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Blog de Islamiates

La fin du monde selon L'Islam

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Dans le vocabulaire islamique, le terme "Quiyâmah" se réfère à la Fin du Monde, qui aura lieu au moment où l'Ange Isrâfil (alayhis salâm), obéissant à l'ordre d'Allah, soufflera dans la Trompe ("Soûr"). Cela produira un son terrible, qui fera trembler la Création entière. C'est au sujet de ce Jour que le Qour'aane dit:

"Ô hommes ! Craignez votre Seigneur. Le séisme [qui précédera] l'Heure est une chose terrible . Le jour où vous le verrez, toute nourrice oubliera ce qu'elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu'elle portait. Et tu verras les gens ivres, alors qu'ils ne le sont pas. Mais le châtiment d'Allah est dur."
(Sourate 22 / Versets 1-2)

Ce son ne cessera de s'amplifier jusqu'à ce que tous les êtres vivants, visibles (comme les hommes, les animaux…) ou invisibles (anges, djinns…), soient exterminés; à la suite de quoi, les montagnes seront détruites; la terre, les autres planètes et les étoiles seront annihilées. L'ensemble des galaxies et l'Univers entier cesseront alors d'exister. Seul Allah, le Majestueux et Tout Puissant subsistera dans toute Sa Grandeur. Les passages suivants du Qour'aane décrivent de façon terrifiante ce moment:

"Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître, [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse."
(Sourate 55 / Versets 26-27)
"Quand la terre sera secouée violemment, et les montagnes seront réduites en miettes, et qu'elles deviendront poussière éparpillée"
(Sourate 56 / Versets 4-6)
"Le fracas ! Qu'est-ce que le fracas ? Et qui te dira ce qu'est le fracas ? C'est le jour où les gens seront comme des papillons éparpillés, et les montagnes comme de la laine cardée…"
(Sourate 101 / Versets 1-5)
"Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres."
(Sourate 21 / Verset 104)
"Puis, quand d'un seul souffle, on soufflera dans la Trompe, et que la terre et les montagnes seront soulevées puis tassées d'un seul coup; Ce jour-là alors, l'Événement se produira, et le ciel se fendra et sera fragile, ce jour-là."
(Sourate 69 / Versets 13-16)

Après quoi, Allah créera à nouveau la terre et les cieux, puis ressuscitera les être vivants pour le Jugement Dernier ("Al Hisâb"). C'est toujours le Qour'aane qui nous rappelle ceci en ces termes:

"…au jour où la terre sera remplacée par une autre, de même que les cieux et où (les hommes) comparaîtront devant Allah, l'Unique, Le Dominateur Suprême."
(Sourate 14 / Verset 48)
"Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons !"
(Sourate 21 / Verset 104)
"Il interroge : "A quand, le Jour de la Résurrection ? " Lorsque la vue sera éblouie, et que la lune s'éclipsera, et que le soleil et la lune serons réunis, l'homme, ce jour-là, dira : "Où fuir ? " Non ! Point de refuge ! Vers ton Seigneur sera, ce jour-là, le retour. L'homme sera informé ce jour-là de ce qu'il aura avancé et de ce qu'il aura remis à plus tard."
(Sourate 75 / Versets 6-13)

Tous les Prophètes (alayhimous salâm) d'Allah sans exception ont annoncé à leur peuple respectif la Fin du Monde, le "Quiyâmah". Cependant, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a enseigné à sa communauté que l'Heure était maintenant relativement proche. Il affirmait: "J'ai été envoyé, alors que le moment qui me sépare de l'Heure est comparable à ces deux doigts." (Boukhâri, Mouslim) En disant cela, il joignait son index et son majeur. La comparaison portait sur la petite différence de longueur entre les deux doigts. Allah annonçait déjà au moment de la venue du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) :

"L'Heure approche et la lune s'est fendue."
(allusion est faite dans ce verset au miracle qu'avait réalisé le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) en fendant la lune sur un signe du doigt.)
(Sourate 54 / Verset 1)

Il est à noter qu'aucune Créature ne connaît avec exactitude le moment exact de la Fin du Monde. Ni le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), ni même Djibraïl (alayhis salâm) ne possédaient cette information. En effet, lorsque l'ange Djibrail (alayhis salâm) vint rencontrer le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à la fin de sa vie sous apparence humaine afin de lui poser certaines questions (comme cela est relaté dans le "Hadith Djibraïl" rapporté par Boukhâri et Mouslim, entre autres), il lui questionna au sujet de l'Heure. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) répondit: "Celui qui a été questionné n'en sait pas plus à ce sujet que celui qui l'a interrogé." Par ailleurs, le Qour'aane proclame clairement que le moment exacte du Jour Dernier fait partie des Mystères dont Allah est le Seul à connaître.

"La connaissance de l'Heure est auprès d'Allah"
(Sourate 31 / Verset 34)

Un chose est sûre, la Fin du Monde arrivera brusquement, comme en témoigne le Qour'aane:

Ils t'interrogent sur l'Heure : "Quand arrivera-t-elle ? " Dis : "Seul mon Seigneur en a connaissance. Lui seul la manifesta en son temps. Lourde elle sera dans les cieux et (sur) la terre et elle ne viendra à vous que soudainement."
(Sourate 7 / Verset 187)
" Et l'ordre [concernant] l'Heure ne sera que comme un clin d'œil ou plus bref encore ! "
(Sourate 16 / Verset 77)

Cependant, les Prophètes (alayhimous salâm) ont tous donné à leur communauté un certain nombre de signes qui précèderont l'Heure et qui annonceront sa venue, et ce, afin que les gens s'y préparent, qu'ils ne se laissent pas sombrer dans l'oubli et l'insouciance, emportés par les passions éphémères de la vie présente. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) étant le sceau des Prophètes, il est donc tout à fait logique qu'il ait donné le plus de détails à sa "Oummah" à ce sujet, comme en témoigne ce Hadith:

Abou Zayd (radhia allâhou anhou) raconte: "Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) accomplit (une fois) avec nous la Salât Fadr, puis il gravit le "Mimbar" (la chaire) et fit un sermon jusqu'à l'heure de Zouhr. Il descendit alors et pria, après quoi, il monta à nouveau sur le "Mimbar" et s'adressa à nous jusqu'à l'heure de Assr. Après avoir prié, il continua son sermon jusqu'au coucher du soleil. Durant tout ce temps, il nous parla des événements passés et de ce qui allait encore arriver dans l'avenir. Ceux qui parmi nous ont la meilleure mémoire sont les plus savants à ce sujet." (Mouslim)

Ainsi, il arrivait que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) s'adressait aux Compagnons (radhia allâhou anhoum) publiquement et leur parlait des Signes de la Fin du Monde. D'autres fois, il s'adressait à l'un d'entre eux individuellement et lui faisait part de certains événements à venir, comme cela était souvent le cas avec Houdhayfa (radhia allâhou anhou). Les musulmans ont alors transmis et protégé l'ensemble de ces Hadiths à travers les siècles.

Il faut aussi savoir que, si dans le Qour'aane, généralement, Allah ne fait allusion qu'aux Signes très proches de la Fin des Temps, dans les Hadiths, par contre, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a aussi bien cité ceux qui sont proches que ceux qui sont assez éloignés. Un travail de classification a été fait en l'an 1040 de l'Hégire par Allâmah Mouhammad Barzandji r.a.. Dans son ouvrage "Al Ichâ'ah li Achrâtis Sâ'ah", il a réparti ces Signes en trois groupes:

  1. "Alâmâte Ba'ïdah": Signes éloignés.
  2. "Alâmâte Moutawassitah" ou "Alâmâte Soughrâ" : Signes intermédiaires ou Signes Mineurs.
  3. "Alâmâte Qarîbah" ou "Alâmâte Koubrâh" : Signes proches ou Signes Majeurs.
Avant de passer en revue un certain nombre d'entre eux mentionnés dans les Hadiths, je tiens à faire deux petites remarques:
  • Dans les Traditions, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) n'a pas donné de détails quand à l'ordre suivant lequel ces Signes apparaîtront, ni le laps de temps exact qui les séparera. Les savants musulmans ont essayé, à partir de certains indices, de reconstituer une certaine chronologie de ces évènements.
  • Quand on prend connaissance des prédictions qui ont été faites par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et des détails qui ont été donnés sur la condition du monde à venir, il y a de cela plus de 14 siècles, on ne peut rester insensible: L'Histoire nous a montré, nous le montre et nous montrera encore (Incha Allah) que les propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) étaient tout à fait véridiques. Les ennemis de l'Islam pourront toujours essayer de jeter le discrédit sur sa personne par tous les moyens possibles, ils ne pourront jamais changer la réalité exprimée par le Qour'aane:
"et il (Mouhammad) ne prononce rien sous l'effet de la passion; ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée."
(Sourate 53 / Versets 3-4)
 
En lisant ces Hadiths, notre foi ne peut que s'amplifier. Ce qui donne envie de la proclamer haut et fort à l'attention de la Création entière:
"Je témoigne qu'il n'y a point d'autre Dieu à part Allah et je témoigne que Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) est l'Envoyé d'Allah."
 

 

Les Signes éloignés.

Il s'agit des évènements qui se sont produit depuis longtemps déjà. Comme le laps de temps qui les sépare de la Fin des Temps est assez long, c'est pourquoi ils ont été qualifiés de "Signes éloignés". On compte parmi eux:

  • La venue du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).
  • La fente de la lune par un signe du doigt du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).
  • Le départ de ce monde du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).
  • La bataille de "Siffîn" qui a eu lieu au mois de Safar de l'an 37 de l'Hégire entre l'armée de Ali (radhia allâhou anhou) et celle de Mouâwiyyah (radhia allâhou anhou). D'après les commentateurs de Hadith comme Ibné Hadjr r.a. et Allâmah Qoustoulâni r.a., un Hadith du Sahih Boukhâri en fait allusion. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait: "L'Heure ne viendra pas tant que deux groupes importants ne se soient pas livrés bataille. Il y aura entre eux une guerre terrible; cependant ils se réclameront d'une même cause." (Boukhâri)
  • L'invasion des Tatares avec la prise de Bagdâd au cours du 7ème siècle de l'Hégire. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) l'avait prédit, plus de 600 années auparavant, avec des détails édifiants:"L'Heure n'aura pas lieu tant que vous n'aurez pas combattu les Turcs aux petits yeux, rougeauds, au nez petit et fin. Leur visage ressemblera à un bouclier martelé. L'Heure ne viendra pas tant que vous n'aurez pas livré combat à des gens dont les sandales seront fait de poils." (Boukhâri. D'autres versions sont cités par Mouslim, Ahmad, Tirmidhi…
  • Le terrible incendie qui débuta de la région du Hidjâz quelques temps avant les invasions Tatares, toujours au cours du 7ème siècle de l'Hégire. "L'Heure ne viendra pas tant que n'apparaîtra pas un feu de la terre du Hidjâz qui illuminera le cou des chameaux de Basrâ." (Mouslim et Boukhâri) disait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Les historiens musulmans affirment qu'un tel incendie a réellement eu lieu dans les conditions que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait évoqué en l'an 654 de l'Hégire. D'éminents savants tels que l'Imâm Nawawi r.a., Allâmah Qourtoubi r.a., Abou Châma Mouqaddissi r.a., Allâmah Qoustoulâni r.a. étaient présents à cette époque et ils le décrivent tous dans certains de leurs ouvrages.
 

Les Signes intermédiaires.

Il s'agit des évènements qui ont déjà commencé à se produire, mais qui ne sont pas pour autant terminés. Beaucoup d'entre eux se réalisent encore actuellement et continueront à voir le jour jusqu'à ce que surviennent les Signes Majeurs. En voici quelques uns:

  • Il sera de plus en plus difficile de pratiquer sa religion. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit en ce sens que, viendra un temps où la condition de celui qui voudra rester ferme sur sa religion sera comparable à celle d'un homme qui tient une braise dans la paume de sa main. (Tirmidhi)

"Quand le croyant au sein de sa tribu sera plus méprisé qu'une brebis chétive." (Tabrâni)

  • Les gens n'occuperont plus la place qui leur revient et des changements importants auront lieu dans le monde. On rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), répondant à une question de Djibraïl (alayhis salâm) au sujet des Signes de l'Heure, dit: "Quand tu verras la servante engendrer sa maîtresse (possible allusion à la désobéissance des enfants envers leurs parents), et les va-nu-pieds, les gueux, les miséreux et les bergers rivaliser dans la construction de maisons de plus en plus hautes." (Boukhâri et Mouslim).
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit encore: "Parmi les signes de l'Heure:… on accusera l'honnête de trahison et on fera confiance aux traîtres." (Ahamd, Bazzâr, Tabrâni).

Autres Hadiths à ce sujet:

"Parmi les Signes annonciateurs de l'Heure: les mauvaises personnes seront honorées, les bonnes rabaissées, les actes et pratiques se feront rares tandis que l'on parlera beaucoup…"(Hâkim)

"Quand le commandement sera confié à ceux qui n'en sont pas dignes…" (Boukhâri)

"L'Heure ne viendra pas avant que la terre des arabes ne soit couverte de ruisseaux…" (Ahmad, Mouslim, Hâkim)

"Quand les déserts seront construits et les villes détruites…" (Tabrâni)

 
  • L'impudeur et le vice se répandront, avec notamment la généralisation de l'homosexualité et du lesbianisme. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait à ce sujet:
"La Fin du Monde n'aura pas lieu tant que les gens ne s'accoupleront pas en public dans la rue comme le font les ânes." (Ibné Hibbân, Bazzâr)

"Parmi les Signes de l'Heure: l'apparition de la grossièreté et de l'indécence…" (Tabrâni)

"Quand les hommes se satisferont des hommes et les femmes des femmes." (Tabrâni)

"(quand)…prolifèreront les enfants adultérins." (Tabrâni)

"… les femmes seront dévêtues tout en étant habillées…"(Ahmad et Hâkim)

"Parmi les signes de l'Heure: … (la généralisation) de l'adultère" (Boukhâri)

  • Les liens familiaux seront rompus.
"Quand les liens de sang seront rompus…" (Moussannaf Ibné Abi Chayba)

"… (quand) l'homme obéira à sa femme et se montrera irrespectueux à l'égard de sa mère, quand il favorisera son ami et éloignera son père…" (Tirmidhi)

  • Les forces de police et de sécurité seront nombreuses.

"Quand les forces de police se seront multipliées…" (Tabrâni).

  • Le commerce se généralisera, mais les marchés connaîtront dans leur ensemble la récession.
"Avant la venue de l'Heure, il y aura (..) l'extension du commerce (possible allusion au phénomène de mondialisation commercial)…" (Ahmad)

"… (quand) la femme épaulera son époux dans son commerce, et le marché connaîtra la récession." (Ibné Mardawayh).

  • Les savants seront corrompus.
"A la Fin des Temps, il y aura des dévots ignorants et des connaisseurs pervers." (Abou Nou'aym)

"Quand vos savants apprendront en vue de gagner Dinârs et Dihrams…" (Daylami)

  • Les saisons seront trompeuses.

"Viendront pour les gens des saisons trompeuses…" (Ahmad, Ibné Mâdja et Hâkim) D'après certains commentateurs, ce Hadith fait allusion à l'augmentation des pluies avec la diminution des récoltes. Il est aussi possible que ce Hadith faisse allusion aux anomalies climatiques qui se multiplieront.

  • Les morts subites et les assassinats augmenteront considérablement.
"L'Heure n'aura pas lieu tant que n'augmentera pas le "Hardj." Quand on demanda au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) le sens du "Hardj", il expliqua "Le meurtre, le meurtre…" (Mouslim)

"Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, ce monde ne disparaîtra pas avant que ne vienne pas une époque pour les gens où l'assassin ne saura pas pourquoi il a tué et la victime ne connaîtra pas non plus pourquoi elle a été tuée. " (Mouslim)

Pour ce qui est des morts subites, un Hadith de Tabrâni fait allusion à leur augmentation à la Fin des Temps.

  • On considèrera les choses interdites comme licites:

"Viendra au sein de ma Communauté des gens qui considèreront l'adultère, le (port de la) soie (pour les hommes), le vin et les instruments de musique comme licites." (Boukhâri)

  • Le temps se contractera.
"L'Heure n'aura pas lieu tant que le temps ne se sera pas contracté, au point que l'année passera comme un mois, le mois comme une semaine, la semaine comme un jour, le jour comme une heure; et l'heure s'écoulera aussi vite qu'un tison enflammé." (Tirmidhi)

 

Voici donc quelques Signes intermédiaires mentionnés dans les Hadiths.

 

Les Signes proches ou majeurs.

Il s'agit là des évènements importants qui se succèderont juste avant la Fin du Monde. Bien que de nos jours, leur réalisation puisse paraître comme relevant du domaine du surnaturel, il n'en reste pas moins que chaque musulman doit avoir la conviction qu'ils se passeront réellement, comme nous l'ont annoncé Allah et Son Messager (sallallâhou alayhi wa sallam). Ces Signes, qui sont plus ou moins connus, constitueront un message clair à l'attention de l'Humanité annonçant le Début de la Fin.

  • Grandes batailles entre les musulmans et leurs ennemis.
  • Apparition de Al Mahdi.
  • Prise de Constantinople.
  • Apparition de Daddjâl.
  • Retour de Issa (alayhis salâm).
  • Mort de Daddjâl.
  • Invasion des Gog et Magog ("Yâdjoûdj - Mâdjoûdj") suivi de leur extermination.
  • Règne de Issa (alayhis salâm) puis son départ de ce monde.
  • Apparition d'une fumée particulière qui feront souffrir énormément les mécréants.
  • Lever du soleil à l'Ouest.
  • Venue du "Dâbbah minal Ardh" (la Bête de la Terre) , qui parlera aux hommes.
  • Apparition d'un Feu venant du Yémen.
  • Mort de tous les musulmans.
  • Fin du Monde sur les plus vils des hommes.
Voici une synthèse de ce que les Oulémas ont écrit au sujet de la Fin du Monde et des Signes qui le précèderont.

 

(Références: "Alâmât Quiyâmat" de Cheikh Rafi' Ousmâni. "Faqad Djâ'a Achrâtouhâ" de Mahmoud Atyyiah)
Et Allah Seul détient la Vérité !
www.inter-islam.org 

La mort dans la religion musulmane

La mort, étape de la vie à laquelle personne ne peut échapper, et qui continuera encore longtemps à fasciner, et préoccuper l’humanité entière.

Entre les athées qui pensent que tout s’arrête une fois arrivé à cet état physique irréversible, les bouddhistes qui eux pensent que l’âme se détache de son enveloppe matérielle pour se réincarner dans un nouveau corps et recommencer une nouvelle vie, et enfin les adeptes des trois monothéismes pour qui la vie n’est qu’une étape passagère avant la vie future (post-mortem), les avis divergent.

Mais, au-delà de la simple considération de l’existence d’une vie future après la mort, les musulmans considèrent qu’il est important pour chacun de préparer sa seconde vie du mieux qu’il peut, en ayant la meilleure conduite dans la vie présente.

 

56.Je n'ai créé le djinns et les hommes qu'afin qu'ils M'adorent. 57.Je n'attends d'eux aucune subsistance et Je ne veux pas qu'ils Me nourrissent. 58.Certes c'est Dieu qui pourvoit à la subsistance des êtres (Ar-Razzâq) et qui est doué d'une force inébranlable. 

Sourate 51 : QUI EPARPILLENT (AD_DARIYAT)

 

Ainsi, contrairement au christianisme où la simple croyance au messie rédempteur (1) apporte le salut et la félicité éternelle et ou le purgatoire sert de « salle d’attente » en vue du paradis ; en Islam la totalité des actions entreprises par la personne durant sa vie terrestre conditionneront son passage ou non par l’Enfer ou le Paradis, d’où l’importance accordée à la mort dans la vie de tout musulman. La mort peut donc être vue comme le moment où les actes du musulman s’arrêtent et où son bilan est établi. Suivant qu’il est positif ou négatif, la personne sera rétribuée en bien ou en mal dans sa vie future.

 

7. Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra,
8. et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra. 


Sourate 99 : AZ-ZALZALAH (LA SECOUSSE)

 

Certains philosophes et mystiques de l'islam (Moula Sadra, Ibn Arabi…) estiment que le but de l'être humain sur terre doit être ni plus ni moins que la connaissance de Allah par la « réalisation spirituelle ». Toute personne qui se soustrait à cette réalité s'expose à la « damnation ». Si cette dernière ne peut être que transitoire dans la mesure où le séjour en Enfer ne peut être éternel comme l'affirment les savants de l'exotérisme « Ulama' a-dahir », car le châtiment doit prendre fin tôt ou tard. Car dans l'absolu, Sa miséricorde l'emporte toujours sur Sa colère, outrepassant ainsi toute notion « dualisante » du bien et du mal. Cependant il n'existe aucune polémique entre l'ésotérisme et l'exotérisme sur le fait que le Paradis n'est réservé que pour le croyant, bon agissant.

La mort dans le Coran

Plusieurs versets du coran, relatent le jour de la mort dans la vie de l’être humain, comme l’avènement d’une date fatidique, que nulle fortune ou échappatoire ne pourront repousser. Ainsi le mot mort (Maout’) revient 145 fois dans le Coran. Que ce soit dans des sourates courtes ou longues, la plupart de ces versets se succèdent souvent sur un ton fort alarmant, pour mettre en garde l'homme et le rappeler à sa principale vocation qui est l’adoration de Dieu, qui est le but de sa création, ainsi que sa condition d’être mortel dont les actions dans le monde ici bas ont un impact sur sa vie future.

La sourate 75 (AL-QIYAMAH), décrit les affres de la mort, et l’angoisse qui saisie le mourant au moment où son âme s’apprête à quitter son corps. Les versets se succèdent dans un rythme à la fois poétique et dramatique, imprégnant une rythmique sonore dont la fréquence rhétorique ne laisse pas indifférent donne la chair de poule à l’auditeur arabophone :

 

26. Mais non ! Quand [l'âme] en arrive aux clavicules
27. et qu'on dit : “Qui est exorciseur ? ”
28. et qu'il [l'agonisant] est convaincu que c'est la séparation (la mort), 
29. et que la jambe s'enlace à la jambe, 
30. c'est vers ton Seigneur, ce jour-là que tu seras conduit. 


Sourate 75 : AL-QIYAMAH (LA RESURRECTION)

 

Dieu fait également état dans de nombreux versets de l’inéluctabilité d’un tel événement, auquel le croyant doit se préparer du mieux possible, afin d’éviter le châtiment dans la vie dernière :

 

78. Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. Qu'un bien les atteigne, ils disent : “C'est de la part d'Allah.” Qu'un mal les atteigne, ils disent : “C'est dû à toi (Muhammad).” Dis : “Tout est d'Allah.” Mais qu'ont-ils ces gens, à ne comprendre presque aucune parole ? 

Sourate 4 : AN-NISA' (LES FEMMES)

99. et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort). 

Sourate 15 : AL-HIJR

34. Et Nous n'avons attribué l'immortalité à nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs, toi, ils seront, eux éternels ?
35. Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation. Et c'est a Nous vous serez ramenés.
 

Sourate 21 : AL-ANBIYA (LES PROPHÈTES)

 

Seul Dieu a le pouvoir de faire mourir, les êtres humains n’ont aucun pouvoir sur leur vie :

 

95. C'est Allah qui fend la graine et le noyau : du mort il fait sortir le vivant, et du vivant, il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment donc vous laissez-vous détourner ? 

Sourate 6 : AL-ANAM (LES BESTIAUX)

56. C'est Lui qui donne la vie et qui donne la mort; et c'est vers Lui que vous serez ramenés. 

Sourate 10 : YUNUS (JONAS)

42. Allah reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles à qui Il a décrété la mort, tandis qu'Il renvoie les autres jusqu'à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour des gens qui réfléchissent. 

Sourate 39 : AZ-ZUMAR (LES GROUPES)

 

Le pourquoi de la mort

La mort fait donc partie constante de la vie du musulman, qui de ce fait la voit à la fois comme une sentence, et un acte de vérité cosmique « Al Yaqin », qu’il doit accepter, qu’il ne doit pas craindre pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle conditionne par la suite :

 

2. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur. 

Sourate 67 : AL-MOULK (LA ROYAUTE)

 

 

(1) Le dogme de la rédemption dans la chrétienté stipule que Jésus christ « Issa » est mort sur la croix, résorbant ainsi tous les péchés de l’humanité. Cette vision est réfutée catégoriquement par l’Islam qui prône le dogme de « l’homme responsable » de ses actes et non pécheur par nature. Ainsi la notion de péché originel n’existe pas en Islam.

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Les droits de l'homme dans L'Islam


Roger Garaudy - Islam et Droits de l l'homme 1-3 par openeyeman

Le principe des droits de l'homme en Islam

On sait que, dans chaque langue, il existe un ou plusieurs termes utilisés pour se référer à Dieu et, dans certains cas, à d'autres divinités. Ce n'est pas le cas pour Allah.

 


Islam et Droits de l'Homme democratie2/3 par decryptator

Dieu est le Maître Unique et Absolu de l'Univers; Il est le Dieu Souverain, celui qui donne des forces et qui nourrit, le Miséricordieux, celui dont la clémence sanctifie tous les êtres; Il a octroyé dignité et honneur à chaque être et lui a insufflé de Son esprit; quels que soient leurs autres attributs humains, tous les hommes sont foncièrement semblables, et on ne peut véritablement les distinguer les uns des autres du fait de leur couleur, race ou nationalité. Chaque être humain est ainsi apparenté à ses semblables et l'humanité forme une communauté fraternelle au service estimable et gratifiant de Celui qui est compatissant, le Seigneur de l'Univers.

En Islam, le concept d'unicité est dominant et central, et entraîne nécessairement le concept d'unicité de l'humanité et la fraternité entre les hommes.

En dépit du fait qu'un état islamique puisse être mis en place n'importe où sur terre. l'Islam ne cherche pas à donner comme limites aux privilèges et aux droits de l'homme, les frontières de son propre état. L'Islam a établi certains droits fondamentaux universels pour l'humanité tout entière, droits qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances, que l'on soit résident d'un état islamique ou non, en paix ou en guerre avec l'Etat. Le Coran dit clairement:

"Ô vous qui croyez !

Tenez-vous fermes comme témoins, devant Dieu, en pratiquant la justice.

Que la haine envers un peuple ne vous incite pas à commettre des injustices.

Soyez justes ! La justice est proche de la crainte de Dieu" (Coran 5,8).

 

Le sang humain est toujours sacré et ne doit pas être versé sans raison. Lorsque quiconque viole le caractère sacré du sang humain en tuant un homme sans justification, le Coran assimile cela au meurtre de l'humanité entière:

 

" ... Celui qui a tué un homme qui lui-même n'a pas tué,

ou qui n'a pas commis de violence sur terre,

est considéré comme s'il avait tué tous les hommes".

 

Il n'est pas permis d'opprimer les femmes, les enfants, les personnes âgées, les malades et les blessés. La chasteté et l'honneur des femmes doivent être respectés en toutes circonstances. Celui qui a faim doit être nourri, celui qui n'a de vêtements doit être vêtu, les blessés et les malades doivent être soignés, qu'ils appartiennent à la communauté musulmane ou non.

 

Lorsque nous parlons des droits de l'homme en Islam, nous pensons que ces droits ont été octroyés par Dieu, et non pas par un roi ou une assemblée législative. Les droits octroyés par les rois ou les assemblées législatives, peuvent être retirés de la même manière qu'ils sont conférés. Il en est de même en ce qui concerne les droits acceptés et reconnus par les dictateurs. Ils les octroient et les retirent à leur convenance; ils peuvent les violer ouvertement quand ils le désirent. En Islam, les droits de l'homme sont conférés par Dieu, et par conséquent, aucune assemblée législative au monde, aucun gouvernement dans le monde n'a le droit, ni l'autorité, d'y adopter aucune modification. Personne n'a le droit de les abroger.

 

Il ne s'agit pas non plus de droits humains fondamentaux conférés sur le papier pour être montrés, exhibés et ensuite déniés dans la vie lorsque le rideau est tiré. Il ne s'agit pas non plus de concepts philosophiques, de "voeux pieux", dénués de sanctions.

 

La Charte, les proclamations et les résolutions des Nations Unies ne peuvent être comparées aux droits que Dieu sanctionne; car, alors que les premières ne s'appliquent pas à n'importe qui, les seconds s'appliquent à chaque croyant. Ces droits font partie intégrante de la foi islamique. Tous les Musulmans ou les administrateurs qui se disent musulmans, devront les accepter, les reconnaître et les appliquer. Au cas où ils négligent de les appliquer et se mettent à dénier les droits garantis par Dieu, leur apportent des modifications ou même les violent tout en affirmant verbalement les respecter, le verdict du Saint Coran sur de tels comportements est clair et sans équivoque:

"Les incrédules sont ceux qui ne jugent pas les hommes d'après ce que Dieu a révélé". (Coran 5,44).

Quelques exemples de droits inspirés par l'Islam

1 . La Sécurité des personnes et des biens:

 

Le Prophète Mohammed (), dans le discours qu'il fit lors du Pèlerinage de l'Adieu, déclara:

 

"vos vies et vos biens vous sont interdits les uns aux autres

jusqu'à ce que vous soyez mis en présence de votre Seigneur, le jour de la Résurrection ".

 

Dans un état musulman, les citoyens non musulmans doivent avoir les mêmes droits que les citoyens musulmans. Leur protection est assurée par l'Etat. Le Prophète déclara à propos des dhimmis (les citoyens non-musulmans d'un état musulman):

 


Roger Garaudy - Islam et Droits de l l'homme 3-3 par openeyeman

"Celui qui tue un homme engagé envers Dieu (c'est-à-dire un dhimmi),

ne pourra même pas respirer les effluves du Paradis".

2. La droit à la dignité:

le Saint Coran stipule:

1. « Ô vous, les croyants ! Que certains d'entre vous ne se moquent pas des autres; »

2. « Ne vous calomniez pas les uns les autres; »

3. « Ne vous lancez pas des sobriquets injurieux; »

4. « Ne dites pas de mal les uns des autres ». (49,11-12).

 

 

3. L'inviolabilité de la vie privée:

Le Coran ordonne:

1. «N'espionnez pas ! »

2. «Ne pénétrez pas dans une maison sans vous être assuré du consentement de son occupant ».

4. La présomption d'innocence:

 

L'Islam stipule qu'aucun citoyen ne peut être emprisonné tant que sa culpabilité n'a pas été prouvée et confirmée par un juge. Procéder à l'arrestation d'un homme sur un simple soupçon et le jeter en prison sans avoir suivi les procédures judiciaires appropriées, et sans lui avoir fourni la possibilité de se défendre n'est pas admis par l'Islam.

5. Le droit de manifestation contre la tyrannie:

 

A propos du droit de protester contre la tyrannie, le Coran dit:

 

"Dieu n'aime pas la calomnie en public sauf si celui qui parle a lui-même été calomnié".

 

En Islam, comme nous l'avons déjà montré, tout pouvoir et toute autorité appartiennent à Dieu, qui délègue certains de Ses pouvoirs à l'homme. Un homme doté de tels pouvoirs doit être extrêmement respectueux envers son peuple. Tout ceci fut entériné par Abou Bakr qui déclara dans son premier discours:

 

"Coopérez avec moi lorsque j'ai raison, mais corrigez-moi lorsque je commets une erreur; obéissez-moi tant que je respecte les commandements d'Allah et de Son Prophète; mais détournez-vous de moi lorsque je m'en écarte".

 

 

6. La liberté d'expression:

 

L'islam reconnaît le droit à la liberté de pensée et d'expression pour tous les citoyens d'un état islamique, à condition qu'elle soit utilisée pour propager la vérité et la vertu, et non pour répandre la méchanceté et le mal. Le concept islamique de liberté d'expression est bien supérieur à celui qui prévaut en Occident.

 

En effet, l'Islam ne permettra en aucune circonstance la propagation de la méchanceté et du mal. Il interdit à quiconque d'utiliser un langage offensant ou injurieux sous prétexte de critique. Les Musulmans avaient l'habitude de demander au Prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) si une injonction divine lui avait été révélée sur tel ou tel sujet. Lorsqu'il répondait qu'il n'en avait reçu aucune, les Musulmans exprimaient alors librement leur opinion sur le sujet.

7. La liberté d'association:

 

L'islam donne aussi aux hommes le droit de s'associer et de former des partis ou des organisations. Ce droit aussi, est assujetti à certaines règles.

8. La liberté de conscience:

Le Coran précise:

"Il ne doit pas y avoir de contrainte en matière de foi".

 

Les sociétés totalitaires, au contraire, privent totalement les individus de liberté.

 

En vérité, cet éloge excessif de l'autorité de l'Etat pose le principe d'une sorte de servitude, d'esclavage de l'homme. A une certaine époque, esclavage signifiait domination totale de l'homme sur l'homme - ce type d'esclavage est maintenant aboli légalement; à sa place les sociétés totalitaires imposent une forme de domination similaire sur les individus.

 

 

9. La protection des convictions religieuses:

 

Parallèlement à la liberté de conscience, l'Islam donne à l'individu le droit d'être respecté dans ses convictions religieuses et garantit que rien ne porte atteinte à ce droit.

 

 

10. La responsabilité:

 

L'islam reconnaît aussi à l'individu le droit de ne pas être arrêté ou emprisonné pour un crime commis par une tierce personne. Le Saint Coran énonce clairement ce principe:

 

"Personne ne sera amené à porter le fardeau d'un autre".

 

 

11. Le droit au minimum vital et à la santé:

 

L'islam reconnaît aux nécessiteux le droit d'être aidés et assistés:

 

"Une petite partie de leur richesse doit être distribuée aux nécessiteux et aux plus démunis".

12. L'égalité devant la Loi:

 

L'islam réclame le droit à l'égalité complète et absolue devant la Loi. Qu'il soit dirigeant ou simple citoyen, chacun a droit à cette égalité.

 

A ce sujet, l'exemple suivant est révélateur : Une femme, qui appartenait à une famille noble et influente, fut arrêtée pour vol. L'affaire fut amenée devant le Prophète Mohammed, et il fut demandé à celui-ci qu'on épargnât à cette femme le châtiment. Le Prophète répondit:

les nations qui vécurent avant vous furent détruites par Dieu, elles châtiaient l'homme du commun pour un délit et laissaient aller les dignitaires malgré leurs crimes; par Celui qui tient ma vie entre Ses mains, je jure que même si c'était Fatima (sa propre fille), qui avait commis ce crime, je lui aurais fait couper la main".

13. Le droit (et le devoir) de participer aux affaires de l'Etat:

 

"Ils délibèrent entre eux au sujet de leurs affaires" (Coran 42,38).

 

Par shoura, ou assemblée législative, on entend la chose suivante: la tête de l'exécutif du gouvernement et les membres de l'assemblée doivent être élus librement et en toute indépendance par le peuple.

 

Pour conclure, il doit être clair que l'Islam soutient et accompagne la promotion des droits de l'homme non seulement par la mise en place de certaines sauvegardes, mais également en invitant l'humanité à transcender le niveau inférieur de la vie animale afin de dépasser les simples liens créés par la parenté de sang, la supériorité raciale, l'arrogance linguistique et les privilèges économiques. Il invite l'humanité a essayer d'atteindre un niveau d'existence, où l'homme grâce à ses qualités intérieures, puisse réaliser l'idéal de la Fraternité Humaine.

 

[Fleur D'islam

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LE MIEL ENTRE LE CORAN ET LA SCIENCE

 

    Le miel fait, dans ces deux dernières années, l’objet de plusieurs recherches et publications, ce qui n’était pas le cas il y a quelques décennies. Presque, chaque semaine, une étude est publiée en ce sujet, dans des revues de grande renommée.

   Dans le Coran, Dieu, dont le nom est béni et exalté, dit « [Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que [les hommes] font. 69. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. » Sourat des abeilles 16, verset 68 et 69.

  D’autres  nombreux Hadith, dans la Sounat, viennent mieux dévoiler les différentes qualités et caractéristiques du miel, notamment dans le domaine médicinal.  Ibn Abass rapporte que le Prophète  lui a dit :  « la guérison réside dans 3 choses : une gorgée de miel, une scarification, ou un point de feu ; et je défend ma communauté du feu » Boukhari. Egalement, Ibn Massoud lui rapporte ce que lui a dit le Prophète : «  contentez-vous des deux remèdes, le miel et le Coran » IbnMajah et Elhakim.

  D’une autre part, les recherches scientifique récentes démontrent, de plus en plus, les qualités du miel dans différents domaines. Parmi les plus récentes de ces recherches, celles d’un enseignant à l’Université de Waikato en Newzeland, le Professeur Peter Molan, qui a investi avec ses collaborateurs 20 ans environs de recherche sur le miel, et qui a fini par publier des dizaines d’articles à ce sujet, dans des revues médicales les plus mondialement recommandées. Le dernier article fut publié en Avril 2003. Cependant, il n’est pas le seul. D(autre chercheurs ont consacré leur travaux à cette substance, et  fini par  publier de nombreux articles qui ne manquent pas d’intérêt.

  Certes, le miel était depuis l’antiquité un bon remède pour un ensemble de maladies, et ses effets sur la longévité et la bonne santé étaient très connus. Ne serai-ce comme preuve que l’état de santé quasi parfait  des élévateurs d’abeilles. L’histoire elle-même nous rapporte un certains nombre de personnes, célèbres, d’une longévité remarquable, et qui avaient, pour secret, un régime alimentaire à base de miel. Vitagor , à titre d’exemple, mangeait le pain et le miel régulièrement. Son âge dépassait 90 ans. Le grand maître de la médecine Hypochrate, dont l’âge était de plus de 108ans, avait pour repas quotidien le miel. Les exemple sont nombreux.

  Mais, on est en droit de se demander : les musulmans avancent que le Coran parles des remèdes contenus dans le miel, tout en sachant que de nombreuse nations, tels les Pharaoniens, les Grecs, les Romans.. l’utilisaient  autant que remède, et qu’il fut déjà cité dans les autres Livres Saints ; en quoi donc consiste la nouveauté dans le Coran et où ce miracle résides t-il donc ? La réponse s’éclaircit dans les 3 points suivants :

1-     Dieu ne cite pas le miel explicitement, mais parle de ce qui sort du ventre des abeilles. Toute le liberté donc, est à l’homme d’étudier les excrétions des abeilles, à savoir, le miel, l’alimentation royale, la cire, voire le poison.., de connaître leur caractéristiques et d’analyser leurs compositions.  C’est  l’étape de  connaissance.

2-     Toutes ces substances, citées si-dessus, sont des remèdes. Sans une analyse de près, l’homme serait incapable d’attribuer chaque maladie à son remède. Le Coran l’invite, de ce fait, à faire des recherches et des expériences sur ces substances pour en raffiner les connaissances et en tirer profit. C’est l’étape de l’expérimentation.

3-     Le Coran annonce textuellement « une guérison pour les gens. Il  n’a pas dit : remède pour tout le monde. Ce qui signifie que pas toutes les maladies vont être traitées par du miel, seulement certaines.

 

   Ces trois petites remarques ont, pour point commun, l’invitation  à méditer, à réfléchir et rechercher, qu’ouvre le Coran. C’est ici que réside le miracle. Car à la fin du verset, Dieu dit : « Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent ».

   Voici à présent quelques extraits des publications faites au sujet du miel exposant différentes recherches réalisées et leurs résultats.

a-      les microbes ne résistent pas au miel :

  Tel est le titre d’un article publié dans la revue Lancet infect Dis, en Février 2003. dans cet article, le Dr  Dixon confirme la grande efficacité du miel à contrôler, irrésistiblement, un grand nombre de microbes. Il finit par recommander le miel comme traitement des brûlures et des plaies. «  tous les types de miel – rapporte le Pr Molan -  ont un pouvoir anti-microbe, malgré que certains sont plus efficaces que d’autres. Le miel inhibe la croissance microbienne et désinfecte ainsi les plaies ».

      à le miel est un grand agent cicatrisant :

  C’est le titre d’un article publié dans  J Wound ostomy Continence Nurs, en Novembre 2002 par le Dr Lasby, de l’Université de Charles Tsart, en Australie, qui dit : «  Malgré que le miel étai utilisé comme remède traditionnel pour les plaies et les brûlures, sont introduction dans les protocoles thérapeutiques actuels était, pour longtemps, inconnues. ». Le Dr Kingsley, de l’hopital Devan, en Angleterre, dans un article publié en Br J Nurs, Decembre 2001, explique : «  les médias ont tellement fait le point sur l’efficacité du miel dans le traitement des  plaies, que les patients, en Angleterre, le réclament au près de leurs médecins en cas de plaie ».

  De nombreuses autres recherches ont démontré les propriétés anti-mircobiennes du mile in vitro. Au même titre, un grand nombre de recherche in vivo, on confirmé que l’utilisation du miel dans les plaies très inflammées, a permis le nettoyage des suppurations et la réduction du temps de cicatrisation. «  le miel était – précise le Pr Molan, de l’Université de waikato en Newzeland – un élément de base dans le traitement des plaies, quelques siècles auparavant. Mais avec l’apparition des antibiotiques, il est devenu une « mode dépassée ». Malheureusement, la résistance aux antibiotiques ne cesse de se développer et demeure un grand problème médical. Ce qui a fait ré-surgir  le miel dans le traitement de ces cas » .

   Bref, les études expérimentales, aussi bien in vitro qu’in vivo, ont confirmé que le miel possède de nombreuses propriétés :

-         efficacité anti-microbienne,

-         absence d’effet secondaire sur les tissus,

-         antiseptiques fort et puissant,

-         stimule les tissus responsables de la cicatrisation,

-         anti-inflammatoire et antalgique

-         diminue l’œdème et l’exsudation,

-         diminue les séquelles de cicatrisation,

-         son pH est ses effets osmotiques, jouent un rôle déterminant dans son efficacité anti-microbienne.

 

b-     le miel inhibe la bactérie : Pseudomonas aeruginosae :

  Ceci est rapporté par le Dr Cooperen guise d’introduction à son étude, publiée dans la revue J Bur Care Rehabil, en Décembre 2002 : «  En l’absence d’un traitement parfait des brûlures suppurées dont l’agent est Pseudomonas aeruinosea, la recherche d’autres moyens thérapeutiques plus efficace s’imposes ».

  Certaines études récentes parlent du miel, connu d’ailleurs pour son utilisation ancienne, autant qu’agent anti-pseudomonas. C’est ainsi que le Dr Cooper et ses collaborateurs, de l’Université de Kardief, en Angleterre, ont évalué la sensibilté de 17 sous-types de Pseudomonas, prélevées au niveau de brûlures suppurées, à deux types de miel : le miel « pasture » et « manuka ». tous les sous-types lui étaient sensibles à une concentration inférieure à 10% (g/ml). En plus, les 2 types de miel ont gardé la même efficacité, même  après dilution à une concentration dix fois moins. Conclusion : le miel, par ses effets anti-microbes, est apte à être l’un des traitements efficaces des suppurations des brûlures dues à Pseudomonas aeruginosea.

  Une autre étude, publiée dans la revue J Appl Microbial, en 2002, confirme l’efficacité du miel comme traitement des brûlures suppurées par les bactéries Cocci Gram positif.

 

c-      le miel est un bon pansement des plaies :

  Dans une étude, publiée dans la revue Ann Plast Surg, en Février 2003, qui a été effectuée sur 60 patients holandais atteint de différentes plaies profondes, classées en plaies chroniques (21 patient), plaies compliquées (23 patients), et plaies aiguës  dues au rejet ( 16 patient). Dans cette étude, les chercheurs ont rapporté la facilité de l’utilisation du miel en application, chez tous les malades, à l’exception d’un seul cas, et que le miel a permis la désinfection des plaies, sans qu’aucun effet secondaire soit observé.

  Lesdits chercheurs ont souligné le nombre de médecins qui hésite encore à utiliser le miel, pour traitement local, sous réserve que son utilisation n’est pas confortable  vu sa viscosité et sa collabilité.

  Aussi, le miel est-il conseillé pour son usage comme protecteur, sur les berges des incisions dans la chirurgie carcinologique. C’est ce que annonce un article des Arch Surgery, publié en 2002.

 

d-     le mile est les brûrlures :

  A ce sujet, la revue Burns en 1996 à publiée une étude portant sur l’utilité du mile dans le traitement  des brûlures. Sur deux groupes de 50 patients, atteints de brûlures ( chaque groupes est fait de 50 patient), le miel était utilisé dans le 1er groupe. Le 2ème était traité par l’application, sur les lésions, de portions de pomme de terre bouillies ( comme élément naturel non pathogène : placebo). Le résultat de cette étude a montré que 90% des brûlures, traitées par du miel, sont devenues stériles dans 7 jours, et que le taux de cicatrisation complète, au bout de 15 jours, était de 100%. Alors que seulement 50% des patients du 2ème groupe ont cicatrisés en 15 jours.

 

e-      le miel est riche en anti-oxydants :

  Les chercheurs ont comparé, dans une étude publiée en Mars 2003, dans la revue J Agric Food Chem, entre la consommation  de 1,5 g/Kg du poids du corps,  du miel et la même quantité du jus du maïs. Ils ont comparé l’effet de ces deux éléments sur l’activité anti-oxydative. Le contenu plasmatique en anti-oxydants phénoliques était nettement supérieur après consommation du miel, par rapport au jus du maïs. L’étude a également signalé l’efficacité des anti-oxydants phénoliques, contenus dans le miel, qui permet à l’organisme d’augmenter sa résistance au stress oxidatif.

  Il est estimé que le citoyen américain consomme, annuellement, plus de 70 Kg des édulcorants. L’utilisation du miel, comme alternative à ces édulcorants, améliorerais mieux le système anti-oxydant au sein de l’organisme humain. Telle est la recommandation que fait le Pr Schramm, le miel au lieu des édulcorants.

   Dans une autre étude, réalisée en France et publiée dans la revue J Nutr, en Novembre 2002, on a administré à des rats, une alimentation contenant 65g d’amidon, sous forme d’amidon du blé, ou un mélange de fructose et du glucose ; en opposition à une autre alimentation contenant du miel. Les chercheurs ont constaté que les rats, alimentés par du miel, avaient un niveau d’anti-oxydants supérieur, et que le leur cœurs étaient moins exposés à l’oxydation des lipides. D’autres études  pour mieux comprendre les mécanismes de ces propriétés anti-oxydatives s’avèrent nécessaires, ainsi commentent les chercheurs.

 

f-       le miel et la santé buccale :

   Le Pr Molan a insisté, dans un article dans la revue Gent Dent, en Décembre 2001, sur le rôle que jouerait le miel dans le traitement des maladies de la gencive, ainsi que les ulcérations buccales et autres pathologies ; et ce, grâce à ses propriétés anti-bactériennes.

 

g-      le miel dans le traitement des muscites post radiques :

La revue Support Care Cancer a publié, en Avril 2003, une étude effectuée sur 40 patients, atteints de cancers dans la région cervicale et la tête, et nécessitant une radiothérapie. Les patients ont été partagés en 2 groupes. Le 1er groupe a reçu la cure de radiothérapie directement après diagnostic. Le 2ème groupe, a bénéficié, avant la cure de radiothérapie, d’une application locale du miel au niveau buccal. Les patients  ont pris 20g de miel 15 minutes avant et après la cure, puis 6heures après la cure. L’étude a montré une baisse importante du taux de survenue de muscite chez les patients ayant utilisé du miel, ( 75% dans le 1er groupe, versus 20% dans le 2èmegroupe).

  La conclusion des chercheurs souligne que l’application du miel localement, au cours des séances de radiothérapie, est une méthode efficace et peu coûteuse, de prévenir les miscites post-radiques au niveau buccal. Une conclusion qui mérite, d’être  confirmée par d’autres études  multicentriques pour soutenir ces résultats.

 

h-      le miel dans les affections de l’estomac et des intestins :

  Dans une étude publiée dans la revue  Pharmacol Res en 2001, les chercheurs ont prouvé que le miel a bien, une place dans le traitement des gastrites (inflammation de l’estomac). Des lésions et des ulcérations ont été provoquées chez des rats, par l’administration d’alcool alors qu’un 2èmegroupe de rats ont reçu du miel, avant de leur administrer l’alcool. Il a été noté que le miel a protégé l’estomac des lésions que peut provoquer l’alcool. Une autre étude similaire a été publiée, en 1991, par la revue scandinave des maladies gastrologiques.

   Aussi, les chercheurs ont-ils procédé à tester l’efficacité du miel naturel sur la bactérie la plus communément connue pour son incrimination dans la pathogénie de l’ulcère gastrique, et les gastrites, appelée Helicobacter Pylori. Ils ont montré que l’administration d’une solution de miel concentrée à 20% a inhibé cette bactérie in vitro. Cette étude est publiée dans la revue Trop Gastroent en 1991. D’autres  expériences sont nécessaires pour étudier cet effet chez l’homme.

   En lisant les hadiths du Prophètes, on s’apperçoit que le Prophète a parlé de cette propriété du miel. Dans un Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim, un homme venant chez le Prophète et lui dit : Mon frère a une diarrhée. Le Prophète lui répondit :  «  donne-lui du miel ».  Il  lui en donna. Puis il revenu chez le Prophète et lui dit : je lui en ai donné, mais il n’a fait que aggraver sa diarrhée. Il répéta la scène à trois reprises. En venant une 4ème fois, le Prophète lui répondit encore : «  donne lui du miel », il contesta : je lui en avait donné, il s’aggrave toujours. Le Prophète lui donc précisa : «  Dieu a raison, alors que le ventre de ton frère lui, ment ». Il lui en donna, et il guérit.

  En effet, le fameux BM J a publié en 1985 une étude réalisée au près de  169 enfant atteints de gastro-entérite. 80 parmi eux, ont reçu le sérum glucosé associé à 50 ml de miel au lieu du glucose. Les chercheurs ont noté que la diarrhée, due à la gastro-entérite, a duré 93 heurs chez les enfants n’ayant pas reçu le miel ; alors que les bénéficiers de la cure du miel ont eu une durée moins (58heurs).

 

i-        le miel a-t-il un rôle dans le traitement des colites (inflammation du colon) ?

  Telle est la question que se sont posées des chercheurs de l’Université d’Istomboule, et ont publié les résultats de leurs recherches dans la revue Dig Surg en 2002. Ils ont constaté que l’administration du miel par voie rectale a la même efficacité que le cortisone, chez des rats, aux quels une colite a été provoquée. Toutefois, cette étude reste à confirmer par d’autres contrôles.

  De même, la revue Eur J obstet  Gynecol Repord Biol a publié, en Septembre 2002, une  étude effectuée sur des rats ayants des lésions abdominales.  Elle a montré que l’administration en intra péritonéal, du miel, a permis de réduire le taux de survenue d’adhésion péritonéale. Etude qui demeure encore au stade expérimentale seulement sur des rats.

   Le miel peut-t-il protéger contre les lésions inflammatoires du colon ? Cette question a fait l’objet d’une étude réalisée a l’Université du Roi Saoud , en Arabie Saoudite. Les chercheurs de cette Université ont procédé à provoquer des lésions au niveau du colon, chez des rats, par un acide. Ces rats ont reçu au préalable des doses du miel, du glucose et du fructose, par voie orale et rectale. Ils ont constaté que le miel  a eu un rôle primordial de protection du colon contre l’agression de cet acide.

 

j-       le miel et le cuir chevelu :

    En se basant sur les effets anti-microbiens, antifongiques et anti-oxydants du miel, un chercheur, le Dr Al Willis, a étudié l’effet du miel en traitement de la dermatite séborrhéique. Il a étudié 30 patients, 10 hommes et 20 femmes,  atteints de cette maladie qui touche le scalpe, le visage et la partie antérieure du thorax ; avec un âge entre 15 et 60 ans.

  Les lésions dermatologiques, chez ces patients, étaient des squames blanches sur une surface érythémateuse. Les patients appliquaient une solution à base de miel (90% de miel dans de l’eau tiède) une fois tous les deux jours, sur les zones atteintes, notamment, le scalpe, le visage et le thorax, avec un massage de 2 à 3 minute, pour une durée de 3 heure avant de se rincer par de l’eau tiède. Un suivi quotidien de ces patients était établi, sur les critères de prurit, squames et chute de cheveux. Le traitement a duré 4 semaines, avec une bonne réponse ; les patients ne se plaignent plus de prurit ni de squames à partir de la 1ère semaine de traitement. Les autres lésions ont complètement disparu au bout de 2 semaines.

  Puis, la surveillance de ces patient a continué pendant 6 mois, avec une application une fois par semaine du miel sur les zones atteintes. Aucune rechute n’a été signalée chez les 15 patients qui n’ont pas arrêté le traitement. Tandis que les lésions ont réapparu chez 12 patients parmi les 15 qui ont arrêté le traitement.

   Le Dr Willis a conclu, en fin de son étude, que le miel, en traitement local, peut très bien,  améliorer les symptômes de la dermatite séborrhéique, et empêche la survenue de rechute s’il est utilisé une fois par semaine.

 

    Dieu dont le nom est béni et exalté a raison de dire : « De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent ».

                     Traduit par : Elmanaoui rachid


 

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La trinité vue par L'Islam

 

Le Christ s'exprimait avec une concision qui rendait difficile de le comprendre, même pour ses contemporains et ses Disciples. Il était obligé d'expliquer lui-même le sens de ses paroles. Celles qu'il n'a pas expliquées, n'ont été comprises que longtemps après lui, et d'autres sont restées absolument inintelligibles. J'en donnerai ici quelques exemples : Dans le 2ème chap. de Jean, on lit la conversation suivante entre Jésus et quelques Juifs, qui lui demandaient un miracle. 

"Jésus répondit : Abattez ce temple, et je le rétablirai dans trois jours. Et les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras en trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. Après donc qu'il fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu'il leur avait dit cela ; et ils crurent à l'Ecriture, et à cette parole que Jésus leur avait dite". 

On le voit les Disciples eux-mêmes n'avaient pas compris ce que Jésus voulait dire. Jean rapporte (chap. III.) la conversation de Jésus avec Nicodème, un des principaux docteurs juifs . 

"Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, Je te dis, que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Et Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il renaître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître une seconde fois ?" 

Jésus essaie d'expliquer, mais le docteur ne comprend pas encore, et lui demande :

"Comment ces choses peuvent-elles se faire ?" Et Jésus répondit : "Tu es un docteur en Israël, et tu ne sais pas comprendre ces choses ?" Une autre fois, s'adressant aux Juifs, Jésus leur dit : "Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Les Juifs donc disputaient entre eux, disant : Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez. point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.... Car ma chair est véritablement une nourriture. et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi... Et plusieurs de ses disciples, l'ayant ouï, dirent . Cette parole est dure ; qui peut l’ouïr... Dès cette heure-là plusieurs de ses disciples se retirèrent et ils ne marchaient plus avec lui" (Jean VI.). 


Dans ce cas, comme dans l'exemple précédent, les Disciples eux-mêmes sont rebutés par la difficulté de pénétrer le véritable sens des paroles de Jésus. Dans le chap. VIII. (21, 22, 51, 52) de Jean on lit : 

"Jésus leur dit encore : je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché : vous ne pouvez venir où je vais. Les Juifs donc disaient : Se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit : Vous ne pouvez venir où je vais ? ...En vérité, en vérité, je vous dis, que si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais. les Juifs lui dirent : Nous voyons bien maintenant que tu es possédé du démon : Abraham est mort, et les prophètes aussi ; et tu dis : Si quelqu'un garde ma parole, il ne pourra jamais ?" 

Ici aussi les Juifs n'ont pas compris le vrai sens des paroles de Jésus, et ils l'ont même accusé d'être possédé du démon. Dans un autre endroit nous voyons les Disciples se méprendre sur le sens des discours de leur maître

(Jean XI. 11 - 14) : "Il parla ainsi ; après cela il leur dit : Lazare notre ami dort, mais je vais l'éveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort il sera guéri. Or, Jésus avait dit cela de la mort de Lazare ; mais ils crurent qu'il parlait d'un véritable sommeil. Jésus donc leur dit alors ouvertement : Lazare est mort". 

Matthieu (XVI. 6-12) dit aussi : "Et Jésus leur dit : Gardez-vous avec soin du levain des Sadducéens et des Pharisiens. Sur quoi ils pensaient en eux-mêmes et dIsaïent : C'est parce que nous n'avons point pris de pain. Et Jésus connaissant cela leur dit : Gens de peu de foi, pourquoi dites-vous nous n'avons point pris de pain ? ...Comment ne comprenez-vous pas que je ne vous parlais pas du pain, lorsque je vous ai dit de vous garder du levain des Sadducéens et des Pharisiens ?Alors ils comprirent que ce n'était pas du levain de pain, mais que c'était du levain de la doctrine des Pharisiens et des Sadducéens, qu'il leur avait dit de se garder". 

Luc (VIII. 52, 53) nous raconte le miracle de la résurrection de la jeune fille en ces termes : "Et tous pleuraient et se lamentaient à cause d'elle ; mais il dit : Ne pleurez point ; elle n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte". 

Ici aussi on ne comprit point Jésus. Dans Luc (IX. 44, 45) Jésus parlant à ses disciples, leur dit : "Pour vous, écoutez bien ces paroles : Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes. Mais ils n'entendaient point cette parole ; elle était si obscure pour eux, qu'ils n'y comprenaient rien, et ils craignaient de l'interroger sur ce sujet". 

Le même Evangéliste dit (XVIII. 31-34) : "Jésus prit ensuite à part les douze Apôtres et leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses, qui ont été écrites par les prophètes touchant le Fils de l'homme, vont être accomplies. Car il sera livré aux nations, on se moquera de lui, il sera outragé, et on lui crachera au visage. Et après qu'ils l'auront fouetté, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. Mais il n'entendirent rien à tout cela ; ce discours leur était caché ; et ils ne comprenaient rien à ce qu'il leur disait". 


Ici les Apôtres ne comprennent pas non plus, bien qu'il n'y eût en apparence, aucune obscurité dans les paroles de Jésus ; mais ils avaient entendu dire aux Juifs que le Messie serait un roi puissant ; en s'attachant à Jésus, ils avaient cru suivre le Messie, c'est-à-dire, ce souverain redoutable, si longtemps attendu. Jésus leur avait promis qu'ils seraient assis sur douze trônes pour juger les tribus d'Israël ; ils crurent que Jésus leur promettait une domination temporelle, et nous verrons plus loin que c'était là, en effet, leur croyance. Voilà pourquoi ils trouvèrent obscures les prédictions qu'il leur dit en dernier lieu.

 
Des autres choses que Jésus avait dites à ses Apôtres, deux restèrent obscures pour eux jusqu'à la fin de leur vie. Ce sont : 

1) La prédiction relative à l'immortalité de Jean ; et, 

2) La doctrine que le jour du jugement aurait eu lieu de leur vivant ; nous avons déjà vu cela au chap. 1er.

 Il est certain, d'ailleurs, que les véritables paroles de Jésus ne se trouvent dans aucun des Evangiles ; elles sont rapportées, dans le texte grec, d'après ce que l'Écrivain avait compris. Nous avons vu (Liv. II) que l'Évangile de Matthieu n'existe plus, et que celui que nous avons sous ce nom n'est que la version d'un auteur inconnu. Rien ne prouve que les autres Evangiles soient réellement des Apôtres auxquels on les attribue ; il est certain que le texte en a été altéré, et que la pratique de falsifier les textes sacrés était chose reçue, et même approuvée, parmi les Chrétiens d'une certaine époque

Nous avons vu aussi, que la doctrine même de la Trinité n'a pu être établie qu'au moyen d'une interpolation, en ajoutant au chap. v. de la 1 ère Épître de Jean les mots suivants : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le père, le Verbe, et le Saint-Esprit, et ces trois là sont un".

On a interpolé également quelques mots dans le 1er chap. de Luc. On en a supprimé d'autres du 1er chap. de Matthieu ; on a ôté tout un verset du chap. XXII. de Luc. Lors même que l'on trouverait quelques passages dans les Évangiles qui sembleraient être en faveur de la doctrine de la Trinité, on ne doit y faire aucun fonds, d'autant plus qu'ils sont loin d'être explicites, ainsi que nous le verrons ci-après



Notre intelligence peut ne pas comprendre ce que certaines choses sont en elles-mêmes et dans leur essence, tout en affirmant leur possibilité ; ces choses seront possibles. Nous jugeons également, à première vue, ou en vertu d'un argument décisif de l'impossibilité de certaines choses, ce qui voudrait dire que leur existence impliquerait une condition impossible à réaliser. Il y a évidemment entre ces deux catégories une différence considérable ; à la seconde catégorie appartient par exemple, la coexistence des contraires : il est impossible qu'une même chose soit en même temps et sous le même rapport, une et plusieurs ; que plusieurs unités deviennent une seule, sans se confondre essentiellement ; que deux contraires soient réunis dans le même sujet, comme la lumière et les ténèbres, le chaud et le froid, le noir et le blanc, la siccité et l'humidité, la vue et la cécité, le repos et le mouvement. Tout esprit raisonnable admettra sans examen, l'évidence de cette proposition.



Deux propositions contraires s'entre-détruisent, s'il est impossible de les expliquer. Dans le cas où l'explication soit possible, il faut y avoir recours à la condition qu'elle n'implique pas une proposition absurde ou fausse. Par exemple, il y a des passages qui établissent la nature corporelle de Dieu, d'autres où on le déclare supérieur à toute limitation de forme ou de temps ; entre les deux il faudra expliquer comme nous l'avons fait ci-dessus. Nous ne devons pas conclure toutefois, de la coexistence de ces passages, que Dieu est à la fois spirituel et matériel d'une manière supérieure à notre intelligence ; nous ne ferions que doubler la difficulté sans ôter la contradiction.



Le nombre étant une fraction de la quantité, il ne peut exister par lui-même, mais par ses parties constituantes ; tout ce qui existe est susceptible d'individualité ou de pluralité, mais l'être qui possède l'individualité parfaite et la distinction réelle ne peut être, en même temps aussi, une pluralité réelle ; autrement l'individu serait un et plusieurs à la fois, ce qui est contradictoire. Ce n'est que d'une manière abstraite que plusieurs individualités réelles peuvent être considérées comme une unité idéale.


La discussion, entre nous et les partisans de la Trinité, ne peut exister, qu'autant qu'ils affirment que l'Unité et la Trinité sont à la fois réellement, dans l'essence divine ; s'ils disent que la Trinité seule est réelle et que l'unité est idéale ou relative, il n'y a plus lieu à discussion entre nous ; mais ils affirment que l'essence divine est à la fois un et trois, comme on peut le voir dans tous les livres de théologie, tant Protestants que Catholiques, et comme le répète, à satiété, l'auteur du Mizan El-haqq. 


Le savant Maqrizi dit, dans son livre déjà mentionné, en parlant des différentes sectes de Chrétiens qui existaient de son temps : "Il y a une foule de sectes chrétiennes : les Melchites, les Nestoriens, les Jacobistes, les Bodhaniens, et les Marcolites autrement appelés Rahamites, qui vivaient dans les régions de Harran, et autres". Il ajoute : "Les Melchites, les Jacobistes, et les Nestoriens croient, tous que leur Dieu est en trois personnes, et que ces trois personnes ne forment qu'un être seul, ayant une seule et même essence éternelle ; et que son expression est : Le Père. le Fils, et le Saint-Esprit. Un seul Dieu". Le même auteur dit ensuite : "Ils croient que le Fils a pris une chair humaine, de telle manière que lui et le corps où il s'est incarné ne forment qu'un seul Messie ; le Messie selon eux, est le dieu du genre humain ; mais ils ne sont pas d'accord sur la manière dont s'est faite cette union des deux essences ; les uns disent que l'essence divine s'est unie à l'essence humaine, sans que l'une se soit confondue dans l'autre, que le Messie, selon eux, est Dieu en même temps qu'il est le fils de Marie qui l'a conçu et enfanté, et qu'il a été crucifié. 



D'autres disent qu'il y a, dans le Messie, depuis l'incarnation, deux natures . une divine et l'autre humaine, et que c'est la nature humaine seule qui a souffert la crucifixion et que Marie a conçu et enfanté le Messie sous le rapport de sa nature humaine. C' est l'opinion des Nestoriens ; ils disent, enfin, que le Messie en entier (sc. avec ses deux natures) est Dieu et fils de Dieu (combien dieu est au dessus de ces allégations !) ; d'autres prétendent que l'essence divine est simple, non composée, et que l'incarnation s'est faire par l'union de cette essence au corps humain ; d'autres, que l'incarnation consiste dans l'union et la fusion, pour ainsi dire. du Fils avec le corps humain qu'il avait choisi ; d'autres encore, qu'elle s'est opérée en guise de manifestation comme l'empreinte que laisse un cachet sur la cire ou comme la réflexion du corps humain dans un miroir; et d'autres assertions semblables, tellement nombreuses et disparates, qu'on n'en trouve de semblables dans aucune autre religion. 


Les Melchites disent que Dieu est l'expression de trois significations (hypostases) ; il est trois-un et un-trois. Les Jacobites disent qu'il est éternel, unique ; qu'il était immatériel, et qu'ensuite il s'est incarné et a assumé la nature humaine ; les Marcolites disent que Dieu est unique ; que sa sagesse est distincte en lui et co-éternelle avec lui, et que le Messie est son fils, sous le rapport de la grâce, comme on dit qu'Abraham est l'ami de Dieu". On voit par ces paroles de Maqrizy que le rapport de la personne du Fils avec le corps visible du Messie est loin d'être nettement déterminé : cela justifie la variété d'explications que l'on trouve, à ce sujet, dans les anciens livres Musulmans : il n'y a de discussion, entre nous (Musulmans) et les Marcolites, que dans la détermination du rapport de la grâce. Les Protestants voyant les périls qu'aurait présenté cette discussion, ont préféré garder le silence sur les rapports des trois personnes de la Trinité.



La doctrine de la Trinité n'a été connue d'aucun peuple, depuis Adam jusqu'à Moïse : nous ne nous occuperons pas des prétendues allusions à ce dogme que ses partisans ont voulu trouver dans quelques passages de la Genèse, parce que, pour nous, ces passages sont en réalité altérés, et l'allusion, que les Trinitaires s'imaginent y trouver, ne repose que sur une interprétation purement imaginative et forcée des textes. Il n'est pas nécessaire de prouver que cette doctrine n'est pas dans la loi Mosaïque ; tous ceux qui ont lu la bible qui se trouve actuellement entre les mains des Juifs et des Chrétiens le savent très bien. Jean Baptiste lui-même, jusqu'à sa mort, douta de la nature et de la mission de Jésus ; on voit par le 11 e chap. de Matthieu, qu'il envoya deux de ses disciples à Jésus, pour lui demander s'il était Celui qu'on attendait. Si Jésus était vraiment Dieu, il faudrait accuser Jean Baptiste d'impiété, car c'est une impiété que de douter de Dieu : on ne conçoit pas qu'il ait pu ne pas reconnaître son Dieu, du moment qu'il était son prophète, et même le plus grand des prophètes, ainsi que l'a déclaré Jésus lui-même (Matthieu loc.cit.), si le plus grand des prophètes et contemporain de Jésus n'a pas eu connaissance de sa divinité, on doit excuser les prophètes précédents de l'avoir ignorée. 
A plus forte raison doit-on excuser les docteurs juifs, depuis Moïse jusqu'à nos jours, de ne pas l'avoir connue. Dieu, dans son infinité et dans la plénitude de ses attributs, de sa perfection, existe de toute éternité ; si le dogme de la Trinité était vrai, Moïse et les autres prophètes hébreux auraient dû l'expliquer de la manière la plus claire ; il est vraiment étrange que ce dogme, si essentiel au salut, selon les Trinitaires, soit resté lettre close pour tous les prophètes, depuis Moïse jusqu'au Christ. 

Moïse a exposé, de la manière la plus détaillée, et avec une insistance qui semble parfois excessive, les prescriptions les moins importantes en leur donnant la sanction des peines les plus sévères : et cependant il n'a pas fait la moindre allusion à cette doctrine, pourtant si essentielle selon ses adeptes ; mais ce qui est encore plus étrange c'est que Jésus lui-même ne se soit jamais expliqué sur cette doctrine : qu'il n'ai jamais dit par exemple : Dieu est un composé de trois personnes, le père, le Fils, et le St.Esprit, et la personne du Fils est, avec ma personne dans tel ou tel rapport ou d'une manière que votre intelligence ne peut pas arriver à comprendre : qu'il vous suffise de savoir le fait, et de le croire aveuglément ou quelque autre chose de semblable ; mais les partisans de la Trinité ne peuvent produire de Jésus que quelques paroles, énigmatiques et peu claires. L'auteur du "Mizan Elhaqq". dit dans son livre intitulé « Miftah-ul-asrar ». (Clef des Secrets) : "Si on nous demandait pourquoi le Christ n'a pas dit clairement, 'Je suis Dieu', nous répondrions :

1) (Cette première réponse inadmissible en elle-même, n'ayant rien à faire avec le point en discussion nous la passons outre)

2) Qu'aucun n'aurait pu comprendre ce rapport et le concilier avec l'idée de l'unité de Dieu, avant la résurrection de Jésus et son ascension au ciel ; s'il avait dit qu'il était Dieu, ses disciples et les Juifs auraient pris cela dans le sens d'une divinité corporelle et visible, ce qui est une erreur. C'est encore là une des choses auxquelles Jésus faisait allusion quand il disait à ses disciples ; Il y a bien des choses que je ne vous dis pas, parce que vous ne pourriez les comprendre, mais quand viendra cet Esprit de vérité'. (Jean XVI. 12, 13)". 



Le même auteur ajoute dans un autre endroit . "Les docteurs juifs voulurent manière énigmatique et obscure" Les deux raisons données par l'auteur du Mizan sont d'une extrême faiblesse. Dire que les auditeurs du Christ ne l'auraient pas compris s'il avait pu leur faire part de sa divinité, tout en leur disant que le rapport de l'union du Fils avec le corps humain qu'il avait revêtu était au dessus de leur intelligence, et qu'il fallait se contenter de savoir qu'il était Dieu sous un autre rapport que celui du corps.L'impuissance de comprendre cette relation des deux natures subsiste après comme avant l'ascension du Christ, car jusqu'à présent aucun théologien n'a réussi à la déterminer ; et tout ce qu'ils en ont dit n'a servi qu'à augmenter la confusion dans les idées, aussi, voyons-nous les théologiens protestants s'abstenir de toute explication ; et l'auteur du Mizan avoue lui-même, en plusieurs endroits, que la chose est au dessus de notre compréhension.

Quant à la seconde raison donnée par cet auteur, elle est tout aussi faible. Le Christ n'est venu, selon les Chrétiens, que pour servir de victime expiatoire des péchés du monde ; il savait qu'il serait crucifié par les Juifs, et prévoyait même le temps où sa crucifixion aurait eu lieu ; il n'avait donc rien à craindre de la part des Juifs, en exposant le dogme de la Trinité ; il est vraiment étrange que le Créateur du ciel et de la terre, l'Etre tout-puissant, ait eu peur de ses créatures, et qu'il ait craint de faire connaître un dogme aussi essentiel au salut éternel, quand ses serviteurs Isaïe, Jérémie, Jean-Baptiste. n'ont jamais hésité à dire toute la vérité, et ont même exposé leur vie, pour accomplir leur mission. 

N'est il pas encore plus étrange que le Christ ait craint d'exposer cette doctrine, quand on le voit attaquer hardiment les mœurs de son siècle, dire aux Pharisiens les plus rudes vérités, et les appeler conducteurs aveugles, hypocrites. insensés, sépulcres blanchis, vipères. (Matthieu XXIII., Luc XI.) ? 

On ne peut pas croire que celui qui était si courageux à dénoncer le mal, ait pu hésiter à faire part d'un dogme dont dépend le salut éternel. Il résulte, donc, des paroles du Miftah, que le Christ n'a jamais parlé aux Juifs de sa divinité d'une manière explicite, et que cette doctrine leur était même si antipathique qu'ils voulaient lapider Jésus pour y avoir fait allusion d'une manière énigmatique !


Le Cheikh Rahmatullah Al-Hindi, extrait de "MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ"

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