« Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion à une proposition de mariage, ou d’en garder secrète l’intention. Allâh sait que vous allez songer à ces femmes. Mais ne leur promettez rien secrètement sauf à leur dire des paroles convenables. Et ne vous décidez au contrat de mariage qu’à l’expiration du délai prescrit. Et sachez qu’Allâh sait ce qu’il y a dans vos âmes. Prenez donc garde à Lui, et sachez aussi qu’Allâh est Pardonneur et Plein de mansuétude. »
SHeikh ‘Abder-Rahmân as-Sa’dî (rahimahullâh) a expliqué dans le cadre de son commentaire du verset, qu’il s’agit du cas de celle qui observe un délai de viduité suite au décès de son mari, ou celle qui a subi un divorce définitif d’un mari toujours en vie. Il est interdit à toute personne autre que son mari d’offrir une proposition explicite (de mariage), qui est ce qu’on entend par les mots « mais ne leur promettez rien secrètement » En ce qui concerne une allusion à une proposition (de mariage), Allâh a déclaré qu’il n’y a pas en cela de péché en le faisant. La différence entre les deux est qu’une proposition explicite ne peut signifier autre chose que le mariage, c’est pourquoi il est interdit de la faire, car cela pourrait la conduire à hâter la fin de sa période de viduité ou de mentir au sujet de la fin de sa période de viduité, parce qu’elle veut se marier. En outre, il ne faut pas parler explicitement d’un mariage en respect des droits du premier mari dont la période de viduité est toujours en cours.
Quant à la proposition implicite, c’est celle qui peut signifier le mariage ou autre chose. Il est permis à celui dont le divorce est définitif de dire par exemple : « Je veux me marier » ou « Je souhaiterais que vous m’informiez de la fin de votre délai de viduité. » et ainsi de suite. Cela est permis, car ce n’est pas considéré comme une proposition explicite, et il peut y avoir de sérieux motifs à cela. La même chose s’applique pour la personne qui garde l’intention d’épouser une femme toujours en période de viduité, et cela jusqu’à la fin. Il n’y a pas de mal à cela. C’est ce qui est mentionné dans le verset : « ou d’en garder secrète l’intention. Allâh sait que vous allez songer à ces femmes. » Ce sont tous les détails qui précèdent le contrat de mariage, mais le contrat de mariage lui-même n’est pas permis : « qu’à l’expiration du délai prescrit » ce qui veut dire, jusqu’à ce que le délai de viduité soit terminé. [1]
Notes
[1] Tayssir ul-Karîm al-Rahmân fî tafsîr Kallâm al-Manân du SHeikh Ibn Sa’dî, 1/176
http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article646
Même si les premiers siècles du christianisme furent caractérisés par le martyre du sang, seule voie vers la sainteté, le rassemblement de fidèles, s’engageant pour l’Evangile, est attesté, dès le II ème siècle en Orient. (Ainsi en est-il des Vierges consacrées). Néanmoins, il faudra attendre le IIIème siècle pour voir l’apparition de formes de vœu, qui restent privés et non perpétuels. Les premiers moines sont des ermites, que l’on rencontre dans les zones désertiques, et dont le nombre augmente considérablement dès la 2nde moitié du IVème siècle. L’un des plus célèbres de ces Pères du Désert reste Antoine d’Egypte (251-356), dont l’existence nous est connue grâce à Sa Vie, rédigée par Saint Athanase d’Alexandrie. Saint Antoine influencera les Pères de l’Eglise, et notamment Pacome (292-346) -considéré comme le fondateur du cénobitisme avec la communauté qu’il fonde à Tabenissi – et Saint Augustin., et apparaîtra, au Moyen Age, comme l’exemple du moine parfait.
A la même période, seconde moitié du IVème siècle, Evagre le Pontique mène une réflexion sur la vie contemplative, première étape du développement de la littérature monastique et des apophtegmes. Le monachisme en Orient se développe sous de multiples formes, qui ne seront, que plus tardivement, organisées et régentées. Ainsi, au Vème siècle, en Syrie, on répertorie 4 types d’ermites :
· Le ermites classiques.
· Les stationnaires : ils restent debout pendant des heures.
· Les Dendrites : ils vivent dans un arbre
· Les Stylites : Ils vivent au sommet d’une colonne, à l’instar de Simeon l’Ancien (Mort en 459)
C’est de la rencontre entre ces moines d’Orient et les Pères de l’Eglise, que va se développer le monachisme occidental. Exilé à Trêves vers 336, Saint Athanase fit connaître la sainteté et l’exemplarité de Saint Antoine, et dès 340, Constance, la propre fille de l’Empereur Constantin, fonda à Rome une première communauté de contemplatives, près du tombeau de Saint Agnès, puis c’est au tours de Martin de Tours (315-397) de fonder le 1er monastère de Gaule à Ligugé en 361, avant celui de Marmoutier. La société toute entière découvre et se passionne pour cette religion naissante, et Saint Jérome (341-420) participe à cette frénésie en traduisant la bible en latin – c’est la naissance de la Vulgate - . En fondant le monastère de Lerins, Saint Honorat (350-429) pousse encore un peu plus loin l’implication, en rédigeant les premières Règles . Saint Augustin (354-430) participera, lors du Concile d’Hippone, aux tentatives de regroupement des vierges consacrées, et devenu évêque, il mettra son talent au service du monachisme.
Réalité, partagé par toutes les grandes religions, le Monachisme chrétien, apparu en Orient, représente l’une des formes supérieures de l’existence humaine, vue par les croyants. S’intéresser à cette forme de vie particulière, c’est aussi évoquer les formes de monachisme, qui purent exister avant la consécration des abbayes et monastères en Europe.
La recherche de la vertu, avec son corollaire – la lutte contre les vices - caractérisait le monde gréco – latin, et la communauté, fondée par Pythagore (Nous sommes au VIème siècle avant notre ère) présente ainsi des analogies avec le monachisme (Règles strictes pour les membres comme le silence, le port d’un habit blanc, les ascèses alimentaire et sexuelles…). De l’autre côté du monde, l’hindouisme radicalise l’ascèse, et le monachisme, même si il n’est pas structuré, apparaît très vite . Dans des Ashrama – on pourrait en Occident les comparer à nos ermitages – les « renonçants » visent à juguler les passions et les sentiments. Chastes, même si ils peuvent vivre ici avec leurs épouses ( !!!), ils appartiennent à une communauté dirigé par un guide (guru). Le monachisme bouddhiste est bien plus structuré que l’hindouisme.
D’un autre côté, les religions du Livre développèrent aussi leur forme particulière de Monachisme. Ainsi, le Judaïsme abrite très tôt cette « Secte de la Mer Morte », les Esseniens, qui ont rejoint le désert (Palestine) pour y attendre la venue du Messie. Se basant sur une ascèse quotidienne intensive, les Esseniens furent souvent loués et évoqués par l’un de ceux évoqués comme l’exemple parfait pour le monachisme chrétien : Saint Jean Baptiste.
L’Islam formule sa réticence (« Pas de monachisme en Islam »), même si un courant spirituel reprend quelques caractéristiques du monachisme pour une expérience mystique individuelle : le soufisme (de l’arabe souf, désignant la laine des habits des 1ers soufis). Vagabonds ou vivant en communauté, les soufis menèrent vie austère, recherchant l’infériorité. La multiplication des « confréries » (Tariqa), avec l’instauration de règles de vie et une certaine stabilité, à partir du XIIème siècle, peut faire penser aux monastères, même si une différence de taille les sépare : on vit ici en famille.
On pourrait multiplier les exemples, et les décrire plus en avant. Certains caractéristiques reviennent continuellement, et s’appliquant aussi au monachisme chrétien :
· Une quête du « divin »
· L’idée de la séparation du monde, opposant le profane et le sacré, le pur et l’impur, le vice et la perfection
· Une organisation (les règles codifiées) pour pouvoir mener une telle existence.
http://abbayes.over-blog.fr/article-l-origine-du-monachisme-occidental-79804661.html
- Ahmad : « Père …Je veux de l'argent pour acheter des choses »
- Le père : « Et où est ton argent de poche Ahmad ? Nous ne sommes qu'en milieu de semaine »
- Ahmad avec indifférence : « J'ai tout dépensé, père »
- Le père fermement : « Tu n'auras rien jusqu'à la fin de la semaine »
- Ahmad suppliant son père : « Mais je voudrais acheter des friandises…Par Allah père »
- Le père : « Non Ahmad, nous avions convenu que tu veilles à ce que ton argent de poche te suffise pour toute la semaine »
- Ahmad qui a commencé à pleurer : « je veux de l'argent père...je veux de l'argent »
- Le père avec plus de fermeté : « Non, tu n'auras rien jusqu'à la fin de la semaine »
Une miséricorde qui n’a pas lieu d’être :
« Si vous cédez aux pleurnichements d’un enfant, il vous sera impossible de le sevrer et de l'éduquer. Et à son âge adulte, il sera ignorant et pauvre » Sayd Al-Khattir, Ibn al-Djawzî.
Cher éducateur,
L'Imam Ibn al-Djawzî nous montre l'importance de la fermeté dans l'éducation des enfants. Il nous informe que si vous cédez aux pleurnichements de votre enfant, et que cela n'est pas dans l'intérêt de cet enfant, le résultat inévitable sera l'impossibilité pour vous de « sevrer » cet enfant, c'est-à-dire que vous ne serez pas en mesure de l'habituer à faire ce qui est dans son intérêt. Ibn al-Djawzî a comparé cette situation au sevrage qui nécessite, non pas de la brutalité, mais de la fermeté. Si la personne en charge de l'éducation, cède face aux pleurs de l'enfant, elle ne sera pas en mesure de l'éduquer. Lorsque l'enfant grandira et sera adulte, il sera du nombre des ignorants et des pauvres. Car pour acquérir le savoir et gagner sa vie, il faut de la patience et de l'endurance. Si nous voulons acquérir un savoir qui nous aide à mettre en pratique notre religion, que nous voulons gagner un bien qui nous mette à l'abri du besoin, et que nous cédons en même temps à la paresse et au désir de dormir et de se reposer, nous n'apprendrons rien et nous passerons notre vie dans la pauvreté et l'ignorance s'il nous est écrit à la base d'être du nombre des vivants !
Cette situation peut être difficile pour l'éducateur. Mais si on veut le bien de nos enfants, il n'y a aucune autre alternative. Certes, être ferme et dire non peut paraître difficile, alors qu'inversement il est facile de céder aux exigences de son enfant. Mais soyez sûrs qu’il est plus important d'être ferme même si cette fermeté est parfois douloureuse.
Soyez ferme pour réussir l’éducation de votre enfant :
Celui qui fait preuve de négligence à l'égard de lui-même et de sa famille ne peut réussir dans la vie et ne sera jamais un bon éducateur. La fermeté est une qualité primordiale pour la personne qui commande un groupe. Si vous n'êtes pas un commandant dans votre travail, soyez-en un au moins chez vous. Le Prophète () était ferme à chaque fois que cela était nécessaire. S'il n'avait pas été ferme, comment aurait-il pu prendre la décision de l'Emigration et celle de Tâ`if ? Comment aurait-il pu dépêcher les armées et chasser les Juifs ? Ainsi étaient aussi les califes bien guidés. Ils étaient fermes. Abou Bakr fit preuve de fermeté lorsqu'il dépêcha l'armée d'Usama. Il fit preuve de fermeté en combattant les apostats. Et il fit encore preuve de fermeté lors du traité de Hudaybiyya lorsqu'il soutint les propos du Prophète (). 'Umar, qu'Allah soit satisfait de lui, était ferme avec lui-même avant de l'être avec les autres. Il ne mangeait pas avant que les musulmans ne mangent. Il était ferme avec les gens dont il avait la charge. Il était comme la porte qui, une fois cassée, permit à la fitna d’avoir lieu. 'Umar fit preuve de fermeté avec Khâlid ibn al-Walîd lorsqu'il lui retira le commandement de l'armée en voyant que les gens furent séduits par lui.
Réaction immédiate :
Un bon éducateur réagit immédiatement au comportement de ses enfants. Ceci signifie que le père de famille doit réagir dès que survient un comportement blâmable. S'il n'est pas en mesure de réagir sur-le-champ, il doit le faire le plus tôt possible. Une réaction tardive perd son effet et affaiblit la corrélation entre le comportement et ses conséquences. Si vous privez votre enfant de jouer pour le punir d'une chose qu'il a faite la semaine passée, il sera perplexe et étonné et croira que vous avez commis une grande injustice à son égard.
La fermeté que nous escomptons :
Etre ferme c'est mettre chaque chose à sa place. Et l'homme ferme est celui qui met les choses à leur juste place. Là où la fermeté est requise, il ne fait preuve d'aucun laxisme, et là où la délicatesse et la douceur sont requises, il ne fait preuve d'aucune rigueur. Etre ferme envers son enfant, comme le souligne l'Imam ibn al-Djawzî, qu'Allah lui fasse miséricorde, « c'est l'engager à faire ce qui préserve sa religion, son esprit, son corps et ses biens, et le met à l'écart de ce qui nuit à sa religion et à sa vie dans ce bas monde. C'est aussi faire en sorte qu'il respecte les traditions sociales de son pays si elles ne contredisent pas la religion. » (Sayd al-Khattir, Ibn al-Djawzî).
Être un éducateur ferme ne consiste pas à agir comme certains parents qui donnent des ordres infinis à leurs enfants, qui refusent leurs demandes, les obligent à adopter certains comportements et façonnent leurs goûts selon leur propre volonté. Certains parents veulent que leurs enfants soient toujours prêts à répondre à leurs interminables demandes. D'autres veulent que leur progéniture se déplace sur la pointe des pieds lorsqu'ils dorment ou qu'ils reçoivent des invités. Certains parents obligent même leurs enfants à demander la permission avant de parler même s'ils sont bien élevés et même s'ils ont raison dans ce qu'il disent.
Pour mesurer le degré de votre fermeté, voyez comment vous réagissez dans les situations suivantes :
- Votre enfant a intentionnellement omis d'accomplir la prière de Dhuhr (midi)
- Votre enfant n'a pas fait ses devoirs scolaires
- Votre enfant a dépensé tout son argent de poche avant la fin du mois
- Votre enfant fréquente un ami que vous trouvez mal éduqué
- Votre enfant refuse de faire du sport
- Votre enfant a obtenu de bonnes notes
Puis posez-vous la question suivante : comment aurais-je réagi dans chacune de ces situations ? Comparez votre réaction aux réactions suivantes :
- Votre enfant a omis d'accomplir la prière du Dhuhr, vous le punissez fermement
- Même chose pour les devoirs scolaires
- Si l'enfant dépense tout son argent de poche, un éducateur ferme s'abstient de lui donner de l'argent jusqu'à la fin du mois quelle que soit l'insistance de l'enfant
- Concernant l'ami mal éduqué, un éducateur ferme écarte de son fils ce compagnon même si l'enfant pleure
- Concernant le sport, un éducateur ferme connaît l'importance du sport et le méfait de le délaisser. Il incite son fils à faire du sport et l'aide à choisir l'activité sportive qu'il préfère. Il fait en sorte que son fils accomplisse au moins quelques exercices physiques le matin.
- Un éducateur ferme doit savoir récompenser et pas seulement punir. Si l'enfant obtient de bonnes notes à l'école, il faut par exemple lui acheter un cadeau ou lui organiser une sortie même si les horaires de son travail ne sont pas toujours conciliables avec cette sortie.
Comment être ferme ?
Il y a une grande différence entre le fait de menacer d'une punition et le fait de punir. C'est là que réside la différence entre l'éducateur qui se contente des menaces et celui qui est effectivement ferme. Si vous persévérez dans ce que vous dites et que vous faites preuve de fermeté, votre enfant se pliera à vos mises en garde. Par suite, votre enfant apprendra que lorsque vous lui dites d'arrêter, il doit arrêter immédiatement. Au contraire si vous ne faites pas preuve de fermeté au moment où vous lui adressez la parole, votre enfant attendra que vous répétiez plusieurs fois votre menace avant d'arrêter son comportement blâmable.
Utiliser des choses concrètes pour se rappeler des choses est l'une des méthodes qui aide à être plus ferme. Ecrivez quelques notes comme : « ne cède pas à la colère », « observe tes enfants lorsqu'ils jouent tranquillement », « reste calme et évite la polémique». Soyez sûrs qu'un jour vos enfants vous mettront à l'épreuve. Quoi que vous planifiez et quel que soit votre attachement à cette méthode, sachez que vos enfants vont résister au changement. Généralement, les enfants réagissent positivement aux nouvelles instructions, mais ils reviennent plus tard aux anciennes méthodes et commettent des comportements blâmables. Lorsque cela arrive ne vous désespérez pas. C'est une chose normale. En étant conscient de cela, vous serez moins sujet à la déception et à la dépression et plus ferme à certains moments.
Fermeté et non frustration :
Une dernière mise en garde cher éducateur, attention à l'excès de fermeté. Etre ferme ne signifie pas frustrer les enfants. Si vous accordez à l'enfant la liberté de choisir ce qu'il veut faire, il manifestera le désir de réussir et ne sentira pas qu'il est sous la pression d'une personne plus puissante que lui. Ainsi il apprendra à assumer ses responsabilités. La liberté est une condition à toute créativité. Etablir trop de restrictions à nos enfants fera qu'ils auront peur à chaque acte et à chaque mot. L'une des qualités d'une bonne éducatrice c'est de ne pas exagérer dans les règles que nous établissons à nos enfants au point de les répugner. Donner à votre enfant la liberté de choisir lui permet de développer sa capacité à prendre des décisions. Bien éduquer son enfant ce n'est pas lui donner le sentiment d'être un soldat dans une caserne mais de lui donner le plaisir d'être en compagnie de ses parents et d'avoir le sentiment qu'il fait l'objet de leur estime et leur considération.
En conclusion :
1- Si vous punissez votre enfant pour une erreur qu'il a commise et qu'il se met à pleurnicher, ne cédez pas quelle que soit sa situation. A long terme, c'est dans son intérêt.
2- Rappelez-vous toujours de l'importance d'être ferme. Notez dans un petit calepin, que vous porterez avec vous, quelques remarques qui vous rappellent ce fait.
3- La punition que vous infligez à votre enfant doit être en proportion avec l'erreur commise. Une punition exagérée perd son utilité et réduit l'intérêt que lui accorde votre enfant.
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176139
Pourquoi l'Islam est le système globalisant le mieux armé pour résister au Nouvel Ordre Mondial ? Avant de répondre à cette question rappelons brièvement ce qu'est le Nouvel Ordre Mondial. Ce concept géopolitique, également appelé gouvernance globale ou mondialisme, est un projet politique et économique visant à mettre au pas les peuples souverains afin qu'ils se soumettent totalement à une oligarchie mondialiste qui loge aux Etats-Unis et qui base sa puissance sur le complexe militaro-industriel et sur le pouvoir de la Banque. Ce dernier est, rappelons-le, totalement dans les mains de quelques dynasties bancaires judéo-protestantes qui, via un système usurier, s'enrichissent grâce à des opérations spéculatives complexes. La finalité de cette mainmise sur l'économie mondiale est en dernière instance la domination politique de nations prises dans une logique de dette structurellement impossible à rembourser. Le "père de la finance international", Meyer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie éponyme, avait parfaitement résumé cette équation fondamentale de la domination moderne : "Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire d'une nation, et je ne me soucie pas de savoir qui fait ses lois". Ainsi, ce Nouvel Ordre Mondial, dont les artisans et tenants sont clairement identifiés, a patiemment mais sûrement tissé sa toile afin de prendre le contrôle des peuples. Outre la prise en main des économies et donc des systèmes politiques de ces derniers, les oligarchies mondialistes procèdent, afin d'affaiblir un peu plus les nations visées, à des campagnes de destructions des valeurs traditionnelles des peuples, et notamment la religion. En effet, ce système totalitaire a parfaitement compris que les traditions et la transcendance sont des freins à la mise en place d'une société dans laquelle les individus n'ont plus pour seul but que de produire et consommer, et s'ils ne peuvent plus produire pour cause de chômage, ils emprunteront de l'argent à des taux prohibitifs, source d'encore plus de pouvoir pour le système bancaire.
Alors, en quoi l'Islam est consubstantiellement un rempart à ce système qui a clairement pour objectif, de plus en plus avoué, de jeter l'humanité en esclavage, d'abolir les frontières et les nations et de dissoudre les cultures et les religions ou de les rendre compatibles au mondialisme par des changements profonds ?
D'abord, de par son système familial et social fondé sur l'entraide, la générosité et la solidarité, l'Islam s'oppose à l'individualisme et l'égoïsme inhérents au néo-libéralisme froid, et donc à l'éclatement des familles et par conséquent de la société. Une société atomisée constituée d'individus isolés se trouve donc affaiblie face aux coups de boutoir de cette gouvernance mondial dont l'un des credo est le diviser pour régner.
Ensuite, dans sa logique d'affaiblissement des peuples, l'idéologie mondialisme ambitionne de réduire à néant la morale de ces derniers via la diffusion du libertinage et des pratiques sexuelles déviantes. En effet, tout est mis en œuvre pour faire du mariage dit classique (entre un homme et une femme) une chose surannée et sans avenir, alors que précisément c'est ce modèle traditionnel qui seul peut garantir la stabilité et la cohésion d'une société et donc sa force. Pour ce qu'il s'agit du mariage, l'Islam propose un système simple, équilibré et en accord avec la nature profonde de l'Homme. Loin des mensonges de la passion et du plaisir immédiat vendus par les mass-médias occidentaux, en Islam, la relation entre l'homme et sa femme est fondée sur le respect, l'amour sain et la conscience d'accomplir avant tout un projet divin : celui de faire des enfants et de les éduquer pour en faire des individus dignes et responsables.
Par ailleurs, l'atomisation de la société et la décadence des mœurs accompagnent et accélèrent un autre processus qui tend à asservir un peu plus les individus, il s'agit de l'extinction de toute transcendance. Cette dernière est, pour les apprentis-sorciers mondialistes, un obstacle au consumérisme effréné. En effet, la foi, qui donne à l'Homme un sens à sa vie et une perspective qui dépasse cette vie terrestre, est le meilleur antidote au matérialisme glacial et désespéré imposé aux consciences dans les sociétés occidentales. Ainsi, par un phénomène psychologique qui serait trop long de développer ici, les individus sans foi tentent de combler leur vide spirituel en se jetant à corps perdu dans une consommation quasi hystérique de nourriture trop riche, d'objets le plus souvent inutiles ou encore de vêtements trop chers qui seront démodés le mois suivant. Encore une fois, l'Islam est la voie spirituelle la plus à même de résoudre ce problème. Le musulman qui suit simplement les principes de sa religion se détournera aisément de cette frénésie consumériste. D'abord, le Prophète Muhammad (), qui est l'exemple ultime des musulmans, incarne parfaitement cette modération, ensuite, étant donné que le croyant a bien intégré que la vie d'ici-bas est éphémère et qu'elle est une épreuve, il concentre plutôt son énergie à se parfaire spirituellement, il est plus attentif à sa vie intérieure qu'aux apparences illusoires et éphémères.
Enfin, rappelons ce qui pourrait être la pierre d'angle de cette résistance islamique au Nouvel Ordre Mondial : un système bancaire vertueux et moral rejetant de manière absolue l'usure (riba). Lequel peut seul s'opposer au système usurier et spéculatif qui est le cœur battant du mondialisme et duquel celui-ci tire toute sa puissance.
En somme, l'Islam s'oppose en tout au système impérial et totalitaire qui tente de mettre toutes les nations au pas en les soumettant économiquement et en détruisant le ferment de leur force et unité, soit la religion et la famille. Il est essentiel que les musulmans d'où qu'ils soient prennent conscience qu'ils disposent d'un formidable outil pour contrer et peut-être demain détruire ce Nouvel Ordre Mondial qui, au vu des aspirations et origines ethnico-religieuses de ses instigateurs, peut être considéré comme proprement satanique. C'est donc bel et bien une guerre entre le Bien et le Mal qui se joue aujourd'hui. Par conséquent, j'en appelle aux musulmans afin qu'ils résistent aux sirènes séduisantes, mais dangereuses, du système mondialiste. Qu'ils ne croient pas que ce dernier veut leur bien, de même qu'ils ne s'illusionnent pas en pensant qu'ils n'ont d'autre choix que de réformer en profondeur leur religion afin de la rendre compatible à ce système que l'on peut qualifier de maléfique.
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176573
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité