La recherche de la baraka dans le reste de l'eau utilisée dans les ablutions, dans les cheveux, dans la sueur ou dans un élément tiré du corps n'est permise qu'à l'égard du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Cela lui est exclusivement réservé en raison de la bénédiction et du bien qu'Allah a bien voulu placer dans son corps. C'est pourquoi les Compagnons (P.A.a) n'avaient cherché de la baraka auprès d'aucun d'entre eux ni du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), ni après sa mort ; ni avec les califes bien guidés ni avec d'autres. Ce qui signifie que les Compagnons savaient qu'il y avait là un privilège réservé au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). [Ils savaient aussi que] la recherche de la baraka pouvait conduire à entacher l'adoration d'Allah, le Transcendant de shirk (polythéisme). C'est pourquoi il n'est pas permis de chercher accès auprès d'Allah par considération (bidjahi) pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ou par sa personne ou par ses qualités ou par sa baraka parce qu'aucun argument ne soutient cela et parce qu'agir ainsi peut conduire au shirk et à l'exagération de l'importance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), parce qu'aucun des Compagnons (P.A.a) ne l'avait fait – si c'était un bien ils l'auraient fait – et parce que cela est contraire aux arguments légaux. En effet, Allah, le Puissant et Majestueux a dit : «C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms: ils seront rétribués pour ce qu' ils ont fait. » (Coran, 7 :180). Ici, Il n'a pas donné l'ordre de L'invoquer par considération pour personne (par l'intermédiaire) ni pour le droit de personne ni pour la baraka de quiconque...
۩ La bénédiction dans l’ouïe & dans la vue ۩ par asscred
En plus de Ses noms, on peut aussi chercher accès auprès d'Allah à l'aide de Ses attributs comme Sa puissance, Sa miséricorde, Sa parole et d'autres. A ce propos, des hadith authentiques (nous) enseignent de chercher la protection à l'aide des mots parfaits d'Allah et à l'aide de Sa puissance et de Son pouvoir.
En plus de ce qui précède, on peut chercher accès auprès d'Allah grâce à l'amour qu'on Lui voue et grâce à l'amour que l'on nourrit à l'égard de Son messager (bénédiction et salut soient sur lui), et grâce à la croyance en Allah et en Son messager.
Il est aussi permis de chercher accès auprès d'Allah grâce à de bonnes actions. Ceci est indiqué dans l'histoire des Compagnons de la Caverne. Ces gens avaient été contraints par une pluie nocturne à se réfugier dans une caverne. Mais dès qu'ils y avaient pénétré, un rocher glissa du haut de la montagne pour venir en obstruer l'accès de sorte qu'ils ne purent pas le dégager. C'est alors qu'ils réfléchirent ensemble sur un moyen de se tirer d'affaire. Ils furent unanimes à penser que leur seul moyen de salut consistait à évoquer Allah tout en rappelant les meilleures actions qu'ils avaient accomplies. L'un d'eux supplia Allah, le Transcendant de tenir compte du bon traitement qu'il avait réservé à ses parents. Dès lors le rocher bougea légèrement mais ne dégagea pas un espace suffisant pour permettre au groupe d'échapper... Un deuxième supplia Allah de tenir compte de sa chasteté qui l'avait détourné de la fornication alors qu'il en avait la possibilité. Ceci fit bouger le rocher un peu mais pas assez pour permettre au groupe de se sauver. Un troisième pria Allah de tenir compte de la manière dont il rendait les dépôts qui lui étaient confiés. C'est alors que le rocher s'écarta et le groupe sortit. Ce hadith est cité dans les Deux Sahih et rapporté du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) comme une partie de l'histoire pré-islamique en raison des leçons qu'il comporte.
Ce que j'ai dit dans la présente réponse a été confirmé clairement par des ulémas comme Cheikh al-islam Ibn Taymiyya, son disciple Ibn al-Qayyim, l'érudit Cheikh Abd Rahman ibn Hassan dans Fateh al-Madjid Sharh Kitab at-Tawhid et d'autres.
Quant au hadith de l'aveugle selon lequel l'infirme s'adressa à Allah par l'entremise du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), et que ce dernier intercéda en sa faveur et pria pour lui de sorte qu'Allah lui rendit la vue... Cette utilisation de l'intercession du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), revient à solliciter sa prière et son intervention (spirituelle). Il ne s'agissait pas d'utiliser «la considération » ou «le droit » (dont il jouit auprès d'Allah). Ceci est clair dans le hadith. C'est comme l'intercession que les gens solliciteront auprès de lui au jour de la Résurrection afin qu'on les juge, et l'intercession que d'autres lui demanderont afin d'obtenir leur installation au paradis .Ces interventions du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), étaient valables quand il était vivant et le seront encore quand il le redeviendra dans l'au-delà. Tout cela revient à solliciter sa prière et son intercession. Il ne s'agit pas de s'adresser à sa personne ni d'utiliser un droit qu'il a acquis, d'après les déclarations claires des détenteurs du savoir parmi lesquels ceux que nous venons de citer.
Les causes de disparition de la bénédiction divine
R : Nul doute que le fait de commettre des péchés est une des causes de la colère d'Allah, le Tout-Puissant, ainsi qu'une des causes de la disparition de la bénédiction divine, de la sécheresse et de la domination des ennemis, comme Allah l'Exalté dit :
« Nous avons éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution des fruits afin qu'ils se rappellent. »[1]
Il dit par ailleurs :
« Nous saisîmes donc chacun pour son péché : il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan ; il y en eut que le cri saisit ; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre ; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n'est pas Tel à leur faire du tort ; mais ils ont fait du tort à eux-mêmes. »[2],
et les versets allant dans ce sens sont nombreux. Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit dans un hadith authentique :
« Certes, le serviteur peut être privé de subsistance à cause d'un péché qu'il a commis. »
Il est donc du devoir de tout musulman et de toute musulmane d'éviter les péchés, et de se repentir des péchés passés. Ils doivent aussi placer leur confiance en Allah, espérer Son pardon et craindre Sa colère et Sa punition. Allah, le Glorifié et l'Exalté dit dans son Livre concernant Ses serviteurs vertueux :
« Ils concouraient au bien et nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant nous. »[3]
Il dit aussi :
« Ceux qu'ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. »[4]
Le Tout-Puissant dit :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. »[5]
Il est également permis au croyant et à la croyante de mettre en œuvre les moyens permis par Allah le Tout-Puissant. Ainsi, ils éprouvent à la fois crainte et espoir, et mettent en œuvre les moyens [qui leur permettent d'arriver à leur but] tout en plaçant leur confiance en Allah le Glorifié, en comptant sur Lui pour obtenir ce qu'ils souhaitent et éviter ce qu'ils craignent. Allah le Généreux, le Bienfaisant dit :
« Et quiconque craint Allah, Il [Allah] lui donnera une issue favorable. Et lui accordera ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. »[6]
Allah le Glorifié dit aussi :
« Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. »[7]
Allah l'Exalté dit encore :
« Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. »[8]
Il est donc de ton devoir, ma sœur en religion, de te repentir de tes péchés passés, et de revenir à l'obéissance d'Allah, tout en ayant confiance en Lui et en évitant ce qui suscite Sa colère. Attends-toi alors à la meilleure issue et à une bonne fin de Sa part... Il est Celui Qui accorde la réussite.
Voir l'ouvrage intitulé : Madjmou' fatawa wa maqalat mutanawwia par son éminence Cheikh Abd al-Aziz ibn Baz (puisseAllah lui accorder Sa miséricorde) Vol. 7. P. 65.
Datte |
Une coutume de lngue date chez les musulmans consiste à placer un morceau de datte bien mâchée (ou un morceau d’un autre fruit sucré de saison) dans la bouche d’un nouveau-né. Les musulmans font cela pour suivre l’exemple du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), car ils considèrent fermement, comme le Coran le mentionne, qu’il a été envoyé pour guérir l’humanité et répandre la miséricorde de Dieu sur terre. De par son origine, cette coutume à plus d’une vertu. En plus de la vertu et du plaisir de suivre la sounnah (le mode de vie du Prophète), insérer une substance sucrée dans la bouche d’un nouveau-né réduit considérablement sa sensation de douleur et son rythme cardiaque.
Une étude médicale intéressante, publiée dans le British Médical Journal (No. 6693, en date du 10 juin 1995), a prouvé sans aucun doute possible les bienfaits de donner du sucre à un nouveau-né pour réduire sa sensation lors d’une procédure douloureuse, comme celle qui consiste à le piquer au talon pour prélever un échantillon de sang, ou encore avant une circoncision.
L’étude, intitulée « L’effet analgésique du sucrose chez les nouveau-nés menés à terme: un essai aléatoire contrôlé », fut menée par Nora Haouari, Christopher Wood, Gillian Griffiths et Malcolm Levene, dans la salle postnatale du Leeds General Infirmary, en Angleterre.
60 nouveau-nés bien portants, dont la gestation à duré de 37 à 42 semaines, et d’âge postnatal de 1 à 6 jours ont reçu aléatoirement 2ml d’une solution parmi les quatre suivantes: sucrose à 12.5% de dilution, sucrose à 25%, sucrose à 50%, et eau stérile (groupe de contrôle).
Le premier groupe de 30 bébés a reçu du sirop de sucre avant un test sanguin de routine (qui consistait à les piquer au talon, ce qui est habituellement douloureux) pour détecter la jaunisse. On a donné aux autres 30 bébés du groupe de contrôle uniquement de l’eau stérile.
Le fait de placer 2ml d’une solution à 25% ou à 50% de sucrose sur la langue du bébé avant de le piquer au talon a réduit de manière significative la durée des pleurs, comparativement aux bébés ayant reçu uniquement de l’eau. Leur rythme cardiaque est également retourné à la normale plus rapidement. La solution à concentration plus forte a eu plus d’effet, la durée des pleurs diminuant à mesure que la concentration en sucrose augmentait. Ainsi, nous pouvons conclure que placer du sucrose (sucre) sur la langue des nouveau-nés peut constituer une forme d’analgésique utile et sans risque.
Blass et Hoffmeyer ont aussi démontré qu’une solution intra-orale à 12% de sucrose réduisait considérablement la durée des pleurs chez les nouveau-nés soumis à une piqûre au talon ou lors de la circoncision. Cette étude a paru dans le journal The Independent (dans son édition de vendredi le 9 juin 1995) de même que dans un article du British Medical Journal.
Cette pratique du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est rapportée dans les recueils de ses paroles et des récits rapportés à son sujet, dont les plus estimés sont les deux collections authentiques de Al-Boukhari et de Mouslim.
Abou Bouradah relate qu’Abou Moussa a dit :
« Ma femme accoucha d’un nouveau-né; je l’amenai voir le prophète Mohammed, qui décida de l’appeler Ibrahim. Le prophète mâcha une datte puis la pris entre ses doigts et en frotta l’intérieur de la bouche du bébé. »
Plusieurs autres récits tels similaires ont également été rapportés.
La datte contient un très haut pourcentage de sucre (70 à 80%); elle contient à la fois du fructose et du glucose dont les valeurs caloriques sont élevées. Elle est aussi facilement et rapidement digestible, et est très bénéfique pour le cerveau. La datte contient 2.2% de protéines, de la vitamine A, de la vitamine B1, B2 et du tryptophane (contre la pellagre); elle contient des traces de minéraux essentiels pour le corps comme du potassium, du sodium, du calcium, du fer, du manganèse et du cuivre.
On peut aussi noter que la sounnah recommande les dattes au moment de la rupture du jeûne durant le mois de ramadan. Il est recommandé de manger des dattes avant la prière du coucher du soleil; d’un point de vue médical et nutritionnel, c’est l’idéal et en plus, c’est la sounnah.
La grande valeur des dattes est aussi mentionnée dans un beau passage très connu du Coran, dans la sourate intitulée Maryam, versets 25-26:
« Et secoue vers toi le tronc du palmier; il en tombera des dattes fraîches et mûres. Mange et bois, et réjouis-toi. » (Coran 19:25-6)
C’était là la prescription que Dieu, le Créateur, a faite à la vierge Marie au moment où elle a accouché de Jésus, le prophète béni de Dieu. C’était une prescription visant à lui rendre l’accouchement facile et à en diminuer l’inconfort.
Comme les auteurs de l’étude médicale avaient suggéré qu’ils avaient l’intention de tester de nouvelles substances sucrées, nous nous permettons de leur proposer d’essayer les dattes comme analgésique pour les nouveau-nés.
« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que [ce Coran] est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose? » (Coran 41:53)
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Datte séchée dénoyautée, 25 g (3 petits fruits) |
Datte fraîche Medjool dénoyautée, 1 gros fruit, 24 g |
Calories |
70 |
66 |
Protéines |
0,6 g |
0,4 g |
Glucides |
18,7 g |
18,0 g |
Lipides |
0,1 g |
0,0 g |
Fibres alimentaires |
2,0 g |
1,6 g |
Charge glycémique : Forte |
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Pouvoir antioxydant : Très élevé |
Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2010.
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Fraîches ou séchées, les dattes constituent une bonne source de fibres alimentaires. Leur contenu élevé en glucides en fait des fruits à haute teneur énergétique, parfaits pour les activités sportives intenses. De plus, elles contiennent une forte concentration d’antioxydants. |
Dattes séchées, plus sucrées? |
Antioxydants
Les dattes fraîches renferment une forte concentration d’antioxydants, principalement des caroténoïdes et des composés phénoliques1,2,13,14. Les antioxydants protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Les dattes séchées en contiennent moins que les dattes fraîches, puisqu’une certaine quantité se perd durant la déshydratation1.
Fibres alimentaires
Les dattes sont constituées à 57 % de fibres insolubles et à 43 % de fibres solubles. Les fibres insolubles jouent un rôle important dans la régularité intestinale et la prévention de la constipation7. En retenant l’eau dans le côlon, elles font augmenter le volume et le poids des selles, ce qui réduit le temps de transit et facilite l’évacuation. Par ailleurs, des études ont démontré que les fibres solubles jouent un rôle dans la réduction du taux de cholestérol ainsi que dans la normalisation des taux de glucose et d’insuline. Par conséquent, elles peuvent contribuer à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires8,19,20.
Une portion de 25 g de dattes (3 fruits) fournit 2 g de fibres, ce qui représente de 5 % à 8 % de la quantité de fibres recommandée par jour7. Les dattes séchées constituent une meilleure source de fibres alimentaires que les raisins secs, les abricots secs et les pruneaux, mais elles sont moins riches en fibres que les figues séchées13.
Glucides
L’index glycémique des dattes séchées va de modéré à élevé9,21. Cet index permet de classifier les aliments selon leur effet sur la glycémie. L’index glycémique des dattes est variable, puisque leur composition chimique (teneur en sucre, types de sucre, teneur en fibres, etc.) est influencée par différents facteurs, tels que la variété, la composition du sol et le degré de maturité du fruit. Bien que l’utilité clinique du concept de l’index glycémique ne fasse pas l’unanimité10, l’Association canadienne du diabète recommande aux personnes diabétiques de consommer plus souvent des aliments à index glycémique bas, et moins souvent des aliments à index glycémique modéré ou élevé11.
Notes:
1. Vinson JA, Zubik L, et al. Dried fruits: excellent in vitro and in vivo antioxidants. J Am Coll Nutr. 2005;24:44-50.
2. Al Farsi M, Alasalvar C, et al. Comparison of antioxidant activity, anthocyanins, carotenoids, and phenolics of three native fresh and sun-dried date (Phoenix dactylifera L.) varieties grown in Oman. J Agric Food Chem. 2005;53:7592-7599.
3. Bazzano LA, Serdula MK, Liu S. Dietary intake of fruits and vegetables and risk of cardiovascular disease. Curr Atheroscler Rep. 2003;5:492-499.
4. Ness AR, Powles JW. Fruit and vegetables, and cardiovascular disease: a review. Int J Epidemiol. 1997;26:1-13.
5. Gerber M, Boutron-Ruault MC, et al. Food and cancer: state of the art about the protective effect of fruits and vegetables. Bull Cancer. 2002;89:293-312.
6. van't Veer P, Jansen MC, et al. Fruits and vegetables in the prevention of cancer and cardiovascular disease. Public Health Nutr. 2000;3:103-107.
7. Lavallée Côté L. et Dubost-Bélair M. Dans : Chagnon Decelles D., Daignault Gélinas M., Lavallée Côté L. et coll. Manuel de Nutrition Clinique, 3e éd. Montréal, Ordre professionnel des diététistes du Québec, 2000
8. Brown L, Rosner B, et al. Cholesterol-lowering effects of dietary fiber: a meta-analysis. Am J Clin Nutr. 1999;69:30-42.
9. Foster-Powell K, Holt SH, Brand-Miller JC. International table of glycemic index and glycemic load values: 2002. Am J Clin Nutr. 2002;76:5-56.
10. Colombani PC. Glycemic index and load-dynamic dietary guidelines in the context of diseases. Physiol Behav. 2004;83:603-610.
11. Canadian Diabetes Association. The glycemic indexClinical practice guidelines for the prevention and management of diabetes in Canada.
12. Harris CS, Baker SP, et al. Childhood asphyxiation by food. A national analysis and overview. JAMA. 1984;251:2231-2235.
13. Al Farsi MA, Lee CY. Nutritional and functional properties of dates: a review. Crit Rev Food Sci Nutr 2008;48:877-87.
http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=datte_nu
http://www.islamreligion.com/fr/articles/565/
Pour tenter de savoir si la relation mère-petit est innée ou acquise, il est d’abord intéressant d’observer les comportements des animaux, en particulier ceux des insectes et des mammifères auxquels nous sommes souvent comparés par les scientifiques.
Les animaux, pour la survie de leur espèce, se reproduisent et assurent la protection de leurs petits, vulnérables. Pour cela, un système de reconnaissance se met en place entre la mère et son petit. En effet, une mère doit être capable d’identifier sa progéniture en tant qu’objet de soins à l’aide de signaux de reconnaissance visuels, olfactifs ou acoustiques.
Le comportement parental est activé grâce à des hormones sécrétées à la suite d’un événement qui diffère selon les espèces : l’accouplement, la fécondation, la ponte, la parturition[1], ou encore la présence de petits abandonnés de l’espèce.
Chez les insectes sociaux (abeilles, fourmis…), ce sont les ouvrières qui s’occupent des larves. Grâce à l’émission de phéromones, les adultes parviennent à localiser, déterminer le sexe, la caste et le stade de développement de la future génération. Les phéromones, substances chimiques qui envoient des signaux à un bulbe spécifique du cerveau, sont détectées par l’organe voméronasal, situé sous la surface intérieure du nez, organe atrophié chez l’homme. La synthèse de ces substances par les larves est dictée par les gènes spécifiques de l’espèce de l’insecte. La reconnaissance entre les ouvrières et les larves est ainsi immédiate et peut donc être qualifiée d’innée.
Chez les bovidés, les hormones jouent un rôle fondamental dans le comportement maternel. La sécrétion d’œstradiol provoque les contractions vaginales pour la mise-bas du petit. Chez la chèvre, la stimulation vaginale de la parturition entraîne la sécrétion principalement de deux hormones : la noradrénaline, qui permet de mémoriser l’odeur du petit par le léchage, et l’ocytocine, qui facilite le comportement maternel et le lien d’attachement, et qui prépare à l’allaitement. Le lien d’attachement exclusif qui existe entre une mère et son petit se noue très rapidement après la naissance et rend l’adoption d’étrangers (orphelins, abandonnés, surnuméraires) extrêmement difficile.
Chez la femme
Certains scientifiques tendent à penser que l’instinct maternel serait également inné chez la femme. Pourtant, toutes les femmes ne semblent pas posséder cet instinct au moment de la naissance et la relation avec leur enfant se construit grâce à un apprentissage. À Prague, les mères ne se sont pas aperçues de l’échange de leurs enfants car l’erreur s’était produite dès la naissance. Elles n’avaient pas encore eu le temps d’apprendre l’odeur et le cri de leur bébé. Dans ce cas, les enfants « non biologiques » sont acceptés et aimés de la même manière que des enfants naturels.
Cet exemple montre que le lien fort qui existe entre une mère et son enfant n’apparaît pas dès la naissance, comme ça peut être le cas chez les animaux, mais qu’il se construit grâce au système nerveux sophistiqué et aux capacités intellectuelles spécifiques à l’homme.
[1] Chez les mammifères, la parturition est l’action de mettre bas.
http://www.reflexiences.com/dossier/142/la-relation-mere-petit-est-elle-innee-ou-acquise-/2/chez-l-animal-amour-maternel-ou-chimie-/
Voici quelques détails concernant la question de l'usage des parfums et des crèmes contenant de l'alcool:
- Si les produits en question contiennent de l'alcool éthylique (C2H5OH) –ce qui semble être rarement le cas, que celui-ci soit d'origine naturelle (produit à partir de la fermentation de dattes, de raisin ou d'orge) ou synthétique (éthanol):
· Selon l'opinion de la grande majorité des oulémas, ils sont considérés comme étant impurs et il n'est donc pas permis au musulman de les utiliser.
· Quelques savants qui considèrent que l'alcool éthylique n'est pas impur: Ce qui est strictement interdit, c'est sa consommation... (Réf: "Fiqh ous Sounnah")
· Eu égard de cette divergence, certains autres oulémas (comme Cheikh Outheïmin (rahimahoullâh)) préconisent que si le produit en question contient une quantité d'alcool éthylique non négligeable (plus de 5%), la précaution consiste à en éviter l'usage sauf en cas de besoin.
- Si l'alcool présent dans ces produits n'est pas de l'alcool éthylique (il s'agit par exemple de l'alcool cétylique), ce qui est apparemment le cas la plupart du temps:
· Selon bon nombre de oulémas contemporains, ceux-ci seront considérés comme étant purs et il sera donc permis de les utiliser (pour un usage externe évidemment). En effet, d'après ces savants, ce genre d'alcool synthétique n'a pas la même nature, fonction, emploi et effet (enivrant) que le vin et les boissons fermentées qui ont été strictement interdits en Islam. D'après cet avis, celui qui a vaporisé ou appliqué ce genre de parfum ou de crème sur son corps ou son vêtement peut donc faire la prière sans avoir à se laver. (Réf.: "Al Fiqh oul Islâmiy" – Volume 9 / Page 663; Fatâwa de Moufti Taqui Ousmâni et de Mouhammad ibn âdam kawthari concernant les parfums à base d'alcool; Explications de Ahmed Saeed Mughal concernant l'éthanol en anglais)
Wa Allâhou A'lam !
http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=380
Dieu est bien clair. Jamais les satans n'auraient pu citer un verset du coran :
210. «Et ce ne sont point les diables qui sont descendus avec ceci (le Coran) : 211. cela ne leur convient pas; et ils n'auraient pu le faire. 212. Car ils sont écartés de toute écoute (du message divin).»
Coran 26.210
Toutefois, bien des détracteurs de l'Islam se sont penchés sur une histoire mensongère, citée dans quelques livres pour essayer de faire croire aux gens que le prophète (sws) a été trompé par satan , et qu'il a prononcé un verset ou il dit du bien des dieux païens , on répète que cette histoire n'a aucune base .
Après la sortie du roman "Les versets sataniques" publié par Salman Rushdie en 1988, plusieurs occidentaux furent trompés sur la réalité de ces versets croyant que ces versets ont bien été prononcés par le prophète.
Voici l'histoire prétendue :
Une fois, alors que le Prophète Muhammad (saw) était entrain de prêcher l'Islam aux Quraychites à Makkah, il avait commencé à réciter la Sourate "Ennajm" (L'étoile - sourate 53). Arrivé au passage :
"afara 'aytoumoullâta wal 'ouzza wa manata ethalithata el 'oukhra" (…voyez-vous "ellâta" et "el uzza", et l'autre "manât", la troisième…) en citant les principales idoles que les Quraychites adoraient, satan l'aurait incité à dire :
"tilkoum el gharaniqu el 'oula, wa 'inna chafâ 'atahoum latourtaja" (Ces déesses d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée) Puis il aurait continué la Sourate jusqu'à la fin, où Dieu dit :"fasjoudou lillahi wa'boudou" (Prosternez-vous pour Dieu et adorez-le)
Il se serait alors prosterné et tous les idolâtres se seraient également prosternés avec lui, vu que le Prophète Muhammad (saw) avait cité leurs idoles en bien…
Réponse et Preuve que cette histoire n'est pas vraie :
Par sa chaîne de transmission :
1) nous ne disposons d'aucune chaîne de transmission "sérieuse" de cette histoire qui remonte directement au prophète passant par un compagnon
2) les savants du hadith précisent que cette histoire est mensongère :
On a demandé à l'imam ibn khuzaima a propos de cette histoire, il répondit : "min wadhi ezzanaadiqa" (est l'œuvre des zindiq - mécréants, infidèles). Vous pourrez trouver une allusion à cette histoire chez Ibn Kathir dans son Taf sir, plus précisément dans le commentaire de la Sourate "Al Hadj". Il y fait référence en attestant que l'histoire n'est pas authentique.
Parmi ces chaînes de transmission on trouve "alkalbi" qui est connu par les gens du hadith comme étant un menteur, son nom est Mohammed ibn assaIb .
3) Des hadiths authentiques (chez boukhari, mouslim, qui sont reconnus comme les hadiths authentiques du prophète) ont étés rapportés sur la prosternation des mécréants de la Mecque mais aucune ne contenait cette histoire de versets sataniques.
4) ce qu'ont rapportés ceux qui aiment ajouter des histoires étranges parmi les exégètes du coran ne constituent en aucun cas une preuve de véracité de cette histoire, Tabari par exemple qui a relaté cette histoire dans son livre : Chronique de Tabari dit à l'introduction que "ce qui est dans son livre n'est pas automatiquement authentique et vrai, mais qu'il ne fait que transmettre ce qui lui a été rapporté"
On n'accepte une parole que si elle est transmise par une tradition authentique depuis le prophète sws.
5) Les divergences apparentes entre les différentes histoires :(il y a 6 histoires), dans chaque histoire, le verset est différent :
Ces déesses d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée? ".dieux d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée? "leur intercession est souhaitée (sans parler de déesses) ? "et ce sont elles les déesses de rang élevé ? "et que ce sont elles les déesses de rang élevé et que c'est leur intercession qui est souhaitée ? "Ces déesses de rang élevé, d'elles l'intercession est souhaitée ? " Par le coran :
Une lecture dans le coran prouve que le prophète (sws) n'a jamais prononcé ces phrases sataniques :
1) 44. Et s'il avait forgé quelques paroles qu'ils Nous avaient attribuées,
45. Nous l'aurions saisi de la main droite,
46. ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte.
47. Et nul d'entre vous n'aurait pu lui servir de rempart. Coran 69.44.
2) Dis : "Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible". Coran 10.15
3) 73. Ils ont failli te détourner de ce que Nous t'avions révélé, [dans l'espoir] qu'à la place de ceci, tu inventes quelque chose d'autre et (l'imputes) à Nous. Et alors, ils t'auraient pris pour ami intime.
74. Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux
75. Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. CORAN 17.73
Le verset coranique est clair que le prophète n'a jamais dit quelques choses qui plaisent aux mécréants.
4) et dans l'endroit ou ils prétendent qu'il y a eu ce verset, on trouve que dieu dit :
3. et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;
4. ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée. Coran 53.3
Par la logique et l'histoire:
1) il n'est jamais rapporté dans l'histoire des arabes qu'ils appelaient leurs dieux par le terme "gharanik" ? , c'est une preuve que cette histoire fut inventée plus tard.
2) on sait logiquement que le prophète (sws) avait pour mission principale de détruire les idoles et combattre l'idolâtrie, est il logique qu'il dise du bien de leurs dieux alors qu'il les combat.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité