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Quand l'illicite devient licite ?

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l'Islam a déclaré illicite tout ce qui provoque un engourdissement ou cause un mal à la personne ou à la société.

Rappelons que la consommation musulmane exige la licéité (Halâl) dans les domaines suivants :
1. Boucherie
viande Halâl et dérivés
2. Industrie agro alimentaire
3. Industrie Pharmaceutique
4. Cosmétologie
notamment depuis 1996 où un arrêté interdit l’usage des dérivés ovins, caprins et bovins en raison de l’E.S.B (Encéphalopathie spongiforme bovine) mais non les porcins.
5. Environnement
tous les produits de l’agriculture devront être garantis de l’exemption d’engrais d’origine porcine (lisier) ou d’autre produit interdit par l’Islam.

Abû Abd Allâh An-Nu'mân Ibn Bashîr a dit : « J'ai entendu le Messager de Dieu dire :

« Les choses licites sont bien définies et les choses interdites sont bien définies. Entre les deux il y a des choses équivoques que peu de gens connaissent. Celui qui s'est mis à l'abri des choses équivoques a tout fait pour blanchir sa foi et sa réputation et celui qui s'y est laisser tomber est tombé dans les choses interdites, tel le berger qui ne cesse de faire paître ses troupeaux autour du domaine (du roi).

Il n'est donc pas loin de l'empiéter. Sachez que chaque roi a son domaine réservé et sachez que les domaines réservés de Dieu sont Ses interdits. Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon ; et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le coeur.» Rapporté par Al-Bukhârî.

An-Nawawî a dit :

« Ce hadîth veut dire que les choses se divisent en trois catégories :

- Le licite évident dont la licéité ne laisse subsister aucun doute, comme manger le pain, la pratique du langage, la marche etc.

- L'illicite manifeste comme les boissons alcooliques, la fornication etc.

- Quant aux choses équivoques, il faut entendre par là qu'il n'est pas aisé de déterminer si elles sont licites ou illicites. C'est pourquoi beaucoup de gens les ignorent. Il n'en est pas de même des savants qui connaissent leur statut légal soit en s'appuyant sur un texte, soit en recourant au raisonnement analogique (AI-qiyâs).

Lorsqu'une chose oscille entre la licéité et l'illicéité et qu'il n'existe ni texte, ni consensus des juristes (Al-ijmâ'), le Mujtahid (personne habilitée à mener une interprétation juridique) fait un effort intellectuel et la rattache à l'un ou l'autre domaine (le licite ou l'illicite) en s'appuyant sur des preuves juridiques. »

La crainte scrupuleuse de Dieu consiste, entre autres choses, à s'abstenir des choses équivoques comme conclure des transactions avec une personne dont l'argent a une origine équivoque ou qui est mêlé à l'usure, ou comme le fait d'abuser de certaines choses autorisées auxquelles il vaut mieux renoncer.

Quant à ce qui atteint le stade de l'obsession comme l'interdiction des choses invraisemblables, cela n'entre nullement dans le cadre de l'équivoque qu'il faut abandonner. Il en est ainsi de :

- Renoncer à prendre pour épouse une femme vivant dans un grand pays parce qu'on craint de se marier avec une femme qu'on a pas le droit d'épouser.

- Renoncer à utiliser une eau dans le désert pour faire ses ablutions, car il se peut qu'elle soit impure.

Ceci n'est pas de la crainte scrupuleuse, mais plutôt des incitations, des susurrements sataniques.

La nécessité a ses lois

 Cependant la nécessité a ses lois. Citons à ce propos le Coran:

« Il vous a indiqué ce qui vous était interdit à moins que vous ne soyez contraints d'y recourrir»
(Sourate: Les Troupeaux, 119)

Et après avoir rappelé l'interdiction de la bête morte et du sang répandu, Dieu le Tout Puissant dit:

«Nul péché ne sera imputé à celui qui serait contraint d'en manger
sans pour cela être rebelle, ni transgresseur.
Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux»
(Sourate: La Vache, 173).

Nous entendrons ici par necessité, celle de la nourriture, comme par exemple la faim dont l'homme peut souffrir. Les théologiens ont fixé les limites de cette faim à "un jour et une nuit", si l'homme ne trouve alors que les nourritures illicites, il peut en manger juste ce qu'il faut pour éviter sa perte. L'imam Malik dit à ce propos : "Il peut en manger pour calmer sa faim jusqu'à ce qu'il trouve une autre nourriture". D'autres ont dit aussi: "L'homme ne doit manger que ce qu'il faut pour se maintenir en vie".

C'est peut-être ce que Dieu veut lorsqu'il dit:

"Sans pour cela être rebelle ni transgresseur"

C'est-à-dire, sans pour cela trouver une satisfaction dans ce qu'il mange, ni dépasser les limites de la nécessité. La faim qui pousse à la nécessité a été édictée de manière très claire dans le Coran:

"A l'égard de celui qui, durant une famine,
serait contraint de consommer des aliments interdits sans vouloir commettre de péché,
Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux»
(Sourate: La Table Servie, 3).

La nécessité besoin d'absorber des médicaments

Les théologiens ne sont pas unanimes quant au besoin d'absorber des médicaments, si oui ou non la guérison dépend des choses illicites. Certains théologiens ne considèrent pas les médicaments comme une nécessité pressante, telle la nourriture; ils s'appuient, dans leurs décisions, sur le Hadith suivant:

« Dieu n'a pas permis votre guérison par des moyens qu'il a déclarés illicites»
(Rapporté par El Bukhari, d'après Ibn Massoud).

Certains théologiens, par contre, ont pris en considération le besoin d'absorber les médicaments, car ils sont nécessaires à la vie, tout comme la nourriture. Pour justifier leur position, ces théologiens prennent l'exemple du Prophète, à lui bénédiction et salut, qui a permis à Abderrahman Ibn Houf et à Zoubeir Ibn Haouam, qui étaient tous deux galeux, de porter la soie, bien que celle-ci fût strictement interdite par le Prophète lui-même. Il est fort probable que cette dernière position soit celle qui se rapproche le plus de l'esprit de l'islam qui, dans toutes ses lois et dans tous ses conseils, veut protéger la vie humaine.

Mais l'autorisation d'absorber des médicaments qui contiennent quelque chose d'illicite comprend des conditions:

Il faut qu'il y ait un danger réel pour la santé de l'homme si ce dernier n'absorbait pas ces médicaments.Qu'il n'y ait pas d'autres médicaments, licites, qui peuvent les remplacer.Il faut que ces médicaments soient prescrits par un médecin musulman qui a l'expérience et la foi en sa religion.

Mais la réalité est que les médecins de confiance disent: Il n'existe aucun besoin médical qui oblige à absorber des médicaments illicites, mais nous adoptons la position par précaution, c'est-à-dire, si jamais le Musulman se trouvait dans un endroit où n'existent que les médicaments illicites.

L'individu n'est pas contraint s'il existe, au sein de sa société, quelqu'un qui peut lui éviter cette contrainte

Si l'homme se trouve dépourvu de nourriture licite, mais que quelqu'un - Musulman ou autre - au sein de sa société peut lui éviter de se trouver dans la nécessité, ce n'est alors pas un cas de contrainte et il n'est donc pas contraint de manger les nourritures illicites, car la société musulmane est complémentaire et solidaire, tout comme les membres du corps ou les briques de l'édifice qui se tiennent parfaitement.

Et parmi les allusions des théologiens de l'islam en ce qui concerne la solidarité sociale, celle de l'imam Ibn Hazm:

«Il n'est pas permis à un Musulman de manger de la bête morte ou de la viande de porc si son prochain, qu'il soit Musulman ou non, possède de la nourriture licite, car celui qui possède de la nourriture est obligé de nourrir celui qui n'en a pas... si c'est le cas, le Musulman n'est obligé de manger ni la bête morte ni la viande de porc. Il a même le droit de lutter pour avoir cette nourriture. S'il meurt pour cela, la faute en incombe à celui qui le tue, l'homme qui lui refuse la nourriture, ce dernier sera puni par Dieu car il aurait refusé à quelqu'un la nourriture et serait donc un rebelle et un transgresseur. Dieu dit:

«Si deux groupes de croyants se combattent, rétablissez la paix entre eux.
Si l'un d'eux se rebelle encore contre l'autre, luttez contre celui qui se rebelle encore contre l'autre,
luttez contre celui qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il s'incline devant l'Ordre de Dieu»
(Sourate: Les Appartements Privés, 9).

Celui qui refuse un droit à son prochain a commis une injustice envers son prochain, c'est sur base de ce principe qu'Abu Bakr Seddik a combattu ceux qui refusaient la Zakât (Al Mouhalla d'Ibn Hazm).

Le cas des additifs

Les additifs

Le contrôle de qualité «Halâl» concerne donc tous les produits de l’industrie agro-alimentaire, de manière à identifier formellement toute substance ou additif qui ne répondrait pas aux exigences du rite islamique.
Cette condition en matière de licite ou d’illicite religieux exige des contrôles permanents de qualité et des repérages de traçabilité dans le cas où des «phases intermédiaires» de fabrication ne seraient pas mentionnées au niveau du produit fini ou bien échapperaient à toute qualification d’évidence.
Par ailleurs, des opérations souvent complexes – particulièrement dans le cas de l’industrie pharmaceutique – imposent de procéder à des contrôles des phases enzymatiques et biochimiques intervenant dans les chaînes de fabrication. Ceci est particulièrement vrai pour la fabrication de certains fromages.
Le contrôle s’exerce donc sur le plan biochimique, biologique en prenant par ailleurs en compte les incidences toxicologiques et bactériologiques avant d’accepter qu’un produit destiné à la consommation de la communauté musulmane (ou à l’exportation) soit recommandé et bénéficie de ce Label.
Le Label Halâl est l’attestation que tout au long du contrôle, aucune substance interdite par l’Islam n’aura été identifiée dans la mesure où le demandeur de ce Label aura satisfait à toute requête d’information même intercurrente du produit en cause. En cas d’utilisation de viandes, celles-ci devront être licites et sacrifiées rituellement pour être «Halâl».

D'autres cas

la plupart des savants considerent la masturbation comme interdite.l'imam Malik se base sur ce que Dieu exalté a dit: " Ceux qui preservent ( la chasteté ) de leur sexes si ce n'est avec leur epouses ou ce qu'ils possedent en toute legalité. Ils ne meritent dans ce cas aucun reproche. ceux qui cherchent ( la satisfaction de leur desir ) au dela de ces limites, ceux la sont les transgresseurs" (23:5-7)

par contre on rapporte que l'imam Ahmad Ibn Hanbal considere le sperme comme l'une des emonctions de l'organisme.Il est donc permis de la faire sortir comme lorsqu'on pratique la saignée Ibn Hazm adopte cette opinion et la soutien.Les savants Hanbalites posent cependant deux conditions ,la premiere etant la crainte de tomber dans l'adultere et la deuxieme l'incapacité de se marier.

nous pouvons donc nous aussi adopter l'opinion de l'imam Ahmad dans le cas ou l'instinc sexuel deviendrait trop fort et par crainte de tomber dans l'illicite .par exemple ,c'est le cas d'un jeune qui poursuit ses etudes ou qui travail a l'etranger ou les objets de tentations abondent et ou il craint de s'imposer une obligation au dela de ses forces .il n'encourt dans ce cas aucun blame s'il recour a ce moyen pour eteindre son instinct , a condition qu'il evite tout exces et que cela ne devienne pas chez lui une habitude.

Cependant , est preferable cette directive donnée par le Messager de Dieu (saw) au jeune musulman incapable de se marier.Il lui a recommander de jeuner frequemment,car le jeune develloppe la volonté , enseigne la patience fortifie le sentiment pieux et la crainte de Dieu exalté dans l'ame du musulman Voici ce qua dit le prophete (saw) a ce sujet :"Ojeunes gens! celui d'entre vous qui peut entretenir un foyer qu'il se marie ,car cela est plus a meme de retenir ses regards et de preserver sa chasteté .Que celui qui n'en est pas capable s'adonne au jeune car cela calme son ardeur"(rapporté par al Boukhari).

Conclusion

Ainsi la raison et la morale vont inciter le croyant à fortifier son jugement et sa foi dans l’observance des impératifs catégoriques de la Chari’a.
Quelques principes régissent les interdits de l’Islam : La règle générale est que l’ensemble des nourritures est réputé licite, à l’exclusion de ce qui est nommément interdit ;
 Est interdit tout ce qui est mentionné dans le Coran, par exemple : le sang, la bête trouvée morte ou non sacrifiée rituellement, la viande de porc, le vin etc.;
 La bonne foi n’autorise pas l’interdit. Le croyant doit toujours s’informer sur le caractère Licite (Halâl) ou Illicite (Harâm), de sa nourriture comme de toutes ses actions.
 Dans le doute d’une chose interdite ou équivoque, mieux vaut s’abstenir ;
 Transgresser l’interdit, c’est se mettre en état d’impureté, c'est à dire d’éloignement de Dieu en retournant à l'animalité des instincts et pulsions primaires non régulés par la foi religieuse qui élève l'homme qui n'atteint sa dignité et sa responsabilité qu'en contrôlant ses affects, ses appétits, ses désirs...
 Le seul cas où l’interdit peut être levé sans qu’il y ait péché ni transgression est le cas de nécessité extrême (vie, santé en danger, absence d’autres solutions…) avec beaucoup de restrictions.
« … Quiconque [contreviendra à ces interdictions], contraint par la faim et non par intention de commettre délibérément un péché, [sera absous] car, en vérité, Dieu est clément et compatissant. »
Coran la table (Al mâ’ïda) - S.5 V.3 1
Ce verset est particulièrement retenu par les Bioéthiciens des écoles musulmanes de médecine où le jugement d'une technique : greffes, PMA, dons d'organes, xénogreffes, clonage etc.) est référé à l'intérêt général (maslaha al 'amma) ou à l'évaluation objective des avantages et des inconvénients, à soumettre au Fiqh islamique.
1 Voir également : Coran El Baqara – S. 2 V. 173 21


http://sajidine.com/ahadiths/tafsir/licite-illicite.htm

http://www.fleurislam.net/media/doc/txt_nourrit.html

http://www.mosquee-de-paris.net/Conf/Halal.pdf

  • e6un7

l'illicite licite islam

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