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Blog de Islamiates

Les trois niveaux de langages en amour

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« Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent.»

L’amour connait trois différents langages, ils sont tous essentiels. Ces langages peuvent être résumés par : parle-moi, montre-moi et touche-moi.

Parle-moi

L’idée principale est de dire assez fréquemment à son partenaire combien on l’aime. Aimer son partenaire n’est pas seulement le ressentir dans son cœur, ce sentiment doit se matérialiser par des mots, il faut le lui dire.

Développer votre propre langage, un langage intime comme par exemple se donner des noms affectueux. Le Prophète () avait pour habitude de donner des surnoms affectueux à ses épouses et à ses Compagnons.
Accompagnez vos échanges par des mots doux et des formules de politesse agréables à entendre : Jazâka Allahu khayran, puisse Allah te récompenser par un bien meilleur, fi amâni-llah, puisse Allah te mettre en sécurité, etc.

Vous pouvez aussi appeler votre conjoint(e) durant la journée ou lui envoyer un email ou un sms juste pour lui demander comment il/elle va. Lorsque vous l’appelez faites lui part de vos sentiments à son égard, par exemple dites-lui à quel point il/elle vous manque.

Montre-moi

Montrez à sa moitié combien on tient à elle peut se faire de différentes manières.

Faites-lui des petits cadeaux, c’est le geste qui compte et les petites attentions sont souvent les meilleures. Offrez-lui quelque chose qui lui prouve que vous êtes à son écoute et que vous le/la connaissez suffisamment pour savoir ce qui va lui faire plaisir. Le Prophète () a dit : « Faites-vous des cadeaux les uns les autres car cela permet de développer l’amour entre vous. »

Faites un sourire lorsque vous voyez votre époux(se), n’oubliez pas qu’un sourire c’est aussi un acte de bienfaisance. Le Prophète () a dit : « Le fait de sourire à ton frère est une aumône. Le fait de recommander le bien et d'interdire le mal est une aumône. Le fait de renseigner un homme qui s'est égaré est une aumône. Le fait d'enlever de la voie publique les saletés, les épines et les os est une aumône. Le fait de verser de l'eau de ton récipient dans celui de ton frère est pour toi une aumône. Le fait d'aider un homme malvoyant est une aumône. » (Boukhari).
« Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu’en rencontrant ton frère avec un visage souriant. » (Mouslim).

Il faut toujours chercher à être de bonne humeur et faire preuve d’humour. Parfois nous faisons des efforts pour nos frères et sœurs en Islam alors qu’avec notre conjoint pas le moindre effort n'est entrepris, nous nous laissons aller.

Touche-moi

Aicha, Puisse Allah l’agréer, a dit : «Le Prophète s’appuyait sur mon giron alors que j’étais en état de menstrues, et il récitait le Coran. »
Avant de sortir de chez vous pour vous rendre au travail ou à la mosquée, n’oubliez pas de saluer votre épouse, prenez-la dans vos bras et embrassez-là.

Le contact dans le couple est essentiel, faites-vous réciproquement des massages, spécialement après une longue journée de travail, au bureau ou à s’occuper de la maison. Les massages sont un moyen très efficace pour se détendre, évacuer le stress et créer un moment agréable.

Comme nous l’avons déjà dit, le contact est essentiel, pensez à avoir ces moments d’intimité où vous vous prenez simplement dans les bras l’un de l’autre. Partagez des moments juste entre époux ; ainsi, Aicha a dit : «Je prenais mon bain avec le Prophète alors que nous étions en état de grande impureté en se servant du même récipient. » (Boukhari, Sahîh).

La plupart des couples peuvent en apprendre davantage sur leurs besoins dans leurs relations en apprenant à se connaitre mutuellement. L’idée principale est que la vie conjugale doit être empreinte de démonstrations d’affections, cette affection n’a d’autre effet que de rendre le lien entre les époux fort et solide. En fait le lien qui unissait le Prophète () et Khadija, Puisse Allah l’agréer, était si fort que bien longtemps après la mort de cette dernière, il () avait l’habitude de prier pour elle et de la désigner comme le premier des musulmans et son plus proche allier dans le sentier d’Allah.

Il ne fait aucun doute que de s’aimer les uns les autres pour Allah le Tout-Puissant est le meilleur type d’amour possible. D'après Abû Idrîs al-Khawlanî : « Alors que Mu'âdh ibn Djabal était en train de prier, je l'ai attendu jusqu'à ce qu'il termine puis je suis allé le voir et je l'ai salué puis je lui ai dit : Je jure par Allah que je t'aime vraiment pour Allah.
Il a dit : Tu jures par Allah ?
J'ai dit : Je jure par Allah.
Il a dit : Tu jures par Allah ?
J'ai dit : Je jure pare Allah.
Alors il a attrapé mon vêtement et m'a tiré vers lui puis il a dit : « Reçois la bonne nouvelle, j'ai certes entendu le Prophète () dire : « Allah a dit : « Mon amour est obligatoire pour les gens qui s'aiment pour moi, pour ceux qui s’assoient pour moi, pour ceux qui se rendent visite pour moi et pour ceux qui dépensent pour moi. » » (Ibn Hibbân et authentifié par al-Albânî).

Si nous nous penchons sur ce hadith, nous y verrons que l’amour pour Allah est le seul et véritable amour. Cet amour qui permet aux deux époux de se développer, d’avancer dans leur vie et de connaitre le succès, le véritable succès.
« A ceux qui croient et font de bonnes œuvres, le Tout Miséricordieux accordera Son amour. » (Coran 19/96).

L’expérience accumulée au cours de nombreuses années de pratique dans le cadre des consultations conjugales montrent que les couples qui résolvent leur problème sont ceux qui ont bien compris qu'il fallait prendre soin des relations maritales. Le Prophète () avait pour habitude d’embrasser ses épouses fréquemment. Un autre geste d’affection se trouve dans le hadith suivant : Aicha, Puisse Allah l’agréer, a dit : « Je buvais en état de menstrues et je donnais à boire au Prophète ; il posait ses lèvres là où j'avais posé les miennes. »

Parle-moi, montre-moi et touche-moi sont donc les trois langues qui composent le discours de l’amour et qui sont nécessaires à une bonne communication. Ces trois dialectes sont la base vous permettant de faire sentir à votre conjoint(e) qu’il/elle est la personne la plus importante à vos yeux. Voici des exemples vous montrant comment créer cet environnement dans vos esprits et dans vos demeures :

-« Croire en son époux(se) ». Ceci est une règle absolument incontournable pour solidifier la relation maritale et aider votre moitié à atteindre l’épanouissement et par là réaliser ses buts. Khadija, puisse Allah l’agréer, la première ayant cru en la prophétie du Prophète () en est le parfait exemple. Il pensait beaucoup à elle après sa mort et priait pour elle au point qu'Aicha, puisse Allah l’agréer, fut jalouse et dit au Prophète (Salla Allahou alayhi wa Sallam) : « Allah t'a en vérité donné mieux que cette vieille femme. » Le Prophète () se mit en colère et dit : « Non, par Allah, je jure qu’Allah ne m'a jamais rien donné de meilleur qu'elle. Elle fut la femme qui crut en moi quand personne d'autre ne me croyait. Elle a affirmé que je disais vrai quand tout le monde m'accusait de mentir. Elle me soutint avec son argent quand tout le monde m'infligeait des privations. Et Allah m'apporta à travers elle des enfants, alors qu'aucune autre femme ne m'en a donné. »

-Avoir une perception positive et pleine d’amour de son époux a un grand impact sur la relation, de même qu'une perception négative affecte cette dernière. Toutefois, il est plus facile de se laisser aller et de laisser les pensées négatives construire un cadre de perception menant à la ruine de la relation plutôt que de faire un effort pour les combattre et pour créer un système de pensées qui mène au succès.

-Nous savons que les épouses du Prophète, puisse Allah les agréer, eurent un rôle important dans la propagation du message de l’Islam. Nous pouvons tirer de ceci certaines implications pour nous. Les époux doivent comprendre la nécessité de la place des épouses dans la société, les laisser exprimer leur talent, créativité et sagesse. Leur donner une place importante ne peut que renforcer la confiance qu’elles ont en elles, leur ouvrir une voie vers l’épanouissement et leur permettre de réaliser ce pour quoi elles sont destinées.

-Donnez à votre moitié le meilleur de vous-même, le meilleur de votre temps et de votre attention. Passez du temps à essayer de comprendre ses attentes et ses ambitions. Ecoutez ses rêves, ses peurs, ses sentiments, ses pensées et ses besoins. En agissant ainsi vous aurez créé une ambiance propice au développement des membres de votre foyer, chacun pourra s’exprimer sans avoir peur de se faire juger ou de se sentir ridicule. Lorsque l’on aime quelqu’un on fait preuve à son égard de plus de miséricorde, de patience et tolérance.

En conclusion, apprendre ces trois composantes du langage de l’amour est un aspect essentiel pour construire une relation maritale saine, joyeuse et vouée au succès.

 

 

Attention: La saleté est excellente pour la santé!

La flore microbienne

Choses sales excellentes pour la santé

Les allergies sont provoquées par une réaction excessive du système immunitaire.

Convaincu qu'il est attaqué par de dangereux microbes, notre corps fait tout ce qu'il peut pour s'en débarrasser : il nous fait éternuer pour nettoyer nos poumons et nos fosses nasales, il produit du mucus qui s'écoule abondamment par notre nez, il nous fait pleurer pour nettoyer nos yeux, provoque une inflammation entraînant des rougeurs sur la peau et de la conjonctivite (yeux qui grattent) pour détruire les agents étrangers.

Ces réactions sont provoquées par un puissant cocktail d'histamines, de leucotriènes et de prostaglandines fabriquées par les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui se trouvent sur nos muqueuses et qui servent à détecter les agents étrangers.

Mais nos mastocytes se trompent ! Nous ne sommes pas attaqués par un dangereux microbe, mais par d'innocents grains de pollen, poils de chats ou autres poussières.

Pour lutter contre les allergies, notre corps doit donc apprendre à distinguer les corps étrangers dangereux de ceux qui ne le sont pas.

Or, il ne peut apprendre que s'il est souvent confronté à une grande diversité de microbes.

L'hygiène excessive le prive d'occasions nécessaires de s'exercer.

C'est là une raison possible de la forte augmentation des allergies dans les sociétés industrialisées. À force de vouloir tout nettoyer, désinfecter, stériliser, nous avons déboussolé notre système immunitaire.

Alors qu'arrive le printemps et que s'annoncent les premières vagues de pollen, voici quelques découvertes récentes tout à fait passionnantes qui vous aideront à mieux lutter contre les allergies.

Le lave-vaisselle favorise les allergies
Des chercheurs de l'université de Gothenburg, en Suède, ont récemment découvert que les enfants élevés dans des maisons sans lave-vaisselle ont deux fois moins d'allergies que les autres [1].

Ils avaient beaucoup moins de tendance à l'eczéma, à l'asthme et au rhume des foins.

Cela pourrait être dû au fait que le lave-vaisselle chauffe à très haute température, bien plus fort que la chaleur que nous pouvons supporter en lavant notre vaisselle à la main.

Les ustensiles de cuisine sortent donc largement stérilisés du lave-vaisselle. La plupart des microbes ont été éliminés.

Les personnes qui mangent avec ces ustensiles sont donc moins exposées aux bactéries et autres antigènes (corps étrangers provoquant une réaction immunitaire). Leur système immunitaire est moins sollicité, il perd de sa précision et risque plus souvent de se tromper, de réagir alors que c'est inutile (provoquant des allergies).

Les aliments fermentés et les produits de la ferme diminuent le risque d'allergie
Les enfants qui mangent des aliments fermentés et des produits de la ferme non pasteurisés (beurre, fromage, lait), des fruits et des légumes ramassés tels quels et non traités, ont aussi moins d'allergies que les autres [2].

On peut là aussi faire un lien avec les bactéries et microbes avec lesquels les enfants sont en contact, et qui leur font un vaccin naturel.

Les recherches montrent que les femmes qui prennent des probiotiques (bactéries bonnes pour la santé) durant leur grossesse ont des enfants plus résistants aux allergies [3].

Les enfants qui prennent des probiotiques quotidiennement voient leur risque d'eczéma baisser de 58 % [4].

Concernant les aliments frais de la ferme, les enfants qui grandissent dans des intérieurs aseptisés, sans être en contact ni avec les animaux, ni avec la terre, les insectes, les plantes, les fleurs, les pollens, ont plus de risques de souffrir d'asthme et de rhume des foins que ceux qui vivent dans des maisons un peu sales.

Dans une étude, les enfants d'âge scolaire buvant du lait cru ont eu 41 % de risques en moins d'avoir de l'asthme, et 50 % de risques en moins d'avoir le rhume des foins que les enfants qui buvaient du lait UHT [5].

Autres choses « sales » qui peuvent être bonnes pour la santé
Notre société est obsédée par la propreté, en particulier pour les enfants. Mais il devient de plus en plus clair que le contact avec la nature, avec les choses naturelles considérées comme sales, est bon et sans doute même essentiel pour maintenir le corps en bon ordre de fonctionnement.

Un biochimiste de l'université du Saskatchewan au Canada a été jusqu'à prétendre, par exemple, que les crottes de nez, ou mucus nasal, ont un goût sucré afin de donner envie de les manger [6] !

En faisant cela, selon lui, les enfants introduisent des microbes pathogènes dans leur organisme. Ils stimulent alors leur système immunitaire, ce qui renforce leurs défenses naturelles.

Et il existe bien d'autres facteurs associés à une baisse des allergies : le fait d'avoir un chien ou des animaux domestiques ; le fait pour un bébé d'aller à la garderie avant l'âge de 1 an, le fait, encore, de recevoir un extrait d'acariens et d'autres allergènes deux fois par jour entre l'âge de 6 mois et 18 mois.

Les acariens sont un des allergènes les plus répandus. Ils déclenchent fréquemment les symptômes de l'asthme. Mais le contact régulier avec les acariens réduit l'incidence des allergies de 63 % chez les enfants à haut risque, dont les deux parents sont allergiques.

Des chercheurs ont aussi constaté que les bébés citadins exposés aux cafards, aux souris, aux acariens et à d'autres allergènes dans la poussière de la maison durant la première année de leur vie avaient moins de risques de souffrir d'allergies à l'âge de 3 ans.

La conclusion est claire : l'environnement est un facteur important d'allergie. Un enfant qui grandit dans une maison trop propre et éloignée de la nature souffrira d'un manque de stimulation de son système immunitaire.

Les bébés qui mangent de la cacahuète ont moins de risques d'allergie à la cacahuète

Entre 1 et 3 % des enfants en Europe occidentale, Australie et Etats-Unis, sont allergiques aux cacahuètes. Il est donc classique de conseiller aux parents de ne pas donner aux jeunes enfants de produits contenant de la cacahuète (arachides).

L'allergie aux cacahuètes est aussi en train de se répandre en Asie et en Afrique. Les réactions allergiques à la cacahuète peuvent varier en gravité, allant de difficultés à respirer au gonflement de la langue, des yeux et du visage, des douleurs d'estomac, des nausées, des démangeaisons et, dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique pouvant conduire à la mort.

Cependant, une récente étude indique qu'éviter les cacahuètes dans l'enfance pourrait justement favoriser l'apparition des allergies. Les enfants qui, entre l'âge de 4 et 11 mois, ont reçu des aliments contenant de la cacahuète plus de 3 fois par semaine ont eu 80 % de risques en moins de développer une allergie à la cacahuète, par rapport à ceux qui n'en avaient jamais reçu [7].

Même chez les petits qui manifestaient déjà des signes d'allergie à la cacahuète, les chercheurs ont réussi à guérir l'allergie en donnant de toutes petites quantités de cacahuète et en augmentant progressivement la dose.

Notez bien que les cacahuètes entières doivent absolument être évitées avec les nourrissons qui risquent de s'étouffer. L'idéal est de donner aux enfants du beurre de cacahuète (peanut butter) en petites quantités.

Je me permets néanmoins de souligner que les cacahuètes sont loin d'être un aliment idéal. Je ne les recommande certainement pas pour nourrir les petits enfants. Le but de l'opération est uniquement d'éviter plus tard une allergie gênante mais aussi dangereuse.

Faites la vaisselle à la main… et autres conseils pour réduire le risque d'allergie

Si la théorie de l'hygiène est vraie, et les données s'accumulent dans ce sens, vous auriez intérêt à faire régulièrement la vaisselle à la main. Souvenez-vous simplement que la plupart des lave-vaisselle doivent être utilisés au moins une ou deux fois par mois pour éviter que certaines pièces ne se dessèchent et endommagent la machine.

Vous pouvez aussi éviter de devenir « trop propre », et ainsi aider à renforcer et réguler vos réactions immunitaires naturelles, en :

laissant vos enfants se salir. Laissez-les jouer dehors, gratter dans la terre, jouer avec des vers de terre, des insectes, des racines. Même s'ils mangent leurs crottes de nez, ce n'est pas la fin du monde.

Lorsque vous faites le ménage, contentez-vous régulièrement de faire la poussière, sans utiliser de produit désinfectant ou nettoyant.

Evitez les savons antibactériens et les autres produits ménagers qui désinfectent de façon trop brutale (eau de javel par exemple). Votre corps a besoin d'être exposé aux micro-organismes. Le simple savon et l'eau chaude suffisent amplement à vous laver les mains. Les antibactériens chimiques comme le triclosan sont très toxiques et favorisent la croissance de bactéries dangereuses.

Evitez les antibiotiques inutiles. Souvenez-vous que les antibiotiques sont inefficaces contre les infections virales (donc la plupart des rhumes, rhinites, grippes, gastro, otites) ; ils ne marchent que contre les infections bactériennes.

Mangez des produits bio, si possible que vous aurez cultivés vous-même dans votre potager, avec du bon compost et du bon fumier pleins de micro-organismes vivants.

Enfin, si vous faites partie des millions de personnes qui souffrent d'allergie, notez que vous pouvez faire de nombreuses choses sans aller remplir les poches de l'industrie pharmaceutique.

Mangez de la nourriture saine, naturelle, peu transformée (légumes et fruits frais), peu cuite, et même crue quand c'est possible, dont des aliments fermentés, optimisez votre taux de vitamine D. Corrigez votre ratio oméga-3/oméga-6 (qui doit être idéalement entre 1/1 et 1/5, non 1/20 ou 1/30 comme c'est en général le cas dans le régime moderne) et vous donnerez à votre système immunitaire les bons fondements pour se réguler naturellement.

Pour un soulagement immédiat de vos symptômes allergiques, irriguez vos sinus avec un spray d'eau de mer, essayez l'acupuncture et servez-vous de la plante suprême contre les allergies, le plantain qui est à la fois émollient, adoucissant, anti-inflammatoire, expectorant, antispasmodique bronchique et immunostimulant :

Contre les rhinites asthmatiques et l'asthme : prendre 3 gélules d'extrait sec par jour.

En cas de conjonctivite, appliquer sur les yeux clos une compresse imbibée d'une infusion à 4 % de feuilles de plantain (40 grammes de feuilles pour 1 litre d'eau).

Il existe également de très nombreuses solutions en gemmothérapie (bourgeons), aromathérapie (huiles essentielles) et oligothérapie (éléments-trace) qui sont détaillées dans le dernier numéro de Plantes & Bien-Être, dans un dossier passionnant réalisé par Danielle Roux, qui est docteur en pharmacie et l’une des meilleures spécialistes européennes de phytothérapie (médecine par les plantes). Je ne peux que vous recommander de vous procurer ce numéro, qui est d'ailleurs offert actuellement avec tout abonnement d'essai (satisfait ou remboursé) à Plantes & Bien-Être. Vous bénéficiez en outre en ce moment d'une réduction importante sur le prix l'abonnement (plus d'information sur Plantes & Bien-Être ici).

Pour un traitement de fond de vos allergies, envisagez une désensibilisation chez un allergologue. Enfin, si vous avez des enfants, envisagez très sérieusement avec votre pédiatre de leur donner régulièrement de la cacahuète sous forme de beurre de cacahuète. La même approche avec les autres allergènes pourrait fonctionner également pour empêcher l'apparition future d'allergies.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources :

Cet article est partiellement traduit et adapté du Dr J. Mercola : Got Allergies? Here’s How Dishwashers Can Hurt You and Peanuts Can Help You

[1] Allergy in Children in Hand Versus Machine Dishwashing

[2] Eat Dirt - The hygiene hypothesis and allergic diseases

[3] The effects of selected probiotic strains on the development of eczema (the PandA study).

[4] Voir article du New England Journal of Medicine cité à la note 2.

[5] The protective effect of farm milk consumption on childhood asthma and atopy: The GABRIELA study

[6] Don't Pick Your Nose: Never Mind, Boogers May Be Good for You

[7] The Surprising Way to Treat Peanut Allergies

 

http://www.santenatureinnovation.com/

 

 

 

 

La fourmi, découverte d'un antibiotique dernière génération

Fourmi myrmecologie

La fourmi, la clé de l’antibiotique de demain
Les fourmis ont utilisé des antibiotiques bien avant nous, les humains. Selon une nouvelle étude, elles pourraient permettre de développer des antibiotiques plus forts, à une période où les bactéries sont de plus en plus résistantes.

Icefront/Epictura

Etre une fourmi dans une fourmilière, c’est comme être un humain dans une ville surpeuplée. La proximité avec ses voisins élève la menace d’épidémie. Il faut donc se protéger. Des millions d’années avant de croiser notre chemin, les fourmis ont utilisé des antibiotiques. Pour contrôler les infections, susceptibles de détruire leurs nids. Une nouvelle étude, publiée dans le journal Royal Society Open Science, démontre que les fourmis pourraient nous permettre de développer de nouveaux antibiotiques, plus efficaces face aux bactéries résistantes.

La fourmi voleuse, fabricante d’antibiotiques puissants


Les chercheurs ont analysé vingt espèces de fourmis différentes, en réalisant des prélèvements sur leur surface. Les écouvillons - petite brosse qui sert à faire des prélèvements - ont ensuite été mélangés à des bactéries. Si les bactéries se développaient moins avec certains écouvillons, c’est que les fourmis étaient enrobées d’un anti-bactérien.

Parmi ces vingt espèces de fourmis, les chercheurs ont trouvé leur championne: la fourmi voleuse. Cette dernière a fabriqué les antibiotiques les plus puissants trouvés à ce jour. Ceux prélevés à sa surface ont tué toutes les bactéries de l’expérience.


Éviter le manque d'antibiotiques

Depuis quelques temps, les chercheurs se tournent à nouveau vers la nature pour travailler sur les micro-organismes. Au coeur de leurs préoccupations : le manque d’antibiotiques à venir, dans un futur proche.Peu de nouveaux antibiotiques ont été découverts ces derniers temps et en parallèle, les bactéries deviennent de plus en plus résistantesà ceux que l’on connait déjà.

Quand une bactérie devient trop résistante, elle provoque une infection plus difficile à traiter. Rien qu’en Europe, le Centre européen de contrôles des maladies évalue à 25 000 le nombre de décès par an, liés à la résistance aux antibiotiques. 

Source :Futura sciences

 

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L'esplanade à Jérusalem : juive ou musulmane ?

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Les musulmans considèrent l'esplanade où se trouvent les mosquées al-Aqsa et du Dôme du Rocher comme étant un de leurs lieux sacrés, notamment parce qu'ils perçoivent non seulement Muhammad mais aussi Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, et tous les autres prophètes bibliques comme des croyants en la même foi que celle qu'ils ont en Dieu. Le lieu de culte que certains de ces personnages ont bâti est donc sacré pour les musulmans parce que Muhammad est le successeur des prophètes bibliques. Mais les juifs, pour leur part, considèrent ces personnages bibliques comme étant juifs, ce qui fait qu'ils considèrent l'esplanade comme étant leur lieu sacré à eux. Ce que vous musulmans nommez "al-Aqsa", les juifs le nomment "Temple". Voilà le nœud du problème : deux communautés religieuses différentes, les musulmans et les juifs, considèrent le même lieu comme étant leur.
. Le débat prend sa source dans la question de savoir si la fonction du prophétat, avec mission de guider les hommes vers Dieu, ne peut prendre place, après Abraham, que dans sa descendance issue de son petit-fils Jacob, ou bien si ce prophétat peut venir ailleurs aussi (cliquez ici, ici et ici pour en savoir plus).

Ici je me contenterai de dire deux choses...

1) Quand, en 636 de l'ère chrétienne, Omar, Compagnon du Prophète et second calife, vient signer le traité concernant Jérusalem avec le patriarche Sophronius, il fait une prière sur l'esplanade. Les musulmans construiront un peu plus tard les deux édifices cultuels bien connus sur cette esplanade. [Les historiens musulmans relatent que le Patriarche Sophronius lui propose de faire une prière dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, mais il refuse en disant : "Si je prie ici, des musulmans pourraient venir ensuite prier ici, puis revendiquer ce lieu et en chasser les chrétiens".] Or, quand Omar prie sur l'esplanade, ce que vous ne savez apparemment pas c'est qu'à ce moment-là, il ne s'y trouve plus aucun édifice religieux. En effet, c'est en l'an 70 de l'ère chrétienne que les Romains, conduits par Titus, ont incendié et détruit le lieu de culte monothéiste que nous musulmans appelons effectivement "al-masjid al-aqsâ". En 134, les Romains, sous la conduite cette fois de Hadrien, mâtent une révolte juive conduite par Bar Kosheba. En 135, les vestiges de ce lieu de culte sont rasés. Sur l'esplanade est dressée la statue de Hadrien. Jérusalem est interdite d'accès aux juifs. Le nom même de Jérusalem est changé en Aelia Capitolana, d'après le nom de Aelius Hadrien. [Au VIIème siècle encore, à l'époque du Prophète, les Arabes appelleront toujours Jérusalem "Aelia", comme en témoignent les récits présents dans les recueils de Sunna : Sahîh de al-Bukhârî, de Muslim, etc.]
C'est sous Constantin, empereur romain du IVème siècle converti au christianisme, que l'esplanade sera débarrassée des idoles qui y avaient été installées. En ce IVème siècle, une présence juive semble être attestée à Jérusalem. Plus tard, Julien l'Apostat propose aux juifs de reconstruire l'édifice religieux sur l'esplanade, mais devant l'apparition de boules de feu – apparemment des poches de gaz prisonnières des ruines et s'enflammant au contact de l'air – les travailleurs juifs abandonnent les travaux.
Au VIIème siècle, quand Chosroes, l'empereur perse, a conquis Jérusalem sur les Byzantins, il en chasse les juifs, devenus des alliés trop encombrants. Puis Héraclius reconquiert Jérusalem sur les Perses. Toujours en ce VIIème siècle, c'est en 636 que Omar entre à Jérusalem, comme nous l'avons dit. Et quand Omar vient prier sur l'esplanade, il ne s'y trouve depuis longtemps plus aucun édifice religieux, ni monothéiste ni païen. Jean Lartéguy écrit à propos de l'entrée de Omar sur l'esplanade : "Quand la petite troupe arrive par la porte sud-ouest, l'entrée est obstruée par les décombres : il lui faut se frayer un passage parmi les ordures qui y ont été déversées". (A part les deux passages relatés entre crochets, les autres éléments de ce paragraphe sont extraits de Mourir pour Jérusalem, par Jean Lartéguy.)

2) Il arrive aussi que certaines gens perçoivent les Palestiniens comme des conquérants ayant – lors de la conquête arabe ou même bien avant, des siècles avant le début de l'ère chrétienne –, pris par la force la région de la Palestine à ses habitants originels, les Hébreux. A ce sujet, voici ci-après un dialogue qui a eu lieu dans les années 20 du XXème siècle – donc pendant que la colonisation de la Palestine se poursuit, et bien avant la proclamation de l'Etat d'Israël – entre deux descendants des Fils d'Israël, Leopold Weiss et Chaïm Weizmann. Leopold Weiss relate :
"Je me souviens toujours d'une brève discussion que j'eus à ce sujet avec le Dr Chaïm Weizmann, leader incontesté du mouvement sioniste. Il était venu faire l'une de ses visites périodiques en Palestine (sa résidence permanente était, je crois, à Londres) et je le rencontrai dans la maison d'un ami juif. On ne pouvait manquer d'être impressionné par l'énergie sans bornes de cet homme, énergie qui se manifestait même dans les mouvements de son corps et dans ses longues et souples enjambées lorsqu'il arpentait la pièce de long en large, ainsi que par son pouvoir intellectuel que révélaient son large front et l'éclat pénétrant de ses yeux. Il parlait des difficultés financières auxquelles se heurtait la réalisation du rêve d'un foyer national juif et de l'aide insuffisante qu'il trouvait à l'étranger pour la réalisation de ce rêve. Et j'avais la désagréable impression que lui-même, comme la plupart des autres sionistes, avait tendance à transférer la responsabilité morale de tout ce qui se passait en Palestine sur le "monde extérieur". Cela me poussa à rompre le silence déférent dans lequel tous les autres assistants l'écoutaient et je lui demandai : "Et les Arabes ? Comment pouvez-vous espérer faire de la Palestine votre patrie face à l'opposition véhémente des Arabes qui, après tout, sont en majorité dans ce pays ?" Le leader sioniste haussa les épaules et répondit sèchement : "Nous escomptons qu'ils ne seront plus en majorité au bout de quelques années.
– Peut-être en sera-t-il ainsi. Vous vous occupez de ce problème depuis des années et devez connaître la situation mieux que moi. Mais outre les difficultés politiques que l'opposition des Arabes peut, ou ne peut pas, semer sur votre chemin, l'aspect moral de la question ne vous préoccupe-t-il pas ? N'estimez-vous pas injuste de supplanter des gens qui ont toujours vécu dans ce pays ?
– Mais c'est notre pays, répondit le Dr Weizmann en soulevant les sourcils. Nous ne faisons rien d'autre que de récupérer ce qui nous avait été injustement enlevé.
– Mas nos ancêtres n'ont pas dominé la Palestine pendant près de deux mille ans ! Auparavant, ils avaient dominé ce pays, et même seulement en partie, pendant cinq cents ans. Ne pensez-vous pas que les Arabes auraient autant de droit de revendiquer l'Espagne ? Car, après tout, ils y ont exercé le pouvoir pendant près de sept cents ans et ne l'ont tout à fait quitté que depuis cinq cents ans."
Le Dr Weizmann devenait impatient : "Non-sens. Les Arabes avaient seulement conquis l'Espagne qui ne fut jamais leur véritable patrie. Aussi ce ne fut que justice s'ils en furent finalement chassés par les Espagnols.
– Excusez-moi, répondis-je. Mais il me semble qu'il y a là une omission historique. Après tout les Hébreux étaient aussi des conquérants lorsqu'ils sont venus en Palestine. D'autres tribus sémitiques et non-sémitiques y étaient établies longtemps avant eux : Amorrites, Edomites, Philistins, Moabites, Hittites. Ces tribus ont continué à vivre là encore à l'époque des royaumes d'Israël et de Juda [qui succédèrent à l'unification réalisée par Saül, David et Salomon, et existèrent avant l'ère chrétienne du XIème siècle jusqu'au VIIIème siècle pour Israël et jusqu'au VIème siècle pour Juda]. Elles y vécurent toujours après que les Romains eurent chassé nos ancêtres [en 135 de l'ère chrétienne]. Et elles y vivent encore aujourd'hui. Les Arabes qui vinrent d'Arabie et s'installèrent en Syrie et en Palestine après les avoir conquises au VIIème siècle [de l'ère chrétienne] ne furent jamais qu'une petite minorité de la population. Les autres, que nous appelons aujourd'hui les "Arabes" palestiniens ou syriens, ne sont en réalité que les habitants originels du pays, qui furent arabisés. Certains d'entre eux devinrent musulmans au cours des siècles et d'autres restèrent chrétiens. Il y eut naturellement des mariages entre ces musulmans et leurs coreligionnaires d'Arabie. Mais pouvez-vous nier que la masse des habitants, musulmans ou chrétiens, de la Palestine, qui parlent arabe, sont les descendants en ligne directe des habitants originels, originels en ce sens qu'ils vivaient dans ce pays avant l'arrivée des Hébreux ?"
Le Dr Weizmann accueillit mes propos avec un sourire poli et parla d'autre chose" (D'après Le Chemin de La Mecque, Fayard, 1976, pp. 91-92, par Leopold Weiss (1900-1992), autrichien d'origine juive s'étant converti ensuite à l'islam et ayant pris le nom de Muhammad Asad).

Sans remonter aux origines des composants du peuple qu'on appelle "Palestinien", l'historien anglais Arnold Toynbee a émis le même avis que Leopold Weiss. Voici ce que Jean Lartéguy relate : "Pour l'historien anglais Arnold Toynbee, Jérusalem, capitale de la Palestine, ne pouvait être que palestinienne, c'est-à-dire musulmane et arabe. Il écrit : "Le temps qui s'est écoulé entre la guerre romaine [en l'an 135] et la création de l'actuel Etat d'Israël est si large que nous devons pencher sans hésiter en faveur des autochtones, les Palestiniens, vivant dans ce pays depuis mille trois cents ans" (Mourir pour Jérusalem, p. 16). Mille trois cents ans, c'est la période de l'histoire qui va de la fin de la présence romaine en Palestine (qui correspond au début de la présence arabe) au moment où il écrit ses propos. C'est sur cette donnée que Toynbee fonde son propos. Et quand on comprend qu'on ait refusé – à juste titre – l'invasion du Koweït par l'Irak, voulue par le dictateur de Bagdad sous prétexte qu'il s'agissait 40 ans auparavant d'une province de son pays, on ne peut que comprendre le propos de Toynbee.

L'écrivain britannique Arthur Koestler écrit pour sa part : "La déclaration Balfour constitue un des documents politiques les plus improbables de tous les temps. C'est un document par lequel une première nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d'une troisième nation. Aucun plaidoyer ne saurait en rien diminuer l'originalité du procédé. Il est vrai que les Arabes vivaient en Palestine sous la domination turque, mais ils y vivaient depuis des siècles et il ne fait pas de doute que ce pays était le leur, au sens généralement admis du mot. Il est vrai que les Arabes disposaient d'immenses territoires mal peuplés et que les juifs n'en avaient aucun ; que les Arabes étaient un peuple arriéré [sur le plan matériel] et les juifs un peuple avancé [sur le même plan], et que ceux-ci prétendaient avoir reçu le pays en partage trois mille ans plus tôt, de la main même de Dieu, qui ne le leur avait retiré que temporairement. Mais jamais auparavant dans l'histoire, des arguments de cette nature n'avaient amené une grande puissance à une initiative aussi extravagante" (Analyse d'un miracle, Arthur Koestler, cité dans Mourir pour Jérusalem, André Larteguy, p. 366).

Malgré toutes ces vérités, malgré la colonisation de leur pays, les Palestiniens étaient prêts en 1947 à accorder la concitoyenneté à ceux dont la présence massive leur avait été imposée. Elias Sanbar, rédacteur en chef de la Revue d'études palestiniennes, écrivait en 1997 : "Les Palestiniens, dit-on aujourd'hui a posteriori, n'ont obtenu, après trois ans de négociations, que 2% de ce qui fut leur patrie, alors qu'en 1947 on leur en avait proposé 45% et qu'ils ont refusé. Regardez, leur dit-on, où vous a conduit votre intransigeance. Il faut dire trois choses à ce sujet : au moment de refuser les 45% de la Palestine qu'on leur propose, les Palestiniens ont une patrie entière. Ils sont 1 400 000 personnes face à une communauté juive de 600 000 personnes, composée à 95% d'immigrants venus d'Europe. Ils sont dans leur pays et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient en abandonner plus de la moitié. Second point : lors des débats à l'ONU, les Palestiniens ne se cantonnent pas dans leur refus du plan de partage. Ils réclament l'indépendance et proposent la citoyenneté pour l'ensemble des habitants de la Palestine, y compris les 600 000 juifs" (Le Monde, Le partage de la Palestine, 30 novembre-1er décembre 1997, p. 14).

 

http://www.maison-islam.com/articles/?p=260

La genèse de l'Univers et de la terre selon l'Islam.

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le Coran , lorsqu'il fait allusion à la Création, désigne un certain nombre de phénomènes différents:

 

Ainsi, il semblerait que toute la création était à l'origine compressée en un élément unique, qui a éclaté pour donner naissance à l'Univers; cette notion est exprimée dans le verset suivant du Coran:

"Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ?" (Verset 30 / Sourate 21)

Un autre verset du Coran laisse supposer que l'Univers, depuis sa création, en en perpétuelle expansion, et ses dimensions ne cessent de grandir.

"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité." (Verset 47 / Sourate 51)

 

Un passage coranique prédit, qu'à la fin des temps, un phénomène apparemment contraire à celui de la Création aura lieu; en d'autres mots, l'univers sera compressé et anéanti, avant d'être crée à nouveau:

 

"Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons !" (Verset 104 / Sourate 21)

 

Par ailleurs, le Coran affirme aussi de façon implicite, qu'au tout début de la Création, les cieux étaient sous forme de fumée ou de gaz cosmique:

 

"Il (Dieu) S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré". Tous deux dirent : "Nous venons obéissants"." (Verset 11 / Sourate 41)

 

Il est vrai que l'on trouve dans le Coran des passages clairs et explicites qui mentionnent une création en 6 "yawm" (pluriel "ayâm"). Ce terme arabe est traduit généralement par le mot "jour". C'est ce sens qui a été retenu par la quasi-totalité des traducteurs du Coran. Voici quelques uns de ces passages:

Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours ("ayâm") (Verset 54 / Sourate 7)

 

C'est Lui qui, en six jours ("ayâm") , a créé les cieux, la terre et tout ce qui existe entre eux ( Verset 59 / Sourate 25)

 

On pourrait penser, en lisant ces passages, que le Coran ne fait que reprendre la théorie biblique de la Genèse. Pourtant, il n'en est rien. A vrai dire, la plupart des traducteurs du Coran ont retenu le sens courant du terme "yawm" et ils semblent avoir omis le fait que ce terme désigne aussi, littéralement, une période de temps très longue. La durée de cette période (ou de ce "jour") étant relative, elle peut ainsi varier énormément en fonction de la référence à laquelle elle est liée. Le Coran lui-même confirme ceci:

"Du ciel à la terre, Il (Dieu) administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour ("yawm") équivalant à mille ans de votre calcul." (Sourate 32 / Verset 5)

 

"Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour ("yawm") dont la durée est de cinquante mille ans." (Verset 4 / Sourate 70)

 

Il est donc clair, qu'à l'échelle cosmique, la durée d'un "yawm" est très longue, et qu'elle n'est pas délimitée par un lever et un coucher de soleil. Quand on étudie à nouveau les versets qui mentionnent la création de la terre et des cieux, on se rend compte que le Coran fait plutôt allusion à 6 périodes ou phases très longues, et non pas à six jours terrestres comme l'affirme la Bible.

 

Wa Allâhou A'lam !

Dieu est Plus Savant !

 

 

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