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Blog de Islamiates

Prenez-vous de la vitamine G ?

Arbres, fleurs, soleil, nous entourent au quotidien mais nous n'imaginons pas à quel point ils jouent un rôle dans notre vie. Humeur, comportement, émotions, dépendent réellement de la présence de la nature. Des études précisent cette relation et ses conditions (ce qu'on appelle la psychologie de l'environnement). Car oui, bien-être, santé et nature sont liés.

Prenez-vous de la vitamine G ? Non ? Eh bien c’est dommage, vous devriez, car cela est bon pour la santé physique et mentale, pour la planète et pour les générations futures. Bref la vitamine G, c’est la vitamine de la vie ! Lorsqu’ils parlent de vitamine G (Green Vitamine, ou vitamine verte pour nous) qui, bien entendu, n’existe pas, nos collègues anglo-saxons font référence au rôle essentiel que jouent les plantes, les arbres, les fleurs qui nous entourent, et aux bienfaits que ces derniers nous procurent.

L’Homme, notamment depuis un siècle, s’est considérablement affranchi des contraintes que lui dictait la nature et s’est éloigné d’elle. En toute discrétion, beaucoup de ces éléments naturels qui nous entourent ont une incidence sur nos interactions sociales et notre bien-être physique et mental. La psychologie de l’environnement est une discipline qui s’intéresse à la façon dont l’environnement physique immédiat d’un individu peut affecter son fonctionnement psychologique, son bien-être physique et mental ainsi que son comportement.

Les bienfaits de la marche à pied en forêt

La marche à pied, c’est bon pour la santé, comme on l’entend dire fréquemment. Oui, il est bon de pratiquer régulièrement de l’exercice physique, même modéré. Cependant, si l’on en croit la recherche, on peut optimiser l’efficacité de cette simple activité si on la pratique en milieu naturel.

La marche à pied dans la nature, comme ici une randonnée dans le Trentin-Haut-Adige, améliore le rythme cardiaque. © Domaine public
Expérience sur les effets de la marche à pied en forêt

Bunn-Jin Park et al. (2009) ont demandé à des hommes de 22 ans de participer à un même exercice de marche dans deux contextes différents. Le premier jour, la moitié du groupe était envoyée en forêt tandis que l’autre moitié était expédiée dans une zone urbaine à fort trafic routier à proximité. Toutes les personnes devaient marcher pendant exactement 15 minutes. À l’issue de ce temps, à l’aide de chaises pliantes mises en place à cet effet, les sujets avaient pour instruction de rester assis pendant 15 minutes. Le lendemain, on procédait de même, mais on permutait les personnes de leur environnement de marche de la veille (ceux en forêt se retrouvaient sur le site urbain et ceux en site urbain se retrouvaient en forêt). Tous les sujets portaient un sac à dos dans lequel se trouvait un appareil de mesure de l’activité cardiaque sur un certain nombre de paramètres : pression artérielle, rythme cardiaque. Les sujets, à des fins de familiarisation de l’appareil, étaient équipés de cela dès le petit-déjeuner, c’est-à-dire avant de réaliser l’exercice demandé.

La marche à pied est d'autant plus bénéfique pour la pression systolique et le rythme cardiaque qu'elle est effectuée en forêt. © Tourisme Vézère/Matthieu Anglada, Flickr CC by-nc-sa 2.0
Les résultats montrent que si, avant le démarrage de l’épreuve, la pression systolique et le rythme cardiaque offraient les mêmes niveaux dans les deux groupes, il n’en a pas été de même après. La marche en forêt n’a pas conduit à augmenter la pression systolique alors que cela a été le cas avec la marche en zone urbaine. La différence entre les deux groupes s’est maintenue tout au long de l’exercice même durant la phase où les participants étaient assis sur la chaise de repos mise en place. En ce qui concerne le rythme cardiaque, celui-ci, bien entendu, a varié selon que le sujet était au repos ou marchait, mais, ici encore, le nombre de pulsations était supérieur en condition de marche en zone urbaine et, cela, même à l’issue de la période de repos sur la chaise.

On constate donc que l’endroit où l’on marche a des effets différenciés sur certains paramètres physiologiques mesurés. La persistance de ces effets après la phase de repos semble attester que cela provient des différences de lieux de marche et non d’une possible différence dans l’effort lié à la marche selon les deux contextes. Pour les chercheurs, une moindre production d’hormones de stress pourrait expliquer cet effet. Une recherche utilisant sensiblement la même méthodologie que celle décrite ici a d’ailleurs montré qu’à l’issue d’une marche en forêt, le taux de cortisol salivaire (hormone du stress) était à un niveau de concentration moins élevé qu’il ne l’était après la marche en zone urbaine (Park et al., 2007).

La marche en forêt engendre une moindre production d'hormones de stress que la marche en zone urbaine. © Domaine public
Conclusion sur les bienfaits de la marche à pied en forêt

Marcher oui, mais pour optimiser les effets cardioprotecteurs de la marche, il semble qu’il vaille mieux marcher en forêt. Ces travaux montrent à l’évidence que le contexte de l’activité exerce une influence en soi sur une même activité physique. Il y a une magie, une sérénité et une beauté intrinsèque de la forêt qui expliquent certainement ces effets.

Pour les personnes qui reprennent le sport ou auxquelles on conseille une pratique modérée, il pourrait être plus pertinent de le faire en zone boisée afin de bénéficier d’effets supplémentaires immédiats. Une recherche de Hug et al. (2009) confirme d’ailleurs que dans des complexes sportifs, les mêmes activités (vélo d’appartement, rameur…) faites dehors plutôt qu’en salle prédisent déjà mieux la fréquence et le maintien de l’activité. On imagine donc la force des espaces naturels sur cette détermination à continuer.

http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/medecine-1/d/bien-etre-sante-nature_1491/c3/221/p2/

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La vie dans la tombe

SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué qu’en un premier temps, il est obligatoire de savoir que tout croyant et toute croyante se doit de croire véritablement aux informations données par Allâh dans Son livre ou par le biais de Son messager (sallallahu ’alayhi wa salam).Ces choses concernent les affaires de l’au-delà et le règlement des comptes, ainsi que le paradis et l’enfer, la mort, le châtiment et les délices de la tombe, ainsi que toutes les affaires touchant le monde de l’invisible dans le Qor’ân ou l’authentique Sounnah purifiée. Nous devons porter foi à cela, nous y soumettre et y croire sincèrement. Car nous savons que notre Maître est véridique. Ce qu’Il dit et rapporte est vrai comme Il l’a affirmé :

« Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, Nous les ferons entrer bientôt aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Promesse d’Allâh en vérité. Et qui est plus véridique qu’Allâh en parole ? »

[1]Et :« Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. »

[2]Nous savons aussi que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa salam) est le plus véridique des hommes, et qu’il ne parlait pas sous l’impulsion de la passion et ne faisait que rapporter la révélation qu’il recevait. Ce qui a été rapporté de lui dans des traditions authentiques est une chose à laquelle nous devons croire, même si nous n’en comprenons pas véritablement le sens. Notre obligation est de croire à ce qu’il nous rapporte au sujet de l’au-delà : le paradis, l’enfer, les délices réservés aux gens du paradis et le châtiment infligé aux gens de l’enfer. Le châtiment subi dans la tombe, les délices que l’on y reçoit et le retour de l’âme au corps du mort, tout cela est véridique et se confirme dans les textes. L’adorateur [d’Allâh] doit l’accepter et ajouter foi à tout ce qu’il apprend dans le Qor’ân, dans la Sounnah authentique et dans le consensus des savants de l’Islâm. Aussi, par le biais d’Allâh, si le croyant ou la croyante arrive à pénétrer la sagesse ou les secrets dans cela, ceci est un bien pour un bien [encore meilleur], lumière sur lumière, et une connaissance pour une science [encore meilleure]. Qu’il loue Allâh et rende grâce pour ce qu’Allâh lui a accordé en connaissance, en science, et perception qui lui ont permis d’accroître ses connaissances et renforcer sa tranquillité.

Concernant les questions dans la tombe et de l’état du mort à ce moment-là, ces questions sont une vérité. Et l’on restitue au mort son âme. Des informations authentiques rapportées d’après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) indiquent que le mort mène dans sa tombe une vie différente de celle d’ici-bas. C’est une vie intermédiaire différente de celle que l’on avait déjà menée et pendant laquelle on avait besoin de manger et de boire et autres choses semblables. C’est une vie particulière qui permet de comprendre des questions et d’y répondre.

Deux anges lui diront : « Qui est ton prophète ? Qui est ton Maître ? Quelle est ta religion ? » Le croyant dira : « Mon Maître est Allâh, ma religion l’Islâm et mon prophète Muhammad ». C’est de cette manière que seront questionné le croyant et la croyante et qu’ils répondront. Et puis on dira à l’adorateur [d’Allâh] : « Que sais-tu de cet homme (Muhammad) ? » - Il dira : « Il est le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ; il nous a apporté la vérité et nous avons cru en lui et l’avons suivi ». On lui dira alors : « Nous savons que tu étais croyant ».Et on lui ouvrira une porte qui débouche sur le paradis et il en recevra le souffle et les bienfaits. Et puis on lui dira : tu resteras là jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. Mais on lui montrera sa place en enfer et lui dira : voilà la place que tu aurais occupée si tu n’avais pas cru en Allâh. Maintenant Allâh t’en a sauvé et tu es revenu au paradis.

Quant au mécréant, si on l’interroge sur son Maître, sur sa religion et sur son prophète, il dit : « Hâ ! Hâ ! Je ne sais pas. J’ai entendu les gens dire des choses et j’en ai fait de même ». On lui assènera un coup avec une barre de fer et il lancera un cri que tout être entendra à l’exception des djinns et des hommes. Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer et on rendra sa tombe si étroite que ses côtes se croiseront. Sa tombe se transformera en une fosse infernale et on lui ouvrira une porte d’où viendra un vent de l’enfer en guise de châtiment. On lui dira : voici ta place jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. On lui ouvrira encore une porte qui débouche sur le paradis et lui dira : ceci serait ta place si Allâh t’avait bien guidé ».

Cela permet de savoir que la tombe peut être soit un des jardins, des jardins du paradis, soit un des fossés, des fossés de l’enfer. Le châtiment et le bienfait s’appliquent dans la tombe aussi bien au corps qu’à l’âme. Et il en est de même dans l’au-delà au paradis ou en enfer. Quant à celui qui meurt noyé, brûlé ou dévoré par un fauve, son âme recevra sa part de châtiment ou de bonheurs. Cette part l’atteindra sur terre ou en mer ou dans le ventre des fauves ou dans n’importe quel autre endroit, en fonction de la volonté d’Allâh. Mais la majeure partie du châtiment ou des délices qui touchent l’âme seront subit éternellement, que ce soient les délices, ou que ce soit le châtiment. L’âme du croyant va au paradis. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) a dit : « l’âme du croyant est un oiseau qui perche sur les arbres du paradis et se nourrit de leurs fruits. Et l’âme du mécréant ira en enfer ».

L’obligation qui incombe à tout musulman et à toute musulmane est d’accepter avec soumission les informations données par Allâh - ’Azza Wa Djal - et par Son Messager (sallallahu ’alayhi wa salam). Ils doivent y croire de la manière voulue par Allâh - ’Azza Wa Djal - même si un côté de leur signification n’est pas clair pour l’adorateur [d’Allâh]. Car la sagesse parfaite appartient à Allâh - Subhânahu. [3]

Notes
[1] Coran, 4/122

[2] Coran, 4/78

[3] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn BâZ, 8/338

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Comment l'enfant peut-il bénéficier à ses parents dans l'au-delà ?

Avant de répondre à cette question, nous rappelons que la piété filiale en plus de son statut d’obligation religieuse, dont la négligence entraine l’humiliation de son auteur dans cette vie et dans l’au-delà, est source d’immenses profits pour qui s’y conforme. En voici la preuve :
Selon Abdallah ibn 'Umar ibn al-Khattâb, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père, le Messager () a dit :
« Trois hommes d'une époque antérieure, qui étaient partis, durent s'abriter dans une grotte de la montagne, mais un rocher tomba de cette dernière et obstrua (l'entrée de) la grotte. Ils dirent alors : ' Rien ne pourra nous sauver de ce rocher si ce n'est le fait d'invoquer Allah, exalté soit-Il, en évoquant les meilleurs ouvres que vous avez accomplies '. L'un d'entre eux dit: ' Ô Allah, j'avais deux parents âgés et je ne donnais à boire du lait avant eux à personne de ma famille ni ne leur préférais mes biens. Et un jour je suis allé loin à la recherche de pâturage et lorsque je suis rentré, ils s'étaient endormis, je n'ai voulu ni les réveiller ni donner à boire du lait à personne d'autre de ma famille avant eux. Alors je suis resté à côté d'eux, tenant le gobelet à la main, dans l'attente de leur éveil, jusqu'à la pointe de l'aube, alors que mes enfants pleuraient de faim à mes pieds. Ils se sont alors réveillés et ont bu le lait. Ô Allah si j'ai fait cela pour rechercher Ton agrément, soulage-nous du malheur dû à ce rocher'. Et le rocher s'écarta un peu, sans leur permettre pour autant de sortir de la grotte…. » (Boukhari et Mouslim)
Ce hadith nous montre le mérite d'invoquer Allah, exalté soit-Il, lorsqu’on est frappé par un malheur et de Le supplier en évoquant ses bonnes œuvres dont la plus méritoire est la piété filiale.
Revenons à présent à la façon dont l’enfant peut bénéficier à ses parents dans l'au-delà

1- Invoquer Allah, exalté soit-Il, en leur faveur après leur décès : la mort n'est pas la fin, c'est plutôt un déplacement d'une demeure éphémère vers une demeure éternelle. La chose la plus dangereuse en ce qui a trait à la mort c'est la fin des actions de l'être humain. Voilà pourquoi le Prophète () nous a montré que les œuvres de l'être humain se prolongent même au-delà de sa mort, en dépit de la fin des œuvres qu'il accomplissait lui-même, et que ce prolongement est le résultat des invocations faites par son fils vertueux comme il est dit dans le hadith du Prophète () :
« Quand le fils d'Adam meurt, ses œuvres s'arrêtent sauf trois choses : une aumône continue, une science dont les gens tirent profit et un enfant vertueux qui prie Allah, exalté soit-Il, pour lui. » (Mouslim)
Et comme Allah, exalté soit-Il, le dit dans le verset coranique suivant (sens du verset) :« …et dis : « Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit. » (Coran: 17/24)

2- Invoquer Allah, exalté soit-Il, au moment de la mise en terre et des questions que posent les anges au défunt :
Muhammad est resté au moment de l'inhumation de son père alors que tout le monde s'en est allé. Il a pris place et s'est rappelé du hadith où le Prophète () a dit à ses Compagnons :

«Invoquez Allah pour la rémission des péchés de votre frère et demandez à Allah de lui donner de l'assurance dans ses réponses aux deux anges qui sont en train de le questionner. » (Abou Dawoud)

Ach-Châfi'î, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Il est recommandé de réciter auprès de la tombe de la personne décédée une partie du Coran et il est même préférable de réciter le Coran en entier ».

Qui parmi nous, chers lecteurs, n'a pas besoin qu'on invoque Allah, exalté soit-Il, en sa faveur dans une situation aussi dangereuse ?!

3- Faire l'aumône en ayant l’intention que ce soit la personne décédée qui en obtienne la récompense. Selon Aicha, qu’Allah soit satisfait d'elle, un homme a dit au Prophète () : « Ma mère est morte et je pense que si elle avait pu faire une bonne action, elle aurait donné une aumône aux pauvres. Si je donne l'aumône à sa place en désirant que ce soit elle qui en obtienne la récompense, l’obtiendra-t-elle ? » Le Prophète () lui a dit alors : « Oui». (Boukhari et Mouslim).

4- Faire le Hadj et la 'Umra à la place de la personne décédée, elle reçoit alors la récompense de ces deux rites.

5- le fait que l'enfant mémorise le Coran est plus que profitable à ses parents. En effet, le Prophète () a dit :
« Le Jour de la Résurrection, le Coran rencontrera l'homme qui l'a mémorisé, et qui vient de sortir tout pâle de sa tombe. Le Coran lui dira : 'Me connais-tu ?' Cet homme lui répondra : 'Non je ne te connais pas.' Et le Coran lui dira : 'je suis ton compagnon qui t'a fait sentir la soif lorsque le soleil était à son zénith et veiller les nuits (en me récitant). Chacun récolte les fruits de son travail et aujourd'hui, tu récoltes les fruits de ton travail.' On lui remettra alors la royauté dans la main droite et la vie éternelle dans la main gauche et on posera sur sa tête la couronne de révérence. Et on revêtira ses parents de deux vêtements tels qu'aucun habitant de ce monde n'aurait su les confectionner. Ils diront à ce moment-là : 'Pourquoi nous-a-t-on revêtus de ces deux habits ? On leur répondra : 'car vous poussiez votre enfant à étudier le Coran' Puis on dira à cet enfant : 'Lis le Coran et monte au niveau du Paradis et de ses appartements'. Et il montera tout en récitant le Coran » (Ahmad)
Il va sans dire que l'enfant qui a mémorisé le Coran avait un père et une mère qui tenaient à le lui faire retenir et qu’ils ont investi des efforts et du temps en révisant avec lui et en faisant le suivi de son apprentissage. Ces parents récolteront dans l'au-delà ce qu'ils auront semé dans la vie d'ici-bas ; l'enfant revêtira ses parents de deux habits le Jour de la Résurrection.

6- Implorer Allah, exalté soit-Il, pour la rémission des péchés de son père, élève le rang de ce dernier au Paradis.
Somme toute, parmi les objectifs du mariage ayant trait à l'au-delà figure le fait d’avoir un enfant vertueux qui invoque Allah, exalté soit-Il, pour ses parents après leur mort comme cela est rapporté dans le hadith suivant du Prophète () :
« Le serveur se verra élevé en degré et dira : - Oh Seigneur ! D’où me vient ceci ? De l’imploration du pardon faite en ta faveur par ton fils après ta mort, lui dira-t-on ». (Ahmed et Ibn Majéh)

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176773&fromPart=51

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Etes-vous une bonne mère de famille?

Les psychiatres affirment que l’existence d’une personnalité psychopathe ou criminelle peut résulter d'un environnement familial malsain, dû soit au décès de la mère, du père ou des deux à la fois, soit à l’absence de l’un d’eux du foyer, soit à un divorce.

Sans aucun doute, l'environnement familial est un élément essentiel dans l'éducation sociale de l'enfant et l’une des conditions nécessaires à un développement psychologique sain.
Tout le monde est d'accord sur l'importance de l'attention accordée par les parents à leurs enfants durant les premières années de l'enfance.
La relation des parents avec leur enfant est d'une importance capitale pour l'éducation de ce dernier ainsi que pour le développement de sa personnalité. L’absence de l’attention des parents (en particulier de la mère) envers leur enfant a des conséquences négatives qui ne font l’objet d’aucun doute.
Mais qu’entend-t-on par attention et tendresse parentale» ?
C'est le fait de combler l'enfant d'amour et de tendresse et de lui prodiguer l'attention et la compassion dont il a besoin de manière équilibrée et modérée. Cela lui procure un sentiment de sécurité, d'assurance, de confiance en soi et une stabilité qui l'aide à se développer de manière saine.
Avec cette dose équilibrée de tendresse et d'amour il réussira dans sa vie.

La sévérité dans la punition ou le dorlotement excessif ont-ils des effets négatifs sur l'enfant ? »
La sévérité excessive qui se manifeste par les punitions infligées à l'enfant et les critique répétées de son comportement, a des effets psychologiques et sociaux néfastes sur lui. De la même manière, le fait de trop cajoler l'enfant et de lui porter une attention exagérée a des répercussions négatives sur sa personnalité.
La meilleure chose à faire consiste à adopter une ligne médiane. La mère de l'enfant peut être ferme sans être brutale et elle peut être douce sans être faible.
La femme musulmane est clémente envers ses enfants, et consciente du besoin qu’ils ont d'une étreinte chaleureuse, d'un amour sincère pour qu’ils grandissent dans un milieu sain qui leurs assure un bon développement psychologique et les éloignent de toute maladie et loin de toute crise et de tout complexe.

Les besoins émotionnels de l’enfant :
L'amour, la tendresse et surtout la sécurité comptent parmi les besoins affectifs essentiels chez les enfants. Les enfants ne progresseront jamais dans la vie s'ils ne se sentent pas rassurés et en sécurité. Si l'enfant perd ce sentiment d'amour et de sécurité il sera livré à l'anxiété, à la peur et à l'instabilité.

L'éducation islamique considère la tendresse des parents, surtout celle de la mère, comme une chose nécessaire, afin que l'enfant se sente rassuré et en sécurité. Grâce à cette tendresse, l'enfant aura plus confiance en sa mère, en lui-même et en la société tout entière. Ce qui met en lumière l'importance de cette tendresse c'est que le Prophète () a fait l'éloge des femmes de Qoraïch, comme l’indique l’étonnant récit d’Oum Hani () que voici. Rappelons avant de commencer ce récit qu’Oum Hani () est la sœur germaine de 'Ali, la cousine du Prophète () et que c’est elle qui nous a rapporté le Hadith relatif au voyage nocturne (Al-Israa)

Peut-t-on refuser une telle proposition ?

Lorsqu’Oum Hani s’est convertie à l’Islam, elle s’est trouvée dans l’obligation de se séparer de son mari Houbeïra, père de ses quatre garçons lorsqu’il s’est obstiné dans sa mécréance. Le Prophète () lui proposa de l’épouser mais elle lui répondit en ces terme: « Ô Messager d'Allah, Tu m'es plus cher que ma vue et mon ouïe, Mais je suis une femme qui a des enfants et je crains que, si je m'occupe de mon mari, je ne sois pas en mesure de m'occuper de mes enfants, et que si je m'occupe de mes enfants, je ne sois pas en mesure de m'acquitter de mes devoirs envers mon mari. » Le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) dit alors: « Les meilleures femmes qui eussent jamais montées à dos de chameaux sontles femmes pieuses de Qoraïch, ce sont elles qui prennent le plus soin de leurs enfants et qui respectent le plus les droits de leurs maris. » (Boukhari et Mouslim)

Pourquoi les femmes Qoraïchites sont-elles les meilleures femmes du monde?
Le Prophète () nous apprend dans ce hadith que la raison de cette préférence se trouve dans leur compassion et leur tendresse envers leurs enfants ainsi que dans l'attention qu’elles portent à leurs maris.

Voulez vous, Ô femmes musulmanes, faire partie des meilleures femmes ? Qui de vous ne le souhaite pas de tout son cœur ? Soyez donc comme les femmes de Qoraïch et comme Oum Hani () en particulier dans la tendresse qu'elles manifestaient à leurs enfants et dans l'attention qu'elles portaient à leurs maris et à leurs biens et le hadith susmentionné vous le garantit.

Ainsi est notre religion. Elle veut que chaque mère de famille soit un flot d'affection, d'attention, de sacrifices et d'intérêt porté à sa famille. Elle veut faire de chaque mère de famille une source d'amour, de tendresse et d’une bonne éducation.
Ce flot de sentiments se trouve chez la femme musulmane contrairement à la femme occidentale, trop absorbée par les préoccupations de la vie matérielle. Epuisée par le travail quotidien incessant, la femme occidentale a perdu cette tendresse familiale. Suite à une visite aux Etats-Unis, Salma Al-Haffar, membre du mouvement féministe en Syrie fait part de cette situation. Elle dit : « Il est regrettable que la femme perde la chose la plus noble et la plus sublime que la nature lui ait donnée. J’entends par là sa féminité et son bonheur. Le travail incessant et épuisant lui a fait perdre ces petits jardins de bonheur familial qui constituaient un refuge naturel, tant pour elle que pour l’homme. Jardins dont le parfum ne peut pas s'épanouir sans une mère qui s’occupe du foyer.
C'est à la maison et dans l'étreinte familiale que se trouve le bonheur des personnes et de la société. La maison est une source d'inspiration, de bien et de créativité »

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=165331&fromPart=51

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Qu’est-il interdit de faire pendant les menstrues et les lochies ?

Les menstrues et les lochies sont des écoulements de sang qui surviennent chez la femme. Les menstrues sont aussi appelées les règles. Les lochies, c’est le sang qui survient après l’accouchement. Lorsque la femme est en période de menstrues ou de lochies, il ne lui est plus permis d’accomplir certains actes.
Ce qu’il n’est pas permis de faire lorsque le sang dû aux lochies ou aux règles apparaît :

Faire la prière
Il n’est pas permis à la femme de faire la prière, que ce soit une prière obligatoire (fard) ou une prière surérogatoire (sounnah ou nafilah). Elle reprendra la prière lorsque l’écoulement sanguin sera terminé et qu’elle aura fait la grande ablution (ghousl). Toutefois, elle n’aura pas à rattraper les prières obligatoires qu’elle n’a pas faites durant cette période.

Le Prophète a dit en réponse à une question de Fatimah bintou Houbaych :

إِنَّ دَمَ اَلْحَيْضِ دَمٌ أَسْوَدُ يُعْرَفُ, فَإِذَا كَانَ ذَلِكَ فَأَمْسِكِي مِنَ اَلصَّلَاةِ

(Inna dama l-haydi damoun ‘aswadoun you^raf ; fa’idha kana dhalika fa’amsiki mina s-salah) ce qui signifie : « Le sang des règles est un sang rouge soutenu et connu, alors s’il a lieu, abstiens toi de prier. »

Jeûner
Il ne lui est pas permis de jeûner, que ce soit un jeûne obligatoire ou un jeûne surérogatoire. Elle pourra de nouveau jeûner lorsque l’écoulement sanguin sera terminé même si elle n’a pas encore fait la grande ablution (ghousl). En effet, le ghousl n’est pas une condition de validité pour le jeûne. Toutefois, elle devra rattraper les jours de Ramadan durant lesquels elle n’a pas jeûné.

Accomplir les tours rituels autour de la Ka^bah
Parmi les conditions exigées pour accomplir les tours rituels autour de la Ka^bah (at-tawaf), il y a le fait d’être sur une purification complète. Le Prophète a dit :

الطواف بمنزلة الصّلاة غير أنّ الله قد أحلّ فيه المنطق

(at-tawafou bimanzilati s-salah ghayra ‘anna l-Laha qad ahalla fihi l-mantiq) ce qui signifie : « At-tawaf est comme la prière sauf que Dieu (Allah) y a rendu licite de parler. » Rapporté par Al-Hakim.

Donc, il n’est pas permis de faire le tawaf sans avoir rempli toutes les conditions exigées par la prière, telles que les ablutions. Ainsi, la femme ne doit pas être en période de menstrues ou de lochies.

Toucher ou porter le livre du Coran[1] (Qour'an)
Il ne lui est pas permis de porter ou même de toucher le Qour'an (Al-Mous-haf) puisqu’elle n’est pas en état de purification rituelle. Allah dit :

لا يمسّه إلاّ المطهّرون

(la yamassouhou ‘illa l-moutahharoun) ce qui signifie : « N’ont le droit de le toucher que ceux qui sont en état de purification rituelle. » [al-Waqi^ah / 79]

Rester dans la mosquée
Il ne lui est pas permis de rester dans la mosquée tant qu’elle n’est pas en état de purification rituelle. Le Prophète a dit :

إنّي لا أحلّ المسجد لحائض ولا جنب

(inni la ‘ouhillou l-masjida li ha’idin wa la jounoub) ce qui signifie : « Certes, je ne rends pas licite la mosquée pour la femme qui a les règles et la personne jounoub. » Rapporté par Abou Dawoud.

Ce jugement concerne la mosquée (lieu construit pour l’adoration) et non la salle de prière (lieu construit pour un usage quelconque puis utilisé comme lieu de prière).

Avoir un rapport sexuel
Il ne lui est pas permis d’avoir un rapport sexuel tant que l’écoulement sanguin n’est pas terminé et qu’elle n’a pas encore fait la grande ablution (ghousl).

Réciter le Qour'an
Il ne lui est pas permis de réciter le Qour’an en raison du hadith suivant :

لا يقرأ الجنب ولا الحائض شيئا من القرءان

(la yaqra’ou l-jounoubou wa la l-ha’idou chay’an mina l-qour’an) qui signifie : « Que la personne jounoub et la femme qui a les règles ne récitent rien du Qour’an. » Rapporté par At-Tirmidhiyy.

A retenir :

La femme qui se trouve en état de menstrues ou de lochies ne peut pas accomplir certains actes :
La prière,
Le jeûne,
Les tours rituels autour de la Ka^bah,
Toucher ou porter le livre de Qour'an (Al-Mous-haf),
Rester dans la mosquée,
Avoir un rapport sexuel,
Réciter le Qour’an.

[1] On voit fréquemment ce mot écrit ainsi : Coran. Pour être plus proche de la prononciation dans la langue arabe, la Section de la Recherche et des Etudes Islamiques de l’APBIF a opté pour cette autre translittération : Qour'an. La lecture de ce mot en utilisant le tableau de translittération donne sa prononciation exacte. Pour en savoir plus sur la translittération…

http://www.apbif.org/purification-purifie-priere-ablution/regles-et-lochies/quest-il-interdit-de-faire-pendant-les-menstrues-et-les-lochies.html

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