Le sort des enfants des croyants est le Paradis, parce qu’ils suivent leurs parents. Allah ta’ala à dit : {Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérite de leurs œuvres, chacun étant tenu responsable de ce qu'il aura acquis. } [Sourate At-Thur : 21]
Par contre, le sort des enfants des non-croyants, c'est-à-dire de l’enfant qui est issu de parents non musulmans, la parole la plus juste à ce sujet est que Seul Allah sait leur jugement par rapport à ce que leurs parents ont pu faire d’eux [des enfants] dans cette vie d’ici bas.
Pour ce qui est de leur jugement dans l’au-delà, Allah ta’ala sait parfaitement ce qu’ils accomplissaient [ce qu’ils méritent] comme l’a dit le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) et Seul Allah sait [vraiment] leur sort.
Voilà ce que l’on peut dire sur ce point, car en vérité ce sujet ne nous concerne pas vraiment, mais ce qui nous [est demandé de savoir] c’est leur jugement dans cette vie ici bas – je veux dire par leurs jugements ici bas par rapport aux enfants des associateurs – [car] leurs jugements ici bas est qu’ils font parti des associateurs, [donc] ils ne doivent pas être lavé [le bain rituel] ni être enveloppé d’un linceul, ni prier [la prière sur le mort] sur eux et on ne doit pas les enterrer dans les cimetières des musulmans. Et Allah sait mieux.
Source : www.al-islam.com
Fatawa de Sheikh Muhammad Salih Al 'Outhaymine (Qu'Allah lui fasse miséricorde)
Traduction rapprochée : par AbuKhadidja Al Djazairy
islam respect tes parents & soi patient avec eux par turkishdu69140
C'est un point qui relève de la plus haute importance et cela se traduit par le fait qu’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, a étroitement associé Son droit à celui des parents, à plusieurs endroits dans le Saint Coran, comme dans Sa parole – Exalté Soit-Il – dit : « Et ton Seigneur a décrété : « N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère... » [S17. V23] ; Et Sa parole – Louange à Lui : « Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère... » [S04. V36] ; Et Sa parole – Exalté Soit-Il : « Dis: «Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit: ne Lui associez rien; et soyez bienfaisants envers vos père et mère…» [S06. V151] ; Et Sa parole – Le Très Haut : « Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents…» [S31. V14]
Aussi, Tout cela montre de façon évidente l'importance énorme accordée au droit des parents et l’obligation de faire preuve de bonté à leur égard et d’observer un bon comportement envers eux et veiller avec la plus grande attention à ne pas leur désobéir ou leur causé du tord.
Et bien que le discours autour de la bonté envers les pères et mères représente de grandes et vastes lignes ; toutefois, sur la demande de nos frères émérites, le discours sera restreint qu’à la partie qui concerne : « Le bon comportement de l’homme vis-à-vis de ses parents s’ils sont sur autre que l’Islam et dans l’associationnisme (qui vouent un culte à autre qu'Allah – Louange à Lui, Le Très Haut) » ou alors : « quelle devrait-être la relation du nouveau en Islam avec ses parents qui sont non-musulmans ? ».
Il ne fait aucun doute que celui qui est nouveau en Islam, se trouve dans le besoin le plus pressant à ce qu’on lui montre les préceptes de la religion et qu’on l’oriente dans ce domaine afin qu’il soit, dans sa relation avec ses parents, parfaitement informé du droit chemin d’Allah – Exalté Soit-Il ; pour qu’il n’agisse pas d’une manière qui lui semblerait être une chose faisant partie de la religion d’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – alors qu’il est dans l’erreur. Il causera du tord à lui-même et il aura mal agit dans sa relation avec ses parents
Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – dans le Saint Coran, a montré la relation que doit avoir l’enfant musulman avec ses parents non-musulmans et ceci dans la sourate "L’araignée", Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – dit : « Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère, et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas». Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. | Et quant à ceux qui croient et font de bonnes œuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien. » [S29. V08/09]
Ces versets ont été révélés sous forme de recommandation à l’homme vis-à-vis de ses parents : « Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère… » ; Et Sa parole : « bien traiter », englobe tous les sens de la bonté par la parole et par l’acte ; c'est-à-dire que la personne fait preuve de bonté à l’égard de ses parents avec de bonnes paroles et elle tient de bons propos et le discours qui convient à leur position et qui s’accorde à leur personne. Et il convient aussi d’agir avec eux en leur rendant service et en les assistant et en veillant à satisfaire les besoins des parents (etc.). Ceci est une recommandation d'ordre général parmi d’autres concernant la bonté et un moyens parmi d'autres pour faire le bien .
Il (Allah) dit : « et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir…». », c'est-à-dire que si les parents sont dans l’associationnisme et la mécréance en Allah et qu’ils forcent leur enfant à commettre le Shirk (l’idolâtrie) ou à renier Allah ; et la signification du segment : « si ceux-ci te forcent », c'est-à-dire qu’ils font tout leur possible et ils reviennent souvent à la charge et réitèrent sans cesse leur demande envers leur enfant pour qu’il retourne vers l’idolâtrie et le Kufr (renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut) ;
Il dit : « et " si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir…" ». Quant à Sa parole – Gloire à Lui, Le Très Haut : « ce dont tu n'as aucun savoir…», ceci est la définition qu’il convient de donner au Shirk (l’idolâtrie), car nul ne détient la science qui permet d’affirmer le bien-fondé du Shirk (l’idolâtrie). Le Shirk (l’idolâtrie) est non-valable et il n’y a aucune science valide qui permettrait d’affirmer le bien-fondé du Shirk (l’idolâtrie) ; et ceci vient souligner le fait que les polythéistes et les gens qui ont des croyances fondées sur des actes de Shirk (l’idolâtrie), des actes qui relèvent de la mécréance, [ces gens-là] ne disposent d’aucune preuve évidente ni d’aucune science valide pouvant démontrer le bien-fondé de ce sur quoi ils sont, absolument aucune !
Le Shirk (l’idolâtrie), nul ne détient la science pouvant démontrer son bien-fondé car tout n'est que fausseté et tout n'est qu'égarement et tout n'est que corruption ; et l’exemple de ceci se trouve dans la parole d’Allah - Louange à Lui, Le Très Haut : « Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente [de son existence]...» [S23. V117] », ceci est donc la définition qu’il convient de donner au Shirk (l’idolâtrie), qu’on ne peut dissocier (l’un de l’autre) et qu’il convient de lui donner.
Il (Allah) dit : « Et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas»... » [S29. V08], c'est-à-dire : (ne leur obéis pas) à tout ce à quoi ils t’invitent à commettre comme idolâtrie et ce qui te pousse à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.
Le segment : « alors ne leur obéis pas », c'est-à-dire : ne réponds pas [aux attentes] de tes parents alors que ces derniers t’invitent à Lui (Allah) attribuer un quelconque associé – Louange à Lui, Le Très Haut. Il (Allah) a dit (ne leur obéis pas) et Il (Allah) n’a pas dit (montre-toi ingrat envers-eux)…et Il (Allah) n’a pas dit (montre-toi ingrat envers-eux) ; c'est-à-dire qu’il est demandé à l’enfant de faire preuve de bonté envers ses parents et d’observer un bon comportement dans ses relations avec ses parents, cependant, il n’a pas à leur obéir quant ils l’invitent à commettre l’idolâtrie et à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut. En cela, il n'a pas à leur obéir, tandis que s’ils lui demandent un service ou une quelconque aide ou des choses semblables à cela, il se doit alors de leur obéir en cela et ceci est également montré de façon claire dans les autres versets, dans la "sourate Luqman", ainsi Allah – Gloire à Lui, Le Très Haut, dit : « Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable…» [S31. V15]. Il (Allah) a donc ordonné que l’on se comporte de façon convenable avec les parents dans ce bas monde, c'est-à-dire : par respect pour leur bonté et leur obligeance antérieur et pour cette compassion qui provenait de la mère et pour les dépenses supportées par le père ; il ne doit pas oublier cela, au contraire il doit veiller à se comporter de façon convenable avec eux mais il ne doit pas leur obéir, de façon absolue, lorsqu’ils l’invitent à associer à Allah un quelconque associé.
Et la fin du verset se termine par Sa parole : « …Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez.» [S31. V15], il y a dans cela (ce verset) une dissuasion à faire le mal et une menace. Une dissuasion certes, pour celui qui fait preuve de bonté à l’égard de ses parents parce qu’il espère par cela qu’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, va le récompenser d’une immense récompense. Et il y a également une menace pour les deux parents polythéistes s’ils persistent dans leur polythéisme, sachant ce qui est réservé comme punition au polythéiste, le jour où il rencontrera Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.
Ensuite, celui qui patiente sur le Tawhid et la Foi, et qui ne se laisse pas influencer par ce à quoi ses parents l’invitent lorsqu’ils l’invitent à associer à Allah un quelconque associé, et qu’il se comporte de façon convenable avec eux dans ce bas monde, il connaîtra [certainement] un dénouement fort louable et la fin heureuse le jour de la résurrection ; c’est la raison pour laquelle Allah a dit dans le verset qui vient à la suite : « Et quant à ceux qui croient et font de bonnes œuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien.» [S29. V09]. Ainsi, il y a dans cela (ce verset) une recommandation pour celui qui est ainsi, qui patiente sur la Foi et la religion et qui ne se laisse aucunement influencer par ce à quoi ses parents l’invitent à commettre comme idolâtrie et ce qui le pousserait à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.
Aussi, l’enfant qui est dans cette situation, se doit de faire tout son possible pour exhorter son parent à aller vers cette religion et il se doit de faire tous les efforts possibles en cela, par la douceur et la bonté et par l’invocation continue et par la demande à Allah – Louange à Lui, Le Très Haut - avec insistance afin qu’Il guide ses parents ; il passe la nuit en prière selon ce qu’Allah aura permis et il invoque pour ses parents, pendant sa prosternation lorsqu’il accomplit les prières prescrites et celles qui sont surérogatoires ; il invoque afin qu’Il (Allah) guide ses parents . De ce fait, il rassemble pour ses parents, l’invocation et l’exhortation ; l’invocation : « c'est-à-dire invoquer Allah », et l’exhortation : « appeler ses parents à l’Islam avec douceur et la bonne parole », comme a fait Abu Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) avec sa mère et l’histoire se trouve dans l’authentique de Mouslim et c’est une histoire d’une grande noblesse : Il (qu’Allah soit satisfait de lui) raconte en disant : « Je n’ai pas cessé d’appeler ma mère à l’Islam alors qu’elle était polythéiste. Aujourd’hui, je l’ai une fois de plus invitée à l’Islam mais elle a tenu des propos au sujet du Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) que je déteste.
Je me suis alors rendu chez le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui), les yeux pleins de larmes. Je lui dis : « Ô Messager d’Allah ! Je n’ai de cesse d’appeler ma mère à l’Islam mais elle me repousse toujours. Aujourd’hui, je l’ai une fois de plus invitée à l’Islam mais elle a tenu des propos à ton sujet que je déteste. Invoque Allah afin que la mère d’Abu Hurayra soit guidée (à l’Islam).
Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) dit alors : « Ô Allah ! Guide la mère d’Abu Hurayra.» ; Je ressortis porté par un grand élan d’espoir après cette invocation du Prophète d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui). Arrivé devant la porte, je la trouve fermée ; aussitôt après j’entendis ma mère me dire (sur le pas de la porte) : « Reste où tu es, ô Abu Hurayra ! », j’entendis ensuite le bruit de l’eau qui coulait. Il (Abu Hurayra) dit : « elle fit ses grandes ablutions (bain rituel) et enfila son vêtement puis elle s’empressa (d’aller vers la porte) tout en voulant mettre son Khimar (son grand voile) ; elle ouvrit la porte et dit : « Ô Abu Hurayra ! J’atteste que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et que Muhammad est Son serviteur et Son messager [ACH-HADOU AN LA ILAHA ILA ALLAH OUA ANNA MUHAMMAD ‘ABDOUHOU WA RASSOULOUH] ».
Il (Abu Hurayra) dit : « je ressortis pour aller voir le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui), pleurant de joie. Il (Abu Hurayra) dit : « Je lui dis : " Ô Messager d’Allah ! Réjouis-toi, Allah vient de répondre à ton invocation et Il a guidé la mère d’Abu Hurayra (à l’Islam). Il loua son Seigneur et prononça diverses évocations et ajouta d’autres paroles de bien.
Il (Abu Hurayra) dit : « Je lui demandai ensuite :" Ô Messager d’Allah ! Invoque Allah afin qu’Il nous fasse aimer de ses serviteurs croyants moi et ma mère et qu’Il nous permette de les aimer ". Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) dit alors : « Ô Allah ! Fait aimer ton petit serviteur que voici - c’est-à-dire Abû Hurayra - et sa mère par tes serviteurs croyants et permet leur à tous deux de les aimer à leur tour ». Depuis, il n’y a pas un seul croyant (sur terre) qui entend parler de moi ou qui me voit, sans qu’il ne m’aime... »
Ainsi, cette sublime histoire doit être une méthodologie à suivre pour le musulman qui est éprouvé par des parents qui sont polythéistes ou lorsque l’un deux est polythéiste, afin qu’il emprunte ce chemin qu’a suivi Abu Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) avec ses parents : invocation et insistance auprès d’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – afin qu’Il les guide ; Et également une exhortation (appel à l’islam) accompagnée de bonté et de douceur et la bonne parole.
Ensuite, le fait d’entretenir de bonnes relations avec les parents et d’observer un bon comportement avec eux et faire preuve de gentillesse dans cette relation et de demeurer bien avec eux tout en faisant preuve de bienveillance et de bonté à leur égard, autant que possible, tout ceci fait partie des causes qui conduisent les parents à entrer dans l’Islam. Et certes, certains jeunes se trompent, dés lors qu’il se converti, il s’éloigne de ses parents ou il se détourne de ses parents ou il ne rend pas visite à ses parents ou alors il ne fait pas preuve de bienveillance envers eux. Il ne fait aucun doute que cela est une erreur, au contraire, il doit se comporter de façon convenable et il doit s’efforcer de se comporter avec égards envers ses parents et ne pas leur obéir dans ce à quoi ils l’invitent lorsqu’il s’agit de mécréance et d’associer à Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, un quelconque associé. Et les deux choses ne sont pas contradictoires, il n’y a rien de contradictoire dans le fait qu’il soit bienfaisant à l’égard de ses parents et qu’en même temps, il n’obéisse pas à leurs attentes dés lors que ces derniers l’invitent à associer à Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, un quelconque associé.
Et j’invite tout musulman, qui est éprouvé par des parents qui sont polythéistes ou lorsque l’un deux l’est, de lire le verset qui se trouve dans la "sourate Luqman" et également celui qui est dans la "sourate L’araignée", et qu’il consulte également les paroles des gens de science dans les livres d’exégèse (Tafsir) qui expliquent le sens des deux versets et ce qu’elles comportent comme indications en matière de bon comportement, de gentillesse et d’amabilité à avoir envers les parents tout en évitant ce à quoi ils l’invitent à commettre comme idolâtrie et ce qui le pousserait à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.
Source : www.al-badr.net
Sheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al-‘Abbad Al-Badr (hafidhahou Allah).
Traduction adaptée & rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy
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Pesant chez l’homme en moyenne 1 450 grammes et contenant quelques 100 milliards de neurones et 1000 milliards de cellules gliales, le cerveau est le siège de la pensée consciente, de la mémoire et de la personnalité.
Qu’il s’agisse de lever le petit doigt ou de résoudre une équation, notre cerveau est aux commandes. |
C’est le chirurgien Paul Broca qui, en 1861, a été le premier à faire une relation entre une zone du cerveau et une faculté mentale. M. Leborgne, dit Tan-Tan, n'est pas un idiot. Il comprend très bien ce qu'on lui dit, joue aux échecs et a un comportement normal. Mais, les deux seules syllabes qu'il est capable de prononcer sont: tan tan. A sa mort, Paul Broca pratique l'autopsie et remarque sur l'encéphale de Tan-Tan une lésion nette de l'hémisphère gauche, au bas de la troisième circonvolution. Tan-Tan ne pouvait pas parler car son cortex était touché à cet endroit précis. La conclusion qui s'imposa à Broca était que cette partie du cerveau contrôlait la parole. Paul Broca Suivant ce procédé, les chercheurs se sont penchés sur les cerveaux accidentés pour découvrir à quelle partie de notre anatomie cérébrale est associée telle ou telle fonction.
Le cerveau comprend deux hémisphères réunis par le cerveau moyen, ou diencéphale, et par le corps calleux. Il se situe au-dessus du tronc cérébral et du cervelet. Cet ensemble occupe la boîte crânienne. Chaque hémisphère est subdivisé par des scissures formant les lobes (frontal en avant, occipital en arrière, pariétal et temporal latéralement), et les lobes sont creusés par des sillons formant des plis, ou circonvolutions. Le cerveau est en outre creusé de cavités, ou ventricules, remplies de liquide cérébrospinal nourricier et protecteur. Il existe un ventricule dit latéral par hémisphère, et un 3e ventricule correspondant au diencéphale. Le cerveau est entouré par les méninges. Coupe du cerveau Le cerveau est constitué, comme le reste du système nerveux central, de substance grise (corps des neurones et des synapses) et de substance blanche (fibres myélinisées). Dans les hémisphères, la substance grise se répartit en une couche superficielle épaisse, le cortex, et en noyaux profonds, les noyaux gris centraux (pallidum, putamen et noyau caudé). Le diencéphale est composé essentiellement de deux gros noyaux gris symétriques, les thalamus. Ceux-ci surmontent l'hypothalamus, structure qui comprend de petits noyaux et se prolonge par deux glandes, l'hypophyse en bas, l'épiphyse en arrière. Les neurones du cortex cérébral comprennent des cellules rondes, ou grains, destinées à la réception des stimulations périphériques (sensations tactiles, ondes visuelles ou sonores) ; des cellules triangulaires, ou pyramides, à vocation motrice ; des cellules fusiformes qui relient, par le corps calleux, deux points symétriques des hémisphères cérébraux.
L’un des cobaye les plus célèbres est Kevin, un épileptique à qui, dans les années 1860, des médecins sectionnèrent le corps calleux : une bande de tissus nerveux qui relie les deux hémisphères du cerveau. Non seulement le malade n’a pas guéri mais de nouveaux troubles sont apparus. Kevin ne pouvait plus sourire sur commande que si l’on s’adressait à son oreille droite. Le neurologue Guillaume Duchenne inventa l'électrophysiologie, procédé de mesure de l'activité nerveuse et musculaire, qu'il pratique ici sur Kévin Par ailleurs, le malheureux ne reconnaissait plus les visages familiers qui se présentaient sur la partie droite de son champ de vision. Cette tentative peut sembler monstrueuse mais elle est surtout née de l’ignorance. Quoi qu’il en soit, l’expérience a permis aux scientifiques de mieux comprendre la façon dont nos deux hémisphères se répartissent les tâches.
Chaque hémisphère contrôle la moitié du corps qui se trouve du côté opposé. Autrement dit, quand on remue l’orteil droit, c’est l’hémisphère gauche qui en donne l’ordre. Chaque hémisphère semble spécialisé dans l’accomplissement de fonctions très précises. On attribue l’analyse des formes dans l’espace, la reconnaissance des visages, la mémoire des sons et la compréhension de la musique à l’hémisphère droit. Celui de gauche régit les sourires, la maîtrise du calcul et la résolution logique des problèmes. Il contrôle aussi la capacité d’articuler, de décoder les sons en paroles, et de comprendre ce que l’on dit et ce que l’on entend. Le cerveau de Tan-Tan retrouvé en 1960 dans les caves de l'ancienne faculté de médecine Mais, les deux hémisphères travaillent en parfaite synchronisation pour diriger le moindre de nos comportements.
Les avancées technologiques nous ont offert de nouvelles possibilités d’explorer le cerveau. Le cerveau est exploré, comme le reste de l'encéphale, par l'imagerie radiologique, le scanner et surtout par l'imagerie par résonance magnétique (I.R.M.). On a déjà localisé plus de 20 aires visuelles. Chaque zone analyse séparément la forme, les dimensions ou la couleur de l’objet pour reconstruire un tout cohérent. Pour peu que l’un de ces éléments de décodage ne fonctionne pas, notre perception du monde est bouleversée. Aucun cerveau n’est tout à fait semblable à un autre. Donc, chaque cerveau est unique. Lors de certains exercices portant sur la compréhension des mots, les femmes mettent leurs deux hémisphères au travail, alors que les hommes ne font appel qu’au gauche.
Le cerveau d’un gaucher fonctionne différemment de celui d’un droitier. L’emploi d’une main plutôt qu’une autre est lié au processus du langage. C’est l’hémisphère gauche qui domine la lecture, l’écriture et les fonctions associées à la parole. Le planum temporale, une petite zone liée au langage dans les deux hémisphères, est plus développé du côté gauche chez 90% des droitiers. Par ailleurs, chez certains gauchers, le corps calleux paraît plus épais. Ce pont de communication plus étoffé leur permet peut-être d’échanger plus facilement et plus rapidement les informations d’un hémisphère à l’autre. Est-ce un hasard si beaucoup d’architectes, de champions d’escrime et de tennis sont gauchers ? http://www.dinosoria.com/cerveau.htm |
Allah dit dans le Coran:
« Ô, les gens! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle et vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entre connaissiez. Oui, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c'est le plus pieux des vôtres... » Sourate 49 (Al-hujurât), verset:13.
L'échange avec ses convenances est essentiel entre les êtres humains.
Il permet de lever les incompréhensions et les idées reçues et nous amène à mieux nous connaître pour s'apprécier et s'aider mutuellement. La réussite de la mission de l'être humain sur cette terre est liée inéluctablement à ce bon échange et à ce respect mutuel.
Dieu dit dans le Coran : « Appelle au chemin de ton Seigneur avec la sagesse et la bonne exhortation, puis discute avec eux sur un ton modéré »
(Les Abeilles, V. 125)
Et il dit : « Ne discutez avec les gens du Livre que de la manière la plus douce » Sourate 29, verset 46.
En plus des versets que l’on a exposés et qui incitent les musulmans à un dialogue de respect et de bonté envers les êtres, nous citerons des exemples historiques du comportement du Prophète avec les athées et les païens.
a- Le pacte de Hudaybiyya[1]
Au début d'avril 628, Mohammed avisa ses adeptes d'avoir à se préparer pour accomplir le pèlerinage à La Mecque. 1.500 personnes marchèrent donc en direction de la ville. Les Mecquois bloquèrent le défilé qui mène à leur ville. Les musulmans campèrent donc à quelques lieues de là, à Hudaybiyya. Un pacte fut signé, appelé le pacte de Hudaybiyya. Par celui, Mohammed s'engage à retourner à Médine sans accomplir le pèlerinage. En revanche les Mecquois s'engagent à ne plus prendre les armes contre les musulmans et de les autoriser à accomplir l'année suivante le pèlerinage mineur. La guerre devait cesser pendant dix ans. Durant cette période, les Quraychites qui iraient chez Mohammed sans la permission de leur tuteur légal seraient extradés vers La Mecque, mais les musulmans qui rejoindraient La Mecque ne le seraient pas. Cela était une négociation où le prophète était très doux et avait favorisé comme c’est de coutume la paix même dans les situations où il avait le dessus.[2]
Il a tenu tous ses engagements ainsi que les compagnons avec lui:
L'attitude du Prophète Muhammad en ce qui concerne le respect du pacte qu'il avait signé avec les polythéistes de la Mecque Makkah) Hudeïbiyya, en l'an 6 de l'Hégire était exemplaire et révélait le respect strict de tous les engagements à l’égard de cette catégorie de gens... Ainsi, il avait accepté de restituer aux qurayshites mecquois le Compagnon Abou Djandal qui était venu chercher refuge auprès de lui contre les persécutions dont il était victime à Makkah, et ce, justement, parce que le traité qui venait d'être signé stipulait que le Prophète Mouhammad ne pouvait donner asile à n'importe quel musulman qui s'enfuyait de Makkah pour le rejoindre...
La règle général, même en cas de guerre, est celle pratiquée par le prophète et ses compagnons : le Prophète a spécifié que les femmes et les enfants ne devaient pas être tués, car n'étant pas des combattants[3] ; il a dit de même :
« Dis à Khâlid qu'il ne tue aucune femme ni aucun employé »[4]
Quant aux individus dont la cité faisait partie de l'espace livré par la bataille, ils étaient laissés sur place avec leurs propriétés foncières et devenaient des personnes protégées ("dhimmis"), comme l'a fait Omar ibn Al-Khattâb à propos de l'espace de l'Irak, qu'avait ouvert la bataille de Qâdissiyya.
« Et s'ils inclinent vers la paix, incline toi aussi vers elle, et remets-toi à Dieu… »[5]
« … jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux »[6]
b- La délégation de Thaqîf [7]
Ibn Ishaq a rapporté que le Prophète (psl) revint de Tabouk au mois de Ramadan et qu'au cours du même mois, il reçut la délégation de Thaqif.
Les Thaqifites envoyèrent une délégation à la tête de laquelle se trouvait Kinana Ben Abd Yalil.
Le Prophète (psl) installa la délégation dans la mosquée où il leur fit dresser des tentes d'où ils pouvaient entendre la récitation des versets coraniques et observer les Musulmans en prière. Ils séjournèrent assez longtemps à la Mecque. Tous les jours, ils rencontraient le Prophète (psl) qui ne manquait jamais de les appeler à se convertir, le Messager d'Allah (psl) leur parlait tous les soirs jusqu'à ne plus pouvoir se tenir sur ses jambes.
Moussa Ben Oqba a écrit dans son ouvrage que "Othman Ben Ali Al As, le plus jeune membre de la délégation, gardait les montures des Thaqifites lorsque ces derniers étaient avec le Prophète (psl). A leur retour, Othman allait le trouver à son tour pour s'informer de l'Islam et se faire lire des versets du Coran jusqu'à ce qu'il fut instruit dans la religion. S'il trouvait le Messager (psl) endormi, il se rendait chez Abou Bakr (raa). Il n'en disait rien à ses compagnons, forçant ainsi l'admiration du Prophète (psl).
L'Islam finit par s'introduire au coeur des Thaqifites. Toutefois, Kinana déclara au Prophète (paix et salut sur lui) :
« Nous autres, nous sommes loin de chez nous, l'adultère nous est indispensable ! »
« Il vous est pourtant interdit, lui répliqua le Prophète (psl), Dieu dit :"Evitez la fornication, c'est une abomination ! Quel détestable chemin ! » [8]
Les Thaqifites lui dirent :
« L'usure est à la base de notre fortune ! »
Le Prophète répliqua :
« Contentez vous de votre capital ! » ; Dieu dit "Ô vous qui croyez, craignez Dieu ! Renoncez si vous êtes Croyants, à ce qui vous reste des profits de l'usure » [9]
« Le vin, lui dirent-ils est le produit essentiel de notre terre. Il nous est indispensable ! »
« Pourtant, Dieu vous en interdit la consommation » et il leur récita le verset interdisant la consommation de vin.
D'après Ibn Ishaq, ils lui demandèrent aussi de les dispenser de la prière, mais il leur répondit qu'il n'existait point de religion sans prière. Après avoir accepté tous ces préceptes, ils demandèrent une dernière faveur au Messager d'Allah (psl) à savoir de garder encore leur idole "Al Lat" durant trois ans. Le Messager (psl) refusa de leur accorder ce souhait. Alors ils lui demandèrent la permission de la garder pendant deux ans, puis un an, puis un mois, mais il demeura inflexible.
Ibn Ishaq précise par là qu'ils voulaient éviter la révolte de leurs femmes, de leurs enfants et des esprits bornés craignant que leur idole ne fût détruite avant que leur tribu ne se fût volontairement convertie.
Ils dirent au Prophète :
« Détruis-la toi même, nous ne pouvons pas nous en charger ! »
Le Messager d'Allah (psl) leur répondit :
« Je vous enverrai des hommes qui s'en chargeront. »
Les Musulmans désignés par le Messager d'Allah (psl) détruisirent l'idole. Ibn Sa'd rapporte d'après Al Moughira (raa) que les Thaqifites se convertirent tous et qu'il était difficile de trouver parmi les Arabes des Musulmans aussi fidèles à leur foi, à Dieu et à Son Livre.
Ibn Ishaq raconte :"Après la prise de la Mecque, l'expédition de Tabouk, la conversion de l'allégeance de Thaqif, les délégations se succédèrent chez le Prophète (psl). Les Arabes avaient attendu que le sort des Quraychites fût décidé avant de prendre leur parti, les Quraychites étant les maîtres du temple et de l'enceinte sacrée, les descendants directs d'Ismail (as) et les chefs des Arabes.
Quelques points importants à relever :
· Ibn Ishaq raconte aussi les détails de l’expulsion du Messager et de Zeyd Ben Haritha. Considérons les souffrances que les Thaqifites firent subir au Prophète (psl) et sa déception après avoir traversé pieds nus monts et vallées en espérant être écouté ou du moins bien reçu. Le désir de vengeance est tout naturel après une pareille déception. Mais le Prophète (psl) ne désirait point se venger, il assiégea Taif durant des jours puis donna l'ordre aux Musulmans de lever le siège. On le pria d'appeler la malédiction de Dieu sur Thaqif, mais il refusa et déclara, levant les bras au ciel :"Ô mon Dieu, fais que les Thaqifites se convertissent" et il pria aussi en faveur de leurs descendants.
· L'Islam se résume à cet esprit qui ignore la rancune et la mauvaise intention.
· On peut accueillir un polythéiste dans une mosquée. Le Prophète (psl) accueillit la délégation thaqifite dans sa mosquée pour l'initier à l'Islam. Si l'accueil des Polythéistes est autorisé, celui des Juifs et des Chrétiens l'est aussi. Le Prophète (psl) reçut la délégation chrétienne de Najran quand elle se rendit chez pour être initiée à la Vérité et à l'Islam.
·Les délégations doivent être traitées de même que les personnes cherchant asile chez les Musulmans, le bon accueil que le Prophète (psl) réserva aux Thaqifites en est la meilleure preuve. Dieu nous ordonne de bien recevoir et de protéger celui qui jouit d'une garantie de sécurité :
« Et si un polythéiste cherche protection auprès de toi, protège le jusqu'à ce qu'il entende la parole de Dieu, fais le parvenir ensuite en lieu sûr pour lui car les Polythéistes sont en vérité des gens qui ne savent pas. »[10]
·Les délégations représentaient deux catégories de personnes : Les Polythéistes d'une part et les Gens du Livre d'autre part. La plupart des polythéistes se convertirent et leurs délégations revinrent de chez les Musulmans pour répandre la foi en l'Islam et en l'Unicité de Dieu. Quant aux Gens du Livre, la plupart d'entre eux gardèrent leurs croyances juives ou chrétiennes. Nous en avons l'exemple dans la délégation chrétienne de Najran qui était composé de 60 personnes. Ils passèrent des jours à discuter avec le Messager d'Allah (psl) du Prophète Issa (as) (Jésus) et de l'unicité de Dieu. La délégation chrétienne s'attacha alors à convaincre le Messager d'Allah (psl) de la dispenser de se convertir. Le Prophète (psl) imposa aux Chrétiens de Najran un tribut qu'il définit sur papier, l'accord stipulait que leurs lieux de prières ne seraient plus détruits et qu'ils ne seraient pas contraints de changer de religion à moins qu'ils ne commettent une transgression ou ne se rendent coupables de perfidie, de trahison ou d'usure.
c- La mère d’Asma
La mère de Asma, la fille de Aboubakr, est venue à Médine rendre visite à sa fille et lui apporter des cadeaux. Asma n’a pas voulu l’introduire chez elle ni accepter ses cadeaux car sa mère était encore païenne. C’est alors que ce verset fut révélé au prophète :
« Dieu ne vous empêche pas, à l’égard de ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures, de faire part de bonté et de justice à leur égard(prendre soin d’eux et bien se comporter avec eux) … » [11]
Asma accepta alors de la recevoir et pris soin d’elle….
Le verset montre bien que le dialogue passe au-delà de la tolérance qui est un terme étranger à l’Islam : car tolérer c’est accepter à contre cœur ; il prône plutôt le respect et la bonté : qui sont les moteurs de l’entre connaissance :
« Ô hommes, Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez »[12]
Le respect de la vie et l’amour sont deux valeurs universelles qui se répètent dans plusieurs versets. En effet, l’être humain selon le saint coran est le souffle de Dieu : « Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit »[13]. L’homme doit être ainsi l'objet de tout respect et bon comportement sans distinction de race ou de religion.
[1] Nûr Al yaqîn fî sîrati sayyidi almursalîn du Sheikh Muhammad Al khadrî, Ed. Dar al-jîl Beyrût et Dar ammâr Oman, 1995 p. 223-227
[2] Fajr al-islâm, Ahmad Amîn, pp. 86-87
[3] Rapporté par Al-Bukhârî, n° 2851, Muslim, n° 1744
[4] Rapporté Abû Dâoûd, n° 2669. Bidâyat ul-mujtahid, tome 1 pp. 713-716, Al-'Alâqât ad-duwaliyya fil-islâm, Az-Zuhaylî, pp. 66-67
[5] Coran 8/61
[6] Coran 47/4
[7] Voir Nûr Al yaqîn fî sîrati sayyidi almursalîn du Sheikh Muhammad Al khadrî, Ed. Dar al-jîl Beyrût et Dar ammâr, Oman, 1995, p. 298-299
[8] Sourate 17, verset 32
[9] Sourate 2, verset 278
[10] Sourate IX, verset 6
[11] Coran, 60, verset 8
[12] Coran, 49, verset 13
[13] Coran, 32, verset 9
http://www.doctrine-malikite.fr/Dialogue-interreligieux_a65.html
Contrairement au téléphone mobile GSM 900 ou GSM 1800, il n’existe pas à ce jour d’étude précise sur le Wifi. C’est pourquoi nous avons décidé à la Fondation Santé et Radiofréquences de soutenir deux ou trois projets de recherche dont nous aurons les résultats dans 3 ans » explique Martine Hours, épidémiologiste et présidente du conseil scientifique de cette fondation cofinancée par l’État et les entreprises du secteur. « Ce manque d’informations doit susciter, poursuit-elle, une attention particulière, une certaine vigilance… Mais sans mettre non plus à la poubelle toute nouvelle technologie. » Très courtes, les ondes « micro-ondes » du Wifi pénètrent peu dans l’organisme, jusqu’à 2,5 cm de profondeur. Elles sont absorbées par les couches superficielles de la peau, celles gorgées d’eau et prioritairement « agitées » par l’énergie rayonnée. La puissance des émissions Wifi, bien plus faible que celle générée par un four à micro-ondes, ne provoque cependant pas de réchauffement. Officiellement donc, rien à craindre du IEEE 802.11 …
Quoique. Bien qu’aucune recherche n’ait été faite sur l’impact des signaux haut débit sans fil en eux-mêmes, la communauté scientifique dispose d’autres travaux contradictoires et relativement nombreux, menés dès le milieu des années 1980, pointant les dégâts causés sur le vivant de rayonnements à basse intensité pulsés à 2,45 Ghz. Autrement dit, dans la gamme de fréquences caractérisant les émissions Wifi.
Allo cerveau bobo…
Une partie de ces recherches, effectuées sur des rats exposés à des rayonnements électromagnétiques aux fréquences proches du Wifi, s’est intéressée aux effets neurocognitifs. Leurs résultats sont inquiétants et incitent raisonnablement à la prudence. Les risques suggérés incluent des altérations du tissu nerveux, l’apparition de protéines de stress, une modification de l’activité hormonale (mélatonine en tête), ainsi que des problèmes de concentration et de mémoire. Les expériences de l’américain Henry Lai par exemple, de l’université de Washington, célèbre pour être le premier, en 1995, à avoir mis en évidence l’effet génotoxique des rayonnements de la téléphonie mobile, ont confirmé à travers l’observation et la comparaison des comportements de rats exposés et non exposés en train de chercher leur nourriture dans un labyrinthe, l’hypothèse que ces rayonnements électromagnétiques provoquent des troubles des mémoires visuelles, spatiales et à court terme, en parasitant la transmission des neurorécepteurs cholinergiques et opiacés naturellement sécrétés par le cerveau.
« On sait depuis environ 30 ans que les champs électromagnétiques de basse intensité à très haute fréquence peuvent avoir une influence directe sur les ions calcium en réduisant leur concentration intracellulaire, » complète le Dr Andrew Goldsworthy, ancien professeur de biotechnologie à l’Imperial College of London. La diminution de ces ions, briques de base des signaux et canaux de communications électrochimiques traversant la cellule, provoque à l’échelle de la membrane cellulaire des fuites, des trous – on parle d’efflux calcique – qui perturbent le bon fonctionnement des cellules, notamment des cellules nerveuses. « Le changement de perméabilité membranaire des cellules nerveuses occasionne des potentiels d’action erronés, qui dérèglent la qualité du signal nerveux reçu par le cerveau, poursuit le scientifique britannique. Cela réduit son aptitude à accomplir des tâches complexes et entraîne, chez certaines personnes (à peu près 3 % de la population), l’apparition de symptômes variés, plus ou moins douloureux. » (cf. La parole aux Wifi-sensibles)
Superpositions des rayonnements
En réalité, plus que l’exposition directe du cerveau ou des fibres nerveuses à ces rayonnements, ce que craignent surtout les militants associatifs est le péril de l’exposition chronique, continuelle. Celle que nous subissons tous, utilisateurs ou non, à proximité d’une borne ou d’un point d’accès Wifi. Prenons un ordinateur portable standard, compatible Wifi. Sa micro-antenne détecte plusieurs connexions à portée, accessibles ou non, et plus ou moins nettes. Ce sont toutes les bornes rayonnant alentour. La vôtre peut-être, mais aussi celle de votre voisin d’à côté, du dessus. Et celle de l’entreprise d’en face… Ou du hotspot du coin. Ces sources simultanées se cumulent, s’additionnent, augmentant les doses électromagnétiques absorbées par tous les riverains. Pour y voir plus clair, l’Autorité de Régulation des télécoms (ARCEP), « dans un souci de transparence et d’information ouverte », a rendu publique en avril 2007 une étude réalisée par Supelec, sur les niveaux d’émission générés par les équipements Wifi. Ses conclusions sont sans équivoques, « les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques » fixées à 61 V/m « sont respectées pour tous les cas d’utilisation de matériels mesurés ou simulés dans le cadre de l’étude. » Ces valeurs, maximales au contact puis décroissantes de 10,6 V/m à 1,2 V/m selon que l’on se trouve à 12,5 cm ou 1 mètre de distance de l’antenne, sont loin d’être anodines. D’autant plus si plusieurs émetteurs se superposent. « Il n’y a pas de seuil pour le déclenchement de réactions de type “syndrome des micro-ondes”. Selon la sensibilité individuelle, des valeurs très faibles suffisent pour provoquer des sensations de chaleur ou de pulsations crâniennes, de fatigue, de migraines, d’insomnie…» avertit la biologiste Michèle Rivasi du Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements électromagnétiques (Criirem). Sur la durée, « l’hypothèse que l’exposition au Wifi sur la durée puisse être un facteur de réactions biologiques à l’origine de pathologies et de troubles sanitaires » est à retenir. D’où la recommandation du conseil scientifique du Criirem de ne pas laisser sa « box » allumé 24 heures sur 24 et d’éviter de se placer entre la borne et l’ordinateur Wifi pour limiter toute exposition chronique ou directe.
Les Conseils Des Chercheurs
L’étude ARCEP/Supelec ne se prive pas non plus, en annexe, d’énoncer quelques principes. Comme celui de ne pas installer plus de points d’accès qu’il n’en faut, ou de positionner les points d’accès en hauteur (plus haut que la hauteur de la tête : 2,10 m par exemple), pour limiter l’exposition des personnes et augmenter le rayon de couverture. Mais aussi d’éviter de toucher une antenne de façon prolongée, « cela soumet la partie du corps à une exposition inutile, plus importante pendant la durée de l’application ». Un principe de précaution, simple et explicite, qui vient contredire l’actuelle prolifération des téléphones GSM/Wifi, collés contre l’oreille ou tenus à la main… Qui s’en soucie ? ♦
Notes
- J. Smallwood, Psychological Bulletin.
- M. Mason 2007, Science.
- R. Buckner 2005, The Journal of Neuro-science
- L’Arcep, communiqué de presse du 6 avril 2007 : www.arcep.fr
- Le Wifi vu par la Fondation Santé & Radio-Fréquences : www.sante-radiofrequences.org
- Les recommandations des chercheurs du Criirem : www.criirem.org
http://mondeo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=97&Itemid=1&ed=16
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité