Une nouvelle forme de guerre sainte autorisée par une fatwa, qui autorise le « djihad a'nikâh » c'est-à-dire le jihad par le sexe; plus proche de la traite des femmes et de jeunes filles que d'une voie directe pour le Paradis.
A l'origine, le mufti criminel saoudien, Cheikh Mohammed Al Arifi a émis la fatwa du jihad pour le mariage, envoyant ainsi des centaines de jeunes filles « se prostituer »
Ces relations physiques successives font penser à la prostitution, mais pour les rebelles , il s’agit du « djihad a’nikâh » c’est-à-dire le jihad par le sexe. Certains extrémistes religieux justifient la pratique du « djihad a’nikâh » au nom de la nécessaire contribution à la « guerre sainte ». En d’autres termes, il s’agit d’une prostitution « halalisée » pour aider à l’instauration du respect de la charia sur Terre. Elles doivent être vouées aux combattants pour « les soulager et leur redonner des forces afin qu’ils puissent vaincre l’ennemi ».
le site électronique Al Nakheel souligne « la terrible situation générée dans la foulée de cette fatwa qui a encouragé des centaines de takfiris à violer les jeunes filles et les femmes syriennes ». » Le viol est devenu monnaie courante et il a perdu son aspect criminel et répréhensible » ajoute la même source. Le site regrette que la fatwa a même trompé » des femmes occidentales qui se rendent en Syrie pour s’offrir aux terroristes ! » Al Nakheel s’attarde ensuite sur les crimes commis en marge de cette fatwa : » l’ASL et Al Nosra se livrent désormais très facilement au meurtre des femmes et des filles jihadistes pour le mariage ».
Il autorisait en effet les djihadistes en manque de relations sexuelles du fait de l'éloignement de leurs familles, à conclure des "mariages temporaires", qui devaient être de courte durée de manière à permettre à tous d'assouvir leurs besoins. Les "épouses temporaires" devaient évidemment avoir plus de 14 ans, être veuves ou répudiées. Les femmes volontaires pour ce djihad d'un genre jusqu'ici inconnu dans l'islam pourraient revendiquer le titre de moudjahidât, et si elles décédaient pour une raison ou une autre, elles auraient, comme tous les combattants de la guerre sainte, immédiatement accès au Paradis.
Pour lui donner du crédit, cette idée était imputée à un cheikh saoudien ultra-conservateur, un certain Mohammed al-Arifi dont le nom n'avait pas été choisi par hasard. L'intéressé s'était fait remarquer par la promulgation d'avis juridiques montrant un rigorisme radical et un mépris certain pour les femmes. Le cheikh a immédiatement nié ce qu'il était censé avoir diffusé sur les réseaux sociaux... mais qui ne figurait nulle part sur sa page internet. Il a expliqué qu'un imposteur avait utilisé son compte twitter, où il comptait plus de 3 millions de followers, pour lui imputer ce qu'il n'avait jamais dit. La taille du twitt, composé de plus de 180 caractères, suffisait à démontrer qu'il s'agissait d'une forgerie. Il n'aurait pu d'ailleurs formuler un tel avis, qui prenait le contre-pied de deux conditions incontournables de la chari'a concernant le mariage : la présence d'un wali, un tuteur, lors de la de conclusion du contrat, puisque la femme en islam n'est pas invitée à donner directement son consentement, qui est formulé par l'un de ses proches ; et la 'idda, le délai de viduité de 3 à 4 mois qui permet de s'assurer que la femme répudiée n'est pas enceinte, de manière à ne pas avoir de doute sur l'identité du géniteur de son futur enfant et à permettre à ce dernier d'obtenir sa part d'héritage de son père.
L'affaire a continué malgré tout à faire grand bruit, au point de contraindre le cheikh à s'expliquer à la télévision, au mois d'avril 2013, sur ce qu'il n'avait jamais dit. Sa paternité de la fatwa n'est plus aujourd'hui mise en avant et la plupart des journaux arabes qui continuent d'évoquer cette question parlent désormais d'une "fatwa d'origine inconnue". La majorité d'entre eux n'arrivent pourtant pas à accepter le fait qu'elle n'a tout simplement jamais existé. A défaut d'avoir suscité des vocations de moudjahidât, elle aura au moins fait vendre beaucoup de papier…
Deux développements ont redonné depuis peu de l'actualité à cette affaire. L'un en provenance de Tunis. L'autre depuis la Syrie.
Initié par cet avis juridique désormais anonyme, un mouvement d'importation en Syrie de candidates tunisiennes à ce genre de djihad ne se serait jamais interrompu. En mars 2013, le quotidien saoudien Al Hayat rapportait que, répondant à cet appel de leur plein gré ou sous la pression de leurs proches, au moins 13 jeunes tunisiennes s'étaient rendues en Syrie pour y fournir des "services sexuels" aux djihadistes. Une vidéo contenant un témoignage mais ne présentant aucun début d'élément de preuve venait aussitôt confirmer la chose. Repris à satiété sur les réseaux sociaux, d'autres témoignages continuaient à accréditer cette histoire. Le 20 septembre, le ministre tunisien de l'Intérieur Loutfi Ben Jeddo affirmait devant les membres de l'Assemblée constituante que des Tunisiennes continuaient de se rendre en Syrie pour y pratiquer le "djihad al-nikah". Il ne fournissait aucun chiffre, mais son silence ouvrait la porte à toutes les supputations. Certains médias parlaient aussitôt de dizaines, d'autres de centaines de femmes parties dans ces conditions. Certains utilisaient ces chiffres au conditionnel. D'autres les retenaient sans hésitation, en recourant au présent de l'indicatif…
Le problème est qu'aucun témoignage crédible n'a jamais confirmé, ni avant, ni après, les propos du ministre. Il est vrai que des Tunisiens sont partis, certains disent par centaines, d'autres affirment par milliers, prêter main forte à leurs frères Syriens, en choisissant généralement de combattre dans les rangs d'unités islamistes, si ce n'est de djihadistes, les uns par convictions personnelle, les autres par souci d'efficacité. Mais ce n'est pas parce que leur présence en Syrie est devenue un problème intérieur et extérieur pour les autorités tunisiennes, que ces dernières doivent prêter leur concours à une propagande dont on sait désormais depuis des mois qu'elle ne repose sur rien. Puisqu'elles semblent trouver du plaisir à se livrer à cette publicité qui ne sert pas précisément leur pays, elles pourraient peut-être expliquer aussi pourquoi la Tunisie serait le seul et unique pays arabe du Maghreb et du Machreq frappé par cette épidémie ?
En Syrie même, le "djihad du mariage" a régulièrement fait l'objet de campagne de dénonciation sur les chaînes officielles. Elles ont produit elles aussi, pour illustrer ce phénomène, des témoignages, tantôt de "terroristes" capturés qui avouaient avoir contraint leurs femmes à se prostituer dans ces conditions, tantôt de femmes victimes de ce genre d'esclavage sexuel. Mais, en raison du manque de crédibilité de ces témoins et de la faiblesse de leurs témoignages, leurs récits n'ont pas convaincu grand monde, y compris dans les rangs des partisans du régime auxquels ils étaient en priorité destinés. Dans l'espoir de frapper un grand coup, les autorités syriennes ont alors préparé avec plus de soin l'apparition sur les écrans de la chaîne officielle Al-Ikhbariya, le 22 septembre, d'une jeune fille de 16 ans, qui répondait au nom de Rawan Qaddah. Elles espéraient que son témoignage, appris par cœur et débité à vive allure sans épargner aux auditeurs un seul détail scabreux, ferait définitivement pencher les sceptiques de leur côté. Encore une fois, elles ont obtenu un résultat contraire.
Dans les rangs des partisans du pouvoir, qui ne sont pas moins conservateurs qu'une majorité de ses opposants, beaucoup ont été choqués de voir une si jeune fille exposée aux regards pour faire état des agissements éminemment répréhensibles dont elle avait été victime, sans que les réalisateurs de l'émission ait pris la peine de dissimuler ou de flouter son visage. Ils ont également été offusqués des détails qu'elle a donnés concernant ce que son père l'avait contrainte de faire avec un djihadiste, puis avec plusieurs, avant d'abuser d'elle à son tour au nom du "djihad du mariage". Ils ont enfin été surpris de la voir apparaître sur leurs écrans en habits d'hiver, alors que la température, à Damas, oscille encore en cette saison entre 25 et 30°.
Les activistes n'ont eu aucun mal à démontrer que la jeune fille n'avait été que la vedette involontaire d'un show scabreux, dont l'objectif était destiné à dénigrer les révolutionnaires en général, à travers les moudjahidin accusés de s'adonner à des relations sexuelles contraintes avec des jeunes femmes et des jeunes filles parfois mineures. Ils ont établi que celle qui répondait effectivement au nom de Rawan Qaddah - un nom extrêmement connu dans son gouvernorat d'origine, d'où sont issus aussi bien Souleiman Qaddah, un ancien secrétaire général adjoint du Parti Baath, que l'homme d'affaire Mouwaffaq Qaddah, enrichi à Doubaï dans le commerce des pièces détachées pour voitures - et qu'elle était native du village de Nawa. Ils ont expliqué son apparition dans des habits d'hiver par le fait qu'elle avait été enlevée sur le chemin de son école, plusieurs mois plus tôt, par des éléments de la Sécurité militaire. Sa mise en avant était destinée à porter atteinte à la réputation de son père, chef respecté d'une katiba de l'Armée Syrienne Libre active dans la région, qui avait été accusé à tort d'appartenir au Jabhat al-Nusra et à al-Qaïda.
Ils n'ont pas eu davantage de difficulté à relever les nombreux détails qui confirmaient que la jeune fille récitait l'histoire qu'elle avait été contrainte de mémoriser, sans en modifier un seul mot : elle parlait du début à la fin d'une voix monocorde et mécanique ; elle n'affichait aucun sentiment de honte, de tristesse ou de colère, même en mentionnant les humiliations et les agissements les plus dégradants qui lui avaient été imposés ; elle ne cessait, durant tout le récit de sa mésaventure, de baisser les yeux comme pour s'assurer qu'elle ne s'écartait pas de son texte ; elle paraissait vouloir accabler son père, dont elle avait a plusieurs reprises souligné le rôle et elle avait mentionné son comportement infamant à son égard sans montrer la moindre gêne ; elle se contredisait - mais la faute en revenait au rédacteur du scénario à la télévision syrienne, auquel sa volonté de charger le père avait fait perdre sa lucidité - en indiquant que celui-ci se faisait payer pour les passes qu'il contraignait sa fille à subir…
Devant le scandale provoqué par ces affaires, l'Armée syrienne libre et la Coalition nationale syrienne ont réagi. Même le Jabhat al-Nusra y est allé de son communiqué. Tous ont affirmé que le "djihad al-nikah", qui était contraire aux législations divines et humaines n'avait jamais existé en Syrie et que les prétendues victimes, tunisiennes ou syriennes, dont les témoignages avaient été colportés par les médias du régime - y compris celui de la jeune Rawan Qaddah - n'avaient été que les comparses plus ou moins consentantes d'une machination contre eux qui les dépassaient. Dans un communiqué diffusé le 25 septembre,
la Coalition Nationale Syrienne demande avec force et vigueur que ne soient pas relayés les mensonges qui ont trait à ce que la propagande du régime d’al-Assad a appelé le "djihad sexuel".
Il va sans dire que si de telles pratiques existaient, la Coalition ne manquerait pas de condamner ces actes. Mais dans le cas présent, il ne s’agit pas de dénoncer une sur-médiatisation de phénomènes qui existent, mais qui, limités et marginaux, ne rendent pas compte des initiatives et des valeurs de l’écrasante majorité des activistes syriens. Il ne s’agit pas non plus de dénoncer une mise sous silence des crimes de masses planifiés du régime pour s’attarder sur quelques actes condamnés par l’opposition elle-même.
Non, il est ici question de condamner le mensonge sur un phénomène qui n’existe tout simplement pas.
Le "djihad sexuel" est une notion inexistante et sans aucun fondement. Des propos ont été faussement attribués à un savant mais il n’existe aucune preuve, et l’intéressé a nié avoir tenu de telles paroles. Il est du devoir de chacun de vérifier les sources d’une information avant de relayer ladite information. Il est du devoir de chacun de confronter chaque information aux informations sûres en provenance du terrain.
http://www.alterinfo.net/Vous-allez-etre-decus-le-Jihad-Nikah-Djihad-du-sexe-en-Syrie-n-a-jamais-existe-_a95311.html
L'ambre stimule les défenses immunitaires
L'ambre favorise le processus d'auto-guérison, c'est à dire qu'elle stimule les défenses immunitaires. Voila qui explique pourquoi l'ambre est utilisée en encens. Au Moyen-age, lorsque la peste sévissait, on faisait brûler l'ambre pour combattre les microbes et les virus.
On percoit d'ailleurs ici l'une des vertus principale que l'on attribue à l'ambre : la purification.
Son emploi est conseillé en cas d'infection des voies respiratoires.
Il est également recommandé en cas d'infections bucco-dentaires. Le port d'un collier est alors recommandé pour tous les problèmes de gorge.
Angines, laryngites, pharyngites, l'ambre aurait des vertus et pourrait soulager ces infections.
L'ambre pour soulager les douleurs dentaires
Revenons plus particulièrement aux dents, car l'une des utilisations anciennes consiste à faire porter aux jeunes enfants des colliers d'ambre, rendant la percée des dents moins douloureuse.
Parce que l'ambre semble préserver des végétaux et des animaux, il a été associé à la jeunesse éternelle.
Ainsi les anciennes Romaines en gardaient des morceaux en main, à la cour.
De l'ambre a aussi été découvert dans des tombes égyptiennes. L'ambre est ainsi une pierre chargée d'histoire, un témoignage du passé.
... reconnues par les lithothérapeutes.
L'ambre a des effets bénéfiques sur le sommeil. Outre la facilitation de l'endormissement, et l'amélioration de la qualité du sommeil, on confère à l'ambre des effets contre les cauchemars.
L'Ambre décharge les énergies négatives de celui qui le porte et nous protège ainsi de l'influence des ondes nocives. Une pierre protectrice face aux tensions électromagnétiques mais aussi aux tensions des personnes vous entourant.
Terminons enfin sur le rayonnement de nature magnétique de l'ambre. En cas de douleurs articulaires, arthrose ou traumatologies sportives, l'ambre pourrait rapidement vous soulager.
/bienfaits-ambre.htm
La mécanique céleste n'est pas très simple : la Terre tourne sur elle-même mais aussi autour du Soleil ; la Lune tourne sur elle-même mais aussi autour de la Terre... Et lorsque parmi toutes les combinaisons possibles de positions de chacun de ces trois astres, ils se retrouvent sur le même axe, avec la Lune et le Soleil du même côté de la Terre : c'est une éclipse.
Quand le Soleil à rendez-vous avec la Lune... Lorsque l'un des deux astres cache l'autre à la Terre, on dit qu'il y a éclipse. Mais il y en a de deux sortes : l'éclipse de Lune (notre satellite naturel est dans le cône d'ombre de la Terre) et l'éclipse de Soleil (le Soleil est caché par la Lune). C'est bien sûr cette dernière qui est la plus spectaculaire car il fait alors nuit (la température baisse !) en pleine journée et ce, pour seulement quelques minutes au maximum.
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Le schéma ci-dessus montre le phénomène optique qui intervient lors de l'éclipse de Soleil, ce dernier étant une source étendue (globe très volumineux), on observe une zone d'ombre (éclipse totale, nuit noire) et une autre de pénombre (éclipse partielle, nuit relative). Alors qu'avec une source de lumière ponctuelle (réduite à un point élémentaire), on n'aurait pas obtenu de pénombre, seulement une ombre totale plus grande. Du fait du déplacement des deux astres, l'ombre portée circulaire à un instant donnée représente en fait une bande longiligne si on totalise l'ensemble du déplacement. Concernant l'éclipse de Soleil du 11 août 1999, cette bande s'étant de la France jusqu'en Turquie, en passant par la Belgique, la Roumanie, etc. La prochaine visible en France n'aura lieu qu'en 2081 !
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La mécanique céleste étudie le comportement, l'évolution des planètes qui, à l'échelle du système solaire, sont des systèmes relativement stables et la prédiction des trajectoires à long terme de ces astres est relativement simple et sûr. C'est pourquoi depuis des millénaires l'homme est capable de prédire la position de la lune, la durée du jour et... les éclipses.
Les éclipses totales du Soleil permettent d'observer les protubéances qui parcourent la surface du Soleil. Les observations ont permet de mettre en évidence un cycle d'activité très intance de 11 ans. Outre le spéctacle qu'offre les éclipses, leur utilité scientifique est incontestable.
http://cyberzoide.developpez.com/pourquoi/index.php3?page=eclipse
Une équipe de chercheurs américaine et chinoise travaillent au développement d’un papier imprimable sans encre. Résultat d’un processus chimique composé de dioxyde de titane et de bleu de Prusse appliqué, le papier est imprimable 80 fois sans encre.
Le mélange chimique développé par les chercheurs réagit aux rayons ultra-violets. L’exposition du papier aux rayons UV attire les électrons de dioxydes de titane vers les nanoparticules de bleu de Prusse les faisant passer du bleu au blanc.
Après plusieurs jours ou au contact de la chaleur (à une température de 120°), le contenu imprimé s’efface de lui-même. L’opération peut se répéter jusqu’à 80 fois sans ajout d’encre, explique Yadong Yin, un des concepteurs de cette solution.
Cette solution innovante est développée par des chercheurs de l’université de Shandong (Chine), de l’université de Californie à Riverside et du Laboratoire national Lawrence Berkley (États-Unis).
Prochaine étape pour l’équipe de chercheurs : construire une imprimante laser compatible avec le papier utilisé afin d’envisager une production rapide. Autre axe de recherche, le développement de ce procédé d’impression pour des textes en couleurs.
Pour les scientifiques, cette innovation pourrait "avoir un impact économique et environnemental important pour nos sociétés modernes". L’utilisation de l’impression sans encre pourrait par exemple s’appliquer à des impressions temporaires : publicité, presse, etc.
https://www.graphiline.com/article/25751/un-papier-imprimable-80-encre
Ce que dit le Coran au sujet des nuages: L'étude des divers types de nuages a permis aux scientifiques de réaliser que la formation et l'aspect des nuages de pluie sont régis selon des systèmes bien précis et suivent certaines étapes qui varient selon les types de vents et de nuages. |
Un des types de nuages de pluie est le cumulo-nimbus. Les météorologues ont étudié la formation des cumulo-nimbus et la façon dont ils produisent la pluie, la grêle et les éclairs.
Ils ont découvert que les cumulo-nimbus passent à travers les différentes étapes suivantes pour produire de la pluie:
1) Les nuages sont poussés par le vent: Les cumulo-nimbus commencent à se former lorsque le vent pousse des fragments de nuages (cumulus) vers une aire où ces nuages convergent (voir illustrations 17 et 18).
Illustration 17: Photo satellite montrant les nuages se déplaçant vers les aires de convergence B, C, et D. Les flèches indiquent les directions du vent. (The Use of Satellite Pictures in Weather Analysis and Forecasting [L'utilisation des images satellites dans l'analyse et les prévisions météorologiques], Anderson et al., p. 188.) (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.) |
Illustration 18: Petits fragments de nuages (cumulus) se dirigeant vers une zone de convergence près de l'horizon, où l'on aperçoit un gros cumulo-nimbus. (Clouds and Storms [Les nuages et les tempêtes], Ludlam, cliché 7.4.) (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.) |
2) Les nuages se rassemblent: Ensuite les fragments de nuages se rassemblent pour former un nuage plus gros1 (voir illustrations 18 et 19).
Illustration 19: (A) Fragments de nuages isolés (cumulus). (B) Lorsque les fragments de nuages de rassemblent, les courants d'air ascendants augmentent à l'intérieur du gros nuage nouvellement formé; le nuage se développe alors en hauteur. Les gouttes d'eau sont indiquées par les ·. (The Atmosphere [L'atmosphère], Anthes et al., p. 269.) (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.) |
3) Le nuage se développe en hauteur: Lorsque les petits nuages se rassemblent, les courants d'air ascendants augmentent à l'intérieur du gros nuage nouvellement formé. Les courants d'air ascendants qui sont situés près du centre du nuage sont plus forts que ceux situés près des bords.2Ces courants d'air ascendants provoquent le développement en hauteur du nuage, formant une structure en forme d'enclume (voir illustrations 19 (B), 20, et 21). Ce développement en hauteur fait en sorte que le nuage s'étend jusqu'à des régions plus froides de l'atmosphère, et c'est là que des gouttes d'eau et des grêlons se forment et augmentent de volume. Lorsque ces gouttes d'eau et ces grêlons deviennent trop lourds pour être soutenus par les courants d'air ascendants, ils commencent à tomber du nuage sous forme de pluie et de grêle.3
Illustration 20: Un cumulo-nimbus. Après que le nuage se soit développé en hauteur, formant une structure en forme d'enclume, de la pluie s'en échappe. (Weather and Climate [Conditions atmosphériques et climats], Bodin, p.123.) |
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Illustration 21: Un cumulo-nimbus. (A Colour Guide to Clouds [Guide illustré des nuages], Scorer et Wexler, p. 23.) |
Dieu a dit, dans le Coran:
N'as-tu pas vu que Dieu pousse les nuages? Ensuite Il les réunit et Il en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de son sein.
(Coran, 24:43)
Ce n'est que récemment que les météorologues ont découvert ces détails sur la formation, la structure et la fonction des nuages, en utilisant des équipements de pointe tels que des avions, des satellites, des ordinateurs, des ballons d'essai, etc. pour étudier les directions du vent, mesurer l'humidité et ses variations, et pour déterminer les niveaux et les variations de la pression atmosphérique.4
Le verset précédent, après avoir mentionné les nuages et la pluie, parle de la grêle et des éclairs:
...Et Il fait descendre, du ciel, de la grêle provenant de nuages comparables à des montagnes. Il en frappe qui Il veut et l'écarte de qui Il veut. Peu s'en faut que l'éclat de son éclair ne ravisse la vue.
(Coran, 24:43)
Les météorologues ont découvert que ces cumulo-nimbus, desquels tombe la grêle, atteignent une hauteur variant entre 25 000 et 30 000 pieds (7600 à 9100 mètres) , ou 4.7 à 5.7 milles (7,5 à 9,2 kilomètres),5 une hauteur rappelant celle des montagnes, comme le dit le Coran: "...Et Il fait descendre, du ciel, de la grêle provenant de nuages comparables à des montagnes."(voir illustration 21 ci-haut).
Ce verset peut nous amener à nous poser la question suivante: pourquoi est-il dit, dans ce verset, "son éclair" en parlant de la grêle? Cela signifie-t-il que la grêle est la cause principale de la formation de l'éclair? Voici ce que le livreMeteorology Today (La météorologie d'aujourd'hui) dit à ce sujet. Il dit qu'un nuage devient électrifié lorsque les grains de grêle traversent une partie du nuage où circulent des gouttelettes très froides et descristaux de glace. Lorsque les gouttelettes heurtent les grains de grêle, elles gèlent à leur contact et libèrent en même temps de la chaleur latente. Cela fait en sorte que la surface des grains de grêle reste plus chaude que celle des cristaux de glace environnants. Lorsque les grains de grêle entrent en contact avec les cristaux de glace, un phénomène important se produit: des électrons circulent de l'objet le plus chaud à l'objet le plus froid. C'est alors que les grains de grêle deviennent négativement chargés. La même chose se produit lorsque des gouttelettes très froides entrent en contact avec des grains de grêle et que de minuscules éclats de glace chargés positivement se détachent. Ces particules positivement chargées, qui sont plus légères, sont alors transportées dans la partie supérieure du nuage par les courants d'air ascendants. La grêle, qui est restée avec une charge négative, descend dans la partie inférieure du nuage; cette partie devient donc négativement chargée. Ces charges négatives sont alors déchargées sous forme d'éclairs.6 Nous pouvons conclure de cette explication que la grêle est la cause principale de la formation de l'éclair.
Ces informations sur la formation des éclairs n'ont été découvertes que récemment. Jusqu'en l'an 1600, les idées d'Aristote sur la météorologie étaient dominantes. Il croyait, par exemple, que l'atmosphère contenait deux sortes d'émanations, l'une humide, l'autre sèche. Il affirmait également que le tonnerre était le bruit de la collision entre l'émanation sèche et les nuages environnants, et que l'éclair était l'inflammation de l'émanation sèche à l'aide d'un faible feu de forme amincie.7 Ce sont là quelques idées sur la météorologie qui étaient dominantes à l'époque de la révélation du Coran, il y a quatorze siècles.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité