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Blog de Islamiates

Les règles de comportement en matière de boisson

L'artichaut est la plante de la détoxification

Un peu de botanique

À l'origine, l'artichaut était un chardon sauvage qui, sous l'influence de croisements, est devenu la plante vivace, herbacée à tige rigide et cannelée pouvant atteindre 1,50 m de hauteur que nous connaissons aujourd'hui. Ses feuilles en rosette sont très divisées et très grandes. Les fleurs, de couleur bleue violacée, sont groupées en un gros capitule à bractées ovales charnues à la base. Les fruits sont des akènes surmontés d'une aigrette blanche.

Les feuilles en rosette de la première année sont les parties de la plante utilisées en thérapeutique et non les bractées.

Principales propriétés pharmacologiques

Ces feuilles contiennent différents composés chimiques (acides phénols, acides alcools, lactones, flavonoïdes ...) qui expliquent ses propriétés pharmacologiques. D'abord, elles facilitent et régulent l'évacuation de la bile, ce qui est bien démontré chez le rat de laboratoire.

La feuille a également un effet protecteur vis-à-vis du foie et elle inhibe la synthèse de cholestérol dans cet organe, d'où un effet hypolipémiant (réduction du taux de graisse dans le sang).

Usages les plus fréquents

L'emploi de feuilles d'artichaut contribue à améliorer les symptômes gastro-intestinaux. En effet, des études cliniques mettent en évidence une diminution de la dyspepsie (digestion difficile) et des manifestations du syndrome de l'intestin irritable (ballonnements, douleurs abdominales, constipation...) au bout de deux mois de traitement.

Ce légume est le plus riche de France en acide chlorogénique, aux propriétés antioxydantes, d'où son rôle possible dans la prévention du diabète de type 2.

Le mélange artichaut/curcuma/radis noir est particulièrement indiqué à la suite d'excès alimentaires ou pour le "nettoyage" de printemps (saison du foie en médecine chinoise). Cette formule (associant un produit qui régule le flux biliaire, un anti-inflammatoire et un détoxiquant hépatique), protège le foie des patients sous chimiothérapie, pilule, paracétamol, ou atteints de certaines maladies hépatiques.

Le desmodium (protecteur du foie) et le chardon-marie (hépatoprotecteur) sont également efficaces.

En plus de leur action sur le foie, l'artichaut, la bardane (anti-infectieuse cutanée et anti-inflammatoire) et le pissenlit (diurétique) stimulent l'élimination rénale, tandis que la réglisse (anti-inflammatoire) est active sur l'intestin et sur son écosystème, essentiel pour un bon équilibre immunitaire.

Précautions d'emploi

L'artichaut n'est pas toxique. Néanmoins, il n'est pas recommandé si l'échographie révèle la présence de petits calculs dans la vésicule (en raison d'un risque de coliques hépatiques dues à leur migration dans les voies biliaires) et il est à éviter en cas d'allaitement.

Les personnes sensibles à cette plante peuvent voir apparaître des nausées, des diarrhées et des urines abondantes.

À savoir

On trouve sur les marchés des artichauts blancs ou violets, les plus gros pesant jusqu'à 500 grammes pièce, les plus petits moins de 100 grammes.

Ce légume est pauvre en lipide et cholestérol, mais il apporte de bonnes quantités de vitamine B3 et C, de magnésium, de phosphore, de potassium, de cuivre, ainsi que des fibres.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/les-plantes-qui-soignent-ce-n-est-pas-de-l-intox-l-artichaut-est-la-plante-de-la-detoxification-05-08-2013-1711389_57.php

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L'activité physique vue par l'Islam

« Un citoyen physiquement fort est plus valable et mieux aimé de Dieu qu’un croyant de faible constitution » (Hadith rapporté par Moseley). Ceci implique qu’un bon citoyen doit prendre soin de sa santé, en procédant à une activité physique, préalablement à tout acte cultuel, afin de développer sa force physique et être utile à la société. « Ce sont les actes – dit le Chef du Rite Malékite – qui sanctifient les hommes et non le lieu où ils demeurent ».
L’Islam stimule le comportement agissant du croyant, en préférant le musulman actif au religieux dilettant, ramolli et inactif. Dieu n’agrée point une foi qui n’est pas étayée par des actes (Hadith rapporté par Tirmidhy). L’Islam soutient, aussi, toute activité qui conforte la structuration sereine et esthétique de l’homme, car dit le Prophète : « Allah est beau et Il aime la beauté

Avec une structuration sportive équilibrée, un fonctionnement somato-physique est assuré, éliminant toute indisposition physiologique ; là, pour l’Islam, le temporel prime le cultuel (c’est-à-dire l’acte du culte). Toute infraction à cette législation rigide de la Charia et de la Sounna, est un délit catégorique, car la santé, reconnue comme prioritaire, en souffre.

Une heureuse équation entre le temporel et le spirituel demeure le secret de cet équilibre dont dépend la félicité de l’Etre humain. S’agissant des enseignements coraniques ou « traditionnaires », ils englobent les éléments principaux qui régissent le régime alimentaire, la prévention hygiénique à l’encontre de tout comportement susceptible de porter atteinte à la santé de l’esprit et du corp
D’autre part, le caractère personnel des devoirs religieux, imposés par l’Islam au croyant, est, certes, moins marqué, dans la masse des obligations canoniques, que l’empreinte socio-économique.

Les impératifs d’ordre communautaire créent, entre citoyens, une co-solidarité sociale qui prime toute pratique dévotionnelle. Tout progrès est, ainsi, conditionné, en premier lieu, par l’épanouissement spontané de l’Etre. Le pragmatisme créateur de l’Islam bien conçu, est un solide garant pour un renouveau réel qui insuffle à l’Etat islamique modernisé , une structuration qui assure le bien-être matériel du peuple.

Ce pragmatisme est étoffé par un dynamisme initiateur qui fait de l’Islam une religion énergique, sans aucune passivité statique ; dans son recueillement serein et pacifique, le croyant, quel qu’il soit, demeure animé, dans son for intérieur illuminé par autant d’énergie et d’ardeur.
*Le comportement naturel du Prophète, dépourvu de tout bigotisme ou religiosité, est caractérisé par les propos de son épouse Aicha qui, questionnée sur ce que faisait son mari, en rentrant au foyer : « Il se comportait – affirme t-elle – comme tous les êtres humains ».

La marche est, dans le forum sportif, le mouvement naturel, tendant à activer la circulation du sang, par une alimentation adéquate, de tous les membres du corps. Le citoyen ordinaire était astreint, faute de moyens de communication (ânes et mules) qui n’étaient pas toujours à sa portée, à se déplacer, à pied, dans de longs trajets, de village en village. D’après, un hadith, cette marche conforte autant la santé qu’un regain matériel et une acculturation tendant à un échange bénéfique.

Le Royaume du Maroc a toujours conforté une telle occurrence, en assurant un hébergement complet à son promoteur. Dans chaque douar (village), tout un chacun trouve, sûrement, tout le long de son trajet, gîte et nourriture (Mission scientifique du Maroc, Villes et Tribus du Maroc Casablanca et les Chaouias T. 2 p. 101). Le Messager d’Allah, Mohammed, n’a pas manqué de donner de bons exemples, dans diverses conjonctures agissantes. Il engagea, un jour, un véritable corps à corps (Mouçâra’) contre un champion arabe, connu sous le nom de Rokana ; Il gagna aisément le round principal par un knock-out décisif. Le Prophète participait, par ses propres chevaux, à des concours hippiques ; comme il s’engageait, d’après le grand traditionniste Boukhari, dans des courses de chameaux.

Le Maroc a connu, depuis plus de mille ans, de tels hippismes. A la fin du XIX siècle, le Cheikh Arabe du Sahara de Guelfe, avait accueilli le Sultan Hassan 1er, par des groupes de cavaliers qui s’élançaient au galop, en tirant des coups de fusil, appelé Fantasia. Auparavant, le lancement de la poudre n’accompagnait guère ce genre de carrousel , jusqu’à l’an 1274 après J.C., lors de la bataille de Tlemcen (Histoire d’Ibn Khaldoun, en parlant de Mérinide Yacoub) (1)

D’autres compétitions se caractérisaient, alors, par des lancements de flèches à arc, des tirs à l’arbalète, ou des armes de trait, escrime (Moussayafa) ou duel (Moubâraza) à l’épée.

Il y eut, au XIIème siècle, sous le 1er Almohade, une sorte d’école d’administration marocaine dont l’effectif qui atteignit, trois mille étudiants, fournissait à l’Etat marocain, son cadre supérieur. Parallèlement aux sciences traditionnelles, qui comportaient certaines disciplines techniques d’obédience sociale, on y donnait des cours d’équitation, de tir, de natation et de rame. A Marrakech, alors capitale, un vaste étang fut aménagé, à cet effet. On fait remonter à cette institution l’origine du mouvement scoutiste marocain.

L’éminent historien français, Doutté remarqua dans son ouvrage sur (Marrakech, p 325) « que la koura (balle) était, principalement jouée par les tolbas (les étudiants) à Haha (2) ; ils étaient d’abord divisés en deux camps qui se lançaient alternativement la balle avec le pied » ; C’est là, à notre sens, le football anglais, importé, alors, à Mogador, chef-lieu de Haha, par des immigrants juifs. Doutté cite d’autres divertissements publics en faisant allusion à la fantasia à cheval, la lutte et l’escrime. Dans ce contexte, l’Islam qui reconnaît aux animaux le droit de protection, comme celui des Droits de l’homme, interdit aux croyants d’inciter des bêtes à se combattre entre elles (Hadith rapporté par Dawoud et Tabarany). Il ne s’agit, nullement, de la Tauromachie qui est l’art de combattre les taureaux, dans l’arène ; c’est là le torero, en Andalousie, importé à Fès, sous les Mérinides. C’est pourquoi, l’hippisme, notamment, dans tous ses aspects, est lié à une haute moralité, régie par les lois de la chevalerie. C'est là un genre sublime d’altruisme où une personne d’esprit réellement sportif s’expose sciemment à la mort, pour tirer une autre d’un péril.

Omar Ibn El Khattab, deuxième Khalife du Prophète, a préconisé, ainsi, pour tout citoyen digne, de joindre à une finesse morale, une capacité physique, assise sur une virilité à toute épreuve, animée par un sens sportif, lui-même étoffé par des élans de l’homme courageux et gymnaste, qui se taillait en véritable compétition, avec les grands athlètes en yoga, course ou hippisme.
Dans des centres de ralliement maraboutiques, tant au Sud qu’au Nord du Royaume, des écoles de tir s’éparpillaient, bien conscientes que leur mouvement est marqué par un impact dévotionnel. Le Prophète a bien précisé qu’un garde-côtes, veillant sur la sécurité d’une partie du Royaume, est bien mieux côté, auprès, d’Allah, qu’un prieur, se consacrant à son culte, tout un siècle. La Bataille de Wadi El Makhazen (dite des Trois Rois), ainsi que la guerre du Rif, sont autant de témoignages de l’interférence maraboutique, en l’occurrence ; les grands soufis du Royaume y avaient participé, d’après un historien contemporain, auteur de « Mirât el mahasine. » « Plusieurs des mobiles qui font le bon soldat animent l’armée nationale – affirme le publicite français Godard (3) : la croyance religieuse, l’amour de l’indépendance et du sol natal »
Des écoles soufies avaient aménagé, au Nord du Maroc, des forums de tir, d’escrime et de football. A Beni Messara, près de Wazzan, un groupe de cinquante à cent cinquante jeunes, suivaient des entraînements quotidiens. Dans chaque village, des camps étaient réservés à ces sportifs tireurs, qui puisent leurs fusils et lances, dans un magasin collectif dit Dar es-silâh (maison des armes). Le Moqaddem, chef de la zaouïa locale, supervisait et orientait ces camps d’entraînement, englobant des tireurs dont l’âge s’échelonnait entre quinze et soixante quinze ans (4)
*La femme musulmane eut sa part dans la compétition sportive, telle l’épreuve de course, qui semble assez loin de certaines contingences féminines. « Tenez bien compte - a affirmé le Messager d’Allah – de l’état de la jeune fille, qui est dans la fleur de son âge et qui aime se divertir » (hadith de Boukhari) Aicha, épouse du Prophète s’y engagea, un jour, contre son mari, dans une course à pied où elle eut le dessus. Cette compétition qui réunit un couple, se répéta, plus tard, où Aicha, devenue obèse, fut défaite ; ce qui l’incita, sur ordre de son mari, à observer un strict régime. Une heureuse sveltesse de la ligne s’ensuit. Ces marques de belles lignes permirent à la femme de réussir de telles performances. Le beau sexe admis, principalement, dans l’expression lyrique des sentiments (5), accéda au forum, réservé jusqu’ici à l’homme, celui de l’armée. La femme s’y imposait, non seulement, en tant qu’infirmière – comme semblent le préciser, certains publicistes, parmi les non-féministes – mais comme véritable combattante.

Le Prophète a autorisé une de ses compagnes, Oum Haram, à s’engager dans l’avenir, avec son mari Abou Ayyoub, dans la bataille Marine, qui aboutit à la conquête de Constantinople. Son tombeau est bien marqué, aujourd’hui, comme martyre, dans l’île de Crête.

L’historien Ibn Athir a cité Safia comme un exemple sublime d’héroïsme. Edouard Gibb rapporte l’anecdote saisissante de ces femmes de Damas qui, surprises par l’ennemi, alors que leurs maris combattaient, loin de la ville, se défendirent vaillamment : elles manipulaient, à merveille, le dispositif logistique de l’époque et abattirent une trentaine de soldats ennemis, en usant de sabres, lances et flèches. Dans un épisode de la célèbre bataille de Yarmouk, une armée improvisée à la dernière heure, fit subir à l’ennemi, une défaite humiliante. Asmâa, fille de Yazid, tua, à elle seule, neuf soldats. On cite, d’autre part, le cas de plusieurs femmes qui ont combattu, côte à côte, avec leurs maris (dont la nièce et la soeur du Prince Ossâma, lors des Croisades, en Palestine). L’exemple de Ghazala, qui mit en déroute l’armée Omeyyade d’El Hajjaj, est passé en proverbe : Cela n’empêchait guère, les salons littéraires, de rayonner, en Arabie et ailleurs, sous les auspices de dames élégantes, telle Soukaïna, petite fille d’Ali, gendre du Prophète. Chaque capitale avait son salon ; à Bagdad, celui d’Al Fadl, et à Grenade, celui de Meznoun et de Wallada, au IX siècle.

Au Maroc, Vanouh, fille de Bountiân, est une des figures les plus brillantes de l’Epoque Almoravide (XI ème siècle) ; encore vierge, elle défendit, seule, par le sabre, le palais royal de Marrakech ; avant de tomber sous les coups des Almohades, qui prirent d’Assaut la capitale, en l’an 545 de l’hégire
Les tribus Mérinides luttèrent contre les Beni Ziân, à Tlemcen, comportant de vaillantes combattantes.
Sous les Wattassides, Lalla Aicha dite Al – Horra, une des immigrées de l’Andalousie, engagea, comme administratrice de Tétouan, une lutte acharnée contre l’envahisseur ; elle avait, à cet effet, de nombreux vaisseaux , dans lesquels, elle harcelait les côtes ibériques. Ses démêlés avec Don Alfonso, gouverneur de Ceuta, sont restés célèbres (Hesperis XLII, p.222)

Sous les Alaouites , Gabriel Charmes, cite dans son ouvrage « Ambassade au Maroc » (page 215), l’héroïne berbère Roqeyya bent Hdiddou , qui gouvernait la tribu d’Ait Zdek, comme célèbre amazone, qui, à l’âge de soixante ans , assaillit un bataillon français , commandé par le Général Azmoun , Gouverneur général, par intérim, de l’Algérie.

La femme rifaine , celle de Beni Touzine , luttait à côté de son mari ; à Gueznaya , elle y participait, comme membre du Conseil de la commune, armée de son fusil, prête à toute défense, contre un ennemi éventuel ou quelques bêtes féroces, qui ne manquaient guère à Jbala.

Une institution a été établie, sous le règne de Moulay Ismail, au musée des Oudayas, à Rabat, près de l’embouchure de Bouregreg, pour former des cadres marins, sur le double plan de la rame et du tir . Un tel aviron était destiné à propulser toute embarcation, dans le but d’édifier des escadres de défense maritime (6). Grâce ainsi à la compétitivité de nos citoyens marins, une flotte nationale de quatre cents unités, la première en Méditerranée, selon André JULIEN, fut alors constituée, croisant dans les eaux palestiniennes, contre les croisés. Un bloc stratégique fut également aménagé à Gibraltar. Son petit fils, le Sultan Mohammed Ben Abdallah avait édifié d’autres institutions, au sein de soixante quatorze forts dont le programme intégrait des disciplines sportives. Des experts sur le tir étaient, alors, importés de Constantinople.

Des milliers de jeunes gens étaient entraînés, sous les Alaouites, dès leur bas âge, pour former des cadres sur le triple plan sportif, militaire et même artisanal ; leur grade dans la hiérarchie de la « garde – noire » du Palais royal, dépend du degré de leur qualification.

La prière, un des piliers de l’Islam , ne manque pas d’impact physiologique ou d’effet sur l’état d’âme du prieur, grâce à des oraisons, correspondant aux cinq phases du mouvement solaire, dans sa rotation galactique ( crépuscule de l’aube, lever du soleil, zénith, coucher du soleil et crépuscule du soir ). Le croyant est astreint à s’aligner sur ces conjonctures, en vue d’un équilibre bien ajusté. Un hadith de Tabarany souligne bien « qu’une veillée en oraison élimine du corps tout mal biologique ». Un autre hadith met en exergue une autre motivation dans l’élaboration de l’équilibre somato-psychique, « à partir de deux bienfaits que beaucoup de gens n’apprécient guère à leur juste valeur : la santé et le loisir » (Bokhari). «Prenez soin de vous-même, clame le Prophète», car à tout mal répond effectivement une médication curative ou préventive (7). A. Carrel (1873-1945), évoque l’effet de la prière en disant : « la prière agit sur l’esprit et le corps »... ; les milieux où l’on prie se caractérisent par une certaine puissance du sentiment du devoir et de la responsabilité ; l’influence de la prière, quand elle est vraiment fervente, est comparable à cette glande à sécrétion interne, qui consiste en une sorte de transformation mentale et organique... ; dans la profondeur de la conscience, une flamme s’allume, alors, chez l’homme qui se voit tel qu’il est , en découvrant son égoïsme , son impunité, ses erreurs de jugement, son orgueil ; un réajustement intérieur s’ensuit, en harmonie avec les activités nerveuses et morales... »

D’après le Docteur Fares Agoumi, neurologue de l’Université Américaine : « La prière chez les musulmans, avec ce qu’elle comporte comme mouvements de génuflexion et de prosternations, fortifie les muscles dorsaux et assouplit les mouvements de la colonne vertébrale , surtout si la personne commence à le faire, dès le bas âge. Des physiothérapeutes préconisent des mouvements pour la fortification de la musculature dorsale inférieure, ressemblant à certains mouvements de la prière ».
*D’autre part, le jeûne même, autre pilier de l’Islam, constitue outre son impact social, un atout d’équilibre vital, entre le « somatisme » spirituel et les composantes physiologiques. Malheureusement, l’Islam tend aujourd’hui, à se figer dans des ankyloses, conçues parfois comme facteurs spirituels. L’heureuse note de concordance qui sublimait la cité islamique originelle, consciente du concept créateur de l’équilibre, est de plus en plus faussée, par une déviation des principes coraniques qui font de l’altruisme et de l’abnégation d’ordre sportif, le support et le critère de la foi sublime agissante.

(1) Cette poudre était lancée par une sorte de Naft ( ou Nafd = Canon) au XIIIème siècle, alors que le canon n’a vu le jour en Europe, d’après certains historiens, que dans la bataille de Crécy-en-Ponthieu, entre la France et l’Angleterre, en 1346.

(2) Moulieras, parle, dans son ouvrage, « le Maroc Inconnu » (publié en 1895), de ce jeu de Balle, dans les deux régions du Nord (Djebala et Rif).

(3) Description et Histoire du Maroc p. 150

(4) « Le Maroc Inconnu »

(5) En Musique, des centaines de chanteuses auraient suscité, dans toutes les capitales d’Orient et d’Andalousie, l’admiration de tout le Monde.

(6) Des cours de natation et de rame, obligatoires dans les programmes militaires marocains, avaient permis la formation d’officiers qualifiés.

Les Almoravides (XIème siècle), où leur flotte croisait dans les eaux palestiniennes, contre les Croisades, d’après Alphonse VII, roi de Castille, dans ses Mémoires. Un siècle plus tard, Abdel Moumen créa une flotte de quatre cents navires, considérée par André Julien dans son Histoire de l’Afrique du nord, comme la première flotte méditerranée, dont Saladin a pu profiter, en faisant appel au Khalife Yacoub el Mansour , qui le dota de cent vingt unités. En l’an 555 de l’hégire, connue comme l’année des cinq cinq, Abdel Moumen fit de Gibraltar, son premier fort stratégique, renforcé par un puissant mécanisme de défense. « Les Arabes restèrent pendant longtemps, les seuls maîtres de la méditerranée » (Gustave le Bon, Civilisation des Arabes p. 284)

(7) Sur le plan social, les Etats édifient des hôpitaux. Les Almohades, sont les premiers à avoir aménagé des centres de formation militaro sportive, au Maroc, Millet analysa l’envergure d’un hôpital, construit au XIIème siècle, à Marrakech. Il affirme dans son ouvrage (les Almohades, 1928 p. 130) : « Cet hôpital, non seulement – dit- il – laissait bien derrière lui, les maladreries et les hôtels-Dieu de notre Europe chrétienne, mais ferait encore honte aujourd’hui (c’est à dire en 1928) aux tristes hôpitaux de la ville de Paris ». A Fès, un hôpital traitait les neurasthéniques, en essayant d’agir sur les nerfs des patients, par la musique andalouse.

http://www.portail-prof.org/modules/news/article.php?storyid=72

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La science l'orgueil et le génie humain

C’est faire montre d’impuissance pour un homme que de se mépriser soi-même, que de ne pas se prendre en considération, et que de porter sur les individus supérieurs un regard semblable à celui que porte un animal muet sur un animal parlant. A mon sens, une personne qui se trompe en ayant d’elle-même une haute estime est meilleure qu’une personne qui se trompe en ayant d’elle-même une basse estime. Car l’homme qui se voit vil n’acceptera pour lui-même aucune tâche ni aucune mise en situation qui ne soit en concordance avec la valeur qu’il se donne : il sera ainsi vil dans ses connaissances, vil dans ses manières, vil dans sa noblesse et sa vigueur d’esprit, vil dans ses aspirations et ses inclinations, vil dans toutes ses affaires et dans toutes ses activités. A l’opposé, s’il se voit grand, grandira avec lui tout ce qui était vil et qui correspondait à une âme vile.

Un illustre imam demanda un jour à son fils, qui était un élève doué : « Quel objectif vises-tu dans ta vie, mon enfant ? Et à quel homme, parmi les plus illustres, aimerais-tu ressembler ? » Ce à quoi le fils répondit : « J’aimerais être comme toi ! – Malheur à toi mon enfant ! s’écria le père. Tu viens de t’avilir, et ta volonté vient de s’effondrer. Que les pleureuses pleurent la déchéance de ton esprit ! Au début de ma vie, je me suis posé comme objectif de devenir comme 'Alî Ibn Abî Tâlib. J’ai poursuivi depuis et je poursuis encore mon effort sans relâche, jusqu’à avoir atteint cette position que tu peux observer, sachant que des années-lumières me séparent encore de 'Alî, comme tu peux le constater. Serais-tu donc content, en te posant comme objectif d’atteindre ma position, que les mêmes années-lumières qui me séparent de 'Alî te séparent de moi ? »

Souvent, les gens commettent l’erreur de confondre l’humilité avec l’avilissement de soi d’une part, l’orgueil avec la force de volonté d’autre part. Ils assimilent ainsi à un homme humble une personne qui se morfond en supplications ou en éloges et qui fait montre de bassesse d’âme, tandis qu’un homme qui s’élève au-dessus de ces bassesses et qui est conscient de sa position au sein de la communauté des hommes, sera considéré comme une personne orgueilleuse.

Or l’humilité n’est rien d’autre que les bonnes manières, tandis que l’orgueil n’est rien d’autre que les mauvaises manières. L’homme qui va à la rencontre des gens avec un visage souriant et radieux, qui est à leur écoute, qui leur rend visite pour leur présenter ses félicitations ou ses condoléances n’est pas un homme vil, comme d’aucuns pourraient le penser. C’est au contraire un grand homme, car ayant découvert que l’humilité est ce qui sied à la grandeur de son âme, il a adopté une attitude humble, et ayant découvert que les bonnes manières participent à faire de lui un être supérieur, il s’est éduqué à ces bonnes manières.

Fatan kâna 'adhbar-rûhi lâ min ghadâdatin *** Wa-lâkinna kibran ay-yuqâla bihi kibru

C’était un homme affable, non point par contrainte, mais par orgueil qu’on dît de lui qu’il était homme orgueilleux.

Si le sentiment d’infériorité conduit un homme de mérite à hocher de la tête en face des puissants, à accourir pour les saluer et leur baiser mains et pieds, à se rabaisser à côtoyer sans raison et sans nécessité des ignares et des malappris, à s’insulter soi-même de manière incessante, à se mépriser, à s’accuser d’ignorance et de stupidité, à agiter sa tête à la manière d’un chien qui agite sa queue, à s’asseoir dans les rues et les sentiers tel un misérable mendiant, alors il faut savoir qu’un tel homme est vil, qu’il n’a aucune force de volonté, et qu’il n’est ni humble ni éduqué aux bonnes manières.

Si la force de volonté ne se trouve pas mêlée à un quelconque orgueil qui la dévoie ou qui conduit son détenteur vers des positions extrémistes et exécrables, alors c’est assurément le meilleur moyen pour l’homme de développer son génie dans ce monde. Or nul, parmi les hommes, n’a autant besoin d’une volonté forte que l’étudiant. Car le besoin qu’éprouve la nation pour son génie est bien plus intense que le besoin qu’elle éprouve pour le génie des fabricants et des artisans. Les fabricants et les artisans n’existent-ils pas en effet que par la grâce des connaissances de l’étudiant ?

Certes l’étudiant est cet immense océan d’où les ruisseaux et les torrents tirent leur eau.

Etudiant ! Aie une volonté forte, et que le regard que tu portes sur l’histoire des hommes illustres ne te conduise pas à éprouver de la crainte ou de la peur, qui t’amènerait à te replier sur toi-même ou à te sentir tel un nain face à des géants, comme un poltron qui s’effaroucherait lorsque lui est narré une histoire de guerre ou un conte de fées. Prends garde à ce que la déception ne vienne pas à bout de ta force et de ton courage, de sorte que tu abandonnes tel un faible ou un impuissant, et que tu te dises : « Qui m’apportera une échelle pour monter au ciel jusqu’à la coupole de l’univers, et m’asseoir aux côtés des plus illustres des hommes ? »

Etudiant ! Pour atteindre le niveau qu’ont atteint avant toi les génies humains, tu n’as guère besoin d’un corps autre que ton corps, ni d’un air autre que ton air, ni d’un ciel ni d’une terre autres que ton ciel et ta terre, ni d’un cerveau ni de facultés autres que ton cerveau et tes facultés.

Tu n’as besoin que d’une grande âme comme la leur, que d’une volonté forte comme la leur, que d’un espoir plus vaste que la surface de la terre et plus gros que le cœur de l’homme magnanime. Que ne détournent de cette quête les murmures de ceux qui t’envient en secret et qui te décrivent comme un être insolent ou indélicat. Quelles merveilleuses qualités est-ce là si elles permettent d’aboutir à la fin souhaitée. Suis donc ton chemin et laisse-les se débattre dans leur aveuglement.

L’étudiant a à sa disposition deux ailes grâce auxquelles il peut s’envoler vers le firmament de la gloire et de l’honneur : la force de volonté et la compréhension du savoir. Pour ce qui est de la force de volonté, nous venons de la décrire. Quant à la compréhension du savoir, voici ce que l’on peut en dire.

On distingue deux sortes de savoir : le savoir appris et le savoir compris. Quant au savoir appris, son détenteur équivaut à un livre : nulle différence entre le fait d’entendre un mot du mémorisateur et lire une page dans un ouvrage. Si l’on ne comprend pas un passage de ce qui est entendu, il est possible au choix de se référer aux annotations de l’ouvrage qui explicite les passages difficiles ou aux commentaires du mémorisateur qui explique le sens des mots.

Le mémorisateur apprend ce qu’il entend, car sa mémoire est puissante. Or la puissance de la mémoire peut être un attribut commun aussi bien aux personnes intelligentes qu’aux personnes stupides, aux personnes affutées dans leur esprit qu’aux personnes engourdies dans leur esprit. La mémoire est en effet une faculté indépendante des autres facultés : on observera ainsi tel vieillard au crépuscule de sa vie, qui ne sait plus faire la distinction entre l’enfance et la vieillesse, qui sanglote comme un enfant pour avoir des sucreries, qui tremble d’angoisse lorsqu’il entend sa fille effrayer son enfant avec des histoires de démons et de diables, tandis qu’il serait capable de dérouler l’histoire de sa jeunesse, qui une fois transcrite, constituerait un pan entier et authentique de l’histoire, et qui serait empli de choses étranges et peu communes. On dit un jour à un savant qu’untel avait appris par cœur l’œuvre d’Al-Bukhârî, ce à quoi il répondit : « Cela fait une copie de plus dans le pays. »

Si le savoir religieux n’était pas devenu de nos jours un savoir appris, il ne se trouverait pas ce type de savants capables de réunir le credo monothéiste et la fréquentation des vivants et des morts dans leurs demeures ou leurs tombeaux, leur quémandant leur aide et leur soutien face à la prédestination divine ; il ne se trouverait pas des individus ayant mémorisé la sentence divine : « Dis : « Je ne détiens aucun pouvoir de me faire du bien ou du mal, sinon par la Volonté de Dieu. » » [1] qui attribuent ensuite l’origine des bienfaits et des épreuves à de vulgaires êtres humains capables de saliver ou de déchirer leurs habits ; il ne se trouverait pas parmi les hommes, un si grand nombre de gens, faibles dans leur détermination, qui ont appris par cœur les préceptes moraux des prophètes et des sages, louant la vertu et désavouant le vice, tandis que rien ne les distingue du commun des mortels, pour ce qui est de la commission des actes blâmables et le refus de faire les bonnes actions.

Si le savoir appris était réellement un savoir, au vu du constat de sa mauvaise influence et de son inutilité, le savoir n’aurait reçu les éloges ni d’un Coran ni d’une Sunnah ; aucun livre ne l’aurait sanctifié, ni aucun poète n’aurait chanté ses vertus. Par conséquent, lorsqu’on parle de savoir, c’est bien de savoir compris qu’il s’agit, et non de savoir appris. Et la preuve de la compréhension d’un savoir se mesure à l’influence qu’il exerce sur le détenteur de ce savoir, au degré de manifestation qu’il engendre dans ses états mobiles et immobiles, au niveau d’infiltration dans ses qualités morales. En outre, on ne peut se fier au mémorisateur dans ce qu’il rapporte, car s’il a appris une connaissance fausse, il la restituera avec ses défauts.

D’ailleurs, le caractère le plus détestable chez le mémorisateur est qu’il réunit dans sa mémoire la chose et son contraire, le bon grain et l’ivraie, le vrai et le faux, de sorte que sa mémoire ressemble à une droguerie où se côtoient des remèdes curatifs et des potions empoisonnées.

Bref, le simple mémorisateur n’a aucun avis sur les questions qu’il restitue et ne cherche donc pas de réponse ; ses connaissances n’ont aucune influence sur lui et il ne les prend donc pas pour guides ; il ne goûte pas à a saveur de la compréhension et il n’est donc pas en mesure d’expliquer ou de commenter ce qu’il a retenu.

Le savoir compris est quant à lui le moyen qui, conjugué à la force de volonté, permet à l’étudiant d’avoir ses deux ailes pour s’envoler vers la gloire. C’est alors pour le lui le chemin le plus court pour atteindre la position des hommes illustres et le niveau des génies humains.

Le savoir est une longue chaîne dont un bout est tenu par Adam, le père de l’humanité, et l’autre bout par Raphaël, l’archange de la Trompette du jugement dernier. Les questions qu’il suscite sont tout autant de maillons que fabrique chaque génie de chaque époque. L’étudiant n’atteindra par conséquent le stade du génie que si, dans le champ du savoir auquel il s’est attelé, il parvient à poser une question nouvelle, ou à découvrir une vérité, ou à corriger une erreur, ou à développer une méthode. Or cela ne lui sera possible que si son savoir est un savoir compris, non un savoir appris. Et ce savoir ne sera compris que si l’étudiant l’aborde de manière loyale et entière. Il ne doit pas l’aborder tel un commerçant face à sa marchandise, ni comme un artisan face à son métier, car le commerçant rassemble les marchandises qui lui permettent de répondre à la demande du marché, mais qui ne sont pas nécessairement les plus raffinées, tandis que l’artisan n’est intéressé par son métier que dans la mesure où celui-ci lui garantit son gagne-pain et une gorgée d’eau, peu lui chaut que son travail soit de bonne ou de mauvaise qualité.

Le savoir ne rend point visite à un cœur dont le propriétaire est occupé à lorgner sur les positions sociales, à calculer les salaires, à cultiver ambitions et richesses ; il ne rend pas plus visite à un cœur dont le propriétaire est partagé entre l’entretien de sa coiffure, le soin de son visage, l’élégance de sa tenue, la beauté de son allure et une passion langoureuse pour les deux coupes : la coupe de vin et la coupe d’amour.

P.-S.

Traduit de l’arabe d’un article de Mustafâ Lutfî Al-Manfalûtî, extrait de son ouvrage Al-A'mâl Al-Kâmilah (Œuvres complètes) et faisant partie du premier tome d’une compilation d’articles intitulée Maqâlât Li-Kibâr Kuttâb Al-'Arabiyyah fî Al-'Asr Al-Hadîth (Sélection d’articles des plus grands écrivains arabes de l’ère contemporaine), élaborée par Sheikh Muhammad Ibn Ibrâhîm Al-Hamad et téléchargeable en ligne sur le site Islamhouse.com.

Notes

[1] Sourate 7, Al-A'râf, Les Limbes, verset 188.

http://www.islamophile.org/spip/Le-genie.html

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Être altruiste, c’est bon pour la santé des gènes

D’après une étude, le bonheur serait bon pour les gènes... à condition d'être heureux pour les autres. © Stuck in Customs, Flickr, cc by nc sa 2.0

Comment peut-on être heureux ? Selon l’auteure française Louise de Vilmorin, le bonheur serait avant tout une disposition de l'esprit. Certaines personnes sont en effet épanouies grâce aux petits plaisirs simples de la vie, alors que d’autres sont éternellement insatisfaites.

Deux voies principales permettraient de développer le bien-être. La première, l’hédonisme, consiste à cultiver les émotions et les attitudes positives afin de se sentir bien dans sa peau. La seconde, l’eudémonisme, est pour sa part plutôt fondée sur la recherche du bonheur chez l’autre, comme c’est le cas pour les personnes qui effectuent du bénévolat ou des missions humanitaires. Dans les deux situations, les individus développent un sentiment de satisfaction qui participe à leur épanouissement personnel.

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Cette citation de François-Marie Arouet, dit Voltaire, est aujourd’hui appuyée par la science.
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Cette citation de François-Marie Arouet, dit Voltaire, est aujourd’hui appuyée par la science. © Wikimedia Commons, DP

Le bonheur est une émotion qui va pourtant bien plus loin que le simple aspect psychologique. Au XVIIIe siècle, Voltaire avait affirmé qu’être heureux était bon pour la santé. Plusieurs études ont depuis montré qu’il avait vu juste, et que le bonheur influence différents paramètres physiologiques comme l’activité cardiaque, la durée de la vie et la défense face aux infections. Cependant, les mécanismes impliqués dans cette connexion restent pour le moment obscurs. Une équipe de l’université de Californie à Los Angeles vient éclaircir une part de ce mystère. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas, montrent que le fait et la manière d’être heureux conditionnent l’expression des gènes et le fonctionnement des cellules.

Le bonheur est bénéfique pour l'organisme… à condition d’être généreux

Des travaux précédents ont montré que les sentiments négatifs comme la peur ou le désarroi modifiaient l’expression des gènes dans les cellules immunitaires. Le profil génétique qui en résulte, appelé « profil transcriptionnel face à l’adversité » (conserved transcriptional response to adversity, CTRA), est caractérisé par une augmentation de l’expression des gènes impliqués dans la réponse inflammatoire et une diminution pour ceux jouant un rôle dans la réponse antivirale.

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont pris un angle différent et ont analysé l’effet d’émotions positives sur le profil CTRA. Pour cela, ils ont recruté 80 adultes, considérés comme heureux eudémoniques « altruistes » ou hédonismes « égoïstes », et ont analysé l’expression génomique de leurs cellules immunitaires. Leurs résultats sont assez surprenants, puisque les narcissiques et les généreux ont des profils CTRA opposés. En effet, contrairement aux émotions négatives, le bonheur charitable induit une baisse de l’expression des gènes de l’inflammation et une hausse de celle des gènes antiviraux. En revanche, les heureux centrés sur eux-mêmes présentent un profil CTRA similaire à celui provoqué par des sentiments noirs.

« Les deux types de personnes sont sur le même plan émotionnel, mais leurs profils d’expression génétique sont différents, explique Steven Cole, le directeur de l’équipe de recherche. Le génome humain serait donc plus sensible à la manière dont nous atteignons le bonheur que notre cerveau lui-même. »

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-coucher-enfants-heure-fixe-quils-soient-plus-intelligents-47643/#xtor=RSS-8

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