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Blog de Islamiates

Histoire de la fête du Sacrifice: Aid Al Adha

Ibrâhîm (Abraham) avait auparavant laissé son fils Ismâ‘îl avec sa mère Hâjar seuls dans le désert de l'Arabie sans moyens, ceci sous ordre divin....

Plus tard, les années passérent, Ibrâhîm (Abraham) vit dans le rêve qu'il sacrifie son fils Ismâ‘îl. Il s'agissait là d'une révélation divine et d'une grande épreuve pour ce Prophète patient et obéissant ...

Abraham s'adressa alors à son fils et avec tout l'amour et l'affection d'un père, il lui demanda son avis, le fils fort par sa certitude et sa croyance, répondit sans hésitation: "O mon cher père fait ce qu'on t'a ordonné, tu vas trouver en moi, par la volonté de Dieu, la patience et l'obéissance".
Dieu dit dans le Coran à ce propos : « Quand il (Ismâ‘îl ou Ismaël) fut en âge de marcher (dans la vie) à ses côtés, il (Abraham) dit : « Mon petit ! Je me vois en rêve en train de t’égorger. Il dit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne et tu me trouveras, si Dieu veut, de ceux qui se montrent patients »[6].

Malgré les conditions très difficiles et les épreuves, cette famille avait un coeur orienté vers le Seigneur et soumis à Sa volonté, car le monde d'ici bas pour eux n'était qu'éphémère...
Satan a essayé de tenter Abaraham (et l'inciter à désobéir) trois fois mais en vain. Abraham lapida le tentateur trois fois (ce qui est à l’origine du rite de la lapidation des stèles qui fait partie intégrante du grand pèlerinage en Islam).
والجمهور: أن الشيطان تعرض له عند ذهابه لذبح ولده، ثلاث مرات، فرماه سبع حصات عند كل مرة، فبقيت سُنَّة في الرمي. ورُوي أنه لما ذبحه، قال جبريل: الله أكبر، فقال الذبيح: لا إله إلا الله، والله أكبر، فقال إبراهيم: الله أكبر ولله الحمد، فبقيت سُنَّة صبيحة العيد
Et la lame du couteau passa sous la gorge d' Ismâ‘îl...
Mais, miracle, le couteau par ordre divin perdit sa fonction de couper!
Et Dieu envoya un grand et beau mouton pour remplacer ce courageux jeune homme...Ce mouton était, dit -t-on, l'offrande d'Habel qui a été agréé par Dieu auparavant contre celle de son frère Caïn ingrat et rebelle...

Dieu dit dans le Coran à ce sujet : « Quand ils se soumirent à la volonté de Dieu[7] et qu’il le renversa sur le front. Nous l’appelâmes alors : « O Abraham ! » « Tu as effectivement cru à ce que tu as vu en rêve. C’est ainsi que Nous récompensons les gens de bien ». C’est là de toute évidence la mise à l’épreuve. Nous le rachetâmes par une énorme bête (mouton) à égorger. Nous lui laissâmes un bon renom dans les générations ultérieures. »[8]

Ainsi fut instauré une fois pour toute pour les musulmans la sunna du sacrifice en commémoration de cet événement, et c'est un grand jour de fête et de partage.


Fête du Sacrifice : Aïd al Adha ou Aïd el Kébir par Enogo

Notes:

[6] Sourate 37, verset : 102.

[7] Pour les commentateurs, l’obéissance d’Ibrâhîm pour sacrifier son fils unique, à un âge qui offrait peu d’espoir qu’il puisse en avoir un autre (il était déjà vieux), est la marque de la profondeur et de la grandeur de son allégeance à Dieu. La naissance de son second fils Isaac (Paix sur Lui) est perçue comme une récompense à Ibrâhîm pour sa soumission parfaite.

[8] Sourate 37, versets : 103 à 108.

Jurisprudence de la fête du Sacrifice selon le rite malékite:

En Islam, il existe deux fêtes : la fête de la fin du mois de Ramadan, et la fête du sacrifice.

Il est interdit au musulman de jeûner le jour de la fête de la fin du mois de Ramadan.

Il est interdit au musulman de jeûner le jour de la fête du sacrifice ainsi que les deux jours qui suivent le jour de la fête du sacrifice. Il est détestable (makrûh) de jêuner le troisième jour après la fête du sacrifice.

La fête du sacrifice a lieu le dixième jour du mois sacré Dhul-hidjja (dernier mois du calendrier lunaire musulman).

Le sacrifice d’une bête (un mouton ou un caprin ou un bovin ou un camélidé) ce jour (ou pendant les deux jours qui suivent)[1] est une sunna prophétique appuyée pour ceux qui ont les moyens d’acheter la bête(qui n’ont pas besoin de l’argent de la bête pour une chose nécéssaire dans l’année).
Pour cette bête à sacrifier dite Ud-hiyya on préfére les ovins. On préfére toujours le mâle à la femelle et la bête plus en chair que les autres.
On n'a pas à s’endetter pour l’acheter[2].

Dans notre école malikite, on ne peut pas s'associer (cotiser) avec d'autres dans son prix(elle ne sera pas valide dans ce cas), mais la personne peut associer d'autres dans le mérite du sacrifice avant de le sacrifier à condition que ces autres soient des proches (comme son frère, son fils,son cousin, son épouse..) ET qu'ils soient dans sa charge (que cette charge soit obligatoire comme le père ou le fils pauvres, ou non obligatoire comme le frère ou le cousin) ET qu'ils habitent avec lui sous le même toit (la même maison). Si ces trois conditions sont réunies: les personnes associées dans le mérite du sacrifice seront exonérées du sacrifice.
في المنتقي للباجي وهومالكي
يجوز للإنسان أن يضحي عن نفسه وعن أهل بيته بالشاة الواحدة يعني بأهل بيته أهل نفقته قليلا كانوا أو كثيرا والأصل في ذلك حديث أبي أيوب كنا نضحي بالشاة الواحدة يذبحها الرجل عنه وعن أهل بيته زاد ابن المواز عن مالك وولديه الفقيرين قال ابن حبيب: وله أن يدخل في أضحيته من بلغ من ولده وإن كان غنيا إذا كان في نفقته وبيته وكذلك من ضم إلى نفقته من أخ أو ابن أخ قريب فأباح ذلك بثلاثة أسباب: أحدها: الإنفاق عليه والثاني المساكنة له والثالث القرابة

Au matin de la fête du sacrifice, le musulman fait un Ghusl (qui est sunna) et met ses nouveaux habits puis part pour accomplir une prière de deux Rak'at (qui est une sunna appuyée) à la mosquée derrière l’Imâm (appelée : prière de l’Aïd), il écoute le prêche de l’Imâm, puis après que l’Imâm sacrifie (égorge, immole) la bête (mouton ou autre), le musulman égorge sa bête (après avoir prononcé le Nom de Dieu) :
L’immolation doit avoir lieu donc après la prière de la Fête. Selon un hadîth, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Celui qui immole avant la prière de la Fête, n’aura fait qu’abattre un animal pour être consommé, mais celui qui immole après cette prière aura offert un sacrifice rituel. »[3]
روى عن البراء أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: "من صلى صلاتنا، ونسك نسكنا، فقد أصاب النسك، ومن ذبح قبل أن يصلي فليعد مكانها أخرى"، وفي رواية أخرى: "إن أول نسكنا في يومنا هذا الصلاة ثم الذبح، فمن ذبح قبل الصلاة فتلك شاة لحم قدمها لأهله، ليس من النسك في شيء"

En France, il y a des endroits spéciaux pour égorger les bêtes, et il faut donc respecter les lois du pays et n’égorger sa bête que dans ces endroits.

On consommera la viande de la bête d'une part et il est préférable (mandûb) aussi d'en donner en aumône aux pauvres et aux nécessiteux musulmans et d'en offrir (en cadeau) aux amis et voisins.[4]
Dieu dit dans le Coran : « jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété »[5]

Il est recommandé pendant ce jour de fête et les deux jours qui le suivent de multiplier les invocations: entre autre dire Allahu akbar (3 fois après la fin de chaque prière pendant les trois jours) et invoquer la gloire et la louange du Seigneur...Ainsi il est méritoire le Takbîr (3 Allahu Akbar) après chaque fin de prière obligatoire durant les quatre jours de la fête : le dixième (à partir du Zuhr), le onzième, le douzième et après le Subh du treizième du dernier mois de l’hégire : à savoir que les dix premiers jours du mois sacré de Dhul-Hidja sont bénis et il convient de faire pendant ces jours plus d’actes méritoires et d’invocations.
Il est recommandé aussi de montrer les signes de la joie et du bonheur et de les partager avec la famille, les proches et les voisins… Les visites mutuelles pour augmenter l'amour et consolider les liens, sont aussi très recommandées pendant cette fête....

Parmi les convenances avant d'aller à la prière de la fête (Al-Fitr et al-Ad-hâ):
*Faire un Ghusl (lavage) (qui est Mandûb).
*Il est mandûb de mettre des nouvels habits, se parfumer(sauf pour les femmes quand elles sortent)...
*Il est mandûb pour le Fitr de manger avant de partir à la prière (une date ou 3 dates...) et pour la fête du sacrifice il est Mandûb de manger après la prière.
*Il est mandûb d'invoquer Dieu abondamment par la formule "Allahu Akbar" jusqu'à la prière ou jusqu'à l'arrivée de l'Imam. Beaucoup de fidèles utilisent aussi les formules:"Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa subhâna Allahi wa al-hamdu lillahi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi llâh; lâ ilâ ha Illa Allah".
*Il est mandûb d'emprunter un chemin différent de celui de l'allée quand on retourne de cette prière.
*Il est mandûb de sourir et montrer la joie à tous les croyants qu'on rencontre.
*Il est mandûb de faire des aumônes volontaires (selon la possibilité).

Pour le Fitr: donner la zakât al-Fitr après la prière de l'aube de ce jour et avant la prière de la fête.

Notes:

[1] Il faut le faire après que l’Imâm ait égorgé sa bête. Il faut prononcer le Nom de Dieu (Bismillah, Allahu Akbar) avant d’égorger la bête.Le temps du sacrifice commence ainsi après le sacrifice de l’Imâm le 10 et se termine au coucher du soleil du 12. Chez les malikites parmi les conditions de validité du sacrifice est qu’il doit être fait en journée et pas du tout la nuit ; et c’est le musulman qui doit égorger exclusivement(si le musulman fait egorger son sacrifice par un chrétien par exemple, son sacrifice n’est pas valide pour l’Aïd bien qu’il soit mangeable). . Al-Fiqh ‘alâ al-madhâhib al-arbaa tome I page 647 et 648.

[2] Il y a certaines personnes qui prennent même des micro-crédits avec des taux d’intérêts pour s’acheter la bête : ceci est interdit et constitue un pêché. Dieu veut la facilité pour nous…Le sacrifice de la bête se fait pour la face de Dieu et non par ostentation…

[3] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, n° 902.

[4]Abû Sa'îd rapporta que Qatâdah Ibn An-Nu'mân l’informa que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — se leva (un jour) et dit : « Je vous avais interdit de manger la viande du sacrifice au-delà de trois jours. Je vous y autorise désormais ; mangez-en comme bon vous semble. Mais ne vendez pas les viandes de sacrifice (hady et udhiyah inclus). Mangez-en, donnez-en en aumône, profitez de leurs peaux mais ne les vendez pas. Et si l’on vous en propose quelque chose, mangez-en comme il vous plaît. » (Rapporté par Ahmad). Le Messager avait interdit à ses Compagnons de faire des réserves de viande, et leur avait dicté d’en donner une part aux nécessiteux qui se rendaient exprès à Médine pendant l’Aïd pour recevoir cette obole. Puis, il leur permit d’en manger et d’en mettre de côté pour leurs enfants. De nombreux hadiths, dont l’authenticité est unanimement reconnue, nous sont parvenus à ce sujet(voir : Nayl Al-Awtâr, volume 5, page 134). Par contre, on ne vendra rien de la bête sacrifiée ni peau ni autre..

 

(La Risâla d’Ibn abî Zayd Al-qirawânî, chapitre 29)

http://www.saveurs-soufies.com/index.php?option=com_content&view=article&id=118:fete-du-sacrifice&catid=1:islam&Itemid=30

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Les principes de l’économie en Islam

Et parmi les domaines auxquels la législation islamique a donné beaucoup d’importance, le domaine de l'argent et de l’économie dans cette vie ; elle l’a construit sur les bases les plus solides, elle en a fait le meilleur exemple et le plus honorable des buts.

Le Coran a expliqué ses bases et la Sounnah a éclairci ses règles ; celui qui observe les textes de la loi islamique, verra que l’Islam a exhorté à ce que l’argent soit gagné de façons licites et avec les moyens qui correspondent aux ordres de la religion et qui ne sont pas en contradiction avec les comportement des musulmans, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Puis quand la prière est achevée, dispersez-vous sur terre et recherchez (quelque effet) de la grâce d’Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez}.

 

Et il a dit (qu'Il soit glorifié) :

{O vous qui avez cru ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait du commerce (légal), entre vous, par consentement mutuel}.

 

Et dans le hadith authentique, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le serviteur ne s’en ira pas le jour jugement sans qu’il soit interrogé sur quatre choses) parmi ces choses : (et son argent, d’où l’a-t-il gagné et comment il l’a dépensé) rapporté par At-Tirmidhi. Et il a dit (qu'Allah prie sur et le salue) :

(Tout organisme nourrit de l’illicite, mérite l’enfer).

Parmi les particularités de la législation islamique en ce qui concerne l'économie , le fait que l’économie soit une organisation liée à la croyance et aux bonnes qualités.

 

Ces particularités qui nous montrent la grandeur de l’Islam, reposent sur des bases et des règles importantes :

La première : la sincérité et la loyauté dans les relations commerciales.

La sincérité et la loyauté sont deux qualités du croyant en général :

{O vous qui avez cru ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques}.

 

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Certes, Allah vous ordonne de rendre les dépôts à leurs ayants-droit}.

 

Mais elles sont les qualités qui sont demandées dans les relations commerciales en particulier, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le commerçant loyal et sincère sera avec les prophètes, les véridiques et les martyrs) rapporté par At-Tirmidhi ; et dans les deux recueils de hadiths authentiques :

(S’ils disent la vérité et montrent les défauts de la marchandise, la bénédiction est mise dans leur vente ; mais s’ils mentent et cachent les défauts, la bénédiction est enlevée de leur vente).

Et la sincérité est demandée avec les musulmans et les non-musulmans ; c’est la raison pour laquelle lorsque les musulmans furent sincères dans leurs commerces et dans les autres relations avec les gens, cela eut un effet important pour que beaucoup de sociétés entrent dans l’Islam par groupes jusqu’à ce qu’elles soient devenues complètement des sociétés islamiques, comme ceci s’est produit dans certains endroits du monde.

La loyauté est un bien auquel le musulman doit s’accrocher, il doit être loyal avec le musulman ou le mécréant, avec l’ami ou l’ennemi ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Rends le dépôt à celui qui t’a fait confiance et ne trahis pas celui qui t’a trahi) rapporté par Abou Daawoud et At-Tirmidhi.

 

La deuxième règle : le pardon et la tolérance dans l’achat et la vente, et les autres relations.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Qu’Allah fasse miséricorde à un homme clément lorsqu’il vend, lorsqu’il achète et lorsqu’il réclame une dette).

Ce pardon se présente sous plusieurs formes :

1- Retarder le remboursement d’une dette et toutes les relations dans lesquelles il y a une date précise, en prolongeant la date de paiement ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu’à ce qu'il soit dans l’aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez}.

Et Al-Boukhari a rapporté que le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(On fera venir un serviteur d’Allah à qui Allah a donné beaucoup d’argent ; Allah lui dira : {Qu’as-tu fais dans la vie sur terre ?} ; Il dira : « O mon Seigneur ! Tu m’as donné de l’argent, donc, j’étais commerçant ; et le pardon était parmi mes qualités ; je facilitais à celui qui était dans l’aisance, et je prolongeais la date pour celui qui était dans la gêne » ; Allah (qu'Il soit exalté) dira alors : {Je suis plus digne de cela que toi ; laissez mon serviteur}) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

2- L’annulation de la vente, c’est-à-dire que le vendeur accepte d’annuler la vente si l’acheteur le veut, s’étant aperçu qu'il n’a pas besoin de l’objet qu'il voulait acheter. Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Quiconque accepte d’annuler la vente conclue avec un musulman, Allah annulera ses péchés) rapporté par Abou Daawoud et Ibn Maajah.

 

La troisième règle : le principe du consentement complet dans les relations commerciales.

Pour que les contrats soient valides, l’Islam a imposé la condition du consentement complet des deux contractants et le choix, afin qu’aucun d’eux n’oblige l’autre à accepter ce qu'il ne veut pas ou qu'il prenne une chose sans son consentement ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Mais qu’il y ait du commerce (légal), entre vous, par consentement mutuel}.

Et le prophète (qu'Allah prie sur et le salue) a dit :

(Le commerce est avec le consentement) ; et il a dit :

(Le vendeur et l’acheteur ont le choix tant qu’ils ne se sont pas séparés).

Cela est ainsi, car l’argent est protégé par la loi islamique, le prophète (qu'Allah prie sur et le salue) a dit :

(Il n’est pas permis à quelqu’un de prendre le bâton de son frère sans son consentement) rapporté par Ahmed et Ibn Hibbaane, et dans la version d’Ahmed et d’Ad-Daraqoutni :

(Il n’est pas permis de prendre l’argent d’un musulman sans son consentement).

 

C’est la raison pour laquelle l’Islam a interdit toute relation renfermant une injustice commise contre un des deux contractants, par exemple :

1- L’interdiction du retard du paiement de la dette, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Retarder le paiement de la dette due au riche est une injustice…).

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(Quiconque prend l’argent des gens en ayant l’intention de rembourser, Allah lui facilitera ; et quiconque le prend en voulant le gaspiller, qu’Allah le ruine) rapporté par Al-Boukhari.

2- L’interdiction de la fraude et de la tromperie, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Quiconque nous trompe, ne fait pas partie de nous (c-à-d les musulmans)) rapporté par Mouslim.

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Il est interdit au musulman de vendre une marchandise tout en sachant qu’elle contient un défaut sans qu'il n’en parle) rapporté par Maalik.

 

Et l’Islam a prescrit au cas où cela se produirait, que l’acheteur peut rendre la marchandise après avoir remarqué le défaut. La législation islamique a aussi interdit la vente aléatoire dans les relations commerciales, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) (a interdit la vente aléatoire) rapporté par Mouslim et les auteurs des Sounnanes. La vente aléatoire signifie : la tromperie qui, si elle est connue, ne sera pas acceptée par l’acheteur ; et une autre signification qui est : la chose pour laquelle nous ne connaissons pas les conséquences, si cela représente un danger ou pas.

 

Parmi ces principes : empêcher toute relation qui va à l’encontre de la fraternité et de l’amour entre les croyants et qui engendre la haine entre les musulmans. C’est la raison pour laquelle l’Islam a interdit “la vente sur la vente”, “l’achat sur l’achat”, comme cela a été rapporté du meilleur des prophètes et des envoyés (qu'Allah prie sur lui et le salue).

 

Parmi les bases de l’Islam, l’interdiction d’exploiter des choses dont les gens ont besoin.

L’Islam a ordonné et exhorté à subvenir aux besoins des miséreux, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le musulman est le frère du musulman, il ne commet pas d’injustice envers lui ; celui qui aide son frère, Allah l’aide ; et celui qui dissipe le tourment d’un musulman, Allah lui dissipera un tourment des tourments du jour du jugement) rapporté par Abou Daawoud et At-Tirmidhi.

Mais exploiter les besoins des gens en augmentant les prix ou en stipulant des conditions, ne fais pas partie des comportements islamiques ; et l’Islam a interdit la monopolisation des marchandises ; la monopolisation est le fait de garder et retenir les marchandises lorsque les gens en ont besoin, pour qu’ensuite leurs prix augmentent, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et ne donnez pas aux gens moins que ce qui leur est dû}.

 

Parmi ces bases, le principe de la bienfaisance.

Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches}.

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants}.

 

En ce qui concerne les relations commerciales, l’Islam a prescrit le concordat (la réconciliation) et l’exhortation, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et la réconciliation est meilleure}.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(La réconciliation est permise entre deux musulmans, sauf une réconciliation qui rend licite ce qui est interdit ou qui rend illicite ce qui est licite).

 

Et parmi les exemples de la bienfaisance, l’exhortation au remboursement des dettes sans aucune condition préalable, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le meilleur d’entre vous, est celui qui rembourse le mieux ses dettes) rapporté par Mouslim.

De même que le fait d’être miséricordieux envers les consommateurs :

L’Islam a exhorté à la baisse du coût de la production pour que les marchandises soient vendues à un bas prix, parmi les exemples :

- L’interdiction de la monopolisation.

- Il est préférable que la vente soit faite directement entre le producteur et le consommateur, car le salaire de l’intermédiaire sera payé par le consommateur, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Celui qui habite la ville ne vend pas à celui qui habite à la campagne) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ; c’est-à-dire qu'il ne doit pas y avoir d’intermédiaire.

- Et la parole du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(N’allez pas chercher les marchandises pour faire tomber les marchés) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ; c’est-à-dire ne sortez pas en dehors des villes pour acheter les marchandises des mains des importateurs, ensuite vous venez avec ces marchandises au marché pour les vendre, car cela augmente le prix au consommateur.

 

Une des bases de l’économie dans l’Islam, le fait qu'il ait ordonné que le travail soit fait à la perfection :

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Allah aime, lorsque l’un d’entre vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection) rapporté par Al-Bayhaqui.

L’Islam a aussi ordonné d’acquitter les droits du travailleur :

Le travailleur dans l’Islam a des devoirs et il a aussi des droits complets dont l’employeur doit s’acquitter, parmi ses principaux droits :

- L’employeur ne doit pas le fatiguer avec le travail et il ne doit pas non plus lui donner des tâches au-dessus de ses capacités, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité}.

 

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Vos frères et vos esclaves, Allah les a mis sous vos mains ; donc, celui dont le frère se trouve sous sa main, doit le nourrir de ce dont il se nourrit et il doit l’habiller avec ce dont il s’habille ; ne les chargez pas de ce qu’ils ne peuvent pas supporter, et si vous les chargez d’une tâche difficile, aidez-les) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

- L’employeur doit donner au travailleur son salaire lorsqu’il termine son travail, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Donnez au travailleur son salaire avant que sa sueur ne sèche) rapporté par Ibn Maajah. Et le hadith rapporté par Mouslim :

(Allah (qu'Il soit exalté) a dit : {Trois personnes dont Je serai l’ennemi le jour du jugement : un homme qui a donné pour Moi et qui a ensuite trahi ; un homme qui a vendu un homme libre (qui n’est pas esclave) et a mangé l’argent de sa vente ; et un homme qui a engagé un travailleur, puis lorsque celui-ci termina son travail, il ne lui donna pas son salaire).

Donc, Craignez Allah et respectez ces principes et ces enseignements pour que l’amour soit dans votre société et que le bien se répande parmi vous.

 

 

L’organisation (le système) de l’Islam est un grand bienfait pour les hommes, elle leur garantit la sécurité, le bonheur, le bien et la tranquillité ; donc, nous devons nous accrocher à l’Islam dans tous les domaines et juger selon ses lois dans toutes les affaires, car dans cela, il y a le bien, le succès et la réussite ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Qu’y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ?}.

http://fr.islamtoday.net/node/13242

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Comportement avec l’enfant en Islam

Coouleur de la peau

 

D’après un rapport de l’UNICEF, un enfant meurt toutes les cinq minutes dans le monde à cause de la violence qu’il subit. Une donnée alarmante qui nous incite à nous pencher dessus et à rappeler l’importance du bon comportement envers l’enfant en Islam.

5 minutes écoulées, 1 enfant décédé

Ces décès d’enfants à grande échelle ne sont ni dus à la famine, ni à la maladie mais uniquement à la violence. Une caractéristique propre à l’être humain et qu’il peut contrôler. Seulement voilà, il semblerait que la soif de violence et le désir ardent de nuire à autrui soient ancrés en l’homme et ce, depuis bien longtemps. Lorsque l’homme maltraite l’enfant, il se sent envahi d’un sentiment de toute puissance. En effet, faire du mal à plus faible que soit lui donne l’illusion de maîtriser la situation bien qu’il ne soit maître de quoi que ce soit, pas même de son propre Moi.

Cette violence entraîne donc la mort d’un enfant toutes les cinq minutes, soit 345 enfants morts chaque jour. Ce qui est navrant c’est que « 75% de ces 345 décès, soit 258 dus à la violence ont eu lieu dans des pays dits en paix », comme le rapporte le Daily Mail. Ainsi, ce ne sont pas les pays en guerre qui sont les plus « meurtriers » mais ce sont bien les pays qui se disent pacifiques.

La responsable mondiale de la protection de l’enfance Susan Bissell a déclaré : « Nous découvrons le fait que les enfants victimes de violence extrême dans la vie de tous les jours sont partout ». Cette dernière a ajouté que les chercheurs ont mis des décennies à trouver des vaccins afin d’éradiquer certaines maladies et diminuer ainsi le nombre d’enfants morts. Or, l’homme tue par ses propres mains ce petit bout d’homme qu’est l’enfant.

345 enfants morts chaque jour suite à la maltraitance physique : un chiffre choquant, d’autant plus que cette violence provient majoritairement des parents. Ce rapport de l’UNICEF est l’occasion pour nous de rappeler l’importance du bon comportement avec l’enfant.

Le bon comportement envers nos enfants

Au delà du fait que nous devons bien nous comporter avec tout un chacun, nous devons avoir une attitude des plus irréprochables avec nos enfants. En effet, chaque parent, chaque éducateur est un modèle de représentation pour l’enfant, d’où l’importance de transmettre des valeurs saines et d’adopter un noble caractère. Cela est bien connu, l’enfant reproduit ce qu’il voit : à nous de faire en sorte que nos enfants ne voient que le bien en nous.

Afin d’illustrer le comportement à avoir avec nos enfants, rappelons que le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) était doux et clément envers eux. C’est en ce sens qu’Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) raconte : « J’ai vu, de mes yeux vu, et entendu, de mes oreilles, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) prendre la main de Al-Hassan (qu’Allah l’agrée) ou Al-Houssayn (qu’Allah l’agrée) et je crois qu’il s’agissait plutôt de Al-Houssayn : il lui mit les pieds sur les siens et commença à le hisser sur ses jambes et ses cuisses en disant : « Monte mes petits yeux (tarqqa ‘ayna baqqa) » . En s’exécutant, Al Hassan ouvrit la bouche, alors le Prophète (‘alayhi salat wa salam) l’embrassa puis dit : « Seigneur ! Je l’aime alors aime le et aime celui qui l’aime » (Al-Boukhari).

En plus d’aimer les enfants et de leur démontrer son amour pour eux, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) jouait avec eux. En effet, bien que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) était l’homme le plus digne de sagesse et de dignité avec les hommes, il jouait avec les plus jeunes afin de leur montrer qu’il les aime. C’est ainsi que Ya’la Ibn Oumayya raconte : « Nous fûmes invités une fois avec le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) à un repas. En chemin, nous vimes Al-Husayn (qu’Allah l’agrée) en train de jouer. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) s’empressa vers lui et ouvrit les bras en le faisant rire. L’enfant essayait de s’enfuir à gauche et à droite. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) l’attrapa finalement une main sur la tête et l’autre sur le menton puis le serra contre lui. » (Ahmed, Al-Boukhari et Ibn Maja).

Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) était un exemple dans tous les domaines y compris dans la compassion et l’amour qu’il avait pour les enfants. Nous devons donc nous appliquer à lui ressembler dans tous ses traits de caractères. Cela sera bénéfique pour nous car quiconque suit la sunna du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) aura suivi la voie droite qu’Allah a tracé par son biais.

Par ailleurs, rappelons que celui qui adopte un bon comportement avec ses enfants et qui se montre clément envers eux, Allah le sera envers lui. N’est-ce pas là un bienfait dont chacun d’entre nous souhaiterait bénéficier ? En effet, Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) a dit : « Al-’Aqra' ibn Hâbis, ayant vu l’Envoyé d’Allah (‘alayhi salat wa salam) embrasser Al-Hasan, dit: « J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un seul d’entre eux ». Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) dit : « On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde ». (Muslim). Qui d’entre nous n’espère pas la miséricorde d’Allah ? Cette miséricorde est promise à celui qui se montrera miséricordieux envers les enfants. Appliquons nous afin de parfaire notre comportement avec les plus jeunes de la communauté, d’autant plus que le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) nous y a exhortés.

Qu’Allah préserve et protège tous les enfants de la Oumma. Qu’Il les comble de Ses infinis bienfaits ici-bas et dans l’au-delà. Qu’Il apporte son assistance à ceux qui sont éprouvés dans cette vie. Qu’Il les élève et les rassemble avec leurs parents dans Son Paradis.

 

http://www.ajib.fr/2014/10/des-enfants-maltraites-au-comportement-avec-lenfant-en-islam/

 

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Pourquoi Allah n'a pas révélé qu'un seul livre ?

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’Allah, exalté soit-Il, est capable de faire des gens une seule et même communauté, mais Sa volonté a été qu’il y aurait plusieurs communautés ayant différentes religions et différents livres célestes. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

« Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils ne cessent d'être en désaccord (entre eux,) sauf ceux à qui ton Seigneur a accordé miséricorde. C'est pour cela qu'Il les a créés. […] » (Coran 11/118-119)

Il existe de nombreuses sagesses à cela. Ibn al-Qayyim a dit : « Si toutes les créatures obéissaient, adoraient et louaient Allah, la trace de nombre d’Attributs et Noms d’Allah serait inexistante. En effet, comment pourrait-on voir l’impact des attributs du pardon, de l’indulgence, de la clémence, de la vengeance, de la puissance, de la domination, de la justice, de la sagesse qui met chaque chose à sa place. Si les gens ne constituaient qu’une seule et même communauté, se perdraient alors les sagesses, les signes, les leçons et les objectifs louables de leur création sous cet aspect et se perdrait la perfection de la Souveraineté et du libre arbitre […] »

De plus, si Allah, exalté soit-Il, avait décidé qu’il n’y aurait qu’un seul livre céleste et qu’une seule religion, cela n’aurait pas garanti l’absence de conflits et de différends entre les gens, et ce, à cause des dissensions, de la perversité, de la jalousie… Cela arrive dans chaque communauté et religion et la réalité en témoigne.

Nous attirons ici votre attention sur le fait que ces mauvaises pensées sont le fruit du diable qui tente de corrompre la religion de l’homme. Quiconque donc repousse et réfute ces pensées lorsqu’elles lui viennent, ces dernières ne lui nuiront alors en rien et cela sera un indicateur de sa foi et un bon signe. Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté : « Des Compagnons du Prophète () vinrent trouver ce dernier et lui dirent : - "Nous avons des pensées dont nous n’osons pas parler." - "Avez-vous vraiment de telles pensées ?", demanda le Prophète (). - "Oui.", répondirent-ils. - "C'est la marque manifeste de votre foi.", dit le Prophète (). » (Mouslim)

Ibn ‘Abbâs, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, a rapporté : « Un homme alla trouver le Prophète () et dit : "Ô Messager d’Allah, il y en a parmi nous qui sont sujets à certaines pensées mais préféreraient être réduits en cendres plutôt que d’en parler." Le Prophète () dit alors : "Allah est le plus grand. Allah est le plus grand. Allah est le plus grand. Louange à Allah qui a réduit le stratagème du diable à des obsessions." » (Ahmad, Abû Dâwûd)

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=294829

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Prendre le pouvoir par la force dans un pays

 

Celui qui prend le pouvoir par la force dans un pays, sans aucun droit, est-il mécréant ? Sinon, a-t-il accompli un koufr/shirk majeur (shirk dans l'obéissance) ?

Juger un individu mécréant n’est pas une chose simple. Il est tout d’abord obligatoire que l’acte commis par la personne soit un acte qui entraîne la mécréance. Les oulémas ont mentionné les actes par lesquels un musulman sort du giron de l’Islam et devient mécréant. Or, ce que vous avez mentionné concernant le fait de prendre le pouvoir par la force n’en fait pas partie et cela n’est pas considéré comme une voie menant à la mécréance.

Et même en supposant qu’une personne ait commis un acte de mécréance, elle ne peut être jugée mécréante que si les conditions pour cela sont remplies et que les choses qui pourraient empêcher de la juger mécréante sont absentes. Cheikh al-Islâm ibn Taymiyya a dit : « Jeter l’anathème sur une personne spécifique ne peut se faire que si certaines conditions sont remplies et que les choses pouvant l’empêcher sont absentes. De plus, le fait de prononcer le jugement de mécréance de manière générale n’implique pas que l’on applique forcément ce jugement à une personne spécifique, sauf si certaines conditions sont remplies et que rien ne peut empêcher ce jugement […] » Or, parmi les choses empêchant de juger une personne comme étant mécréante figure l’ignorance, la mauvaise compréhension ou la contrainte.

Le polythéisme dans l’obéissance n’a pas lieu d’être mentionné ici. Le polythéisme dans l’obéissance désigne le fait d’obéir à autre qu’Allah, qu’il s’agisse d’une personne, d’un État ou d'une coutume, en rendant licite ce qui est illicite ou en rendant illicite ce qui est licite. La preuve de cela est le hadith où ‘Adî ibn Hâtim, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté : « Je me rendis auprès du Prophète () avec une croix en or autour du cou et il me dit : "O ‘Adî, enlève donc cette idole de ton cou !" Je l’entendis ensuite réciter : "Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, comme Seigneurs en dehors d'Allah […]" (Coran 9/31) Puis il ajouta :

"Ils ne les adoraient pas, mais lorsqu’ils leur rendaient licite ce qu’Allah avait interdit, ils les suivaient en cela et lorsqu’ils leur rendaient illicite ce qu’Allah avait permis, ils les suivaient en cela." »

Or le droit de légiférer est l’apanage d’Allah, comme Allah, exalté soit-Il, le dit (sens du verset) :

« Ou bien auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu'Allah n'a jamais permises ? Or, si l'arrêt décisif n'avait pas été prononcé, il aurait été tranché entre eux. Les injustes auront certes un châtiment douloureux. » (Coran 42/21)

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=297112

 

  • e6un7

 

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