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Blog de Islamiates

La loi et le travail doméstique de la femme

Il est naturel de signaler que l'Islam ouvre des larges horizons devant la femme pour qu'elle puisse s'affirmer dans son humanité, et ce d'une manière qui n'est signalée par aucune autre communauté humaine, par aucune autre société, ou par aucune autre loi. La femme n'est pas, aux yeux de l'Islam, une maîtresse de maison dans le sens obligatoire de ce terme, car l'Islam ne lui assigne aucune tâche ménagère. Elle n'est donc pas obligée de faire le travail domestique. C'est l'homme qui est chargé de lui procurer, selon ses moyens, tout ce dont elle a besoin sur les deux plans du nécessaire et du luxueux. L'Islam arrive, dans ce domaine à un point tel qu'il n'oblige pas la femme à allaiter son propre enfant. Il va donc de soi que les autres tâches de l'éducation ne lui sont, non plus, obligatoires. L'Islam considère que le travail domestique de la femme fait partie des travaux qui méritent d'être rémunérés. Même si la femme demande à son mari de lui verser un salaire ou un prix en échange de l'allaitement de leur propre enfant, il est de son devoir de le lui payer. Cela est de son droit à condition qu'elle ne demande pas un salaire supérieur à celui reconnu pour les nourrices car, l'homme a toujours le droit de livrer l'enfant à une autre nourrice. Si donc l'Islam considère la travail domestique de la femme comme une activité indépendante que l'homme n'a pas le droit d'investir sans son consentement, et s'il est du droit de la femme de demander à être payée pour un tel travail, il est d'autant plus légal qu'elle demande à être payée si son mari lui demande de travailler à la ferme ou de tenir la boutique, car la distance est nettement large entre ce genre de travaux et le travail domestique.

Avec une telle législation, l'Islam n'encourage pas la femme à être un élément négatif devant ses responsabilités dans la vie conjugale et dans la vie en général. L'Islam ne veut pas que la femme ait une personnalité "matérialiste" et "commerciale" dans sa manière de considérer son travail au foyer. Mais face à la longue histoire qui traitait la femme comme une esclave et qui faisait d'elle un meuble qu'on héritait et qu'on utilisait comme tout autre meuble…, face à cette histoire qui ne reconnaissait ni la personnalité ni l'humanité de la femme, qu'elle soit fille, sœur, épouse ou mère, l'Islam cherche à en finir avec le sens de l'esclavage accumulé dans l'histoire de l'ignorance et sa manière de considérer la femme. Il cherche à en finir avec le sens de l'esclavage pour le remplacer par le sens de la liberté de choix dans le travail, afin que la femme inaugure sa vie conjugale par un contrat qu'elle reconnaît de sa propre volonté, un contrant que le mari reconnaît, lui aussi, de sa propre volonté, pour que les deux parties se soumettent ensemble à des règles fondées sur la loi divine. Cette loi a pour finalité de laisser à la femme la liberté d'exercer ou de ne pas accomplir les travaux du foyer, d'une part, et de signaler au mari qu'il n'a aucune autorité sur sa femme en ce qui concerne cette question, tant qu'elle n'est pas nommément stipulée dans le contrat. De la sorte, lorsque la femme agit à l'intérieur de la vie conjugale, elle le fait avec un esprit de sacrifice et de fidélité pour la relation qui affirme le sens de l'amour, de la compassion et du rapprochement d'avec Dieu –qu'Il soit exalté et glorifié-. La législation islamique considère le travail de la femme dans sa maison comme un effort qui participe à la promotion de la vie conjugale, à la promotion des liens entre la femme et son mari, et ce dans le sens où elle considère ce travail comme une lutte sacrée et non comme un fardeau qui la transforme en un objet sans liberté et sans volonté.

http://francais.bayynat.org.lb/femme_en_Islam/domestique.htm

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conditions islamiques pour l’exercice du métier de l’avocat

L’exercice du métier d’avocat peut conduire une personne à défendre le mal parce que l’avocat cherche avant tout à prouver l’innocence de l’accusé qu’il défend… Est-ce que les gains de l’avocat sont illicites ? Existe-t-il des conditions islamiques pour l’exercice du métier de l’avocat ?

Le terme « muhama » dérive de « himaya » (défendre). S’il s’agit de protéger le mal et de le défendre, l’interdiction de l’action ne fait l’objet d’aucun doute. Car on tombe alors dans ce qu’Allah a interdit dans sa parole : «Entraidez- vous dans l' accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression.» (Coran, 5 : 2). Si l’intervention de l’avocat vise à protéger le bien et à plaider en sa faveur, elle est alors bonne et conforme à l’ordre du Très Haut ainsi exprimée : «Entraidez- vous dans l' accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression » (Coran, 5 : 2). Cela étant, celui qui se prépare à exercer ce métier doit bien réfléchir avant de plaider une cause. Si le droit est du côté de son client, il accepte de prendre son cas, soutient la vérité et celui qui la détient. En revanche, si la vérité est du côté de l’adversaire de son client, il peut aussi intervenir, pas nécessairement comme le souhaite son client, mais pour éviter à celui-ci d’entrer dans ce qu’Allah lui a interdit, à savoir une réclamation mal fondée. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « aide ton frère, agresseur ou agressé ! – Ils lui dirent : « ô Messager d’Allah ! S’il est agressé, nous comprenons qu’il soit soutenu, mais comment le soutenir s’il est l’agresseur ? » – « le soutenir dans ce cas, c’est l’empêcher de poursuivre l’agression ».

Si l’avocat sait que le client a tort, il doit lui donner des conseils, l’avertir et le mettre en garde contre l’enclenchement du procès, et lui montrer pourquoi son cas est indéfendable afin qu’il renonce au procès avec conviction.

La revue ad-Dawa n° 1789 p. 61

http://islamqa.info/fr/cat/83

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la masturbation entre la science et la religion

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La masturbation consiste à provoquer le plaisir sexuel par excitation manuelle des parties génitales. Elle peut être pratiquée seul(e) ou en compagnie d’un ou une partenaire. 

Une étude la pointe à nouveau du doigt, en suggérant que se masturber plus d'une fois par semaine augmente le risque de cancer de la prostate. Publiée en janvier dans le British Journal of Urology International, l'analyse des habitudes intimes de 840 hommes est formelle : ceux qui ont eu une activité sexuelle intense entre 20 et 40 ans ont plus de risque de développer un cancer de la prostate après 50 ans. Et c'est la masturbation fréquente, et non le nombre de rapports sexuels, qui pèse sur le risque de cancer.

« Il y a probablement un lien entre des besoins sexuels forts et un taux élevé d'hormones mâles, facteur de risque de cancer de la prostate », explique Polyxeni Dimitropoulou, épidémiologiste à l'Université de Cambridge. En revanche, passé l’âge de 50 ans, la masturbation semble avoir un effet protecteur contre le cancer. De quoi en perdre son latin, d'autant que d'autres études ont montré que la masturbation, en libérant des toxines, permettait au contraire de protéger contre le cancer de la prostate, quel que soit l'âge. « Les résultats ne sont pas opposés : nous trouvons aussi que la masturbation protège, mais après un certain âge, tempère le chercheur. Les mécanismes en jeu diffèrent simplement d'un moment à l'autre de la vie ».

Si le plaisir solitaire soulève encore la polémique, sachez que les rapports sexuels, eux, n'ont que des avantages. Ils protègent contre les maladies cardiovasculaires, la dépression et le surpoids… Dans le doute, mieux vaut donc profiter du sexe à deux que tout seul!

La masturbation et la religion


Pendant des siècles, la masturbation, bien que condamnée par l'Église, n'a pas directement été l'objet de réprobation. C'est à partir du XVIIIe siècle que son statut est réévalué. L'angoisse de la diminution et de l'affaiblissement de la population, perceptible dans tous les traités philosophiques, médicaux et économiques de l'époque – mais infondée –, modifie la perception des pratiques sexuelles. La masturbation est progressivement considérée non plus comme une habitude licencieuse et moralement condamnable, mais comme une des causes de la dépopulation et comme une véritable maladie qui se répand dans toute l'Europe.
Au milieu du XVIIIe siècle, se développe ainsi une abondante littérature, principalement médicale, qui dépeint en des termes atroces les effets nocifs de cette « perversion solitaire », tant pour la santé du corps que pour celle de l'âme. Si l'Église n'est pas à l'initiative de cette stigmatisation de la masturbation, elle agit cependant main dans la main avec l'ordre médical, avec qui elle partage le souci de la préservation de l'espèce et d'une sexualité exclusivement reproductive. Médecins, directeurs de conscience, éducateurs ou philosophes s'accordent ainsi tous sur la nécessité d'endiguer ce mal qui accable la jeunesse du royaume et menace le peuple français d'épuisement, voire de dégénérescence.
Le traité publié par le médecin suisse Samuel Tissot en 1760, intitulé L'Onanisme : essai sur les maladies produites par la masturbation, inaugure ainsi toute une série d'écrits, mais reste la référence médicale incontournable sur les « pathologies » de la masturbation ; il sera réédité jusqu'au XXe siècle. Selon Samuel Tissot, en se livrant à la masturbation, hommes et femmes se détournent de la reproduction et s'adonnent à un plaisir mortifère, pour eux-mêmes comme pour la nation. La masturbation apporterait à chaque sexe son lot de maladies, comme si ces dernières venaient punir une pratique condamnée par la nature.
La fin de l'espèce et le désordre social
L'onanisme attenterait ainsi à la virilité de l'homme. Pour Tissot, il rend les jeunes hommes « pâles, efféminés, engourdis, paresseux, lâches, stupides et même imbéciles ». Les hommes perdent leur vigueur et leur santé : ils maigrissent, se languissent, souffrent de vieillesse prématurée et d'une foule de maux (saignements, incontinence, paralysies, migraines, troubles de la vue, mélancolie, épilepsie, etc.). On est loin de l'expression folklorique selon laquelle la masturbation rend sourd : dans nombre de descriptions cliniques, les médecins vont jusqu'à rapporter des cas mortels. Ils prêtent à la pratique masturbatoire les symptômes correspondant à des infections microbiennes variées. De surcroît, selon les descriptions médicales, le masturbateur porte les stigmates de son vice caché, annonçant de graves troubles de la fonction virile : vésicules sur la verge, flaccidité, impuissance, déformation des organes génitaux, spermatorrhée (écoulement incontrôlé de sperme) ou stérilité.
Toutefois, aux yeux des médecins, l'une des conséquences les plus préoccupantes de la masturbation est que les onanistes se détournent des femmes. Autant un séducteur est excusable, autant un masturbateur est condamnable. Comme l'écrit Tissot, il faut être « infiniment plus porté à excuser celui qui séduit par ce penchant que la nature a gravé dans tous les cœurs, et dont elle se sert pour conserver l'espèce […] que celui qui pèche en violant toutes les lois, en renversant tous les sentiments, toutes les vues de la nature ».
Les hommes ne sont pas les seuls exposés aux « dangers » de la masturbation. La masturbation féminine, auparavant considérée avec une relative indulgence, fait l'objet d'un souci grandissant de la part des médecins. Le danger est que cette pratique les pousse à rechercher la satisfaction sexuelle hors de la finalité de la grossesse. Tissot écrit ainsi que l'onanisme chez les femmes est « un monstre qui renaît chaque jour et auquel les filles s'adonnent avec d'autant plus de confiance qu'il n'en résulte pas de fécondité et que […] l'on n'a pas à recourir à l'avortement ». Cet accès au privilège masculin de la sexualité non reproductive est accusé de « viriliser les femmes ».
Alors que le corps des femmes est traditionnellement considéré comme un corps « lâche, mou et fragile, engorgé par ses humeurs », qui participe au tempérament flegmatique, féminin par excellence, les médecins attribuent aux masturbatrices un tempérament « sanguin, bilieux, vigoureux », c'est-à-dire mâle. Dans la plupart des traités, la masturbatrice est issue des classes populaires ; elle est vigoureuse, rustre et sa moralité est douteuse du fait de sa condition sociale. Quand des jeunes filles de bonne famille sont touchées par le mal, les médecins soupçonnent toujours les domestiques et les préceptrices de les avoir initiées à de tels penchants.
Les médecins sont persuadés que la masturbation altère le corps des femmes, notamment en hypertrophiant le clitoris. « Les femmes ainsi constituées ne conservent presque rien des qualités de leur sexe, et tiennent beaucoup plus de l'homme ; elles ont la taille élevée, les membres vigoureux, la figure hommasse, la voix forte, le ton impérieux, les manières hardies », écrit ainsi le médecin Renauldin à l'article « clitoris » du Dictionnaire des sciences médicales de Panckouke, en 1813. En menaçant la féminité et les qualités afférentes telles la pudeur, la retenue et l'ignorance de ses désirs, la masturbation soustrait le corps des femmes à son rôle dans la perpétuation de l'espèce.
De la prévention à la répression
Ainsi, le grand danger de l'onanisme pour la société, c'est qu'il inverse l'ordre des sexes. En rendant les hommes efféminés et les femmes viriles, il menace l'avenir de l'humanité, et en modifiant physiologiquement l'identité des sexes, il bouleverse les privilèges qui y sont associés. Dans le portrait de l'onaniste au bord du précipice, transparaît l'angoisse d'une société pour laquelle le plaisir solitaire figure la fin de l'espèce et le désordre social.
En réponse à ce qu'ils qualifient d'épidémie désastreuse, les médecins entreprennent de lutter contre la masturbation. Les descriptions morbides des effets de l'onanisme participent de fait, en intimidant la population, à la propagande anti-masturbatoire. On fait par exemple lire aux pubères le Livre sans titre, publié dans les années 1840, qui présente en images l'agonie d'un jeune masturbateur (voir la figure 1).
Par ailleurs, le pouvoir médical en appelle à une surveillance accrue des jeunes hommes et femmes, tandis qu'il élabore des traitements qui vont de la pharmacopée (le bromure) à la chirurgie (l'ablation du clitoris) en passant par la rééducation par la contrainte physique.
Les politiques préventives restant sans grand effet, les médecins finissent par soupçonner au début du XIXe siècle que le mal qu'ils combattent est paradoxalement le produit des institutions éducatives elles-mêmes. Dans les collèges et les pensionnats, la promiscuité, l'ennui et le manque d'exercice physique fournissent un terrain propice au développement de ce « vice », au point que la « contagion » peut devenir générale : « Tous les élèves d'un collège trompaient quelques fois, par une détestable manœuvre, l'ennui que leur inspiraient les leçons […] qu'un très vieux professeur leur faisait en dormant », peut-on lire en 1819, à l'article « Masturbation » du Dictionnaire des sciences médicales. Pour remédier à ce laxisme, l'espace est réorganisé dans les établissements scolaires de telle sorte que les élèves ne puissent plus se soustraire aux regards. Les portes des latrines sont ainsi ajourées, et certaines punitions, tels la retenue individuelle ou l'enfermement aux arrêts, qui laissent l'élève seul avec lui-même, sont supprimées.

Les politiques préventives et l'acharnement des médecins techniciens de la coercition achoppent ainsi sur un aspect irréductible de la masturbation, son polymorphisme. Les agencements érotiques potentiels du corps et des objets qui l'environnent étant à peu près illimités, il est impossible de les anticiper tous. Ni la surveillance ni la contrainte physique ne parviennent à circonscrire l'inventivité sexuelle des jeunes masturbateurs.
Les politiques d'intimidation, de surveillance et de coercition marquent pourtant durablement le rapport des individus à leur corps et à leur sexualité. Pour traiter les femmes qui se livrent à l'onanisme, nombre de médecins pratiquent la clitoridectomie, pensant « supprimer le vice par l'ablation d'un organe inutile (car inutile à la reproduction) ». Pratiquée en France notamment par le docteur Levret, cette pratique est également répandue en Angleterre, où le docteur Isaac Baker Brown en est l'un des plus ardents promoteurs. À travers elle se manifeste toute la violence de la définition « moderne » de la féminité, qui réduit cette dernière à la seule maternité.
Dans le cas des hommes, la situation est plus complexe. Ironie du sort, chez certains onanistes, les actions préventives et coercitives ont produit l'effet contraire à celui recherché : plutôt que de sauvegarder leur virilité, la médecine en a fait des impuissants. Les adolescents terrorisés par le discours médical se croient atteints de maladies imaginaires. Dès 1836, Lallemand, grande figure de l'histoire de l'andrologie, dans son traité Des pertes séminales involontaires, soulève le problème de la « torpeur des organes génitaux ». En 1891, le docteur Léon Bouveret note que ses patients atteints d'impuissance ou de neurasthénie attribuent leur état à l'abus des plaisirs sexuels et « se croient menacés de la perte irrémédiable de leur virilité, ou bien encore d'une maladie incurable de la moelle épinière ».
Étouffer les pulsions par le sport
Les médecins vont alors s'évertuer à conjurer les effets pervers de leurs propres politiques. Aux victimes imaginaires de la masturbation, « il faut faire entendre une partie de la vérité », conclut le docteur Bouveret, à savoir que les conséquences pathologiques de la masturbation ont été sciemment exagérées par le discours médical. Il faut faire comprendre au sujet que son impuissance est d'ordre psychique et réside uniquement dans une appréhension du coït.
Dans certains cas, les médecins se retrouvent face à une situation absurde : après avoir interdit la masturbation, ils doivent eux-mêmes la faire pratiquer ! Lallemand vante ainsi les mérites du galvanisme pour traiter l'impuissance, et Bouveret avoue devoir stimuler les organes sexuels du patient à l'aide de différents appareils de massage électrique pour « lui prouver qu'il est capable de très fortes érections ». La technique est cependant très approximative.
On assiste donc, après la crise des institutions, qui produisent elles-mêmes des masturbateurs, après la crise du pouvoir disciplinaire, incapable d'endiguer le phénomène, à la crise des politiques médicales qui se montrent inefficaces, si ce n'est contre-productives. Le constat dressé, une réorientation s'engage dans les années 1860, et débouche sur la mise en œuvre institutionnelle d'une nouvelle stratégie de préservation de la virilité. Au lieu d'étouffer les manifestations de la « pulsion sexuelle reproductrice », les médecins vont s'efforcer de l'atténuer et de la dévier de sa réalisation initiale.
Ces deux objectifs sont atteints par l'exercice physique et la fatigue musculaire. « Il vaut mieux agir par voie de diversion : c'est le corps qu'il faut fatiguer et rompre par les exercices matériels, pour dompter l'esprit ; c'est dans le système musculaire qu'il faut faire refluer [...] toutes les énergies exubérantes de la vie. C'est dans le gymnase que meurent les désirs coupables et les mauvaises pensées de la salle d'étude », écrit ainsi le docteur Émile Jozan en 1864. Ces arguments s'inscrivent dans un vaste courant hygiéniste qui débouche en 1869 sur le décret Duruy rendant obligatoire la gymnastique à l'école. L'exercice physique appartient à tout un arsenal de prévention des maladies mis en place par la médecine publique naissante. Il s'agit cette fois de lutter contre la masturbation selon une tactique active : le moyen employé pour éviter l'affaiblissement de l'organisme sert aussi directement à viriliser le corps en le musclant.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-la-masturbation-reprimee-20392.php?chap=2

http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2009/02/13/masturbation-fait-toujours-debat

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Les devoirs des musulmans vivant en Occident

De nombreux devoirs religieux incombent au musulman qui vit en Occident. Certains de ces devoirs religieux peuvent être classés comme suit :

Le devoir de préserver son identité musulmane
Ce devoir peut être réalisé en se cramponnant aux principes islamiques, en essayant de comprendre correctement le credo musulman, en montrant de la rigueur dans l’accomplissement de ses prières quotidiennes à la mosquée, en s’associant avec ses frères musulmans dans ce qui est bon et juste, en recherchant les connaissances religieuses auprès de savants dignes de confiance lorsqu’on est confronté à de nouvelles problématiques.

Le devoir envers les membres de sa famille
Bien que tout musulman soit tenu de prendre soin de sa famille, une telle obligation est soumise à des contraintes en Occident. Il suffit en effet que le musulman relâche un tant soit peu son attention pour que retentisse la sonnette d’alarme de la désagrégation familiale, sans parler du manque d’éducation islamique des enfants.

À plusieurs reprises, j’ai dit aux frères et sœurs vivant en Occident que s’ils trouvent difficile de donner à leurs enfants une éducation islamique, ils doivent retourner dans leurs pays d’origine, plutôt que de rester en Occident, où un mal irréparable est susceptible d’attendre toute leur famille. Il ne sert à rien d’amasser des richesses matérielles si c’est pour négliger les prescriptions religieuses.

Le devoir des musulmans les uns envers les autres
Etant donné que les musulmans forment une minorité dans ces pays non-musulmans, ils doivent s’unir tels un seul homme. À ce sujet, on a rapporté que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Le croyant envers son frère croyant est comparable à un édifice dont les briques se soutiennent les unes les autres. »

En conséquence, les musulmans dans ces pays doivent s’unir et rejeter toute forme de division pouvant les transformer en proie facile pour autrui.

Le devoir des musulmans envers la société dans laquelle ils vivent
Les musulmans d’Occident se doivent d’être de sincères prédicateurs à leur religion. Ils se doivent de garder à l’esprit qu’inviter autrui à l’islam n’est pas un devoir exclusivement dévolu aux savants et aux sheikhs. Bien au contraire, ce devoir concerne tout musulman engagé. Tout comme les savants et les sheikhs délivrent des sermons et des conférences, écrivent des livres pour la défense de l’islam, il n’y a rien d’étonnant à ce que des musulmans du commun prêchent l’Islam dans la sagesse et la bonne exhortation.

Le devoir de soutenir et de faire siens les droits de la Communauté musulmane
Ce type de devoirs implique le soutien des causes musulmanes en Palestine, au Kosovo, en Tchétchénie (ainsi que dans les autres régions du monde où les musulmans font face à de terribles épreuves), avec la sincère intention de rendre les droits usurpés à leurs propriétaires légitimes.

Actuellement, nous voyons les juifs, des quatre coins du monde, soutenir et appuyer Israël. C’est pourquoi nous rappelons aux musulmans du monde entier qu’il est grand temps de soutenir les droits de leur Communauté musulmane.

P.-S.
Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.

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Un Musulman peut-il hériter d’un parent non-musulman ?

Quelle est la situation des Musulmans vivant dans les pays occidentaux, notamment les convertis, vis-à-vis de l’héritage de leurs parents non-musulmans ? Les biens qui leur échoient en héritage au décès de leurs parents conformément aux lois occidentales sont-ils licites d’un point de vue islamique ?

Les juristes musulmans sont unanimement d’accord sur le fait qu’un non-Musulman n’a pas le droit de recevoir le moindre héritage de la part d’un Musulman. En ce qui concerne l’héritage que recevrait un Musulman de la part d’un non-Musulman, il existe des divergences à ce sujet parmi les juristes musulmans.

D’après la majorité des juristes musulmans, dont les Imams des quatre écoles de jurisprudence, un Musulman n’a pas le droit d’hériter d’un parent non-Musulman.

Néanmoins, certains savants dont Mu'âdh Ibn Jabal, Mu'âwiyah Ibn Abî Sufyân et Sa'îd Ibn Al-Musayyab sont d’avis qu’un Musulman peut hériter d’un parent non-Musulman. Cette opinion est celle retenue par Ibn Taymiyah et Ibn Al-Qayyim.

Les deux groupes de savants ont avancé des preuves en faveur de leurs opinions respectives. J’ai traité de cette question de manière détaillée dans mon livre intitulé Ahkâm Al-Mawârîth (Les règles de l’héritage). Personnellement, je préfère agir selon l’opinion de la majorité des savants dans les pays musulmans, tandis que je préfère la seconde opinion dans le contexte des pays non-musulmans.

Il convient de noter que mon opinion se base sur le fait que dans les pays non-musulmans un non-Musulman hérite de ses proches musulmans par la force de la loi. En même temps, un Musulman a le droit d’hériter de ses proches non-musulmans en vertu de la loi faite par les hommes. Par conséquent, je préfère la seconde opinion afin de maintenir l’égalité entre les Musulmans et les non-Musulmans dans ce domaine.

Et Dieu est le plus Savant.

P.-S.
Traduit de l’anglais du site islamonline.net.

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