1 — Le dualisme des libres et des esclaves, fondamental dans toutes les sociétés antiques, a persisté jusqu'à une époque récente dans tous les pays arabo-musulmans, notamment au Maroc où il ne fut jamais expressément abrogé ; il a cependant disparu et l'on n'en rencontre plus que les vestiges dans quelques rares procès de filiation portés devant la cour suprême.
Ces procès de filiation tournent tous autour d'une institution musulmane, le concubinage légal, et du statut spécifique qui pouvait en découler, celui de la concubine-mère (oumm-el-walad, littéralement « mère de l'enfant »).
2 — Avant de définir ce statut, il importe de préciser les normes musulmanes qui, dans le domaine des relations sexuelles, expriment clairement le licite et le prohibé.
Dans la sourate XXIII, intitulée « les croyants », le prophète pose avec rigueur les principes « révélés » de la polygamie, du concubinage et du péché et crime de zina (fornication) :
1 — Heureux sont les croyants
5 — Qui gardent les lois de la chasteté
6 — Et qui bornent leur jouissance à leurs femmes et aux esclaves que leur a
procurée leur main droite ; dans ce cas ils n'encourront aucun blâme
7 — Mais celui qui porte ses désirs au-delà est transgresseur .
3 — Le mariage en langue arabe se dit nikâh, c'est-à-dire littéralement « coït » ; ce qui, a priori, caractérise essentiellement la conception islamique de cette institution . Pour les fouqahâ, en effet, le nikâh est avant tout un des deux procédés par lequel une femme devient licite à un homme ; la procréation des enfants n'est que l'incidence complémentaire de cette licéité (6).
Si les épouses sont limitées à quatre , le nombre des concubines est, en revanche, illimité.
Le concubinage du martre avec son esclave n'est certainement pas considéré par les docteurs de la loi d'un œil aussi favorable que le mariage, mais l'un ne saurait exclure l'autre ; il n'y a, pour un musulman marié, aucun inconvénient « moral » à prendre en plus de son (ou de ses) épouse (s), une ou plusieurs concubines .
Tels sont les deux procédés licites destinés, en terre d Islam, à satisfaire l'instinct sexuel. Il importe maintenant de définir plus précisément les limites du concubinage légal et le statut particulier de la concubine-mère qui peut en découler.
4 — On ne saurait parler de concubinage en-dehors des relations maitre-esclave. Il importe donc — et c'est la première condition — que le maître soit juridiquement propriétaire de l'esclave. Il doit « borner sa jouissance, dit le Coran, aux esclaves que lui a procurées sa main droite », c'est-à-dire celles qu'il a légalement achetées (10), celles qu'il a capturées (11), celles qui sont le produit de ses propres esclaves . La cohabitation sans mariage d'un homme libre avec l'esclave d'un tiers est, en effet, prohibée.
5—11 importe ensuite — et c'est la seconde condition — que l'esclave lui soit cano- niquement disponible. Il en irait différemment en cas de parenté par le sang , le lait ou l'alliance , en cas de mariage de l'esclave , en cas d'appartenance de cette dernière à une religion non dérivée du « Livre » .
6 — La transgression d'une de ces deux conditions rend les coupables passibles du h'add sanctionnant le crime et péché de zina que les docteurs de la loi considèrent comme la plus grave des infractions . Tout coi't pourra donc être pénalement qualifié zina lorsqu'il sera pratiqué avec un partenaire auquel on n'est pas uni par les liens, soit d'un mariage valable ou putatif, soit d'une propriété à titre d'esclave concubine .
Chez les Malékites, la sanction est la mort par lapidation pour l'homme libre marié, cent coups de verge et le bannissement pour l'homme libre célibataire, et cinquante coups de verge seulement pour la partenaire esclave, qu'elle soit mariée ou célibataire (22).
7 — Le concubinage légal ainsi défini à travers ses limites juridiques et la sanction de leur transgression ne confère à l'esclave qui partage la couche du martre aucune sorte d'avantages. Partie intégrante de ses biens, il en dispose à l'instar du bétail qu'il possède : il peut utiliser ses services — cela va de soi —, mais aussi la vendre , la donner en gage , la prêter , la louer, voire même la tuer .
8—11 peut en aller différemment si l'esclave se trouve enceinte des œuvres du maître. Les rapports sexuels avec la concubine légale ont pour but, estiment les docteurs de la loi, la seule satisfaction des désirs charnels, mais non la procréation, contrairement à ce qui se passe dans le mariage.
Le maître cependant peut et « normalement doit » reconnaître l'enfant qu'il a de sa concubine.
Dans cette hypothèse favorable à l'esclave, celle-ci accède à un statut particulier, celui de oumm-el-walad, concubine-mère, qui lui confère une situation privilégiée au sein de la famille servile :
— dès l'accouchement ou la fausse-couche, elle ne peut plus être vendue ni donnée en nantissement . Elle peut seulement être donnée en mariage, auquel cas le maître s'en interdit définitivement l'usage, du moins jusqu'au veuvage de la concubine- mère ;
— le maître ne peut plus utiliser ses services ou les louer à un tiers . Il peut seulement en « jouir » ;
— elle se trouve affranchie de jure à la mort du maître ;
— l'enfant dont la naissance lui confère ce privilège est légitime et bénéficie exactement des mêmes droits que ceux issus du nikâh .
9 — Un tel statut est évidemment subordonné à la reconnaissance par le maître de sa paternité. Cette reconnaissance est la clé du statut privilégié ; il importe de l'analyser.
La question qui se pose est donc la suivante : comment peut intervenir cette reconnaissance de paternité de l'enfant issu du concubinage légal ? Cette reconnaissance est fondée sur Yikrar, aveu par le martre que l'enfant mis au monde par sa concubine légale est issu de ses œuvres. Cet ikrar peut être indirect : le maître avoue avoir eu des relations sexuelles avec son esclave ; il peut également être direct si le maître revendique expressément ou tacitement la paternité de l'enfant.
LES CONDITIONS JURIDIQUES
DE L'ACCES AU STATUT DE CONCUBINE-MERE
EN DROIT MUSULMAN MALEKITE*
par François-Paul BLANC et Albert LOURDE
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0035-1474_1983_num_36_1_2004#
Cet article vous rapporte ce que la médecine moderne met en évidence des vertus du jeûne pour vous montrer comment l’islam a ordonné le jeûne bien avant les médecins de nos jours qui le préconisent vu ses effets stupéfiants en soignant maintes maladies.….
Allah le très haut, exalté soit-Il, dit : « ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété », la vache, v. 183.
Le Bon Dieu ne donne l’ordre que pour gratifier et combler ses serviteurs du bien. Or, les bienfaits du jeûne étaient toujours reconnus par les peuples depuis toujours qui optaient pour cette pratique dans le but de soigner naturellement beaucoup de maladies.
Jeûnez pour plus d’énergie
Les scientifiques affirment que l’énergie atteint son apogée chez le jeûneur. Quand vous jeûnez, chers frères, de nombreux changements s’effectuent à l’intérieur de vos organismes sans vous en rendre compte. Les diables sont attachés au mois de Ramadhan, donc, ils sont incapables de vous souffler le mal comme ils le font les autres jours de l’année ; ce qui vous donne de l’énergie car vous êtes ainsi éloignés des sources de stress et de la perte de votre énergie efficace causée par le diable.
Plus de 10% de l’énergie de votre corps est dépensée lors de la digestion de la nourriture consommée. Plus la quantité de la nourriture est importante, plus elle exige de l’énergie pour la digérer. Or, pendant le jeûne, on économise cette énergie et on se sent bien léger et à l’aise. Cette énergie sera alors utilisée pour débarrasser l’organisme des toxines nocives.
La quantité de l’énergie du corps est limitée. Le jeûne, la pratique des actes pieux, la stabilité émotionnelle vous aident à économiser de l’énergie. Cette énergie sera à son comble pendant ce mois de bénédiction, vous serez alors plus apte à mémoriser le Saint Coran, et à avoir une grande volonté vous facilitant l’abandon des mauvaises habitudes.
Le jeûne pour purifier l’organisme de ses toxines
La vraie guérison pour beaucoup de maladies vient de nous-mêmes. Or, les médecins affirment aujourd’hui que le jeûne est un besoin vital pour chacun d’entre nous, même quand on a un corps sain, mais les toxines s’y accumulent avec le temps, et le seul moyen de s’en débarrasser sera alors de jeûner. Durant sa vie, chacun d’entre nous absorbe, rien qu’avec l’eau avalée, plus de 200 kg des substances toxiques telles que le dioxyde du carbone, le plomb et le soufre. Figurez-vous donc combien sont importantes les quantités des toxines qui accablent et fatiguent notre organisme. En d’autres termes, ces toxines pourraient causer des affections et des perturbations graves, elles seraient le facteur causant à notre insu des maladies chroniques, alors, quelle est la solution ? La solution bien idéale pour s’en débarrasser de ces toxines accumulées dans le corps est d’opter pour le jeûne, arme efficace, pour protéger et purifier nos cellules. Pour des conséquences optimales, le jeûne doit être régulier. Or, quand on jeûne le mois de ramadhan, une fois par an, on suit de la sorte un bon régime mécanique pour se débarrasser des toxines.
Le jeûne pour moins de stress
Le jeûne est capable de traiter des troubles psychiques très graves comme la schizophrénie car il procure au cerveau la distraction dont il a besoin pour retrouver sa sérénité. Ce qui se reflète d’une manière positive sur l’état psychologique du jeûneur.
Certains psychologues traitent leurs patients avec le jeûne et ils ont réussi à avoir des résultats surprenants. Le jeûne est ainsi une vraie guérison pour beaucoup de maladies psychologiques telles la schizophrénie, la dépression, le stress, le découragement…
Le jeûne nous aide à affronter les difficultés et les accablements de tous les jours, il nous donne la force de surmonter les contrariétés interminables de notre vie. Combien a-t-on donc besoin de trouver un remède efficace pour combattre les soucis ?! Le jeûne a la vertu de nous calmer et de nous garantir la sérénité.
Le sang devient plus sain quand il se débarrasse des substances toxiques. Ce sang sain irrigue et purifie alors le cerveau pour qu’il soit plus apte à réfléchir et à endurer ; en d’autres termes plus stable psychologiquement.
Le jeûne pour convaincre l’obésité
Une fois le jeûne déclenché, les cellules faibles et détériorées seront détruites par les cellules saines de l’organisme selon la règle : le plus fort dévore le moins fort. Cependant, le jeûne stimule la digestion mécanique des substances stockées sous forme de lipides nocives. Ainsi, le corps commence à se débarrasser des déchets toxiques et des tissus défectueux. Les chercheurs affirment que cette opération atteint son apogée lors du jeûne total ; c’est-à-dire, l’abstraction de la nourriture et des breuvages, en d’autres termes : le jeûne islamique. Figurez-vous donc la grande importance de cet acte de dévotion qu’est le jeûne prôné par Allah le très Haut, exalté soit-il.
Le jeûne pour maîtriser son envie sexuelle
Les études et les expériences ont démontré que le jeûne pourrait rend la vie des animaux plus longue. Ainsi, des centaines des livres publiés sur le jeûne par des chercheurs non musulmans confirment cette relation entre le jeûne et la longévité. Le jeûne nous garantit au corps une vie longue et saine. Pourtant, le jeûne dont ils parlent n’est pas total mais s’accompagne avec du jus de fruits, donc il n’est pas total, et pratiqué sans spiritualité, ni piété et alors sans aucune sensation de plaisir comme c’est le cas chez nous les musulmans pendant le mois de Ramadhan.
Le nettoyage régulier des cellules effectué lors du jeûne est un facteur de longévité ; il retarde de la sorte la vieillesse chez les jeûneurs. Le besoin corporel des protéines devient cinq fois moins lors du jeûne ; ce qui délasse les cellules. Le jeûne est un moyen sûr pour renouveler les cellules de l’organisme. Si c’était cela l’effet du jeûne non islamique, comment serait donc l’effet du jeûne islamique ?
Le jeûne pour arrêter de fumer
Le jeûne aide à arrêter de fumer ! Il travaille discrètement à nettoyer le corps des toxines dont la nicotine. En même temps, il purifie le sang, ce qui diminue promptement l’envie de fumer.
Le jeûne traite le rhumatisme
Autre spécialité étonnante du jeûne est qu’il contribue à soigner les maux du dos, de la colonne vertébrale et de la nuque. Il traite aussi la fatigue générale et toute sorte d’inflammations.
Le jeûne traite les maladies relatives au système digestif
Combien sont nombreuses les personnes atteintes de constipation chronique qui ont beau suivre des traitements ? Si seulement ils essayaient le jeûne pour une guérison rapide avec la permission d’Allah, exalté soit-Il.
Les maladies chroniques du système digestif, les troubles intestinaux et les colites peuvent être traités par le jeûne.
Les chercheurs affirment que le côlon crasseux et le sang pollué sont le point de départ pour 85% des maladies.
Le jeûne pour traiter l’hypertension
Dans certains cas d’hypertension, les médicaments chimiques ne donnent pas des résultats bien satisfaisants. Or, cette maladie peut être traitée par la jeûne.
Le jeûne pour traiter le diabète
Le jeûne a des effets bénéfiques sur les diabétiques ; cela est dû au fait que le jeûneur reste en bon état d’âme, stable émotionnellement. Cette béatitude aide au bon fonctionnement des systèmes de l’organisme en les rendant plus aptes à maintenir le taux du sucre dans le sang.
Le jeûne pour traiter l’asthme
Le jeûne est un moyen efficace pour traiter l’asthme et les maladies du système respiratoire. Il s’est même avéré que nombreuses sont les maladies chroniques qui se dissipent par la pratique fréquente du jeûne. Gloire à Allah.
Le jeûne pour traiter le cœur
Le jeûne traite les maladies cardiovasculaires et l’artériosclérose. Moi, je connaissais une personne depuis dix ans atteinte par l’obstruction de ses artères, les médecins lui affirmaient que son état allait s’aggraver sans une intervention chirurgicale. Mais elle n’avait rien fait à part jeûner deux mois avant Ramadhan et un mois après. Miraculeusement, cette personne est toujours en bonne santé malgré ses soixante-dix ans.
Le jeûne pour traiter l’hépatite
Les maladies hépatiques peuvent être soignées par le jeûne sans effets secondaires.
Le jeûne pour traiter l’épiderme
Le jeûne traite les maladies épidermiques et notamment l’allergie et l’eczéma chronique et cela est à l’augmentation du niveau de l’immunité pendant en période de jeûne.
Le jeûne pour traiter les calculs rénaux
Le jeûne aide à prévenir des maladies néphrétiques, ainsi toute sorte de caillou. Je reprends mon discours à propos de la personne atteinte d’artériosclérose, je vous informe alors qu’elle souffrait aussi d’un caillou dans la vessie, mais les médecins ne pouvaient pas lui faire une intervention chirurgicale vu l’état vulnérable de son cœur.
Mais, il a refusé la chirurgie en optant plutôt pour le jeûne. Quelques mois après, il ne souffrait plus de quoi que ce soit ; c’est une vérité attestée aujourd’hui par des chercheurs de confiance.
Le jeûne pour traiter le cancer
Le jeûne peut traiter des maladies malignes comme le cancer, il est même considéré l’arme n° 1 en médecine préventive.
Enfin…
Que ce soit évident que l’islam ne nous ordonne que pour notre bien et notre salut, et ne nous interdit que pour nous protéger du mal. C’est pour cette raison qu’il faut comprendre ce que le Bon Dieu, exalté soit-Il, dit : « Et si vous jeûnez ce serez mieux pour vous si seulement vous compreniez », la vache, v. 184.
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Par: Abduldaem Al-Kaheel
Références:
Les anges sont les nobles serviteurs de Dieu qui les a créé de lumière, ce sont les soldats de Dieu سبحان
Ils sont timides, car le prophète a dit :
"Ne dois-je pas m'intimiderd'un homme dont les anges s'intimident de lui?"
L'homme ici est Osman bin Affan. Ils se dérangent des choses odieuses comme de ceux qui ont mangé de l'ail et de l'oignon, ils ne rentrent pas dans les maisons où se trouve un chien ou une image. Ils obéisssent à Allah, comme inscrit dans le Qur'ân
"Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés . Ils nedevancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres."
Sourate Al anbiya, versets 26 et 27.
Allah les a créés partout dans son univers pour s’occuper des gens et exécuter Ses ordres.
1. Il y a Jibril, ,
Celui qui transmet « الوحي », le message, aux envoyés, c’est un peu l’ambassadeur entre Allah et les prophètes عليهم السلم .
Sourate les poètes, verset 192-195 :
« Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre,et l'Esprit fidèle est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. »
2. Israfil
C’est l’ange qui souffle dans la trompe « الصور », il le fera deux fois, la première fois tout le monde mourra et la deuxième fois tout le monde sera ressuscité.
« On soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu'Allah voudra [épargner]. Puis on y soufflera, et voilà debout à regarder. » Sourate
Azzumar, verset 68
3. L’ange de la mort :
Celui qui prend les âmes.
« Dis : “L'Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur”. »
Sourate Sajda, verset 11
« Il est le Dominateur Suprême sur Ses serviteurs. Et Il envoie sur vous des gardiens. Et lorsque la mort atteint l'un de vous, Nos messagers (les Anges) enlèvent son âme sans aucune négligence. »
Sourate Al anam, verset 61
4. Les anges qui descendent près des croyants au moment de la mort
Pour nous calmer, nous rendre endurant et nous annoncer le paradis
« Ceux qui disent : “Notre Seigneur est Allah”, et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux. “N'ayez pas peur et ne soyez pas affligés; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. »
Sourate al fussilat, verset 30
5. Ceux qui arrachent violemment l’âme des non croyants
« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : “Révélation m'a été faite”, quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : “Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre.” Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant) : “Laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements”. »
Sourate Al Anam, verset 93
6. Ceux qui accompagnent l’âme des croyants jusqu’aux cieux, au 7 em ciel.
Ceux qui font monter les âmes des non croyants et les balancent sur terre quand les portes des cieux restent fermées.
Ceux qui questionnent les morts dans les cercueils, puis ils les torturent ou les traitent bien après leur avoir restitué l’âme.
7. Les gardiens du paradis et des gens du paradis
« Et ceux qui avaient craint leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis. Puis, quand ils y parviendront et que ses portes s'ouvriront, ses gardiens leur diront : “Salut à vous ! Vous avez été bons : entrez donc, pour y demeurer éternellement”. »
Sourate Az zumar, verset 73
8. Les gardiens de l’enfer et des gens de l’enfer
« ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. »
Sourate Tahrim, verset 6
Dont le chef est Malik, :
« et ils crieront : “ô Malik ! que ton Seigneur nous achève ! ” Il dira : “En vérité, vous êtes pour y demeurer [éternellement]” ! »
Sourate Az Zuhruf, verset 77
9. Les scribes
Qui accompagnent et enregistrent les actes et les paroles des gens, ils réalisent pour chaque personne, un livre personnel de tout ses faits et gestes, ils le lui donnent au Jour de la résurrection.
« alors que veillent sur vous des gardiens, de nobles scribes, »
Sourate Al infitar, verset 10 et 11
10. Ceux qui veillent sur nous
Ils nous gardent pendant la journée ou la nuit…
« Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah.»
Sourate Araad, verset 11
« Il n'est pas d'âme qui n'ait sur elle un gardien. »
Sourate tariq, verset 4
11. Ceux qui font des invocations et demandent pardon pour les croyants
« . Ceux (les Anges) qui portent le Trône et ceux qui l'entourent célèbrent les louanges de leur Seigneur, croient en Lui et implorent le pardon pour ceux qui croient : “Seigneur ! tu étends sur toute chose Ta miséricorde et Ta science. Pardonne donc à ceux qui se repentent et suivent Ton chemin et protège-les du châtiment de l'Enfer. Seigneur ! Fais-les entrer aux jardins d'Eden que Tu leur as promis, ainsi qu'aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c'est Toi le Puissant, le Sage. »
Sourate Ghafir, verset 7-8
12. Ceux qui suivent les rassemblements de rappel et d’adoration des croyants
Ils se collent à ceux qui lisent le Qur'ân et l’étudient comme il a été dit dans ce Hadith :
« Il n’y a pas des personnes qui s’assoient dans une des maisons de Dieu pour y lire le Qur'ân et l’étudier, sans que ne descende sur eux la tranquillité et la miséricorde ainsi que des anges qui se collent a eux et sans que Dieu ne les cite parmi les siens »
Le prophète a parlé des anges dans ses Hadiths en voici quelques uns:
"Le ciel fait entendre des craquements tellement les anges y sont nombreux , sérrés au point où il ne reste plus un pouce d'espace libre, tousentrain de se prosterner"
Ahmad
"Le jour de la prière du vendredi, des anges viennent se poster devant les portes des mosquées inscrire les arrivants selon leur arrivée, par ordre de mérite, du premier au dernier. Ensuite, dès que l'imam s'installe sur la chaire, ils ferment leurs registres et viennent écouter le prêche"
Al-Bukhâri
"Les anges du jour et ceux de la nuit s'alternent près de vous"
Al-Bukhâri
Les fruits de la croyance aux anges
La croyance aux anges apporte de nombreux bénéfices dans la vie du croyant nous vous rappelons ci-dessous les plus important :
1. Quand le croyant pense à la création des anges de lumière, dotés d’ailes, et à leur pouvoir, il se rend compte au combien Allah est grand, car même avec leurs pouvoirs les anges restent humbles devant Dieu et exécutent tous Ses ordres, ils ne parlent pas devant Lui. Cela augmente notre foi en la Majesté de Dieu.
2. Un sentiment de paix nous envahi quand nous nous rappelons que Dieu a mis des anges pour nous garder.
3. Nous sommes encouragés à adorer, à exécuter les ordres de Dieu et à bien agir quand nous nous apercevons que les anges, qui sont plus forts que nous, passent leur temps à adorer Dieu. Ce qui nous pousse à suivre leur exemple et à fortifier notre foi.
4. La croyance aux anges éloigne le croyant de la désobéissance visible ou invisible, car nous savons que les anges sont toujours avec nous et notent tous nos faits et gestes pour nous les donner sous forme de livre au jour de la résurrection
5. La foi aux anges nous rappelle et nous prépare au jour dernier : cette vie n’est pas éternelle, l’ange de la mort est là pour nous cueillir. On persévère donc sur le droit chemin en gardant notre foi et nos bons actes, on travaille pour le paradis, pour être saluer par les anges et nous éviter de tomber en enfer pour ne pas y être châtiés par les anges.
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.
Parmi ces douze mois, quatre sont considérés dans la religion musulmane comme sacrés. A ce propos, Allah le-très-haut dit : « Les nombres de mois auprès d’Allah sont douze mois inscrits dans le livre d’Allah le jour de la création des cieux et de la terre, il y en a quatre qui sont sacrés. Ne vous faites pas du mal à vous-même dans ces mois » s9 v36. Le prophète, lors de son dernier pèlerinage, trois mois avant sa mort, s’adressa à ses fidèles en leurs disant : « Le temps est revenu à sa configuration initiale, le jour où notre Seigneur a crée les cieux et la terre, l'année est de douze mois, parmi ces mois, quatre sont sacrés, à savoir, trois mois successifs --Dhul qi'dah, Dhul hijjah et Muharram-- et un distinct, celui de Rajab » Muslim.
Qu’est ce qu’un mois sacré ?
Avant l’islam, les arabes, dans leur intérêt commun, avaient proclamé quatre mois comme étant sacrés reçus de l’héritage d’Abraham. Pendant ces mois, la guerre était bannie et la paix devait régner. Au point que celui qui croiserait la route du meurtrier de son père ne devait pas s’en prendre à lui. A l’avènement de l’islam, ces quatre mois ont été confortés dans leur caractère particulier. Désormais, les musulmans (même si durant toute l’année ils se devaient déjà de se préserver de tout mal) avaient l’obligation d’observer une conduite irréprochable lors des mois sacrés, car comme l’a dit le Prophète : « Durant ces mois sacrés, le paradis est plus proche de vous mais l’enfer aussi ». Il dit aussi : « La récompense des bonnes actions y est multipliée et la valeur des péchés aggravée » Abou Daoud En ce qui concerne le mois de Rajab, dont nous vivons les premiers jours, le Prophète rappela ceci : « Ô Seigneur béni nous dans le Mois de Rajab, de chabane et fait nous atteindre Ramadan » Boukhari
Ce hadith illustre la valeur préférentielle de ce mois aux yeux de notre Seigneur. Il est donc de notre devoir d’exceller dans notre comportement durant ce mois, en multipliant les bonnes œuvres et en nous préservant de toutes formes de péchés. Puisque, comme nous l’avons souligné précédemment, en période de mois sacré les bonnes actions autant que les mauvaises comptent double.
Le voyage nocturne.
Hormis le caractère sacré du mois de Rajab, ce mois se démarque également par les faits historiques qui s’y sont produits. Des faits qui ne peuvent être ignorés par le croyant, notamment le voyage nocturne du Prophète vers Jérusalem, effectué en l’an neuf de la prophétie. Endeuillé par la perte de son oncle et protecteur Abu Talib, ainsi que par celle de sa noble épouse Khadija, à une époque où l’oppression Mecquoise faisait rage, Allah le-très-haut le convia à ce voyage relaté dans le Coran : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa (Jérusalem) dont Nous avons béni les alentours, afin de lui monter certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » S17 V1.
Jérusalem a toujours été la terre sacrée de tous les prophètes de la lignée de Noé et d’Abraham. Aujourd’hui encore, sa mosquée est la troisième mosquée la plus sainte de l’islam après La Mecque et Médine. A ce sujet, le Prophète (psl) nous a dit : « Une prière dans la Mosquée sacrée vaut 100.000 prières, une prière dans ma Mosquée vaut mille prières, et une prière à Jérusalem vaut cinq cents prières » At Tabarani. Ainsi Ibn Abbas qu’Allah l’agrée a dit : « Les prophètes ont construit Jérusalem, et y ont vécu. Il n'y a pas un seul pouce d’elle sans qu'un prophète n'y ait prié ou qu’un ange ne s'y soit tenu. »
Lors de son voyage nocturne du mois de Rajab, le Prophète Mohamed en compagnie de l’ange Gabriel a prié à Jérusalem, en présence également de tous les prophètes depuis Adam jusqu’à lui-même, qui fut l’imam. Cet événement nous prouve que la religion est unique et que Noé, Abraham ou encore Moïse et Jésus sont les maillons d’une chaine prophétique, qui débute par Adam et dont le sceau fut Mohamed. Leur message est unique, leurs voix ne fait qu’une : « Nous ne te disons ô Mohamed que ce qui a été dit aux messagers avant toi » s41 v43, « Et lorsque nous prîmes de la part des prophètes leurs engagements, de ta part, de la part de Noé, d’Abraham, de Moïse ainsi que de Jésus fils de Marie. Et nous prîmes de leur part un engagement solennel ».S33 v7
Si l’héritage est commun, comment alors comprendre la guerre qui ravage Jérusalem entre les adeptes d’un seul, unique et même Dieu ? Voyez comment le fanatisme aveugle se joue des humains !
L’ascension vers les cieux.
C’est au cours de la 27ème nuit de Rajab, que le Prophète débuta son ascension. A ce sujet, il a dit : « "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait- me fut amenée. Je la montais et fus transporté à Jérusalem. Là-bas, je l'attachais à l'anneau destiné à l'usage des prophètes. Je pénétrais dans la mosquée où je priais deux rak'a. A ma sortie, Gabriel m'offrit deux récipients: l'un contenant du vin, l'autre du lait. Je choisis le lait; et Gabriel me déclara alors que j'avais élu la voie primordiale. Porté par lui, je m'élevais jusqu'aux régions célestes. Gabriel demanda la permission d'y accéder… » Bukhari. Cette visite dans le monde céleste est truffée de symboles. C’est à l’issue de ce voyage que les prières lui furent prescrites. Il visita l’enfer et le paradis. Il rencontra aussi personnellement les prophètes établis dans chaque ciel et prit connaissance des mystères jusque là méconnus car il fut le seul autorisé à dépasser le lotus de la limite (sidrat al muntaha). Puis ce fut la rencontre avec le divin.
La fin de l’oppression
Le mois de Rajab est marqué aussi par l’une des plus grandes victoires de l’islam, en effet la victoire remportée lors de la bataille de Tabuk, en l’an neuf de l’hégire, soit une année avant la mort du Prophète. Cette victoire a permis de mettre terme à l’oppression des tribus qui a duré tout de même vingt deux années. Elle concéda la reconnaissance de la souveraineté des musulmans, dans un état dont la capitale était Médine, ville sainte où repose par ailleurs le Prophète.
Chers lecteurs et lectrices, Notre Seigneur a élu certaines de ses créatures pour leurs procurer plus de sacralité, parmi les anges et les hommes, son choix se porta en faveur des messagers, de la terre il a préféré les lieux de cultes. Des mois, celui de ramadan et les quatre mois sacrés sont au-dessus de tous. Alors, sanctifiez ce que votre Seigneur a purement choisi et sachez que les hommes de compréhension ne donnent de valeur aux choses qu’à la même mesure que celle attribuée par leur Seigneur.
Puisse Allah nous donner la force d’être à la hauteur de sa satisfaction et de sanctifier ce qu’il nous a enjoint de sanctifier.
« Ainsi, sanctifier les rituels établis par Allah est signe de la piété des cœurs. » Coran
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La principale substance constitutive du sang, du point de vue fonctionnel, c'est le globule rouge. C'est lui qui transporte l'oxygène des poumons vers les muscles et c'est encore lui qui débarrasse ces derniers de leur principal déchet : le dioxyde de carbone. Le globule rouge contient de l'hémoglobine qui est un pigment rouge. La molécule d'hémoglobine contient des atomes de Fer, c'est lui qui confère au sang sa teinte particulière.
L'élément Fer possède un spectre d'émission qui comporte une raie visible au niveau de la longueur d'onde correspondant à la couleur rouge (à chaque longueur d'onde de la lumière correspond une couleur). Ce spectre est une sorte de « carte d'identité » de l'élément car chaque élément a un spectre différent de celui des autres. Lorsque le Fer est exposé à un faisceau de lumière blanche (addition de toutes les couleurs), il absorbe toutes les longueurs d'ondes visibles et il renvoie seulement des photons dont la longueur d'onde correspond au rouge. L'œil d'un observateur ne voit donc que le rouge.
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité