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Blog de Islamiates

L’expiation du serment et la façon correcte de nourrir les indigents

Ce qui est requis au niveau de l’expiation du serment, et ce conformément au noble verset [1], c’est de nourrir dix pauvres. Ce service peut être accompli de trois manières différentes :

L’intéressé nourrit les pauvres de manière effective, à raison de deux repas rassasiants et complets, de ce dont il nourrit habituellement sa famille. Par exemple, il peut les nourrir de riz et de viande à midi, puis de riz seulement le soir. Certains savants sont néanmoins d’avis qu’un seul repas suffit. Mais la première opinion, stipulant le nombre de deux repas, est préférable.
L’intéressé donne à chacun des dix indigents une demi-mesure de froment, de dattes, ou autres. Cet avis est celui de certains Compagnons et Successeurs, mentionnés par Ibn Kathîr dans son Tafsîr. Abû Hanîfah pense quant à lui que du froment, une demi-mesure doit en être donnée, mais qu’une mesure complète doit être donnée s’il s’agit d’un autre produit alimentaire, à l’instar de l’aumône de rupture du jeûne (zakât al-fitr).

D’après Ibn 'Abbâs, chaque pauvre doit recevoir une mesure de froment et les ingrédients alimentaires qui vont avec. Cet avis est également celui d’un certain nombre de Compagnons et de Successeurs.

Ash-Shâfi'î énonce quant à lui que l’expiation du serment est une mesure de froment par pauvre, à l’exclusion des ingrédients qui vont avec. Ahmad parle d’une mesure s’il s’agit de froment et de deux mesures, s’il s’agit d’un autre aliment.
L’intéressé donne la valeur monétaire de la nourriture aux pauvres. Cette option est permise par Abû Hanîfah et ses disciples.

Chacun a donc le choix entre ces trois possibilités : qu’il réalise celle qui l’accomode le plus.

Si nous devons apporter une préférence à l’une de ces trois possibilités, nous pencherons pour la première, celle où les indigents sont directement nourris. Car c’est cette option qui est la plus proche de la lettre du Noble Coran : « nourrir dix indigents, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles » (sourate 5, la Table servie, Al-Mâ’idah, verset 89). Il est par ailleurs nécessaire de s’en tenir au nombre de pauvres mentionné par le Coran, c’est-à-dire dix. Il ne conviendrait pas de donner la nourriture ou la valeur monétaire de la nourriture de dix personnes, à un seul indigent car cela s’oppose à la lettre du texte coranique. Les Hanafites ont cependant autorisé cette possibilité. Je pense - mais Dieu demeure le plus Savant - qu’il y a une sagesse derrière le nombre important d’indigents que le Législateur nous a demandé de nourrir à l’occasion des expiations de péchés. Ainsi, certaines expiations requièrent de nourrir soixante pauvres ! Par conséquent, donner la nourriture prescrite à un seul de ces dix ou de ces soixante pauvres ne réalise pas cette sagesse. Si dans le lieu où l’on vit, il y a moins de dix pauvres, alors il est possible de leur donner la nourriture destinée à dix personnes. Car il s’agit là de répondre à une nécessité et de lever le désarroi susceptible d’être éprouvé.

Et Dieu est le plus Savant.

P.-S.

Traduit de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net.

Notes

[1] Sourate 5 intitulée la Table servie, Al-Mâ’idah, verset 89 :

« Dieu ne vous tient pas rigueur pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous tient rigueur pour les serments que vous avez l’intention d’exécuter. L’expiation en sera de nourrir dix indigents, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n’en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l’expiation pour vos serments, lorsque vous aurez juré. Et tenez vos serments. Ainsi Dieu vous explique Ses versets, afin que vous soyez reconnaissants ! »

http://www.islamophile.org/spip/L-expiation-du-serment-et-la-facon.html

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Souffler la shahâdah au défunt

De nombreux hadîths rapportent qu’Allâh - Exalté soit-Il - fait vivre le défunt dans sa tombe une vie spéciale qualifiée de barzakhiyyah, durant laquelle le défunt est capable d’entendre, de comprendre et de répondre. Ainsi Abû Dâwûd et Al-Hâkim rapportent-ils d’après `Uthmân - qu’Allâh l’agrée - : «  Lorsque le Prophète - paix et bénédictions sur lui - achevait d’enterrer le défunt, il se tenait devant lui (c’est-à-dire devant sa tombe) et disait : “Demandez le pardon pour votre frère, et demandez qu’il soit raffermi, car il est en train d’être interrogé.” »

Le talqîn n’est ni obligation ni une sunnah, mais cela est recommandé (mustahabb) selon l’avis de nombre de disciples de l’Imâm Ash-Shâfi`î et de l’Imâm Ahmad. Cela est détestable, en revanche, chez certains disciples de l’Imâm Mâlik. On rapporte que certains Compagnons pratiquaient le talqîn et ordonnaient qu’on le pratiquât, tandis que d’autres ne le pratiquaient pas. Les savants sont d’avis que le talqîn profite au défunt et qu’il n’y a pas de mal si les gens le pratiquent.

Certains savants précisent qu’il est recommandé de souffler au défunt les réponses suite à son inhumation. Ainsi Abû Umâmah dit : « Lorsque je décèderai, faîtes à mon égard comme le Prophète - paix et bénédictions sur lui - nous ordonnait. Il disait : « Lorsque l’un de vos frères décède et que vous refermez sa tombe, que l’un d’entre vous se tienne devant sa tombe et dise : “Ô Untel fils d’Unetelle !”, il l’entendra mais ne lui répondra pas. Puis qu’il dise : “Ô Untel fils d’Unetelle !", il se redressera en position assise. Puis qu’il dise : “Ô Untel fils d’Unetelle !”, alors il répondra : “Renseigne-nous qu’Allâh te fasse miséricorde”, - mais vous n’en percevez rien. Qu’il dise alors : “Souviens-toi ce avec quoi tu as quitté le bas-monde : l’attestation qu’il n’y a de divinité sauf Allâh et que Mohammad est Son serviteur et Son Messager ; et que tu as agréé Allâh comme Seigneur, l’islam comme religion, Mohammad comme prophète, le Coran comme guide.” C’est alors que Munkar et Nakîr [1] se prennent mutuellement la main et disent : “Allons-nous-en, qu’avons-nous à rester auprès de celui à qui on a soufflé ses arguments ?” » » Un homme s’enquit : « Ô Messager d’Allâh, et si l’on ne connaît pas sa mère ? » Il répondit : « Affiliez-le à sa mère Hawwâ’ (Ève) : “Ô Untel fils de Hawwâ’ !” » [2]

Et Allâh - Exalté soit-Il - est le plus savant.

P.-S.

Traduit de Yas’alûnaka fî Ad-Dîn Wal-Hayâh (Ils te questionnent sur la religion et sur la vie), volume 4, pp. 93 et 94. Cet ouvrage en sept volumes compile les fatâwâ de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî, que Dieu lui fasse miséricorde.

Notes

[1] Munkar et Nakîr sont les deux anges qui interrogent le défunt sur son Seigneur, sa religion et son Prophète après son inhumation. NdT.

[2] Rapporté par At-Tabarânî ; le Hafidh jugea que sa chaîne de transmission est valable (sâlih).

http://www.islamophile.org/spip/Souffler-la-shahadah-au-defunt.html

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L'islam s'est-il répandu par l'épée ?

Les non-musulmans font souvent remarquer, sur un ton de reproche, que jamais l'islam ne compterait des millions de fidèles à travers le monde s'il n'avait été propagé par la force. Les éclaircissements suivants permettront de comprendre que, loin de s'être répandu par l'épée, l'islam s'est rapidement répandu grâce à la force de sa vérité, ainsi qu'à son appel au raisonnement et à la logique.

1. Islam signifie "paix"

Le mot islam vient de la racine "salam", qui signifie "paix". Le mot islam signifie également la soumission à Allah (swt). L'islam est donc une religion de paix (laquelle ne s'obtient que par la soumission à la volonté du Créateur Suprême, Allah (swt)).
 

2. La force est parfois nécessaire pour maintenir la paix

Tous les êtres humains, sur cette terre, ne sont pas en faveur de la paix. Beaucoup d'entre eux n'hésitent pas à la perturber pour servir leurs intérêts personnels. Il est parfois nécessaire de recourir à la force pour maintenir la paix. C'est précisément pour cette raison que nous avons une police qui utilise la force contre les criminels et les individus qui troublent l'ordre public afin de maintenir la paix dans le pays. L'islam encourage la paix. Mais parallèlement, il exhorte ses fidèles à combattre l'oppression. Et le combat contre l'oppression peut, à certains moments, exiger le recours à la force. En islam, la force ne peut être utilisée que pour promouvoir la paix et la justice.
 

3. L'opinion de l'historien De Lacy O’Leary

La meilleure réponse à l'idée reçue selon laquelle l'islam s'est répandu par l'épée vient de l'éminent historien De Lacy O’Leary dans son livre intitulé "Islam at the cross road" (page 8): "L'histoire démontre clairement que la légende des musulmans fanatiques parcourant le monde et imposant, à des nations conquises, l'islam à la pointe de l'épée est l'un des mythes les plus absurdes que les historiens se sont jamais complu à répéter."
 

4. Les musulmans ont gouverné l'Espagne 800 ans durant

Les musulmans ont gouverné l'Espagne pendant environ 800 ans. Jamais les musulmans d'Espagne n'ont utilisé l'épée pour forcer les gens à se convertir à l'islam. Plus tard, les Croisés chrétiens sont arrivés en Andalousie et y ont expulser tous les musulmans qui refusaient de se convertir au christiannisme.
 

5. 14 millions d'Arabes sont des chrétiens coptes

Les musulmans ont été les maîtres de l'Arabie pendant 1400 ans. Les Britanniques l'ont gouvernée pendant quelques années, de même que les Français, mais dans l'ensemble, les musulmans l'ont gouvernée pendant 1400 ans. Aujourd'hui, pourtant, 14 millions d'Arabes sont des chrétiens coptes et ils le sont depuis des générations. Si les musulmans avaient utilisé l'épée, pas un Arabe ne serait demeuré chrétien.

6. Il y a plus de 80% de non-musulmans en Inde

Les musulmans ont gouverné l'Inde pendant environ 1000 ans. S'ils avaient voulu, ils auraient pu forcer la conversion de tous les non-musulmans de l'Inde, car ils en avaient le pouvoir. Aujourd'hui, plus de 80% de la population de l'Inde est non-musulmane. Tous ces Indiens non-musulmans attestent que l'islam, chez eux, ne s'est jamais propagé par l'épée.
 

7. L'Indonésie et la Malaisie

L'Indonésie est le pays qui compte le plus de musulmans dans le monde. La majorité des habitants de la Malaisie sont musulmans. Je vous pose la question: "Quelle armée musulmane est allée en Indonésie et en Malaisie?"
 

8. Côte est-africaine

De la même façon, l'islam s'est rapidement répandu sur la côte est de l'Afrique. À ceux qui prétendent que l'islam s'est propagé à la point de l'épée, on peut à nouveau demander: "Quelle armée musulmane est allée sur la côte est-africaine?"
 

9. Thomas Carlyle

Le célèbre historien Thomas Carlyle, dans son livre intitulé "Les héros", parle de cette idée reçue sur la propagation de l'islam: "L'épée, assurément, mais où trouverez-vous votre épée? Toute idée nouvelle est, à ses débuts, minoritaire, précisément unique. Dans l'esprit d'un seul homme. C'est là qu'elle se trouve pendant un moment. Un seul homme sur la planète y croit, il y a un homme seul contre toute l'humanité. Qu'il utilise une épée comme moyen de propager son idée ne l'aiderait en rien. Vous devez trouver votre épée! En général, une chose se propagera d'elle-même comme elle le peut."
 

10. Pas de contrainte en religion

Avec quelle épée l'islam a-t-il été propagé? Même si les musulmans l'avaient voulu, ils n'auraient pu utiliser l'épée pour répandre l'islam, car le Coran dit:
"Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement."
[Le Coran, 2:256]
 

11. L'épée de l'intellect

C'est avec l'épée de l'intellect que l'islam s'est répandu. L'épée qui conquiert le coeur et l'esprit des gens. Dans le verset 125 de la sourah an-Nahl (16), le Coran dit:
"Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle les gens au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon."
[Le Coran, 16:125]
 

12. Expansion des religions dans le monde entre 1934 et 1984

Un article de l'Almanac du Reader's Digest de 1986 donnait, en pourcentages, l'accroissement des principales religions du monde au cours du demi-siècle précédent, i.e de 1934 à 1984. Cet article est également paru dans le magazine anglophone "The Plain Truth". La religion figurant au sommet de la liste était l'islam, avec un accroissement de 235%, suivie de la chrétienté dont l'accroissement n'avait été que de 47%. Nous vous demandons: quelle guerre a eu lieu, au cours de ce demi-siècle, pour que des millions de gens embrassent l'islam?
 

13. L'islam est la religion dont l'expansion est la plus rapide en Amérique et en Europe

De nos jours, la religion dont l'expansion est la plus rapide, en Amérique, est l'islam. La religion dont l'expansion est la plus rapide, en Europe, est l'islam. Quelle épée force les gens, en Occident, à embrasser l'islam en si grand nombre?
 

14. Le Docteur Joseph Adam Pearson

Le Docteur Joseph Adam Pearson affirme, à juste titre: "Les gens qui s'inquiètent de voir un jour les armes nucléraires tomber aux mains des Arabes ne semblent pas comprendre que la "bombe" islamique a été larguée il y a déjà longtemps; elle est tombée le jour où Mohammed (paix sur lui) est né"

http://islammedia.free.fr/Pages/islam-question.html

Pourquoi les fœtus bâillent dans le ventre de leur mère?

À l’heure des accélérateurs de particules et de la génomique, de la 3D et de l’exploration de Mars, il existe encore des questions très simples devant laquelle la science reste désespérément muette. Par exemple : pourquoi bâillons-nous ? Tout le monde bâille, les animaux bâillent, les lions, les chiens, les rats et les hippopotames, mais personne ne sait pourquoi.

Plusieurs hypothèses ont été formulées. Actuellement, la plupart des recherches sont réalisées sur la nature contagieuse du bâillement, et sur son côté fortement suggestif. Ainsi, en nous lisant, 60 pour cent des lecteurs auront envie de bâiller, et cela n’a rien à voir avec le fait que ce texte soit éventuellement ennuyeux. Une autre hypothèse est liée au fait que le bâillement élève les concentrations de cortisol, ce qui pourrait contribuer à nous réveiller quand nous somnolons. D’autres chercheurs mettent en avant un effet thermorégulateur ; en fait, au milieu de tout ça, on a du mal à trouver la vraie raison.

Ce que l’on sait depuis peu (et grâce aux travaux de Nadja Reissland et ses collègues de l’Université de Durham en Angleterre), c’est que les fœtus bâillent dans le ventre de leur mère, et qu’ils le font davantage à 24 semaines d’âge fœtal qu’à 36 semaines. Nous voici donc en présence d’une phase du développement embryonnaire qui correspond à une forte tendance au bâillement. Ce qui pousse les chercheurs à penser que le cerveau produit des bâillements à un certain stade de sa construction car cela participerait effectivement à la régulation du flux sanguin cérébral et que cela stimule une certaine forme de maturation du cerveau dépendante de l’activité motrice. Passée cette phase, le fetus bâille beaucoup moins ; même après, les enfants de six ans bâillent moins que ceux de deux ou trois ans. Or, c’est aussi à six ans qu’apparaît le bâillement par imitation, qui fait que tout le monde commence à bâiller en soirée lorsqu’une personne lance le mouvement. D’où une possibilté : le bâillement serait intialement un comportement foetal spontané, remplissant une fonction de maturation du cerveau. Nous le conserverions ensuite comme un vestige, qui se réactiverait à la vue d’autres personnes en train de bâiller - ou bien, évidemment, lorsque nous sommes vraiment trop fatigués.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-bailler-avant-meme-de-naitre-30762.php

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Le concept de "conscience" que les matérialistes ne peuvent expliquer

Le concept de "conscience" que les matérialistes ne peuvent expliquer

Qui est-ce qui observe et apprécie un jardin de fleurs aux couleurs vives dans un espace sombre sans avoir besoin de l'oeil, de la rétine, du cristallin ou des nerfs optiques?

Qui est l'entité qui reconnaît la voix de ses amis en signaux électriques et se réjouit de les entendre sans avoir besoin d'une oreille?

Qui est-ce qui sent le parfum de gâteau dans une boulangerie et en prend plaisir?

Qui est-ce qui se complaît à la vue d'une fleur, qui ressent de l'affection quand il voit un chaton, qui caresse sa fourrure sans avoir besoin d'un bras, d'un doigt ou d'un muscle?

Un fragment de tissu composé de cellules nerveuses et pesant quelques centaines de grammes peut-il être la cause de la vie que nous menons, de nos peines, de nos joies, de nos amitiés, de notre loyauté, de notre honnêteté et de notre excitation?

Si l'entité qui perçoit toutes ces choses n'est pas le cerveau, alors qui est-elle?

Est-ce un "petit homme" qui perçoit le monde extérieur à l'intérieur de notre cerveau?

Ou est-ce "l’observateur" à qui la physique quantique se réfère?

Est-ce que cet observateur est quelque part à l'intérieur du cerveau?

Si non, alors où est-il?

Fred Alan Wolf fournit cette réponse:

“Du point de vue de la physique quantique, nous savons ce que fait un observateur. Mais nous ne savons pas qui est ou ce qu'est en réalité l'observateur. Cela ne veut pas dire que nous n'avons pas essayé de trouver une réponse. Nous avons cherché. Nous sommes allés à l'intérieur de votre tête. Nous sommes allés dans tous les orifices que vous possédez pour trouver quelque chose qui s'appelle un observateur. Mais il n'y a personne dans la maison. Il n'y a personne dans le cerveau. Il n'y a personne dans les régions corticales du cerveau. Il n'y a personne dans les régions sous-corticales du cerveau ou dans les régions limbiques du cerveau. Il n'y a personne appelée un observateur. Et pourtant, nous avons tous cette expérience d'être quelque chose qu'on appelle un observateur en observant le monde extérieur.” 1

Les scientifiques se rendent maintenant compte que le cerveau n'est pas la source des perceptions et qu'il sert simplement de moyen. Par ailleurs, les scientifiques ont complètement abandonné l'idée de "petit homme à l'intérieur du cerveau" qui prévalait il y a des siècles. Les scientifiques ont clairement vu que l'entité qu'ils appelaient "l'observateur" est entièrement indépendante du cerveau. Ils savent maintenant que la source des perceptions est la conscience humaine.

Dans son livre Closer to Truth: Challenging Current Belief, Robert Lawrence Kuhn propose cette description:

“Pourquoi certains physiciens se sont soudainement si intéressés à l'esprit humain? L'esprit humain est-il aussi réel que la matière? Quelques-uns ont même commencé à se demander si l'esprit humain pouvait être "la réalité réelle" et la matière, une illusion trompeuse. Qu'en est-il des activités mentales qui mènent des personnes si intelligentes à émettre des suppositions si étonnantes. La raison est en partie, les répercussions étranges de deux théories fondamentales qui ont changé à jamais notre sens de la réalité: la mécanique quantique qui injecte l'incertitude dans l'échelle subatomique et la relativité qui unifie l'espace et le temps sur la structure à grande échelle de l'univers. Mais les théories de la physique peuvent-elles expliquer les mécanismes de l'esprit? Le comportement des atomes peut-il déterminer le comportement des personnes? La structure de l'univers peut-elle décrire comment nous pensons, sentons et savons?” 2

La vie d'une personne, la perception, l'amour, la joie, la tristesse, les pensées – en bref, tout ce qui fait des hommes des êtres humains – n'est très certainement pas le produit du comportement des atomes. Ce qui dote les êtres humains d'humanité et les rend capables de percevoir le monde extérieur est quelque chose d'indépendant du cerveau humain. Nous avons besoin d'une explication au delà de toute notion de matériel pour expliquer qu'une personne se rende compte qu'elle est capable d'être consciente de faire quelque chose, de l'analyser, de penser et de choisir et de toutes les autres caractéristiques humaines. Les propos de Thomas Huxley sont des preuves significatives que même un matérialiste engagé peut voir la réalité des faits, en dépit d'être un évolutionniste et même s'il est connu en tant que "bouledogue de Darwin": 3

“Le fait que quelque chose de si remarquable qu'un état de conscience survienne à la suite de l'irritation des tissus nerveux est tout aussi inexplicable que l'apparition du Djinn lorsque Aladin frottait sa lampe.”4

Il est impossible qu'une structure composée de graisse, d'eau et de protéines donne naissance à l'identité humaine qui peut percevoir, penser et se réjouir, à une entité capable de sentir la fierté et l'excitation. Les affirmations des matérialistes se sont complètement effondrées face au fait que les perceptions sont indépendantes du cerveau.

Sir Rudolf Peierls, l'un des éminents physiciens du 20ème siècle, a dit ceci:

“La prémisse selon laquelle vous pouvez décrire en matière de physique toute la fonction d'un être humain [...] y compris ses connaissances et sa conscience, est insoutenable. Il manque encore quelque chose.” 5

Peter Russell dit que le monde matériel qui nous appartient est quelque chose d'exclusivement produite par la conscience:

“Lorsque nous nous rendons compte que tout ce que nous savons, y compris tout le monde matériel que nous éprouvons "à l'extérieur" fait partie du phénomène, que l'image est construite dans la conscience, nous constatons que la vérité est un renversement complet de notre point de vue quotidien. La matière, comme nous le savons, est une création de la conscience... Ainsi, la nature ultime de la réalité – la réalité que nous éprouvons, non la réalité de noumène, dont nous n'avons aucune connaissance – est la conscience. L'espace, le temps, la matière, l'énergie – le monde substantiel entier créé par la perception de nos sens– est créé dans la conscience. L'essence de ce monde phénoménal n'est pas la matière, mais la conscience.” 6

Ce que nous essayons de décrire comme la réalité est en fait basée sur la conscience. La couleur, le son, l'odeur, le goût, le temps, la matière - bref, tout ce que nous percevons dans le monde est une forme et une caractéristique dans la conscience. Grâce à notre conscience, nous sommes capables de concevoir toutes les choses dans l'univers.

Mais nous ne pouvons pas observer la conscience dans le monde extérieur. Peter Russell expose les raisons de cela:

“La raison pour laquelle nous ne trouvons pas la conscience dans le monde que nous observons est que la conscience ne fait pas partie de l'image générée dans notre esprit.”7

Comme le dit Russell, la conscience qui perçoit le monde extérieur n'est pas à l'intérieur du monde extérieur que nous observons. Par conséquent, il nous est impossible de la voir et de l'analyser. Russell compare la conscience à la lumière reflétée sur un écran de cinéma. Dans l'histoire dépeinte dans le film, il n'y a aucune preuve que seuls les rayons lumineux soient projetés sur l'écran. Les êtres humains ont seulement une expérience directe de l'image sur l'écran. La lumière elle-même, sans laquelle il ne peut y avoir d'image, passe inaperçue.

De la même manière, la conscience ne possède aucune existence tangible, visible puisqu’elle n'est pas dans le monde matériel que nous observons.

Diane Ackerman a décrit la conscience en ces termes:

“Le cerveau est silencieux, sombre et muet. Il ne sent rien. Il ne voit rien... Le cerveau peut se projeter à travers les montagnes ou dans l'espace. Le cerveau peut imaginer une pomme et l'éprouver comme étant réelle. En effet, le cerveau ne connaît à peine la différence entre une pomme imaginée et une pomme observée... Le cerveau n'est pas l'esprit... [L'esprit est] comme un fantôme dans une machine, comme certains le disent.”8

1 “What the Bleep Do We Know?,” mns: 0.29.03 - 0.29.39
2.Robert Lawrence Kuhn, Closer To Truth: Challenging Current Belief, McGraw-Hill, 2000, p. 35
3. http://www.age-of-the-sage.org/philosophy/huxley_darwins_bulldog.html, http://www.pbs.org/wgbh/evolution/library/02/2/l_022_09.html
4. Steven Pinker, How The Mind Works, Norton Publishing, 1999, p. 132
5 http://www.firstthings.com/ftissues/ft0303/articles/barr.html
6. Peter Russell, “The Spirit of Now,” http://www.peterussell.com/Reality/realityart.html
7. Ibid.
8. Ackerman, An Alchemy Of Mind , p. 5

http://harunyahya.fr/fr/works/102590/Le-concept-de-conscience-que-les-materialistes-ne-peuvent-expliquer

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