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Blog de Islamiates

Conquêtes Islamiques Vérités et mensonges

 



"Beaucoup de gens se demandent avec incertitude : quelles sont les causes réelles des conquêtes islamiques à l'époque de la puissance de l'Islam. S'agirait-il d'une sorte de colonisation par laquelle les peuples étaient contraints d'entrer en Islam sous la menace de l'épée ?"

Le savant répondit à son interrogateur en disant : 

« De par le Nom de Dieu, que les Louanges lui soient adressées et que la Prière et la Paix soient sur Son Prophète.

Ce que je constate et ce que constatent les historiens qui ont une lecture sincère, profonde et non déviante sur ce point, c'est que ces conquêtes avaient plusieurs buts :

1. Elles visaient à briser l'épine des pouvoirs tyranniques et oppressants qui gouvernaient ces pays et à ce que ces peuples s'ouvrent à l'écoute des enseignements de l'Islam et à l'appel du Coran qui a été envoyé au Prophète Muhammad, sur lui la Prière et la Paix.

Ces dirigeants voulaient que les gens conservent leur religion et leur culte et que personne ne pense adopter une autre religion sans qu'elle soit autorisée par Cosroës ou César ou le Roi ou l'Emir. C'est ce que le Coran rapporte à ce sujet lorsque Pharaon a dit à ses magiciens qui se soumirent et crurent au Seigneur de Moïse et d'Harun : "Vous avez cru en lui avant que je vous le permette ; Moïse fut le premier à vous enseigner la magie. Je vous ferai couper la main droite et le pied gauche puis je vous ferai crucifier sur des troncs de palmiers. Vous saurez alors qui de nous est le plus fort, en fait de châtiment, et qui durera plus longtemps". 

C'est ainsi que gouvernaient les Cosroës, les Césars et les Rois de cette époque : en construisant un obstacle insurmontable empêchant la pénétration de la convocation universelle à l’islam. C'est pourquoi, lorsque le Prophète (que la Prière et la Paix soient sur lui) a envoyé des missives à ces rois et empereurs pour les appeler à l'islam, ces derniers porteront -s'ils refusent l'appel- les péchés de leur peuple. Il dit ainsi à Cosroës : « si tu ne te soumets pas, tu porteras les péchés des majous (zoroastriens) » et il dit à César : « tu porteras les péchés des irissiyyin (romains) » et il dit à Lmouqawqas (roi de l’Egypte) : « tu porteras les péchés des qibt (égyptiens/coptes) ».

Et cela confirme le proverbe qui se disait à l’époque : « Les gens adoptent la religion de leurs rois » 

La volonté de l'islam est de remettre les choses en ordre, d'accorder aux peuples de la considération et de restituer leur libre choix. Ils n’avaient pas à choisir pour eux-mêmes, notamment sur ce sujet essentiel et déterminant qui est le plus important sujet dans l’existence : celui de la religion de l’homme laquelle définit son identité, son objectif et sa fin. Ainsi la guerre déclarée à ces rois et à ces empereurs avait pour but évident d'enlever les obstacles se dressant devant le nouvel appel de Dieu. Cela jusqu'à ce qu'il parvienne au peuple et jusqu'à ce que ce dernier réagisse librement de telle manière que chacun y croit ou non, et que celui qui perd ou gagne le fasse en connaissance de cause, sans craindre qu'un tyran ne le tue ou ne le crucifie aux troncs de palmiers.

2. Guerre préventive pour protéger le royaume islamique :

Un autre but complétant celui-ci, est que cet état naissant que l'Islam a établi à Médine est fondé sur une croyance et une idée, une loi et un message, et non simplement sur un gouvernement, c'est à dire en termes d'aujourd'hui un état idéologique, qui porte un appel universel pour l'humanité dans son ensemble, et auquel on a ordonné de transmettre cet appel qui représente la miséricorde de Dieu à travers les mondes. L'un des devoirs de cet état est de résister et combattre les pouvoirs arbitraires qui voient dans ce message et ses principes un danger pour eux ; si nous ne les combattons pas aujourd'hui alors nous devrons le faire demain comme nous l'enseignent les expériences de l’histoire et comme l'exige la sunna d'Allah.

C'est pourquoi ces guerres étaient appelées en un sens des guerres préventives afin de protéger l'état des craintes et des avidités prévisibles des états voisins qui s'opposaient idéologiquement et dont les intérêts étaient contradictoires et qui le considéraient comme une source de tension et un danger pour eux.

3. Les guerres de libération pour les peuples opprimés :


En plus de ces deux buts clairs, il nous apparaît qu'il y avait un autre but à ces guerres ou ces conquêtes, qui n'est pas inconnu à tout enseignant qui connaît l'état du monde avant l'islam. 

Ce but est la libération des peuples de la région, contre l’injustice des dirigeants qui ont régné un certain temps, ce qui ressemble à ce qu'on a connu et vécu à notre époque (à notre époque) avec les États russe et américain au moment de la guerre froide.

Chacun des deux États a dominé certains pays. Parfois il s'est étendu au détriment de l'autre, et parfois il s’est réduit comme ce que le Coran nous a rapporté dans le début de la sourate Ar-Roum : « Les romains ont été vaincus dans le pays voisin et après leur défaite ils seront vainqueurs dans quelques années ». Les Perses possédaient quelques régions arabes en Iraq, et les romains possédaient d'autres pays dans Cham (l'ancienne Syrie), l'Egypte et d'autres encore en Afrique.

Et c'était un des aspects de la colonisation arbitraire et injuste sur terre. Et l’Islam avait comme mission - l'intention du message de l'islam sous ce rapport est la libération du monde de la servitude de l'homme à l'égard de l'homme - et de contribuer au salut de ces peuples.

Nous voyons que la missive du Prophète de l'Islam à César, à Mouqawqas et aux autres, s’achève par ce noble verset de la « sourate al Imran » : « "Dis O gens du livre venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu'« Allah » sans rien lui associer et que nous ne prenions point les uns et les autres pour seigneurs en dehors d’Allah » c'est un appel universel à la libération.

Il était nécessaire d'aider ces peuples à se libérer des colonisateurs étrangers ; c'est ce qui fut exprimé par Harqal lorsqu'il pénétra dans Damas avec les troupes de musulmans : « Salut à toi Syrie pour la dernière fois ».

Les romains considéraient l’Egypte comme une vache laitière pour eux, ils la traient même si elle n'allaite pas ses petits. C’est pourquoi les égyptiens ont bien accueilli les nouveaux conquérants, et leur ont ouvert leur cœur et leur bras, et les musulmans ont pu conquérir l’Egypte avec huit mille soldats seulement, et la libérer du pouvoir des romains pour toujours.

Le sabre ne conquiert pas un cœur

Nous disons à ceux qui estiment que l'islam se propage par le sabre : s'il est possible que l'épée conquiert une terre ou colonise un pays, en revanche il est impossible qu'elle conquiert un cœur. L’accès aux cœurs nécessite une autre action, la persuasion intellectuelle, l'inclination sentimentale et l’influence sur l'âme de l'homme.

Je peux même dire que le sabre qui menace quelqu'un n'est souvent qu'un obstacle entre lui et l’appel de celui qui porte le sabre, car l'homme fuit celui qui l'humilie.

Celui qui regarde attentivement l’histoire de l’islam, son appel et sa propagation, trouve que les pays conquis par les musulmans n'ont connu une expansion de l'islam qu'après un laps de temps, lorsque les obstacles entre les gens et la da’wa se sont enlevés.

Ils écoutaient les musulmans dans une atmosphère calme et paisible loin du cliquetis de l'épée et du bruit des lances. Ils observaient le comportement des musulmans vis-à-vis de leur Seigneur, d'eux-mêmes et des autres, ce qui fit que les gens les apprécièrent et se rapprochèrent de leur religion laquelle leur avait inculqué ces attitudes nobles et ces bonnes manières.

Regarde l’Eqypte, elle a été conquis à l’époque du khalife Omar Ibn Al-khattab, mais les gens sont restés chrétiens des dizaines d’années ; ils sont entrés en islam un par un. Même l’homme égyptien auquel Omar a fait justice, en vengeant son fils contre le fils du gouverneur d'Egypte, Omar ibn al 'As, n'est pas entré en Islam malgré ce témoignage de justice éblouissant.

traduit par l'Equipe du site soufisme-fr.com
source
 
 

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D'où viennent les tics ?

Les tics consistent en des contractions répétées, soudaines, brusques et brèves d'un muscle ou d'un groupe musculaire qui sont toujours les mêmes chez un même sujet. Ils sont involontaires mais conscients et le sujet en est gêné. Il est possible de les supprimer grâce à un effort soutenu, mais de façon très limitée dans le temps (pendant quelques minutes).

Les tics apparaissent le plus souvent dans l'enfance entre 5 et 7 ans. Ils sont associés à une hyperémotivité et éventuellement à un conflit affectif.

Leur fréquence dans la journée est très variable d'un sujet à l'autre. Certaines circonstances les accentuent comme l'anxiété et les émotions intenses. Au contraire, les tics disparaissent pendant le sommeil.

Tics simples et tics complexes

Il existe deux grands types de tics:

- Les tics musculaires simples qui peuvent intéresser le visage (clignement d'yeux, contractions de la bouche), la tête, le tronc ou les membres (secousses de la tête, des épaules ou plus souvent des membres supérieurs). Plus rares sont les tics respiratoires (reniflement, toux) ou phonatoires (émission d'un bruit ou d'un cri d'animal).

- Les tics complexes sont des "caricatures de gestes" comme des mouvements de la tête ou des sautillements. Ils peuvent réaliser des gestes à signification symbolique comme des gestes obscènes par exemple. Un cas particulier de tics complexes est le syndrome de Gilles de la Tourette.

La "maladie" des tics ou syndrome de Gilles de la Tourette

Le syndrome de Gilles de la Tourette débute entre l'âge de deux ans et l'adolescence. Il est défini par des tics multiples qui s'associent à une émission de phrases ou de mots grossiers (coprolalie) et à une écholalie (répétition automatique, immédiate et fidèle des derniers mots ou dernières phrases de l'interlocuteur, souvent avec la même intonation).

L'évolution des tics est variable. Ils disparaissent spontanément après plusieurs années chez la moitié des patients environ. Mais chez certains sujets, de multiples tics vont s'associer ou se succéder dans le temps, et peuvent avoir des répercussions très négatives sur le sujet et sa famille.

Certaines localisations des tics peuvent être responsable de complications parfois graves car elles représentent de véritables automutilations : morsure répétée des lèvres, de la langue, des doigts ou plaies au niveau des membres dues à des heurts répétés.

Le syndrome de Gilles de la Tourette évolue avec des fluctuations mais dans l'ensemble, il s'aggrave progressivement en s'étendant à d'autres groupes musculaires.

D'ou viennent ces tics ?

Les tics constitueraient une pathologie frontière et sont parfois interprétés comme des équivalents de symptômes obsessionnels ( similitude avec les compulsions du trouble obsessionnel compulsif). Mais, chez de nombreux malades, il n'existe en fait aucun trouble obsessionnel compulsif identifiable.

Il semblerait que les tics ne soient pas liés à une pathologie spécifique. Ils peuvent être une simple réaction passagère, sans gravité, à un événement quelconque. Dans d'autres cas, ils sont le révélateur d'une pathologie psychotique grave.

En ce qui concerne le syndrome de Gilles de la Tourette, il existe des hypothèses biologiques car le fonctionnement de certains neurotransmetteurs cérébraux, notamment la dopamine, semblent perturbé.

uels sont les traitements efficaces contre les tics ?

Il existe différents types de traitement: prise en charge en psychomotricité, relaxation, déconditionnement dans le cadre de thérapie comportementale, psychothérapie.

En ce qui concerne le syndrome de Gilles de la Tourette, certains neuroleptiques ont une efficacité sur les tics.

Le choix du traitement dépend de la nature et de l'évolutivité des tics ainsi que du contexte sociofamilial dans lequel ils surviennent.

 

http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s343/maladies/tic.html

 

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La science aussi a besoin de Dieu

Science et religion
divergences et complémentarités

La science et la Religion, tout comme l'art d'ailleurs, ont pour théâtre le cerveau de l'homme, c'est dans ce creuset que s'élaborent ces grands édifices conceptuels. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'au-delà de leurs querelles, ces frère "ennemis" gardent une parenté profonde, répondent aux mêmes besoins, poursuivent les mêmes fins, observent les mêmes lois et finalement se complètent l'un l'autre. C'est cette unité que je vais m'efforcer de mettre en lumière.

L'homme est un animal religieux. Biologiquement parlant, l'homme est un animal parmi les autres animaux, c'est un mammifère, un primate supérieur. Sa parenté avec les autres animaux est étroite et profonde.

C'est donc un animal , mais un bien étrange animal en vérité, un animal raté en quelque sorte, infiniment fragile à sa naissance, dépendant, incapable de survivre sans les soins de ses parents, qui doivent le nourrir, le protéger de ses prédateurs, des intempéries, lui apprendre son métier d'homme, car chez lui, contrairement aux autres animaux presque rien n'est inné, alors que le comportement des autres animaux est solidement dicté par l'instinct, l'homme, lui, est presque dépourvu de ce guide. L'instinct ne se trompe guère ; privé de ces rails, l'homme erre et divague.

Mais la station débout a libéré ses mains et sa nuque et donc son cerveau. Ses mains sont préhensiles parce que le pouce est opposé à la paume.

Solitaire, il périrait, il est donc condamné à vivre en société (famille, clans, tribus). Solitaire, il n'aurait aucune chance d'émerger jamais de l'animalité, c'est la société humaine qui confère à l'homme son humanité. Capable d'un langage articulé, il hérite de l'expérience des générations antérieures par l'éducation. Cette expérience, il la capitalise en culture, ce qui permet à l'homme d'échapper à la prison étroite des fatalités naturelles.

Par le développement de sa capacité crânienne et plus particulièrement de son cortex, l'homme accède à une conscience opposable elle aussi, c'est-à-dire réflexive. Par là, il sort définitivement du règne animal et du même coup de la nature. L'homme est le seul être vivant à savoir qu'il sait et à se regarder agir. "Je" regarde "moi".

Mais la conscience réflexive ouvre en l'homme une déchirure. Elle fait de lui un être double, un être duel, en divorce avec lui-même, en exil dans la nature. Elle fait de lui un être d'ailleurs, un être des lointains, déchiré entre le "je" et le "moi", entre "Je" intemporel et un "moi" voué au vieillissement et à la mort, entre un petit "moi" individuel et un "moi-je" universel, entre avenir et passé, entre ici et ailleurs, entre l'attraction de la matière et l'appel de la transcendance et de l'Esprit, entre ce qui est et ce qui devrait être.

L'animal est ; l'homme en vérité n'est pas, il devient. Son essence n'est que potentielle, latente, elle ne le précède pas, elle le suit. Il est un projet, une espérance. Il est un manque, une faim, une soif d'un plus et d'un mieux. L'homme est travaillé d'une exigence infinie d'un surcroît d'Etre, d'une exigence d'absolu et de perfection. Cette exigence, il l'entend dans l'appel des valeurs qu'il ne créée pas arbitrairement, mais qui s'imposent à lui. Se soumettre à elles, c'est accéder à la libération et à la joie. Ces valeurs, il les appelles la Beauté, le Bien, la Justice, la Vérité, la Liberté, l'Amour. Pourtant il pressent qu'elles ne font qu'un, qu'elles sont autant d'aspects d'une Réalité suprême en qui se condense en l'Etre. Cette valeur suprême, cet Existant inconditionné, la plupart des hommes l'ont spontanément nommé Dieu. D'autres s'y refusent, ce ne sont pas toujours les moins religieux, car les hommes ont caché beaucoup d'idoles derrière le nom de Dieu. Dieu n'est pas un nom, il est Esprit, Souffle et Vie. Il est mille noms, il est mystère.

Issu de la nature, l'homme ne se satisfait pas de la nature. Ce réel insuffisant, il veut le corriger; le remodeler. Il veut la nature, mais sans sa cruauté, sans la loi du plus fort. Issu de la jungle et de la savane, il veut faire de cette terre un jardin, le jardin d'Eden. Tout se passe comme si l'homme avait reçu mission de parachever la création. Comme s'il était l'instrument que Dieu s'est choisi pour apporter la dernière touche à son oeuvre.

Noeud provisoire de forces qui se dénoueront avec la mort, l'homme se sait fragment mortel d'un grand Tout. Il se vit comme incomplétude, comme une insuffisance congénitale qui aspire à la communion avec la Totalité. Dans sa quête, il se trompe souvent. Souvent il distrait sa faim d'un surplus d'ETRE en une chasse pour un surplus d'avoir, espérant par là faire taire son angoisse et échapper à une exigence qui le requiert tout entier. Mais même quand il déserte et trahit, c'est encore Dieu qu'il cherche. Même quand il tourne le dos pour courir après le diable. L'homme n'échappe pas à Dieu – à moins d'abdiquer de son humanité.

Il n'y a qu'une façon de déserter vraiment, c'est de renoncer à l'inquiétude, de s'installer dans le sommeil. Mais ôtez la quête de l'absolu, et vous n'avez plus d'homme. Il ne reste plus qu'un animal, mais un animal manqué.

L'homme ne se définit que par une référence à la Transcendance. Un animal en manque de Dieu, tel est l'homme.

En attendant de réussir à le rejoindre, face à la réalité du mal, de l'injustice, de la laideur, de la souffrance et de la mort, l'homme a besoin d'un SENS, besoin d'une direction, d'une signification. Les grandes Révélations sont là pour lui en proposer un. La science est-elle capable de donner un sens à la vie ? Si la souffrance et la mort ont un sens, l'homme est capable de les accepter et d'en faire de la Joie.


* La science du XXe siècle

La science, les idéologies, la civilisation, l'homme en un mot sont en crise. C'est-à-dire qu'ils traversent une dangereuse et passionnante période de mutation.

Par ses applications qui révolutionnent nos conditions d'existence, la science apparemment triomphe. Pourtant, pour la première fois, elle se met à douter d'elle-même. Et elle se fait de plus en plus modeste.

Au siècle passé, un certain scientisme a caressé l'illusion que la science pourrait avoir réponse à tout. L'illusion qu'elle pourrait apporter à l'homme non seulement le dernier mot de toutes choses, mais encore le bonheur.

Mais bientôt elle a renoncé à toute prétention normative. Son objet se limitant à l'étude du Réel, de ce qui est, elle n'a rien à nous dire sur ce qui doit être. Elle qui cherche la vérité, elle ne se reconnaît même pas le droit de nous recommander la recherche de la vérité. Elle ne peut même pas nous dire si la science est bonne. Elle n'exclut pas la possibilité qu'elle soit mauvaise. Elle n'a donc rien à nous dire sur le Beau, le Bien, le Juste, rien à nous dire sur l'Amour. Rien à nous dire en somme sur ce qui nous importe essentiellement, nous autres hommes. Limitant son ambition à l'étude du réel, elle pensait du moins pouvoir nous parler de la Vérité.

Mais le moment d'euphorie est passé, là encore elle dut se faire plus modeste. Elle pouvait certes dépasser les apparences de notre expérience naïve, mais n'en devait pas moins renoncer à atteindre jamais l'"en-soi" des choses. Le savoir qu'elle atteignait n'était qu'hypothétique et provisoire. Ses applications techniques sont là pour nous prouver qu'elle est bien en prise sur le réel, qu'elle est "opérationnelle". Regardez la brouette, la lampe à incandescence, la radio, la centrale atomique, les satellites, ça marche ! Nos hypothèses sont vérifiées. Sans doute, mais la nature intime du réel fuit à l'infini et notre connaissance le poursuit sur une asymptote, s'en rapprochant sans cesse, bien que de plus en plus convaincue qu'elle ne le rejoindra jamais.

La science postule l'unité du réel. Mais en fait elle se retrouve avec un univers en miettes. Nos savoirs sont des archipels, des îlots de connaissance qui ne se rejoignent que par le postulat qui les soutient. Entre macro et microphysique, il n'y a plus continuité. Réductrice par hypothèse et par méthode, elle ramène les organismes à des organes, les organes à des tissus, ceux-ci à des cellules, ces cellules se révélant être de véritables organismes complexes, il faut les analyser en divers éléments, qui finalement sont constitués d'atomes, lesquels se résolvent à leur tour en noyaux et électrons. Mais voilà que ces électrons se diversifient en protons, neutrons, mésons, positrons, en baryons et en hadrons, lesquels eux-mêmes éclatent en quarks. A peine la science croyait-elle toucher au but et être sur le point de ramener la diversité de l'univers à la combinaison de quelques éléments simples, voilà que ceux-ci, se diversifient à nouveau en même temps que les difficultés pour aller plus avant, croissent à l'infini. Quoiqu'il en soit, ces conquêtes extraordinaires sont d'authentiques victoires. Il n'en reste pas moins que les connaissances acquises aux différentes échelles ne se rejoignent plus. Entre le quark et l'organisme, il y a de telles césures que tout se passe comme si nous avions affaire à des réalités totalement hétérogènes. Nous ne retrouvons plus le même réel, à croire que nous aurions changé d'univers.

Chaque science tend à se constituer en univers fermé, qui n'a plus rien à apporter, sinon des pouvoirs à notre univers humain, des pouvoirs qui laissent l'énigme de notre condition humaine plus béante que jamais elle ne le fut.

La médecine occidentale a réalisé au cours de ces dernières décennies des progrès gigantesques, autant de progrès en un demi siècle que depuis l'aube de l'humanité. Elle ne s'en heurte pas moins à des difficultés croissantes, qui font entre autres apparaître qu'à un certain niveau de complexité, les phénomènes cessent d'être prévisibles. C'est également ce qui arrive au niveau des particules élémentaires. La science se rabat sur des probabilités statistiques. L'un des principes fondamentaux sur lesquels repose la science ne s'en trouve pas moins ébranlé : le principe de causalité, à savoir que tout phénomène a nécessairement une cause et que dans les mêmes conditions une même cause produit nécessairement les mêmes effets.

Plus la biologie progresse et plus elle s'enfonce dans la complexité. Ainsi dans l'étude du cancer, des phénomènes de rejet et d'allergie, le chercheur voit se refermer sur lui une forêt vierge de plus en plus inextricable. L'arbre cachait un bois, qui masquait une forêt, derrière laquelle prolifère une jungle. Sans doute serait-il bien hasardeux de mettre des limites aux capacités de l'esprit humain, il n'en reste pas moins qu'à mesure qu'elle progresse, la science entrevoit de plus en plus nettement qu'il lui faudra remettre en question toutes ses méthodes si elle veut espérer franchir des murailles qui paraissent aujourd'hui théoriquement infranchissables.

Le principe sur lequel repose le déterminisme n'est pas seul à sortir ébranlé des empoignades avec la complexité du réel, les principes de non contradiction, d'identité, d'invariance, d'objectivité et jusqu'au principe de réalité lui-même en sortent malmenés.

Du même coup, la science est contrainte d'avouer ses postulats, axiomes et principes non démontrés, qui sont autant d'actes de foi sans lesquels aucune science n'eût été possible. Elle pose a priori qu'il existe une réalité, que cette réalité est une, qu'elle est pensable parce qu'elle recèle un ordre et que cet ordre est saisissable par l'esprit humain. Et derrière ces actes de foi s'en cachent d'autres qu'elle n'avoue pas, actes de foi en la création en la vie et en l'homme.

La science enfin sait qu'elle n'est plus innocente, elle admet qu'elle est elle-même le produit d'une culture, et que, pour si désintéressée qu'elle se veuille, elle échappe de moins en moins aux impératifs et aux compromissions financières. La recherche moderne exige des moyens considérables, ces moyens dépendent du bon vouloir des pouvoirs publics et des grandes entreprises. Ceux-ci donnent la priorité à des recherches dont ils attendent des retombées technologiques à des fins militaires ou de simple profit mercantile. De tous côtés, la science est aujourd'hui confrontée à des problèmes éthiques, que de son propre aveu elle n'est pas habilitée à résoudre. A ce niveau, l'homme de science n'est plus qu'un homme comme les autres, qui se détermine en fonction d'une conscience morale qui est celle de son temps et de son lieu et ne fait autorité que par son accord avec la conscience collective. Souvent aussi l'ingéniosité technologique utilise les découvertes de la science à des fins imprévues et qui peuvent se révéler éminemment dangereuses; L'homme de science se trouve alors dans la situation de l'apprenti sorcier qui a déchaîné des forces démoniaques.

Enfin, science du réductible, du reproductible, du vérifiable, du quantitatif et du mathématisable, la science est naturellement matérialiste. Elle est totalement désarmée en face du qualitatif et, comme nous l'avons déjà évoqué, tout porte à croire qu'elle va se révéler incapable de traiter les phénomènes complexes, qu'elle tend à dissoudre dans l'analyse. Ce sont ses limites. Un jour viendra sans doute où l'homme inventera d'autres disciplines d'investigation. Les cultures non occidentales auront certainement beaucoup à nous apprendre dans ces voies-là.

Mais à la question qui hante le coeur de l'homme, quel est le sens de ma vie, quel est le sens de cette vie ? la science moderne ne connaît qu'une réponse : la terre, la vie, l'homme n'ont aucun sens, ils sont apparus par hasard et sont appelés à disparaître ; de tes espoirs, de tes efforts, de tes souffrances, rien ne subsistera, Dieu est mort et avec lui l'homme est mort. Ce que Jacques Monod, dans "Le hasard et la nécessité" a formulé en ces termes sans appel : "L'ancienne Alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard."

Après cela, vivez encore si vous le pouvez, mais avouez qu'un suicide collectif serait tellement plus logique !


* Convergences, divergences, complémentarités de la science et de la religion

La science n'a donc rien à nous dire sur les FINS. Par contre, elle confère à l'homme des moyens, des pouvoirs redoutables ou libérateurs, suivant ce que nous en ferons. Science sans conscience n'est plus seulement ruine de l'âme, mais plus radicalement anéantissement de la vie, de l'homme, et du même coup de la science elle-même. La science est contrainte de s'ordonner à une éthique qu'elle ne peut tirer de son propre fonds et qu'il lui faut donc recevoir d'ailleurs. La transcendance est le complémentaire obligé de la science. La science aussi a besoin de Dieu.

D'ailleurs, la science est monothéiste à sa manière. Refaisant le chemin de l'évolution, elle s'efforce de ramener le complexe au simple, le composé à ses éléments. Elle quête l'Un sous le multiple et pour se faire, postule l'Unité de l'Univers et de ses lois. Le retour à l'Unité est sans aucun doute un des besoins fondamentaux de l'esprit humain. C'est cette unité qu'il cherche non seulement dans l'élucidation scientifique, ou dans l'illumination religieuse, mais encore dans la composition de l'Amour et dans la création-contemplation artistique.

Comme la religion, elle part d'actes de fois qu'elle appelle principes ou postulats et derrière lesquels se cache une foi implicite en l'unité de l'univers, en sa cohérence, et en la capacité de l'esprit humain d'atteindre à la vérité. Comme la religion, elle exprime ainsi une révérence implicite à une valeur transcendante : la vérité.

Comme la religion moderne, la Foi baha'ie, elle, envisage l'univers dans une perspective dynamique, évolutionniste. Pour elle, l'homme est l'univers sont en devenir, le temps est irréversible, il inscrit toutes choses dans une histoire, mais pour la science, cette histoire se terminera par la mort au terme de la dégradation de l'énergie.

Par son humilité, par sa soumission au réel, on peut même dire que la science est une leçon de respect religieux à la création. De Galilée ou d'Urbain VIII et de son inquisition, l'un soutenant que la terre tournait autour du soleil, les autres l'obligeant à se rétracter au nom d'une interprétation purement littérale de la Genèse, qui était l'interprète du plus haut respect de la Transcendance ? La religion moderne ne voit plus dans la raison une révolte démoniaque contre la soumission à Dieu, mais elle voit en elle au contraire une parcelle de la lumière divine. Elle se contente d'affirmer que la raison a besoin du secours de la foi. Nous avons vu plus haut que, même si elle répugne à l'avouer, la pensée scientifique en est une illustration.

Le monde de la pensée claire et lucide, le monde de la conscience, le monde des idées et des valeurs, l'expérience intime de notre "Je" face à notre "moi" matériel nous font participer et expérimenter l'intemporel et l'immatériel. Ils nous mettent en relation avec un niveau supérieur d'existence, un niveau auquel l'homme, quand il y accède, se trouve libéré des contingences matérielles.

La science moderne refuse le recours à la notion de finalité, la religion au contraire affirme la présence d'une pensée, d'un projet divin dans la création. Prigonine, Prix Nobel, étudiant les lois de la thermodynamique, a conclu que le principe de Clausius sur la dégradation de l'énergie en chaleur, et donc de la fatale dégradation de l'ordre en désordre, ne s'appliquait plus au niveau du biologique. De là, il a été amené à proposer l'hypothèse que la matière à son niveau le plus élémentaire obéirait à une loi qui l'orienterait vers des degrés de complexité et d'organisation supérieurs. Bien que Prigonine se refuse à voir là une réintroduction du finalisme dans la physique, il faut bien dire que si cette hypothèse se trouvait confirmée, elle faciliterait grandement la compréhension de l'ordre relatif qui règne dans l'univers et de l'évolutionnisme avec l'apparition des molécules lourdes, de la vie, des animaux supérieurs et de l'homme. Et du même coup serait également facilité le dialogue de la science et de la religion. La science n'a pas encore, et de loin, dit son dernier mot. Attendons. Mais en attendant, il nous faut bien vivre. Par le pouvoir qu'elle nous confère sur la nature, la science nous rend certes la survie plus confortable ; elle la rend aussi plus périlleuse.

La science est sur le point de mettre à notre portée la satisfaction de tous nos besoins matériels, mais au même coup nous expérimentons que ce but lumineux vers lequel ont tendu tous les efforts de l'humanité depuis des millénaires ne nous apporte pas la plénitude escomptée. L'abondance, ce n'est pas la joie. Ce pourrait même être l'enfer le plus perfide que l'homme ait jamais été capable de concevoir. Donnez-nous tous les plaisirs et même tous les bonheurs, le désespoir n'en sera pas moins au bout. L'homme se sait promis à plus que tout cela, il se sait promis à la Joie. La quiétude de l'animal repu n'est pas son lot. Que nous le voulions ou non, il nous est impossible de faire taire cette voix qui nous appelle à un surplus d'Etre.

Jusqu'à ce dernier siècle, l'homme combattait d'abord pour survivre, l'avoir prévalait sur l'être. Ce combat-là lui était aisé, il était encore poussé par l'instinct et il pouvait même trouver une exultation vitale dans l'action. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus échapper à l'Essentiel. Pour la première fois dans son histoire, l'homme n'est plus sommé de transformer son environnement, mais de se transformer lui-même. Tâche ô combien plus difficile !

Pour la première fois, nous sommes libres et totalement responsables. Libres de choisir la haine et le désespoir ou de choisir l'Amour et l'Espérance. C'est dans le creuset de l'amour que la matière devient Esprit. L'amour seul est créateur d'Etre. C'est à l'homme qu'il revient de donner un sens à la création, dans un acte de foi éperdu en ce Dieu d'Amour.

M. Kriegel
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A propos de "Dieu est mort" de Nietzsche

 

Par:Djamel Assemi

Le malentendu de la philosophie occidentale sur la critique de Dieu ou de la religion

Il reste un grand malentendu lorsque dans mes discussions philosophiques je fais référence à la religion ou à ce qu'on appelle communément Dieu. Très souvent, mes interlocuteurs font référence au Dieu chrétien ou à la figure du christ sur la croix à l'instar de Michel Onfray avec son livre "traité d'athéologie", renvoyant à la fameuse citation de Nietzsche "Dieu est mort".

Il reste un grand malentendu, lorsque dans mes discussions philosophiques, je fais référence à la religion ou à ce qu'on appelle communément Dieu. Très souvent, mes interlocuteurs font référence au Dieu chrétien ou à la figure du christ sur la croix à l'instar de Michel Onfray avec son livre "traité d'athéologie", renvoyant à la fameuse citation de Nietzsche "Dieu est mort".

En effet, Nietzsche oppose la figure de l'antéchrist, ou celle de Dionysos, le dieu Grec, à celle du Dieu chrétien incarné par la figure du Christ sur la croix.

Pour ce qui est de la définition de Dieu chez les juifs et selon le Talmud, elle est plus proche, voire similaire à la non représentation qu'en donne l'Islam: déterminé par son Existence ou sa Proximité, son Unité, son Immatérialité, son Omniprésence, son Omnipotence, son Omniscience, son Éternité, sa Justice et sa Miséricorde, sa Paternité, sa Perfection, son nom ineffable (JHVH chez les juifs ou le centième nom chez les mystiques musulmans: Allah).

Quant à Dionysos pour Nietzsche, il symbolise la force vitale, parfois douloureuse, mais toujours joyeuse, suprêmement innocente car entièrement étrangère au sentiment de péché et à la mauvaise conscience, que l'on retrouve dans la rédemption chrétienne.

Nietzsche a philosophé à coup de marteau en critiquant la croyance en un idéal séparé du monde, l'idée de salut de l'âme, le bien et le mal... Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu'à partir de son univers de référence (occidental et allemand de la fin du XIXème siècle).

Néanmoins, le point sur lequel Nietzsche en partie a raison lorsqu'il dit que "Dieu est mort", c'est que la société occidentale repose de moins en moins sur des valeurs religieuses, même si l'éthique et la Laïcité d'un point de vue Spinoziste ne peuvent se départir d'un vernis résiduel et individualiste du religieux, relégué dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux, comme tu ne tueras point, tu ne voleras point ...

Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l'Homme ne peut se surmonter lui-même, s'il continue à croire aux dérisoires fables de l'arrière-monde.

Mais qu'en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l'islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnait pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité, car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l'Humanité)?

Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d'un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu'il y a de plus déterminant, c'est cette figure de surhomme dont l'incarnation n'en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l'homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d'être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l'Humanité.

Nietzsche lui-même critiquait les ascètes, alors qu'il en était un malgré lui à la fin de sa vie. Il faisait l'éloge de la jouissance du corps et de l'esprit à travers son Dionysos ou son Zarathoustra (fondateur du premier monothéisme au passage), alors que pour le corps il n'aura pas connu l'amour ou l'étreinte d'une femme (Andréa Lou Salomé). Que de contradictions! Tout comme Platon et Heidegger, l'un voulant aider le tyran de Syracuse et le second admirant les mains d'Hitler, qui ont cédé à la tentation de "changer leur séjour" (le monde philosophique) et de "s'insérer" dans le monde des affaires humaines (la réalité), en se fourvoyant dans l'illusion de la masse et de la tyrannie.

Quel est cette homme qui a le mieux concilié cette dimension de l'être et celle de l'étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l'être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n'est Mohammed?

L'islam en cela est l'incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu'à la plus dangereuse, celle de l'égo ou du nafs. Cette prétention qu'ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion, est ce qu'en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques.

Revenir au principe originel, à l'expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l'enfant: la Fitra ou pureté de l'être (notion islamique).

Ce que Mohammed avait réalisé, n'est ni plus ni moins, ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. "C'est par moi que le monde vient à l'être", dit Sartre, ainsi, dans "l'humilité de la finitude", je retrouve "l'extase de la création divine". et Sartre d'ajouter "l'absence de Dieu est plus divine que Dieu". Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.

Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant mais sauf que le Dieu chrétien qui est "étant" car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l'Islam incarné par l'Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l'oubli de l'être au profit des "étants". Là est le malentendu fondamental! La vérité comme dévoilement de l'être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti.

Ceux qui n'en ont pas fait l'expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l'être et l'étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf, que ceux qui viennent d'un monde de référence occidental et matérialiste, dont l'Église à fait du sang et la chair le paradigme, et l'ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu!

Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l'étant et l'être ne font qu'un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l'opposé de ce Message.

Célèbrités converties à l'Islam: Leurs histoires et motivations

سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك 

Eva De VITRAY-MEYROVITCH

A fait toute sa carrière aux postes de Chercheur

et Directrice du Service des Sciences Humaines du CNRS.

Née dans l’aristocratie française, élevée chez des religieuses. Auteur de plusieurs livres. Convertie en 1950

 

« Le Coran est la dernière révélation, et Mohammad (Paix sur lui) est le sceau des prophètes (.....) Puis j’ai été heureuse de constater que je n’étais pas seule, mais je me trouvais située, sans le savoir, dans une grande tradition. Et cela sans avoir à rien renier. Je ne reniais ni la Torah, ni l’Evangile. Je laissai simplement de côté ce qui m’avait toujours agacée, les décisions conciliaires, dogmatiques de messieurs réunis à Rome pour décider que Dieu est comme ceci ou comme cela.(...) On ne se convertit pas à l’Islam, on embrasse une religion qui englobe toutes les autres... » (Extraits de “Islam, l’autre visage”, Eva de Vitray, Ed. Albin Michel, 1995)

 

Mme MARGARET MARCUS

(Maryam Jamilah)

Américaine, anciennement Juive. Écrivain et journaliste. Auteur de plusieurs livres. Convertie à l’Islam en 1962

« Ma famille et mes amis étaient des gens bourgeois, respectables, intelligents, et cultivés. Des gens qui observaient et croyaient fermement en une certaine base morale. Cependant ils rejetaient tout lien entre l’éthique, la morale donc, et la théologie. L’autorité des Lois et Morales Musulmanes procède de Dieu l’Omnipotent. Le plaisir et le bonheur dans l’Islam ne sont que les fruits produits par une satisfaction émotionnelle dans l’exécution consciencieuse de ses devoirs pour le seul plaisir de Dieu, afin d’atteindre, ainsi, le salut. En Islam, les devoirs s’élèvent toujours au-dessus des droits. C’est seul dans l’Islam que ma quête des valeurs absolues fut satisfaite. Dans l’Islam seul j’ai pu enfin trouver tout ce qui avait une vraie valeur, ce qui était beau et bon, donnant une direction et une signification à la mort et la vie humaine. »

  Adresse actuelle: C/ C Mr Mohammad Yusuf Khan, Sant Nagar, Lahore, Pakistan

Leopold WEISS

(Mohammad Asad)

Homme d’Etat autrichien, journaliste et auteur, ancien correspondant étranger pour le célèbre « Frankfuerter Zeitung », auteur de “Islam at Cross Roads”, “Le chemin de la Mecque” (Fayard éd.) et traducteur du Coran.

Converti à l’Islam en 1926

« L’Islam me paraît comme un chef d’œuvre d’architecture. Toutes ses parties sont harmonieusement conçues pour se compléter et se soutenir entre elles. Rien n’est ici superflu, et rien ne manque, avec comme résultante l’équilibre parfait d’une composition sans faille. »

  Il est décédé le 20 février 1992 – que Dieu lui fasse miséricorde –

Herbert HOBOHM

(Aman Hobohm)

Diplomate Allemand, Fonctionnaire Civil et Missionnaire. Un intellectuel, qui a servi la Mission Diplomatique Allemande dans diverses parties du monde. Travaille actuellement comme Attaché Culturel à l’ambassade Allemande à Riyadh, en Arabie.

Converti à l’Islam en 1941

« J’ai pu vivre sous différentes latitudes, avec des modes de vie différents et j’ai eu l’occasion d’étudier diverses idéologies, mais je suis arrivé à la conclusion que rien n’est comparable à l’Islam. Aucun de ces systèmes ne détient un code de vie aussi complet que noble. Seul l’Islam le possède; et c’est la raison pour laquelle tant d’hommes, en toute sincérité, embrassent cette religion. L’Islam n’est pas théorique; il est pratique. Il signifie la soumission complète à la volonté de Dieu ! »


Savant converti par Anisy

  Adresse actuelle: Cultural Attaché, German Embassy, PO. Box 8974, Riyadh 11492, Saudi Arabia.

Vengatachalam ADIYAR

(Abdoullah Adiyar)

Indien, journaliste et écrivain Tamoul reconnu. A travaillé comme rédacteur dans le quotidien du Dr M. Kirunanidhi ,“Murasoli”, pendant 17 ans. A travaillé avec 3 précédents Ministres en chef de “Tamil Nadou”. A reçu la récompense “Kalaimamani” (Big Gem of Arts) du Gouvernement “Tamil Nadou” en 1982. Converti à l’Islam en 1987

 

« Dans l’Islam j’ai trouvé satisfaction et apaisement à des questions lancinantes qui harcelaient ma conscience: concernant la théorie de la Création, le statut de la femme, la création de l’univers, etc. L’histoire de la vie du Saint Prophète m’a beaucoup fasciné, et il fut alors facile pour moi de faire la comparaison avec celles d’autres leaders religieux, et avec leurs philosophies. »

 

  Adresse actuelle: 1 Ashok Avenue, Rangarajapuram, Kodambakkam, Madras, Inde.

Bogdan KOPANSKI

(Bogdan Ataoullah Kopanski)

Américain, d’origine polonaise. Docteur en Histoire Politique. A fait un parcours très intéressant vers l’Islam et a affronté de sévères épreuves; a été deux fois emprisonné par le régime Communiste polonais (1965, 1981-82). Converti à l’Islam en 1974

« Quand j’avais 12 ans, je rejetais la foi contradictoire et illogique de l’Église. Deux années plus tard, en 1962, j’ai été fasciné par la lutte victorieuse des musulmans algériens contre le colonialisme français. C’était la première “flèche de l’Islam” à me toucher. Durant mes études secondaires et à l’université, j’étais un exemple typique de la génération de rebelle rouge (communiste). Mon cheminement vers la Vérité du Saint Coran était lente et imprévue... En 1974 j’ai visité la Turquie, je préparais ma thèse sur la politique du Sultan et Calife Suleiman Kanunís envers l’état polonais. Je fut alors surpris par la plus mélodieuse voix que l’humanité puisse produire: l’AZAAN, l’appel à la prière par un muezzin. Mes cheveux se sont dressés sur ma tête. Une force étrange mais puissante me conduisit à la vieille mosquée d’Istanbul. Là, de vieux Turcs barbus et souriants, m’enseignèrent LE WOUZOU, (ablutions). J’ai proclamé la SHAHADA en larmes, et j’ai fait ma première prière, la SALAAT Maghrib... J’ai alors balayé toutes mes idéologies de pacotille... Pour la première fois de ma vie, j’ai éprouvé une telle félicité, et je ressentais le plaisir de l’amour d’Allah dans mon cœur. J’étais un musulman... »

Cliquez sur ces liens pour lire l'histoire de leur conversion : 

- Le récit de leur conversion (47 témoignages)

- Ils ont choisi l'islam

- James Abiba : Un jeune lycéen américain qui embrasse  l’Islam

- Cathy : Une américaine guidée grâce à un exemplaire traduit du Saint-Coran

- Reyhana : Des enfants Musulmans font changer l’attitude de leurs parents par leurs comportements exemplaires

- Siraj Wahaj : Un musulman américain comme modèle pour les musulmans

- Suzanne : Une mère qui applique l’Islam avec ses enfants dans leurs vies quotidiennes

- Dr Najat : Comment s’est islamisé un Docteur de confession «HINDOUS» et  comment il a servi la communauté musulmane avec abnégation!?

- Jim : Jim et sa compagne de confession boudhiste embrassent l’Islam

- 230 témoignages d'anglosaxons (en anglais)

Cliquez sur ces liens pour écouter l'histoire de leur conversion :

  - Maymouna : L'histoire très touchante de sa conversion

- Céline : L'histoire de la conversion de Céline, jeune fille de 25 ans

- Géraldine : L'histoire de sa conversion

- Audrey : D'origine canadienne, Audrey nous explique l'histoire de sa conversion (audio/video)

Cassius Clay alias Mohamed Ali Clay

 

Boxeur américain. Trois fois Champion du Monde de Boxe, catégorie Poids Lourds. Anciennement Chrétien, converti à l'Islam en 1965.

Il dit :
“J'ai eu beaucoup de grands moments dans ma vie. Mais les sensations que j'ai éprouvées tandis que j'étais sur Le mont Arafat, le jour de Hadj (pèlerinage musulman), étaient les plus forts de ma vie. Je me suis senti exalté par l'atmosphère spirituelle indescriptible qui y régnait: lorsqu'un million et demi de pèlerins invoquaient Dieu pour le pardon de leurs péchés et pour leur accorder Sa Grâce et Ses bénédictions. C'était une expérience poignante que de voir des gens appartenant à des couleurs, races et nationalités différentes, rois, hommes d'états et hommes ordinaires de pays très pauvres, tous enveloppés de deux draps blancs simples, le même pour tous, priant Dieu. Priant Dieu sans aucun complexe de supériorité ou d'infériorité entre eux. C'était une des manifestations pratiques et concrètes du concept d'égalité (de l'homme) en Islam”

Malcolm X

 

 

Né le 19 mai 1925 à Omaha, Malcolm X est sans doute avec Marcus Garvey et Martin Luther King le leader noir le plus important de l'histoire contemporaine. Malcolm avait non seulement un talent d'orateur incontestable, mais il avait aussi une vrai vision du monde qui l'entourait, de plus il ne s'est jamais contenté de beau discours, il est toujours passé aux actes, et a oeuvré pour sa communauté à l'instar de Nat Turner et John Brown, et d'autres noirs qui, quelques décennies plus tôt, aidaient les esclaves à s'enfuir de leur plantation. A chaque époque de sa vie Malcolm a été sincère dans tous ce qu'il a entreprit ce qui ne l'a pas empêché d'effectuer des changements de direction complet dans ses idées et son comportement : quand il a découvert l'Islam ou encore après son pèlerinage à la ville sainte de la Mecque.

Pour voir son site web (en anglais), cliquez sur le lien

http://www.cmgww.com/historic/malcolm/index.htm

 

Joseph Cohen alias Yosef Mohammed Khatib

 

Juif converti à l'islam.

Pour voir la vidéo où il explique sa conversion (en anglais), cliquez sur le lien

http://www.jews-for-allah.org/

Art Blakey alias Abdullah Ibn Buhaina

 

Art Blakey fait partie des grands. Il a crée et mené les Jazz Messengers, Il fut le premier batteur à se rendre sur le continent africain à la recherche de ses lointaines racines, et à y étudier les rythmes et les percussions. Converti à l'Islam, il prendra le nom d'Abdullah Ibn Buhaina.

Ferdinand Lewis Alcindor (ou Lew Alcindor) alias Kareem Abdul-Jabbar

 

Kareem Abdul-Jabbar, né Ferdinand Lewis Alcindor (ou Lew Alcindor) le 16 avril 1947 à New York, est un ancien joueur de basket-ball de NBA.

Il détient les records historiques de la NBA du plus grand nombre de points marqués en carrières et du plus grand nombre de matches joués.

Kareem Abdul-Jabbar a également développé le bras roulé (sky hook), tir très prisé des pivots de nos jours car quasiment incontrable.

Il a joué en NBA pour les Bucks de Milwaukee puis les Lakers de Los Angeles, où son association avec Magic Johnson fera merveille... Il prend sa retraite en 1989 après vingt saisons et une des plus belles carrières de la NBA.

Pendant ses études en 1971, Kareem Abdul-Jabbar se convertit à l'Islam et prend le nom que tout le monde connaît.

On l'a vu aussi entraîneur assistant en NBA au sein des Los Angeles Clippers.

Le Docteur Maurice Bucaille

 
 
Il s'est trouvé en contact de la piété musulmane pendant l'exercice de ses fonctions de chirurgien. Il s'est trouvé à maintes reprises auscultant les âmes autant que les corps, ainsi il a découvert des aspects de l'Islam que beaucoup de monde ignore. Pour mieux comprendre, le Dr. Bucaille s'est mis à étudier le Coran et pour parfaire son étude, il apprendra la langue arabe ( langue du Coran). Au cours de son étude, à sa grande surprise il a découvert dans le Coran - entre autre - certaines informations scientifiques concernant des phénomènes que l'on ne peut comprendre qu'avec les lumières de la science moderne, ainsi que des informations historiques qui n'ont été élucidées qu'avec l'archéologie moderne...

Il dit :

"Ayant mesuré la marge qui séparait la réalité de l'Islam de l'image qu'on s'en faisait dans nos pays occidentaux, je ressentis le vif besoin d'apprendre l'arabe que je ne connaissais pas, pour être en mesure de progresser dans l'étude d'une religion si méconnue. Mon premier objectif résida dans la lecture du Coran et dans l'examen de son texte phrase par phrase, avec l'aide des commentaires divers indispensables à une étude critique. Je l'abordai en prêtant une attention toute particulière à la description qu'il donne d'une multitude de phénomènes naturels : la précision de certains détails du livre les concernant, seulement perceptible dans le texte original, me frappa en raison de sa conformité avec les conceptions qu'on peut en avoir à notre époque, mais dont un homme de l'époque de Mahomet ne pouvait avoir la moindre idée. Je lus par la suite plusieurs ouvrages consacrés par des auteurs musulmans aux aspects scientifiques du texte coranique: ils m'ont apporté de très utiles éléments d'appréciation, mais je n'ai pas encore découvert une étude d'ensemble effectuée en Occident sur ce sujet.
Ce qui frappe d'abord l'esprit de qui est confronté avec un tel texte pour la première fois est l'abondance des sujets traités: la création, l'astronomie, l'exposé de certains sujets concernant la terre, le règne animal et le règne végétal, la reproduction humaine. Alors que l'on trouve dans la Bible de monumentales erreurs scientifiques, ici je n'en découvrais aucune. Ce qui m'obligeait à m'interroger: si un homme était l'auteur du Coran, comment aurait-il pu, au VIIe (septième) siècle de l'ère chrétienne, écrire ce qui s'avère aujourd'hui conforme aux connaissances scientifiques modernes? Or, aucun doute n'était possible: le texte que nous possédons aujourd'hui du Coran est bien le texte d'époque, si j'ose dire (...) Quelle explication humaine donner à cette constatation? A mon avis, il n'en est aucune, car il n'y a pas de raison particulière de penser qu'un habitant de la péninsule Arabique pût, au temps où, en France, régnait le roi Dagobert, posséder une culture scientifique qui aurait dû, pour certains sujets, être en avance d'une dizaine de siècles sur la nôtre".
 

 

 
 
 
 
 
 
 

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