort basée sur la mort cérébrale totale (incluant le tronc cérébral) même si certaines fonctions physiologiques sont toujours maintenues par la réanimation artificielle. La nouvelle définition a été rendue possible par un processus "d'analogie" à une ancienne règle juridique qui reconnaissait le concept de la blessure fatale.

Il y a plusieurs siècles, il a été décrété que si une personne était poignardée, entrainant une extériorisation de ses intestins, cet état était considéré comme une blessure fatale bien que la victime continuait à bouger et montrait d'autres signes de fin de vie, et était techniquement appelé "le mouvement du tué." Si un second agresseur venait alors achever la victime lui provoquant définitivement la mort, la responsabilité du meurtre incomberait au premier agresseur et le second agresseur sera également inculpé, mais pas accusé de meurtre.

Les personnes en état de mort cérébrale dont les organes et le système organique sont maintenus artificiellement sont ramenées au même statut que celui du "du mouvement du tué ", au regard du fait que le retour à la vie est scientifiquement impossible. Ce ne serait donc pas un crime si l’on décidait l’arrêt de la réanimation, ou si le coeur (sain et fonctionnel) est prélevé pour la transplantation destiné à un patient dont le coeur serait malade sans espoir de guérison.

Islam-Médecine

Cet article a été traduit grâce à la permission écrite du sitewww.islamicity.com 

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islam Don organe transplantation

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