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Blog de Islamiates

La philosophie du Djihad en Islam

On attribue généralement à la notion de djihad un sens belliciste ; elle se traduit par "guerre sainte", à savoir le recours aux armes dans le but d'imposer la foi islamique.

L'acception militaire du terme n'est pas exclue de la doctrine islamique comme d'ailleurs de celle des autres religions. Au Xe et XIe siècles, les croisades conduites par le christianisme avaient bien des motivations religieuses. La reconquête de l'Espagne ne se fit pas sans effusion de sang au nom de l'Église catholique à une époque où les institutions mises en place par l'Islam respectaient les différents cultes et sauvegardaient les personnes et les biens des gens du Livre.

Le djihad, en prenant la forme d'une guerre sainte, revêt un caractère défensif. Deux exemples illustreront cette affirmation.

L'État islamique a pour devoir de porter secours aux Musulmans persécutés par un gouvernement étranger qui use de la force pour s'opposer à un travail pacifique de propagande en vue d'instaurer le règne de Dieu sur terre. Même dans ce cas, le Coran interdit à un pays musulman de s'attaquer à un pays non-musulman lié à lui par un traité avant de dénoncer préalablement et publiquement cette alliance : " S'ils vous demandent votre aide -au nom de la Religion, vous devez les secourir ; sauf s'il s'agissait de combattre un peuple avec lequel vous avez conclu une alliance. -Dieu voit ce que vous faites " (S. VIII, 72).

La guerre sainte est également décrétée avec pour objectif de défendre la sécurité intérieure de la communauté musulmane menacée par des forces externes. Elle a donc pour objet de protéger les frontières contre l'agression ennemie. C'était, en quelque sorte, dans cette optique que l'Émir Abdelkader prit les armes contre l'envahisseur français. Nous n'ignorons pas les vaines tentatives entreprises en vue de christianiser et, d'une façon générale, de dépersonnaliser le peuple algérien.

Le sens de djihad, tel qu'il est compris par une certaine opinion occidentale, est complètement erroné parce que la définition étriquée qu'elle en donne fausse les conclusions qui s'en dégagent. Des auteurs, pour accréditer leur thèse, fournissent des exemples historiques et démontrent que l'empire musulman s'était agrandi et que la Religion s'était étendue au moyen du glaive.

Il ne fait aucun doute que l'Islam soumit à son influence de nombreuses contrées. La raison fondamentale de cette expansion territoriale ne visait pas tant la domination politique mais elle consistait à combattre le mal et l'iniquité, à établir la paix et la justice, en d'autres termes à rendre à Dieu ce qui lui est dû sur terre.

Les populations conquises étaient libres de ne pas embrasser l'Islam puisque trois possibilités leur étaient offertes avant le déclenchement des hostilités : la conversion, le paiement d'un tribut qui assurerait leur protection, et en troisième lieu la guerre. De plus, après la victoire, il n'y avait point recours à la violence pour imposer la nouvelle foi. La soumission à l'Islam était un acte volontaire. Les populations avaient accueilli l'Islam comme une religion libératrice, véhiculant les idées propres à relever la dignité humaine bafouée par le despotisme féodal et la tyrannie politique sous lesquelles elles étaient écrasées.

Les grands hommes de l'Islam qui portèrent haut l'étendard de la foi islamique ne pouvaient pas s'opposer à la théorie coranique qui n'habilite pas le croyant à faire usage de la force pour rallier les non-musulmans à leur religion : " Si Dieu l'avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il égare qui il veut ; il dirige qui il veut. Vous seriez interrogés sur ce que vous faisiez " (S. XVI, 93). " Pas de contrainte en religion ! La voie droite se distingue de l'erreur " (S. II, 256).

En outre, le Coran interdit de s'attaquer aux endroits où Dieu est adoré. Il met clairement en garde contre la profanation des lieux du culte : "Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu'ils ne luttent contre vous en ce lieu " (S. II, 191). " Si Dieu n'avait pas repoussé certains hommes par d'autres, des ermitages auraient été démolis, ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le nom de Dieu est souvent invoqué " (S. XXII, 40).

Le djihad, en tant que combat armé, n'est pas au centre de la doctrine islamique. La guerre proprement dite est traduite par d'autres vocables : harb ou qitâl. Elle n'est en fait qu'un acte secondaire du véritable djihad que le Musulman doit mener continuellement et sans répit jusqu'à la mort. En comparaison du véritable djihad qui consiste à réformer les moeurs, la lutte armée, comme le dit Ghazâlî, n'est qu'" souffle de vent sur la mer agitée ".

Le djihad, comme la traduction en français l'indique, signifie l'effort par excellence. C'est donc la philosophie d'une lutte permanente physique mais aussi intellectuelle : " Il est à remarquer toutefois, dit le Cheikh Muhammad Abdou, que le mot "Djihad", dont le sens littéral est l'effort, ne signifie pas seulement la guerre extérieure contre ceux qui ne croient pas, mais aussi la lutte intérieure contre les passions mauvaises, la discipline morale, la victoire sur soi-même. "

Le terme est utilisé pour définir un effort de prédication et de persuasion afin que l'Islam se répande à travers le monde : " Ne te soumets donc pas aux incrédules ; lutte contre eux (djahid houm), avec force, au moyen du Coran", (S. XXV, 52). Il ne se restreint donc pas au combat mené sur un champ de bataille. Il est un devoir qui consiste à exhorter les gens pour qu'ils fassent le bien et qu'ils s'abstiennent de faire le mal : " Puissiez-vous former une Communauté dont les membres appellent les hommes au bien : leur ordonnent ce qui est convenable et leur interdisent ce qui est blâmable ; voilà ceux qui seront heureux ! " (S. III, 104).

Il ne s'agit pas, pour le Musulman, de contraindre ses semblables à se plier à la Vérité. Son devoir est de réfuter l'opinion des adversaires en s'appuyant sur des preuves, de démontrer par des arguments ce qui est Vrai et de convaincre de la manière la plus persuasive ceux qui doutent encore : "Appelle les hommes dans le chemin de ton Seigneur, par la Sagesse et une belle exhortation ; discute avec eux de la meilleure manière " (S. XVI, 125). Dans cet esprit, le Cheikh Muhammad Abdou dit : " Les Musulmans ont l'obligation d'inviter au bien par la douceur, mais ils n'ont ni le droit ni le devoir d'employer une contrainte quelconque pour attirer les gens à l'Islam, car sa lumière est assez puissante pour pénétrer les coeurs. "

Le djihad est aussi un " effort raisonné " exercé sur soi-même. Le bien et le mal s'opposent en nous perpétuellement. Il est demandé de combattre les mauvais penchants, de respecter donc les prescriptions coraniques pour réaliser, d'une part, son unité personnelle et instaurer, d'autre part, au sein de la société un ordre social où règnent la justice et la liberté individuelle et collective. Cette tâche ne se concrétise que grâce à un effort continuel afin de valoriser ses connaissances et d'élever le niveau culturel et moral de la communauté musulmane.

La définition du véritable djihad est donnée par le Prophète lui-même qui, au retour d'une bataille, a dit : " Nous sommes revenus de la petite guerre sainte à la grande guerre sainte ", c'est-à-dire, précise-t-il à ses Compagnons : " la guerre contre l'âme ", tant il est vrai qu'en chaque croyant sommeille des germes d'infidélité.

 

'Ilm al Yaqin

 

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Crime et châtiment en islam

L’approche islamique pour combattre le crime

L’objectif ultime de toute injonction légale islamique est d’assurer le bien-être de l’humanité en ce monde comme dans l’au-delà.  Ce faisant, l’islam s’assure également de former une société plus vertueuse, qui adore Dieu, qui sait utiliser les forces de la nature pour bâtir une civilisation au sein de laquelle chaque être humain peut vivre dans un climat de paix, de justice et de sécurité.  Une civilisation qui permet à chaque personne de répondre à ses propres besoins spirituels, intellectuels et matériels en plus de cultiver positivement tous les aspects de sa personnalité.  Le Coran fait maintes fois allusion à cet objectif ultime.  Dieu dit :

« Nous avons effectivement envoyé Nos messagers avec des preuves évidentes, et Nous avons révélé, par leur intermédiaire, l’Écriture et la Balance, afin que les gens établissent la justice.  Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, mais aussi maintes utilités pour les gens... » (Coran 57:25)

Et Il dit :

« Dieu veut vous faciliter les choses et non vous les rendre difficiles. » (Coran 2:185)

Et Il dit :

« Dieu veut vous expliquer les choses et vous guider à travers les exemples de ceux qui vécurent avant vous; et Il souhaite accueillir votre repentir.  Dieu est Omniscient et Sage.  Il souhaite accueillir votre repentir, alors que ceux qui suivent leurs vaines passions cherchent à vous égarer totalement.  Dieu veut alléger vos obligations, car l’homme a été créé faible. » (Coran 4:26-28)

Et Il dit :

« Certes, Dieu enjoint la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches.  Et Il interdit l’indécence, l’injustice et la rébellion. » (Coran 16:90)

Les injonctions légales islamiques visent le bien-être des êtres humains et elles rejoignent en cela les principes universels de bien-être que l’on retrouve un peu partout, soit :

1.     La préservation de la vie

2.     La préservation de la religion

3.     La préservation de la raison

4.     La préservation des liens du sang

5.     La préservation des biens

Le système pénal islamique vise à préserver ces cinq besoins universels.  Pour préserver la vie, il prescrit la loi de la rétribution.  Pour préserver la religion, il prescrit le châtiment contre l’apostasie.  Pour préserver la raison, il prescrit le châtiment contre l’alcool.  Pour préserver les liens du sang, il prescrit le châtiment contre la fornication.  Pour préserver les biens, il prescrit le châtiment contre le vol et contre le banditisme de grands chemins.

Les crimes contre lesquels l’islam a prescrit des châtiments clairs sont les suivants :

1.    Crime contre la personne (meurtre ou agression)

2.    Crime contre la propriété (vol)

3.    Crime contre les liens du sang (fornication et fausses accusations d’adultère)

4.    Crime contre la raison (usage de substances illicites, incluant alcool et drogues)

5.    Crime contre la religion (apostasie)

6.    Crime contre les biens et la personne (banditisme de grands chemins)

Caractéristiques distinctives du système pénal islamique

Dans les principes mentionnés précédemment, la loi islamique et les lois laïques coïncident souvent, bien que la loi islamique soit venue avant.  Le système pénal islamique possède toutefois des vertus uniques et des caractéristiques distinctives, dont les plus importantes sont :

1.    La force de dissuasion que l’homme possède naturellement au fond de sa conscience morale s’accompagne d’une « supervision » extérieure.  Cela parce que la loi islamique, lorsqu’elle traite de problèmes sociaux comme le crime, ne s’appuie pas uniquement sur la législation et les moyens de dissuasion externes.  Elle se concentre plutôt sur les moyens de dissuasion internes, insistant beaucoup plus sur la conscience morale de l’homme.  Elle s’efforce de développer cette conscience chez les gens dès l’enfance, afin que chaque personne grandisse en cultivant un caractère moral noble.

La loi islamique promet succès et salut à ceux qui pratiquent la vertu et met en garde les malfaiteurs contre le mauvais sort qui les attend.  Elle fait donc appel à la conscience et aux émotions des gens, amenant le criminel à laisser tomber ses mauvaises habitudes et à se tourner vers Dieu avec espoir en Sa miséricorde, crainte de Son châtiment, adhésion à ses vertus morales, amour d’autrui, et avec un désir d’être bons envers les autres et de s’abstenir de leur causer du tort.

2.    Une conception équilibrée du rapport entre l’individu et la société.  Alors que la loi divine protège la société en établissant des châtiments et des mesures dissuasives contre le crime, elle ne marginalise pas pour autant l’individu au profit de la société.  Au contraire, elle protège en priorité l’individu, sa liberté et ses droits.  Elle lui fournit toutes les mesures préventives pour qu’il n’ait pas à recourir au crime.  Elle ne se concentre pas sur le châtiment, mais met plutôt l’accent sur la création d’une société saine dans laquelle l’individu peut arriver à mener une vie vertueuse et heureuse.

Types de châtiments en islam

La loi islamique se base sur deux principes se complétant l’un l’autre.  Ce sont, d’abord, la stabilité et la permanence de ses doctrines fondamentales et ensuite, le dynamisme de ses injonctions secondaires.

Pour les aspects immuables de la vie, la loi islamique contient des textes de loi fixes.  Pour les aspects plus dynamiques influencés par le développement social et le progrès du savoir, la loi islamique propose des principes généraux et des règles universelles pouvant être appliqués de diverses façons et dans plusieurs circonstances.

Lorsque nous appliquons ces principes au système pénal, nous réalisons que la loi islamique contient des textes très clairs prescrivant des châtiments immuables pour ces crimes auxquelles n’échappe aucune société et qui ne varient pas dans leur forme parce que liés aux facteurs inchangeants de la nature humaine.

La loi islamique aborde d’autres crimes en émettant les principes généraux qui indiquent clairement leur interdiction, laissant aux autorités de chaque pays le soin de décider de la façon dont ils doivent être traités.  Les autorités peuvent alors prendre en considération les circonstances particulières de chaque individu et déterminer la meilleure façon de protéger la société et les individus contre un tel crime.  Conformément à ce principe, les châtiments, dans la loi islamique, sont de trois types :

1. Châtiments prescrits

2. Vengeance

3. Châtiments discrétionnaires

1.      Les châtiments prescrits

Les crimes qui tombent sous cette catégorie peuvent être définis comme des actes légalement interdits que Dieu prévient vigoureusement à l’aide de châtiments prescrits et immuables dont l’exécution est considérée comme le droit de Dieu.

Ces châtiments ont certaines particularités qui les distinguent des autres.  Parmi elles, les suivantes :

1.    Ces châtiments ne peuvent être ni diminués ni augmentés.

2.    Ils ne peuvent être annulés par un juge, par les autorités politiques ou la victime après que les crimes pour lesquels ils s’appliquent aient été portés à la connaissance des responsables.  Avant que ces crimes ne soient portés à la connaissance des responsables de l’État, il demeure possible à la victime de pardonner au criminel si le tort causé ne se situait qu’à un niveau personnel.

3.    Ces châtiments sont le « droit de Dieu », c’est-à-dire que le droit légal dont il est question est de nature générale là où le bien-être de la société est pris en considération.

Les crimes suivants tombent sous la juridiction des châtiments fixes (prescrits) :

1.      Le vol

Le vol est défini comme le fait de s’emparer secrètement du bien d’autrui avec l’intention d’en jouir, alors que ce bien se trouvait à l’abri, dans un endroit sécurisé.

2.      Banditisme de grands chemins

Le banditisme de grands chemins est défini comme l’activité d’un individu ou d’un groupe d’individus qui se rendent sur les voies publiques avec l’intention d’interdire le passage aux gens ou de voler les passants, ou encore de leur infliger des blessures.

3.      Fornication et adultère

Cela est défini comme tout acte où un homme a une relation avec pénétration avec une femme qui ne lui est pas licite.  Toute relation qui n’implique pas une pénétration ne fait pas partie de cette catégorie et les personnes impliquées n’encourent pas le châtiment prescrit.

4.      Fausses accusations

Cela est défini comme le fait d’accuser de fornication ou d’adultère une personne chaste et innocente.  Cela inclut également le fait de prétendre qu’une personne n’est pas la fille ou le fils d’untel ou d’unetelle.  Les fausses accusations incluent toute accusation de fornication ou d’adultère qui n’est pas soutenue par une preuve jugée acceptable par la loi islamique.

5.      Consommation d’alcool

L’un des plus grands objectifs de l’islam est le bien-être des êtres humains et d’éviter le plus possible tout ce qui peut leur nuire.  C’est pourquoi l’islam permet les bonnes choses et interdit les mauvaises.  Il protège ainsi la vie des gens, de même que leurs facultés rationnelles, leurs biens et leur réputation.  L’interdiction de l’alcool et le châtiment pour ceux qui en consomment font partie des lois qui démontrent à quel point l’islam se soucie de ces choses, car l’alcool est de nature destructrice et peut gravement affecter la vie d’une personne, ses biens, son intellect, sa réputation et sa religion.

Dieu dit, dans le Coran :

« Ô vous qui croyez!  Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les autels dressés pour les idoles et les flèches de divination ne sont que des abominations, des œuvres de Satan.  Éloignez-vous-en, si vous tenez à la réussite.  Satan ne cherche qu’à susciter l’inimitié et la haine entre vous à travers les boissons alcoolisées et les jeux de hasard, et à vous détourner de l’invocation de Dieu et de la prière.  Y renoncerez-vous donc ? » (Coran 5:90-91)

6.     L’apostasie

L’apostasie est définie comme le fait, pour un musulman, de faire une déclaration ou d’accomplir un acte qui le fait sortir de l’islam.  Le châtiment prescrit pour l’apostasie, dans la sounnah, est l’exécution et il sert de remède à un problème qui était déjà connu à l’époque du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  À l’époque, il arrivait qu’un groupe de personnes se convertisse à l’islam, puis quitte l’islam ensemble afin de semer le doute et l’incertitude dans le cœur des croyants.  Le Coran nous parle d’ailleurs de cette réalité :

 « Et une partie des gens du Livre dit : « Le matin, croyez en  ce qui a été révélé aux (musulmans), mais le soir, reniez-le; peut-être les ferez-vous revenir [à leur ancienne religion]. » (Coran 3:72)

Le châtiment contre l’apostasie fut donc institué afin que cet acte ne puisse plus être utilisé comme moyen pour semer le doute chez les croyants.

Il faut cependant préciser que l’on accorde à l’apostat trois jours pour se repentir, de sorte que s’il est lui-même en proie au doute ou s’il a mal compris certains principes de l’islam, que ces choses lui soient expliquées et clarifiées.

2.      La vengeance (talion)

C’est le deuxième type de châtiment dans la loi islamique.  C’est lorsque celui qui a commis un crime contre une personne est châtié de la même façon.  S’il a tué sa victime, il est exécuté.  S’il a coupé un membre à sa victime ou lui a infligé une blessure, la pareille lui sera rendue.

Règles importantes au sujet de la vengeance (talion)

1.    Elle n’est permise que si le meurtre ou les voies de fait ont été commis de façon délibérée.  Dieu dit :

« Ô vous qui croyez!  La (loi du) talion vous est prescrite en matière de meurtres. » (Coran 2:178)

Il dit également :

« Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent, et des représailles (de nature similaire) pour les blessures. » (Coran 5:45)

2.    Dans ces crimes où le criminel cause directement du tort à une autre personne, l’islam accorde à la victime ou à sa famille le rôle important de décider si le châtiment doit être appliqué ou non.  L’islam permet à la victime de pardonner à son agresseur parce que le châtiment, dans de tels cas, est considéré comme le droit de la victime.  L’islam va même jusqu’à encourager le pardon, promettant une récompense, dans l’au-delà, pour celui qui pardonne.  Dieu dit, dans le Coran :

« Mais quiconque y renonce (par charité), cela lui vaudra une expiation. » (Coran 5:45)

Celui qui pardonne a le droit d’exiger le prix du sang (compensation monétaire fixe), mais il peut aussi ne rien demander.  Dieu dit :

« Le renoncement est plus proche de la piété. » (Coran 2:237)

3.    Le châtiment doit être mis en application par le gouvernement et non par la famille de la victime.

La sagesse derrière le talion :

Concernant les châtiments islamiques en général et le talion en particulier, les deux possèdent des caractéristiques complémentaires.  D’abord, la sévérité du châtiment, qui sert à décourager le crime et à le limiter.

Ensuite, la difficulté d’établir la culpabilité, rendant plus difficile l’application du châtiment et protégeant par le fait même l’accusé.  C’est ainsi qu’en cas de doute, le châtiment est abandonné, et que l’on accorde toujours à l’accusé le bénéfice du doute.  Certains châtiments prescrits sont même annulés lorsque l’accusé se repent, comme cela arrive parfois dans les cas de banditisme de grands chemins.  Dans les cas de talion, ils peuvent également être annulés lorsqu’il y a pardon de la part de la victime et nous avons vu, plus haut, que le pardon est encouragé.

Ces deux éléments se complètent l’un l’autre et contribuent à décourager le crime, à protéger la société et à garantir les droits des accusés par le fait que les spéculations et les accusations faites à la légère ne peuvent justifier un châtiment.  Par le fait, également, que les accusés jouissent d’une garantie de justice et qu’ils évitent le châtiment lorsqu’il y a le moindre doute sur leur culpabilité.  Dans un tel système, la grande majorité des gens s’abstiennent de commettre un crime à cause de la sévérité du châtiment, et les châtiments sont rarement appliqués.  C’est ainsi que la sécurité de la société, en général, et les droits des individus, en particulier, sont atteints et respectés.

3.      Châtiments discrétionnaires

Ce sont des châtiments qui s’appliquent pour des crimes qui violent soit les droits de Dieu, soit les droits individuels, mais qui n’ont pas été déterminés par la loi islamique.

La catégorie des châtiments discrétionnaires est la plus grande de toutes, car tout compte fait, il existe peu de crimes pour lesquels le châtiment est déterminé par la loi islamique.

Les châtiments discrétionnaires sont également les plus flexibles, car ils tiennent compte de la réalité de la société, de ses besoins et de ses conditions sociales changeantes.  Par conséquent, ils sont suffisamment flexibles pour apporter un maximum de bénéfices à la société, réformer les criminels et réduire au minimum les torts causés à autrui.

La loi islamique fait mention de divers types de châtiments discrétionnaires, allant de la réprimande et à l’exhortation aux coups de fouet, aux amendes et à l’emprisonnement.  La décision d’appliquer ou non ces mesures discrétionnaires est laissée aux autorités légales et doit se positionner par rapport au principe universel de l’islam où un équilibre doit être atteint entre les droits de la société à être protégée du crime et les droits des individus à voir leurs libertés protégées.


Les objectifs du système pénal islamique

Derrière le système pénal islamique se cachent divers objectifs, dont les plus importants sont les suivants :

Premier objectif : l’islam cherche à protéger la société contre le crime.  C’est un fait connu que si les crimes ne sont pas prévenus par la menace de sérieux châtiments, c’est la sécurité de toute la société qui sera menacée.  L’islam cherche à apporter la sécurité et la stabilité sociales et son action et ses châtiments sont basés sur ces considérations, afin de décourager le crime.  Le verset ci-dessous fait mention de ces objectifs :

« Dans la loi du talion, il y a la (préservation de la) vie, pour vous, ô hommes de raison; peut-être deviendrez-vous pieux. » (Coran 2:179)

Si un meurtrier, ou n’importe quel criminel, connaît pertinemment les conséquences que pourraient avoir ses actes sur son propre sort, il y pensera à deux fois avant de commettre un crime.  Connaître le châtiment retiendra le criminel de commettre son crime de deux façons.  D’abord, il est peu probable que celui qui a déjà connu le châtiment récidive.  Ensuite, ceux qui n’ont jamais commis de crime y penseront à deux fois avant d’en commettre un, connaissant d’avance le châtiment applicable.  Et pour créer un effet de dissuasion sur la société, l’islam a établi la pratique d’annoncer publiquement un châtiment sur le point d’être appliqué.  Dieu dit :

« Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition. » (Coran 24:2)

Deuxième objectif : l’islam cherche à réformer le criminel.  Le Coran fait souvent mention du repentir, affirmant clairement que la porte du repentir est toujours ouverte au criminel qui décide d’abandonner ses mauvaises actions et modifier positivement son comportement.  L’islam a fait du repentir un moyen d’annuler un châtiment prescrit dans certains cas, comme, par exemple, le châtiment pour le banditisme de grands chemins.  Dieu dit, dans le Coran :

« ...sauf ceux qui se repentent avant de tomber en votre pouvoir. Sachez qu’alors, Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 5:34)

Dieu dit, au sujet du châtiment pour la fornication :

« Et s’ils se repentent et s’amendent, laissez-les en paix.  Certes, Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 4:16)

Après avoir mentionné le châtiment pour les fausses accusations, Il ajoute :

« ... à l’exception de ceux qui, après cela, se repentent et s’amendent.  (Envers ceux-là), Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 24:5)

Et, après avoir mentionné le châtiment prescrit pour le vol, Il ajoute :

« Mais quiconque se repent après son crime et s’amende, Dieu accepte son repentir. Car Dieu est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 5:39)

Cet objectif est plus souvent associé aux châtiments discrétionnaires, où il incombe au juge de tenir compte des circonstances du criminel et où il doit choisir la peine qui sera la plus à même d’aider le criminel à s’amender.

Troisième objectif : le châtiment doit être à la hauteur du crime commis.  Ce serait une erreur de ne châtier que légèrement le criminel, car il représente une menace à la sécurité des individus.  Le criminel doit donc recevoir un châtiment juste s’il apparaît évident qu’il se complaît dans la mauvaise voie qu’il a décidé d’emprunter.  La société a droit à la sécurité.  Le Coran fait valoir cet objectif en mentionnant certains châtiments prescrits.  Dieu dit, dans le Coran :

« Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main.  C’est là la rétribution pour leurs actes et une punition exemplaire de la part de Dieu. » (Coran 5:38)

« La seule rétribution de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre est d’être tués ou crucifiés, ou encore que leur soient coupés une main et un pied de côtés opposés, ou qu’ils soient expulsés de leur contrée. » (Coran 5:33)

Comment font les papillons pour trouver leur chemin ?

Dans la zone tempérée, il y a peu d’étendues fleurissantes pour nourrir les papillons, de sorte que ces petits insectes délicats doivent migrer pour atteindre de meilleurs terrains alimentant. Ils voleront en ligne droite vers des prés fleurissants, mais en arrivant ils changent leur comportement et agissent comme s'ils y vivaient. Ils se nourrissent de fleurs, s’accouplent et les femelles y pondent leurs œufs. Mais leur vie idyllique sur ce terrain ne dure qu’un court laps de temps. Dans quelques minutes ou quelques jours, les papillons quittent le champ.
 
Les papillons migrent seulement durant les moments les plus chauds de la journée et alors seulement quand le soleil brille. Quand le soleil est à son plein éclat, ils se mettent en ligne sur un angle de l'horizon. Quand l'angle du soleil change, ils maintiennent le même angle de l'horizon. D’autant que cet angle reste constant, la direction dans laquelle ils se déplacent change quant à elle d'environ 15 degrés l'heure. Mais contrairement aux espèces tempérées, les papillons tropicaux ne changent pas leur direction migratoire toute la journée.
 
 Un individu papillon se dirigeant vers l'est dans la matinée le sera encore quand le soir tombera. Au début du voyage, il prend sa direction du soleil, mais ne modifie pas ensuite son cours au fur et à mesure du changement de la position du soleil. Par conséquent, le papillon doit savoir que le soleil change sa position, et que s'il change sa propre voie en conséquence, il arrivera au mauvais endroit. Il doit également savoir quelles sont pour lui la bonne et la mauvaise destination, et quelle orientation le mènera à la bonne destination. Chaque papillon possède toutes ces connaissances, mais par elle-même, cette connaissance n'est pas suffisante. Chaque papillon doit évaluer les informations relatives à son emplacement et prendre une décision. Evidemment, il n'est pas rationnel de penser que tout cela dépend d'une petite capacité de jugement que possède un papillon. La réalité est qu'Allah a créé toutes les caractéristiques dont ils  ont besoin au cours de leur vie.

Même les boussoles de poche les plus durables perdent leur sensibilité au fil du temps en raison de l’effet électromagnétique. Toutefois, l’habilité de ces petits papillons à retrouver leurs chemins, qui est un aspect important de leur vie, ne se voit pas endommagée par les influences extérieures et ne les abandonne guerre au milieu de leur voyage.
 
Allah a créé toutes les formes de vie parfaitement. Dans un verset du Coran Allah révèle ce qui suit au sujet de Sa création de créatures :
 
Et Allah a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marche sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent sur quatre. Allah crée ce qu'Il veut et Allah est Omnipotent. (Sourate an-Nur, 45)

 
Harun Yahya

 

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SOUBHANA ALLAH:LES NAUSEES DE LA FEMME ENCEINTE PROTEGENT LE BEBE

Pourquoi les femmes enceintes ont des nausées ?

  • Dans la plupart des cas, les nausées apparaissent au début de la grossesse et cessent après la fin du 3e mois, mais bien des femmes font l’expérience de hauts et de bas durant les six premiers mois. Bien que les nausées soient pénibles, elles annoncent cependant une bonne nouvelle : votre bébé va bien ! Les scientifiques l’affirment, les nausées pendant la grossesse sont un signe positif.
  • Aujourd’hui, on sait que les vomissements de la grossesse sont héréditaires et on a découvert que les nausées sont principalement dues aux hormones. Les femmes qui se sentent souvent mal ont d’importantes concentrations de l’hormone de grossesse HCG dans le sang. Entre la huitième et la dixième semaine le taux de HCG est à son point culminant, ce qui explique pourquoi les nausées diminuent la plupart du temps après la douzième semaine.

Les nausées: une ruse de la nature

  • Les nausées de la grossesse protègent votre bébé. Il s’agit d’une ruse de votre corps. Les femmes enceintes développent surtout des aversions contre les substances qui nuisent à la santé de leur bébé. En tête de liste, il y a l’alcool, la nicotine et le café. Beaucoup refusent même la viande, les œufs, la volaille et le poisson. Ces aliments peuvent contenir des bactéries contre lesquelles le système immunitaire ne peut pas lutter.

Concernant deux tiers des femmes, les NVG (nausées et vomissements de la grossesse) représenteraient une adaptation à notre régime alimentaire très varié, afin de protéger le bébé contre la toxicité de nourritures comme les viandes et certains végétaux.

C'est ce qu'ont conclu deux chercheurs américains après l'analyse de 2 000 grossesses à travers le monde.

Parmi sept sociétés traditionnelles consommant des végétaux "fades" (céréales) et aucune viande, très peu de femmes enceintes présentaient des NVG, contrairement à celles des sociétés occidentales, consommant beaucoup de viandes et de végétaux au goût prononcé.

La présence de toutes les enzymes nécessaires à la détoxification de chaque composé susceptible d'attaquer l'embryon étant physiologiquement impossible, les vomissements seraient une protection efficace en début de grossesse, où les organes foetaux sont en plein développement, alors que le système immunitaire de la femme s'affaiblit.

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De l’origine du christianisme aux métaphores bibliques

La Thora oubliée

La Bible, ancien et nouveau Testament ,contient ce que l’on appelle aujourd’hui la Thora et les Evangiles .

La Bible hébraïque est appelée TANAK par les juifs, TANAK signifie  Thorah « loi » – Nebiim «  les prophètes »– Ketoubim  « les écrits »  C’est une abréviation.

La Thorah (loi) est appelée « Pentateuque » par les chrétiens, car elle contient 5 livres , attribués à Moïse par la tradition :

« Au commencement » = GENESE

« Et voici les noms … » = EXODE

«  Et il parla … » = NOMBRES

« Voici es paroles … » = DEUTERONOME

Les Nebiim (les prophètes » contiennent 8 livres : Josué, Juges Samuel, Rois, Isaïe , Jérémie, Ezéchiel , et les douze prophètes

Les Ketoubim (écrits)  contiennent 11 livres Louanges (ou « psaumes » pour les chrétiens, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des cantiques , Qôhélet, (ou Ecclésiastes pour les chrétiens) Lamentations, Esther, Daniel, Esdras-néhémie, et Actes des jours (ou Chronique pour les chrétiens).

Cette liste (ou « canon ») des écrits Sacrés  d’Israël est très ancienne. Jésus dans les versions de l’Evangile s’y référait souvent en la désignant sous l’expression (la loi et les prophètes).

Mais , par la suite les chrétiens se heurtèrent à cette tradition hébraïque qui possédait sa sagesse . Pour des raisons que nous comprendrons plus tard,.Cette ordre précis de sacralité conservé par les juifs a été totalement et volontairement bouleversé par les chrétiens. En plus de cela ces derniers ajoutèrent des livres apocryphes,  (d’authenticités douteuses), tel que Sagesse/ecclésiastique. Quand aux  byzantins, ils rajoutèrent aussi le livre de « Bel et le Dragon » , celui-ci rebaptisé « parole de DIEU »

Bien plus tard, durant la réforme du Christianisme, les protestants revinrent aux seuls livres canoniques  d’Israël, excluant les apocryphes pré-cités mais sans reprendre le classement en trois sections.

Les trois grands courants  actuels du christianisme ( catholique, Orthodoxe et protestant) n’ont donc pas la même Bible, le canon de leurs écritures étant différent . .

Dans l’église catholique, ce canon fut durant des siècles, discuté et définitivement arrêté le 8 avril 1546 et en 1672 chez les orthodoxes après d’âpres discussions .

Chez les protestants , il est généralement le même que celui de la bible originelle (Tanak) en ce qui concerne l’Ancien Testament mais dans un ordre différent


Les Evangiles et leur principal auteur

Les juifs qui ont transmis la premier partie de la Bible dans le monde , ne reconnaissent aucune valeur à ce Nouveau Testament qui relate la vie , les actes et les paroles attribuées à Jésus et ses disciples.

Le Talmud (tradition oral, Michna) qui a pris une importance presque égale la torah pour les juifs,  relate l’histoire de Jésus en terme insultant.

D’autant plus que les exagérations propres aux chrétiens n’ont pas encouragées les juifs à changer d’avis sur le messie qui est pourtant le sauveur et qu’ils ont rejeté.

Le nouveau testament est constitué de 27 écrits : 4 versions de l’évangile, , les actes des apôtres ., 7 lettres de divers disciples, livre de la révélation (apocalypse) .

La plupart des historiens chrétiens contestent l’authenticité des signatures de ces écrits, ainsi que leur nature.

Des dizaines d’autres recueils évangéliques circulaient dans la chrétienté jusqu’au concile de Nicée en 325, (nous en parlerons plus loin) qui en réduisirent le nombre à 4 , déclarant « apocryphes » (authenticité douteuse), toutes les autres. (2)

D’autres versions (évangile de l’enfance, évangile de Barnabé) déclarées apocryphes révèlent pourtant des détails qu ‘on ne trouve pas dans les « canoniques » . (16)

Ce concile retint les 4 cités canoniques , déclarant apocryphes les autres (authenticité douteuse). C’est à dire que leur lecture n’était pas totalement interdites aux ecclésiastiques mais ils devaient les cacher au peuple.

Sur 27 livres de l’évangiles, 17 ont été écrits par Saûl, dit Paul, ou Saint Paul

Paul n’a jamais vu Jésus, ne l’a jamais rencontré, n’a jamais marché avec lui  , ni mangé avec lui et surtout n’a jamais appris de Lui.

Quand à l’apôtre Luc, auteur d’un évangile (selon saint Luc) était un simple disciple de Paul, justement et n’avait donc bien entendu jamais rencontré jésus de même.

17 des 27 livres de l’Evangile ont été écrit avec un soit disant apôtre ou compagnon de Jésus, alors qu’il ne le fut jamais.


Paul à l’origine du christianisme

En fait Paul, était parmi ceux qui combattaient les croyants au message de Jésus, ceux qui suivaient Jésus, et croyaient en sa prophétie , en sa naissance miraculeuse. Il se rendait à Damas dans le but de  participer à la persécution contre le nouveau culte pratiquaient par les disciples de jésus, qui reconnaissaient en lui le messie, afin de les faire exécuter à Rome .

Ces disciples de Jésus étaient appelés « chrétiens », c’était un terme péjoratif, il était utilisé avec mépris par les non-croyants d’Antioche, comme un surnom servant à se moquer des disciples du Christ Ce mot provenait du grec kristanos, dérivant de kristos, ce qui signifie « disciple ou sectateur du christ » , il était employé par l’autorité romaine, les juifs les désignaient par « nazaréens » et les chrétiens s’appelaient eux-même frères ou croyants.(21)

Né juif et profondément engagé dans le judaïsme , Paul avait des antécédents de conservateurs traditionalistes, profondément anti-jésus, ce qui rend sa conversion remarquable (3) ;  Le nouveau testament raconte qu’il pourchassait les disciples de jésus, qui fuyaient la ville de Damas lorsqu’en chemin il s’est dit être terrassé par une lumière aveuglante, une vision bouleversante du Christ, l’interrogeant sur les raisons de ses persécutions. Saûl / Paul, se repent, et se transforme en messager de l’évangile.  Aveuglé par la lumière de la scène, il n’aurait retrouvé la vue qu’en se faisant baptiser.

Pendant plus de 30 ans, au cours de quatre voyages épuisants racontés par saint Luc dans les Actes des Apôtres et dans les Epîtres qu’il envoyait, Paul n’a eu de cesse de propager la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus, mort crucifié à Jérusalem. Ce Jésus, qu’il n’a pas connu, il s’est totalement mis à son service.

En raison des persécutions dont lui et les premiers chrétiens faisaient l‘objet, et des préjugés racistes de sa culture judéo-romaine, Paul se laissaient aller parfois à quelques écrits « dérapants » , il s’en excusait d’ailleurs: » Ah ! Si Vous pouviez supporter de ma part un peu de folie (10) »( II corinthien 11.1)

Emile Osty (12) en commentant la Bible dit : «Certes il se peut que parfois Paul se soit montré injuste » Et encore : «  Paul n’avait guère le loisir de peser ses mots » (13)

Par la suite, les dirigeants de l’Église de Jérusalem rencontrèrent les chrétiens Pierre, Paul et Barnabé afin de statuer sur la question du paganisme. Ils se demandèrent si les païens qui adoptait la religion chrétienne devaient ou non observer en plus les pratiques imposées par la Loi juive. Au terme de cette rencontre, les participants se mettront d’accord sur le fait que la seule conversion au christianisme suffit au salut des gentils. Cette décision aura pour conséquence d’amener davantage de convertis issus du paganisme au sein de l’Église chrétienne. Par ailleurs, l’esquisse d’une rupture entre les religions juive et chrétienne se profile.

C’est donc sous l'action  de Pierre, Barnabé et surtout Paul, que le christianisme s'est éloigné de ses racines juives vers la fin du 2ème siècle : le nombre des chrétiens d'origine non juive dépassèrent celui des juifs convertis au christianisme., ( en ajoutant que Paul était en total désaccord avec Pierre, le Pape pourtant « infaillible » dans le dogme catholique, au sujet des traditions hébraïques (interdiction du porc, circoncision…) que Pierre voulait maintenir quelque peu) Paul en abolissant par la suite la circoncision et en acceptant la consommation de porc, a désobéi et trahi de façon flagrante  Jésus.

C’est aussi Paul qui  formula, dans ses Epîtres adressées aux premières Eglises chrétiennes, les idées et les termes qui ont constitué par la suite l'essentiel de la doctrine chrétienne. Saint Paul est considéré comme le "premier théologien chrétien".
Les Epîtres de Saint Paul et d'autres sources datant des deux premiers siècles révèlent l'organisation des premières Eglises, avec une transmission de pouvoirs par ordination, des premiers apôtres (y compris Paul lui-même) à des évêques et des prêtres .

 A partir du 3ème siècle, les évêques se considèrent comme les successeurs des apôtres.

Des déformations (hérésies) commencent à apparaître, concernant la sainteté de Jésus : sa nature humaine étant selon les uns différente de celle des autres hommes, et selon d'autres n'étant pas aussi divine que celle de Dieu, le Père. Il y eu dans l’Eglise primitive des luttes intestines sévères dés le départ, des exclusions et des persécutions dés le 4ème siècle contre les « hérétiques » vrais ou supposés. Le prêtre d’Alexandrie, Arius, (22) en fit les frais, car il s’opposait à la divinisation de Jésus.

A l’origine, c’est Paul qui créa la première secte d’origine chrétienne, et qui divinisa la personne de Jésus,. Jésus devint l’égal de Dieu, ou Dieu fait homme, ou « fils de Dieu » au sen propre et littéral. Il devint objet d’adoration.

Au début, Les véritables disciples de Jésus, présentaient la doctrine de Paul comme blasphématoire .

La doctrine de la Trinité (Le Père, le Fils et le Saint-Esprit) prend naissance .

La conséquence de la nouvelle doctrine de Paul fut l’émergence de plusieurs groupes de chrétiens, avec des courants de pensée différents, et ces différents groupes essayèrent de se convertir entre eux. Ils ne se reconnaissaient pas entre eux. Ces différences de compréhension de la prédication et de la personne de Jésus ont été à l'origine de conflits internes au christianisme et à la création de nombreuses hérésies, chaque Église locale considérant comme hérétiques les traditions et les dogmes retenus par les autres qu'elle rejetait.(5)

Mais , Parmi ces groupes, il y avait encore  des croyants qui restaient fidèles au vrai message de Jésus,

 

Jusqu’au jour où, L’empereur Constantin Ier, inquiet de ces conflits religieux, craignant pour la sécurité de son pays (dit-on)  décida de choisir, laquelle des deux doctrines étaient la bonne.

Ainsi, l’empereur s’occupa donc de la question.


Le concile de Nicée

Constantin régnait sur Constantinople., la Grèce, la Macédoine, une partie de l’ex URSS, la Turquie, la Palestine, tout la côte Nord Africaine, terre qui allaient bientôt se christianiser par sa volonté

Parce que Constantin percevait le christianisme comme une religion capable d’unir l’Empire romain qui commençait, à cette période, à se fragmenter et à se diviser ,  il  convoqua le concile de Nicée en 325, qui réunissait tous les évêques  afin d’établir une entente entre toute les fractions. (8)

Ce concile arrangeait d’un coté aussi  les évêques déjà gagnés par l’idée de trinité  et de divinité du christ, parce qu’ils voulaient éliminer Arius (21), et les quelques évêques qui le soutenaient dans sa lutte contre la divinisation de jésus .

Mais en vue de difficultés, Constantin prie la décision de trancher lui même, alors que lui même était païen  , il vénérait les dieux soleil, il faisait partie d’un culte appelé « sol in victis », il fera d’ailleurs frapper sur les monnaies la légende « Soli Invicto Comiti », « Au Soleil Invaincu qui m'accompagne » (6). C'est lui qui, par une loi du 7 mars 321, fera du « Jour du Soleil » (sun day en anglais = le jour du soleil)  (c’est-à-dire le dimanche) le jour du repos hebdomadaire (Code Justinien 3.12.2).Il a donc établi le shabbat des chrétiens,

Ce fut L'empereur Aurélien (270-275) avant cela qui  assura à de ce culte idolâtre, « sol in victis »,  une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu était le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Le 25 décembre correspond en effet à la renaissance du soleil.

La nouvelle religion chrétienne de Paul , officialisée par Constantin I,  récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël, la naissance de Jésus . Pour submerger le paganisme, les chrétiens au pouvoir firent coïncider leurs fêtes religieuse avec celle des païens, pour s’y substituer et les faire oublier. Ainsi on décréta l’anniversaire de jésus en pleine hiver .(17) Noël, et la date du 25 décembre sont donc d’origine païenne.

Constantin Ier , sera donc,  au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme nous le disons plus haut  et comme en témoignent ses émissions monétaires. (7)

Revenons au Concile : Les Evêques trinitaristes l’emportèrent avec le consentement de Constantin pour qui la politique semblait primer sur le religieux.

 Ainsi, bien que ce concile aurait semblé être une situation favorable pour l’église chrétienne, les résultats,  ont été tout sauf positifs.

Tout comme Constantin a refusé d’embrasser totalement la foi chrétienne, mais a conservé plusieurs de ses croyances et pratiques païennes, de même l’église qu’il a promue était un mélange de la vraie chrétienté et du paganisme.

En effet, Constantin converti entre temps pourtant au christianisme arianisme (ceux qui rejettent la divinité de Jésus), était un néophyte naïf,  en matière de religion, doublé d’un politicien classique

Constantin a donc décidé que la mystique de Paul était la véritable, et depuis ce jour Jésus est officiellement, considéré par les chrétiens, comme étant divin.

A la fin du concile , la profession de foi chrétienne (credo) est établie. La divinité de Jésus fut donc établie par un païen, Constantin 1er, se disant nouvellement christianisé,  qui obligera par la suite son peuple à adhérer à cette doctrine sous peine de mort..

Arius (21) et ses disciples furent tous persécutés jusqu’à leur éradication, par tous les moyens, y compris la guerre dite « sainte » (comme celle de Clovis dans le sud de la France, lui même néophyte catholique ) et biensur les conversions forcées ou la mort qui assurèrent l’expansion, à l’ombre des armes, du catholicisme .

Les chrétiens oublièrent les enseignements de Jésus et Constantin 1er s’ingéra dans l’Eglise et en fit une alliée et un soutien officiel du Pouvoir temporel

Les persécutés devinrent persécuteurs.

Les innovateurs de  la secte de Paul, ont donc été officialisé par le concile de Nicée en 325 . Puis en 381,  c’est la consécration de l’hérésie trinitariste, qui donna à l’église catholique (19) sa forme dogmatique définitive et encore plus tard par le concile de Calcédoine en 451. 

Plus tard, un autre concile connu celui de Constantinople, en 680, déclarera l’anathème, (ordre de détruite), contre les musulmans.


Le christianisme idolâtre de Paul

La secte de Paul devint le seul et vrai courant de foi fidèle au message de Jésus, alors qu’il le trahissait grossièrement.

Constantin , jugeant que l’Empire romain étant si vaste, expansif et divers que personne n’accepterait d’abandonner ses croyances religieuses pour embrasser le christianisme,  a autorisé et même encouragé la “Christianisation” des croyances païennes. Des croyances complètement païennes et non bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identités “chrétiennes”.

Ils trinisèrent Dieu, séduisant ainsi les Païens qui entrèrent en masse dans cette église politiquement établie mais spirituellement moribonde.

Vous en trouverez l’exemple dans l’évangile  selon Jean, qui est la plus tardive et en conséquence la plus influencée par la culture grecque païenne où les « fils de Dieu » les « demi-dieux » et les « hommes-Dieu » sont légions. C’est le seul évangile qui use et abuse de formules métaphoriques si poussées qu’elles frisent l’hérésie .

A partir de cela et au fil des siècles, les divinités objet d’adoration augmentèrent au sein de cette secte innovatrice, devenue «  le christianisme ».


Marie

 Marie devint elle aussi objet d’adoration par une secte chrétienne nommée les Priscilliens, ce qui est nommé « culte d’hyperdulie »  .

Ses adeptes étaient combattus par l’église catholique, ce qui n’empêcha pas ces derniers de diviniser Marie ensuite de fait ,en la déclarant « mère de Dieu »

Cette secte fut un moment puissante. Leur Trinité était en fait familiale : Dieu le père, Jésus le fils et marie la mère. Ainsi cette déesse était à la fois épouse et mère de Dieu . 

Les catholiques qui ne toléraient qu’eux même et leur propre trinité « Jésus ,, Le père et le saint esprit » les persécutèrent cruellement et quelques-uns survécurent en Orient, jusqu’à l’ère islamique .
 La vénération de Marie puise sont origine dans un culte païen très ancien , celui  d’Isis, une déesse mère égyptienne, qui a été absorbé dans le christianisme en remplaçant Isis par Marie. Plusieurs des titres utilisés pour Isis, tels que “la Reine du Ciel,” “la Mère de Dieu” et “theotokos” (celle qui a enfanté Dieu) ont été attribués à Marie. Celle-ci a reçu un rôle exalté dans la foi chrétienne, largement au-delà de celui que la Bible lui attribue, afin d’attirer les adorateurs d’Isis vers une religion qu’ils n’auraient autrement pas embrassée. Plusieurs temples d’Isis ont été, en effet, convertis en temples dédiés à Marie. Les premiers indices clairs de la Mariologie catholique figurent dans les écrits d’Origène, qui vécut à Alexandrie en Egypte, ville qui était le point focal de l’adoration d’Isis.


Le sang et le corps

Le mithraïsme était une religion pratiquée dans l’Empire romain entre le 1er et le 5ème siècle de notre ère. Elle était très populaire chez les Romains, en particulier parmi les soldats romains, et était possiblement la religion de plusieurs empereurs romains. Bien que le Mithraïsme n’ait jamais eu de statut “officiel” dans l’empire romain, il a été de facto la religion officielle jusqu’à son remplacement par le christianisme, pendant le règne de Constantin et des empereurs romains suivants. L’une des principales caractéristiques du Mithraïsme était un repas sacrificiel, au cours duquel l’on mangeait la chair et buvait le sang d’un taureau. Mithra, le dieu du Mithraïsme, était “présent” dans la chair et le sang du taureau qui, lorsque consommé, donnait le salut à ceux qui ont participé au repas sacrificiel (la théophagie, le fait de manger son dieu). Le Mithraïsme possédait également sept “sacrements,” ce qui rend les similarités entre cette religion et le Catholicisme romain trop nombreuses pour être ignorées. Constantin et ses successeurs ont trouvé un substitut facile au repas sacrificiel du Mithraïsme dans le concept de la Sainte Cène / la Communion chrétienne. Malheureusement, certains chrétiens primitifs avaient déjà commencé à associer du mysticisme à la Sainte Cène, rejetant le concept biblique de commémoration simple et respectueuse de la mort de Christ et de son sang versé. La Romanisation de la Sainte Cène est l’accomplissement de la transition vers la consommation sacrificielle de Jésus-Christ, appelée Messe catholique / Eucharistie.


Les Saints

Puis, l’on  rajouta des saints comme objet d’adoration, nommé « culte de dulie », puisant aussi son origine dans des croyances païennes.

La plupart des empereurs (et citoyens) romains étaient hénothéistes. Un hénothéiste est une personne qui croit en l’existence de plusieurs dieux, mais en se focalisant sur un de ces dieux ou en lui donnant la suprématie sur les autres dieux. Par exemple, le dieu romain Jupiter avait la suprématie sur le panthéon des dieux romains. Les navigateurs romains étaient souvent des adorateurs de Neptune, le dieu des océans. Lorsque l’Eglise catholique a absorbé le paganisme romain, elle a simplement remplacé le panthéon des dieux par les saints . Tout comme le panthéon des dieux romains comprenait un dieu de l’amour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., l’Eglise catholique possède aussi un saint qui “contrôle” chacun de ces éléments, et plusieurs autres catégories. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu personnel, l’église catholique a aussi attribué des “saints patrons” aux villes.

L’on accepta donc l’adoration de personnages, sortant du folklore, ainsi que l’adoration des morts, et la représentation de toutes ces divinités, comprenant jésus, adulte, Jésus Bébé (petit jésus) en  imposante ou sculpture de poche, et images divinisées . Ce qui provoqua d’ailleurs une crise au 8ème siècle au sujet des icônes dans les Eglises. L'empereur Léon III interdit le culte des images et entra en conflit avec les moines, farouches défenseurs des icônes.
La querelle des images menaça le culte de l'Eglise d'Orient, sur lequel repose un art de vie et une croyance. Le mot orthodoxie, d'origine grecque, fait référence à la manière juste de rendre grâce à Dieu.
Le schisme entre les Eglises d'Orient et d'Occident se produit en 1054, Rome et Constantinople s'excommuniant mutuellement ; la rupture entre les Eglises d'Orient et d'Occident existe toujours.


La papauté

La suprématie de l’évêque romain (la papauté) a été créée avec le soutien des empereurs romains. Elle est donc aussi d’origine païenne.

La ville de Rome étant le centre du gouvernement de l’empire romain, et étant donné que les empereurs romains résidaient à Rome, cette ville s’est hissée au premier rang dans toutes les facettes de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient l’évêque de Rome en tant que dirigeant suprême de l’église. Bien évidemment, il était mieux, pour l’unité de l’empire romain, que le gouvernement et la religion d’Etat soient basés dans le même endroit. Bien que la plupart des autres évêques (et chrétiens) aient résisté à l’idée de suprématie de l’évêque de Rome, celui-ci a fini par atteindre la suprématie, grâce au pouvoir et à l’influence des empereurs romains. Après la chute de l’empire romain, les papes on récupéré le titre qui appartenait auparavant aux empereurs romains – Pontificus Maximus.


La Crucifixion

La mort présumé de jésus sur la croix fut rapprochée du « sacrifice de Dieu » fêté dans la plupart des « mystères initiatiques » ou prétendus tels, chers aux nombreuses sectes mystico-païennes et gnostiques qui rendaient un culte à Osiris ou Adonis, ou Mithra, Dionysos, Prométhée, etc.…

Dans la plupart de ces mystères, la divinité devait mourir pour ressusciter et redonner la vie à la nature (le printemps) ou bien Prométhée, elle devait subir le martyre pour avoir communiqué aux mortels un secret divi


« Père », » fils », et « engendré »

Voyons après cela, l’un des profond désaccords entre islam et christianisme.

Tout d’abord soulignons le fait que les désaccords entre le christianisme et l’islam ne reposent pas sur les enseignements de jésus, mais sur les enseignements que Paul a introduit(à voir plus haut).

Nombre de ses enseignements n’auraient pas été agréés par Jésus, lui même,

C’est Paul qui introduit la notion de « jésus = fils de Dieu », au sens propre et littéral du texte et non au sens métaphorique (comme nous le verrons), ainsi que la notion de trinité. Trinité qui explique  que Dieu est 3, le père, le fils et le saint esprit, impliquant donc que Jésus est Dieu. C’est le fondement même du christianisme,  la raison de son existence, autant dire que sans cette idée, le christianisme n’a aucune raison d’exister.

Des trinités étaient déjà adorées sous diverses formes dans beaucoup de ces sectes et mouvements mystiques païens. Il y avait celle d’Isis, Osiris, Horus. Il y avait la Trinité Brahmanisme qui était connu en Mésopotamie : Brahmâ, Vishnu, Shiva, et tant d’autres . (18)

 Ainsi la trinité est incomparable avec la croyance en un seul Dieu, cette croyance que Jésus suivait. Nous l’avons vu plus haut.

Et pourtant Jésus disait  « ahrad ,  comme Moïse disait  «  Ahrad » comme Mohammed, disait « Ahad »ce qui signifie un seul, et unique …

C’est pour cette raison qu’Allah s’adresse ainsi aux concepteurs du christianismes dans le:Coran 4:171

 " ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur. "

Afin de corriger ces erreurs et de guider l’humanité dans la voie correct, Dieu envoyé le prophète Mohamed (Paix et salut de dieu soit sur lui), de la même lignée que les prophète précédants, . Sa venue était annoncée dans la Bible, et son miracle, la révélation divine coranique dit :

«  Il a fait descendre sur toi Mohammed ,  le livre le Coran , avec la vérité confirmant  les livres descendus avant lui,  et fit descendre la tawrat (Thora)  et l’injeel (les évangiles)" coran

 A travers ces quelques exemples donc, nous voyons le christianisme que  Paul puis ses adeptes ont exporté en dehors de la Palestine,  et qu’ils ont transformé en une religion mondiale, une dérive du véritable message de Jésus.

Une simple lecture superficielle du Nouveau Testament nous montre que l’Eglise Catholique n’a pas ses origines dans les enseignements de Jésus ou de Ses apôtres. Le Nouveau Testament ne fait aucune mention de la papauté, de l’adoration de Marie (ou de l’immaculée conception de Marie, de la virginité perpétuelle de Marie, de l’assomption de Marie, ou de Marie en tant que co-rédemptrice et médiatrice), des requêtes aux saints dans les Cieux afin de bénéficier de leurs prières, de la succession apostolique, des ordonnances dans le fonctionnement de l’église, telles que le baptême des enfants, la confession des péchés à un prêtre, le purgatoire, les indulgences, ou l’égale autorité de la tradition de l’église et des Ecritures.


La distorsion du sens des mots

Durant le concile de Nicée en 325 César Constantin 1er joua un rôle fondamentale, lui  même converti,  Il conforta la majorité associationniste  par stratégie politique ce qui évinça Arius (21) et divinisa Jésus, puis divinisa également le « Saint esprit » en 381, durant le 1er concile de Constantinople.

Quelle fut son stratège ?

Constantin ne put imposer cette variante de Paul qu’en distordant le sens du mot « Nouveau Testament » et notamment en adoptant le sens littérale des expressions métaphoriques comme « père », » fils » « engendré »


La bible occultée

Une des premières opérations fut donc de cacher les autres métaphores et symboles au sein de la Bible, notamment dans l’ancien testament .

Par exemple, il a fallut cacher  que le  mot «  Dieu «  lui-même,   désigne parfois des hommes hors du commun,  dans l’ancien Testament. En Psaume 82 . 6 

« Je le dis vous êtes des Dieux , vous tous vous êtes tous de la famille ou les fils du Dieu Très Haut » (9)

Et dans le nouveau testament :

« Jésus répondit : Il est écrit dans votre loi que Dieu a dit « vous êtes des dieux » nous savons qu’on ne peux pas supprimer ce qu’affirme l’écriture.  Dieu a appelé Dieux ceux à qui s’adressait sa parole. » (cité par Jean 10.34 )

En fait, ce qui fut caché et occulté à cette époque, c’est que ces termes « Père » « fils » « engendré » dieux » étaiennt des  expressions  très  courantes,  utilisées dans l’ancien testament et les juifs et les premiers chrétiens ne doutaient pas de leur sens purement métaphorique. Ces mots furent utilisés par David dans ses psaumes. Et lui même reprenait une terminologie allégorique ancienne.

Pour  distorde ces métaphores Bibliques, l’Institution Césaro-Papale issue de l’Eglise primitive, devra en cacher les origines hébraïques. Pour ce faire elle interdira purement et simplement la traduction et la diffusion de l’Ancien Testament, afin d’écarter toute recherche libre à ce sujet.

La métaphorique biblique

En hébreu classique, « Père » et « principe » sont les mêmes mots, d’où la possibilité de l’utilisation métaphorique , à la foi poétique et sentimentale. Ce mot, « principe » ou (Premier) a son équivalent d’ailleurs dans les 99 Noms divins de la Traduction musulmane (Al Awalo)

Des anges et des hommes sont aussi appelés « Fils de Dieu » dans la Bible. Cependant à cause de l’hérésie associationniste, Dieu rectifie l’interprétation erroné et hérétique de ces métaphores en disant, dans le Coran (2, 116) :

« Ils disent : Dieu a adopté un fils, Pureté à Lui ! Non , mais est à Lui tout ce qui est dans les cieux et la terre »

Cependant tant qu’elles furent comprise correctement par « les gens du Livre » (terme coranique signifiant les juifs et les chrétiens), ces expressions métaphoriques eurent cours sans danger, pour des raisons étymologiques (principe = Père) et psychologiques, que nous allons vérifier :


Pour une proximité de l’être à Dieu

 En effet dans la barbarie antique quasi-générale, les sentiments filiaux étaient tout ce qui restait d’amour dans le genre humain : c’est cette part de miséricorde que Dieu a placé dans les liens de parenté, dans le commencement du Monde.

Les hommes avaient tout perverti, tout sentiment de fraternité, tout respect de la vie et de la personne humaine, de son bien , de son honneur. Le pire esclavage était devenu la norme dans les rapports humains, la femme avilie au rang de bête. Satan triomphait en apparence.

En se choisissant une communauté (les fils d’Israël) pour porter Son Nom, et Son souvenir face au monde, au milieu des nations perdues, Dieu établit une sorte de rapport intime, privilégié (l’Alliance) avec les fils de Jacob, à cause de leurs Ancêtres et ce rapport fut vu par eux, par analogie, comme celui d’un père avec son fils :  

2 Samuel 7.14

« moi je serai pour lui (David et ses descendants) un père et lui sera pour Moi un fis, s’il faut je le corrigerai »

Isaïe 43 6.7

« je dirai au Nord : Donne ! et au midi « Ne retiens pas,  fait venir mes fils et loin de mes filles de l’extrémité de la terre, tout ceux qui sont appelé de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire que j’ai façonné, que j’ai fait »

Jérémie 31.9

« Car je suis un père pour Israël et Ephraim (un fils de joseph) est mon premier né »

Pourtant ils savaient bien qu’il ne s’agissait pas d’une filialité de nature, mais d’une filialité purement métaphorique, pour désigner l’amour réciproque.

Quand aux barbares d’alentour, ils ne voyaient , eux, dans leurs Idoles, que des tyrans sanguinaires, ; cruels et implacables qu’il fallait à tout prix calmer pour éviter leurs colères, même au prix du sang d’innocents, du sacrifice humain.

Le vrai dieu n’était plus à leurs yeux, qu’un monarque lointain incapable de les défendre contre ces « Divinités », qu’ils avaient « engendré » et qui se disputaient le monde.

Alors pour trancher avec ces ingrats , Il se rappela au souvenir des Croyants sincères, comme un père aimant et miséricordieux, non pas lointain et indifférents mais proche et intime.

A cet égard Dieu dit dans le Coran :  « Nous sommes plus prés de lui (de l’homme) que sa veine jugulaire »

Puisque l’amour avait comme déserté le monde et qu’il ne subsistait plus pour ainsi dire que sous la forme primitive quasi instinctive et animal de l’amour maternelle, filial dans un monde où la femme d’ailleurs n’était plus rien, Dieu fut masculinisé et paternisé dans les paroles des Saints et des Prophètes car le langage religieux devait  se faire imagé pour sauver des humains avilis au plus bas degré de l’animalité. C’était sans doute dans la bouche de leur prophète, l’expression d’une miséricorde divine qui se met à la portée de nos mots imparfaits et limités afin de nous toucher par le côté le moins corrompu de nous même, là où justement subsiste un peu de sentiment humain : l’amour filial !.

Pour nous sauver Dieu a parlé nos langages , a utilisé nos images, car Il nous connaît et connaît notre misère

Dieu qui a créé, comprend le père qui n’a qu’engendré. Il ne se désaltère pas du sang innocent ni des larmes. Et le martyre d’un innocent ne se lave pas avec le péché du coupable, c’est là une idée toute païenne que les chrétiens reprendront en chœur, une pensée barbare inhumaine, perverse, injuste, diabolique . Dieu est plus grand que cela. Ainsi, Dieu se fit connaître à Son ami comme le Dieu aimant.

L’aimant El waddoud, en arabe,  un des noms de Dieu, parmi les 99 plus beaux noms de Dieu dans la tradition musulmane.

Voilà la base  psychologique de l’ utilisation métaphorique des mots« Père » et « Fils » dans l’ancien et le nouveau testament. Elle est tolérée par Dieu jusqu’à ce qu’elle soit complètement dénaturée par les ignorants.

A ce titre , dans son livre : « Métaphore biblique »  James Adam nous dit : » « les chrétiens qui ne sont plus capables de comprendre les images et les métaphores de la Bible en arrivent à nous brouiller nous aussi avec elle. Il faut donc expliquer à nouveau ce que sont ces métaphores : des images qui ont permis à leur auteurs de rédiger les magnifiques récits qu'ils nous ont laissé et qui ne doivent pas être prises au sens littéral : Fils de Dieu, Résurrection, Corps du Christ, Royaume des cieux. »

Dans le Coran, Dieu n’a pas utilisé ces métaphores, car au lieu d’illustrer et d’éclairer, elles ont aveuglé beaucoup d’hommes et sont devenues des pierres d’achoppement sur le chemin des insensés


Le symbolisme de la filialité

Le terme « fils de Dieu » est une métaphore courante, , dans la Thora, il désigne parfois des « anges rebelles «  (16) ou des « anges » bon ou mauvais.

Les chrétiens ont voulu monopoliser cette expression pour le seul prophète Jésus. Ils avaient donc tout intérêt à cacher la Bible au peuple, car le caractère métaphorique de cette expression y est tout à fait évidente.

En utilisant, pour désigner Jésus, la métaphore « Fils de Dieu », les disciples se rendaient aussi subversifs à l'égard des autorités de l'Empire, qu'ils l'étaient en le nommant « Fils de David » ou« Fils de l'Homme ».

« Fils de l’homme » est en effet l’exact terme par lequel Jésus s’est toujours désigné, afin justement de bien souligner sa qualité naturelle.

Les grands conquérants devenus empereurs, comme Alexandre le Grand, se faisaient appeler« Fils de Dieu » et encourageaient le récit de leur naissance miraculeuse. Nommer Jésus en grec « huios tou theou » (Fils de Dieu) revenait à le rendre égal à l'Empereur. Murmurer un tel titre était en soi subversif et il faut remarquer que ce titre apparaît dans les quatre évangiles et dans plusieurs des épîtres.

 « Fils de Dieu » ,  est aussi utilisé par les croyants, Jésus en définit les termes de cet usage d’une façon d’ailleurs tout à fait claire dans Mathieu 5.9 :

» Heureux ceux qui font œuvre de paix parce qu’il seront appelés « fils de Dieu » (15).

Cette expression ne définissait donc pas sa nature propre, celle de jésus.

Jésus n’a donc jamais souhaité être divinisé »Je monte  vers votre père et votre père, vers mon Dieu et votre Dieu «  Jean 20.17 ou encore : « Or la vie éternelle : c’est qu’ils vous connaissent, vous le seul vrai Dieu et celui que vous avez envoyé, Jésus christ » Jean 17.3

Le livre de la Genèse  montre que cette métaphore  n'est pas sans précédent dans les Écritures hébraïques .

Des trois métaphores « fils d'Adam », « de David », « de Dieu », seule « Fils de Dieu » a été prise littéralement ». En conséquence,  au 4e siècle, bien des chrétiens s'efforçaient d'expliquer que Dieu était le père de Jésus d'une manière différente de celle par laquelle il était le père des autres hommes. D'ailleurs l'effort d'expliquer logiquement la manière dont Jésus avait pu être à la fois Dieu et un homme a provoqué une énorme controverse parmi les théologiens qui s'est terminée par un schisme important de l'Église. 

James Adams,  estime qu'aujourd'hui  « l'Église se trouve tout autant divisée par cette affaire de la métaphore : en disant que Jésus est le « Fils de Dieu », les uns affirment un fait et pensent qu'être chrétien est avant tout y croire ; les autres disent utiliser une métaphore commode et pensent qu'être disciple de Jésus est surtout une question de style de vie. Pour ceux-là, la métaphore de « Fils de Dieu » leur permet d'exprimer une expérience de la vie qu'un langage direct ne saurait dire. »


Conclusion :

 L’Eglise Catholique tire donc son origine du compromis tragiques entre le christianisme et les religions païennes qui l’entouraient. Au lieu de proclamer l’Evangile et de convertir les païens, elle a “christianisé” les religions païennes et “paganisé” le christianisme. En brouillant les différences et effaçant les distinctions, elle s’est rendue attirante pour le peuple de l’empire romain.

L’Eglise Catholique romaine nie biensur l’origine païenne de ses croyances et pratiques. Elle déguise ses croyances païennes par des conceptions théologiques compliquées. Elle excuse et nie son origine païenne sous le masque de la “tradition de l’église.” Reconnaissant que plusieurs de ses croyances et pratiques sont totalement étrangères aux Ecritures, et est obligée de nier l’autorité et la suffisance des Ecritures.

L’un des résultats de cette situation est que l’Eglise Catholique est devenue la religion suprême dans le “monde romain” pendant des siècles. Toutefois, un autre résultat est la plus grande forme d’apostasie dans le christianisme vis-à-vis du vrai Evangile de Jésus-Christ et de la proclamation vraie de la Parole de Dieu.

2 Timothée 4:3-4 déclare, “Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.”

Recherches : Laura Asma

 Notes :

1. Autre version : « direction »

2. Des vestiges de ces écrits sont conservés très secrètement dans la bibliothèque très gardée du Vatican, dans des régions d’Afrique lointaines, dans un dialecte presque perdu, et à Jérusalem ..

3. Voir  http://www.linternaute.com/histoire/motcle/4735/a/1/1/saint_paul.shtml

5. Voir  http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme

6. Voir  http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_%28religion%29

7. Voir  http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29

8. La christianisme avait été une première fois « légalisée » en 313 à l’édit de milan voirhttp://www.gotquestions.org/Francais/origine-eglise-catholique.html

9. La bible utilisé pour cette article est « La Sainte Bible » Par l’abbé Crampon, Société St Jean de l’évangéliste, 1905 .

10. autre version : « Un peu de déraison »

12. Emile Osty, chanoine  qualifié de « génie de la traduction a réalisé, d'abord seul puis avec la collaboration de Joseph Trinquet, une traduction complète de la Bible sur les textes originaux, parue initialement en vingt-deux fascicules aux éditions Rencontres en 1970, puis en un seul volume aux Éditions du Seuil en 1973.

13. Introduction aux Epîtres de Paul, p. 2372 de l’édition Seuil 1973

14. La Thora, l’Evangile et le Coran,  par Didier Hamoneau éditions creadif livre et andalous

15. Autre version : « Heureux les pacifiques car ils seront appelés enfants de Dieu »

16. genèse 6, 2.417. Le coran révèle des détails de l’enfance de Jésus, qui n’existent pas dans les évangiles canoniques, mais dans l’évangile de l’enfance (apocryphe). De même la crucifixion dans l’évangile de Barnabé est plus conforme à ce qu’en dit le Coran.

17. ce qui est en opposition avec les récits évangéliques concernant sa naissance et montrant les bergers dormant « à la belle étoile » luc 2.8

18. La trilogie de Plotin contenait trois « Hypostases » : L’un,   l’intelligence (ou verbe) et l’Ame Universelle.

19. Puis à l’église orthodoxe, et la plupart des églises Protestantes et évangéliques qui ont maintenu cette croyance en la trinité. Ces églises ne sont finalement que des branches schismatiques de l’église catholique romaine des débuts.

20. « soumis » non au sens péjoratif, il ne s’agit pas d’une soumission subit dont nous sommes contraints, mais plutôt d’un abandon de la créature à son créateur.

21. voir http://www.gotquestions.org/Francais/Quest-quun-chretien.html et Encyclopédie thématique de l’Islam par Tahar Gaïd édition iqra

22. Arius, prêtre, théologien et ascète chrétien alexandrin, Il est à l'origine de la doctrine qui porte son nom : l'arianisme.

Diverses sources :

http://www.gotquestions.org/Francais/origine-eglise-catholique.html

http://www.croire.com/article/index.jsp?docId=2327361&rubId=151

http://www.linternaute.com/histoire/motcle/4735/a/1/1/saint_paul.shtml

http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/christia.htm

http://protestantsdanslaville.org/gilles-castelnau-spiritualite/gc107.htm

http://www.gotquestions.org/Francais/Quest-quun-chretien.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_%C3%89lagabal

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_%28religion%29

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29

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