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La pornographie et l'Islam


Il est absolument interdit en islam de regarder les films pornographiques, ou des photos de femmes et d’hommes nus. Cela dans le dessein de faire obstruction à l’immoralité, de préserver la dignité humaine et de combattre la perversité qui gangrène aujourd’hui la vie sociale à l’échelle planétaire. Pour l’humain normal et sain d’esprit la pornographie représente une décadence absolue et une putréfaction de la nature sexuelle. Par conséquent, pour le musulman cela relève en plus de ce qu’on a mentionné, d’une déclaration de guerre à l’une des valeurs les plus importantes dans la vie de la famille. Le prophète de l’islam dit : «l’œil commet l’adultère et le regard malsain est l’adultère de l’œil »1.

 

De ce fait, le prophète a interdit aux femmes de décrire d’autres femmes à leurs époux, il a dit : «que la femme sache qu’il lui est interdit de regarder d’autres femmes nues pour les décrire à son mari comme s’il les avait vu »2. Cette interdiction vise les fantasmes sur l’intimité des autres pour empêcher la tentation entre ces mêmes personnes surtout quand elles sont des proches ou du même voisinage. Donc, si le simple fantasme est interdit, -je parle ici de l’islam- que dit-on de regarder l’image animée et le son vibrant d’une réelle personne qui n’est qu’à l’autre bout du fil ou de l’écran ! La finalité de ces interdictions en islam n’est pas la répression du désir humain mais bien la canalisation de l’instinct sexuel des vivants pour ne l’exploiter que dans le bon sens.

 

Pour l’islam, l’exercice de la pornographie virtuelle ne relève pas seulement de l’infidélité que l’homme a promis devant Dieu lors du mariage de ne pas commettre, mais également de l’adultère (zinâ) dans le sens le plus large du terme. La relation sexuelle commence généralement par une simple relation affective sur le net, par un regard malsain dans la rue ou l’exhibition de la femme de certaines parties de son corps, pour déboucher sur une véritable fornication. – ce que l’on appelle dans les termes modernes « aventure »-. C’est parce que ces relations dites virtuelles, émotionnelles, affectives, etc. détruisent la vie du couple que l’islam a interdite d’une manière irrévocable.

Une musulmane, vue son éducation et sa culture, ne peut pas accepter cette relation, et l’islam lui donne le droit de mettre fin au couple, car il place ces rapports au même niveau qu’une infidélité réelle. Il est inconcevable pour la musulmane que son époux puisse rentrer dans l’intimité d’une femme qui lui est interdite. Ce qui est valable pour la femme l’est également pour l’homme. Car les deux sexes sont pareils devant les obligations et les interdictions.

 

Un vide spirituel comblé par des fantasmes

 

En France 800 000 internautes draguent sur le Web selon une étude « Net Value ». Et parmi eux, « les écarts de conduite en ligne » seraient de plus en plus fréquents, même s’il est bien difficile de disposer de statistiques fiables. «Ces dialogues existaient déjà avec le Minitel mais c’est avec Internet que le phénomène a réellement explosé. Plus moderne, ce média bénéficie d’une bonne image au contraire de son ancêtre, oscillant entre interdit et pornographie »3. Cela met le couple dans des risques inattendus.

Je pense quant à moi que la première cause de cette déviation repose sur le vide spirituel dont souffre la majorité des gens. En effet, sans cette spiritualité, les gens ne se sentent plus surveillés, aucune conscience intérieure, aucun regret ni remords. Par conséquent toutes les digues (dites tabous) qui protégeaient autrefois les valeurs tombent l’une suivant l’autre pour qu’il ne reste que des cœurs désertiques pleins d’épines, sans vie, puisqu’ils manquent d’arrosage spirituel. Au vu de ma petite expérience sur le terrain, ceux qui n’ont pas une éducation spirituelle, c'est-à-dire n’ont pas la crainte et l’amour de Dieu, rien ne les empêche de transgresser à chaque fois que l’occasion se présente.

Quant à la loi, elle laisse à désirer puisqu’elle ne considère plus l’adultère comme un dépassement ou une transgression des règles de la famille punissable. D’où notre insistance sur l’indispensabilité de l’éducation religieuse des enfants dès leur jeûne âge pour semer en eux le grain de la droiture et de la piété. Malheureusement, nous nageons contre courant et Dieu seul est notre assistant.

 

La relation insatisfaisante avec sa femme est-elle vraiment la cause de cette quête interminable ?

 

«En s’évadant de son couple par l’imaginaire, et non par une infidélité réelle, la personne cherche à combler un manque dans sa relation. En alliant les qualités de sa partenaire habituelle à celles de ses amies virtuelles, ce compromis psychologique permettra à certains hommes de paradoxalement trouver un certain équilibre. Ces relations virtuelles constituant alors autant de bouées de sauvetage »4. Voilà une vision très superficielle des relations humaines soutenue et propagée par des psychologues de nos jours.

Quant à moi, et selon ma petite expérience de « consultant en droit et psychologie conjugale », je pense que le problème est plus que jamais spirituel et moral. Car lorsque la personne n’a pas cette conscience intérieure qui freine ses envies en la rappelant constamment à l’ordre, rien n’est en mesure de la faire fléchir pour se satisfaire de ce qui est entre ses mains et ne pas envier ce que possèdent les autres. Cette catégorie de gens ne pense même pas que la vie de couple repose souvent sur le compromis, la fidélité et la responsabilité. Limiter la cause de ces problèmes à l’insatisfaction de la relation avec la partenaire, relève de l’ignorance de la nature profonde de l’homme qui, selon la psychologie musulmane, croit initialement dans le bien et le mal, autrement dit, dans le permis et l’interdit et par logique une loi est mieux respectée parce qu’elle est étayée par la révélation et non pas instituée par les mortels.

 

L’islam protège le couple même des pensées érotiques

 

La majorité des psychologues musulmans de jadis interdit la pensée érotique, même lorsque cela reste au niveau furtif et rêveur. Ils affirment qu’on n’a pas le droit de s’imaginer dans des positions érotiques et excitantes avec des étrangères durant la relation charnelle avec sa femme. Cela concerne tant l’homme que la femme.5 En fait la liste des interdictions est longue en quelques sortes, surtout pour ceux qui sont mariés et n’éprouvent normalement pas de besoin à ces choses futiles pour assouvir leur instinct sexuel. Donc, masochisme, sadisme, fétichisme, voyeurisme, infantilisme, frotteurisme, exhibitionnisme, relèvent selon la psychologie musulmane d’une déviation de la nature originelle (fitra) de l’être humain, ce qui nécessite une consultation immédiate chez les spécialistes qui connaissent déjà votre imaginaire culturel. Certainement pas chez ceux qui vous disent –lorsque vous les consultez- ce n’est pas grave donnez libre cours à votre pensée érotique et vivez pleinement votre sexualité.

Selon des personnes confrontées à ces fantasmes, une partie d’elles a été effectivement réalisés avec le (la) voisin (e) ou dans la famille, car à chaque rencontre hasardeuse les mêmes pensées reviennent ce qui incite à la sollicitation de la relation même après une blague, une allusion ou une métaphore. Pour les musulmans, tout cela relève d’un enclin pervers qu’il ne faut pas entretenir. Et tout effort fourni pour s’élever sur l’échelle de la piété est certainement louable et sera récompensé dans l’immédiat et dans l’Haut-dela.

 

C’est un problème d’éducation entre autres

 

Pendant que l’islam faisait l’éloge de ceux qui savent exercer la relation sexuelle intimement avec leurs épouses et qu’il incitait, il y a 15 siècles, à l’usage des préliminaires, d’autres peuples croyaient que la femme est une impureté et le sexe constitue une malédiction et par conséquent la relation sexuelle un péché grave passible de mort. Donc, si l’islam restreint toute la pratique sexuelle dans le couple, c’est parce que l’acte sexuel n’est pas seulement une envie animale passagère qu’il faut à tout prix satisfaire, mais bien une mission divine éternelle. Il est le geste qui sème le grain de la vie et qui l’arrose infiniment pour la continuité du genre humain sur la terre. Les peuples musulmans innombrables n’avaient jamais souffert d’une oppression sexuelle et l’individu n’éprouvait aucun besoin d’apprendre comment faire l’amour, car cela est inhérent à l’instinct humain. En revanche, ceux qui appellent aujourd’hui à la permissivité sexuelle totale, ils le font parce qu’ils étaient au fil de l’histoire opprimés sexuellement, alors quand l’occasion s’est présentée, ils en ont trop fait à tel point qu’ils ont pollué sexuellement la planète. Ils appellent à la préservation de l’environnement naturel, mais ils polluent en même temps l’environnement naturel humain. L’homme est ignorant et insensé !

 

Comment les gens considèrent-ils l’adultère

 

L’adultère n’est plus condamné aujourd’hui dans nos sociétés occidentales. La loi ne le considère plus comme une faute grave. De ce fait, il ne peut constituer cause de divorce. Bien qu’il existe une différence de comportement entre les hommes et les femmes à ce sujet, l’adultère est pratiqué par une partie importante de la société. Selon les sondages 8 à 10 % des femmes seraient infidèles aujourd’hui contre 20 à 25 % des hommes. La situation évolue depuis environ un siècle. L’autonomie sexuelle dépend entre autres choses de l’autonomie financière. Autrefois, la plupart des femmes n’avaient pas leur autonomie financière. Lorsque leurs maris avaient une aventure (commettaient l’adultère), celles-ci n’étaient pas en position de dire quoi que ce soit. Avec la valorisation du travail aujourd’hui (et la dévalorisation du rôle de la femme au foyer), les femmes exercent de plus en plus une activité professionnelle. Elles sont ainsi beaucoup plus libres et le monde professionnel est aussi une source de rencontres. Il y a 15 ans, l’apparition des « célibattantes » qui font leur vie sans hommes était une conséquence de ce nouveau mode de vie. En gagnant en autonomie, les femmes ont adopté un comportement « un peu plus masculin ».

Je souligne ici que la femme en général est dans une position plus fragile que celle de l’homme. Cela étant, les rôle qui lui sont conventionnellement alloués sont abandonnés, l’un après l’autre. Mais ce que les gens ne veulent pas reconnaître, c’est qu’ils sont entrain de détruire ce que l’humanité a su préserver jusqu’il y a un siècle, à savoir les valeurs morales. Curieux aussi le fait de faire tout pour préserver la nature et de s’acharner pour polluer tout ce qui a attrait à la nature humaine (sexe, famille, amour, valeurs, etc.). La banalisation de l’adultère est par là même une dévalorisation de la relation sexuelle, qui elle, débouche sur une dévalorisation de la femme. Seulement la femme s’y trouve plus touchée car sa position fragile basée sur le fait qu’elle soit le réceptacle de l’acte sexuel la rend encore plus vulnérable. Tandis que l’homme qui est peut-être moins fidèle, semble avoir plus de facilité à différencier sexualité et sentiments. La femme a une notion de l’amour plus globale, elle a bien souvent besoin d’aimer et d’être aimée pour faire l’amour.

Maurice Maschino dans son livre « Ils ne pensent donc qu’à ça ? » a d’ailleurs dit « Les hommes sont prêts à tout pour faire l’amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour aimer, y compris faire l’amour ». Il suffit de regarder la prostitution. Si elle n’obéissait qu’a une logique économique, il devrait exister une prostitution masculine destinée aux femmes, hors celle-ci reste très marginale, car la demande est quasi nulle. Un certain nombre d’hommes est capable d’avoir des relations sexuelles sans aucun sentiment amoureux. Cette absence n’est pas uniquement liée à un phénomène culturel ou historique. Pour expliquer ce déséquilibre entre infidélité féminine et masculine, certains spécialistes soutiennent d’ailleurs la théorie du gène : l’homme aurait un besoin inné de disséminer son patrimoine génétique.6

Quoi qu’il en soit, le musulman ne peut accepter ce raisonnement, de fait qu’il banalise plus la déviation sexuelle pour déboucher à la fin sur la permissivité totale et la perversion incontrôlable de cette relation entre l’homme et la femme. Nous savons tous jusqu’où pouvait amener ce genre de motivation ! Car il en était de même de l’homosexualité à ses débuts et voilà aujourd’hui comment elle a prise cette tournure dramatique. On sort volontairement des règles naturelles universelles réglementant la nature humaine, puis l’on demande certains bienfaits de la nature comme l’adoption d’enfant sans considération des droits de ces derniers.

A cette occasion, je ne peux m’empêcher de souligner que cet engrenage de sexualité débridée nous mènera un jour proche à la légalisation de l’inceste qui est déjà pratiqué dans certains milieux. Il y a 20 ans on n’osait même pas parler d’homosexualité et voilà aujourd’hui comment la chose est devenue légale. De même sera demain l’inceste qu’on n’ose même pas discuter présentement. C’est une logique dévastatrice, celle qui nous pousse à donner libre cours à nos passions et désirs blâmables.

Pour terminer, je dis bien que l’amour dans le couple doit avoir à sa base l’amour premier, suprême, celui de Dieu. Il nous dit dans le Coran que si vous fondez votre amour que sur le plaisir, il ne tiendra pas longtemps, en revanche si vous le fondez sur la miséricorde et l’affection il durera plus. Le verset suivant l’explicite : «Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent.»7. Je ne peux oublier ce que nous disaient nos maîtres soufis lors de débats sur l’amour profane (humain) et l’amour divin : « Pour savoir si ton amour est soutenu par l’amour divin, c’est qu’il augmente à chaque fois que, ta bien-aimée, tu vois »

Et c’est tout à fait normal que l’on soit incapable de faire la différence entre l’amour pur et l’amour impur tant qu’on vie dans un climat souillé par toute sorte de pollution immorale.

Le prophète Dieu le bénisse a dit : « la meilleure des femmes est celle qui te réjouit par son regard, et qui préserve ta couche pendant ton absence ainsi que ton avoir »8 et vice versa.

Si toute l’humanité est unanime pour préserver la nature de toute sorte de pollution, les religions ont imposé qu’on préserve également la nature humaine de toute pollution préjudiciable.

Que Dieu vous assiste !

http://taharmahdi.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=56

 

 

[1] Bukhâry, istizân 5774, Muslim qadar, 4801.

[2] Bukhâry, nikâh 4839, Abû Dâwûd, nikâh 1838.

[3] Dr. Alain Héril, Sexologue. Doctissimo.

[4] Dr. Mireille Bonierbale, sexologue. Doctissimo.

[5] Cela est l’opinion de l’école hanafite, malikite et hanbalite et plusieurs juristes shaféites.

[6] Dr. Desvaux, doctissimo.

[7] Les Byzantins 21.

[8] Abû Dâwûd et Nasâ’y, nikâh.

  • e6un7


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