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Al-wali: quant l'homme adore l'homme

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Al-Wali : le « Saint »

Le terme « saint » a été utilisé pour traduire le mot arabe wali (pluriel : awliya) qu'Allah a utilisé pour désigner ceux qui sont proches de Lui.

Dans une dimension absolue (ci-après : B.A), le terme "Wilâya" désigne une réalité qui n'appartient qu'à Dieu et qui ne doit donc être entretenue que vis-à-vis de Dieu. Entretenir cette réalité vis-à-vis d'un autre que Dieu constitue de l'associationnisme (shirk akbar).

Dans une dimension relative (ci-après : B.B), le terme "Wilâya" indique une réalité moindre, qui, elle, peut exister vis-à-vis d'une créature.

La preuve qu'il existe ainsi deux dimensions totalement différentes à la réalité que ce terme désigne se trouve dans l'existence des deux versets suivants, dont le premier montre qu'on ne peut pas prendre un Walî en dehors de Dieu, alors que le second montre qu'on peut le faire :
– "Dis : "Autre que Dieu prendrais-je comme Walî, (Lui) le Créateur des cieux et de la terre, alors qu'Il nourrit et n'est pas nourri ?" (Coran 6/14).
– "Et les détenteurs de lien de consanguinité ont, d'après le Décret de Dieu, priorité entre eux [dans le droit de succession] sur les (autres) croyants et émigrants. Sauf si vous faites un bien [= un testament] en faveur de vos Awliyâ'..." (Coran 33/6).
En fait le premier renvoie au sens absolu de Wilâya, qui ne peut exister que vis-à-vis de Dieu, tandis que le second renvoie à son sens relatif.

Cependant, même avec ce sens relatif (B.B), le terme revêt encore plusieurs sens ; nous en distinguerons deux (et si cette réalité ne constitue pas du shirk akbar, parfois l'entretenir vis-à-vis de certaines créatures est malgré tout interdit ; cela peut même parfois constituer du kufr akbar, comme nous le verrons).

Cependant, « proche ami » serait une traduction plus appropriée parce que wali veut littéralement dire « allié ». Allah utilise même ce mot pour Se décrire Lui-même entre autre dans les Versets :

" Allah est le (Wali) défenseur de ceux qui ont la foi : Il les fait sortir des ténèbres à là lumière."
[ Sourate 2 – Verset 257 ]

" Certes les hommes les plus dignes de se réclamer d’Abraham, sont ceux qui l’ont suivi,
ainsi que ce Prophète-ci, et ceux qui ont la foi. Et Allah est l’allié (Wali) des croyants."
[ Sourate 3 – Verset 68 ]

Allah utilise aussi ce terme pour désigner Satan, comme dans les versets :

" Et quiconque prend le diable pour (Wali) allié au lieu d'Allah sera, certes, voué à une perte évidente."
[ Sourate 4 – Verset 75 ]

Ô enfants d’Adam! Que le Diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du Paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour leur rendre visibles leurs nudités. Il vous voit, lui et ses suppôts, d’où vous
ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point "
[ Sourate 7 – Verset 27 ]

" Il guide une partie, tandis qu’une autre partie a mérité l’égarement parce qu’ils ont pris, au lieu d’Allah,
les diables pour alliés, et ils pensent qu’ils sont bien-guidés!"
[ Sourate 7 – Verset 30 ]

Ce terme veut aussi dire « proche parent » comme dans le verset qui suit :

" Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son (Wali) proche parent.
Que celui-ci ne commette pas d'excès dans l'exécution [du meurtrier]."
[ Sourate 17 – Verset 33 ]

II est aussi utilisé dans le Coran avec le sens de proximité entre personnes, par exemple :

" Que les croyants ne prennent pas pour alliés des infidèles au lieu de croyants."
[ Sourate 3 – Verset 28 ]

Mais l'usage qui nous intéresse le plus est «Awliya Allah», amis proches d'Allah.

Allah désigne, dans le Coran, quelques individus parmi les humains qu'Il considère spécialement proches de Lui. La description qu'Allah fait de Ses Walis se trouve dans la sourate al-Anfal (Le butin), dans laquelle II déclare :

" (...) Car Ses Walis ne sont que (ceux qui possèdent la Taqwa) les pieux.
Mais la plupart des gens ne le savent pas."
[ Sourate 8 – Verset 34 ]

Et se retrouve également dans la sourate Younous :

" En vérité, les (Awliya) bien-aimés d'Allah seront à l'abri de toute crainte, et ils ne seront point affligés,
ceux qui croient et qui craignent Allah (possèdent la Taqwa)."
[ Sourate 10 – Versets 62-63 ]

Allah nous explique que le critère de Walayah (amitié divine) est al-Imane (foi) et la Taqwa (piété) et ces qualités sont partagées par tous les véritables croyants. [Al- 'Aqida at-Tahawiyah p. 358.] Pour les masses ignorantes cependant, le critère principal de la Walayah est l'accomplissement de miracles, communément appelés " karamate " pour les distinguer des miracles des prophètes appelés " Mu'jizate ".

Pour la plupart de ceux qui adoptent ce type de croyance, la foi et la pratique religieuse de celui qui accomplit le «miracle» est secondaire. Ainsi, certains parmi ceux qui furent désignés comme « saints » avaient des croyances et des pratiques religieuses hérétiques, d'autres avaient abandonné les rituels religieux et d'autres furent même impliqués dans des affaires de moeurs et avaient des comportements vulgaires.

Il faut se rappeler cependant que nulle part Allah n'a fait de l'accomplissement des miracles une condition pour devenir Son Wali. De ce fait, comme nous l'avons mentionné auparavant, tous les croyants qui ont la foi -Imane- et la piété -Taqwa- sont des Wali d'Allah et II est leur Wali.

Allah le dit Lui-même :
" Allah est le Wali de ceux qui ont la foi." [ Sourate 2 – Verset 257 ]

Par conséquent, les musulmans ne sont pas autorisés à désigner certains croyants comme des Awliya d'Allah au détriment d'autres croyants. Malgré cette position islamique très claire, une hiérarchie de prétendus saints musulmans est devenue une caractéristique importante des cercles soufis et fut adoptée par les masses qui les suivent aveuglément.

Dans l'ordre croissant de mérite, cette hiérarchie se constituerait des "Akhyar" (élus) dont le nombre s'élève à 300 ; des "Abdaal" (substituts) au nombre de 40 ; de 7 "Abraar" (pieux) ; de 4 "Awtad" (piliers) ; de 3 "Nouqaba" (gardiens) ; du "Qotb" (le pôle), considéré comme le plus grand « saint » de son époque, et au sommet de la pyramide se trouverait le Ghawth (secours), le plus grand de tous les saints, qui est en mesure, selon certains cercles, d'assumer à lui seul une partie des péchés de tous les croyants.

Selon cette croyance « mystique », les saints des trois échelons supérieurs sont présents à La Mecque aux heures des prières, mais sont invisibles. Lorsque le Ghawth décède, le Qotb le remplace et toute la série remonte d'un cran, l'âme la plus pure de chaque classe montant au degré supérieur. [Encyclopedia of Islam, p. 629. Voir aussi 'Ali Ibn 'Othman al-Houjwiri, Kashf al-Mahjoob, Traduit par Nicholson, (Londres : Luzac, rep. 1976), p. 214.]

Ce corps de mythologie a été emprunté à la chrétienté, tout comme les chapelets de Dhikr furent inspirés des rosaires chrétiens et le Mawlid (fête d'anniversaire du Prophète ), inspiré de la célébration de Noël par les Chrétiens.

http://www.sajidine.com/dogme/association/adoration_saints.htm

http://www.maison-islam.com/articles/?p=652

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L'adoration saints

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