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Blog de Islamiates

Existe-t-il des classes sociales en Islam ?

Taqwa

Les sociétés humaines ont connu différents types d’organisation sociale. Certaines ont connu une classe constituée des princes, une autre des soldats, une autre des cultivateurs, et une classe  des esclaves. Ceci a donné lieu à beaucoup de pratiques injustes notamment l’esclavage, la domination, l’asservissement et la spoliation des droits des autres.

Quant à la loi  d’Allah, elle ne connaît absolument pas cela. Bien au contraire, riches et pauvres, nobles et gens du commun ont tous les mêmes droits. La seule base qui permet d’établir une différenciation entre les gens est celle que mentionne le saint Coran dans la parole du Très Haut : «Ô hommes! Nous vous avons créés d' un mâle et d' une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d' entre vous, auprès d' Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Coran, 49 : 13) et la parole du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) : « ô gens ! Votre Maître est un et votre père est un. En vérité, l’arabe n’est pas supérieur au non arabe ni le non arabe à l’arabe ni le rouge au noir ni celui-ci au rouge, si ce n’est grâce à la crainte d’Allah ». (rapporté par l’imam Ahmad, 22391 et cité dans as-silsila as-sahiha, 2700.

Voilà le fondement de l’organisation sociale en Islam. La société qui en résulte est la société humaniste et universelle que l’humanité a toujours essayé sans succès de réaliser. C’est parce qu’elle n’a pas voulu s’engager dans la seule voie droite qu’y conduit, celle tracée par Allah, le Puissant et Majestueux. C’est encore parce que l’humanité ne se range derrière l’unique drapeau rassembleur, celui d’Allah, le Très Haut.

Les gens vivent sur la terre et établissent entre eux différents liens dont chacun a un poids et un attrait dans leur vie ; ils impliquent la parenté, la force, l’argent et les échanges pratiques en termes économiques et autres qui résultent de la communauté basée sur ces liens … La situation des uns est inférieure à celle d’autres et les uns deviennent plus influents que les autres selon les balances en usage sur la terre (critères d’appréciation)… Et puis l’Islam vient dire : «Ô hommes! Nous vous avons créés d' un mâle et d' une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d' entre vous, auprès d' Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (49 : 13). Il entend ainsi faire fi des valeurs qui pesaient lourds dans la vie des gens, et les a remplacées par de nouvelles valeurs fournies par la révélation (divine) qui sont les seules reconnues sur la balance d’Allah, le Puissant et Majestueux. Il s’agit en vérité de la crainte d’Allah, le Très Haut qui se traduit par Son adoration, Lui seul sans rien lui associer ni un enfant ni un égal et se traduit encore par l’obéissance à Ses ordres et l’abandon de Ses interdits dans le but d’obtenir Son agrément et l’accès à Son paradis, et se traduit enfin par la crainte de Son mécontentement et de l’entrer en enfer. Allah voit bien Ses fidèles serviteurs.

 

http://islamqa.info/fr/3793

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Se vanter d'actes de désobéissance qu’on commet

Le musulman doit s’écarter de la perversion et de la débauche. Si par malheur, il lui arrive de commettre une turpitude qu’il s’empresse de faire ce qui suit :

Se repentir sincèrement : Allah, exalté soit-Il, dit : « … ceux qui, s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leurs péchés - et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah ? - et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu'ils ont fait. » (Coran : 3/135).
Il dit aussi dans un hadith Qoudsi : « […]. Ô Mes serviteurs, vous péchez de nuit comme de jour et Moi Je pardonne tous les péchés, demandez-Moi donc de vous pardonner, et Je vous pardonnerai ».
S’évertuer à accomplir de bonnes œuvres : Allah, exalté soit-Il, dit : « Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent. » (Coran : 11/114).
Le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam)a dit :« Crains Allah là où tu te trouves, fais suivre la mauvaise action par une bonne, elle l’effacera, et comporte-toi avec les gens de belle manière. » (Hadith rapporté par At-Tirmidhi qui le qualifie de hasan).
S’abstenir d’en parler ouvertement aux autres. Car, l’une des pires choses que peut commettre un musulman consiste à faire part de son comportement licencieux et de son éloignement d’Allah, exalté soit-Il, comme le prouvent les hadiths suivants.
Le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « Ecartez-vous de ces souillures qu’Allah a interdites. Si malgré tout l’un de vous s’y trouve impliqué, qu’il se couvre par le secret d’Allah (c’est-à-dire : qu’il en garde pour lui-même le secret, sans le divulguer) et qu’il se repente à Allah.» (Rapporté par Al-Hakim qui s’est abstenu de le juger ; Adh-Dhahabi quant à lui l’a jugé conforme aux critères d’authenticité fixés par les deux cheikhs i.e. Boukhari et Muslim).
Le Prophète () a dit aussi :

« Ô gens ! Il est grand temps que vous vous absteniez de transgresser les prescriptions d'Allah. Celui qui a commis une quelconque de ces souillures qu'il se voile par le Voile d'Allah le Très Haut, le Très Grand. » (Rapporté par l’Imam Malik).

« Allah est Pudique, voile et protège Ses serviteurs des scandales et mauvais actes. Et Il aime la pudeur et le voile (ou protection). » (Abou Dawoud et Al-Bayhaqi).

« Toute ma communauté peut bénéficier du Pardon d’Allah, exception faite pour ceux qui pèchent en public. » (Boukhari et Muslim).
« Toute ma nation est graciée (ou se porte bien) sauf les divulgateurs (des turpitudes). Est considérée comme divulgation l’individu qui commet un péché pendant la nuit et au lever du jour - tandis qu’Allah l’a voilé- il dit : « Ô tel ! La nuit passée j’ai fait ceci et cela.» Alors qu’il a passé la nuit voilé par son Seigneur; au matin il révèle ce qu’Allah a couvert ! » (Rapporté par Boukhari et Muslim).
Le fait de parler publiquement de ses actes de désobéissance revient à sous-estimer les droits d’Allah, de Son Messager () ainsi que ceux des croyants et implique un certain entêtement. La dissimulation des actes de désobéissance permet d’échapper à leur sous-estimation, car les actes de désobéissance entraînent l’humiliation de leur auteur. Leur dissimulation permet encore d’échapper à une peine légale si l’acte commis est passible d’une peine ou d’une correction. Quand l’acte commis n’implique que la violation du droit d’Allah, Celui-ci est le plus Généreux, et Sa miséricorde précède Sa colère. S'Il couvre quelqu’un ici-bas, Il ne le déshonora pas dans l’au-delà. Celui qui évoque publiquement ses actes de désobéissance ratera tout cela.
Les hadiths susmentionnés mettent clairement en cause celui qui parle en public de ses actes de désobéissance et implique le mérite de celui qui s’abstient d’en parler. En fait, la dissimulation par Allah des actes de désobéissance du croyant devrait inciter celui-ci à les tenir secrets. S’il agit délibérément pour porter ses actes à la connaissance du public, il met son Maître en colère et Celui-ci ne le couvrira plus. Par contre, celui qui, par pudeur vis-à-vis de son Seigneur et des hommes cache ses actes de désobéissance, bénéficiera de la couverture d’Allah.
An-Nawawi a dit : « Il est réprouvé pour celui qu’une tentation a jeté dans la désobéissance d’en faire part à d’autres. En revanche, il doit la cesser, la regretter et se résoudre à ne pas récidiver. S’il en informe son cheikh ou un autre dans l’espoir de connaître l’issue ou d’apprendre comment y échapper à l’avenir ou la cause pour laquelle il s’y est embourbé ou pour que le cheikh prie pour lui ou pour d’autres motifs similaires, cela est bon. Ce qui est détestable c’est d’en parler quand il n’y a aucun intérêt à le faire. »
Al-Ghazali a dit : « La divulgation condamnable est celle qui traduit la fierté et la moquerie, non celle faite dans le cadre d’une question ou une consultation, comme l’atteste l’histoire de celui qui avait affirmé avoir eu des rapports intimes avec sa femme en pleine journée du Ramadan. Le Prophète () qui a reçu cet aveu n’en a pas condamné l’auteur. »
Ce qui précède concerne l’évocation en public des actes de désobéissance. Quant au fait de se montrer fier de ces actes, ses conséquences ne se limitent pas au refus de pardonner le péché, car l’on craint que cette attitude ne conduise à l’apostasie et à l’abandon de l’Islam. En effet, éprouver de la fierté pour avoir commis un péché peut signifier la violation délibérée de ce qu’Allah a interdit.
Cheikh Ibn ‘Uthaymin a dit : « Il existe un groupe de débauchés, pervers et licencieux qui évoque avec fierté la fornication et d’autre types de désobéissance - A Allah ne plaise. L’un d’eux n’a pas honte de déclarer publiquement avoir voyagé vers tel pays et eu des relations fornicatrices avec telle ou telle femme ou commis tel et tel autre péché. On doit demander à une telle personne de se repentir. Si elle ne le fait pas, la sentence relative à l’apostat doit être appliquée contre elle, parce qu’une forme d’apostasie consiste à considérer comme licite un interdit au sujet duquel les musulmans sont d’accord de façon consensuelle sur sa prohibition : par exemple, considérer comme licite la fornication, la consommation d’alcool, l’usure, etc. ».

 

http://islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=174649

 

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L'Islam et les distractions

 

L'Islam est une religion réaliste ne planant pas dans les airs de l'imagination et de l'idéalisme irréel. Il se tient au contraire avec l'homme sur la terre de la réalité vécue et ne traite pas les gens comme s'ils étaient des anges "aux ailes doubles, triples ou quadruples". Il les traite en tant qu'êtres humains consommant des aliments et circulant dans les marchés.

C'est pour cette raison qu'il n'exige pas des gens ce qu'il ne juge être de leur nature, à savoir ne parler que pour invoquer Dieu, ne se taire que pour méditer, ne prêter leur ouïe qu'au Coran et n'avoir leurs loisirs que dans la mosquée. Il les a uniquement reconnus selon leur propre nature et les instincts avec lesquels Dieu les a créés. Il les a créés sujets à la joie, à la distraction, au rire et à l'amusement, de même qu'Il les a créés mangeant et buvant.

Une heure suivie d'une autre heure

Les Compagnons du Prophète -sws- atteignirent une telle élévation d'esprit qu'ils jugèrent le sérieux le plus sévère et l'adoration permanente indispensables à leur religion. Ils se crurent tenus de tourner le dos à toute jouissance de la vie et à toutes les choses bonnes et pure de ce bas-monde. Ils ne connaissaient ni loisirs ni distractions, et leurs yeux et leurs pensées restaient plutôt pointées vers l'autre monde, vers ses notions éloignées de la vie et de ses loisirs.

Hanzala Al-Asidi était un éminent Compagnon du Prophète -sws- et l'un de ses secrétaires. Ecoutons ce récit qu'il nous a rapporté à son propre sujet :

"Abou Bakr m'a rencontré et m'a dit : "Comment te sens-tu ô Hanzala". Je dis : "Hanzala est devenu hypocrite". Il dit : "Qu'à Dieu ne plaise ! Que dis-tu là ?" Je dis : "Quand nous nous trouvons auprès du Messager de Dieu -sws-, il nous décrit l'Enfer et le Paradis au point que nous croyons les voir de nos propres yeux. Une fois sortis de chez lui, nous nous réjouissons de nos épouses, de nos enfants et de nos jardins, ainsi nous oublions beaucoup de choses !" Abou Bakr me dit : "Par Dieu ! C'est ce qui nous arrive à nous-mêmes". Hanzala ajouta : "Nous nous rendîmes, Abou Bakr et moi, chez le Messager de Dieu -sws- et je lui dis : "Ô Messager de Dieu ! Hanzala est devenu hypocrite". Il dit : "Comment donc ?" Je dis : "Ô Messager de Dieu ! Quand nous sommes chez toi, tu nous décris l'Enfer et le Paradis au point que nous croyons les voir de nos propres yeux. Une fois sortis de chez toi, nous nous réjouissons de nos épouses, de nos enfants et de nos jardins. Nous avons oublié beaucoup de choses". Le Messager de Dieu -sws- dit : "Par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, si vous persistiez dans l'état où vous êtes quand vous êtes chez moi et dans votre invocation de Dieu, les Anges viendraient vous serrer la main dans votre lit ou sur votre chemin. Mais ô Hanzala ! une heure suit une autre heure". Il répéta trois fois de suite : "une heure suit une autre heure". (Rapporté par Muslim)

Les coeurs finissent par se lasser

Ses Compagnons bons et purs étaient comme lui. Ils plaisantaient, riaient, s'amusaient et racontaient des histoires amusantes car ils savaient préserver la vie, répondre à l'appel de la nature et permettre aux coeurs d'avoir leur part légitime de repos et de distraction innocente, afin qu'ils soient mieux capables de poursuivre leur marche sur la voie du sérieux dont la route est bien longue.

'Ali Ibn Abi Talib (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : "Les coeurs finissent par se lasser comme se lassent les corps. Aussi recherchez pour les coeurs la rareté de la sagesse".

Il dit aussi : "Reposez les coeurs ; une heure de distraction après une heure de sérieux. Quand le coeur est astreint à ce qu'il n'aime pas, il devient aveugle".

Abou Ad-Darda' (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : "Je me détends avec ce qui est futile car la distraction m'aide dans le sérieux".

Il n'y a donc aucun mal à ce que le musulman plaisante ou se distrait avec ce qui détend le coeur. Il n'encourt aucun grief s'il repose son âme et celle de ses Compagnons par une distraction licite, à condition qu'il n'en fasse pas le but de sa vie, ni son caractère permanent. Il ne faut pas qu'il remplisse ses matinées et ses soirées de distractions, au point d'en oublier ses obligations et de plaisanter dans les situations sérieuses. Aussi a-t-on dit : "Que la quantité de l'esprit dans tes paroles soit celle du sel dans tes aliments".

De même, il n'est pas permis au musulman de faire de la dignité des gens et de leur honneur un objet de plaisanterie et de rire. Dieu Exalté a dit :

"Ô vous croyez ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux qui sont tounés en dérision vaillent mieux que les railleurs" (Sourate 49, v.11)

Il ne faut pas non plus que son désir de faire rire les autres le pousse à dire des mensonges. Le Messager de Dieu -sws- a mis en garde contre cela en disant : "Malheur à celui qui tient des propos pour faire rire les gens et y mêle du mensonge. Malheur à lui ! Malheur à lui ! (Rapporté par At-Tirmidhi)

 

Cet article est extrait du livre "Al halal wa al haram" du sheikh Yûsuf Qaradhawi, aux éditions Al Qalam.

Les versets du Coran qui commandent de tuer les non croyants

 

 

Les versets 89-90 de la 4ème Sourate (An-Nisaa) ,  Allâh ordonne aux musulmans à deux occasions différentes de tuer les non-croyants
Commençons par une traduction littérale de ces versets :

4.89 : « Ils voudraient qu’à leur instar vous sombriez dans la mécréance afin que vous en soyez au même point (sawâ’) qu’eux. Ne les prenez pas pour alliés tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu et s’ils se détournent, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez. Et ne les prenez ni pour alliés ni pour partisans ! »

4.90 : « [tuez-les où que vous les trouviez] à l’exception de ceux qui visitent une tribu (qawn) à laquelle vous êtes liés par un traité ou de ceux qui viennent vous trouver le cœur serré à l’idée de vous combattre ou de combattre leur tribu ; si Dieu l’avait voulu, Il les aurait rendus maîtres de vous et ils vous auraient combattus. Aussi, s’ils vous évitent, ne vous combattent pas et vous offrent leur soumission, Dieu ne vous permet pas de leur témoigner de l’hostilité. »

A partir de cette traduction littérale et d’une lecture réfléchie des versets cités ci-dessus, il apparait clairement que l'ordre de tuer est contraint et conditionné à certaines circonstances particulières. Normalement, les versets du Coran doivent être compris dans un certain contexte. Lu hors de ce contexte, le sens est alors faussé. Les Chrétiens ainsi que d’autres antagonistes de l'Islam interprètent le Coran de manière erronée et déformée, car ils ignorent le contexte des versets et ils le font soit par négligence pure, soit par dissimulation délibérée. Par contexte, nous entendons le sens commun dérivé d'un groupe de versets. Au lieu de prendre un verset et de le citer hors contexte, la procédure correcte consiste à examiner les versets se trouvant avant et après dans le but d'obtenir une signification correcte de ce que dit réellement le Coran. En second lieu, pour comprendre certains versets complexes, il est nécessaire que le lecteur recoure à des commentaires officiels et authentiques du Coran.

Nos amis non-Musulmans doivent aussi réaliser que le Saint Coran contient des principes fondamentaux et généraux sur la façon de gouverner, le culte, les transactions et ainsi de suite. Mais les détails sont fournis par les hadiths du Prophète Muhammad saws.gif . La raison de cette diversification est de veiller à ce que la nation Musulmane ne se limite pas au Saint Coran pour être guidée, mais intègre également les Hadith ou traditions du Prophète saws.gif . Ainsi, le Prophète Muhammad saws.gif devient une figure de proue majeure dans l'Islam et une personnalité qui doit être vénérée.

La parole du Prophète Muhammad saws.gif (c.-à-d. ses Traditions) a été tenue à l'écart et séparée de la Parole de Dieu (c.-à-d. Le Coran) afin de mettre en évidence la grande différence entre la Parole Pure de Dieu et la parole de l'homme, contrairement à la Bible qui contient un mélange de la Parole de Dieu et de la parole de l'Homme. Finalement, il devient difficile de faire la différence. Le système Islamique a protégé les Musulmans afin qu’ils ne tombent pas dans le même piège.

Dans les versets se trouvant ci-dessus, il y a plusieurs indicateurs qui montrent clairement le contexte et l'application du sens transmis. L'explication qui suit va éclairer ce fait :

1. Ces versets ont été révélés à Médine, après que le Messager d'Allâh saws.gif ait posé les fondations du nouvel Etat Islamique. C'est dans le contexte de ce jeune État Islamique que les versets ci-dessus ont été révélés. Par conséquent, le premier principe qui apparait est que ces versets sont adressés à l'Etat Islamique et non à des Musulmans individuels. Toute personne intelligente comprendra que le pouvoir donné à un Etat ou à l'administration est beaucoup plus ferme, global et étendu que celui dont jouit un individu. Cependant, même dans ces règles, l'Etat Islamique n'a pas reçu carte blanche pour tuer les non-croyants selon ses quatre volontés, comme cela sera ensuite expliqué.

2. La partie « tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu » nous donne une autre indication de l'application de ce verset. Le verset ne peut pas se référer à des non-Musulmans car la migration dans le sentier d'Allâh n'est pas un acte que peuvent faire les mécréants ou les non-Musulmans. Nulle part dans le Saint Coran il est demandé aux non-Musulmans d’émigrer ou de quitter leur ville natale pour le bien de l'Islam. Il est donc évident que « tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu » fait référence à des gens qui prétendent être Musulmans. Ce sont les hypocrites, c’est-à-dire les gens qui proclamaient extérieurement être Musulmans, mais qui intérieurement ne l’étaient pas. Ils étaient parmi la communauté Musulmane des imposteurs et des espions, présents pour semer la zizanie et créer des conflits. Ces traîtres se sont également rendus coupables d'inciter d'autres communautés et nations à attaquer les Musulmans, comme cela mentionné dans plusieurs livres d'histoire. Le verset avant celui-ci, qui est le verset 88 stipule clairement : « Qu’avez-vous donc à vous scinder en deux partis au sujet des hypocrites .......? » Le contexte de cette section du chapitre nous montre clairement que le verset 89 fait référence aux hypocrites et non pas aux non-croyants comme les Juifs, les Chrétiens ou Arabes païens.

3. Le verset 89 dit : « et s’ils se détournent, emparez-vous d’eux ... » Cette instruction signifie que si ces hypocrites, après avoir embrassé la foi Islamique, renoncent à la Religion et se rebellent contre la communauté Musulmane, alors ils doivent être saisis, c’est-à-dire arrêtés, puis tués. Mais la mise à mort ne prend pas la forme d’une exécution sommaire. Les commentaires stipulent qu'ils seront arrêtés, jugés, et [seulement] si reconnus coupables, exécutés. Ils seront exécutés car ils auront commis le péché impardonnable de trahison, qui, dans tout Gouvernement ou Pays est un crime grave puni de mort. Cette loi s'applique à l'Etat Islamique et n'est pas une autorisation faite à tout Musulman d’aller tuer librement les non-Musulmans. Certains pourraient argumenter que ces détails ne sont pas mentionnés dans le Coran et que par conséquent les Musulmans qui lisent le Coran pourraient être induits en erreur et croire que toute personne peut aller tuer tout non-Musulman qui renonce à sa religion. Eh bien, il doit être bien entendu que ces détails sont donnés aux communautés Musulmanes à travers différents moyens tels que les madrassas, les plates-formes de questions/réponses, les conférences publiques, les brochures, les écrits, et les bulletins d’informations publiés de manière régulière. Les Musulmans sont donc bien au courant des règles qui s'appliquent et c’est la raison pour laquelle vous ne trouverez pas de Musulmans recourant à de telles méthodes malgré plusieurs incidents connus de prétendus Musulmans se détournant de l'Islam.

4. Les mots « où que vous les trouviez » doivent être pris conjointement avec les deux phrases citées avant, à savoir « emparez-vous d’eux et tuez-les ». Cela signifie que les auteurs de la trahison doivent être pourchassés et capturés partout où ils se cachent, et que la peine de mort doit être prononcée. Il s'agit d'une injonction dédiée au gouvernement compétent et à l'application des lois. N’importe quel gouvernement devra avoir la capacité et l'expertise permettant de traquer les grands criminels au sein de ses structures. Une administration qui n'est pas en mesure d'atteindre cet objectif devient la risée de tout un chacun.
 
5. Le verset 90 est un autre indicateur clair de la justice et de l'équité défendues par l'Islam et réfute la notion que les Non-musulmans ont faussement déduits du verset précédent, selon laquelle les Musulmans ont pour ordre de tuer les non-croyants où qu'ils se trouvent. Dans ce verset, il est demandé au Gouvernement Musulman de suivre les directives suivantes :

a) honorer ses traités, pactes et engagements pris avec les autres nations.

b) Respecter également les amis de ceux avec qui un pacte ou un traité existe.

c) Même les renégats et les traîtres doivent être épargnés et honorés s'ils sont liés d'amitié avec une nation qui a un pacte avec les Musulmans.

d) Ne pas combattre ou tuer ceux qui viennent à eux avec des intentions pacifiques et offrent leur amitié.

e) Il est interdit aux Musulmans de combattre les gens qui proposent une trêve.

f) On ne recourt au combat que quand il y a un acte de violence ou d'agression venant de l'autre partie.

Les susdits éléments font partie de la justice Divine qui est réellement profonde en Islam. Sur cette base, les critiques adressées à l'Islam par ses antagonistes sont totalement abusives, injustifiées, et découlent de l'ignorance de la véritable signification du Saint Coran.

6. Dans le verset qui suit (91), une autre règle claire est mentionnée : « S’ils ne vous évitent pas, s’ils ne vous offrent pas leur soumission et ne cessent de vous combattre, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez ». Ce commandement confirme ce qui est rapporté ci-dessus, à savoir que même pour les hypocrites et les renégats la paix est garantie à condition qu'ils s'abstiennent de l'agression et de la violence. Encore une fois, c'est le mandat accordé à un Etat, dont le devoir est de maintenir l'ordre public et de protéger les droits des personnes.



B : Voici quelques-uns des Versets du Saint Coran commandant le bon traitement envers les non-croyants :


1. « Supporte avec patience les propos des infidèles et au moment de les quitter, prends soin de ménager leurs susceptibilités ! » [Sourate 73, verset 10]

2. «  … fais donc preuve d'une noble indulgence » [Sourate 15, verset 85]

3. « Ne discutez avec les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) que de la manière la plus courtoise » [Sourate 29, verset 46]

4. « Appelle à la Voie de ton Seigneur avec sagesse et par de persuasives exhortations. Sois modéré dans ta discussion avec eux » [Sourate 16, verset 125]

5. « Sois bon envers les autres comme Dieu l'a été envers toi ! Ne favorise pas la corruption sur la Terre » [Sourate 28, verset 77]   

6. « Ne prends pas un air arrogant en abordant tes semblables et ne marche pas sur terre avec insolence car Dieu n’aime pas les vaniteux insolents » [Sourate 31, verset 18]

7. « Dieu ne vous défend pas d'être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables » [Sourate 60, verset 8]

8. « Et s’ils (les païens) renoncent (à vous combattre), alors ne leur témoignez plus d’hostilité, sauf contre ceux qui ont un comportement inique » [Sourate 2, verset 193]

9. « Et s’ils (les ennemis) sont enclins à la paix, accède à leur requête » [Sourate 8, verset 61]

10. « Et si l'un des non-croyants demande ta protection accorde-la afin qu’il écoute la parole de Dieu puis fais-le reconduire en lieu sûr » [Sourate 9, verset 6]


Il ne s’agit là que d’un petit échantillon des nombreux versets qui expliquent les relations cordiales à tenir envers les non-croyants, qu’ils soient épris d’amour et de paix ou bien  qu’ils fassent preuve d’hostilité.

Le Messager d'Allâh, Muhammad saws.gif a dit : « Le véritable croyant, c'est celui dont l’humanité n’a à craindre ni la langue, ni la main » [Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim]

Mufti Desai Siraj

 

© Traduit avec l’autorisation du Darul-Ouloum Aboubakar, Malabar, Port Elizabeth, Afrique du Sud

Les mérites de la Nuit du 15 Chabane

 Le moi de chabane

Il est recommandé de jeûner  Le 15 cha`bân ce jour et de faire des prières surérogatoires la nuit. Les savants sunnites ont dit: si le jour de la mi-Cha`bân arrive un vendredi, il n’est pas déconseillé de jeûner uniquement ce jour là pour la personne qui a l’habitude de le jeûner. Quant à la personne qui n’a pas l’habitude de le jeûner, il n’est pas non plus déconseillé de jeûner uniquement ce jour là car le jeûne à l’origine une obéissance à Dieu qu’il nous est demandé de faire et ce qui est rapporté à propos de l’incitation à ne pas jeûner uniquement le vendredi, elle est restreinte par l’incitation à jeûner le jour de la mi-Cha`bân ; et il a été dit (un autre avis) qu’il est déconseillé de jeûner uniquement ce jour là par précaution. Parmi ceux qui ont mentionné explicitement le premier avis il y a Ibnou Qâcim et autre que lui parmi les châfi`iyy.

Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :

« إذا كانت ليلة النصف من شعبان فقوموا ليلها وصوموا نهارها »

(‘idhâ kânat laylatou n-niSfi min Cha`bân faqôumôu laylahâ wa Sôumôu nahârahâ)

Ce qui signifie : « Lorsque c’est la nuit de la mi-Chabane, accomplissez des actes surérogatoires pendant sa nuit et faites le jeûne pendant sa journée », [rapporté par Ibnou Hibbân]. Il a dit également :

« أفضلُ الصلاةِ بعد الفريضةِ صلاةُ الليلِ »

(‘afDalou S-Salâti ba`da l-farîDati, Salâtou l-layl)

ce qui signifie : « La meilleure prière, après la prière obligatoire c’est la prière surérogatoire effectuée de nuit » [rapporté par Mouslim].

La nuit de mi-Cha`bân est une nuit bénie. Parmi les meilleures choses que puisse faire la personne durant cette nuit, c’est de veiller sa nuit et de jeûner la journée qui suit et de faire preuve de piété à l’égard de Allâh durant cette nuit.

La piété à l’égard de Allâh signifie accomplir les devoirs et éviter les interdits. Il convient à la personne durant cette nuit tout comme il lui convient à tout moment de se rappeler que la mort arrive sans aucun doute et que les gens vont être rassemblés et ressuscités, interrogés et que leurs actes leur seront exposés. Alors, celui qui a cru et fait preuve de piété aura réussi et celui qui a mécru et fait preuve d’injustice aura perdu.

Ainsi, la personne doit s’occuper convenablement de son approvisionnement pour l’au-delà, avec sérieux et application. La mort arrive et elle est proche, alors à toi de t’approvisionner pour l’au-delà à partir de ce bas-monde avec sérieux. Il nous est parvenu à ce sujet la parole de Allâh ta`âlâ :

﴿ وَلاَ تَنْسَ نَصِيبَكَ مِنَ الدُّنْيَا ﴾

(wa lâ tansa naSîbaka mina d-dounyâ)

ce qui signifie : « N’oublie pas ta part à partir de ton bas-monde pour ton au-delà » [sôurat al-Qaŝaŝ ‘âyah 77].

Ainsi celui qui s’approvisionne pour son au-delà à partir de ce bas-monde fait vraiment partie de ceux qui s’approvisionnent. Et celui qui rate son approvisionnement pour l’au-delà à partir de ce bas-monde l’aura manqué parce qu’il n’y aura plus d’approvisionnement après la mort. Il est également indispensable de rappeler ici que la recherche de la science de la religion est un devoir pour chaque musulman. Le Messager de Allâh a dit :

« طلب العلم فريضة على كل مسلم »

(Talâbou l-`ilmi faridatoun `alâ koulli mouslim)

ce qui signifie : « Quérir la science de la religion est une obligation pour chaque musulman », [rapporté par Al-Bayhaqiyy]. Voir: L’Importance d’Apprendre l’Islam sur la Vraie Voie. Sciences Islamiques

Attention aux Hadîths mensongers concernant Chabane

Par ailleurs les Hadîth suivants sont mensongers : (Rajab est le mois de Allâh, Cha`bân c’est mon mois et RamaDân est le mois de ma communauté) et le Hadîth : (Rajab c’est le mois de la demande de pardon, Cha`bân c’est le mois de la prière et de l’invocation en faveur du Prophète et RamaDân c’est le mois du Qour’ân, alors appliquez-vous, que Allâh vous fasse miséricorde), et le Hadîth (Le premier à informer des nouvelles du mois de Cha`bân, le feu de l’enfer lui sera interdit) : ces trois Hadîth n’ont aucun fondement. Le Prophète MouHammad n’a jamais tenu ces propos. En revanche, le Prophète a dit ce qui signifie: « Celui qui ment à mon sujet délibérément, qu’il se prépare pour l’endroit qu’il occupera en enfer ».

Quant à la récitation de sôurat Yâçîn durant cette nuit, elle comporte une récompense tout comme pendant le reste des jours et des nuits. Seulement, il n’a pas été rapporté du Messager de Allâh qu’il est recommandé de la réciter pendant cette nuit en particulier.

Il convient aussi de ne pas croire que c’est au sujet de cette nuit que Allâh dit :

﴿ فِيهَا يُفْرَ‌قُ كُلُّ أَمْرٍ‌ حَكِيمٍ ﴾

(fîhâ youfraqou koullou ‘amrin Hakîm)

ce qui signifie : « C’est pendant cette nuit que sont partagées toutes les destinées sages », [sôurat Ad-Doukhân, ‘âyah 4], même si certains gens du commun se sont passés le mot qu’il s’agirait de la nuit de la mi-Cha`bân, car cela n’est pas vrai. Ce qui est vrai, c’est qu’il s’agit de la nuit de Al-Qadr, (voir: La Nuit de la Grande Valeur Laylatou L-Qadr Nuit du Destin) et la signification de (fîhâ youfraqou koullou ‘amrin Hakîm), c’est que Allâh donne la connaissance à Ses anges durant cette nuit-là, la nuit de Al-Qadr, sur les détails de ce qui va avoir lieu depuis cette nuit jusqu’à la nuit de l’année suivante, en fait de mort, de vie, de naissance, de subsistance et ce qui est du même ordre.

Dieu fait changer les créatures et Lui ne changes pas

Allâh dit :

﴿ كُلَّ يَوْمٍ هُوَ فِي شَأْنٍ ﴾

(koulla yawmin houwa fî cha’n)

[sôurat Ar-RaHmân, ‘âyah 29], le Messager de Allâh a expliqué cette ‘Ayah en disant :

« يغفر ذنبًا ويكشف كربًا ويرفع قومًا ويضع آخرين »

ce qui signifie : « Il pardonne un péché, Il lève une épreuve, Il élève un peuple et Il en rabaisse d’autres ».

Ceci est en accord avec la parole des musulmans qui disent :

« سُبحان الّذي يُغَيّر ولا يتغيَّر »

(soubHâna l-Ladhî youghayyir wa lâ yataghayyar)

ce qui signifie : « Il est exempt de toute imperfection Celui Qui fait changer alors que Lui Il ne change pas ». Ce sont de belles paroles parce que le changement advient aux créatures et non pas à Allâh ni à Ses attributs. Voir: Les Attributs de Dieu. Ainsi attribuer à Dieu le changement est de la mécréance qui fait sortir de l’Islam, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.

Allâh ta`âlâ dit :

﴿وَإِذَا سَأَلَكَ عِبَادِي عَنِّي فَإِنِّي قَرِيبٌ أُجِيبُ دَعْوَةَ الدَّاعِ إِذَا دَعَانِ فَلْيَسْتَجِيبُوا لِي وَلْيُؤْمِنُوا بِي لَعَلَّهُمْ يَرْشُدُونَ﴾

ce qui signifie « Lorsque Mes esclaves t’interrogent à Mon sujet, [qu’ils sachent que] Je suis Celui Qui sait tout d’eux et qui les préserve, Je récompense celui qui M’invoque quand il M’invoque. Alors, qu’ils M’obéissent et qu’ils croient en Moi, puissent-ils être bien guidés » [sôurat al-Baqarah ‘âyah 186].

Ainsi si quelqu’un invoque Dieu et qu’il exaucé cela veut dire que Dieu a prédestiné que untel lui arrivera telle épreuve et qu’ensuite à telle moment il invoque Dieu et que Dieu lui accorde telle soulagement, croire en la prédestination fait partie des fondements de la foi , celui qui croit que Dieu Lui même change n’est pas musulman, car celui qui change a besoin de qui le fait changer et celui qui change cela veut dire qu’il est créé. Ainsi celui qui croyait que Dieu change, doit délaisser cette croyance et revenir à l’Islam en délaissant cette mauvaise croyance et en prononçant les deux témoignages: il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le messager de Dieu. Voir: La Prédestination du Bien et du Mal.

Parmi les choses contre lesquelles il convient de mettre en garde, il y a une invocation que certaines personnes se sont habituées à répéter durant cette nuit ; ils disent : (Allâhoumma ‘in kounta katabtanî `indaka fî ‘oummi l-kitâbi maHrôuman ‘aw maTrôudan ‘aw mouqattaran `alayya fi r-rizq famHou l-Lâhoumma bifaDlika chaqâwatî wa Hirmânî wa Tardî wa ‘iqtâra rizqî …), ces termes, certains les ont rapportés de `Oumar, Ibnou Mas`ôud et de Moujâhid mais cela n’a pas été confirmé.

En effet, celui qui croit que Allâh change Sa volonté par l’invocation de quelqu’un qui invoque, sa croyance a été corrompue parce que la volonté de Allâh est éternelle exempte de début et exempte de fin. Il n’advient à la volonté de Allâh ni changement ni modification, ni à aucun de Ses attributs, ni à Sa science, ni à Sa puissance ni à Sa prédestination. Ainsi, il n’est pas permis à l’homme de croire qu’il pourrait advenir à Allâh de vouloir une chose qu’Il ne voulait pas de toute éternité, tout comme il n’est pas permis de dire qu’il Lui advient la connaissance d’une chose qu’Il ne savait pas de toute éternité. Ainsi, la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation de quelqu’un qui invoque ou par l’aumône de quelqu’un qui donne une aumône ou par le vœu de celui qui fait le vœu.

Le Messager de Allâh a dit :

« إنَّ النّذرَ لا يَرُدُّ منْ قدَرِ اللهِ وإِنّمَا يُستَخْرَجُ بِهِ مِنَ البَخيلِ »

(Inna n-nadhra lâ yarouddou min qadari l-Lâh wa ‘innamâ youstakhrajou bihi mina l-bakhîl)

ce qui signifie : « Le vœu n’empêche pas la destinée de Allâh, seulement c’est par le vœu que l’avare donne », [rapporté par Mouslim]. La chose dont Allâh sait et veut l’existence de toute éternité, il est indispensable qu’elle soit et cela ne change pas. La chose qu’Il sait qu’elle n’aura pas lieu, n’entrera pas en existence. Voir: Croire en la Volonté de Dieu. Prédestination du Bien et du Mal.

Quant à la parole de Allâh ta`âlâ :

﴿ يَمْحُو اللَّـهُ مَا يَشَاءُ وَيُثْبِتُ ۖ وَعِندَهُ أُمُّ الْكِتَابِ ﴾

(yamHou l-Lâhou mâ yachâ’ou wa youthbit)

elle signifie que Allâh ta`âlâ efface ce qu’Il veut du Qour’ân et l’abroge et Il confirme ce qu’Il veut à partir du Qour’ân et ne l’abroge pas et ceci est marqué dans la Table préservée, [sôurat ar-Ra`d ‘âyah 39]. Ainsi la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation, l’aumône ou le vœu ou autre que cela.

Parmi les preuves dans le Hadîth que la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation: le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :

« سألت ربي أربعًا فأعطاني ثلاثًا ومنعني واحدة : سألته أن لا يكفِّر أمتي جملة فأعطانيها وسألته أن لا يهلكهم بما أهلك به الأمم قبلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يظهر عليهم عدوًا من غيرهم فيستأصلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يجعل بأسهم بينهم فمنعنيها »

(sa’altou rabbi ‘arba`an fa’a`Tânî thalâthan wa mana`anî wâHidah : …)

ce qui signifie : « J’ai demandé à Mon Seigneur quatre choses. Il m’en a accordées trois et ne m’en a pas exaucé une. Je lui ai demandé de faire que ma communauté ne soit pas dans sa totalité mécréante. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de ne pas les faire périr par ce par quoi Il a fait périr les communautés avant eux. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas un ennemi étranger à eux qui prenne le dessus sur eux tous et les déracine. Il me l’a accordé. Et je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas de guerres entre eux mais Il ne me l’a pas exaucé », [rapporté par le HâfiDH `Abdou r-RaHmân Ibnou Abî Hâtim d’après Abôu Hourayrah].

Mouslim a rapporté ce Hadîth d’après Thawbân, d’après le Messager de Allâh :

« سألت ربي ثلاثًا فأعطاني ثنتين ومنعني واحدة »

(sa’altou Rabbî thalâthan fa’a`Tânî thintayn wa mana`anî wâHidah : …)

ce qui signifie : « J’ai demandé à mon Seigneur trois choses Il m’a accordé deux et m’en a refusée une », Et dans une autre version :

« قال لي يا محمد إني إذا قضيت قضاء فإنه لا يرد »

(Qâla lî yâ MouHammad ‘Innî ‘idhâ qaDaytou qaDâ’an fa’innahou lâ youradd)

ce qui signifie : « Il m’a dit : Ô MouHammad, si Je destine quelque chose, elle ne sera pas changée ».

Alors mieux que le dou`â’ cité précédemment qui comprend ces mauvaises paroles, il y a cette invocation même si elle n’a pas été rapportée du Messager de Allâh, qui est la suivante :

Allâhoumma yâ Allâhou yâ Allâhou yâ Allâh yâ Hayyou yâ Qayyôum yâ Ghafôur yâ Tawwâb yâ FattâHou yâ Razzâq yâ Wâçi`ou yâ Mou`în yâ BâciT yâ Moubdi’ yâ Wahhâb yâ Matîn wa yâ HâfiDH yâ Waliyyou yâ Kâfî yâ Hacîb yâ ‘ArHama r-RâHimîn yâ Dha l-Manni wa yâ Dha l-FaDl wa yâ Dha l-Jalâli wa l-‘Ikrâm wa yâ Dha T-Tawli wa l-‘In`âm wa yâ man tamHou mâtachâ’ wa touthbitou mâ tachâ’ liman tachâ’ wa yâ man `indaka ‘oummou l-kitâb biHaqqi ‘asmâ’ika l-Housnâ wa ‘âyâtika l-`ouDHmâ wa biHaqqi ismika l-`aDHîmi l-‘a`DHam wa bi t-tajallî fî laylati n-niSfi min cha`bâni l-moukarram Salli `alâ sayyidinâ wa mawlânâ wa Habîbinâ wa chafî`inâ wa malâdhinâ MouHammad raçôulika wa nabiyyika l-‘akram Salâtan kâmilatan dâ’imatan taktoubounâ bihâ `indaka fî hâdhihi l-laylati l-moubârakah maghfôurîna lahoum mas`ôudîna mou`ammirîna bi l-khayr marzôuqîna mouwaffaqîna li l-‘adhkâri wa T-Tâ`âti wa l-khayrâti wa l-Haçanât wa moustaghnîna bifaDlika fi d-dârayn `amman siwâk, wa Salli `alâ sayyidinâ MouHammad Salâtan taktoubouna bihâ fIî hâdhihi l-laylati mina s-sou`adâ’i wa S-SâliHîn wa tarzouqounâ bihâ fi d-dârayni ‘Imânan kâmilan wa kamâla l-yaqîn biHaqqi sayyidinâ MouHammadin sayyidi l-mourçalîn wa ‘imâmi l-mouttaqîn wa maHbôubi Rabbi l-`âlamîn wa takchifou bihâ `anna l-baliyyâti wa l-‘âfâti wa l-`âhâti l-wâridah bi’irâdatika hâdhihi s-sanata litouSîba bihâ man tachâ’ou min `ibâdika ‘innaka Moujîbou d-da`awâti wa mâ dhâlika `ala l-Lâhi bi`azîz, wa Salla l-Lâhou `alâ sayyidinâ MouHammad wa `alâ ‘âlihi wa saHbihi wa sallim.

 

http://www.sunnite.net/nuit-15-chabane-invocation/

 

 

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