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Blog de Islamiates

Le radin a t-il moins de matière grise ?

D’après des chercheurs de l’Université de Zurich, le lien entre l’activité cérébrale et la générosité serait établi. Leur étude a été menée sur un groupe de personnes, qui devait partager de l’argent avec des inconnus. Pendant cet échange, les chercheurs suisses mesuraient alors l’activité cérébrale et le volume de matière grise.

  • Moins de matière grise chez les radins

D’après cette étude, chez une personne peu généreuse, la région du cerveau située derrière l’oreille (lobes pariétal et temporal), était très active dès le partage de petites sommes d’argent. Quant à la personne plus généreuse, cette région du cerveau ne s’est mise en action qu’après le partage de sommes plus importantes. Plus étonnant, la générosité serait en lien avec le fait qu’une personne ai plus ou moins de matière grise.

L’étude a en effet révélée que les personnes avares avaient moins de matière grise que les autres, plus généreuses. La matière grise se trouve à la périphérie du cerveau et forme le cortex cérébral, où sont traitées les informations. La substance grise de notre cerveau contient nos fameux neurones, d’où l’expression « faire fonctionner sa matière grise. »

Que les radins se rassurent ! Les chercheurs concluent cependant l’étude en disant qu’ « il ne faut en aucun cas conclure qu’un caractère altruiste n’a qu’une origine biologique. »

  • L’importance de donner en Islam

Se montrer généreux n’est pas seulement d’actualité que pendant le mois de Ramadan. Allah, exalté soit-Il, dit: « Donne donc au proche parent son dû, ainsi qu’au pauvre, et au voyageur en détresse. Cela est meilleur pour ceux qui recherchent la face d’Allah (Sa satisfaction) » Sourate 30, verset 38, et un peu plus loin dans la sourate, à propos de ceux qui se montrent généreux: « Ceux-là verront leurs récompenses multipliées » Sourate 30, verset 39.

De nombreux versets et ahadith témoignent de l’importance de la générosité en Islam. Ali ibn Abi Talib, qu’Allah l’agrée, disait: « N’aie pas honte de donner peu, ne rien donner est encore pire. »

http://muzulmans.fr/articles/decrypter-lactualite/le-radin-a-t-il-moins-de-matiere-grise

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Les Pyramides entre Science et Coran

“Ecoutez Noblesse! En dehors de moi,  je ne connais aucun autre dieu pour vous ! Et toi Hâman, allume pour moi (le feu) sur

l’argile,et érige pour moi un haut palais ; je pourrai peut être accéder au Dieu de Moïse…“ Al-Kassas S28-V38
Commençons d’abord par présenter une traduction adaptée d’un article que le Dr Abdulaziz A.Bin Muammar nous a gracieusement communiqué sur notre site.

La réalité des pyramides, un nouveau miracle Coranique :



Les pyramides que nous connaissons aujourd’hui sont  classées parmi les sept merveilles du monde !
Mais est-ce que les savants ont résolu l’énigme de leur construction? Il y en a qui croient qu’elles avaient été construites par des djinns ? Peut on y croire?
Ces mythes étaient pourtant répandus et ont duré plusieurs siècles. Mais la nouvelle découverte faite par des savants Français  et Américains,va lever cette énigme à jamais et changer complètement le point de vue des savants modernes,
Jusque là, les Egyptologues modernes croyaient que les Pharaons avaient taillé des pierres et les avaient empilées pour bâtir ces énormes édifices. Mais des questions pertinentes restaient sans réponse:
1-  Pourquoi  toutes ces pierres sont-elles identiques et si bien assemble que l’on ne peut même pas glisser un cheveu entre deux pierres voisines ?
2-  D’où provenaient les matériaux qui ont servi à leur confection ?
3-  Quels sont les outils utilisés pour les tailler avec une telle finesse ?
Aucune de ces questions n’avait trouvé une réponse satisfaisante ; et ceci nous permet d’affirmer que les savants qui soutenaient que ces blocs avaient été taillés dans le rocher étaient dans l’erreur.

Nouvelles réalité scientifique
Le professeur Joseph  DAVIDOVITS Directeur   de l’institut Géo polymère France, propose une nouvelle théorie qui soutient que les blocs composant les pyramides auraient été fabriqués à partir de l’argile,
Celle-ci, additionnée à d’autres matériaux aurait été extraite dans la vallée du Nil, Le mélange aurait été placé dans des moules en pierre, et aurait été chauffé à une température élevée, Cette cuisson aurait causé une interaction entre les composts du mélange.  Les blocs ainsi fabriqués ressemblent à des pierres volcaniques datant de quelques millions d’années.
Pr DAVIDOVITS fournit des arguments prouvant que ces agglomérés sont essentiellement  composés   de chaux, ,d’argile et d’eau, La technique Nano utilisée pour l’analyse des composantes, a révélé  la présence de quantités d’eau qu’on ne trouve jamais dans les pierres naturelles .
D’autre part, la cohésion interne de ces pierres prouve qu’elles ne sont pas naturelles et qu’elles ne peuvent pas avoir été extraites du sol et taillées de la sorte.   Il semble donc plus réaliste d’admettre qu’elles auraient été  faites d’argile moulée, ce qui leur a donné une forme régulière et des dimensions identiques.
Les examens au microscope électronique ont révélé la présence de cristaux de quartz  comme conséquence de la cuisson de l’argile ; on a détecté également la présence du bioxyde de silicone.  Ceci démontre encore une fois que les pierres des pyramides ne sont pas naturelles .
Elles seraient plutôt le  résultat d’une réaction chimique entre l’argile, la chaux et l’eau à haute température.
Le Professeur  DAVIDOVITS, a publié en  2OO2 un ouvrage titré : «  Ils ont bâti les pyramides ». Ce livre a levé de multiples énigmes et répondu à de multiples questions concernant la construction des pyramides. Il a convaincu de nombreux savants à travers le monde.
Certains chercheurs confirment qu’on utilisait jadis  des fours de cuisson pour la fabrication des céramiques des statuts et des outils. L’argile était mélangée à des oxydes métalliques et malaxée à l’eau, puis  cuite à haute température. Elle durcissait comme de la pierre. Plusieurs civilisations avaient utilisé l’argile cuite pour fabriquer les pierres de construction, les statuts et les ustensiles.

D’autres recherches et des résultats identiques
D’autres examens aux rayons X ont révélé la présence de bulles d’air dans les échantillons, ces bulles pouvaient provenir de l’air lors de la coulée de l’argile ou de l’évaporation de l’eau contenue dans le mortier au moment de la cuisson, De telles bulles n’existent pas dans les pierres naturelles courantes. Ceci est un argument supplémentaire pour dire que les pierres qui avaient servi à la construction des pyramides étaient artificielles ; elles avaient été fabriquées avec de l’argile calcique, et elles ne pouvaient avoir plus de 4700 années d’existence.
Le professeur Italien Mario Collepardi ,qui a étudié la géométrie  des pyramides ,  affirme que les ouvriers des Pharaons ramenaient de la terre calcique, disponible en grande quantité dans la région , et la mélangeaient avec une terre banale ; ils malaxaient le tout avec l’eau du Nil.  Ensuite, ils versaient le mortier dans un moule qu’ils chauffaient à environ 900 °C, Cette cuisson transformait l’argile en une pierre très dure et lui donnant l’aspect d’une pierre naturelle.
Cette opération ne demandait pas trop d’effort, puisque les ouvriers ne portaient ni ne soulevaient aucun  rocher lourd comme on le croyait au cours des dernières décennies, Tout ce qu’il faisaient c’était de confectionner des moules, de transporter les matériaux et l’eau dans de petits récipients, de malaxer le mortier et de remplir les moules montés sur chantier. Ce qui les attardait le plus, c’était la cuisson. Ils devaient attendre la bonne  prise du l’aggloméré. Grâce à ce procédé, ils s’assuraient qu’il n’y avait pas de vide entre  les blocs, Ils assuraient également à l’édifice une résistance à l’érosion pendant  des millénaires.



Vue aérienne de la pyramide « Khoufou le grand » ; elle mesure 146m de haut. Elle a nécessité des millions de pierres de plusieurs tonnes chacune ; elle date de plus de 4500 ans.





Deux pierres voisines d’une pyramide où on remarque une petite  concavité jumelée à une convexité (au droit de la flèche) , cette géométrie prouve encore une fois que les pierres d’argile avaient été coulées dans un moule en pierre, cette géométrie a été réalisée à la coulée, et ne résulté pas d’une érosion ou d’une dégradation de la pierre.


La réalité scientifique correspond à la réalité Coranique:
Cette technique de construction des pyramides à partir de l’argile de la vallée du Nil, est restée inconnue jusqu’en 1979, lorsque le Professeur Joseph Davidovits a annoncé cette nouvelle thèse. Et ce n’est qu’en 2006 que d’autres savants ont  confirmé la validité de cette théorie a l’aide d’analyses en laboratoire, Il est évident qu’elle était donc inconnue à l’époque de la révélation du Coran. Ce dernier l’avait dévoilé ce secret il y a 14 siècles.
Ceci prouve qu’il est parole d’Allah !



Une des 3 pyramides de Gizeh dont le sommet est recouvert de pierres d’argile de même nature que celui des pierres qui avaient servi à sa construction.


Que dit le Coran ?

Dans la suite de son article, le Dr Abdulaziz A.Bin Muammar donne son interprétation des Versets coraniques en relation avec cette grande découverte archéologique.
Pour cette partie, nous préférons comme de coutume, donner celle de notre site avec nos propres commentaires.

Commentaires du site
Dans le Verset 137 du Chapitre Al-Araf 7 le Coran qualifie les constructions de Pharaon de « Arich » c'est-à-dire d’édifices hauts, avec des toits de verdure ou de vigne grimpante.  Certains interprètes comme le Dr Abdulaziz A.Bin Muammar sont allés jusqu’à déceler dans cette expression, une technique de construction en montée spirale, comme la vigne ?! Ils parlent même de rails en bois, grimpant en hélicoïde autour de l’édifice.
En ce qui nous concerne, nous pensons que le terme « Arich » ou « Yârouchoun », fait plus allusion tel que spécifié dans le dictionnaire arabe à des constructions en bois pour supporter la verdure, la vigne ou toute plante ombrageuse. Le Coran y fait souvent allusion et nous ne prendrons comme exemple que le Verset 68 de la Sourate 16 et le 24 de la Sourate Addoukhan 44.
Il est d’ailleurs  très probable, selon les Egyptologue que la construction des pyramides et autres hauts édifices égyptiens se soit servi de rampes en bois ou d’autre moyens, sur les quels nous reviendrons bientôt.
Mais nous restons intimement convaincus que le Verset 137 de la Sourate 7 n’a aucune relation avec les rampes de construction des pyramides, à supposer qu’elles aient effectivement existé. Nous ne voyons d’ailleurs même pas pourquoi elles auraient fait l’objet d’attention particulière du Coran, comme symbole de la civilisation démolie par ordre divin ? C’est un moyen de construction qui disparaît à la fin du chantier. Les toits de vigne, les jardins luxuriants les allées ombrages des palais,et les grandes constructions  étaient par contre,  les symboles de la civilisation des Pharaons.
Nous profitons de cette occasion pour lancer encore une fois, un appel aux savants musulmans, et leur demander d’éviter des interprétations hâtives et non certifiées.
Toutefois, il nous parait intéressant de s’arrêter un petit instant sur le Verset précité mais sur la partie concernant la destruction des vestiges pharaoniens :
Que dit au juste ce Verset 137 de la Sourate 7 ?
 « … Et nous avons démoli tout ce que faisait Pharaon et son peuple et tout ce qu’ils érigeaient comme édifices verdoyants ».
Ainsi, de toutes les civilisations anciennes, celle qui a bâti le plus et qui été  la plus effacée de la mémoire de l’histoire, c’est bien la civilisation de l’Egypte des Pharaons. Il ne reste que ce que Dieu a bien voulu conserver pour exemple et leçon aux tyrans de ce monde.
L’Egypte des Pharaons a perdu jusqu’à son écriture ; et il a fallu l’ère de la science moderne pour déchiffrer l’hiéroglyphe et déterrer ce que la démolition divine a enfoui sous les sables. Le Coran d’il y a 14 siècles et la science moderne remettent en mémoire les vestiges que nous découvrons. Un véritable miracle du Coran et de la science, n’est-ce pas ?
En ce qui concerne les matériaux de construction et la cuisson de l’argile, la théorie du Pr Joseph Davidovits explique parfaitement les Versets suivants :
 Ghafir S40-V36 : « Pharaon dit: Hâman! Construis- moi un haut palais afin que j’accède aux voies céleste; je pourrai peut être découvrir le Dieu de Moïse… »
Al-Kassas S28-V38: « Ecoutez noblesse! En dehors de moi,  je ne connais aucun autre dieu pour vous ! Et toi Hâman, allume pour moi (le feu) sur l’argile,et érige pour moi un haut palais ; je pourrai peut être accéder au Dieu de Moïse… »
Dans le premier Verset, Pharaon donne l’ordre à son chef des chantiers de construction, de bâtir pour lui un haut palais. La bâtisse devait être si haute que Pharaon pourrait atteindre les voies célestes et accéder au Dieu de Moïse.
Le Coran suggère donc que Pharaon construisait des palais et des édifices très hauts.
C’est dans le second Verset que le Coran nous donne des précisions sur la technique de construction :
a-    Le matériau de base était de l’argile
b-    Cette argile étai cuite
c-    Le feu était allumé directement sur l’argile ou sur le moule
d-    L’argile cuite servait à la construction des édifices, tels que les pyramides.
Le mode de transport n’était donc pas indiqué. L’argile pouvait être  transportée en hauteur ou sur le plat, et ce n’est qu’une fois mélangée aux autres adjuvants et à l’eau, qu’elle était  versée dans des moules. Une fois l’argile bien malaxée, le feu était allumé pour sa cuisson.
Quand au transport en hauteur, il pouvait très bien se faire dans des récipients à bras d’homme, par des bêtes de somme, par des chars sur des rails ou par un système de récipients tirés par corde, comme l’on fait encore de nos jours sur les chantiers de construction traditionnels.
Les preuves scientifiques énumérées ci-dessus pour le coulage dans des moules et la cuisson pouvaient aussi bien se faire en hauteur.
Le plus important est que la découverte du Pr Davidovits et de ses collègues, rejoint parfaitement le Coran autant pour le matériau de construction que pour sa polymérisation.
Pour illustrer ce que nous disons, et après autorisation du Pr. Joseph Davidovits, nous publions ci-dessous le courrier échangé à ce sujet.
Nous conseillons vivement au lecteur de visiter le site du Pr Joseph Davidovits ; il y trouvera des compléments d’information très utiles.
http://www.davidovits.info/8/le-scientifique-et-les-textes-sacres

Nous donnons ci-dessous, uniquement à titre documentaire, une maquette représentant l’hypothétique échafaudage hélicoïdal qui aurait servi à la construction des pyramides et au transport des matériaux.



Maquette représentant un mode de transport hypothétique par rampe hélicoïdale.




Une Photo du scientifique américain Michel Barsoum qui en 2006 a confimé la théorie u Prof. Joseph Davidovitsau pied de la pyramide Rhomboidale de Sneferou. Admirez la ressemblance des pierres.On penserait à des parpaings de nos jours


Par Dr Abdulaziz A.Bin Muammar
Traduit par : Açya Thamina
Revu et adapté par : Mohammed Messe

Référence :
La réalité des pyramides, un nouveau miracle Coranique par Dr Abdulaziz A.Bin Muammar
http://www.davidovits.info/8/le-scientifique-et-les-textes-sacres par le Professeur Joseph Davi



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La Fin du Califat

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On peut dire que le projet de déstabilisation de l’Etat islamique avait été planifié avant l’assassinat du Calife Omar. Cet acte ignoble qui emporta le deuxième Calife n’était qu’un début d’exécution d’un vaste complot satanique dont les juifs étaient les principaux instigateurs. Omar a été poignardé par un captif persan appelé Fairouz et surnommé Abu Lou’lou’a. Ce dernier avait été vu quelques jours auparavant en compagnie d’Al Hourmouzân et de Joufaina ; le premier était un prince perse déchu après la victoire des musulmans et le second, perse lui aussi, faisait partie de l’aristocratie. Tandis que le juif Ka’b Al Ahbar avait prédit la mort de Omar trois jours auparavant. Uthman, quant à lui, a été assassiné par des insurgés qui firent brusquement irruption dans son domicile après l’avoir assiégé pendant quarante jours. La révolte qui emporta le Calife Uthman était fomentée par le juif musulman Abdallah ibn Sabaâ. Ce dernier faisait la tournée des provinces, notamment d’Egypte, Basra, Koufa pour inciter les populations à la révolte contre le Calife. Les révoltés, après avoir quitté Basra, Koufa et l’Egypte, marchèrent sur Médine et assiégèrent la maison du Calife. Auparavant, Ali a tenté d’apaiser les esprits en proposant sa médiation auprès du Calife à l’effet d’obtenir des réformes. Ce fut une tentative vaine, car la situation avait atteint le point de non-retour, suite à la découverte par les insurgés, dans le courrier du Calife, d’une lettre adressée à son gouverneur d’Egypte lui intimant l’ordre d’exécuter les chefs des insurgés à leur retour au pays. En réalité, le Calife n’était pas au courant de cette lettre. Les insurgés soupçonnaient Marwan ibn al Hakam, secrétaire particulier du Calife, d’en être l’auteur. Ils demandèrent donc au Calife de leur livrer ce dernier. Mais le Calife, craignant pour la vie de son secrétaire, refusa de le livrer. En plus, le Calife s’opposa à toute intervention armée contre les insurgés afin d’éviter un bain de sang. En fin de compte, les insurgés décidèrent de passer à l’action. Ils assassinèrent froidement le Calife pendant qu’il récitait le Coran le matin à l’heure de la prière. La crise s’est accentuée durant le règne de Ali ibn Abi Taleb, d’autant plus que, dès son accession au califat, celui-ci prit la décision de destituer certains gouverneurs, comme Mouawia, devenus puissants de par la stature et la popularité qu’ils avaient acquises. Le Calife prit donc la décision de destituer Mouawia et de le remplacer par Sahl ibn Hanif. Non seulement Mouawia ne va pas obtempérer, mais il va s’insurger contre son chef hiérarchique, l’imam Ali qu’il soupçonnait d’être impliqué dans l’assassinat de Uthman. D’abord, il fit barrer la route au nouveau gouverneur du Cham, Sahl ibn Hanif. Arrivé à Tabouk, ce dernier fut arrêté par des cavaliers qui l’empêchèrent de continuer sa route vers Damas, capitale de la province. Il rebroussa chemin. Ensuite, il fit soulever la population du Cham contre le Calife, ce qui allait aggraver la discorde et provoquer une guerre fratricide parmi les musulmans.

Pour la première fois, une cassure s’est produite dans la communauté qui allait désormais avoir deux directions et deux capitales : Damas et Koufa. Cette division a eu pour conséquence l’émergence de plusieurs factions et mouvements rivaux, en particulier le mouvement chiite, composé des partisans de l’imam Ali et le mouvement des Kharidjites, formé des adversaires de ce dernier. Les Kharidjites ou Khawaridj reprochaient au Calife d’avoir accepté l’arbitrage qui l’opposait à Mouawia, arguant du fait qu’il n’y a de jugement ou d’arbitrage que de Dieu : « la houkma illâ lillâhi ». « Une parole véridique par laquelle on ne chercherait que l’égarement » leur rétorqua l’imâm Ali. Les Kharidjites ont décidé d’assassiner le Calife et deux autres personnages : Mouawia et Amr ibn Al Ass, qu’ils considéraient comme la cause de la crise qui secoue la communauté. Ces deux derniers échappèrent à la mort tandis que le Calife fut assassiné. Le 17 Ramadan, le Calife se rendit à la mosquée comme d’habitude pour la prière du matin. Abdurrahman ibn Muljim, accompagné de deux compères, attendaient le Calife à l’entrée de la mosquée. Ibn Muljim se jeta sur lui et le blessa mortellement à la tête. L’imâm succomba à sa blessure trois jours après, sans avoir désigné de successeur. Il dit à son fils Hassan : « je ne vous ordonne rien, et je ne vous interdis pas de choisir qui que vous voulez » ! Après sa mort, les habitants de Koufa prêtèrent serment d’allégeance à son fils Hassan lequel se désista six mois plus tard en faveur de Mouawia. Son objectif étant de mettre fin à la division et au conflit meurtrier qui déchirent les musulmans.

Du coup, Mouawia se trouva à la tête d’un vaste empire. Cependant, il ne va pas tarder à désigner son fils Yazid comme prince héritier et demandera à la population du Cham de lui prêter serment d’allégeance. Ce qui fut fait. Puis, il demanda à Marwan ibn al Hakam, son gouverneur de Médine d’obtenir le serment d’allégeance des habitants de sa province. Marwan réunit les notables et leur dit : « l’Emir des croyants envisage de se faire succéder par son fils, tradition de Abu Bakr et Omar ! ». Abdurrahman ibn Abu Bakr se leva et dit : « plutôt la tradition de César et de Kirsa (Kosroés) ; par contre Abu Bakr et Omar n’ont pas transmis le pouvoir à leurs enfants ni à leurs proches ».

En l’an 51, Mouawia profita du pèlerinage pour prendre la bai’a (allégeance) pour son fils Yazid. Dans le but de renforcer cette allégeance par le soutien particulier des anciens compagnons dont Abdallah ibn Zoubair et Abdallah ibn Amr, ce dernier lui fit l’objection suivante : « il y avait avant toi des Califes qui avaient des enfants ; ton fils n’est pas mieux qu’eux ; il n’ont pas vu en leurs fils ce que tu as vu en le tien, mais ils ont choisi pour les musulmans ce qui était meilleur ». Tandis que Abdallah ibn Zoubair lui adressa la réponse suivante : « Si tu en as assez de l’Emirat, démissionne et présente ton fils afin qu’on l’élise. As-tu vu si nous prêtons serment d’allégeance à ton fils en même temps qu’à toi, qui d’entre vous doit-on écouter et obéir ? L’allégeance ne peut jamais échoir à vous deux en même temps. » Après le décès de Mouawia, son fils Yazid lui succèda et ainsi, le califat se transforma en monarchie héréditaire. Ainsi furent réalisées ces prophéties : Une rapportée par Safina qui déclare avoir entendu le prophète (psl) dire : « le califat ne durera que trente années, puis ce sera une monarchie. » Cité par Ahmad et les ‘‘Sounan’’. L’autre rapportée par Abou Oubaida ibn al Jarrah : « le début de votre religion, c’était une prophétie et une miséricorde ; puis ce sera un califat et de la bonté ; puis ce sera une monarchie et de la contrainte ».

http://www.bismillah-debats.net/-VI-La-Fin-du-Califat-.html

e6un7

Différence entre les Apôtres et certains Évangélistes

Les savants musulmans ne sont pas d’accord sur le fait que les Évangiles actuellement en notre possession aient pour origine les Apôtres de Jésus.

D’une part, les Évangiles ont été rédigés en grec alors que les paroles qui y sont rapportées ont été dites, prononcées en araméen ou en hébreu.

D’autre part, si l’on se réfère au saint Coran, on constate que les Apôtres étaient des bons croyants, des musulmans dévoués à Dieu. Alors que selon les Évangiles, certains Apôtres auraient déformé le Message de Jésus.

Ils auraient contribué à l’élaboration des fausses théories sur Jésus, par exemple : la crucifixion, la Rédemption, le Salut par le sang de Jésus, etc.

A-t on déformé leurs propos ? Ou est-ce que leurs croyances étaient ainsi ? Est-ce qu’il s’agit d’autres personnes que les vrais disciples de Jésus ? Dieu Seul le sait !

Le Coran nous indique qui sont les apôtres et quelles étaient leurs croyances :

« Puis, quand Jésus constata leur incrédulité, il dit : « Qui sont mes alliés dans la voie d’Allah ? » Les apôtres dirent : « Nous sommes les alliés d’Allah. Nous croyons en Allah. Et sois témoin que nous Lui sommes soumis (nous sommes musulmans). » Coran, s3 v52 ; s61 v14

« Et lorsque j’ai révélé aux apôtres : « Croyez en Moi et en Mon messager (Jésus), ils répondirent : « Nous y croyons, et Tu es Témoin que nous sommes entièrement soumis (musulmans). » Coran, s5 v111

Les Apôtres étaient censés savoir que Dieu avait sauvé Jésus en l’élevant au Ciel et que le crucifié était une personne autre que Jésus.

A-Les propos des Apôtres d’après les Évangiles :

Matthieu dit :

« C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs » Matthieu 20:28

« Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » Matthieu 26.28 Marc dit :

« Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » Marc 10.45

« Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs » Marc 14.24 Luc dit :

« C’est qu’aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » Luc 2.11 ; 1.77

« Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » Luc 22.20

« Sachez donc, hommes frères, que c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse » Actes 13.38

Jean dit :

« Jésus Christ le juste. Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » 1 Jean 2.2

« Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du Monde. » Jean 1.29

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1Jean 1.7

Quels péchés les enfants peuvent-ils avoir ? Il est naturellement fait allusion au péché originel.

« Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom » 1Jean 2.12.

Jean affirme : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3.14-16

« Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. » 1Jean 3.5

« Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. » 1Jean 4.10

« Et nous savons qu’il est vraiment le Christ, le Sauveur du monde » Jean 4.42

« A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang » Apocalypse 1.5

« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » 1Jean 2.2

« Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. » Apocalypse 7.14

« Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau » Apocalypse 12.11

Paul fait de la Rédemption un des thèmes essentiels de ses épîtres. En effet, la plupart de ses écrits gravitent autour de trois concepts, à savoir : crucifixion, résurrection, rédemption.

Paul dit :

« Maintenant que nous sommes justifiés par son sang » Romains 5.9

« À nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. » Romains 4.25

« Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. » Romains 3.24

« En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » Éphésiens 1.7 ; Colossiens 1.14

« Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » Hébreux 9.12

« De même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » Hébreux 9.28

« Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps » 1Timothée 2.6

S’adressant aux païens, Paul dit : « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » Éphésiens 2.13

« C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte » Hébreux 13.12

« Comment concevoir un Dieu s’offrant à lui-même en holocauste pour ses créatures ? Quel rapport peut exister entre un pareil sacrifice et les fautes de l’humanité ? »

Pierre dit :

« Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or que vous avez été rachetés (...) mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » 1Pierre 1.19

« lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 1Pierre 2.24

« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu » 1Pierre 3.18

B-Les auteurs de la Rédemption se contredisent :

Paul affirme : celui qui pèche n’échappe pas au jugement de Dieu (Romains 2.3). Chacun sera récompensé selon ses œuvres (Romains 2.6). Et Dieu jugera les impudiques et les adultères (Hébreux 13.4 ; Ephésiens 5.4-7).

« Car, sachez-le bien, aucun impudique ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur le fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux » Éphésiens 5.4-7

Il ajoute : Ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés (Romains 2.13).

D’après Paul, il y aura de la part de Dieu jugement et récompense selon les œuvres de chacun.

Comment les Apôtres se contredisent ? Pour certains, le sang de Jésus a été versé pour sauver l’humanité. Pour d’autres, personne n’échappera au jugement. Qui faut-il croire ? Le Salut ou le jugement ?

Paul dit que chacun sera jugé selon ses œuvres Romains 2.6, puis il se contredit en Romains 3.27 non par la loi des œuvres mais par la loi de la foi.

Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Tantôt c’est la foi qui sauve, tantôt ce sont les œuvres, alors il y a de quoi se perdre.

« ...il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » Romains 8.34

« Parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. » Romains 8.27

Si les saints ont besoin d’intercession, que dire alors des gens du commun ?

Une fois de plus, l’on se demande pourquoi ces mises en garde et cette intercession si la Rédemption était vraie !

Pierre affirme que le jugement touchera tout le monde y compris la maison de Dieu :

« Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, c’est si par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? » 1Pierre 4.17, 18

« Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement » 2 Pierre 2.9

Luc affirme « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » Actes 10.34,35

Jean affirme « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » Apocalypse 20.15

« Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre » Apocalypse 19.20

C- Les Apôtres qui avaient bien saisi le sens du Message de Jésus

Parmi les Apôtres qui avaient bien compris le sens de la parole de Jésus, figurent Jacques et Jude dont les propos correspondent parfaitement aux enseignements de leur maître.

« La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et à se préserver des souillures du monde » Jacques 1.27

« Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres (...) Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » Jacques 2.14,24

« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et Il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs ( ...) Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera. Ne parlez point mal les uns des autres, frères » Jacques 4.7-11

Jacques affirme « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’amène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » Jacques 5. 20

« Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde » Jacques 2.13

« Sauvez- en d’autres en les arrachant du feu ; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. » Jude 23

D-On peut relever l’existence de deux mouvements opposés chez les Apôtres :

Deux mouvements contradictoires virent le jour :

Paul d’un côté, Jacques de l’autre, autrement dit : les circoncis et les incirconcis.

Paul abolit la loi tandis que Jacques l’applique ; Paul va enseigner aux païens dont il se réclame l’apôtre « cette croyance qui se suffit de la loi », tandis que Jacques, à l’instar de son maître, s’occupera des brebis perdues de la maison d’Israël.

Rappelons que Jésus a dit : « N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » Matthieu 10.5-7

La ville d’Antioche fut pendant plus d’un siècle le théâtre d’affrontements entre les deux sectes rivales issues des deux mouvements. La lutte se termina par un compromis autour de ce qu’on appelle les évangiles « canoniques ». « Les Évangiles sont un tri de textes, un assemblage de textes, fait dans un contexte particulier et spécialement dans le contexte d’une lutte entre communautés chrétiennes, entre Judéo-chrétiens et Pauliniens.

Les musulmans pensent que les disciples de Jésus étaient des Enfants d’Israël conformément au fait qu’il leur fut envoyé afin de leur rappeler d’observer les commandements de Dieu. Le Coran ne mentionne pas leurs noms ni même leur nombre ou encore des détails concernant leur vie. Cependant, certains exégètes musulmans sont plus ou moins d’accord avec la plupart des apôtres figurant dans le Nouveau Testament comme Pierre, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, André, Jacques, Jude, Jean et Simon, mais gardent beaucoup de réserve.

Les exégètes tracent un parallèle entre les disciples de Jésus et les compagnons de Mohamed (Paix et Salut sur lui).

E-Comment les Apôtres avaient terminé leur mission ?

1) Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur ou saint Jacques est l’un des douze apôtres de Jésus Christ. Il est nommé « Jacques, fils de Zébédée » dans le Nouveau Testament.

Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, 12.2)

2) "Jean l’évangéliste est un disciple de Jésus, et non un membre du groupe des douze apôtres.

Il a longtemps été confondu avec l’autre Jean, également disciple, mais lui membre du groupe des douze apôtres, qui est le fils de Zébédée et de Marie Salomé, le frère de Jacques le Majeur, tous deux originaires de la ville de Bethsaïde, en Galilée, où ils étaient pêcheurs. La confusion initiale entre les personnes de Jean l’évangéliste et de Jean fils de Zébédée a été faite au IIIème siècle par Denys, évêque d’Alexandrie, et perdure depuis."(Wikipédia)

Jean serait mort à Éphèse en l’an 101, à l’âge de 98 ans. Il serait enterré à Selçuk, près d’Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean aujourd’hui en ruine.

3) Simon Saint Pierre, Pape de 30 à 64 : mort à Rome en l’an 64. L’Évangile selon saint Matthieu rapporte la parole de Jésus : "Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église".

Après avoir été arrêté deux fois à Jérusalem, pour fuir les persécutions d’Hérode Agrippa, il quitte Jérusalem pour Antioche, où il soutient que ceux qui se convertissent au christianisme peuvent se dispenser des rituels judaïques (circoncision et restrictions alimentaires). Une vive querelle l’oppose alors à Paul.

Il se rend à Rome, attire beaucoup de païens à lui. Le préfet le fait arrêter et crucifier la tête en bas. Cela se passe sous l’empereur Néron en 64 (ou 67 selon les sources).

4) Matthieu est d’origine juive, galiléen de naissance. Il exerce la profession de collecteur d’impôts pour les romains à Capharnaüm. C’est un homme cultivé, de formation grecque (d’ où son nom Lévi).

Le jour où Jésus, de passage devant son bureau de péage, lui demande de le suivre, il abandonne tout et devient un de ses disciples. Après la crucifixion de Jésus, selon la tradition orale de l’Église, il passe un temps en Égypte, puis part en Éthiopie.

Arrivé à Naddaver, il prêche et combat l’influence de deux mages et devient populaire en opérant la résurrection du fils du roi. Défendant une vierge consacrée au Seigneur contre l’avidité d’un prince, Matthieu s’attire la colère du roi Hirtiacus qui se résolut à le faire mourir. Les bourreaux arrivèrent alors que Matthieu finissait la messe, ils montèrent à l’autel et le tuèrent.

5) Philippe, Galiléen de Bethsaïda. C’est le 5ème apôtre de Jésus et c’est lui qui amène Nathanaël (Barthélemy) à Jésus.

Philippe serait mort martyr à 87 ans, crucifié (lui aussi) la tête en bas, sous Domitien. Il fut enterré avec ses filles à Hiérapolis, ville de Phrygie, qui lui bâtit plus tard le Martyrium.

Le Pape Pélage Ier fit construire au VIème siècle l’église des Douze-Saints-Apôtres à Rome. Il y fit transférer les reliques de saint Philippe et de Jacques le mineur* (Jacques d’Alphée).

6) Thomas l’Apôtre ou saint Thomas est l’un des douze apôtres de Jésus. Il est nommé sur les quatre listes du Nouveau Testament : Mt 10:2-3, Mc 3:16, Lc 6:12 et Ac 1:13). Son nom signifie « jumeau » en araméen, tout comme son surnom Didyme, qui en est la traduction grecque.

Il appartiendrait à la tribu d’Issacar, l’une des douze tribus d’Israël.

D’après la Légende dorée, saint Thomas fut envoyé par le Seigneur en Inde où il construisit pour le roi un superbe palais.

Durant l’absence de ce dernier, il prêcha et donna aux pauvres un trésor que le roi lui avait confié.

Celui-ci, à son retour, le fit jeter en prison et le condamna à être écorché et brûlé, mais l’apôtre fut libéré après la résurrection du frère du roi, mort peu avant.

Saint Thomas partit alors pour l’Inde supérieure, où il fit de nombreux miracles et convertit même des femmes de la famille royale.

Le roi de la région le força alors à adorer une idole, mais lui, continuant de vénérer le Christ, ordonna au démon présent dans l’idole de partir, et celle-ci fondit comme de la cire. Le grand prêtre le transperça alors de son épée pour venger l’insulte faite à son dieu.

Selon une autre tradition (IVe siècle), Thomas annonce l’Évangile aux Parthes et aux Perses et décède en Perse.

7) Judas Iscariot, le douzième apôtre, fut choisi par Nathanael. Il était né à Kérioth, petite ville de la Judée méridionale. ‘‘Quand il était petit garçon, ses parents s’étaient installés à Jéricho, où il vécut et fut employé dans les diverses affaires commerciales de son père jusqu’au moment où il s’intéressa aux sermons et à l’œuvre de Jean le Baptiste.

Ses parents étaient des sadducéens, et lorsque Judas se joignit aux disciples de Jean, ils le renièrent. Jésus avait pris le risque d’avoir foi en Judas.

Dès le commencement, le Maître avait parfaitement compris la faiblesse de cet apôtre et connaissait bien les dangers de l’admettre dans la communauté. ‘‘

Judas prit alors dans la vile et honteuse décision de trahir son Seigneur et Maître et mit rapidement en œuvre son projet néfaste.

Une fois terminée cette affaire ignoble et impie, le damné renégat, qui avait vendu son ami pour trente pièces d’argent, se sauva précipitamment et, semble-t-il, se suicida. Une autre version dit que c’est lui qui prit la ressemblance de Jésus et fut crucifié.

8) Saint Marc l’Évangéliste, rédacteur d’un des quatre Évangiles, naquit en Libye, trois ans après la naissance du Christ, de parents juifs qui s’établirent plus tard en Palestine.

La maison de Saint Marc était celle où Jésus se réunissait avec les Apôtres et où Il célébra avec eux la Pâque. C’est aussi dans sa maison que les Apôtres étaient réunis lorsque le Saint Esprit descendit le jour de la Pentecôte.

Ainsi la maison de Saint Marc est bien connue dans toutes les Églises Apostoliques comme la première église du monde.

Marc fut le premier à être envoyé en Égypte, et prêcha l’Évangile dont il établit des Églises, d’abord à Alexandrie même.

Il arriva, qu’au jour de Pâques en l’année 68, les païens fêtèrent Sérapis en même temps que les chrétiens fêtèrent la résurrection de Jésus.

‘‘Les premiers, bouillonnant de jalousie, profitèrent de l’occasion pour subtiliser Saint Marc et le faire souffrir. Il mourut de leurs mains en martyr le 29 Barmoudah’’.

Près du tombeau de Saint Marc furent ensevelis tous les patriarches qui lui ont succédé jusqu’à Saint Pierre, le dernier des martyrs en 311. La mort de Saint Marc eut lieu à la fin du règne de l’empereur Néron, qui le premier, fit gravement souffrir les chrétiens jusqu’au martyr. Sous son règne moururent en martyrs, Pierre et Paul à Rome et Jacques, le frère de Jésus, à Jérusalem

9) Luc est le compagnon de Paul. Il est l’auteur du 3e évangile et des Actes des Apôtres. Il adresse ces deux textes à un certain Théophile. C’est aussi l’évangéliste qui raconte la naissance et l’enfance de Jésus.

Luc n’a pas connu Jésus pendant sa vie terrestre. Son évangile et les Actes des Apôtres ont été rédigés autour des années 60. Luc écrit une biographie de Jésus, puis l’histoire des premiers chrétiens.

Dans le prologue de son évangile, il indique les raisons qui le poussent à écrire l’Évangile.

« Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui furent dès le début témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole, il m’a paru bon, à moi aussi, après m’être soigneusement informé de tout à partir des origines, d’en écrire pour toi un récit ordonné, très honorable Théophile, afin que tu puisse constater la solidité des enseignements que tu as reçus. » Luc 1.1-4

De la même façon, Paul a écrit à Timothée, sans aucune inspiration :

‘‘Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.’’ (1Tim 5.23)

10) Barnabé était un juif de la tribu de Lévi, né dans l’île de Chypre où une importante colonie juive s’était installée à l’époque d’Alexandre le Grand.

Il reçut dans sa jeunesse une culture hellénique. Il vint à Jérusalem et fit partie de la première communauté chrétienne : « Joseph, surnommé Barnabé ou Barnabas, né quelque 3 ans avant J.-C. à Salamine dans l’île de Chypre, Barnabé ne faisait pas partie du groupe des douze apôtres. Cependant les Actes des Apôtres lui en attribuent le titre au sens large, comme à Paul. Cf. Ac 14:14, Barnabé se serait retiré dans l’île de Chypre où il serait mort martyrisé près de Salamine, l’actuelle Famagouste.

Son tombeau, découvert sous l’empereur Zénon (Ve siècle), contenait un exemplaire de l’Évangile selon Matthieu, le monastère de saint Barnabé (occupé) qu’il serait mort en l’an 75 après J.-C.retournait à Chypre où, d’après les traditions il mourut martyr.

11) André, le frère de Simon-Pierre, fut l’un des premiers apôtres à rencontrer Jésus sur le bord du Jourdain au lendemain de son baptême.

Après la Pentecôte, il partit prêcher l’Evangile, au cours d’un long voyage, tout autour des côtes de la mer noire. Il finit par être crucifié sous l’empereur Néron, à Patras, en l’an 60. ’’La croix de supplice sur laquelle il a été crucifié était en forme de X.’’

12) Saint Barthélémy ou saint Nathanaël Barthélémy que Philippe amena à Jésus est originaire de Cana en Galilée (Jn 21.12) Jésus dit de lui : "Voilà un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir" (Jean 1.47)

Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l’Évangile dans l’Inde, au-delà du Gange. ‘‘Dans tous les pays qu’il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. En quittant les Indes, l’Apôtre vint dans la grande Arménie.’’

Il réussit un exploit extraordinaire en convertissant le roi avec une multitude de personnes y compris la famille.

Mais le Démon ne manquera pas de se venger contre l’Apôtre pour ses grands efforts d’évangélisation des foules. Celui-ci ‘’ fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif.

Les bourreaux cruels s’armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n’ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os.

Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l’Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie ; il s’y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l’onde, vint heureusement à l’île de Lipari, près de la Sicile.’’

13) Jude ou Judas, fils d’Alphée ou Thaddée est le fils d’Alphée et de Marie jacobé. C’est le frère de Jacques le Mineur.

Il prêcha l’Évangile en Syrie et en Mésopotamie. Il souffrit le martyre, en Perse ou en Arménie, vers l’an 80.

14) Paul de tarse (Au cas où il serait considéré comme un Apôtre) : il naît entre l’an 5 et 10 à Tarse en Cilicie. Son nom hébreu est Saül qu’il changera en Paul après sa conversion.

On peut supposer que son père était tisserand, ou fabricant de tentes, comme il le sera lui-même. Sa famille était vraisemblablement assez aisée, car elle a pu recevoir la citoyenneté romaine.

Il a été disciple de Gamaliel, un maître pharisien réputé dont on trouve des traces dans la tradition juive (Talmud).

Il assiste le Grand prêtre lors de la persécution des chrétiens hellénistes de Jérusalem.

LA CONVERSION DE PAUL

‘’L’histoire de conversion de Paul est un vrai scenario Hollywoodien : Paul qui avance sur la route, soudain, il tombe, ensuite il affirme que Jésus lui a parlé, belle histoire, une étude approfondie montrera que les récits divergent à un point qu’on peut affirmer qu’il ne s’agit que d’une histoire fabriquée :

Il tombe (comme il l’affirme) aveugle et sera guéri par le chrétien Ananias qui le baptisera. Il prêche pendant 3 ans à l’Est du Jourdain, revient à Damas.

Il se rend à Jérusalem en 38 ou 39, et c’est là que Barnabé le prend pour la mission de l’Église d’Antioche. En 41, Barnabé et Paul sont désignés par l’Église d’Antioche pour tirer au clair l’admission des païens dans l’Église.

En 48, Barnabé et Paul vont remettre à Jérusalem une collecte de solidarité. Ils partent ensuite en voyage missionnaire de 48 à 50.

Paul se mit ensuite à attaquer tous ceux qui suivent la loi de la Torah et surtout la circoncision, il se disputa avec les juifs convertis au christianisme : « Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. » actes 15.2

Arrivés à Jérusalem, Paul et Barnabé sont accueillis par jacques le chef de l’église de Jérusalem : Jacques, chef de l’Église de Jérusalem ayant réussi à influencer Pierre et Barnabas, Paul se fâche, et là se fut un grand débat car les juifs convertis au christianisme n’étaient pas d’accord avec Paul et insistaient sur la circoncision’’ :

Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les païens et exiger l’observation de la loi de Moïse. »Actes 15.5

Ensuite, Paul et Barnabé se disputèrent et séparèrent, Barnabé rentre à chypre et Paul continue ses voyages, la bible affirme que Paul et Barnabé se sont disputés car Paul n’était pas d’accord pour emmener marc avec eux : ’’ Il circoncit son disciple pour tromper les juifs (sachant qu’il combattit la circoncision), puis il se moqua des païens adorateurs de statues à Athènes ,voyant qu’ils adoraient la statue d’un Dieu inconnu il leur dit qu’il est venu leur annoncer ce Dieu inconnu (actes 17.23 ) , voyant que leurs poètes disaient qu’ils sont de la race de Dieu , il leur dit qu’ils sont de la race de Dieu.

Et en Turquie, (Corinthe, Éphèse) il vit que les apôtres de jean baptiste l’ont précédé, ils avaient déjà appris la religion aux gens, ils disent à Paul qu’ils n’avaient jamais entendu parler de saint esprit et qu’ils furent baptisés selon le baptême de Jean , Paul leur enseigna alors l’invention du saint esprit qui viendra en eux , et leur enseigna un nouveau baptême autre que celui de jean (sachant que Jésus lui-même fut baptisé selon le baptême de Jean et par Gean ) Actes 19.2

Ce qui est sûr, Paul n’est pas un disciple de Jésus. Il prétend avoir rencontre Jésus sur le chemin de Damas. Est-ce vraiment Jésus qu’il avait rencontré ou seulement une hallucination, un Diable qui s’est présenté à lui sous l’apparence de Jésus ? Les paroles de Paul regorgent de contradictions et d’incohérences, alors qu’un Apôtre ne devrait pas se contredire (cf. mon ouvrage : Jésus et Mohammed, p.196 et s). ‘’On peut bien dire que les apôtres de Jésus ont combattu les enseignements de Paul et l’ont contredit, la meilleur preuve est la disparition de leurs traces du christianisme après l’apparition de Paul, leurs écritures ont disparu et furent combattues, il n’en reste que l’évangile de Barnabé et l’épitre de Jacob qui contredit Paul en matière de rédemption surtout. Nous ne savons rien d’une autre comparution de Paul devant Néron, rien de sa sentence, rien de sa mort. Le témoignage des anciens historiens ecclésiastiques est que, comme citoyen romain, il fut décapité vers l’an 67.

En conclusion, il est indéniable que les vrais Apôtres ont souffert le martyr. A l’instar des compagnons du prophète Mohamed (Paix sur lui), ils sont considérés comme les meilleurs exemples en termes de combat et de sacrifice pour la cause de Dieu.

http://www.bismillah-debats.net/les-Apotres.html

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Le mariage civil en Islam

Parler du mariage civil c'est aborder les trois points suivants:

Le premier est en rapport avec l'aspect formel du mariage qui est l'aspect contractuel au sujet duquel il est possible de poser la question de savoir si, pour valider la mariage, il est nécessaire, ou non, de passer par une formule bien déterminée que les deux parties du contrat doivent prononcer pour que leur mariage soit valide. Pour répondre à cette question, beaucoup de jurisconsultes, sunnites et chi'ites, avancent que le mariage ne peut être légal que par la prononciation de la formule: "je te donne en mariage", ou d'une formule équivalente si le mariage est effectué par les deux personnes concernées elles-mêmes ou par procuration. Dans le premier cas, la femme doit dire: "zawwajtuka nafsi bi-mahrin wa qadruhu kadha" (Je me suis mariée avec toi contre une dot de telle ou telle somme) et l'homme doit dire "qabiltu t-tazwij" (J'ai accepté la mariage). Dans le second cas, l'un des deux mandataires doit dire: "zawwajtuka muwakkilati fulana bi-mahrin wa qadruhu kadha" (je t'ai donné, en mariage, ma procuratrice, une telle, contre une telle ou telle somme) ou: zawwajtu muwakkilaka min muwakkilati bi-mahrin wa qadruhu kadha" (j'ai donné, en mariage, ma procuratrice à ton procurateur contre une dote de telle ou telle somme). La réponse de la personne concernée elle-même, ou de son procurateur, doit être affirmative. Il existe une Tradition disant que la formule prononcée doit être au passé. Mais, pour certains jurisconsultes, cette condition n'est pas obligatoire.

Cette condition donne lieu à des ramifications parmi lesquelles on trouve la question de savoir si la formule du contrat peut être, ou non, prononcée en une langue autre que l'arabe.

Certains jurisconsultes font remarquer que le mariage est lié, en quelque sorte, au culte religieux. Cela ne veut pas dire qu'il est un culte mais que les cultes sont "arrêtés", une fois pour toute, quant à leurs paroles et à leurs actes. On ne peut rien y ajouter et on est contraint de les pratiquer tels qu'ils sont dictés par le Messager (que la bénédiction et la paix soient sur lui). On doit donc suivre l'exemple donné à ce sujet et ne pas utiliser des termes autre que "Zawaj" et "nikah" (mariage) donnés par le texte du Noble Coran.

Un problème se pose ici au sujet du mariage civil qui n'exige pas la prononciation d'une formule précise pour la validation du contrat. Le plus souvent, le fonctionnaire responsable de l'enregistrement du contrat interroge l'une et l'autre partie pour savoir si chacune d'elles accepte l'autre dans la conformité aux conditions fixées. Il leur demande, à la suite de leur réponse affirmative, de signer le contrat de mariage sans prononcer une formule précise.

L'absence d'une telle formule est la raison pour laquelle certains jurisconsultes considèrent ce mariage comme illégal. Mais selon notre propre avis jurisprudentiel, le mariage peut être validement effectué par la prononciation de toute terme signifiant l'engagement contractuel à respecter le contenu de l'accord accepté par les deux parties. Un tel engagement est ainsi considéré comme un choix libre et, de ce fait, obligatoire pour les deux parties comme tout autre contrat signé dans n'importe quel autre domaine sans qu'il y ait besoin de prononcer une formule précise. On peut se contenter donc de ce qui l'indique, de sorte que le mariage peut être conclu par écrit, à condition que l'écriture indique clairement qu'il s'agit d'un contrat librement consenti sans ambiguïté ou équivoque. Sur la base de cette considération, nous pensons que le mariage civil ne pose aucun problème dans ce sens, car nous savons qu'il confirme et renforce le contrat de mariage dans la mesure où les deux parties parlent distinctement en affirmant leur engagement à respecter la relation conjugale en tant que contrat à caractère strictement obligatoire.

Le deuxième point qui doit être posé à ce sujet est en rapport avec l'identité de la future épouse: les seules conditions du mariage civil sont la puberté, la maturité et l'âge adulte tels qu'ils sont universellement reconnus. Le mariage civil n'exige pas d'autres conditions alors que, de son côté, l'Islam exige la présence de certaines conditions. Ainsi, le Musulman n'a pas le droit de se marier à une femme athée ou à une femme qui ne suit pas une religion déterminée. Il ne peut non plus se marier avec les femmes dont les religions, comme le bouddhisme ou l'hindouisme ne sont pas des religions révélées, ni avec celles qui suivent une religion parmi celles qui adoptent les preuves rationnelles et non le message divin reconnu comme tel par l'Islam.

Pour cette raison, tout contrat de mariage établi par un homme musulman et une femme athée, ou qui ne suit pas l'une des religions révélées dites "du Livre", est un contrat nul, qu'il soit établi conformément à la formule exigée par l'ensemble des jurisconsultes musulmans, ou à celle en vigueur au niveau du mariage civil.

Il s'ensuit qu'en Islam, la femme musulmane n'a pas le droit de se marier avec un homme non musulman, même si cet homme suit l'une des religions du Livre alors que de l'avis des jurisconsultes, dont certains émettent des réserves à ce sujet, l'homme musulman a le droit de se marier avec une femme qui, juive ou chrétienne, suit l'une des religions du Livre. Mais en émet des réserves jurisprudentielles sur le mariage avec une femme appartenant au mazdéisme, dans la mesure où la question n'est pas tranchée au sujet de l'appartenance de cette relation aux religions du Livre. Ainsi le contrat de mariage est considéré comme nul et la relation comme illégale, lorsque ce contrat est établi entre une femme musulmane et un homme non musulman parmi les Gens du Livre. De même, la relation du mari musulman avec une femme athée ou ne suivant pas l'une des religions du Livre est une relation illégale qui relève de l'adultère considéré du point de vue de la religion suivie par chacune des deux parties musulmanes du contrat. Cela veut dire que les enfants fruits de ce mariage ne sont pas légitimes du point de vue de l’Islam.

C'est en cela que consiste le problème controversé au sujet du mariage civil par ceux qui refusent ce mariage et ceux qui l'encouragent disant qu'il représente une solution aux problèmes qui se posent au Liban lorsqu'on cherche à introduire le mariage civil et lui donner un statut légal dans les tribunaux libanais et dans l'administration de l'état civil au Liban.

L'Islam considère –du point de vue jurisprudentiel que nous adoptons- les mariages entre l'homme musulman et la femme musulmane, ou entre l'homme musulman et la femme appartenant à l'une des religions du Livre comme des mariages légaux même s'ils sont confirmés et attestés conformément aux règles du mariage civil.

D'autre part, il considère les mariages entre la femme musulmane et l'homme non musulman, ou entre l'homme musulman et la femme ne suivant pas une religion du Livre, comme des mariages illégaux, même s'ils sont établis conformément aux règles jurisprudentielles islamiques, dans le cas où la partie non musulmane continue à adopter sa religion, ce qui empêche d'établir et d'attester un contrat de mariage avec la partie musulmane.

Le troisième point consiste en ce que le contrat de mariage ne peut être annulé ou dissous, en Islam, que par l'une des deux procédures suivantes:

- La première est le divorce qui est un moyen légal de rompre le mariage. Il relève, dans la loi islamique, des compétences de l'homme dans la mesure où celui-ci est responsable, entre autres choses, des dépenses familiales. L'homme a le droit aussi de donner à la femme, dans le contrat même du mariage, la liberté de divorcer elle-même. Les formulations jurisprudentielles son différentes au sujet de cette question, mais elles finissent toutes par donner à la femme le droit de divorcer elle-même. L’homme ne peut nullement renoncer à ce droit qu'il a concédé à la femme dans le contrat du mariage.

- La seconde procédure par laquelle on peut annuler le contrat de mariage est la rupture. Elle peut avoir lieu si les deux époux (ou l'un d'eux) présentent des défauts comme l'impuissance ou la folie, parmi d'autres défauts qu'on trouve chez l'homme et qui justifient la rupture. Elle peut aussi avoir lieu au cas où l'un des deux époux trahit les conditions du contrat et porte atteinte à l'autre en dévoilant certaines de ses dispositions cachées ou inconnues.

L'autorité légale peut avoir recours au divorce et rompre le contrat de mariage sans l'accord du mari si celui-ci essaye de geler la situation et refuse de divorcer et de verser la pension en laissant la femme suspendue entre le mariage et le divorce. Les jurisconsultes ne s'accordent pas au sujet des situations où l'autorité légale peut intervenir, dans certains cas et là où le besoin s'impose, pour procéder au divorce sans l'accord du mari. Cela est en rapport avec le fait que l'autorité légale doit agir en représentant de l'Autorité Suprême.

Pour ce qui est du mariage civil, et c'est un point négatif du point de vue islamique, la rupture du contrat de mariage est de l'essor des lois civiles des États qui peuvent intervenir, dans telle ou telle situation, pour rompre le contrat de mariage. Cela peut être refusé par la loi islamique car les procédures du divorce y sont soumises à des conditions bien déterminées. Ainsi, on trouve par exemple que, les jurisconsultes de l'école imamite duodécimaines ne procèdent pas au divorce qu'à la condition où la femme mariée est en état de pureté (en dehors des menstrues) et exigent qu'aucun rapport sexuel n'ait pas eu lieu entre l'homme et la femme pendant cette période de pureté. Ils exigent aussi la présence de deux témoins justes pour valider le divorce. D'autre part, ils n'autorisent pas le divorce par le serment ou par les trois serments, alors que certains savants musulmans, parmi les Sunnites, considèrent que le serment est suffisant pour divorcer ou que le divorce peut avoir lieu sans la présence de deux témoins justes et ainsi de suite… Pour ce qui est du contrat civil, le divorce peut avoir lieu au tribunal et en dehors des conditions légales en vigueur chez les Sunnites et les Chi'ites, ce qui signifie, légalement, que la relation conjugale reste intacte malgré la rupture prononcée par les autorités civiles.

Pour cette raison, le mariage civil diffère des deux points de vue de la forme et du contenu du mariage légal islamique ce qui nous permet de ne pas accepter le mariage civil comme procédure contractuelle soutenue par des lois qui ne s'accordent pas avec les lois islamiques. Il arrive que, pour l'Islam, un mariage légal du point de vue civil ne soit légal du point de vue de la jurisprudence islamique et il arrive qu'une rupture légale du point de vue civil ne soit pas légale du point de vue jurisprudentiel islamique.

source:http://francais.bayynat.org.lb/femme_en_Islam/50.htm

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