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Blog de Islamiates

Comportement avec l’enfant en Islam

Coouleur de la peau

 

D’après un rapport de l’UNICEF, un enfant meurt toutes les cinq minutes dans le monde à cause de la violence qu’il subit. Une donnée alarmante qui nous incite à nous pencher dessus et à rappeler l’importance du bon comportement envers l’enfant en Islam.

5 minutes écoulées, 1 enfant décédé

Ces décès d’enfants à grande échelle ne sont ni dus à la famine, ni à la maladie mais uniquement à la violence. Une caractéristique propre à l’être humain et qu’il peut contrôler. Seulement voilà, il semblerait que la soif de violence et le désir ardent de nuire à autrui soient ancrés en l’homme et ce, depuis bien longtemps. Lorsque l’homme maltraite l’enfant, il se sent envahi d’un sentiment de toute puissance. En effet, faire du mal à plus faible que soit lui donne l’illusion de maîtriser la situation bien qu’il ne soit maître de quoi que ce soit, pas même de son propre Moi.

Cette violence entraîne donc la mort d’un enfant toutes les cinq minutes, soit 345 enfants morts chaque jour. Ce qui est navrant c’est que « 75% de ces 345 décès, soit 258 dus à la violence ont eu lieu dans des pays dits en paix », comme le rapporte le Daily Mail. Ainsi, ce ne sont pas les pays en guerre qui sont les plus « meurtriers » mais ce sont bien les pays qui se disent pacifiques.

La responsable mondiale de la protection de l’enfance Susan Bissell a déclaré : « Nous découvrons le fait que les enfants victimes de violence extrême dans la vie de tous les jours sont partout ». Cette dernière a ajouté que les chercheurs ont mis des décennies à trouver des vaccins afin d’éradiquer certaines maladies et diminuer ainsi le nombre d’enfants morts. Or, l’homme tue par ses propres mains ce petit bout d’homme qu’est l’enfant.

345 enfants morts chaque jour suite à la maltraitance physique : un chiffre choquant, d’autant plus que cette violence provient majoritairement des parents. Ce rapport de l’UNICEF est l’occasion pour nous de rappeler l’importance du bon comportement avec l’enfant.

Le bon comportement envers nos enfants

Au delà du fait que nous devons bien nous comporter avec tout un chacun, nous devons avoir une attitude des plus irréprochables avec nos enfants. En effet, chaque parent, chaque éducateur est un modèle de représentation pour l’enfant, d’où l’importance de transmettre des valeurs saines et d’adopter un noble caractère. Cela est bien connu, l’enfant reproduit ce qu’il voit : à nous de faire en sorte que nos enfants ne voient que le bien en nous.

Afin d’illustrer le comportement à avoir avec nos enfants, rappelons que le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) était doux et clément envers eux. C’est en ce sens qu’Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) raconte : « J’ai vu, de mes yeux vu, et entendu, de mes oreilles, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) prendre la main de Al-Hassan (qu’Allah l’agrée) ou Al-Houssayn (qu’Allah l’agrée) et je crois qu’il s’agissait plutôt de Al-Houssayn : il lui mit les pieds sur les siens et commença à le hisser sur ses jambes et ses cuisses en disant : « Monte mes petits yeux (tarqqa ‘ayna baqqa) » . En s’exécutant, Al Hassan ouvrit la bouche, alors le Prophète (‘alayhi salat wa salam) l’embrassa puis dit : « Seigneur ! Je l’aime alors aime le et aime celui qui l’aime » (Al-Boukhari).

En plus d’aimer les enfants et de leur démontrer son amour pour eux, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) jouait avec eux. En effet, bien que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) était l’homme le plus digne de sagesse et de dignité avec les hommes, il jouait avec les plus jeunes afin de leur montrer qu’il les aime. C’est ainsi que Ya’la Ibn Oumayya raconte : « Nous fûmes invités une fois avec le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) à un repas. En chemin, nous vimes Al-Husayn (qu’Allah l’agrée) en train de jouer. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) s’empressa vers lui et ouvrit les bras en le faisant rire. L’enfant essayait de s’enfuir à gauche et à droite. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) l’attrapa finalement une main sur la tête et l’autre sur le menton puis le serra contre lui. » (Ahmed, Al-Boukhari et Ibn Maja).

Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) était un exemple dans tous les domaines y compris dans la compassion et l’amour qu’il avait pour les enfants. Nous devons donc nous appliquer à lui ressembler dans tous ses traits de caractères. Cela sera bénéfique pour nous car quiconque suit la sunna du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) aura suivi la voie droite qu’Allah a tracé par son biais.

Par ailleurs, rappelons que celui qui adopte un bon comportement avec ses enfants et qui se montre clément envers eux, Allah le sera envers lui. N’est-ce pas là un bienfait dont chacun d’entre nous souhaiterait bénéficier ? En effet, Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) a dit : « Al-’Aqra' ibn Hâbis, ayant vu l’Envoyé d’Allah (‘alayhi salat wa salam) embrasser Al-Hasan, dit: « J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un seul d’entre eux ». Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) dit : « On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde ». (Muslim). Qui d’entre nous n’espère pas la miséricorde d’Allah ? Cette miséricorde est promise à celui qui se montrera miséricordieux envers les enfants. Appliquons nous afin de parfaire notre comportement avec les plus jeunes de la communauté, d’autant plus que le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) nous y a exhortés.

Qu’Allah préserve et protège tous les enfants de la Oumma. Qu’Il les comble de Ses infinis bienfaits ici-bas et dans l’au-delà. Qu’Il apporte son assistance à ceux qui sont éprouvés dans cette vie. Qu’Il les élève et les rassemble avec leurs parents dans Son Paradis.

 

http://www.ajib.fr/2014/10/des-enfants-maltraites-au-comportement-avec-lenfant-en-islam/

 

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Pourquoi Allah n'a pas révélé qu'un seul livre ?

coran.jpg

’Allah, exalté soit-Il, est capable de faire des gens une seule et même communauté, mais Sa volonté a été qu’il y aurait plusieurs communautés ayant différentes religions et différents livres célestes. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

« Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils ne cessent d'être en désaccord (entre eux,) sauf ceux à qui ton Seigneur a accordé miséricorde. C'est pour cela qu'Il les a créés. […] » (Coran 11/118-119)

Il existe de nombreuses sagesses à cela. Ibn al-Qayyim a dit : « Si toutes les créatures obéissaient, adoraient et louaient Allah, la trace de nombre d’Attributs et Noms d’Allah serait inexistante. En effet, comment pourrait-on voir l’impact des attributs du pardon, de l’indulgence, de la clémence, de la vengeance, de la puissance, de la domination, de la justice, de la sagesse qui met chaque chose à sa place. Si les gens ne constituaient qu’une seule et même communauté, se perdraient alors les sagesses, les signes, les leçons et les objectifs louables de leur création sous cet aspect et se perdrait la perfection de la Souveraineté et du libre arbitre […] »

De plus, si Allah, exalté soit-Il, avait décidé qu’il n’y aurait qu’un seul livre céleste et qu’une seule religion, cela n’aurait pas garanti l’absence de conflits et de différends entre les gens, et ce, à cause des dissensions, de la perversité, de la jalousie… Cela arrive dans chaque communauté et religion et la réalité en témoigne.

Nous attirons ici votre attention sur le fait que ces mauvaises pensées sont le fruit du diable qui tente de corrompre la religion de l’homme. Quiconque donc repousse et réfute ces pensées lorsqu’elles lui viennent, ces dernières ne lui nuiront alors en rien et cela sera un indicateur de sa foi et un bon signe. Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté : « Des Compagnons du Prophète () vinrent trouver ce dernier et lui dirent : - "Nous avons des pensées dont nous n’osons pas parler." - "Avez-vous vraiment de telles pensées ?", demanda le Prophète (). - "Oui.", répondirent-ils. - "C'est la marque manifeste de votre foi.", dit le Prophète (). » (Mouslim)

Ibn ‘Abbâs, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, a rapporté : « Un homme alla trouver le Prophète () et dit : "Ô Messager d’Allah, il y en a parmi nous qui sont sujets à certaines pensées mais préféreraient être réduits en cendres plutôt que d’en parler." Le Prophète () dit alors : "Allah est le plus grand. Allah est le plus grand. Allah est le plus grand. Louange à Allah qui a réduit le stratagème du diable à des obsessions." » (Ahmad, Abû Dâwûd)

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=294829

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Prendre le pouvoir par la force dans un pays

 

Celui qui prend le pouvoir par la force dans un pays, sans aucun droit, est-il mécréant ? Sinon, a-t-il accompli un koufr/shirk majeur (shirk dans l'obéissance) ?

Juger un individu mécréant n’est pas une chose simple. Il est tout d’abord obligatoire que l’acte commis par la personne soit un acte qui entraîne la mécréance. Les oulémas ont mentionné les actes par lesquels un musulman sort du giron de l’Islam et devient mécréant. Or, ce que vous avez mentionné concernant le fait de prendre le pouvoir par la force n’en fait pas partie et cela n’est pas considéré comme une voie menant à la mécréance.

Et même en supposant qu’une personne ait commis un acte de mécréance, elle ne peut être jugée mécréante que si les conditions pour cela sont remplies et que les choses qui pourraient empêcher de la juger mécréante sont absentes. Cheikh al-Islâm ibn Taymiyya a dit : « Jeter l’anathème sur une personne spécifique ne peut se faire que si certaines conditions sont remplies et que les choses pouvant l’empêcher sont absentes. De plus, le fait de prononcer le jugement de mécréance de manière générale n’implique pas que l’on applique forcément ce jugement à une personne spécifique, sauf si certaines conditions sont remplies et que rien ne peut empêcher ce jugement […] » Or, parmi les choses empêchant de juger une personne comme étant mécréante figure l’ignorance, la mauvaise compréhension ou la contrainte.

Le polythéisme dans l’obéissance n’a pas lieu d’être mentionné ici. Le polythéisme dans l’obéissance désigne le fait d’obéir à autre qu’Allah, qu’il s’agisse d’une personne, d’un État ou d'une coutume, en rendant licite ce qui est illicite ou en rendant illicite ce qui est licite. La preuve de cela est le hadith où ‘Adî ibn Hâtim, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté : « Je me rendis auprès du Prophète () avec une croix en or autour du cou et il me dit : "O ‘Adî, enlève donc cette idole de ton cou !" Je l’entendis ensuite réciter : "Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, comme Seigneurs en dehors d'Allah […]" (Coran 9/31) Puis il ajouta :

"Ils ne les adoraient pas, mais lorsqu’ils leur rendaient licite ce qu’Allah avait interdit, ils les suivaient en cela et lorsqu’ils leur rendaient illicite ce qu’Allah avait permis, ils les suivaient en cela." »

Or le droit de légiférer est l’apanage d’Allah, comme Allah, exalté soit-Il, le dit (sens du verset) :

« Ou bien auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu'Allah n'a jamais permises ? Or, si l'arrêt décisif n'avait pas été prononcé, il aurait été tranché entre eux. Les injustes auront certes un châtiment douloureux. » (Coran 42/21)

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=297112

 

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Existe-t-il des classes sociales en Islam ?

Taqwa

Les sociétés humaines ont connu différents types d’organisation sociale. Certaines ont connu une classe constituée des princes, une autre des soldats, une autre des cultivateurs, et une classe  des esclaves. Ceci a donné lieu à beaucoup de pratiques injustes notamment l’esclavage, la domination, l’asservissement et la spoliation des droits des autres.

Quant à la loi  d’Allah, elle ne connaît absolument pas cela. Bien au contraire, riches et pauvres, nobles et gens du commun ont tous les mêmes droits. La seule base qui permet d’établir une différenciation entre les gens est celle que mentionne le saint Coran dans la parole du Très Haut : «Ô hommes! Nous vous avons créés d' un mâle et d' une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d' entre vous, auprès d' Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Coran, 49 : 13) et la parole du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) : « ô gens ! Votre Maître est un et votre père est un. En vérité, l’arabe n’est pas supérieur au non arabe ni le non arabe à l’arabe ni le rouge au noir ni celui-ci au rouge, si ce n’est grâce à la crainte d’Allah ». (rapporté par l’imam Ahmad, 22391 et cité dans as-silsila as-sahiha, 2700.

Voilà le fondement de l’organisation sociale en Islam. La société qui en résulte est la société humaniste et universelle que l’humanité a toujours essayé sans succès de réaliser. C’est parce qu’elle n’a pas voulu s’engager dans la seule voie droite qu’y conduit, celle tracée par Allah, le Puissant et Majestueux. C’est encore parce que l’humanité ne se range derrière l’unique drapeau rassembleur, celui d’Allah, le Très Haut.

Les gens vivent sur la terre et établissent entre eux différents liens dont chacun a un poids et un attrait dans leur vie ; ils impliquent la parenté, la force, l’argent et les échanges pratiques en termes économiques et autres qui résultent de la communauté basée sur ces liens … La situation des uns est inférieure à celle d’autres et les uns deviennent plus influents que les autres selon les balances en usage sur la terre (critères d’appréciation)… Et puis l’Islam vient dire : «Ô hommes! Nous vous avons créés d' un mâle et d' une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d' entre vous, auprès d' Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (49 : 13). Il entend ainsi faire fi des valeurs qui pesaient lourds dans la vie des gens, et les a remplacées par de nouvelles valeurs fournies par la révélation (divine) qui sont les seules reconnues sur la balance d’Allah, le Puissant et Majestueux. Il s’agit en vérité de la crainte d’Allah, le Très Haut qui se traduit par Son adoration, Lui seul sans rien lui associer ni un enfant ni un égal et se traduit encore par l’obéissance à Ses ordres et l’abandon de Ses interdits dans le but d’obtenir Son agrément et l’accès à Son paradis, et se traduit enfin par la crainte de Son mécontentement et de l’entrer en enfer. Allah voit bien Ses fidèles serviteurs.

 

http://islamqa.info/fr/3793

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Se vanter d'actes de désobéissance qu’on commet

Le musulman doit s’écarter de la perversion et de la débauche. Si par malheur, il lui arrive de commettre une turpitude qu’il s’empresse de faire ce qui suit :

Se repentir sincèrement : Allah, exalté soit-Il, dit : « … ceux qui, s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leurs péchés - et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah ? - et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu'ils ont fait. » (Coran : 3/135).
Il dit aussi dans un hadith Qoudsi : « […]. Ô Mes serviteurs, vous péchez de nuit comme de jour et Moi Je pardonne tous les péchés, demandez-Moi donc de vous pardonner, et Je vous pardonnerai ».
S’évertuer à accomplir de bonnes œuvres : Allah, exalté soit-Il, dit : « Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent. » (Coran : 11/114).
Le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam)a dit :« Crains Allah là où tu te trouves, fais suivre la mauvaise action par une bonne, elle l’effacera, et comporte-toi avec les gens de belle manière. » (Hadith rapporté par At-Tirmidhi qui le qualifie de hasan).
S’abstenir d’en parler ouvertement aux autres. Car, l’une des pires choses que peut commettre un musulman consiste à faire part de son comportement licencieux et de son éloignement d’Allah, exalté soit-Il, comme le prouvent les hadiths suivants.
Le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « Ecartez-vous de ces souillures qu’Allah a interdites. Si malgré tout l’un de vous s’y trouve impliqué, qu’il se couvre par le secret d’Allah (c’est-à-dire : qu’il en garde pour lui-même le secret, sans le divulguer) et qu’il se repente à Allah.» (Rapporté par Al-Hakim qui s’est abstenu de le juger ; Adh-Dhahabi quant à lui l’a jugé conforme aux critères d’authenticité fixés par les deux cheikhs i.e. Boukhari et Muslim).
Le Prophète () a dit aussi :

« Ô gens ! Il est grand temps que vous vous absteniez de transgresser les prescriptions d'Allah. Celui qui a commis une quelconque de ces souillures qu'il se voile par le Voile d'Allah le Très Haut, le Très Grand. » (Rapporté par l’Imam Malik).

« Allah est Pudique, voile et protège Ses serviteurs des scandales et mauvais actes. Et Il aime la pudeur et le voile (ou protection). » (Abou Dawoud et Al-Bayhaqi).

« Toute ma communauté peut bénéficier du Pardon d’Allah, exception faite pour ceux qui pèchent en public. » (Boukhari et Muslim).
« Toute ma nation est graciée (ou se porte bien) sauf les divulgateurs (des turpitudes). Est considérée comme divulgation l’individu qui commet un péché pendant la nuit et au lever du jour - tandis qu’Allah l’a voilé- il dit : « Ô tel ! La nuit passée j’ai fait ceci et cela.» Alors qu’il a passé la nuit voilé par son Seigneur; au matin il révèle ce qu’Allah a couvert ! » (Rapporté par Boukhari et Muslim).
Le fait de parler publiquement de ses actes de désobéissance revient à sous-estimer les droits d’Allah, de Son Messager () ainsi que ceux des croyants et implique un certain entêtement. La dissimulation des actes de désobéissance permet d’échapper à leur sous-estimation, car les actes de désobéissance entraînent l’humiliation de leur auteur. Leur dissimulation permet encore d’échapper à une peine légale si l’acte commis est passible d’une peine ou d’une correction. Quand l’acte commis n’implique que la violation du droit d’Allah, Celui-ci est le plus Généreux, et Sa miséricorde précède Sa colère. S'Il couvre quelqu’un ici-bas, Il ne le déshonora pas dans l’au-delà. Celui qui évoque publiquement ses actes de désobéissance ratera tout cela.
Les hadiths susmentionnés mettent clairement en cause celui qui parle en public de ses actes de désobéissance et implique le mérite de celui qui s’abstient d’en parler. En fait, la dissimulation par Allah des actes de désobéissance du croyant devrait inciter celui-ci à les tenir secrets. S’il agit délibérément pour porter ses actes à la connaissance du public, il met son Maître en colère et Celui-ci ne le couvrira plus. Par contre, celui qui, par pudeur vis-à-vis de son Seigneur et des hommes cache ses actes de désobéissance, bénéficiera de la couverture d’Allah.
An-Nawawi a dit : « Il est réprouvé pour celui qu’une tentation a jeté dans la désobéissance d’en faire part à d’autres. En revanche, il doit la cesser, la regretter et se résoudre à ne pas récidiver. S’il en informe son cheikh ou un autre dans l’espoir de connaître l’issue ou d’apprendre comment y échapper à l’avenir ou la cause pour laquelle il s’y est embourbé ou pour que le cheikh prie pour lui ou pour d’autres motifs similaires, cela est bon. Ce qui est détestable c’est d’en parler quand il n’y a aucun intérêt à le faire. »
Al-Ghazali a dit : « La divulgation condamnable est celle qui traduit la fierté et la moquerie, non celle faite dans le cadre d’une question ou une consultation, comme l’atteste l’histoire de celui qui avait affirmé avoir eu des rapports intimes avec sa femme en pleine journée du Ramadan. Le Prophète () qui a reçu cet aveu n’en a pas condamné l’auteur. »
Ce qui précède concerne l’évocation en public des actes de désobéissance. Quant au fait de se montrer fier de ces actes, ses conséquences ne se limitent pas au refus de pardonner le péché, car l’on craint que cette attitude ne conduise à l’apostasie et à l’abandon de l’Islam. En effet, éprouver de la fierté pour avoir commis un péché peut signifier la violation délibérée de ce qu’Allah a interdit.
Cheikh Ibn ‘Uthaymin a dit : « Il existe un groupe de débauchés, pervers et licencieux qui évoque avec fierté la fornication et d’autre types de désobéissance - A Allah ne plaise. L’un d’eux n’a pas honte de déclarer publiquement avoir voyagé vers tel pays et eu des relations fornicatrices avec telle ou telle femme ou commis tel et tel autre péché. On doit demander à une telle personne de se repentir. Si elle ne le fait pas, la sentence relative à l’apostat doit être appliquée contre elle, parce qu’une forme d’apostasie consiste à considérer comme licite un interdit au sujet duquel les musulmans sont d’accord de façon consensuelle sur sa prohibition : par exemple, considérer comme licite la fornication, la consommation d’alcool, l’usure, etc. ».

 

http://islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=174649

 

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