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Blog de Islamiates

Soubhana Allah: le sommeil est la santé

Qu'est-ce que le sommeil ?
Le sommeil est un état caractérisé par une activité corporelle très réduite et une perception quasi absente de notre environnement. La plupart des chercheurs pensent que le sommeil a une importance vitale dans notre vie, bien que les répercussions ne soient pas encore connues dans le détail. Nous sentons tous quand nous avons besoin de dormir et nous savons également quand le sommeil a rempli sa fonction : notre besoin de sommeil est satisfait quand nous nous sentons frais et reposés. Une autre caractéristique importante d'un bon sommeil est qu'il puisse se terminer très rapidement. Bien qu'une personne endormie apparaisse comme étant sans connaissance, elle peut être réveillée très facilement et recouvrer en quelques secondes ou minutes un stade d'éveil normal, contrairement à une personne qui est anesthésiée ou qui se trouve dans le coma.

Le sommeil est une suite active et organisée d'événements et d'états physiologiques. Il se compose de deux formes d'états faciles à distinguer : le sommeil non paradoxal, c'est-à-dire une phase de sommeil sans les mouvements rapides des yeux, et le sommeil paradoxal, c'est-à-dire la phase caractérisée par le mouvement rapide des yeux où ont lieu principalement les rêves. Ces 2 phases de sommeil se différencient autant entre elles que les deux se différencient de l'éveil.

Le sommeil non paradoxal se divise en phases de 1 à 4, qui se différencient par l'amplitude et la vitesse des ondes du cerveau du dormeur. Les phases 3 et 4 du sommeil non paradoxal sont caractérisées par les ondes les plus grandes et les plus lentes, qui sont le fait du sommeil profond (sommeil à ondes lentes).


Pourquoi dormons-nous?
Nous dormons parce que nous nous fatiguons et que nous ne pouvons plus travailler quand nous sommes trop fatigués. Mais nous ne connaissons pas scientifiquement la raison de la fatigue. Tous les mammifères, quelques oiseaux et reptiles ont besoin de sommeil. La recherche sur le cerveau dans les années 60 et 70 a pu identifier quelques molécules qui participent dans le cerveau à la communication entre différentes cellules isolées, qui ont une importance pour le sommeil. Des travaux plus récents ont décelé des substances endogènes de notre système immunitaire, qui peuvent avoir un effet sur le sommeil.

Le sentiment de la fatigue n'est qu'un facteur parmi d'autres. Des oscillations du rythme journalier peuvent jouer un rôle. Nous savons que chaque être vivant, composé de cellules avec un noyau, présente un cycle circadien (environ 24 heures) de phases d'activité et de repos (qui correspondent aux phases de sommeil et d'éveil). Le déroulement et le contrôle de ce cycle éveil-sommeil dépend d'une ou de plusieurs horloges biologiques de notre corps. Ces horloges internes sont sensibles à la lumière et se sont synchronisées au cours des temps avec le cycle lumière-obscurité de l'environnement extérieur. Le sommeil semble être ainsi une partie indispensable du comportement humain. L'homme est programmé pour dormir chaque jour soit dans une phase longue (de 6 à 8 heures dans la nuit) , soit dans 2 phases plus courtes (5 à 6 heures la nuit et 1 à 2 heures dans l'après-midi).

Le sommeil est nécessaire à la vie. Les rats meurent quand en laboratoire on les empêche de dormir pendant une période de 1 à 4 semaines. Mais rassurez-vous : cette privation totale de sommeil a été réalisée avec des ordinateurs et des systèmes d'alarme sophistiqués. Dans la vie normale d'un être humain, même les troubles graves du sommeil n'entraînent pas une privation de sommeil telle qu'elle constitue un danger mortel.

De combien d'heures de sommeil ai-je besoin?
La durée moyenne du sommeil pour adultes est de 7 à 8 heures, mais pour respecter la durée moyenne de tous les hommes on doit élargir cet intervalle de 6 à 9 heures. Elle varie en réalité de 3 à 12 heures. Certains se sentent bien reposés après 5 heures et d'autres ont besoin de 10h de sommeil pour être frais et dispos.

On a assez dormi quand, en cours de journée, on peut se livrer à une activité longtemps, en position assise, en restant concentré, sans somnolence. Nous ne pouvons pas nous forcer à changer notre besoin idéal de sommeil, sur une période assez longue.

Si nous écourtons d'une heure seulement notre sommeil pendant plusieurs nuits, nous aurons dans la journée un sentiment de fatigue et d'épuisement. De même si nous prolongeons notre sommeil optimal habituel d'une heure sur une longue période, la qualité de notre sommeil sera moins bonne et se traduira par de fréquents réveils, surtout vers la fin de la nuit.

La durée optimale du besoin de sommeil est biologiquement différente pour chaque individu. Notre besoin individuel de sommeil est déterminé en grande part par des dispositions héréditaires. Les chercheurs sont arrivés à élever des races de souris qui dorment nettement plus ou moins longtemps que la race de souris moyenne.

A-t-on vraiment besoin de moins de sommeil avec l'âge?
Vraisemblablement pas. Dans l'enfance et en période de croissance, le besoin de sommeil est plus élevé. Il est maintenant établi que les gens âgés en bonne santé dorment autant que dans leur jeunesse. L'idée d'un besoin de sommeil amoindri chez les personnes âgées prend sa source dans le fait que dans la vieillesse des maladies corporelles perturbent un sommeil sain. A cause de cela beaucoup de personnes âgées ont un sommeil plus "léger" la nuit, mais font aussi un "petit somme" dans la journée.

Ce genre de sommeil léger et la façon de somnoler sans en avoir conscience se produisent quand on se réveille souvent pendant une longue période. Le degré de vigilance et de repos dans la journée sont fonction du nombre de ces micro-réveils.

On a constaté qu'une interruption du sommeil chaque minute réduit considérablement l'effet régénérant du sommeil, alors qu'une interruption toutes les 5 minutes pendant la même durée de sommeil, diminue beaucoup moins cet effet régénérant. Un sommeil reposant ne dépend pas seulement de la durée, mais aussi de la continuité du sommeil.

Le bâillement
Le bâillement est l'ouverture en grand de la bouche, causée par un réflexe et contrôlable en partie seulement par la volonté. Il se manifeste quand nous avons sommeil, quand nous nous ennuyons ou quand nous nous sentons épuisés physiquement. Des chercheurs ont réussi à provoquer un bâillement chez l'homme et chez l'animal en réduisant l'oxygène dans l'air inspiré. Ce bâillement pouvait être évité par une respiration plus forte. Le bâillement peut aussi être déclenché par des somnifères et par des substances chimiques qui participent dans le cerveau à la régulation des phases d'éveil et de sommeil.

Influence de la température de la chambre à coucher et de la position du corps pendant le sommeil ?
On dort mieux quand on se sent bien psychiquement et physiquement. Il n'y a pas de règles et chacun doit trouver la température optimale, les vêtements adaptés, ..., pour un bon sommeil. Il n'existe pas non plus de position idéale pour dormir. La plupart des personnes changent souvent de position pendant le sommeil, ce qui est bon pour la circulation. Par contre certaines maladies ne permettent pas certaines positions : la position sur le dos est contre indiquée dans le cas de problèmes respiratoires liés à une obstruction des voies respiratoires.

Peut-on rattraper un manque de sommeil ?
Jusqu'à un certain degré cela est possible. Considérons le cas d'un homme, habitué à dormir 7h et qui n'a pas dormi pendant 2 nuits. Il ne dormira certainement pas 21h dans la troisième nuit (14 h de plus qu'à l'habitude). Dans le cas de perte importante de sommeil, il est possible que dans les nuits suivantes il y ait un déplacement au profit du sommeil profond, mais on ne dort normalement pas 24 heures de plus que le sommeil habituel. Ceci est dû à notre rythme éveil/sommeil, déterminé par notre besoin de sommeil et notre horloge interne.

Un petit somme quotidien a-t-il des avantages ?
La sieste fait partie de la culture d'un certain nombre de pays; elle n'est pas usuelle dans les pays occidentaux et nordiques. Si on décide de la pratiquer, il est important de la faire toujours à la même heure et de durée courte, surtout si l'on souffre d'insomnie. Beaucoup de personnes se plaignent d'une insomnie de la nuit du dimanche au lundi. La difficulté de l'endormissement est due au petit somme inhabituel du dimanche après-midi.

La meilleure stratégie est de se coucher chaque jour pour la sieste à la même heure et pour une durée fixe.

Peut-on "apprendre" en dormant ?
Aucune étude ne permet jusqu'à présent de dire que cela est possible. Pour pouvoir "apprendre" le cerveau doit être éveillé. Si on fournit au dormeur une nouvelle information, la quantité de l'information gardée jusqu'au matin est fonction de la durée et de la fréquence des réveils et non de la qualité du sommeil.

Rêvons-nous lorsque nous dormons profondément ?
Comme nous le savons tous par expérience, le rêve est une activité qui mobilise souvent plusieurs organes des sens : on voit, on entend et on sent dans les rêves. Les événements du rêve n'ont pas lieu seulement dans la phase du sommeil paradoxal mais également dans d'autres phases du sommeil. En outre le sommeil paradoxal ne peut pas véritablement être considéré comme notre sommeil le plus profond. C'est par l'intensité de la stimulation nécessaire pour réveiller la personne que l'on peut le mieux juger de la profondeur d'un sommeil. C'est en sommeil lent profond que le bruit le plus fort est nécessaire pour provoquer le réveil. 

Existe-t-il dans le sommeil des différences d'ordre culturel et géographique?
La physiologie fondamentale du sommeil humain ne semble pas présenter de différences selon les races et les cultures. En revanche la culture et le climat ont certaines répercussions sur le sommeil. La sieste est par exemple une institution bien ancrée chez les habitants de nombreuses régions de l'équateur, ce qui a pour effet de diviser le sommeil en une phase courte l'après-midi et une phase plus longue la nuit. Il semble cependant que la durée totale du sommeil ne diffère pas essentiellement de celle des peuples ne pratiquant pas la sieste.

Il existe aussi des études qui montrent des variations dans le sommeil liées aux saisons. Ceci est particulièrement évident dans les régions polaires en raison des grandes différences dans la longueur des jours. La répartition du sommeil en deux périodes a fait ses preuves pendant les jours de grande clarté.

Le sommeil est-il influencé par notre taille ?
Une influence directe de la taille sur le sommeil n'a pas été constatée : les petits hommes dorment aussi bien que les hommes grands d'âge comparable. Alors que la mobilité ou la respiration est affectée secondairement par la taille, en revanche, dans le cas de personnes obèses, le sommeil peut être affecté considérablement.

Pourquoi rêvons-nous ?
Nous n'en connaissons pas la raison précise. Rêver est cependant une composante indispensable et apparemment inévitable du sommeil. La science dispose de beaucoup d'explications sur le pourquoi du rêve. Les rêves pourraient prendre le relais de l'environnement diurne, et fournir au cerveau, par auto stimulation, les stimulations qui lui manqueraient en période nocturne. De nombreux psychiatres et psychologues tiennent le rêve pour un moyen de satisfaire ses désirs et nostalgies. Des recherches sur le processus d'apprentissage montreraient que le rêve facilite la consolidation de l'apprentissage. C'est ainsi que nous pouvons nous souvenir pendant des années de faits réels et de stratégies de résolution de certains problèmes. On admet en outre que le rêve est lié à une activation des cellules du cerveau, et cela selon une combinaison et un ordre différent de ceux de l'éveil. Cela nous aide à rester flexible dans notre manière d'agir et de penser. Quelle que soit la fonction que l'on attribue au rêve, la phase principale du sommeil au cours de laquelle le rêve se produit (le sommeil paradoxal), semble vitale. Des expériences sur les rats ont montré que la privation complète de sommeil paradoxal supérieur à un ou deux mois entraînait la mort.

 

http://www.sommeilsante.asso.fr/faq.php?rubrique=1

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La philosophie du Djihad en Islam

On attribue généralement à la notion de djihad un sens belliciste ; elle se traduit par "guerre sainte", à savoir le recours aux armes dans le but d'imposer la foi islamique.

L'acception militaire du terme n'est pas exclue de la doctrine islamique comme d'ailleurs de celle des autres religions. Au Xe et XIe siècles, les croisades conduites par le christianisme avaient bien des motivations religieuses. La reconquête de l'Espagne ne se fit pas sans effusion de sang au nom de l'Église catholique à une époque où les institutions mises en place par l'Islam respectaient les différents cultes et sauvegardaient les personnes et les biens des gens du Livre.

Le djihad, en prenant la forme d'une guerre sainte, revêt un caractère défensif. Deux exemples illustreront cette affirmation.

L'État islamique a pour devoir de porter secours aux Musulmans persécutés par un gouvernement étranger qui use de la force pour s'opposer à un travail pacifique de propagande en vue d'instaurer le règne de Dieu sur terre. Même dans ce cas, le Coran interdit à un pays musulman de s'attaquer à un pays non-musulman lié à lui par un traité avant de dénoncer préalablement et publiquement cette alliance : " S'ils vous demandent votre aide -au nom de la Religion, vous devez les secourir ; sauf s'il s'agissait de combattre un peuple avec lequel vous avez conclu une alliance. -Dieu voit ce que vous faites " (S. VIII, 72).

La guerre sainte est également décrétée avec pour objectif de défendre la sécurité intérieure de la communauté musulmane menacée par des forces externes. Elle a donc pour objet de protéger les frontières contre l'agression ennemie. C'était, en quelque sorte, dans cette optique que l'Émir Abdelkader prit les armes contre l'envahisseur français. Nous n'ignorons pas les vaines tentatives entreprises en vue de christianiser et, d'une façon générale, de dépersonnaliser le peuple algérien.

Le sens de djihad, tel qu'il est compris par une certaine opinion occidentale, est complètement erroné parce que la définition étriquée qu'elle en donne fausse les conclusions qui s'en dégagent. Des auteurs, pour accréditer leur thèse, fournissent des exemples historiques et démontrent que l'empire musulman s'était agrandi et que la Religion s'était étendue au moyen du glaive.

Il ne fait aucun doute que l'Islam soumit à son influence de nombreuses contrées. La raison fondamentale de cette expansion territoriale ne visait pas tant la domination politique mais elle consistait à combattre le mal et l'iniquité, à établir la paix et la justice, en d'autres termes à rendre à Dieu ce qui lui est dû sur terre.

Les populations conquises étaient libres de ne pas embrasser l'Islam puisque trois possibilités leur étaient offertes avant le déclenchement des hostilités : la conversion, le paiement d'un tribut qui assurerait leur protection, et en troisième lieu la guerre. De plus, après la victoire, il n'y avait point recours à la violence pour imposer la nouvelle foi. La soumission à l'Islam était un acte volontaire. Les populations avaient accueilli l'Islam comme une religion libératrice, véhiculant les idées propres à relever la dignité humaine bafouée par le despotisme féodal et la tyrannie politique sous lesquelles elles étaient écrasées.

Les grands hommes de l'Islam qui portèrent haut l'étendard de la foi islamique ne pouvaient pas s'opposer à la théorie coranique qui n'habilite pas le croyant à faire usage de la force pour rallier les non-musulmans à leur religion : " Si Dieu l'avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il égare qui il veut ; il dirige qui il veut. Vous seriez interrogés sur ce que vous faisiez " (S. XVI, 93). " Pas de contrainte en religion ! La voie droite se distingue de l'erreur " (S. II, 256).

En outre, le Coran interdit de s'attaquer aux endroits où Dieu est adoré. Il met clairement en garde contre la profanation des lieux du culte : "Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu'ils ne luttent contre vous en ce lieu " (S. II, 191). " Si Dieu n'avait pas repoussé certains hommes par d'autres, des ermitages auraient été démolis, ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le nom de Dieu est souvent invoqué " (S. XXII, 40).

Le djihad, en tant que combat armé, n'est pas au centre de la doctrine islamique. La guerre proprement dite est traduite par d'autres vocables : harb ou qitâl. Elle n'est en fait qu'un acte secondaire du véritable djihad que le Musulman doit mener continuellement et sans répit jusqu'à la mort. En comparaison du véritable djihad qui consiste à réformer les moeurs, la lutte armée, comme le dit Ghazâlî, n'est qu'" souffle de vent sur la mer agitée ".

Le djihad, comme la traduction en français l'indique, signifie l'effort par excellence. C'est donc la philosophie d'une lutte permanente physique mais aussi intellectuelle : " Il est à remarquer toutefois, dit le Cheikh Muhammad Abdou, que le mot "Djihad", dont le sens littéral est l'effort, ne signifie pas seulement la guerre extérieure contre ceux qui ne croient pas, mais aussi la lutte intérieure contre les passions mauvaises, la discipline morale, la victoire sur soi-même. "

Le terme est utilisé pour définir un effort de prédication et de persuasion afin que l'Islam se répande à travers le monde : " Ne te soumets donc pas aux incrédules ; lutte contre eux (djahid houm), avec force, au moyen du Coran", (S. XXV, 52). Il ne se restreint donc pas au combat mené sur un champ de bataille. Il est un devoir qui consiste à exhorter les gens pour qu'ils fassent le bien et qu'ils s'abstiennent de faire le mal : " Puissiez-vous former une Communauté dont les membres appellent les hommes au bien : leur ordonnent ce qui est convenable et leur interdisent ce qui est blâmable ; voilà ceux qui seront heureux ! " (S. III, 104).

Il ne s'agit pas, pour le Musulman, de contraindre ses semblables à se plier à la Vérité. Son devoir est de réfuter l'opinion des adversaires en s'appuyant sur des preuves, de démontrer par des arguments ce qui est Vrai et de convaincre de la manière la plus persuasive ceux qui doutent encore : "Appelle les hommes dans le chemin de ton Seigneur, par la Sagesse et une belle exhortation ; discute avec eux de la meilleure manière " (S. XVI, 125). Dans cet esprit, le Cheikh Muhammad Abdou dit : " Les Musulmans ont l'obligation d'inviter au bien par la douceur, mais ils n'ont ni le droit ni le devoir d'employer une contrainte quelconque pour attirer les gens à l'Islam, car sa lumière est assez puissante pour pénétrer les coeurs. "

Le djihad est aussi un " effort raisonné " exercé sur soi-même. Le bien et le mal s'opposent en nous perpétuellement. Il est demandé de combattre les mauvais penchants, de respecter donc les prescriptions coraniques pour réaliser, d'une part, son unité personnelle et instaurer, d'autre part, au sein de la société un ordre social où règnent la justice et la liberté individuelle et collective. Cette tâche ne se concrétise que grâce à un effort continuel afin de valoriser ses connaissances et d'élever le niveau culturel et moral de la communauté musulmane.

La définition du véritable djihad est donnée par le Prophète lui-même qui, au retour d'une bataille, a dit : " Nous sommes revenus de la petite guerre sainte à la grande guerre sainte ", c'est-à-dire, précise-t-il à ses Compagnons : " la guerre contre l'âme ", tant il est vrai qu'en chaque croyant sommeille des germes d'infidélité.

 

'Ilm al Yaqin

 

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Crime et châtiment en islam

L’approche islamique pour combattre le crime

L’objectif ultime de toute injonction légale islamique est d’assurer le bien-être de l’humanité en ce monde comme dans l’au-delà.  Ce faisant, l’islam s’assure également de former une société plus vertueuse, qui adore Dieu, qui sait utiliser les forces de la nature pour bâtir une civilisation au sein de laquelle chaque être humain peut vivre dans un climat de paix, de justice et de sécurité.  Une civilisation qui permet à chaque personne de répondre à ses propres besoins spirituels, intellectuels et matériels en plus de cultiver positivement tous les aspects de sa personnalité.  Le Coran fait maintes fois allusion à cet objectif ultime.  Dieu dit :

« Nous avons effectivement envoyé Nos messagers avec des preuves évidentes, et Nous avons révélé, par leur intermédiaire, l’Écriture et la Balance, afin que les gens établissent la justice.  Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, mais aussi maintes utilités pour les gens... » (Coran 57:25)

Et Il dit :

« Dieu veut vous faciliter les choses et non vous les rendre difficiles. » (Coran 2:185)

Et Il dit :

« Dieu veut vous expliquer les choses et vous guider à travers les exemples de ceux qui vécurent avant vous; et Il souhaite accueillir votre repentir.  Dieu est Omniscient et Sage.  Il souhaite accueillir votre repentir, alors que ceux qui suivent leurs vaines passions cherchent à vous égarer totalement.  Dieu veut alléger vos obligations, car l’homme a été créé faible. » (Coran 4:26-28)

Et Il dit :

« Certes, Dieu enjoint la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches.  Et Il interdit l’indécence, l’injustice et la rébellion. » (Coran 16:90)

Les injonctions légales islamiques visent le bien-être des êtres humains et elles rejoignent en cela les principes universels de bien-être que l’on retrouve un peu partout, soit :

1.     La préservation de la vie

2.     La préservation de la religion

3.     La préservation de la raison

4.     La préservation des liens du sang

5.     La préservation des biens

Le système pénal islamique vise à préserver ces cinq besoins universels.  Pour préserver la vie, il prescrit la loi de la rétribution.  Pour préserver la religion, il prescrit le châtiment contre l’apostasie.  Pour préserver la raison, il prescrit le châtiment contre l’alcool.  Pour préserver les liens du sang, il prescrit le châtiment contre la fornication.  Pour préserver les biens, il prescrit le châtiment contre le vol et contre le banditisme de grands chemins.

Les crimes contre lesquels l’islam a prescrit des châtiments clairs sont les suivants :

1.    Crime contre la personne (meurtre ou agression)

2.    Crime contre la propriété (vol)

3.    Crime contre les liens du sang (fornication et fausses accusations d’adultère)

4.    Crime contre la raison (usage de substances illicites, incluant alcool et drogues)

5.    Crime contre la religion (apostasie)

6.    Crime contre les biens et la personne (banditisme de grands chemins)

Caractéristiques distinctives du système pénal islamique

Dans les principes mentionnés précédemment, la loi islamique et les lois laïques coïncident souvent, bien que la loi islamique soit venue avant.  Le système pénal islamique possède toutefois des vertus uniques et des caractéristiques distinctives, dont les plus importantes sont :

1.    La force de dissuasion que l’homme possède naturellement au fond de sa conscience morale s’accompagne d’une « supervision » extérieure.  Cela parce que la loi islamique, lorsqu’elle traite de problèmes sociaux comme le crime, ne s’appuie pas uniquement sur la législation et les moyens de dissuasion externes.  Elle se concentre plutôt sur les moyens de dissuasion internes, insistant beaucoup plus sur la conscience morale de l’homme.  Elle s’efforce de développer cette conscience chez les gens dès l’enfance, afin que chaque personne grandisse en cultivant un caractère moral noble.

La loi islamique promet succès et salut à ceux qui pratiquent la vertu et met en garde les malfaiteurs contre le mauvais sort qui les attend.  Elle fait donc appel à la conscience et aux émotions des gens, amenant le criminel à laisser tomber ses mauvaises habitudes et à se tourner vers Dieu avec espoir en Sa miséricorde, crainte de Son châtiment, adhésion à ses vertus morales, amour d’autrui, et avec un désir d’être bons envers les autres et de s’abstenir de leur causer du tort.

2.    Une conception équilibrée du rapport entre l’individu et la société.  Alors que la loi divine protège la société en établissant des châtiments et des mesures dissuasives contre le crime, elle ne marginalise pas pour autant l’individu au profit de la société.  Au contraire, elle protège en priorité l’individu, sa liberté et ses droits.  Elle lui fournit toutes les mesures préventives pour qu’il n’ait pas à recourir au crime.  Elle ne se concentre pas sur le châtiment, mais met plutôt l’accent sur la création d’une société saine dans laquelle l’individu peut arriver à mener une vie vertueuse et heureuse.

Types de châtiments en islam

La loi islamique se base sur deux principes se complétant l’un l’autre.  Ce sont, d’abord, la stabilité et la permanence de ses doctrines fondamentales et ensuite, le dynamisme de ses injonctions secondaires.

Pour les aspects immuables de la vie, la loi islamique contient des textes de loi fixes.  Pour les aspects plus dynamiques influencés par le développement social et le progrès du savoir, la loi islamique propose des principes généraux et des règles universelles pouvant être appliqués de diverses façons et dans plusieurs circonstances.

Lorsque nous appliquons ces principes au système pénal, nous réalisons que la loi islamique contient des textes très clairs prescrivant des châtiments immuables pour ces crimes auxquelles n’échappe aucune société et qui ne varient pas dans leur forme parce que liés aux facteurs inchangeants de la nature humaine.

La loi islamique aborde d’autres crimes en émettant les principes généraux qui indiquent clairement leur interdiction, laissant aux autorités de chaque pays le soin de décider de la façon dont ils doivent être traités.  Les autorités peuvent alors prendre en considération les circonstances particulières de chaque individu et déterminer la meilleure façon de protéger la société et les individus contre un tel crime.  Conformément à ce principe, les châtiments, dans la loi islamique, sont de trois types :

1. Châtiments prescrits

2. Vengeance

3. Châtiments discrétionnaires

1.      Les châtiments prescrits

Les crimes qui tombent sous cette catégorie peuvent être définis comme des actes légalement interdits que Dieu prévient vigoureusement à l’aide de châtiments prescrits et immuables dont l’exécution est considérée comme le droit de Dieu.

Ces châtiments ont certaines particularités qui les distinguent des autres.  Parmi elles, les suivantes :

1.    Ces châtiments ne peuvent être ni diminués ni augmentés.

2.    Ils ne peuvent être annulés par un juge, par les autorités politiques ou la victime après que les crimes pour lesquels ils s’appliquent aient été portés à la connaissance des responsables.  Avant que ces crimes ne soient portés à la connaissance des responsables de l’État, il demeure possible à la victime de pardonner au criminel si le tort causé ne se situait qu’à un niveau personnel.

3.    Ces châtiments sont le « droit de Dieu », c’est-à-dire que le droit légal dont il est question est de nature générale là où le bien-être de la société est pris en considération.

Les crimes suivants tombent sous la juridiction des châtiments fixes (prescrits) :

1.      Le vol

Le vol est défini comme le fait de s’emparer secrètement du bien d’autrui avec l’intention d’en jouir, alors que ce bien se trouvait à l’abri, dans un endroit sécurisé.

2.      Banditisme de grands chemins

Le banditisme de grands chemins est défini comme l’activité d’un individu ou d’un groupe d’individus qui se rendent sur les voies publiques avec l’intention d’interdire le passage aux gens ou de voler les passants, ou encore de leur infliger des blessures.

3.      Fornication et adultère

Cela est défini comme tout acte où un homme a une relation avec pénétration avec une femme qui ne lui est pas licite.  Toute relation qui n’implique pas une pénétration ne fait pas partie de cette catégorie et les personnes impliquées n’encourent pas le châtiment prescrit.

4.      Fausses accusations

Cela est défini comme le fait d’accuser de fornication ou d’adultère une personne chaste et innocente.  Cela inclut également le fait de prétendre qu’une personne n’est pas la fille ou le fils d’untel ou d’unetelle.  Les fausses accusations incluent toute accusation de fornication ou d’adultère qui n’est pas soutenue par une preuve jugée acceptable par la loi islamique.

5.      Consommation d’alcool

L’un des plus grands objectifs de l’islam est le bien-être des êtres humains et d’éviter le plus possible tout ce qui peut leur nuire.  C’est pourquoi l’islam permet les bonnes choses et interdit les mauvaises.  Il protège ainsi la vie des gens, de même que leurs facultés rationnelles, leurs biens et leur réputation.  L’interdiction de l’alcool et le châtiment pour ceux qui en consomment font partie des lois qui démontrent à quel point l’islam se soucie de ces choses, car l’alcool est de nature destructrice et peut gravement affecter la vie d’une personne, ses biens, son intellect, sa réputation et sa religion.

Dieu dit, dans le Coran :

« Ô vous qui croyez!  Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les autels dressés pour les idoles et les flèches de divination ne sont que des abominations, des œuvres de Satan.  Éloignez-vous-en, si vous tenez à la réussite.  Satan ne cherche qu’à susciter l’inimitié et la haine entre vous à travers les boissons alcoolisées et les jeux de hasard, et à vous détourner de l’invocation de Dieu et de la prière.  Y renoncerez-vous donc ? » (Coran 5:90-91)

6.     L’apostasie

L’apostasie est définie comme le fait, pour un musulman, de faire une déclaration ou d’accomplir un acte qui le fait sortir de l’islam.  Le châtiment prescrit pour l’apostasie, dans la sounnah, est l’exécution et il sert de remède à un problème qui était déjà connu à l’époque du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  À l’époque, il arrivait qu’un groupe de personnes se convertisse à l’islam, puis quitte l’islam ensemble afin de semer le doute et l’incertitude dans le cœur des croyants.  Le Coran nous parle d’ailleurs de cette réalité :

 « Et une partie des gens du Livre dit : « Le matin, croyez en  ce qui a été révélé aux (musulmans), mais le soir, reniez-le; peut-être les ferez-vous revenir [à leur ancienne religion]. » (Coran 3:72)

Le châtiment contre l’apostasie fut donc institué afin que cet acte ne puisse plus être utilisé comme moyen pour semer le doute chez les croyants.

Il faut cependant préciser que l’on accorde à l’apostat trois jours pour se repentir, de sorte que s’il est lui-même en proie au doute ou s’il a mal compris certains principes de l’islam, que ces choses lui soient expliquées et clarifiées.

2.      La vengeance (talion)

C’est le deuxième type de châtiment dans la loi islamique.  C’est lorsque celui qui a commis un crime contre une personne est châtié de la même façon.  S’il a tué sa victime, il est exécuté.  S’il a coupé un membre à sa victime ou lui a infligé une blessure, la pareille lui sera rendue.

Règles importantes au sujet de la vengeance (talion)

1.    Elle n’est permise que si le meurtre ou les voies de fait ont été commis de façon délibérée.  Dieu dit :

« Ô vous qui croyez!  La (loi du) talion vous est prescrite en matière de meurtres. » (Coran 2:178)

Il dit également :

« Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent, et des représailles (de nature similaire) pour les blessures. » (Coran 5:45)

2.    Dans ces crimes où le criminel cause directement du tort à une autre personne, l’islam accorde à la victime ou à sa famille le rôle important de décider si le châtiment doit être appliqué ou non.  L’islam permet à la victime de pardonner à son agresseur parce que le châtiment, dans de tels cas, est considéré comme le droit de la victime.  L’islam va même jusqu’à encourager le pardon, promettant une récompense, dans l’au-delà, pour celui qui pardonne.  Dieu dit, dans le Coran :

« Mais quiconque y renonce (par charité), cela lui vaudra une expiation. » (Coran 5:45)

Celui qui pardonne a le droit d’exiger le prix du sang (compensation monétaire fixe), mais il peut aussi ne rien demander.  Dieu dit :

« Le renoncement est plus proche de la piété. » (Coran 2:237)

3.    Le châtiment doit être mis en application par le gouvernement et non par la famille de la victime.

La sagesse derrière le talion :

Concernant les châtiments islamiques en général et le talion en particulier, les deux possèdent des caractéristiques complémentaires.  D’abord, la sévérité du châtiment, qui sert à décourager le crime et à le limiter.

Ensuite, la difficulté d’établir la culpabilité, rendant plus difficile l’application du châtiment et protégeant par le fait même l’accusé.  C’est ainsi qu’en cas de doute, le châtiment est abandonné, et que l’on accorde toujours à l’accusé le bénéfice du doute.  Certains châtiments prescrits sont même annulés lorsque l’accusé se repent, comme cela arrive parfois dans les cas de banditisme de grands chemins.  Dans les cas de talion, ils peuvent également être annulés lorsqu’il y a pardon de la part de la victime et nous avons vu, plus haut, que le pardon est encouragé.

Ces deux éléments se complètent l’un l’autre et contribuent à décourager le crime, à protéger la société et à garantir les droits des accusés par le fait que les spéculations et les accusations faites à la légère ne peuvent justifier un châtiment.  Par le fait, également, que les accusés jouissent d’une garantie de justice et qu’ils évitent le châtiment lorsqu’il y a le moindre doute sur leur culpabilité.  Dans un tel système, la grande majorité des gens s’abstiennent de commettre un crime à cause de la sévérité du châtiment, et les châtiments sont rarement appliqués.  C’est ainsi que la sécurité de la société, en général, et les droits des individus, en particulier, sont atteints et respectés.

3.      Châtiments discrétionnaires

Ce sont des châtiments qui s’appliquent pour des crimes qui violent soit les droits de Dieu, soit les droits individuels, mais qui n’ont pas été déterminés par la loi islamique.

La catégorie des châtiments discrétionnaires est la plus grande de toutes, car tout compte fait, il existe peu de crimes pour lesquels le châtiment est déterminé par la loi islamique.

Les châtiments discrétionnaires sont également les plus flexibles, car ils tiennent compte de la réalité de la société, de ses besoins et de ses conditions sociales changeantes.  Par conséquent, ils sont suffisamment flexibles pour apporter un maximum de bénéfices à la société, réformer les criminels et réduire au minimum les torts causés à autrui.

La loi islamique fait mention de divers types de châtiments discrétionnaires, allant de la réprimande et à l’exhortation aux coups de fouet, aux amendes et à l’emprisonnement.  La décision d’appliquer ou non ces mesures discrétionnaires est laissée aux autorités légales et doit se positionner par rapport au principe universel de l’islam où un équilibre doit être atteint entre les droits de la société à être protégée du crime et les droits des individus à voir leurs libertés protégées.


Les objectifs du système pénal islamique

Derrière le système pénal islamique se cachent divers objectifs, dont les plus importants sont les suivants :

Premier objectif : l’islam cherche à protéger la société contre le crime.  C’est un fait connu que si les crimes ne sont pas prévenus par la menace de sérieux châtiments, c’est la sécurité de toute la société qui sera menacée.  L’islam cherche à apporter la sécurité et la stabilité sociales et son action et ses châtiments sont basés sur ces considérations, afin de décourager le crime.  Le verset ci-dessous fait mention de ces objectifs :

« Dans la loi du talion, il y a la (préservation de la) vie, pour vous, ô hommes de raison; peut-être deviendrez-vous pieux. » (Coran 2:179)

Si un meurtrier, ou n’importe quel criminel, connaît pertinemment les conséquences que pourraient avoir ses actes sur son propre sort, il y pensera à deux fois avant de commettre un crime.  Connaître le châtiment retiendra le criminel de commettre son crime de deux façons.  D’abord, il est peu probable que celui qui a déjà connu le châtiment récidive.  Ensuite, ceux qui n’ont jamais commis de crime y penseront à deux fois avant d’en commettre un, connaissant d’avance le châtiment applicable.  Et pour créer un effet de dissuasion sur la société, l’islam a établi la pratique d’annoncer publiquement un châtiment sur le point d’être appliqué.  Dieu dit :

« Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition. » (Coran 24:2)

Deuxième objectif : l’islam cherche à réformer le criminel.  Le Coran fait souvent mention du repentir, affirmant clairement que la porte du repentir est toujours ouverte au criminel qui décide d’abandonner ses mauvaises actions et modifier positivement son comportement.  L’islam a fait du repentir un moyen d’annuler un châtiment prescrit dans certains cas, comme, par exemple, le châtiment pour le banditisme de grands chemins.  Dieu dit, dans le Coran :

« ...sauf ceux qui se repentent avant de tomber en votre pouvoir. Sachez qu’alors, Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 5:34)

Dieu dit, au sujet du châtiment pour la fornication :

« Et s’ils se repentent et s’amendent, laissez-les en paix.  Certes, Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 4:16)

Après avoir mentionné le châtiment pour les fausses accusations, Il ajoute :

« ... à l’exception de ceux qui, après cela, se repentent et s’amendent.  (Envers ceux-là), Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 24:5)

Et, après avoir mentionné le châtiment prescrit pour le vol, Il ajoute :

« Mais quiconque se repent après son crime et s’amende, Dieu accepte son repentir. Car Dieu est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 5:39)

Cet objectif est plus souvent associé aux châtiments discrétionnaires, où il incombe au juge de tenir compte des circonstances du criminel et où il doit choisir la peine qui sera la plus à même d’aider le criminel à s’amender.

Troisième objectif : le châtiment doit être à la hauteur du crime commis.  Ce serait une erreur de ne châtier que légèrement le criminel, car il représente une menace à la sécurité des individus.  Le criminel doit donc recevoir un châtiment juste s’il apparaît évident qu’il se complaît dans la mauvaise voie qu’il a décidé d’emprunter.  La société a droit à la sécurité.  Le Coran fait valoir cet objectif en mentionnant certains châtiments prescrits.  Dieu dit, dans le Coran :

« Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main.  C’est là la rétribution pour leurs actes et une punition exemplaire de la part de Dieu. » (Coran 5:38)

« La seule rétribution de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre est d’être tués ou crucifiés, ou encore que leur soient coupés une main et un pied de côtés opposés, ou qu’ils soient expulsés de leur contrée. » (Coran 5:33)

Comment font les papillons pour trouver leur chemin ?

Dans la zone tempérée, il y a peu d’étendues fleurissantes pour nourrir les papillons, de sorte que ces petits insectes délicats doivent migrer pour atteindre de meilleurs terrains alimentant. Ils voleront en ligne droite vers des prés fleurissants, mais en arrivant ils changent leur comportement et agissent comme s'ils y vivaient. Ils se nourrissent de fleurs, s’accouplent et les femelles y pondent leurs œufs. Mais leur vie idyllique sur ce terrain ne dure qu’un court laps de temps. Dans quelques minutes ou quelques jours, les papillons quittent le champ.
 
Les papillons migrent seulement durant les moments les plus chauds de la journée et alors seulement quand le soleil brille. Quand le soleil est à son plein éclat, ils se mettent en ligne sur un angle de l'horizon. Quand l'angle du soleil change, ils maintiennent le même angle de l'horizon. D’autant que cet angle reste constant, la direction dans laquelle ils se déplacent change quant à elle d'environ 15 degrés l'heure. Mais contrairement aux espèces tempérées, les papillons tropicaux ne changent pas leur direction migratoire toute la journée.
 
 Un individu papillon se dirigeant vers l'est dans la matinée le sera encore quand le soir tombera. Au début du voyage, il prend sa direction du soleil, mais ne modifie pas ensuite son cours au fur et à mesure du changement de la position du soleil. Par conséquent, le papillon doit savoir que le soleil change sa position, et que s'il change sa propre voie en conséquence, il arrivera au mauvais endroit. Il doit également savoir quelles sont pour lui la bonne et la mauvaise destination, et quelle orientation le mènera à la bonne destination. Chaque papillon possède toutes ces connaissances, mais par elle-même, cette connaissance n'est pas suffisante. Chaque papillon doit évaluer les informations relatives à son emplacement et prendre une décision. Evidemment, il n'est pas rationnel de penser que tout cela dépend d'une petite capacité de jugement que possède un papillon. La réalité est qu'Allah a créé toutes les caractéristiques dont ils  ont besoin au cours de leur vie.

Même les boussoles de poche les plus durables perdent leur sensibilité au fil du temps en raison de l’effet électromagnétique. Toutefois, l’habilité de ces petits papillons à retrouver leurs chemins, qui est un aspect important de leur vie, ne se voit pas endommagée par les influences extérieures et ne les abandonne guerre au milieu de leur voyage.
 
Allah a créé toutes les formes de vie parfaitement. Dans un verset du Coran Allah révèle ce qui suit au sujet de Sa création de créatures :
 
Et Allah a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marche sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent sur quatre. Allah crée ce qu'Il veut et Allah est Omnipotent. (Sourate an-Nur, 45)

 
Harun Yahya

 

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SOUBHANA ALLAH:LES NAUSEES DE LA FEMME ENCEINTE PROTEGENT LE BEBE

Pourquoi les femmes enceintes ont des nausées ?

  • Dans la plupart des cas, les nausées apparaissent au début de la grossesse et cessent après la fin du 3e mois, mais bien des femmes font l’expérience de hauts et de bas durant les six premiers mois. Bien que les nausées soient pénibles, elles annoncent cependant une bonne nouvelle : votre bébé va bien ! Les scientifiques l’affirment, les nausées pendant la grossesse sont un signe positif.
  • Aujourd’hui, on sait que les vomissements de la grossesse sont héréditaires et on a découvert que les nausées sont principalement dues aux hormones. Les femmes qui se sentent souvent mal ont d’importantes concentrations de l’hormone de grossesse HCG dans le sang. Entre la huitième et la dixième semaine le taux de HCG est à son point culminant, ce qui explique pourquoi les nausées diminuent la plupart du temps après la douzième semaine.

Les nausées: une ruse de la nature

  • Les nausées de la grossesse protègent votre bébé. Il s’agit d’une ruse de votre corps. Les femmes enceintes développent surtout des aversions contre les substances qui nuisent à la santé de leur bébé. En tête de liste, il y a l’alcool, la nicotine et le café. Beaucoup refusent même la viande, les œufs, la volaille et le poisson. Ces aliments peuvent contenir des bactéries contre lesquelles le système immunitaire ne peut pas lutter.

Concernant deux tiers des femmes, les NVG (nausées et vomissements de la grossesse) représenteraient une adaptation à notre régime alimentaire très varié, afin de protéger le bébé contre la toxicité de nourritures comme les viandes et certains végétaux.

C'est ce qu'ont conclu deux chercheurs américains après l'analyse de 2 000 grossesses à travers le monde.

Parmi sept sociétés traditionnelles consommant des végétaux "fades" (céréales) et aucune viande, très peu de femmes enceintes présentaient des NVG, contrairement à celles des sociétés occidentales, consommant beaucoup de viandes et de végétaux au goût prononcé.

La présence de toutes les enzymes nécessaires à la détoxification de chaque composé susceptible d'attaquer l'embryon étant physiologiquement impossible, les vomissements seraient une protection efficace en début de grossesse, où les organes foetaux sont en plein développement, alors que le système immunitaire de la femme s'affaiblit.

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