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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Il n’y a pas que le nez qui a de l’odorat, le cœur aussi !

Le nez n'est pas le seul à pouvoir sentir. D’autres organes comme le cœur et les poumons posséderaient aussi des récepteurs olfactifs. Reste à savoir à quoi ils servent.

Le sens de l’odorat renferme de nombreux secrets. Nous possédons tous le même système olfactif, mais nous ne sommes pas égaux devant un parfum : pour certains, une odeur de madeleine renvoie en enfance, pour d’autres elle ne déclenche pas d’émotion particulière. Une étude récente, présentée lors du congrès de la Société américaine de chimie, ajoute une pointe de mystère : le nez ne serait pas le seul organe à avoir de l’odorat, d’autres organes sentiraient également les odeurs !

Peter Schieberle, directeur du centre de recherche allemand pour la chimie des aliments, a en effet annoncé que d’autres endroits du corps comme le cœur, les poumons et le sang possédaient des récepteurs olfactifs. L’expérience est simple : les auteurs ont placé des cellules sanguines et un composé odorant à deux endroits opposés d’une même boîte. Ils ont alors observé un mouvement des cellules sanguines dans la direction de l’origine de l’odeur.

L’organisme fait rarement les choses pour rien, et cette capacité olfactive d’autres organes pourrait servir à quelque chose. Reste à savoir à quoi. Car si l’on comprend bien le rôle de l’odorat dans le nez, le reste est pour le moment inconnu. Les travaux sur la perception olfactive ne font que commencer, et pourraient lever un coin du voile.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/en-bref-il-ny-a-pas-que-le-nez-qui-a-de-lodorat-le-cur-aussi_45862/

  • e6un7

Cligner des yeux est bon pour le cerveau

Le réflexe naturel de battre des paupière joue un rôle dans la concentration.

Le clignement naturel des yeux (ni provoqué ni nerveux) a d'autres utilités que celles que l'on croyait. Oui, il humidifie la cornée et l'empêche de se dessécher. Oui, il nettoie cette même cornée de toute poussière ou particule qui y atterrirait. Mais il semble bien avoir aussi une influence sur le fonctionnement du cerveau et sur notre niveau d'attention. Des chercheurs japonais sont des passionnés des «clins d'œil». Et les étudient depuis plusieurs années déjà au travers d'extraits de films de… Mr Bean. Ils viennent de faire une découverte qui en met plein les yeux (publié dans les Proceedings of National Academy of Sciences).

Notre cerveau permet de porter de l'attention à un nombre limité d'événements simultanés, trois ou quatre au maximum. Dans une étude précédente, les chercheurs de l'équipe de Tamami Nakano, de l'université d'Osaka, avaient déjà montré que quelqu'un regardant des vidéos de Mr Bean clignait des yeux au moment «faibles» du film, changement de scène ou quand le «héros» était hors champ, donc aux moments où l'attention pouvait se relâcher.

Ils ont réitéré l'expérience mais en mettant le cerveau des «cobayes» sous imagerie médicale par résonance magnétique pour visualiser les éventuels changements de l'activité cérébrale juste après un clignement d'œil. Et, surprise! La réponse cérébrale à l'abaissement des paupières est nette et précise. L'activité cérébrale montre une véritable modification avec ce que les chercheurs interprètent comme un passage du réseau neuronal dit «centré sur la tâche» à celui «mode par défaut». Comme un «reset» instantané du cerveau. D'autant que, deuxième conclusion importante, le cerveau désactive une microseconde les neurones responsables de l'attention.

Ce qui voudrait dire que cligner des yeux serait un signal pour le cerveau de couper très momentanément le flot d'informations lui arrivant pour mieux le contrôler et mieux se préparer à la suite. Donc tout va bien, continuons, sans y penser à cligner des yeux.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/11/19688-cligner-yeux-est-bon-pour-cerveau

e6un7

Comment notre odorat nous permet-il de reconnaître et de mémoriser 10 000 odeurs différentes ?

Comment notre sens de l'odorat nous permet-il de reconnaître et de mémoriser 10 000 odeurs différentes ?

C'est, bien sûr, grâce au nez que nous sentons. L'air inspiré apporte avec lui toutes les odeurs qui nous entourent. Et celles-ci sont en fait des molécules odorantes, les plus petits éléments qui composent un corps, qui vont aller au fond du nez, dans les fosses nasales.

Plus de 300 000 molécules odorantes sont présentes dans la nature. Et notre nez sait toutes les reconnaître !

Explication

Les fosses nasales sont recouvertes d'une membrane particulière, qui contient 10 millions de cellules spécialisées dans l'odorat. Il s'agit de récepteurs qui vont capter les molécules odorantes. Ils sont concentrés sur une surface de 4 centimètres carrés !

Chaque cellule possède un seul récepteur qui ne peut reconnaître qu'un nombre limité de d'odeurs. L'information est ensuite transmise au cerveau, jusqu'au bulbe olfactif, puis au cortex.

Notre odorat est déterminé génétiquement. Si vous sentez moins bien que votre voisin, c'est la faute de votre ADN !

Deux scientifiques ont reçu le prix Nobel de médecine pour leurs travaux sur l'olfaction. Richard Axel et Linda Buck ont étudié les gènes impliqués dans la perception des odeurs. On sait désormais que les quelques milles récepteurs olfactifs sont encodés par autant de gènes. Ces gènes représentent à eux seuls 3 % de notre code génétique !

Ils sont aussi en cause lorsque l'odorat est hyper développé. Certaines personnes sentent tellement bien qu'elles évaluent tous les matins le degré de pollution !

Il est possible d'entraîner son nez à reconnaître des dizaines d'odeurs. Mais cela demande du travail et nous sommes aussi plus ou moins doués.

L'anosmie

On ne se rend pas assez compte de l'importance de l'odorat. La perte de cette fonction s'appelle l'anosmie.

Pour ceux qui en souffrent, une nouvelle technique a été mise au point pour rééduquer leur odorat, qui consiste à réapprendre aux patients à mémoriser les odeurs.

Pour ê t r e  s t imul é, l’odorat, tout comme le goût d’ailleurs, fait appel à des molécules chimiques, contrairement aux autres sens que sont le toucher, la vue et l’ouïe, lesquels répondent à des stimulations physiques. Il est difficile de caractériser un sens comme l’odorat, car il est sujet à nos préférences, et donc à notre vécu.

 L’odorat collectif

Comparativement à celui des animaux, notre sens de l’odorat a perdu beaucoup de sa finesse au fil des millénaires. Il est probable, mais nous n’en avons pas la preuve, que l’homme se soit éloigné petit à petit, de par sa station verticale, de la plus grande partie des sources d’odeurs présentes dans la nature : celles qui sont près du sol. Nous avons ainsi perdu une partie de l’analyse chimique liée à l’odorat, sans doute parceque la vue a remplacé, dans notre imaginaire, l’association entre une odeur et un comportement. La vue d’un corps nu évoque chez la plupart des gens une dimension sexuelle, alors qu’une odeur à caractère sexuel n’a pas le même impact sur eux. Pourtant, c’est tout à fait le contraire qui se passe dans le règne animal : le comportement des animaux (et encore plus celui des insectes) est très tributaire des odeurs.

Nous avons effacé de l’analyse cervicale beaucoup de comportements liés aux odeurs et les avons remplacés par la vue. Sentir une banane peut porter à vouloir la manger, mais sa simple vue, bien avant qu’on puisse la sentir, suscitera le même attrait. Et encore une fois, les animaux ne sont pas comme nous : ils vont sentir leur nourriture et agir en conséquence bien avant de la voir. Mais il reste encore chez l’homme des traces d’une m é m o i r e c o l l e c t i v e des odeurs. Chacun de nous a la capacité de distinguer et de cataloguer une odeur d’origine animale ou végétale, même si cette dernière n’a jamais été perçue auparavant. C’est la base de l’odorat. Il se greffe à ceci des odeurs qui ont caractère de danger, comme, par exemple, l’odeur du « feu » ou celle d’un « produit chimique ». Savoir distinguer entre des odeurs animales, végétales ou de danger est àpeu près ce qui nous reste comme base.

Nous faisons ensuite une analyse simple de l’odeur : est-ce désagréable-agréable ou encore, plaisant-déplaisant ? Cette réponse devient tout à fait subjective et dépend de chaque personne. D’où l’émotivité d’une odeur. La senteur de la rose évoquera pour certains l’amour, pour d’autres la mort, et pour moi le parfum de ma grand-mère. Ces émotions liées à une odeur ont un impact sur notre odorat, comme on va le voir. Les entités matérielles qui détectent les odeurs (les récepteurs) sont très diversifiées,beaucoup plus que dans le cas des autres sens. Il y a une myriade de récepteurs olfactifs déterminés par nos gènes : nous sommes à la merci de notre héritage génétique ! Par exemple, certaines personnes pourront percevoir une odeur que la majorité des gens ne sentiront pas, même si cette odeur devient prédominante dans l’environnement. Les personnes insensibles n’auront tout simplement pas le récepteur requis pour détecter cette odeur, et ne pourront donc la percevoir. Ce qui n’est pas le cas des récepteurs du goût, lesquels, une fois le seuil franchi, sont efficaces pour presque tout le monde.

L’odorat, contrairement au goût, est une entité qui bouge, qui n’est jamais statique. Les odeurs et leur détection sont situées dans l’espace et varient selon la thermodynamique, c’est-àdire en fonction du vent, du mouvement de l’odeur et de sa concentration au niveau du récepteur. Une odeur peut venir comme cela, puis disparaître à jamais. Mais, outre le seuil et notre capacité intrinsèque (génétique) à détecter une odeur,en quoi la relation odeur-émotions change-t-elle notre odorat ?

Les émotions de l’odorat

Nous sommes tous équipés pour percevoir les odeurs; certains y étant plus aptes que d’autres parce qu’ils sont pourvus d’un plus grand nombre de récepteurs appropriés. Oublions le seuil et le pouvoir de détection, puisque cela est imbriqué en nous, et penchons-nous maintenant sur la capacité que nous avons de vouloir sentir.

Une odeur a une connotation beaucoup plus émotive que les sensations transmises par les autres sens. Si la senteur de la rose me rappelle ma première relation amoureuse et que celle-ci m’a apporté beaucoup de joie, mon cerveau cherchera cette odeur parmi un mélange complexe. Il « dépistera » cette odeur comme étant satisfaisante, comme étant bonne. Il cherchera inconsciemment cette odeur (et beaucoup d’autres) dans un mélange. S’il y avait la moindre senteur de rose dans le mélange, je le saurais. Mais pas mon voisin, même s’il est équipé pour détecter une telle senteur. Je serais satisfait de l’odeur, ne tiendrais pas compte des autres composantes du mélange et serais sélectif.

 

Mon vécu influencerait donc ma décision, à savoir si j’associe le mélange d’odeurs à quelque chose de désagréable-agréable,et/ou de plaisant-déplaisant, et cela indépendamment du seuil de perception. C’est pourquoi l’odorat demeure un des sens les plus inexplorés, les plus inexplicables et les plus passionnant lorsque notre attention s'y porte.

 

http://valolfacto.centerblog.net/

e6un7

 

 

On peut apprendre au cerveau à contrôler les manques

Une étude de l’Université Yale a montré que les techniques thérapeutiques standards diminuent le manque des fumeurs de cigarette, en régulant l’activité dans deux régions séparées mais reliées du cerveau.

Les fumeurs auxquels on apprend des stratégies cognitives, comme penser aux conséquences à long terme de la cigarette, montrent une activité accrue dans le cortex préfrontal, une région du cerveau associée au contrôle cognitif et à la pensée rationnelle. Ils ont aussi montré une activité réduite dans les régions du striatum, une région du cerveau associée aux manques de drogues et aux comportements à la recherche de récompenses, selon l’article publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences [1].

"Ceci montre que les fumeurs peuvent en effet contrôler leurs manques et désirs, ils ont juste besoin qu’on leur explique comment faire" dit le professeur de psychiatrie Hedy Kober, auteur de l’article.

Les manques sont les stimulations qui conduisent souvent à rechuter dans un ensemble d’addictions, qui ont un cout économique et social. Fumer la cigarette seule est responsable de 40000 décès par an (plus que la drogue et l’alcool réunis). Certains experts prédisent que ceux qui abusent des substances devraient montrer des déficiences dans des régions du cortex préfrontal, qui, entre autres fonctions, aident à contrôler les émotions. Mais chez les fumeurs au moins, cela ne semble pas être le cas. Cette région du cerveau montre une activité accrue, et les fumeurs rapportent moins de manques intenses quand ils ont recours aux stratégies cognitives.

La thérapie cognitive comportementale a déjà montré être un outil efficace pour traiter tout une variété de désordres mentaux, y compris les désordres liés à l’utilisation de drogues. Et cette étude montre pourquoi cette approche est efficace, dit Kober.

"Nous ne voyons aucune déficience dans le cortex préfrontal, ce qui suggère que le cerveau est capable, quand il est actif, de recruter des régions du contrôle pour réduire les manques" dit-il. Kober et ses collègues cherchent maintenant à savoir s’ils peuvent répliquer ces résultats chez des sujets qui utilisent d’autres types de drogues.

Notes

[1] Prefrontal–striatal pathway underlies cognitive regulation of craving. PNAS

http://www.insoliscience.fr/?On-peut-apprendre-au-cerveau-a

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Pourquoi un toucher de la main suffit à calmer la douleur?

Il pourrait y avoir une bonne explication à ce réflexe qu’ont les gens de naturellement frotter leur main après avoir été blessé. Un compte-rendu publié dans Current Biology [1] montre que l’action de se toucher/frotter apporte un apaisement important de la douleur aigue dans des conditions expérimentales. Les chercheurs suggèrent que ce soulagement vient d’une modification de la représentation cérébrale du corps dans sa globalité.

"La douleur est une expérience importante, mais aussi compliquée, et elle peut être causée de nombreuses façons différentes" dit Patrick Haggard de l’Université du Collège de Londres. "Nous avons montré que les niveaux de douleur dépendaient non seulement des signaux envoyés au cerveau, mais aussi comment le cerveau intégrait ces signaux dans une représentation cohérente du corps dans sa globalité."

Haggard et ses collègues l’ont découvert en étudiant les effets du toucher sur soi-même chez les gens auxquels on avait causé une douleur thermique dans des conditions expérimentales (l’illusion de brulure thermique). "Cette méthode, pour provoquer une douleur, est l’une des mieux établie en laboratoire pour étudier la perception de la douleur" explique le chercheur. "Dans notre version, l’index et l’annulaire sont placés dans de l’eau chaude, et le doigt majeur dans de l’eau froide. Cela produit un sentiment paradoxal qui fait que le doigt du milieu est douloureusement chaud. "C’est idéal parce que cela permet aux scientifiques d’étudier l’expérience de la douleur sans causer de blessure réelle à ceux qui participent aux études."

Quand cette douleur a été provoquée sur les deux mains d’un individu, et que les trois doigts d’une main étaient touchés par les mêmes doigts de l’autre main immédiatement après, la chaleur douloureuse vécue par le doigt central a chuté de 64% comparée à une condition sans toucher. Ce soulagement n’est pas apparu quand une main seulement était placée dans les conditions de la douleur provoquée. Un toucher partiel, dans lequel seuls un ou deux doigts ont été pressés l’un contre l’autre, ne marchait pas non plus. Pas plus que le fait de presser la main affectée contre la main de l’expérimentateur qui avait été aussi chauffée et refroidie dans les mêmes conditions.

"En somme, écrivent les auteurs, l’illusion de la brulure thermique n’a été réduite que lorsque l’information thermo-sensorielle et tactile provenant des trois doigts a été complètement intégrée. C’est-à-dire que la réduction de la douleur exige un pattern somato-sensoriel très cohérent, tout comme une cohérence entre les patterns tactile et thermique, et une cohérence de stimuli entre les deux mains."

Haggard ajoute que des études antérieures sur la douleur chronique avaient suggéré l’importance de la représentation du corps dans l’expérience de la douleur. Par exemple, la douleur du membre fantôme, qui est si souvent ressentie suite à une amputation d’un membre, apparait diminuer, le temps que le cerveau converge vers une représentation actualisée du corps. Il déclare que les nouvelles découvertes élargissent l’important rôle de la représentation du corps dans la douleur aigue, et que cela pourrait conduire à une meilleure compréhension des mécanismes cérébraux impliqués dans la douleur chronique.

Enfin, ces résultats pourraient être appliqués de façon pratique, disent les chercheurs. "Nos travaux suggèrent que les thérapies qui visent à renforcer la représentation multisensorielle du corps pourraient être efficaces pour ce qui est de réduire la douleur."

Notes

[1] Marjolein P.M. Kammers, Frédérique de Vignemont, & Patrick Haggard. Cooling the Thermal Grill Illusion through Self-Touch. Current Biology, 2010

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