À l’heure des accélérateurs de particules et de la génomique, de la 3D et de l’exploration de Mars, il existe encore des questions très simples devant laquelle la science reste désespérément muette. Par exemple : pourquoi bâillons-nous ? Tout le monde bâille, les animaux bâillent, les lions, les chiens, les rats et les hippopotames, mais personne ne sait pourquoi.
Plusieurs hypothèses ont été formulées. Actuellement, la plupart des recherches sont réalisées sur la nature contagieuse du bâillement, et sur son côté fortement suggestif. Ainsi, en nous lisant, 60 pour cent des lecteurs auront envie de bâiller, et cela n’a rien à voir avec le fait que ce texte soit éventuellement ennuyeux. Une autre hypothèse est liée au fait que le bâillement élève les concentrations de cortisol, ce qui pourrait contribuer à nous réveiller quand nous somnolons. D’autres chercheurs mettent en avant un effet thermorégulateur ; en fait, au milieu de tout ça, on a du mal à trouver la vraie raison.
Ce que l’on sait depuis peu (et grâce aux travaux de Nadja Reissland et ses collègues de l’Université de Durham en Angleterre), c’est que les fœtus bâillent dans le ventre de leur mère, et qu’ils le font davantage à 24 semaines d’âge fœtal qu’à 36 semaines. Nous voici donc en présence d’une phase du développement embryonnaire qui correspond à une forte tendance au bâillement. Ce qui pousse les chercheurs à penser que le cerveau produit des bâillements à un certain stade de sa construction car cela participerait effectivement à la régulation du flux sanguin cérébral et que cela stimule une certaine forme de maturation du cerveau dépendante de l’activité motrice. Passée cette phase, le fetus bâille beaucoup moins ; même après, les enfants de six ans bâillent moins que ceux de deux ou trois ans. Or, c’est aussi à six ans qu’apparaît le bâillement par imitation, qui fait que tout le monde commence à bâiller en soirée lorsqu’une personne lance le mouvement. D’où une possibilté : le bâillement serait intialement un comportement foetal spontané, remplissant une fonction de maturation du cerveau. Nous le conserverions ensuite comme un vestige, qui se réactiverait à la vue d’autres personnes en train de bâiller - ou bien, évidemment, lorsque nous sommes vraiment trop fatigués.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-bailler-avant-meme-de-naitre-30762.php
Le concept de "conscience" que les matérialistes ne peuvent expliquer
Qui est-ce qui observe et apprécie un jardin de fleurs aux couleurs vives dans un espace sombre sans avoir besoin de l'oeil, de la rétine, du cristallin ou des nerfs optiques?
Qui est l'entité qui reconnaît la voix de ses amis en signaux électriques et se réjouit de les entendre sans avoir besoin d'une oreille?
Qui est-ce qui sent le parfum de gâteau dans une boulangerie et en prend plaisir?
Qui est-ce qui se complaît à la vue d'une fleur, qui ressent de l'affection quand il voit un chaton, qui caresse sa fourrure sans avoir besoin d'un bras, d'un doigt ou d'un muscle?
Un fragment de tissu composé de cellules nerveuses et pesant quelques centaines de grammes peut-il être la cause de la vie que nous menons, de nos peines, de nos joies, de nos amitiés, de notre loyauté, de notre honnêteté et de notre excitation?
Si l'entité qui perçoit toutes ces choses n'est pas le cerveau, alors qui est-elle?
Est-ce un "petit homme" qui perçoit le monde extérieur à l'intérieur de notre cerveau?
Ou est-ce "l’observateur" à qui la physique quantique se réfère?
Est-ce que cet observateur est quelque part à l'intérieur du cerveau?
Si non, alors où est-il?
Fred Alan Wolf fournit cette réponse:
“Du point de vue de la physique quantique, nous savons ce que fait un observateur. Mais nous ne savons pas qui est ou ce qu'est en réalité l'observateur. Cela ne veut pas dire que nous n'avons pas essayé de trouver une réponse. Nous avons cherché. Nous sommes allés à l'intérieur de votre tête. Nous sommes allés dans tous les orifices que vous possédez pour trouver quelque chose qui s'appelle un observateur. Mais il n'y a personne dans la maison. Il n'y a personne dans le cerveau. Il n'y a personne dans les régions corticales du cerveau. Il n'y a personne dans les régions sous-corticales du cerveau ou dans les régions limbiques du cerveau. Il n'y a personne appelée un observateur. Et pourtant, nous avons tous cette expérience d'être quelque chose qu'on appelle un observateur en observant le monde extérieur.” 1
Les scientifiques se rendent maintenant compte que le cerveau n'est pas la source des perceptions et qu'il sert simplement de moyen. Par ailleurs, les scientifiques ont complètement abandonné l'idée de "petit homme à l'intérieur du cerveau" qui prévalait il y a des siècles. Les scientifiques ont clairement vu que l'entité qu'ils appelaient "l'observateur" est entièrement indépendante du cerveau. Ils savent maintenant que la source des perceptions est la conscience humaine.
Dans son livre Closer to Truth: Challenging Current Belief, Robert Lawrence Kuhn propose cette description:
“Pourquoi certains physiciens se sont soudainement si intéressés à l'esprit humain? L'esprit humain est-il aussi réel que la matière? Quelques-uns ont même commencé à se demander si l'esprit humain pouvait être "la réalité réelle" et la matière, une illusion trompeuse. Qu'en est-il des activités mentales qui mènent des personnes si intelligentes à émettre des suppositions si étonnantes. La raison est en partie, les répercussions étranges de deux théories fondamentales qui ont changé à jamais notre sens de la réalité: la mécanique quantique qui injecte l'incertitude dans l'échelle subatomique et la relativité qui unifie l'espace et le temps sur la structure à grande échelle de l'univers. Mais les théories de la physique peuvent-elles expliquer les mécanismes de l'esprit? Le comportement des atomes peut-il déterminer le comportement des personnes? La structure de l'univers peut-elle décrire comment nous pensons, sentons et savons?” 2
La vie d'une personne, la perception, l'amour, la joie, la tristesse, les pensées – en bref, tout ce qui fait des hommes des êtres humains – n'est très certainement pas le produit du comportement des atomes. Ce qui dote les êtres humains d'humanité et les rend capables de percevoir le monde extérieur est quelque chose d'indépendant du cerveau humain. Nous avons besoin d'une explication au delà de toute notion de matériel pour expliquer qu'une personne se rende compte qu'elle est capable d'être consciente de faire quelque chose, de l'analyser, de penser et de choisir et de toutes les autres caractéristiques humaines. Les propos de Thomas Huxley sont des preuves significatives que même un matérialiste engagé peut voir la réalité des faits, en dépit d'être un évolutionniste et même s'il est connu en tant que "bouledogue de Darwin": 3
“Le fait que quelque chose de si remarquable qu'un état de conscience survienne à la suite de l'irritation des tissus nerveux est tout aussi inexplicable que l'apparition du Djinn lorsque Aladin frottait sa lampe.”4
Il est impossible qu'une structure composée de graisse, d'eau et de protéines donne naissance à l'identité humaine qui peut percevoir, penser et se réjouir, à une entité capable de sentir la fierté et l'excitation. Les affirmations des matérialistes se sont complètement effondrées face au fait que les perceptions sont indépendantes du cerveau.
Sir Rudolf Peierls, l'un des éminents physiciens du 20ème siècle, a dit ceci:
“La prémisse selon laquelle vous pouvez décrire en matière de physique toute la fonction d'un être humain [...] y compris ses connaissances et sa conscience, est insoutenable. Il manque encore quelque chose.” 5
Peter Russell dit que le monde matériel qui nous appartient est quelque chose d'exclusivement produite par la conscience:
“Lorsque nous nous rendons compte que tout ce que nous savons, y compris tout le monde matériel que nous éprouvons "à l'extérieur" fait partie du phénomène, que l'image est construite dans la conscience, nous constatons que la vérité est un renversement complet de notre point de vue quotidien. La matière, comme nous le savons, est une création de la conscience... Ainsi, la nature ultime de la réalité – la réalité que nous éprouvons, non la réalité de noumène, dont nous n'avons aucune connaissance – est la conscience. L'espace, le temps, la matière, l'énergie – le monde substantiel entier créé par la perception de nos sens– est créé dans la conscience. L'essence de ce monde phénoménal n'est pas la matière, mais la conscience.” 6
Ce que nous essayons de décrire comme la réalité est en fait basée sur la conscience. La couleur, le son, l'odeur, le goût, le temps, la matière - bref, tout ce que nous percevons dans le monde est une forme et une caractéristique dans la conscience. Grâce à notre conscience, nous sommes capables de concevoir toutes les choses dans l'univers.
Mais nous ne pouvons pas observer la conscience dans le monde extérieur. Peter Russell expose les raisons de cela:
“La raison pour laquelle nous ne trouvons pas la conscience dans le monde que nous observons est que la conscience ne fait pas partie de l'image générée dans notre esprit.”7
Comme le dit Russell, la conscience qui perçoit le monde extérieur n'est pas à l'intérieur du monde extérieur que nous observons. Par conséquent, il nous est impossible de la voir et de l'analyser. Russell compare la conscience à la lumière reflétée sur un écran de cinéma. Dans l'histoire dépeinte dans le film, il n'y a aucune preuve que seuls les rayons lumineux soient projetés sur l'écran. Les êtres humains ont seulement une expérience directe de l'image sur l'écran. La lumière elle-même, sans laquelle il ne peut y avoir d'image, passe inaperçue.
De la même manière, la conscience ne possède aucune existence tangible, visible puisqu’elle n'est pas dans le monde matériel que nous observons.
Diane Ackerman a décrit la conscience en ces termes:
“Le cerveau est silencieux, sombre et muet. Il ne sent rien. Il ne voit rien... Le cerveau peut se projeter à travers les montagnes ou dans l'espace. Le cerveau peut imaginer une pomme et l'éprouver comme étant réelle. En effet, le cerveau ne connaît à peine la différence entre une pomme imaginée et une pomme observée... Le cerveau n'est pas l'esprit... [L'esprit est] comme un fantôme dans une machine, comme certains le disent.”8
1 “What the Bleep Do We Know?,” mns: 0.29.03 - 0.29.39
2.Robert Lawrence Kuhn, Closer To Truth: Challenging Current Belief, McGraw-Hill, 2000, p. 35
3. http://www.age-of-the-sage.org/philosophy/huxley_darwins_bulldog.html, http://www.pbs.org/wgbh/evolution/library/02/2/l_022_09.html
4. Steven Pinker, How The Mind Works, Norton Publishing, 1999, p. 132
5 http://www.firstthings.com/ftissues/ft0303/articles/barr.html
6. Peter Russell, “The Spirit of Now,” http://www.peterussell.com/Reality/realityart.html
7. Ibid.
8. Ackerman, An Alchemy Of Mind , p. 5
http://harunyahya.fr/fr/works/102590/Le-concept-de-conscience-que-les-materialistes-ne-peuvent-expliquer
Les doctes sont unanimes à déclarer que le mort bénéficie des actes de piété qu'il aura accomplis dans sa vie.
A ce propos, Muslim, Abû Dâwûd, At- Tirmidhî, An-Nasa'i et Ibn Mâja rapportent d'après Abû Hurayra que le Prophète a dit :
« Lorsque le fils d'Adam vient à mourir, tous ses actes sont interrompus, hormis trois choses : une aumône toujours en cours, une science dont les autres bénéficient et une progéniture pieuse qui invoque Dieu pour lui.»
Par ailleurs ibn Mâja rapporte que le Prophète a dit :
« Parmi les actes et les bonnes œuvres qui suivent le croyant après sa mort, il y a une science qu'il aura enseignée et divulguée, un enfant pieux qu'il aura laissé après lui, Un Coran qu'il aura légué en héritage, une mosquée qu'il aura édifiée, une maison qu'il aura construite pour le voyageur démuni, une rivière qu'il aura aménagé au profit des autres et une aumône qu'il aura prélevée de ses biens étant encore vivant et en bonne santé. Toutes ces œuvres lui parviendront après sa mort. »
Muslim rapporte d'après Jarîr Ibn 'Abdallâh que le Prophète a dit :
« Quiconque aura institué en Islam un bon usage, bénéficiera de sa récompense et de celle de tous ceux qui l'auront adopté après lui, sans que cela diminue en rien leur récompense; et quiconque aura institué en Islam, un usage blâmable, se chargera d'un péché et du péché de tous ceux qui l'auront adopté après lui, sans que cela diminue en rien leurs péchés. »
Quant aux actes d'autrui dont bénéficie le défunt, nous les exposerons comme suit :
Invoquer Dieu et implorer Son Pardon pour le défunt
C’est un acte qui fait l'unanimité des légistes, conformément au propos de Dieu Tout Puissant :
« Ceux qui sont venus après eux disent: Seigneur, pardonne-nous ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi et fais que nos cœurs n'aient jamais de haine envers les croyants. Seigneur, Tu es Tout Compatissant et Tout Miséricordieux »
[ Sourate 59 - Verset 10 ]
A ce sujet, nous avons déjà évoqué le propos du Prophète :
« Si vous procédez à la prière mortuaire, invoquez sincèrement Dieu pour le défunt ».
De même que, parmi les invocations du Prophète , on retient :
« Seigneur, pardonne-nous tous, les vivants comme les morts ».
Tout comme les Pieux Anciens, les Successeurs n'ont eu de cesse d'invoquer Dieu pour les morts, L'implorant de leur accorder Miséricorde et Pardon, sans que personne ait jamais dénoncé cette pratique.
Faire l'aumône
An-Nawawî rapporte que les doctes sont unanimes à déclarer qu'une aumône peut être donnée à l'intention du défunt et que la récompense qui en découle lui parvient, qu'elle soit donnée par un enfant du défunt ou par quelqu'un d'autre. A ce propos, Ahmad, Muslim et d'autres traditionalistes, rapportent d'après Abû Hurayra qu'un homme dit au Prophète :
« Mon père est mort en ayant légué des biens mais sans testament, sera t-il expié si je donne une aumône à son intention? » et le Prophète , de lui répondre par la positive.
Al-Hasan rapporte que Sa'd Ibn 'Ubâda a dit :
« Lorsque ma mère décéda, je dis au Prophète :
"Ô Envoyé de Dieu ma mère est décédée, puis-je faire l'aumône à son intention ?"
- "Oui" répondit le Prophète.
- "Quelle aumône est la meilleure?" , m'enquis-je auprès de lui.
- "Offrir de l'eau à boire", me répondit-il.
Al-Hasan ajoute : « C'est ainsi que la famille de Sa'd s'occupa de la siqâya (d'offrir de l'eau à boire) à Médine. »
[ Rapporté par Ahmad, An-Nasâ'î et par d'autres traditionnistes. Cependant il est déconseillé de commencer à donner ladite aumône dans le cimetière, tout comme il est réprouvé de la donner pendant les funérailles.]
Jeûner
A ce sujet, Al-Bukhârî et Muslim rapportent d'après Ibn 'Abbas qu'un homme vint trouver le Prophète et lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu, ma mère est morte ayant à charge le jeûne (obligatoire) d'un mois, puis-je l'accomplir pour elle ?
-"Si ta mère avait contracté une dette, aurais-tu remboursé cette dette", lui demanda le prophète ?
-"Certes", répondit l'homme.
-"Et bien ! Sache que la dette qu'elle a envers Dieu est plus digne d'être remboursée", lui dit le Prophète.»
Accomplir le pèlerinage
AI-Bukhârî rapporte d'après Ibn 'Abbâs qu'une femme de Juhayna vint trouver le Prophète et lui dit :
« Ma mère avait conçu le vœu d'accomplir son pèlerinage à La Mecque, mais elle est morte avant de s'en acquitter, puis-je le faire pour elle ?
-"Oui, fais-le pour elle", répondit le Prophète. " Vois-tu, si ta mère avait contracté une dette, l'aurais-tu remboursée pour elle ? Honorez vos dettes, car les dettes à l'égard de Dieu sont plus dignes d'être honorées".»
La prière
Ad-Dâraqutnî rapporte qu'un homme dit au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, j'avais un père et une mère envers lesquels j'étais bon de leur vivant; comment être bon envers eux après leur mort ?
" C'est être bon envers eux après leur mort que de prier à leur intention, et jeûner à leur intention ",
lui répondit le Prophète .»
La récitation du Coran
C'est le point de vue de la majorité des Sunnites. An-Nawawi dit : « La doctrine d’Ash-Shâfi 'î est que la récitation du Coran ne parvient pas au mort.
Cependant, Ahmad Ibn Hanbal et un groupe de partisans d'Ash-Shafi'i affirment le contraire. Il suffira seulement, disent-ils, que celui qui récite le Coran dise après avoir achevé sa récitation : « Seigneur, fais que la récompense qui découle de ma récitation aille à Untel.»
Dans « Al-Mughni », Ibn Qudama rapporte : « Ahmad Ibn Hanbal a dit : « Toute bonne œuvre parvient au défunt. Conformément aux textes rapportés à ce sujet.»
Ceux qui soutiennent que la condition de la récompense découlant de la récitation du Coran parvient au défunt posent la condition que celui qui le récite ne soit pas payé. S'il perçoit une quelconque rémunération pour sa récitation, lui et celui qui paye commettent un acte illicite et nulle récompense ne parvient alors au défunt.
A ce propos, Ahmad, At-Timidhi et Al-Bayhaqî rapportent d'après 'Abd Ar-Rahmân Ibn Shibl, que le Prophète a dit :
« Récitez le Coran et appliquez ses règles.
Ne vous en éloignez pas, n'exagérez pas et ne le prenez pas pour source de subsistance ou de richesse. »
Ibn AI-Qayyim a dit : « Les pratiques cultuelles sont de deux sortes : matérielles et physiques : or, en faisant parvenir au mort le bénéfice d'une aumône, le Législateur témoigne que le bénéfice de toutes les autres pratiques cultuelles matérielles parvient au défunt. De même, en lui faisant parvenir le bénéfice qui découle d'un jeûne, le Législateur témoigne que la récompense relative aux autres pratiques cultuelles physiques parvient au défunt. Mieux encore, si la récompense découlant des pratiques cultuelles du pèlerinage - lesquelles sont soit matérielles soit physiques - parvient au défunt, cela implique le bénéfice de toutes les autres pratiques cultuelles composées de physique et de matériel, parvient au mort. En somme, l'efficience des trois types de récompense est prouvée par les énoncés scripturaires et l'analogie. »
L'intention est nécessaire
Il est nécessaire de concevoir l'intention d'agir pour le défunt.
Ibn 'Aqil a dit: « Lorsque quelqu'un accomplit un acte d'adoration tels la prière, le jeûne, la récitation du Coran, et en offre la récompense à un défunt musulman, elle lui parvient et lui profite, à condition d'avoir, auparavant et pendant l'acte même, conçu l'intention d'offrir au défunt la récompense qui en découle.
Les meilleures actions à offrir au défunt
Ibn Al-Qayyim a dit : « Les meilleurs actions sont celles qui lui sont les plus utiles. De fait, affranchir un esclave et faire l'aumône sont par exemple meilleurs que de jeûner pour lui. Cela étant, la meilleure aumône est celle qui répond à un besoin constant chez celui à qui on l'offre. C'est dans ce sens que le Prophète a dit :
« La meilleure aumône consiste à offrir de l'eau à boire »,
et ce dans un lieu où l'eau est rare de sorte que les gens souffrent de la soif.
Quant à offrir à boire là où les sources et les rivières sont abondantes, cela n'est point meilleur que d'offrir à manger à ceux qui en ont besoin. De même que l'invocation sincère de Dieu et l'imploration de Son pardon avec humilité lors de la prière mortuaire sont des pratiques qui surpassent l'aumône offerte à l'intention du mort. Somme toute, l'affranchissement d'un esclave, l'aumône, l'invocation, l'imploration du pardon et l'accomplissement du pèlerinage pour le mort sont les meilleurs actes à offrir à l'intention du défunt. »
Offrir la récompense de son acte au Prophète
Ibn Al-Qayyim a dit : « Certains jurisconsultes parmi les Successeurs le considèrent louable; d'autres ne le voient pas ainsi et le prennent pour une innovation, car les Compagnons n'y procédèrent pas. Par ailleurs, le Prophète bénéficie de la récompense découlant de toute bonne oeuvre accomplie par les membres de sa Communauté, sans que cela diminue en rien leur part ladite récompense, car c'est lui qui les a guidés à toutes les bonnes oeuvres et les y a exhortés.
Or, quiconque incite à une bonne voie bénéficie d'une récompense égale à celle de tous ceux qui, après lui, l'emprunteront, sachant que cela ne diminue en rien leur récompense. En somme, étant le précurseur et le guide de la communauté en toute bonne voie et en toute science utile, le Prophète bénéficie de la même récompense que celle de quiconque l'aura suivi en cela, qu'on la lui ait offerte ou non. »
Les enfants des musulmans et ceux des impies
Quiconque parmi les enfants des musulmans meurt avant d'atteindre la puberté entrera au Paradis. A ce propos, Al-Bukhârî rapporte d'après 'Adî Ibn Thabit qu'il entendit AI-Barâ' dire :
« Lorsque Ibrâhîm décéda, le Prophète dit : « Il a une nourrice au Paradis ».
En rapportant ce hadîth dans ce chapitre, Al-Bukhârî vise à mettre en évidence qu'ils sont au Paradis.
Par ailleurs, Anas Ibn Mâlik rapporte que le Prophète a dit :
« Dieu fera entrer au paradis tout musulman qui aura perdu trois enfants non encore pubères,
grâce à Sa Miséricorde pour eux. »
Alléguer ce hadith, signifie que celui grâce auquel on entre au paradis en est bien plus digne, car étant la raison et la source de la miséricorde Divine.
Quant aux enfants des impies, ils entreront au Paradis, au même titre que les enfants des musulmans.
An-Nawawî souligne que c'est l'opinion authentique approuvée par tous les critiques, conformément au propos de Dieu:
« Nous n'avons jamais sévi avant d'avoir envoyé un messager. »
[ Sourate 17 – Verset 15 ]
En effet, si l'homme ayant atteint l'âge de la raison ne subit le châtiment divin que s'il a été averti, à fortiori celui qui n'a pas encore atteint cet âge ne saurait le subir.
A ce sujet, Ahmad rapporte d'après Khansâ' Ibn Mu'âwiya Ibn Sarîm, que sa tante déclare avoir demandé au Prophète :
- « Ô Envoyé de Dieu, qui est au Paradis ? »
- « Le Prophète est au Paradis, le martyr est au Paradis et le bébé est au Paradis », lui répondit-il.
Al-Hâfidh a dit que sa chaîne de transmission était bonne.
Source;http://sajidine.com/fiq/funeraille/acte_profite_mort.htm
Certaines personnes me demandent de leur écrire quelques versets du Livre d’Allâh en guise de bénédiction. D’autres gens, ayant un parent malade, demandent que je leur inscrive quelques versets du Coran, tel que le verset du Trône (âyat al-kursî), les deux sourates préservatrices (al-mu'awwidhatayn) ou la sourate liminaire (al-fâtihah), dans l’espoir de guérir.
Certaines personnes se sont opposées à cette pratique arguant que cela n’est pas permis. Sachant que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : « Puise dans le Coran ce que tu veux pour ce que tu veux. », cette pratique est-elle permise ou non ?
Réponse de Sheikh Jâd Al-Haqq 'Alî Jâd Al-Haqq
Le Coran est une révélation divine descendue avec l’Esprit Loyal sur le cœur du Messager d’Allâh, Mohammad, — paix et bénédictions sur lui — afin qu’il soit un avertisseur et un annonciateur de la bonne nouvelle pour les mondes. Le Coran a apporté le Credo ('aqîdah) et la Loi (sharî'ah) et il contient le récit de nos prédécesseurs. Celui qui répète sa parole dit vrai et celui qui y puise sa guidance sera guidé vers un droit chemin.
Les savants divergèrent quant à la licéité d’écrire quelques versets ou sourates du Noble Coran et de les porter autour du cou, c’est-à-dire le fait de faire des talismans à l’aide du Coran ou des Noms Sublimes d’Allâh — Exalté soit-Il —. Certains dirent que cela est licite, attribuant cela à 'Amr Ibn Al-'Âs, à Abû Ja'far Al-Bâqir ou à l’Imâm Ahmad, dans une variante.
D’autres savants tinrent le port de talismans pour interdit en vertu du hadith rapporté par Ahmad, d’après 'Uqbah Ibn 'Âmir, stipulant que le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — dit : « Quiconque porte un talisman (tamîmah) qu’Allâh ne réalise point son vœu, et quiconque porte une amulette (wada'ah) qu’Allâh ne le préserve point. », sachant que le vocable tamîmah désigne toutes sortes de galets, d’os ou autres matériaux visant à conjurer le mauvais œil.
De nombreux savants ont appuyé cette opinion eu égard à ce hadith et aux narrations similaires, car ce texte a une portée générale et n’est restreint par aucun autre texte, mais aussi par obstruction aux prétextes afin qu’on n’accroche pas ces articles au cou des enfants qui grandiront alors avec la croyance que leur guérison et leur protection provient de ces inscriptions et non point d’Allâh : « Et si Allâh fait qu’un mal te touche, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui. Et s’Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. » [1]
On interrogea Ibn Abî Yazîd Al-Mâlikî à propos de celui qui inscrit sur un papier le nom d’Allâh accompagné de versets du Coran et s’il était permis de faire de telles inscriptions, il répondit : « Nous ne tenons cette pratique ni du Coran ni des hadiths authentiques et que cela n’est donc pas permis ; la tradition prophétique authentique consistant à faire des invocations en usant de Coran et des Noms et Attributs d’Allâh nous est plus chère. » [2] C’est ce que le Noble Coran indique dans les versets des invocations et dans les récits qu’il rapporte illustrant comment les Prophètes et les Saints se tournaient vers Allâh — Exalté soit-Il — L’invoquant et L’appelant au secours.
Compte tenu de ces éléments, la pratique dont il est question n’est pas permise car elle fait une mauvaise utilisation des versets du Noble Coran. Le musulman ne doit pas faire du Coran un talisman qu’il porte sur lui car le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — interdit le port des talismans de manière générale et fit même une invocation contre ceux qui en usent de ne point accomplir leur dessein c’est-à-dire que leur besoin ne soit pas comblé, que ce soit une guérison ou autre. Il n’appartient pas à un musulman croyant en Allâh, au Jour dernier et aux Messagers d’Allâh d’utiliser le Coran à des fins autres que ce pourquoi il a été révélé. Il n’est pas permis à un musulman de recevoir le moindre salaire pour l’inscription d’un verset ou d’une sourate à des fins curatives. Les juristes se sont accordés en effet sur le fait que cette pratique, faite dans cette intention, ne peut pas faire l’objet d’un salaire ni être prise pour un gagne-pain, aux yeux de la sharî'ah.
En ce qui concerne le hadith cité dans la question : « Puise dans le Coran ce que tu veux pour ce que tu veux. », il n’est pas authentique, puisqu’il ne figure dans aucun recueil de la Sunnah. Celui qui le prend pour argument est visé par la sentence du Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — rapportée par Anas : « Ce qui m’empêche de vous rapporter beaucoup de récits, c’est le fait que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : “Quiconque ment à mon compte délibérément qu’il soit installé en enfer.” » [3]
Et Allâh est le plus savant.
P.-S.
Traduit de l’arabe du site de la Maison Égyptienne de Fatwa.
Pour information, le lecteur peut également se reporter à un éclairage différent de cette question par Sheikh 'Atiyyah Saqr.
Notes
[1] Sourate 10, Yûnus, Jonas, verset 107.
[2] D’après Al-Fatâwâ Al-Hadîthiyyah d’Ibn Hajar Al-Haythamî Al-Makkî, page 88.
[3] D’après 'Umdat Al-Qarî Sharh Sahîh Al-Bukhârî, volume 2, page 152.
http://www.islamophile.org/spip/L-inscription-des-versets.html
Peut-être que le plus grand obstacle de tous, celui qui exige toute notre attention, est “le scandale de la croix” dont parle la Bible. Evidemment, à ce scandale se heurtent tous ceux qui, rejetant l’unique voie de salut de Dieu par la croix de Christ, s’imaginent pouvoir gagner la faveur de Dieu par quelque mérite personnel, ce qui est impossible. C’est par la mort de Christ que nous sommes réconciliés avec Dieu. C’est la croix, et la croix seulement, qui peut pourvoir à notre rédemption éternelle.
Mais pour un musulman il est impensable que Dieu puisse permettre à son Saint Prophète de mourir sur une croix. Le Coran s’exprime clairement sur ce point, mettant ainsi en évidence la différence fondamentale entre l’islam et le christianisme.
Christ, face à l’opposition farouche des autorités, à l’abandon de ses amis et l’hostilité des foules se dirigea calmement vers Jérusalem. Il savait qu’il y affronterait la mort sur un gibet romain.
Voilà le point crucial. La Croix, dans laquelle le chrétien se glorifie, est pour le musulman le symbole de chute et de défaite. La Croix qui, pour le chrétien, est la garantie du pardon, est pour le musulman un objet de mépris et de blasphème.
La Parole de Dieu dit que Christ devait mourir. Matthieu 20:28 – “C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs”. Romains 5:10 – “Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.” I Corinthiens 15:3 – “Car je vous ai enseigné, avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures”.
Le thème qui revient sans cesse dans la Bible est celui de la rédemption par le sacrifice. Christ Lui-même est appelé «l’Agneau de Dieu» (Jean 1:29). L’histoire du fils d’Abraham, dans Genèse 22, est une bonne illustration de la rédemption.
Soulignons l’attitude du Christ envers sa propre mort. Jean 10:17-18 – «Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père».
Ecoutons le témoignage biblique de la mort de Christ. Les quatre Evangiles décrivent les événements qui entourent la crucifixion, et qui se sont déroulés en l’espace d’une semaine, avec beaucoup plus de détails qu’aucune autre période de la vie de Jésus. Ces détails prouvent de façon concluante que le crucifié ne pouvait être que Jésus-Christ. Les détails sont si nombreux et concordent si parfaitement qu’il est impossible de contester l’historicité des récits de la crucifixion. Jean consacre presque la moitié de son Evangile au temps de la crucifixion (Matthieu 27:33-50; Jean 19:32-37; Marc 15:43-47).
Il eût été impossible pour les disciples qui étaient présents quand Jésus fut crucifié et qui prirent son corps, de le confondre avec celui d’un autre. Les blessures de celui qui était mort sur la croix étaient visibles sur le Christ ressuscité. «Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois» (Jean 20.27).
Considérons la victoire de Christ sur le péché, sur Satan et sur la mort. En acceptant d’être mis à mort par crucifixion, Jésus préparait l’éclatante victoire qui se manifesterait lorsqu’il ressusciterait des morts. Ce ne fut pas une victoire ordinaire se situant dans la sphère politique, mais plutôt une victoire cosmique contre le mal.
En mourant et en ressuscitant, Jésus a vaincu et le péché, et Satan et la mort elle-même.
«L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais, grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» ( I Corinthiens l5:56,57).
«….notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Evangile» (II Timothée 1:10).
«Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi marchions en nouveauté de vie» (Romains 6:4).
«Il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit» (Romains 6:10).
«Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire, le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude» (Hébreux 2:14,15).
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité