referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });

Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Les pigeons voyageurs ont une carte dans la tête, et ils savent la lire

Les pigeons voyageurs (Columba livia) intriguent depuis des siècles par leurs étonnantes facultés de navigation. Elles leur permettent par exemple de revenir à leurs pigeonniers après avoir été déplacés par l’Homme vers des lieux inconnus. Nos aînés ont d’ailleurs su exploiter cette caractéristique, puisque des pigeons ont notamment été utilisés comme messager durant la première guerre mondiale par l’armée belge. Mais que sait-on au sujet de ces capacités ? Quelques faits semblent avérés. Ainsi, comme les oiseaux migrateurs, les pigeons voyageurs utiliseraient le Soleil, les étoiles et le champ magnétique terrestre pour naviguer.

Ceci dit, cette information n’explique pas comment ils opèrent pour toujours revenir avec précision vers leur résidence principale. À ce sujet, deux hypothèses s’affrontent. Selon la première, les volatiles agiraient « mécaniquement ». Ils connaîtraient les coordonnées géographiques de leurs pigeonniers, et chercheraient à les rejoindre quoi qu’il arrive s’ils sont déplacés. La deuxième hypothèse les dote de meilleures capacités cognitives. Les Columba livia voyageurs auraient pleinement conscience de l’environnement qui les entoure, et de leur position par rapport à leur pigeonnier. En d’autres mots, ils auraient une carte dans la tête qu’ils pourraient interpréter.

Pour prouver l’une ou l’autre de ces théories, une doctorante de l’université suisse de Zurich, Nicole Blaser, a mené une expérience avec 131 volatiles équipés de mini-enregistreurs GPS. Les résultats viennent d’être publiés dans la revue Journal of Experimental Biology (JEB). C’est confirmé : les pigeons voyageurs ne sont pas des robots !

Ce pigeon voyageur a pris part à l'expérience de Nicole Blaser. Dans ce cadre, il a été équipé de l'enregistreur GPS no 13. Classiquement, le poids d'un appareil électronique de géolocalisation ne doit pas excéder 3 % du poids de l'oiseau sur lequel il est fixé.
Ce pigeon voyageur a pris part à l'expérience de Nicole Blaser. Dans ce cadre, il a été équipé de l'enregistreur GPS no 13. Classiquement, le poids d'un appareil électronique de géolocalisation ne doit pas excéder 3 % du poids de l'oiseau sur lequel il est fixé. © UZH

Les pigeons affamés volent vers la nourriture

Contrairement à ce qui se fait avant les compétitions colombophiles, les pigeons n’ont pas été conditionnés, par exemple en recevant de la nourriture dans leur pigeonnier d’origine, avant d’être déplacés. Attention, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas été nourris. Ils ont bien reçu des graines, mais dans un autre pigeonnier situé à 30 km du premier. Après cela, les volatiles ont été emmenés sur un troisième site qui leur était inconnu, au sein d’un territoire non-familier. Il se trouve à équidistance des deux sites précédemment évoqués, dont la vue était masquée par des obstacles naturels.

C’est à ce stade qu’intervient l’astuce de l’expérience. Deux groupes de pigeons ont été constitués. Les volatiles du premier ensemble ont pu se nourrir jusqu’à satiété avant de prendre leur envol. Les autres sont partis sans avoir mangé, donc en ayant faim. La question posée était alors la suivante : vont-ils rejoindre leur pigeonnier d’origine, puis se rendre sur le « site alimentaire », ou directement voler vers ce celui-ci ?

Résultats : les oiseaux rassasiés ont volé en direction de leur pigeonnier d’origine, tout en évitant parfois quelques obstacles topographiques. Les pigeons affamés ont pour leur part décollé en direction du site alimentaire. Ils ont eux aussi eu à contourner quelques obstacles, mais ont toujours su reprendre la bonne direction par la suite. Ainsi, les Columba livia voyageurs savent bien déterminer leur position, puis suivre une route pour rejoindre une cible… de leur choix. Ils ont donc une carte de navigation dans la tête, qu’ils exploitent au moyen de leurs capacités cognitives. CQFD !

http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-pigeons-voyageurs-ont-carte-tete-ils-savent-lire-48065/

Pourquoi la pluie a-t-elle cette odeur si plaisante ?

Vous aimez l’odeur de la pluie fraichement tombée sur un sol sec ? Vous n’êtes pas le (la) seul(e) !

En fait, certains scientifiques pensent que les individus ont hérité de cette affection pour l’odeur de la pluie de leurs ancêtres qui comptaient sur le temps pluvieux pour leur survie. Mais qu’est-ce qui rend l’odeur de la pluie si plaisante ? Il y a plusieurs senteurs associées à la pluie que les gens trouvent agréables.

L’une de ces odeurs, appelée "le petrichor", s’attarde quand la pluie tombe après une période sèche prolongée. Le petrichor, le terme a été inventé en 1964 par deux scientifiques Australiens qui étudiaient les odeurs du temps humide, est un dérivé d’une paire de réactions chimiques.

Certaines plantes secrètent des huiles pendant les périodes sèches, ces huiles sont libérées dans l’air. La seconde réaction que créé le petrichor survient quand les éléments chimiques produits par les bactéries du sol, les actinomycètes, sont libérées. Ces composés aromatiques s’associent pour créer cette odeur plaisante du petrichor lorsque la pluie heurte le sol.

Une autre senteur associée à la pluie est l’ozone. Pendant un orage, les éclairs peuvent briser les molécules d’oxygène et d’azote dans l’atmosphère, et elles peuvent se recombiner en monoxyde d’azote. Cette substance interagit avec d’autres éléments chimiques dans l’atmosphère pour former de l’ozone, qui a une odeur pénétrante qui rappelle légèrement le chlore.

Quand quelque un déclare qu’il peut sentir l’arrivée de la pluie, cela peut donc venir du vent d’un orage qui approche emportant de l’ozone depuis les nuages jusqu’à ses narines.

http://www.insoliscience.fr/?Pourquoi-la-pluie-a-t-elle-cette

e6un7

Pourquoi le moustique attaque certains et pas d'autres?

Personne ne les invite mais ils reviennent tous les ans. Ils apparaissent près des plans d’eau, près des marais, viennent sur nos chevilles et nos bras pour faire un festin et déclenchent de fatigantes séances d’applaudissements et de vaporisation – enfin, si vous faites partie des malchanceux.

Les moustiques attaquent tout ce qui a un pouls ; ça on le sait. Mais asseyez-vous dans l’herbe avec quelques amis un soir d’été et vous verrez que certaines personnes sont plus attaquées que d’autres.

Pourquoi ces petits suceurs de sang trouvent-ils certains d’entre nous à leur goût alors qu’ils ignorent les autres ? Il s’avère que nous émettons tous des odeurs et des produits chimiques qui attirent les moustiques. Certains d’entre nous les masquent simplement mieux que les autres.

Les femelles moustiques, les seules à piquer, sont attirées par le dioxyde de carbone que nous exhalons, notre chaleur corporelle et les composés chimiques présents dans notre sueur, comme l’acide lactique. De toute évidence, tous les humains ont cela en commun, de même que les animaux à sang chaud. Mais les scientifiques ont découvert que les personnes immunisées contre les piqûres de moustiques produisent une douzaine de composés chimiques qui empêchent les moustiques de les détecter ou les repoussent. Ceux qui se font fréquemment piquer ne secrètent pas ces composés qui pourraient masquer leur odeur.

Les scientifiques britanniques l’ont découvert pour la première fois il y a des années en menant des recherches sur le bétail. En observant différents troupeaux, ils remarquèrent que le nombre de parasites présents dépendait de la présence de certaines vaches. Quand ils déplaçaient ces vaches vers un autre troupeau, les parasites les suivaient. Les chercheurs ont finalement découvert que ces vaches émettaient des odeurs distinctes. Ils confirmèrent ensuite le même phénomène chez les humains.

On ne sait pas encore pourquoi certaines personnes et animaux possèdent ce bouclier intégré. Il y a peut-être eu à l’origine un but évolutionniste crucial, comme nous protéger de la malaria et d’autres maladies transmises par les moustiques.

Mais ne soyez pas désespérés si vous n’avez pas ce bouclier. Vous pouvez vous rendre moins attractif en utilisant des déodorants, des savons et des lotions sans odeurs. Les produits anti-moustiques contenant du diéthyltoluamide (DEET) peuvent également faire la différence. Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en 2002 [1] a découvert que les sprays contenant du DEET, même en faible quantité, protègent les personnes qui les portent pendant une période allant jusqu’à cinq heures, alors que les bracelets ou les sprays contenant de la citronnelle ne protègent que pendant 10 minutes environ.

Et inutile d’avaler de l’ail, des bananes ou d’autres aliments pour repousser les moustiques. Aucune preuve ne vient étayer ces croyances dans ces remèdes de bonnes femmes. Mieux vaut encore manier la tapette !

- 100 Idées tordues sur le corps, la santé, le sexe... Anahad O’Connor.

Notes
[1] Comparative Efficacy of Insect Repellents against Mosquito Bites. Mark S. Fradin et John F. Day. N Engl J Med 2002 ; 347:13-18. Juil 4, 2002

http://www.insoliscience.fr/?Les-moustiques-piquent-ils-plus

e6un7

La religion contre l’hypertension

Est-ce que le fait de croire en Dieu apporte des bénéfices à la santé ? Grâce à une grande étude Norvégienne longitudinale sur la santé appelée HUNT, des chercheurs de l’Université Norvégienne de Science et de Technologie ont été en mesure de trouver une relation manifeste entre le temps passé à l’église et une tension artérielle plus faible chez les hommes et les femmes [1].

Plus on pratique la religion et mieux c’est

"Nous avons découvert que plus les participants à l’étude HUNT allaient à l’église, moins leur tension artérielle était élevée, même quand nous avons contrôlé un certain nombre d’autres facteurs d’explication possible" dit Torgeir Sørensen.

"C’est la première étude de ce type en Scandinavie. Des recherches antérieures aux États-Unis ont montré qu’il y avait un lien possible entre les individus qui fréquentent l’église et la tension artérielle. Cependant, les grandes différences culturelles et religieuses entre les USA et la Norvège rendaient difficile toute transposition des résultats Américains dans le contexte Norvégien" explique Sørensen.

Environ 90% de la population du Comté du Nord-Trøndelag, où l’étude HUNT a été réalisée, sont membres de l’église d’état de Norvège, tandis que les Américains affichent une distribution beaucoup plus large de leurs préférences religieuses et éthiques.

"40% de la population Américaine va à l’église toutes les semaines, alors que la figure correspondante dans le Comté de Norvège est de 4%. Pour cette raison, nous ne nous attendions pas à trouver de corrélation entre le fait de se rendre à l’église et la tension artérielle dans le Comté de Nord-Trøndelag. Cependant, nos résultats sont presque identiques que ceux rapportés précédemment aux États-Unis. Nous avons été vraiment surpris" dit Sørensen.

Les livres saints et la tension artérielle

"Étant donné qu’il s’agit d’une étude transversale, il n’est pas possible de dire si c’était un état de santé qui affectait l’activité religieuse des participants, ou si c’était l’activité religieuse qui affectait l’état de santé des participants" précise le Professeur Jostein Holmen, l’un des auteurs de l’étude.

Une étude transversale dit quelque-chose sur un groupe d’individus à une période donnée, mais ne peut rien dire sur ses causes. "Afin de déterminer ce qui cause l’effet, nous avons besoin d’études qui analyseront les mêmes gens à différentes époques" dit Holmen..

Pour cette étude, la fréquentation de l’église a été sélectionnée comme variable pour représenter l’activité religieuse, et la tension artérielle a été choisie comme variable indiquant un état de santé général au regard de tout un ensemble de maladies et conditions. L’étude a trouvé que la variable utilisée pour mesurer les activités religieuses (le temps passé à l’église) avait une relation significative avec la variable utilisée pour mesurer la santé (la tension artérielle). En d’autres termes, ceux qui étaient actifs religieusement étaient en meilleure santé que ceux qui n’étaient pas religieusement actifs.

"L’étude de la relation entre la religion et la santé s’est rarement concentrée sur d’autres religions, comme le Judaïsme et l’Islam. Il est de ce fait difficile de dire quoi que ce soit de cette association dans ces autres communautés" dit le chercheur.

Humour, culture et foi

Les résidents du Comté Norvégien de Nord-Trøndelag ont participé à l’enquête HUNT depuis 1984. Ces études ont non seulement examiné les facteurs de risques pour la santé et le décès, mais ont aussi évalué des facteurs qui pourraient contribuer à être en bonne santé. La seconde étude réalisée en 1995-97, comprenait des questions sur le sens de l’humour des participants, la troisième étude (2006-08) comprenait des questions sur les activités culturelles et les croyances religieuses.

Les données totales contiennent des informations sur environ 120000 personnes. Les études précédentes ont montré qu’il existait une corrélation positive entre l’humour et une bonne santé, et les participations dans différentes activités culturelles et une bonne santé.

Notes
[1] Sørensen T, Danbolt LJ, Lien L, Koenig HG, Holmen J. The relationship between religious attendance and blood pressure : The Hunt Study, Norway. Int J Psychiatry in Med, 2011 ;42(1):13-28.

http://www.insoliscience.fr/?La-religion-contre-l-hypertension

e6un7

Remèdes naturels contre la mauvaise haleine


Banque de Photographies - mauvais, souffle, 
bouton, ensemble. 
fotosearch - recherchez 
des photos, des 
images et des 
cliparts

Les produits rafraîchissants pour l'haleine vendus en supermarché masquent (provisoirement) la mauvaise haleine sans en attaquer la cause.

Pour en finir avec la mauvaise haleine, il faut en traiter l'origine.

La mauvaise haleine n'est généralement pas un problème local, situé dans la bouche. Elle est provoquée par une digestion incomplète dans l'estomac et la fermentation d'aliments dans les intestins. Les infections à champignons (candida albicans), les accumulations de métaux lourds, l’indigestion, un dysfonctionnement des reins ou du foie et même des désordres pulmonaires sont des causes possibles.

Des composés sulfuriques s'accumulent dans vos viscères, et votre corps s'en débarrasse en les évacuant par les poumons, et donc par l'haleine.

Heureusement, ce problème peut souvent être traité grâce à de simples produits naturels dépourvus de tout danger pour l'organisme.

Un tube digestif sain
La première règle est de nettoyer votre tube digestif. Mangez plus de fibres solubles, comme le psyllium, dont vous pouvez prendre une cuillère à soupe dans un verre d’eau matin et soir afin de nettoyer votre côlon.

Buvez régulièrement de l'eau. Attention, je n'ai pas dit de vous gorger d'eau comme le recommandent les autorités sanitaires, qui voudraient nous transformer en plantes vertes tropicales.

L'excès d'eau est mauvais pour la santé, vous drainez de précieux minéraux dans vos organes. Par contre, boire un grand verre d'eau le matin, 10 mn avant le petit-déjeuner, est une excellente façon de purifier vos reins. Pendant le reste de la journée, un verre d'eau à chaque repas, et une tasse de thé vert deux fois par jour suffisent amplement, à moins bien sûr que vous ne fassiez un exercice physique intensif ou que vous ne viviez dans un pays chaud.

Vous observerez d'autant mieux ces deux premières règles que vous choisirez des aliments qui contiennent des fibres... et de l'eau : un exemple évident est la salade verte, mais vous avez aussi les fruits, les légumes crus, les pousses et les fèves.

Une bonne flore intestinale
Votre tube digestif, pour bien fonctionner, a besoin d'une flore intestinale de qualité. Ce sera le cas si vous y cultivez de bonnes bactéries, en consommant régulièrement des « probiotiques », bactéries qui portent ce nom parce qu'elles sont « favorables à la vie».

Prenez quotidiennement un supplément de lactobacillus acidophilus disponible dans les magasins bio ou consommez des produits qui en contiennent comme le kéfir. Ces bonnes bactéries faciliteront votre digestion et élimineront les mauvaises bactéries qui produisent des gaz nauséabonds.

Facteurs aggravants
L'ail et l'oignon, qui contiennent beaucoup de composés sulfurés, provoquent une mauvaise haleine.

Les nombreuses personnes qui digèrent mal le lactose (le sucre du lait), peuvent avoir une mauvaise haleine quand elles consomment des produits laitiers.

Une mauvaise hygiène buccale n'améliore rien : l’accumulation de plaque dentaire, les caries, les maladies de gencives, et les débris d'aliments qui pourrissent entre les dents sont des facteurs aggravants.

Vous pouvez donc améliorer les choses en agissant sur ces facteurs.

Une fois que vous aurez fait tout ça, vous aurez traité le fond du problème. Maintenant, cela ne suffit pas forcément en toutes circonstances. Et c'est là que j'ai une information vraiment utile.

Votre maman avait raison !
Vous vous souvenez que votre maman mettait généralement une bonne dose de persil dans ses plats contenant beaucoup d'ail (salade de champignons de Paris, escargots...).

C'est que le persil contient énormément de chlorophylle, ces pigments verts qui donnent leur couleur aux feuilles et aux plantes.

C'est un fait que la chlorophylle est un puissant déodorant naturel pour l'organisme.

En 1950, le Dr. Howard Westcott, interne des hôpitaux, a publié les conclusions d'une étude qu'il a menée sur des patients anémiques, au cours de laquelle il a constaté que l'odeur de l'urine de ceux qui avait mangé de la chlorophylle était beaucoup moins forte.

Il a alors supposé que la chlorophylle atténuait la mauvaise haleine et les odeurs du corps, un fait qu'il a vérifié au cours d'un petit test sur ses confrères étudiants en médecine.

Ultimement, il a constaté que les bains de bouche à la chlorophylle diminuaient fortement les odeurs des personnes ayant bu du jus d'oignon (une pratique heureusement peu répandue...)

Il n'en fallait pas plus pour déclencher un mouvement mondial en faveur des chewing-gums et des dentifrices à la chlorophylle.

Double effet de la chlorophylle
L'origine du pouvoir de la chlorophylle à combattre les odeurs corporelles est double.

D'abord, elle supprime les odeurs dans la bouche et dans la gorge. Mais ensuite, et surtout, la chlorophylle est fortement alcaline... ce qui veut dire qu'elle a un effet bienfaisant sur les voies digestives en régulant la production de bactéries et en détoxifiant le corps.

L'activité détoxifiante de la chlorophylle dans le flux du sang a un effet purifiant sur tout le corps qui rafraîchit l'haleine.

Mais attention : beaucoup de personnes ont tendance à confondre menthe et chlorophylle.

La menthe, ainsi que les bains de bouches à la menthe vendus dans le commerce, ne font rien pour combattre la mauvaise haleine. Ils se contentent de masquer l'odeur. Les causes internes du problème ne sont pas attaquées.

De plus, selon des études menées ces dernières années à l'Université de Sao Paulo, au Brésil, l'utilisation quotidienne de bains de bouche a une incidence sur :

Le risque de cancer de la bouche ;

L’érosion de l'émail dentaire ;

L’augmentation de la sensibilité des dents.
Mais l'aspect le plus gênant des bains de bouche est qu'ils peuvent aggraver vos problèmes d'haleine. Ceci parce qu'ils contiennent en général de l'alcool qui tue massivement les bactéries présentes dans votre bouche.

Sur le coup, cela améliore l'haleine, mais l'effet de long terme est que l'espace libéré est rapidement colonisé par de mauvaises bactéries. Le recours aux bains de bouche ne fait qu'accroître le cercle vicieux.

La chlorophylle, elle, ne déclenche aucun effet domino de ce type, et elle a un effet positif sur la santé générale, puisqu'elle a aussi des vertus anti-cancérigènes, anti-oxydantes et anti-inflammatoires.

Elle contient aussi beaucoup de nutriments essentiels : vitamine A, C, E et K, acide folique (B9), fer, calcium et magnésium.

Elle a un puissant effet chélateur, c'est-à-dire qu'elle se lie aux métaux lourds, comme le mercure, et les évacue de votre corps.

Sans surprise, vous trouvez beaucoup de chlorophylle dans les légumes verts et les algues. Le maté (tisane d'Amérique du Sud) est une des sources connues les plus riches en chlorophylle.

Et pour terminer...
Mâcher des graines d'aneth est une autre excellente façon d'atténuer la mauvaise haleine. C'est d'ailleurs une ancienne tradition en Inde que de manger des graines d'anis, dont le goût est proche de l'aneth, à la fin du repas. Vous pouvez enfin choisir de prendre des compléments alimentaires à base de chlorophylle : la dose standard est de 1 cuillère à café de poudre ou d’un comprimé de 100 mg par jour, après un repas.

Si vous choisissez de prendre un complément de chlorophylle sous forme liquide, comme la luzerne, il est possible de prendre jusqu'à 1 cuillère à soupe ou 500 à 1000 mg par jour. Le liquide doit être dilué dans du jus ou de l'eau.

Mais ma préférence personnelle est au remède de votre maman : le persil. Car si vous mangez des feuilles de persil avec votre nourriture, elles vont accompagner vos aliments tout au long de votre digestion, et ainsi produire leur effet rafraîchissant là où il faut, quand il le faut.

Le point de vue du Dr. Gérard Mégret*
Vous n’ignorez pas que le langage médical adore les termes pompeux et parfois même abscons.

« La mauvaise haleine » n’y échappe pas puisque nous l’appelons dans notre jargon l’halitose. Signalons que celle-ci n’est pas une maladie en soi mais un symptôme entrant dans le cadre d’une maladie (comme la fièvre pour la grippe par exemple).

A propos de cette mauvaise haleine, on ne peut souscrire à cette vérité première applicable à (presque) tous les domaines de la médecine : mieux vaut traiter la cause que ses effets.

Ses origines multiples (buccale, ORL, broncho-pulmonaires et digestives) vous ont été bien rappelées. Peut-être doit-on y ajouter un élément important qui nous est personnel et sur lequel notre action sera plus limitée : le pH (« l’acidité ») de la salive. D’autre part diverses études récentes ont fait état d’une cause possible, plus difficile à mettre en évidence, mais que l’on peut alors traiter avec succès : l’Helicobacter pilori, une bactérie aussi responsable d’un grand nombre d’ulcères de l’estomac ou du duodénum.

Mais avant d’en arriver à la fibroscopie gastrique commençons par appliquer les judicieux conseils qui vont été prodigués.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

**********************

* Dr. Gérard Mégret

Le docteur Gérard Mégret a été médecin libéral et hospitalier à l'AP-HP, puis à l'Hôpital d'Antony (Hauts-de-Seine). Auteur de huit ouvrages d'information médicale pour le grand public, il commente les points de vue de Jean-Marc Dupuis, afin de donner aux lecteurs le point de vue de la médecine conventionnelle sur les traitements naturels recommandés dans Santé & Nutrition.

Sante Nature Innovation (santenutrition@sante-nature-innovation.fr)

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site