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Blog de Islamiates

Les règles du Salut (السلام)

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Nous allons nous intéresser à un autre comportement très important pour celui qui est invité et pour celui qui ne l’est pas, qui est : Le Salut.

Pour comprendre ce point, et bien sûr l’appliquer incha’Allah, nous expliquerons ce verset : Allah Le Très Haut dit :

«Quand donc vous entrez dans des maisons, adressez-vous mutuellement des salutations venant d’Allah, bénies et agréables. C’est ainsi qu’Allah vous expose ses versets, afin que vous compreniez » S24 V61. 

sortbook   Quand donc vous entrez dans des maisons
 
Les maisons dont il est question sont aussi bien les maisons dans lesquelles on est invité que nos propres maisons.

Adressez-vous mutuellement des salutations.

C’est à dire, saluez-vous les uns les autres.

En fait, les musulmans ne forment qu’un seul individu de par l’affection, la compassion et la sympathie qu’ils éprouvent les uns envers les autres. 
 
Ces des salutations venant d’Allah.

C’est à dire qu’Allah les a légiférées pour nous, et Il en a fait notre salut. Ces salutations sont bénies.


Le fait de dire uniquement «Que la paix soit sur vous» est considéré comme un manque dans le salut.

Il est préférable d’y ajouter la "miséricorde et la bénédiction d’Allah".

Le salut fait partie des bonnes paroles qui sont aimées auprès d’Allah. Ces paroles contiennent en elles-mêmes une bonne chose ainsi qu’une incitation à la fraternité et à l’amitié. 

sortbook   Faut-il saluer si la maison est inhabitée, ou s’il n’y a personne lorsqu’on y entre ?

L’Imam an-Nawawi '  cite dans son livre Sahih al Adhkar wa da’ifouhou (vol.1 page 104) :

«Il nous est rapporté dans alMouwatta de 
l’Imam Malik, qu’il est préférable de dire quand on entre dans une Maison inhabitée: Traduction relative et approchée : « Que la paix soit sur nous et sur les saints serviteurs d’Allah » 

sortbook   Quelques règles à savoir, relatives au salut

Il est interdit de parler avant d’avoir dit le salut.

D’après ibn ‘Omar (Radia Allah ‘anh) qui a dit : Le Messager (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit :


«Le salut est avant la question, donc celui qui commencera par la question avant de saluer, ne lui répondez pas » 

Hadith Hassan

D’après Jabir ibn ‘Abdillah (Radia Allah ‘anh) le Messager d’Allah (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : «Ne donnez pas l’autorisation d’entrer à celui qui ne commence pas par le salut » Hadith Hassan. 

Parmi les bienfaits de cette règle

1. Il est donc interdit de poser une question ou de demander l’autorisation d’entrer avant de saluer. 

2. On ne doit pas répondre à celui qui pose une question avant de saluer. 

3. On ne doit pas donner l’autorisation d’entrer à celui qui demande l’autorisation avant de saluer. 

Et il convient d’enseigner à cette personne la manière d’agir.

Un homme de Bani‘Amar demanda l’autorisation d’entrer chez le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) en disant : « Puis-je entrer ? »
Et le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam)) dit : « Sors vers celui-là et apprends-lui la manière de demander l’autorisation d’entrer, et dis-lui de dire : « Que la paix soit sur vous, puis-je entrer ? ».
L’homme l’entendit et il dit : « Que la paix soit sur vous, puis-je entrer ? ». Alors le Proph
ète (Salla Allah ‘alih wa Salam) l’autorisa et l’homme entra
»
Hadith Sahih. Voir dans Sahih al-Boukhari. 

sortbook   La réprobation de saluer d’un mouvement de poignets ou un mouvement de doigts
 
D’après ‘Omar ibn Chou’aib, d’après son père, d’après son grand-père, le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit :

«Ne fait pas partie de nous : Celui qui se donne une ressemblance à autre que nous, et ne ressemblez pas aux juifs ni aux chrétiens.
Le salut des juifs est un signe des doigts et le salut des chrétiens est un signe du poignet »

Hadith authentique. 

Parmi les bienfaits de cette règle
 
La réprobation de ressembler aux juifs et aux chrétiens dans le salut par le poignet ou les doigts.

Il faut préciser que le Hadith d’Asma bint Yazid (Radia Allah ‘anhouma) n’est pas en contradiction avec celui précédemment cité, à savoir que :

«Le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) passa un jour par la mosquée alors qu’il y avait un groupe de femmes assises et il leur fit un signe de la main en les saluant. »

Ceci porte sur le fait que le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a rassemblé la parole et le geste pour saluer. 

sortbook   La réprobation de dire, pour celui qui demande la permission d’entrer : « C’est moi »
 
D’après Jabir ibn ‘Abdillah (Radia Allah ‘anh) qui a dit :

« Je me rendis chez le Prophète (Paix et Salut d'Allah sur lui), dans la religion il était au-dessus de mon père.
Je frappais à la porte, et il dit : « Qui est là ? »
Je dis : « C’est moi. »
Et il dit : « Moi, moi », comme s’il les avait désapprouvés»

Hadith authentique. 

Parmi les bienfaits de cette règle
 
1. La réprobation pour celui qui demande la permission d’entrer de dire : «C’est moi» quand on lui demande «Qui est là ?».

Car cette réponse ne contient aucun éclaircissement et appelle plutôt à la confusion.

Et parmi les droits de l’hôte, est qu’il sache le nom de celui qui lui demande d’entrer chez lui. 
 
2. Faisait partie de la voie des Salafs, le fait de dire leur nom lorsqu’ils demandaient la permission d’entrer.

Et d’après ibn ‘Abbas (Radia Allah ‘anh) qui a dit :

«‘Omar demanda la permission d’entrer chez le Prophète (P. S. d'Allah sur lui) et il a dit : « Que la paix soit sur le Messager d’Allah, que la paix soit sur vous, ‘Omar peut-il entrer ?»
Hadith authentique. 

Référence: 
Tafsir as-Sa’di 
Tafsir ibn Kathir 

Al- manhi ach-char’iyya de al-Hilali 
copié de al.baida.online.fr


http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-35948345.html


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L'éducation en Islam:une formation équilibrée

Afin de nous faire une idée claire du point de vue islamique de la formation d’une personnalité équilibrée, lisons les versets coraniques suivants, qui en dégagent les valeurs et les principes :

« C’est ainsi que Nous avons fait de vous une communauté équilibrée, afin que vous soyez témoins à l’encontre des autres, et que le Prophète (S) soit témoin à votre encontre. » (Sourate 2, verset 143).

« Et ceux qui, lorsqu’ils dépensent, ne gaspillent point ni ne se montrent avares, mais qui se tiennent entre ces deux extrêmes. » (Sourate 25, verset 67)

« Et recherche dans ce que Allah t’a donné la demeure dernière ; et n’oublie pas ta part en ce monde, et sois bon comme Allah a été bienfaisant envers toi ; et ne recherche pas la corruption sur terre ; car Allah n’aime point les corrupteurs. » (Sourate 28, verset 77)

« Et qui (les) préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux. » (Sourate 59, verset 9)

« Sois constant comme tu en as reçu l’ordre, ainsi que ceux qui se sont repentis avec toi, et ne vous révoltez pas. » (Sourate 11, verset 112)

A la lecture pondérée de ces textes et d’autres, nous pouvons relever les points forts de cet équilibre nécessaire :

1. Equilibre entre ce monde et l’autre.
2. Equilibre entre les besoins corporels, sentimentaux, intellectuels et spirituels.
3. Equilibre et modération dans nos comportements, nos pratiques et dans notre façon de réagir face aux différentes situations qui se présentent à nous.

L’Islam, en effet, a bâti son appel sur l’équilibre, la modération et la juste mesure, dans tous les domaines de l’existence humaine, loin de toute excès ou manque.

Le Coran, en effet, appelle l’humain à rechercher l’équilibre entre ce monde et l’autre (Coran, 28, 77) ; bien plus, Allah a fait de ce monde un lieu de passage obligatoire pour l’au-delà, et il n’y a guère de séparation entre l’action de ce monde et celle de l’autre ; tout ce qui est accompli par l’humain en ce monde est relié à l’au-delà.

C’est la raison pour laquelle Allah a interdit la vie monacale et a interdit à l’humain de refuser tous les bienfaits dont Il lui a autorisé la jouissance. De même, Il a tracé pour l’humain une méthode d’adoration visant à la perfection qui intègre l’humain dans le cercle de l’adoration d’Allah le Très-Pur, et qui le connecte avec l’autre monde dans tous ses actes afin d’éviter qu’il ne s’immerge dans les plaisirs de ce monde et néglige de se préparer pour l’autre.

Parmi les manifestations de cet équilibre et de cette modération concernant les valeurs, les principes et les jugements islamiques, nous pouvons citer l’équilibre entre les différentes tendances de l’âme et ses besoins, de même qu’entre les forces qui doivent être utilisées afin de les satisfaire.

Ainsi, l’Islam a invité l’humain à satisfaire ses besoins corporels et ses instincts, comme par exemple les besoins de manger, de boire, d’assouvir les besoins sexuels, etc. sans excès, dans un sens ou dans l’autre. Parallèlement à la satisfaction de ces besoins corporels, l’Islam invite l’humain à respecter la raison, c’est pourquoi il lui a accordé une attention toute particulière ; il a encouragé l’humain à accueillir favorablement les besoins de la raison en matière de connaissance et de savoir.

En effet, l’Islam a ouvert le champ libre aux raisonnements et à la réflexion productive et a jalonné son chemin par les limites de l’engagement et le respect de principes bien précis. Il a également imposé à la raison un rôle à jouer dans le processus de la pensée, de la compréhension et de la déduction ; de même qu’il a assigné à l’expérience et aux connaissances sensibles un rôle effectif dans la vie de l’humain.

L’Islam, en accordant à ces deux sortes de connaissances – la connaissance expérimentale et la connaissance théorique – une valeur égale, leur a assigné un champ d’application scientifique propre à chacune d’entre elles, leur permettant de déboucher sur des découvertes et des applications scientifiques.

Quant à la dimension psychologique de l’humain, l’Islam ne se borne pas à considérer l’humain comme un simple ensemble d’appareils et de rouages mécaniques, purement matériels et organiques. Il considère l’humain comme étant une entité porteuse d’émotions, de sentiments, comme l’amour, la colère, la satisfaction ; il prend en compte son sens de l’honneur et des valeurs qu’il s’est choisies pour vivre.

L’Islam a donc invité l’humain à satisfaire tous ses besoins physiques, psychologiques, intellectuels… d’une façon équilibrée afin d’éviter que certains sentiments, réactions ou émotions ne l’emportent sur d’autres, ce qui affecterait l’évolution normale de l’âme et des comportements humains.

Il a, par exemple, invité l’humain à instaurer en lui-même, un équilibre entre les sentiments de colère et d’amour ; il a régulé ses émotions et ses prises de position en les basant sur son engagement à respecter certaines valeurs.

Le but étant toujours le même, à savoir : faire évoluer l’humain dans toutes les dimensions de son existence, dans le cadre de la modération et de la rectitude psychologique.

C’est ainsi que l’Islam a posé des principes pratiques afin de mettre en action les différents éléments dont est doté l’humain : la raison, l’âme, la conscience et le corps. Il a par exemple rejeté, en matière de dépense, l’avarice comme le gaspillage ; en matière de nourriture, la gloutonnerie comme le sevrage alimentaire ; en matière de travail, il a appelé à lui accorder la place qui lui convient, ni trop ni trop peu ; ainsi que dans les autres domaines comme les rapports sexuels et le sommeil par exemple.

Cet ensemble de méthodes préconisées par l’Islam permettant de parvenir à un équilibre adéquat n’ont d’autre but que de permettre à l’humain de se réaliser pleinement et de se former une personnalité – entité unique – à plusieurs branches : biologique, psychologique, idéologique, physiologique et spirituelle qui se complètent les unes les autres.

Après avoir définit les principes de base nécessaires à l’élaboration d’une personnalité équilibrée sur le plan personnel, l’Islam s’est tourné vers la réalisation d’un équilibre entre les droits et les devoirs respectifs de l’individu et de la société, afin d’harmoniser au maximum les aspirations individuelles et l’intérêt social.

L’humain, en effet, ne vit pas comme une entité vivante séparée de ses pairs ; il doit vivre au sein d’un cadre social retirant et échangeant avec les autres des bénéfices par le biais de la construction de relations qui vont donner naissance à des droits et des devoirs réciproques.

C’est à la loi et à la morale que reviennent la responsabilité d’organiser ces droits et devoirs, ainsi que de définir la fonction sociale de l’humain.

C’est à cette fin que l’Islam a encouragé l’humain à se sacrifier, à s’efforcer d’éduquer ses propres penchants et faire passer l’intérêt social avant ses propres intérêts.

Allah le Très-Haut a décrit les croyants engagés en ces termes : « Ils préfèrent les autres à eux-mêmes, quand bien même seraient-ils dans la gêne. » (59, 9)

Le Prophète (s) à son tour, en parlant du perfectionnement de soi-même et de l’importance à attacher aux intérêts sociaux a dit : « Tu peux reconnaître les croyants aux signes distinctifs suivants : ils sont compatissants les uns envers les autres ; ils se vouent une réelle affection et nourrissent des sentiments d’amour très solides ; semblables à un seul corps qui lorsque l’un de ses membres est soumis à la douleur, ressent en sa totalité la fièvre et l’insomnie. »

Dans cet autre hadith aussi : « Le croyant ne peut se prétendre tel tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. »

Ou encore : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le plus utile aux autres. »

Et enfin : « Celui qui ne se sent pas concerné par le sort de ses frères ne peut se dire musulman. »

Tous ces textes nous éclairent bien sur l’équilibre que l’Islam tend à réaliser entre les pulsions individuelles et les pulsions sociales et visent à éveiller en l’humain une conscience sociale.

L’éducation doit se faire un devoir d’inclure ces principes dans son programme et des méthodes afin de donner à la société des personnalités équilibrées tant au niveau de leurs pulsions que de leurs rapports avec les autres.

http://quran.al-shia.org/fr/ejtema/43.htm

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La femme enceinte et celle qui allaite en période de jeûne

Les savants ont divergé concernant la femme enceinte et celle qui allaite, si elle craint pour l’enfant qu’elle porte ou qu’elle allaite, et du fait qu’elle rompt le jeûne. Doit-elle s’acquitter d’une compensation ou non ? Les deux imâms - Ach-Châfi’î et Ahmad - sont d’avis pour l’obligation de la compensation sur la base de ce qu’on rapporte de Ibn ‘Abbâs dans le commentaire de la Parole d’Allâh – Ta’âla :

« Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. » [1]

Il dit : « Ce verset a été révélé pour l’homme et la femme âgés qui ne peuvent jeûner, et doivent donc rompre le jeûne et nourrir, en lieu et place, chaque jour un pauvre, de même pour la femme enceinte et celle qui allaite, s’ils elles craignent… » Abû Dâwoud dit : « C’est-à-dire, pour leurs enfants. » SHeikh al-Albânî dit que c’est un récit authentique. Les Hanafîtes et Malikites ont été d’avis qu’elles devraient rattraper les jours manqués et non nourrir un pauvre, ce qui est l’avis de al-Hassân, ‘Atâ, an-Nakha’î, az-Zouhrî, et c’est également l’avis adopté par al-Awzâ’î et as-Soufyân ath-Thawrî. Mais on ne trouve aucun texte qui soutienne cette obligation, et le principe de base est la dispense de toute obligation. Mais il est authentifié que Ibn Abbâs et Ibn ‘Oumar ont jugé concernant la femme enceinte et celle qui allaite, lorsqu’elles craignent pour elles ou leurs enfants, de rompre le jeûne et de nourrir un pauvre, car elles entrent sous le coup du verset, et on ne connaît aucun Compagnon qui se soit opposé à eux. Ibn al-Qayyîm a dit : « Ce fut l’avis adopté de Ibn ‘Abbâs et d’autres : nourrir en lieu et place du jeûne. »

SHeikh Taqî ad-Dîn dit : « Elles rompent et elles compensent ; nourrir pour chaque jour de jeûne non jeûné de ce que les gens mangent. Et cela est l’avis de la majorité des dogmes de pensées qui disent : Le jugement de base reste le fait de nourrir (en compensation) pour qui n’a pas la capacité de jeûner. » At-Tirmidhî dit : « Ce qui doit être fait selon les Gens de science, elles rompent et elles nourrissent en compensation. » [2]

L’imâm ach-Chawkânî dit à propos du hadith dispensant du jeûne la femme enceinte et celle qui allaite : « Ce hadith indique que la femme enceinte et celle qui allaite sont autorisées à ne pas jeûner. C’est ce que les jurisconsultes soutiennent au cas où celle qui allaite craint pour le nourrisson et celle qui est enceinte pour son enfant ; elles doivent s’abstenir de jeûner. Abû Tâlib a dit : il n’y a pas de divergence sur sa permission. » [3]

P.-S.

Sur le même sujet : Le jeûne de la femme enceinte et de celle qui allaite

Notes

[1] Coran, 2/184

[2] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 3/569-570

[3] Nayl al-Awtâr min Asrâr Mountaqa al-Akhbâr de ach-Chawkânî, 8/368

http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article674

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Le génie politique de Omar ben Al-Khattab


Sa généalogie

Il est Omar Ibn Al-Khattab Ibn Noufail Ibn Abd Al-Ouzza Ibn iyah Ibn Abd-Allah Ibn Qourt Ibn Rizah Ibn Adi Ibn Kaâb Ibn Louâay- Ibn Ghaâlib Al-Qoreïchi Al-'Adwi.

L'imam An-Nawawi - qu'Allah ait son âme - a rapporté qu'il était né l'an 570-577 après Jésus Christ.
Omar - qu'Allah soit satisfait de lui - a dit pour sa part qu'il était né 4 ans après la grande guerre des mécréants. Donc on peut fixer l'année de sa naissance aux alentours de 581 après Jésus Christ que le salut soit sur lui.

Son père, Al-Khattab, était l'un des chefs les plus redoutés et les plus respectés, bien qu'il ne soit pas un riche notable.

Le prénom de sa mère était Hintima bent Hachim ben Al Moughira des Banou Makhzoum.
Il faisait partie des familles les plus illustres du clan des Banou 'Adi, qui avaient les charges d'arbitrage, de médiation et d'ambassade et cela au cours de la période préislamique.

Omar et le khilafat

C'est à cet homme aux qualités exceptionnelles que va échoir la direction de l'état musulman après la mort d'Abû Bakr . Avec lui, l’islam connaîtra son apogée et rayonnera sur une grande partie de la Terre. 'Umar fera preuve d'un grand génie politique, ce qui permit d’asseoir solidement les institutions de cet État et de donner à celui-son heure de gloire. Abû Bakr ne s'était pas trompé.

À ceux qui disaient que 'Umar était trop dur et qu'il ne pouvait lui succéder, il répondit sur son lit de mort : « J'ai désigné à la tête des musulmans le meilleur d'entre eux ! »

Il est vrai qu'avant de prendre cette vision, Abû Bakr avait consulté les plus proches compagnons du Prophète .

Quand il est nommé, il s'adressa aux peuple:

"Ô Croyants ! Vous m'avez désigné, et si je ne prétendrais pas être le meilleur parmi vous et le plus qualifié à votre service, ainsi que tout ce qui touche à vos affaires, je n'aurais jamais consenti à prendre la charge. Car il me suffit à endurer le joug d'attendre le Jour du Jugement Dernier ! Comment puis-je vous garantir vos droits ? Comment dois-je les gérer au mieux et les mettre à exécution convenablement ? Quelle politique devrai-je choisir pour vous gouverner ?"

Omar se trouvait dans un état tel, qu'il ne pouvait plus se fier ni à sa force de caractère, ni à sa dextérité. A moins qu'Allah qu'Il soit exalté - ne lui vienne en aide, et ne lui porte assistance !

Omar ne faisait rien sans la consultation (choura) ligne de conduite pour la gestion de l'Etat. Il disait :

"L'avis d'une personne est comme un fil ténu. Deux avis comme deux fil tressés. Si les points de vue sont nombreux, cela donne une résistante corde." Il ajouta : "Une quelconque affaire traitée sans consultation (choura) ne ramène rien de bon."

Il ne décidait rien sans la consultation (choura). Il revenait sur sa décision, lorsque la consultation lui prouvait son erreur. Il fut entouré par les plus éminents Compagnons du Messager d'Allah (qu'Allah les agrée). Ceux dont la compétence et la notoriété scientifique étaient reconnues. Les membres de ce conseil furent : Al-Abas (l'oncle du Prophète), son fils Abd-Allah qui ne le quittait jamais même dans ses déplacements, 'Othman ben 'Affan, Abd Ar-Rahman ben 'Awf Ali ben Abi Talib et d'autres encore.

La justice de Umar

Surnommé Al Farouq. Le séparateur entre le bien et le mal, la justice et l'injustice.
Entre l'équité et l'iniquité, la légalité et l'illégalité, l'honneur et le déshonneur,
La vertu et le vice, l'honnêteté et la malhonnêteté, entre la dignité et l'indignité

'Omar savait que la justice au sens large du terme était à la base de la stabilité et de la prospérité des sociétés. C'est pour cela qu'il donna à celle-ci toute son importance. La volonté de justice de 'Umar était effective et transparaissait dans tous ses actes.

Il avait l'habitude de dire dans certains de ses discours :

« Ô peuple ! Je jure par Dieu que je ne vous délègue pas mes gouverneurs pour qu'ils vous oppriment ou pour qu'ils vous lèsent dans vos droits ! Non, ils sont envoyés vers vous pour vous enseigner votre religion ainsi que la tradition de votre Prophète et pour qu'ils jugent entre vous avec justice et équité. Si l'un d'entre eux transgresse ces règles, n'hésitez pas à m'en informer, car je jure par Celui qui détient l'âme de 'Umar entre Sa main, il aura des comptes à me rendre ! »

Nous l'avons vu, joignant le geste à la parole, convoquer 'Amr Ibn Al-'As , le gouverneur d'Égypte et son fils lorsque ce dernier maltraita un jeune copte.

Une autre fois, rapportent les historiens, il entendit parler d'un gouverneur en exercice à Al-Ahwâz, qui avait bâti une demeure sur une colline, obligeant, à une ascension pénible, ceux qui venaient lui présenter des doléances.

'Umar lui envoya un message dans lequel il était écrit :

« J'ai appris que tu t'es installé dans une demeure en retrait des habitants qui ne peuvent y accéder que difficilement ! Choisis donc une demeure plus facile d'accès et ne t'isoles pas des musulmans et des autres administrés. Accomplis ton devoir avec conscience : c'est ainsi que tu gagneras l'Au-delà et que la vie d'ici-bas te sera aisée... »

À un de ses gouverneurs, il écrivit :

« Ouvres ta porte à tes administrés et veilles personnellement à résoudre leurs problèmes car, en vérité, tu n'es que l'un d'entre eux, à qui Dieu a simplement donné une charge plus lourde à porter ! »

Il n'hésitait pas à descendre lui-même dans les rues de Médine pour s'enquérir de la situation de ses habitants.

Cet homme avait le sens de l'État. Il était très préoccupé du sort des musulmans et des non-musulmans qui vivaient sous la protection de l’état islamique. Il avait l'habitude de dire : « Si un mulet trébuche en Irak, Dieu m'en demandera compte en me disant : "Pourquoi, ‘Umar, ne lui as-tu pas aplani la route ?" »

Un jour, alors qu'il travaillait à l'intérieur du bayt al-mâl, 'Ali Ibn Abî Tâlib entra. 'Umar lui dit : « Ô Abû Al-Hassan est-ce personnel ou est-ce une affaire qui concerne les musulmans ? » 'Ali répondit : C'est plutôt une affaire personnelle. »

'Umar éteignit alors la bougie qui éclairait la chambre en disant :
« Dans ce cas-là, nous n'avons pas le droit de gaspiller les biens des musulmans ! »

On interrogea un jour Aslam qui était le secrétaire de bayt al-mâl, pour savoir si 'Umar n'avait jamais rien pris indûment dans le trésor. Il répondit : « Jamais ! Seulement, quand il n'avait pas de quoi subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, il empruntait au bayt al-mâl ce dont il avait besoin, et, une fois sa pension reçue, il le restituait. »

Il avait une grande crainte de Dieu. Sa piété et sa vertu étaient ses traits de caractère les plus en vue. Sa foi et son amour de Dieu transparaissaient dans chacun de ses actes. Il disait avec émotion et sincérité :

« Si mon Seigneur disait au Jour de la résurrection, toutes les créatures entreront au Paradis sauf une,
je craindrai que ce soit moi ! »

Cet homme, que les gens craignaient pour sa sévérité et sa dureté, n'hésitait pourtant pas à s'adoucir spontanément et à faire amende honorable, lorsque des arguments étaient invoqués contre lui.

Lors d'un sermon sur le mariage, il critiqua l'enchérissement de la dot et annonça sa volonté d'en fixer un montant raisonnable. Une voix de femme se fit entendre et qui disait : « Ô commandeur des croyants ! Comment peux-tu faire cela, alors que Dieu a dit :

"Si vous voulez remplacer une épouse par une autre et que vous avez donné
à l'une d'elles un quintal (d'or), n'en reprenez rien."
[Sourate 4 - Verset 20 ] »

En entendant ces paroles et la vérité qui s'en dégageait, 'Umar revint sur sa décision et dit :
« 'Umar s'est trompé et la femme a vu juste ! »

Une autre fois, nous dit-on, il était en train de faire sa tournée nocturne à Médine en compagnie de 'Abd ar-Rahmân Ibn 'Awf , lorsqu'ils virent une lampe allumée dans une maison. Ils s'approchèrent de la demeure et entendirent des voix. Le Calife demanda à son compagnon à qui appartenait la maison. Il lui répondit qu'elle appartenait à Rabî'a Ibn Umayya Ibn Khalaf et que celui-ci devait tenir une séance de beuverie. Il lui demanda ce qu'il allait faire. « Je crois que nous avons commis une erreur que Dieu a rigoureusement condamnée. » Et il récita la parole du Très-Haut :

« Ne vous espionnez pas. »
[ Sourate 49 - Verset 12 ]

Il reprit : « Or, nous venons de commettre cette erreur ! » Ils s'éloignèrent alors.

Un jour, il vit un homme en train de commettre un vol. 'Umar l'interpella, mais l'homme nia cet acte et jura par Dieu qu'il était innocent. Le Calife lui dit : « Tu dis vrai et les yeux de 'Umar ont menti ! »

Sa vénération pour Dieu était telle qu'il refusait d'admettre qu'on puisse jurer en Son Nom et mentir.

C'est à juste titre que le Prophète a dit à son propos, en le montrant du doigt :

« Celui-là est la clef de voûte qui vous protégera de la désunion (fitna).
Tant qu'il sera parmi vous, il sera comme une Porte bien fermée devant toute division. »
[ Rapporté par Al-Bazzâr.]

En effet, durant tout son califat qui dura dix ans et quelques mois, jamais les musulmans ne connurent de troubles ou de guerres fratricides. La stabilité et la sécurité étaient de vigueur sur tout le territoire du califat qui s'étendait sur des millions de kilomètres carrés. Il est vrai que 'Umar n'était pas un homme ordinaire. Son sens de la responsabilité et ses grandes qualités de meneur d'hommes talent ses principaux atouts dans l'exercice du pouvoir.

Il savait choisir ses gouverneurs et n'hésitait pas à les réprimander lorsqu'ils outrepassaient leurs prérogatives ou dépassaient les limites imposées par la loi. On le voyait même effectuer des rondes dans les rues de Médine pour s'informer de la situation des gens et veiller à leur bien-être. Malgré tous les soucis qu'il se faisait pour la sécurité et le bonheur de ses administrés, il aimait toujours dire :

« Que Dieu soit clément à l'égard de quiconque me montre mes faiblesses ! »

C'est que l'homme était d'une modestie rare chez les hommes ayant exercé le pouvoir.

Un jour, une délégation avec Al-Ahnaf Ibn Qays à sa tête, vint d'Irak pour rendre visite au Calife. C'était un jour de grande chaleur. 'Umar , la tête couverte d'un turban, était en train de soigner une chamelle offerte à titre de don aux nécessiteux. En voyant Al-Ahnaf, il lui dit : « Ô Al-Ahnaf ! Débarrasses-toi de tes vêtements, et vient aider le commandeur des croyants à soigner cette chamelle, elle fait partie d'un don offert aux orphelins, aux pauvres et aux veuves ! »

Un homme présent lui dit : « Que Dieu te pardonne, ô commandeur des croyants ! Pourquoi n'ordonnes-tu pas à un esclave de t'aider ? » 'Umar répondit : « Y a-t-il plus esclave que ce Al-Ahnaf-là ou moi ? Celui qui prend en charge les affaires des musulmans est considéré comme leur esclave. Ils ont sur lui le droit qu'a le maître sur son esclave : celui de lui donner des conseils et de bien gérer ses affaires. »

Ainsi était 'Umar Ibn Al-Khattâb au summum de sa puissance. Il ne voyait aucune différence entre lui et un simple esclave.

L'Envoyé de Dieu n'a-t-il pas dit : « S'il y avait un prophète après moi, ce serait 'Umar. »

Les maximes que 'Umar a laissées dénotent d'une grande sagesse digne des plus grands moralistes et éducateurs de l'humanité.

Il disait :

– « Le plus sage parmi les hommes est celui qui leur trouve des excuses et accepte celles qu'on lui présente. »

– « Trois choses mènent l'homme à sa perdition : une avarice à laquelle il se plie,
une passion qui le guide et le fait qu'il soit fier de lui-même. »

– « Celui qui agit avec bienfaisance envers quelqu'un de fautif est un noble. »

– « Que Dieu soit clément à l'égard de quiconque me montre mes faiblesses. »

– « Jugez vous-mêmes avant qu'on ne vous juge, et pesez vos actes avant qu'on ne les pèse,
car ceci est plus facile pour vous que d'être jugés le Jour de la Résurrection. »

– « Je voudrais tant sortir de ce monde comme je suis entré : sans bonnes actions et sans péchés. »

– « Celui qui cherche la fréquentation des rois, sa relation avec Dieu en sera affectée,
et il ne sera plus content de son Seigneur. »

http://www.sajidine.com/vies/savants-pieux/Jurisconsultes/Omar-ibn-Khattab.htm

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Statut de la lecture du Coran sur les tombes.

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La lecture du Coran sur les tombes est une innovation. Ce n’est pas un acte qui a été rapporté du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, ni de ses compagnons. Et si ceci n’a pas été rapporté du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, ni de ses compagnons, alors il nous est interdit d’innover de notre propre chef car il a été rapporté de façon authentique que le messager, sala Allah ’alayhi wa salam, a dit : "Toute nouvelle chose inventée dans la religion est une innovation, toute innovation est un égarement et tout égarement est dans le feu". Et il est obligatoire pour toutes les personnes soumises à Allah de prendre exemple sur ceux qui nous ont précédés, parmi les compagnons et ceux qui les suivent à la perfection de sorte qu’elles soient sur le bien et la guidée car le prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, a dit, et ceci est authentique : "la meilleure des paroles et la parole d’Allah et la meilleure des guidées et la guidée de Mohamad, sala Allah ’alayhi wa salam.

Et en ce qui concerne l’invocation pour le mort au niveau de sa tombe, il n’y a pas de mal à celà. La personne se met debout au niveau de la tombe et elle invoque Allah pour le mort comme par exemple : "Ô Allah, pardonne-le, Ô Allah, fais-lui miséricorde, Ô Allah, accepte-le dans le Paradis, Ô Allah, Ô Allah, fasse que sa tombe soit vaste" et tout ce qui ressemble à ce genre d’invocations.

Quant à l’invocation pour soi-même au niveau de la tombe, dans ce cas, si c’est l’intention de la personne, ceci fait également partie des innovations en ce sens qu’il faut un texte ("Nassun") du Coran ou de la Sounna qui spécifie cet endroit pour faire des invocations. Et s’il n’y a pas de texte à ce sujet, ni dans le Coran, ni dans la sounna, alors certes, cet acte, à savoir spécifier un endroit pour l’invocation, quelque soit cet endroit, est un acte innové.

Source : Fatawa Al-’aqida de Cheikh Al’Uthaymîne Page 630, question 361.

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