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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Pourquoi les fœtus bâillent dans le ventre de leur mère?

À l’heure des accélérateurs de particules et de la génomique, de la 3D et de l’exploration de Mars, il existe encore des questions très simples devant laquelle la science reste désespérément muette. Par exemple : pourquoi bâillons-nous ? Tout le monde bâille, les animaux bâillent, les lions, les chiens, les rats et les hippopotames, mais personne ne sait pourquoi.

Plusieurs hypothèses ont été formulées. Actuellement, la plupart des recherches sont réalisées sur la nature contagieuse du bâillement, et sur son côté fortement suggestif. Ainsi, en nous lisant, 60 pour cent des lecteurs auront envie de bâiller, et cela n’a rien à voir avec le fait que ce texte soit éventuellement ennuyeux. Une autre hypothèse est liée au fait que le bâillement élève les concentrations de cortisol, ce qui pourrait contribuer à nous réveiller quand nous somnolons. D’autres chercheurs mettent en avant un effet thermorégulateur ; en fait, au milieu de tout ça, on a du mal à trouver la vraie raison.

Ce que l’on sait depuis peu (et grâce aux travaux de Nadja Reissland et ses collègues de l’Université de Durham en Angleterre), c’est que les fœtus bâillent dans le ventre de leur mère, et qu’ils le font davantage à 24 semaines d’âge fœtal qu’à 36 semaines. Nous voici donc en présence d’une phase du développement embryonnaire qui correspond à une forte tendance au bâillement. Ce qui pousse les chercheurs à penser que le cerveau produit des bâillements à un certain stade de sa construction car cela participerait effectivement à la régulation du flux sanguin cérébral et que cela stimule une certaine forme de maturation du cerveau dépendante de l’activité motrice. Passée cette phase, le fetus bâille beaucoup moins ; même après, les enfants de six ans bâillent moins que ceux de deux ou trois ans. Or, c’est aussi à six ans qu’apparaît le bâillement par imitation, qui fait que tout le monde commence à bâiller en soirée lorsqu’une personne lance le mouvement. D’où une possibilté : le bâillement serait intialement un comportement foetal spontané, remplissant une fonction de maturation du cerveau. Nous le conserverions ensuite comme un vestige, qui se réactiverait à la vue d’autres personnes en train de bâiller - ou bien, évidemment, lorsque nous sommes vraiment trop fatigués.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-bailler-avant-meme-de-naitre-30762.php

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Le concept de "conscience" que les matérialistes ne peuvent expliquer

Le concept de "conscience" que les matérialistes ne peuvent expliquer

Qui est-ce qui observe et apprécie un jardin de fleurs aux couleurs vives dans un espace sombre sans avoir besoin de l'oeil, de la rétine, du cristallin ou des nerfs optiques?

Qui est l'entité qui reconnaît la voix de ses amis en signaux électriques et se réjouit de les entendre sans avoir besoin d'une oreille?

Qui est-ce qui sent le parfum de gâteau dans une boulangerie et en prend plaisir?

Qui est-ce qui se complaît à la vue d'une fleur, qui ressent de l'affection quand il voit un chaton, qui caresse sa fourrure sans avoir besoin d'un bras, d'un doigt ou d'un muscle?

Un fragment de tissu composé de cellules nerveuses et pesant quelques centaines de grammes peut-il être la cause de la vie que nous menons, de nos peines, de nos joies, de nos amitiés, de notre loyauté, de notre honnêteté et de notre excitation?

Si l'entité qui perçoit toutes ces choses n'est pas le cerveau, alors qui est-elle?

Est-ce un "petit homme" qui perçoit le monde extérieur à l'intérieur de notre cerveau?

Ou est-ce "l’observateur" à qui la physique quantique se réfère?

Est-ce que cet observateur est quelque part à l'intérieur du cerveau?

Si non, alors où est-il?

Fred Alan Wolf fournit cette réponse:

“Du point de vue de la physique quantique, nous savons ce que fait un observateur. Mais nous ne savons pas qui est ou ce qu'est en réalité l'observateur. Cela ne veut pas dire que nous n'avons pas essayé de trouver une réponse. Nous avons cherché. Nous sommes allés à l'intérieur de votre tête. Nous sommes allés dans tous les orifices que vous possédez pour trouver quelque chose qui s'appelle un observateur. Mais il n'y a personne dans la maison. Il n'y a personne dans le cerveau. Il n'y a personne dans les régions corticales du cerveau. Il n'y a personne dans les régions sous-corticales du cerveau ou dans les régions limbiques du cerveau. Il n'y a personne appelée un observateur. Et pourtant, nous avons tous cette expérience d'être quelque chose qu'on appelle un observateur en observant le monde extérieur.” 1

Les scientifiques se rendent maintenant compte que le cerveau n'est pas la source des perceptions et qu'il sert simplement de moyen. Par ailleurs, les scientifiques ont complètement abandonné l'idée de "petit homme à l'intérieur du cerveau" qui prévalait il y a des siècles. Les scientifiques ont clairement vu que l'entité qu'ils appelaient "l'observateur" est entièrement indépendante du cerveau. Ils savent maintenant que la source des perceptions est la conscience humaine.

Dans son livre Closer to Truth: Challenging Current Belief, Robert Lawrence Kuhn propose cette description:

“Pourquoi certains physiciens se sont soudainement si intéressés à l'esprit humain? L'esprit humain est-il aussi réel que la matière? Quelques-uns ont même commencé à se demander si l'esprit humain pouvait être "la réalité réelle" et la matière, une illusion trompeuse. Qu'en est-il des activités mentales qui mènent des personnes si intelligentes à émettre des suppositions si étonnantes. La raison est en partie, les répercussions étranges de deux théories fondamentales qui ont changé à jamais notre sens de la réalité: la mécanique quantique qui injecte l'incertitude dans l'échelle subatomique et la relativité qui unifie l'espace et le temps sur la structure à grande échelle de l'univers. Mais les théories de la physique peuvent-elles expliquer les mécanismes de l'esprit? Le comportement des atomes peut-il déterminer le comportement des personnes? La structure de l'univers peut-elle décrire comment nous pensons, sentons et savons?” 2

La vie d'une personne, la perception, l'amour, la joie, la tristesse, les pensées – en bref, tout ce qui fait des hommes des êtres humains – n'est très certainement pas le produit du comportement des atomes. Ce qui dote les êtres humains d'humanité et les rend capables de percevoir le monde extérieur est quelque chose d'indépendant du cerveau humain. Nous avons besoin d'une explication au delà de toute notion de matériel pour expliquer qu'une personne se rende compte qu'elle est capable d'être consciente de faire quelque chose, de l'analyser, de penser et de choisir et de toutes les autres caractéristiques humaines. Les propos de Thomas Huxley sont des preuves significatives que même un matérialiste engagé peut voir la réalité des faits, en dépit d'être un évolutionniste et même s'il est connu en tant que "bouledogue de Darwin": 3

“Le fait que quelque chose de si remarquable qu'un état de conscience survienne à la suite de l'irritation des tissus nerveux est tout aussi inexplicable que l'apparition du Djinn lorsque Aladin frottait sa lampe.”4

Il est impossible qu'une structure composée de graisse, d'eau et de protéines donne naissance à l'identité humaine qui peut percevoir, penser et se réjouir, à une entité capable de sentir la fierté et l'excitation. Les affirmations des matérialistes se sont complètement effondrées face au fait que les perceptions sont indépendantes du cerveau.

Sir Rudolf Peierls, l'un des éminents physiciens du 20ème siècle, a dit ceci:

“La prémisse selon laquelle vous pouvez décrire en matière de physique toute la fonction d'un être humain [...] y compris ses connaissances et sa conscience, est insoutenable. Il manque encore quelque chose.” 5

Peter Russell dit que le monde matériel qui nous appartient est quelque chose d'exclusivement produite par la conscience:

“Lorsque nous nous rendons compte que tout ce que nous savons, y compris tout le monde matériel que nous éprouvons "à l'extérieur" fait partie du phénomène, que l'image est construite dans la conscience, nous constatons que la vérité est un renversement complet de notre point de vue quotidien. La matière, comme nous le savons, est une création de la conscience... Ainsi, la nature ultime de la réalité – la réalité que nous éprouvons, non la réalité de noumène, dont nous n'avons aucune connaissance – est la conscience. L'espace, le temps, la matière, l'énergie – le monde substantiel entier créé par la perception de nos sens– est créé dans la conscience. L'essence de ce monde phénoménal n'est pas la matière, mais la conscience.” 6

Ce que nous essayons de décrire comme la réalité est en fait basée sur la conscience. La couleur, le son, l'odeur, le goût, le temps, la matière - bref, tout ce que nous percevons dans le monde est une forme et une caractéristique dans la conscience. Grâce à notre conscience, nous sommes capables de concevoir toutes les choses dans l'univers.

Mais nous ne pouvons pas observer la conscience dans le monde extérieur. Peter Russell expose les raisons de cela:

“La raison pour laquelle nous ne trouvons pas la conscience dans le monde que nous observons est que la conscience ne fait pas partie de l'image générée dans notre esprit.”7

Comme le dit Russell, la conscience qui perçoit le monde extérieur n'est pas à l'intérieur du monde extérieur que nous observons. Par conséquent, il nous est impossible de la voir et de l'analyser. Russell compare la conscience à la lumière reflétée sur un écran de cinéma. Dans l'histoire dépeinte dans le film, il n'y a aucune preuve que seuls les rayons lumineux soient projetés sur l'écran. Les êtres humains ont seulement une expérience directe de l'image sur l'écran. La lumière elle-même, sans laquelle il ne peut y avoir d'image, passe inaperçue.

De la même manière, la conscience ne possède aucune existence tangible, visible puisqu’elle n'est pas dans le monde matériel que nous observons.

Diane Ackerman a décrit la conscience en ces termes:

“Le cerveau est silencieux, sombre et muet. Il ne sent rien. Il ne voit rien... Le cerveau peut se projeter à travers les montagnes ou dans l'espace. Le cerveau peut imaginer une pomme et l'éprouver comme étant réelle. En effet, le cerveau ne connaît à peine la différence entre une pomme imaginée et une pomme observée... Le cerveau n'est pas l'esprit... [L'esprit est] comme un fantôme dans une machine, comme certains le disent.”8

1 “What the Bleep Do We Know?,” mns: 0.29.03 - 0.29.39
2.Robert Lawrence Kuhn, Closer To Truth: Challenging Current Belief, McGraw-Hill, 2000, p. 35
3. http://www.age-of-the-sage.org/philosophy/huxley_darwins_bulldog.html, http://www.pbs.org/wgbh/evolution/library/02/2/l_022_09.html
4. Steven Pinker, How The Mind Works, Norton Publishing, 1999, p. 132
5 http://www.firstthings.com/ftissues/ft0303/articles/barr.html
6. Peter Russell, “The Spirit of Now,” http://www.peterussell.com/Reality/realityart.html
7. Ibid.
8. Ackerman, An Alchemy Of Mind , p. 5

http://harunyahya.fr/fr/works/102590/Le-concept-de-conscience-que-les-materialistes-ne-peuvent-expliquer

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Le miracle de l'araignée

“Ceux qui ont pris des protecteurs en dehors d’Allah ressemblent à l’araignée qui s’est donnée maison. Or la maison la plus fragile est celle de l’araignée. Si seulement ils savaient!”[Sourate alankaboot, verset 41.

Nous savons que les araignées sont des "ingénieurs", faisant des toiles, ces prodiges d'architecture et d'ingénierie. Elles sont aussi des machines tueuses, préparant des pièges mécaniques, capables de construire des nids sous l'eau, chassant leur proie avec des lassos à partir de leurs toiles, capables de produire des poisons chimiques, tenant à un fil et sautant d'une hauteur qui représente des centaines de fois leur propre taille, créant, dans leurs propres corps, des fils plus forts que l'acier, et se camouflant pour chasser. Nous rencontrons d'autres miracles quand nous examinons la structure de leurs corps, ainsi que les propriétés qu'ils possèdent

Il y a beaucoup de caractéristiques dans le corps de toutes les araignées attestant qu"elles ont été créées : des peignes travaillant comme une usine de tissage, des laboratoires faisant des produits chimiques, des organes produisant des substances digestives très fortes, des sens capables de percevoir la vibration la plus insignifiante, de forts crocs capables d'injecter du venin, et ainsi de suite. En considérant toutes ces propriétés, l'araignée est un miracle qui démolit la théorie de l'évolution et détruit de nouveau l'hypothèse dérisoire de la coïncidence.
Examinons les organes de l'araignée et leurs caractéristiques.
Le corps

Le corps de l'araignée est fondamentalement composé de deux parties, la tête et le thorax combinés (céphalothorax), et l'abdomen. La tête et le thorax ont huit yeux, huit pattes, deux crocs à venin et deux antennes. Au bout de l'abdomen mou et élastique se trouvent les filières et des orifices pour l'appareil respiratoire. Le céphalothorax et l'abdomen sont reliés par une petite tige appelée le "pédicelle". Aucune autre créature vivante n'est aussi mince que l'araignée. Par ce pédicule étroit de moins de 1 mm passe l'appareil digestif, les veines, la trachée et le système nerveux. Plus généralement, disons qu'il y a un système linéaire spécial joignant les deux moitiés du corps de l'araignée. Ces lignes forment un lien entre les mécanismes splendides dans la structure du corps de l'araignée (les glandes à venin, les glandes produisant la soie, le système nerveux de tout le corps, les appareils respiratoire et circulatoire) et le cerveau.
Les pattes


Une photographie agrandie des poils sensibles des pattes de l'araignée.

L'araignée a quatre paires de pattes lui permettant de marcher et de grimper même dans les conditions les plus difficiles. Chaque patte se compose de sept parties. A la fin de chaque patte il y a des poils appelés "scopula". Grâce à eux l'araignée peut marcher sur les murs ou même la tête en bas.
La construction spéciale des pattes des araignées ne se limite pas à leur permettre de marcher sur des surfaces non plates—elle leur permet de marcher confortablement la nuit également  en dépit du fait que leurs yeux ne voient pas bien. Certaines espèces d'araignées peuvent seulement sentir la lumière, en d'autres termes, elles possèdent seulement 10 pourcent de la vue d'un être humain. Mais malgré ceci, les araignées tissent leurs toiles la nuit et en même temps s'y déplacent facilement.

Les araignées se déplacent sans marcher sur les parties collantes de la toile, seulement sur les parties sèches. Dans les rares occasions où elles marchent sur les parties collantes, elles doivent leur capacité à s'échapper sans être attrapées au fait que leurs pieds soient revêtus d'un liquide spécial produit par leurs glandes.

L’une des fonctions des pattes arrière est de filer le fil qui a été produit. Ces pattes sont équipées de peignes spéciaux utilisés à cette fin. Le bout de chaque peigne, appelé scopula, est couvert de centaines de pieds terminaux. La soie liquide produite par les glandes dans son abdomen est expulsée du corps par les fusules (robinets minuscules) et est alors filée sous forme de soie.

JA l'exception des araignées sauteuses, la plupart des araignées ont la vue plutôt faible comme on l’a vue précédemment, et peuvent voir seulement à de courtes distances. Cette incapacité, qui pourrait être un grand handicap pour un chasseur, est compensée par le système d'alerte particulièrement sensible de l'araignée.

Ce système d'avertissement est basé sur le sens du toucher. Le corps est couvert de poils très sensibles aux vibrations. Chacun de ces poils est attaché à une terminaison nerveuse. Les vibrations qui résultent du toucher, ou même de sons ou d'odeurs, stimulent ces poils. Le tremblement des poils active les terminaisons nerveuses. Les nerfs transmettent alors rapidement le message au cerveau. De cette façon les araignées prennent conscience même de la plus petite vibration.

Les araignées ne peuvent pas percevoir une proie immobile, mais en déchiffrant les vibrations provoquées par des choses vivantes, elles peuvent localiser où se trouvent les insectes sur la toile. Si l'araignée n'est pas entièrement certaine de l'endroit où se trouve l'insecte sur la toile, elle détermine où l'insecte a atterri en mettant ses pattes sur la toile, en tapant pour la faire osciller. À partir des vibrations résultantes, elle peut alors localiser sa proie.

Les pattes de l'araignée sont les organes les mieux dotés avec ces poils sensoriels. Les poils sont creux, et de construction rigide. L'insecte peut sentir l'origine des vibrations émanant d'une source de bruit située jusqu'à un mètre de distance. De plus, il y a un autre système sensoriel sensible à la température dans les poils de ses pattes. Puis il y a des zones chauves sur la surface de son corps avec des terminaisons nerveuses extrêmement sensibles à l'intérieur. Grâce à toutes ces propriétés, les araignées peuvent sentir n'importe quel mouvement continu vers elles ou l'approche de n'importe quel corps, même sur leur propre peau.
Si une araignée perd une patte, elle la remplace quelques temps plus tard. La nouvelle patte sera plus courte que la patte initiale. L'araignée n'utilisera pas cette patte, qui ne touche même pas le sol, pour marcher. En fait, l'araignée peut marcher tout à fait confortablement avec seulement la moitié des pattes initiales, c'est à dire quatre. La seule raison pour laquelle une autre patte est développée, bien que plus courte, est que l'araignée a besoin des poils sensoriels qui la recouvrent.

usqu'à ces dernières années, on a pensé que les toiles, à cause de leur construction élastique, ne pouvaient pas transmettre les vibrations. Mais la recherche, utilisant des machines récemment développées, appelées "vibromètre laser", montre que la situation est tout le contraire de ce que l'on pensait. Il est maintenant connu que les toiles conduisent les vibrations, en dépit de leur construction élastique, et qu'elles amplifient le niveau de la vibration.32 Cependant, aucune raison scientifique n'a été pourtant découverte pour l'expliquer.

L'araignée peut très clairement percevoir n'importe quel genre d'avertissement, d'une petite onde sonore aux vibrations sur sa toile. Ce système d'avertissement précoce extrêmement utile qui passe par-dessus la toile, est un mécanisme ayant les caractéristiques les plus utiles du point de vue de l'araignée. Si nous considérons le fait que chacun des milliers de poils sur le corps de l'araignée est attaché à une terminaison nerveuse et par conséquent au cerveau, et que l'araignée peut évaluer rapidement les signaux d'avertissement qu'elle reçoit, la complexité du système deviendra plus apparente.

Des crocs pompes à venin
L'araignée a deux crocs puissants devant ses yeux. Ces crocs sont des armes que l'araignée utilise pour chasser et pour la protection. Derrière chaque croc il y a une glande à venin qui verse son poison mortel dans un crochet à poison. Quand l'araignée souhaite paralyser sa proie, elle lui plante ses crocs dans le corps et elle y pompe du venin.
Les araignées utilisent aussi ces outils redoutables et mortels pour construire leurs nids et porter de petits objets. A côté des crocs il y a deux extensions, plutôt que des antennes, appelées pédipalpes (les senseurs). L'araignée utilise ceux-ci pour examiner la victime qu'elle a attrapée dans sa toile.


Les crocs de l'araignée

Comme nous l'avons vu, les systèmes sensoriels des araignées sont d'une conception très spéciale. Il est clair que ce système contredit l'hypothèse de la théorie de l'évolution qui parle de développement dans le temps. De plus, il est impossible d'expliquer l'existence de systèmes qui prévoient que l'araignée produise le poison mortel dans son propre corps par coïncidence.

La composition chimique du venin lui permet de tuer des insectes. Afin qu'il ne nuise pas à l'araignée, le venin est emmagasiné dans une zone spécialement isolée. De la même manière, les crocs de l'araignée sont extrêmement fonctionnels. Les mécanismes de pompe à venin étant localisés dans les crocs tranchants, ils permettent le transfert du venin dans la victime. De cette façon les crocs travaillent comme une arme à la fois chimique et physique. Ceci démontre de nouveau que chaque partie du corps de l'araignée a une planification spéciale, qui ne peut pas être expliquée par les coïncidences, les mutations, ou tout autre mécanisme évolutionniste imaginaire.

L'araignée, avec que toutes ses propriétés, a été créée par Allah. Toutes ces propriétés sont des preuves pour nous de l'art d’Allah.

Paralysie de la proie et digestion

L'araignée emballe complètement les insectes pris dans la toile dans un autre fil qu'elle produit une fois que les proies sont bien collées à la toile. Alors elle prend la proie dans ses crocs et la remplit de venin, pour la tuer.

Les araignées peuvent supporter la faim pendant de longues périodes. Par exemple, la durée de vie de l'araignée-loup est d'environ 305 jours. Elle peut en passer 208 sans rien manger. Elle est capable de résister en réduisant son métabolisme jusqu'à 1/40. Après une telle période, le corps de l'araignée qui chasse peut augmenter du double. Cela est possible, car leurs corps ont été créés pour s'adapter à des conditions extrêmes.

L'araignée peut digérer seulement des liquides. Les petites particules plus grosses qu'un millième de millimètre sont filtrées par les poils autour de sa bouche. Donc, l'araignée doit liquéfier les tissus de ces créatures avant qu'elle ne puisse les digérer. Pour cette raison, l'araignée décompose les tissus de la victime avec des enzymes digestives. Lorsque les tissus deviennent assez liquides, elle absorbe le liquide grâce à son puissant système de succion. Par exemple, après avoir tué une abeille, l'araignée Formosiges Misumenoides ouvre deux trous, un dans la tête ou le cou, l'autre dans l'abdomen. Alors elle suce les jus qui se trouvent dans le corps de l'abeille par ces trous.

L'araignée mélange les tissus qu'elle a sucés avec les sucs digestifs dans son corps. Quand la force de vide dans le corps de la victime grandit plus que la force de succion de l'araignée, l'araignée relâche les muscles de succion autour de son estomac. Ceci permet à une partie des jus digestifs du corps de l'araignée d'entrer dans différentes parties du corps de l'abeille où ils dissolvent aussi les tissus. Alors l'araignée suce par l'autre trou dans son abdomen. La rotation continue jusqu'à ce que l'abeille soit complètement vidée. En plus d'être simplement une source de nourriture pour l'araignée, le corps de l'abeille devient une partie du système digestif de l'araignée, son extension temporaire. Finalement l'abeille ressemble à une coquille d'œuf vide.

Les insectes ne sont pas les seules proies des araignées. Les grenouilles, les souris, les poissons, les serpents, ou les petits oiseaux peuvent tous devenir des victimes des araignées. Les araignées connues sous le nom "d'araignées mangeuses d'oiseaux" sont même assez puissantes pour attraper et digérer des lapins et des poulets.
L'araignée qui marche sur l'eau


Pour chasser, les araignées d'eau utilisent la surface de l'eau comme une toile, grâce à la nature imperméable de leurs pieds. Chaque être vivant a été créé par Allah afin de posséder les propriétés dont il a besoin.

Les araignées d'eau possèdent une structure spéciale leur permettant de marcher sur l'eau. Ces araignées ont, sur le bout de leurs pattes, une tresse consistant en poils épais et veloutés couverts d'une cire résistant à l'eau. Ceci permet à l'araignée de marcher sur l'eau sans couler. La capacité de l'araignée à rester sur la surface de l'eau est tellement grande que, même si elle était 25 fois plus lourde, elle pourrait toujours marcher confortablement sur l'eau.

En marchant sur la surface de l'eau, les araignées d'eau utilisent leurs pattes postérieures comme gouvernails. Leurs pattes du milieu les rendent capables de se déplacer pendant que le travail des pattes de devant, plus courtes, est d'attraper la proie. Les araignées d'eau se déplacent si rapidement qu'elles peuvent faire, brusquement, un saut d'un mètre sur la surface de l'eau. Ceci signifie qu'elles se déplacent à la vitesse d'un canot à moteur.

En chassant, l'araignée d'eau utilise la surface de l'eau comme une toile. Une libellule, une mouche, ou un papillon qui tombe sur l'eau à la suite d'une mauvaise manœuvre devient une proie idéale pour cette espèce d'araignées. Quand les ailes de ces insectes viennent en contact avec l'eau, ils sont piégés sur la surface de l'eau, comme sur du papier tue-mouche. La vibration la plus faible qu'ils font sur la surface de l'eau est alors sentie par l'araignée. De plus, l'araignée est non seulement capable de déterminer l'emplacement de la proie par ces vibrations, mais aussi sa taille. Elle va immédiatement là où sa proie est bloquée dans l'eau, la mord, l'empoisonne et la tue.

On se demande qui a fait ce revêtement sur les poils des pieds de l'araignée pour l'empêcher de couler ? Cette question peut être élargie en pensant que chaque araignée d'eau qui a jamais existé, a eu ses pieds revêtus de cette façon. Comment les araignées savent qu'elles peuvent flotter sur l'eau, les propriétés des molécules résistant à l'eau et leur réaction avec les molécules d'eau ? Puisqu’elles n'auraient pas pu planifier ce système elles-mêmes, qui l'a fait ? Puisque ce système planifié basé sur la tension de surface de l'eau n'aurait pas pu apparaître tout seul, ou par hasard, comment est-il apparu ? Et comment les araignées ont-elles passé ce système et la formule chimique du produit qui les empêche de couler aux générations suivantes d'araignées ?

Les réponses à ces questions nous amèneront à l'existence d'une création parfaite. Les araignées ont été créées dans une forme parfaite par Allah. De la même façon, comme Allah a donné à chaque espèce les propriétés dont elle a besoin, Il a donné à ces araignées la caractéristique de pouvoir marcher sur l'eau, ce dont elles auraient besoin.

32- Bilim ve Teknik Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi, p. 1088

 

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Huit aliments bonne humeur

Aliment bonne humeur : les lentilles

Huit aliments bonne humeur
Très riches en magnésium et en vitamine B9, les lentilles sont un aliment de choix pour booster sa bonne humeur. Pourquoi ? Parce que le magnésium est un minéral qui favorise la relaxation et la vitamine B9 une substance indispensable à la synthèse des neuromédiateurs dans le cerveau.

Aliment bonne humeur : le poisson gras

Huit aliments bonne humeur
Saumon, sardine, maquereau : le poisson gras contient une source intéressante d’omégas 3, indispensables pour maintenir un taux élevé de sérotonine, cette hormone primordiale à notre bien-être.. En papillote, à la vapeur, au four : n’hésitez  donc pas à les mettre à vos menus. Au minimum 2 fois par semaine.

Aliment bonne humeur : les amandes

Huit aliments bonne humeur
Les amandes contiennent du tryptophane, un précurseur de sérotonine. Pour profiter des leurs vertus, pensez à en croquer une petite dizaine entières très régulièrement. Mais pas plus car elles sont aussi très caloriques !

Aliment bonne humeur : le chocolat noir

Huit aliments bonne humeur
Réputé pour ses vertus antistress, le chocolat noir est un aliment très riche en cacao et donc en magnésium, un minéral qui améliore l’équilibre nerveux et émotionnel. La consommation de 2 à 4 carrés par jour est donc parfaite.

Aliment bonne humeur : le sucre

Huit aliments bonne humeur
De plus en plus banni de nos assiettes, le sucre (en quantité raisonnable) est pourtant intéressant pour le moral. Pourquoi ? Parce qu’il augmente de façon rapide la sécrétion de sérotonine dans le cerveau. Voilà une bonne raison pour s’offrir une douceur de temps à autres.

Aliment bonne humeur : le lait

Un verre de lait tiède avant d’aller dormir et c’est un sommeil de bébé garanti ! Le lait contient du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine. Il est aussi riche en calcium, un minéral important dans le bon fonctionnement du système nerveux.

Aliment bonne humeur : la banane

Huit aliments bonne humeur
Délicieuse et parfaite pour déborder d’énergie, la banane est aussi un fruit idéal pour garder le sourire. Elle contient une source intéressante de vitamine B6, de magnésium et de dopamine, des substances impliquées dans le maintien de l’humeur. A consommer coupée en rondelles au petit déjeuner, accompagnée pourquoi pas de céréales et d’une touche de lait.

Aliment bonne humeur : Le sélénium

Huit aliments bonne humeur
Antioxydant idéal pour lutter contre le stress oxydatif (responsable de la déprime saisonnière), le sélénium aide à garder un moral au beau fixe. Alors en cas de coup de blues, renforcez votre consommation de fruits de mer, abats, noix et  noisettes : ils contiennent tous des quantités intéressantes de sélénium !
http://www.maxi-mag.fr/simplifiez-vous-la-vie-huit-aliments-bonne-humeur_4_a13270_p8.php

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Comprendre l'univers après Einstein

 

par Normand Mousseau*

La grande unification
Le rêve des physiciens: trouver une théorie qui inclurait toutes les forces de l'Univers.

Albert Einstein a passé les 25 dernières années de sa vie à essayer de construire, sans succès, une théorie qui unifierait toutes les forces physiques. En 1865, James Clerk Maxwell démontra que le magnétisme et l’électricité pouvaient être unifiés en une seule théorie: l’électromagnétisme. Cent ans plus tard, le modèle standard unifiait l’électromagnétisme avec les forces nucléaires faibles et fortes. Il ne reste plus aujourd’hui qu’à ajouter la force gravitationnelle. Mais ce n’est pas si simple…
Car le modèle standard suppose l’existence d’un espace-temps dans lequel se déploient les différentes forces, alors que la force gravitationnelle crée l’espace-temps par sa simple présence. Sans masse, et donc sans force, dit la théorie d’Einstein, il n’y a pas d’espace ni de temps. 

La théorie dite “des cordes” représente actuellement le principal espoir d’unification. Cette théorie suppose que nous vivons dans un univers en 11 dimensions dont seulement 4 (3 dimensions spatiales et une dimension temporelle) sont perceptibles à notre échelle. Difficile à manipuler mathématiquement, elle n’a toujours pas réussi à prédire des quantités physiques mesurables. 

Quoi qu’il en soit, la découverte d’une telle théorie ne signifiera pas la fin de la physique! On connaît depuis un certain temps le modèle décrivant le monde à l’échelle élémentaire. C’est la mécanique quantique décrite par l’équation de Schrödinger. Par contre, on ne comprend pas encore l’origine de la vie.

Au fil des ans, les physiciens ont découvert que l’assemblage d’atomes aux propriétés bien connues mène souvent à de nouveaux phénomènes, difficilement compréhensibles en appliquant la théorie quantique dans toute sa complexité. Ces phénomènes sont caractérisés par l’apparition de structures ou de propriétés collectives qui dépendent finalement assez peu des détails spécifiques des atomes et des molécules qui les composent. Au-delà de la grande unification des forces, les physiciens doivent donc comprendre les principes à l’origine de phénomènes comme la croissance des flocons de neige et l’apparition de la vie sur Terre.


Le modèle standard au panier?
Développé cinq ans après la mort d'Einstein, ce modèle confirme avec éloquence la puissance de la théorie quantique.

Le modèle standard inclut deux types de particules: les fermions et les bosons. Les premiers forment la matière. Ce sont les électrons, les quarks (constituant les protons et les neutrons, par exemple), les neutrinos et quelques autres particules. Les seconds transmettent les forces entre les fermions. Ainsi, selon cette théorie, la force électromagnétique entre deux particules chargées électriquement se transmet grâce à un échange de photons virtuels.

L’efficacité du modèle standard est impressionnante. Entre autres, il a permis de prédire l’existence de nombreuses particules, dont les bosons W et Z, le gluon, les quarks “charme” et “top”, ainsi que le boson de Higgs. Au fil des ans, l’existence de toutes ces particules fut confirmée expérimentalement, sauf celle du boson de Higgs que les physiciens recherchent activement; il représente en effet le seul élément qui manque. 

Malgré tout, les physiciens ne sont pas entièrement satisfaits de ce modèle qui n’inclut pas les masses des particules fondamentales, qu’on doit ajouter à partir de mesures expérimentales. Surtout, il laisse de côté la force gravitationnelle. 

Récemment, des mesures effectuées au Japon et au Canada ont montré que les neutrinos passaient d’une forme à une autre, un phénomène qui n’était pas prédit par le modèle standard. Il ne reste plus qu’à espérer que le nouvel accélérateur de particules, le plus puissant du monde qui sera inauguré en 2007 à Genève, ouvre la voie vers un nouveau modèle plus adéquat. 


Sombres questions

La constante cosmologique, introduite de manière artificielle par Einstein dans sa théorie générale de la gravitation, n'était peut-être pas une erreur.

Jusqu’à récemment, les physiciens pensaient savoir de quoi était composé l’Univers: de baryons, d’électrons, de neutrinos et de photons. Ce sont toutes des particules présentes dans notre coin du système solaire. Pourtant, il semble maintenant que seulement 4% de l’énergie et de la matière de l’Univers correspondent à ce que l’on connaît. Le reste est composé d’environ 70% d’énergie et de 26% de matière de nature inconnue, d’où leur nom: énergie et matière sombres. 

On sait depuis les années 1960 que la température de l’Univers est d’environ 3 K (degrés Kelvin, soit -270 degrés Celsius), un résidu du big-bang. En mesurant la température de fond, à l’aide des satellites COBE et WMAP, les cosmologistes ont découvert, il y a quelques années, que l’Univers est très homogène. Cette observation, associée à d’autres mesures, permet de déduire la quantité d’énergie et de matière sombres.

Si cette découverte excite plusieurs cosmologistes, certains physiciens estiment qu’ajouter 96% d’ignorance à une équation présente une solution facile à un problème ardu. Voilà en tout cas qui annonce une période fertile pour l’astronomie et la cosmologie. 

Heureusement, grâce entre autres aux télescopes spatiaux, il est enfin possible de comparer les prédictions avec des données fiables et variées. On peut ainsi tester les différents modèles et corriger, si nécessaire, les lois fondamentales qui gouvernent l’Univers. 


De la biologie dans la physique

Le fonctionnement des systèmes vivants semble reposer sur de grands principes fondamentaux. Depuis 10 ans, les physiciens tentent de les définir.

Que peut bien faire un physicien en biologie? Comprendre. De toutes les sciences, la physique est peut-être celle qui possède la plus solide composante théorique. Dans le domaine de la biologie, elle permet de développer, à partir des innombrables données expérimentales, les concepts à l’origine du vivant.
 
Des physiciens, comme Francis Crick, codécouvreur de la structure de l’ADN, s’intéressent depuis longtemps à la biologie. Pour beaucoup, le monde du vivant permet de tester les idées de la théorie de la complexité. 

Pour ce faire, ils étudient, entre autres choses, les phénomènes thermodynamiques associés aux échanges d’atomes et d’énergie dans les cellules; le processus de croissance de fibres amyloïdes associée à la maladie d’Alzheimer; l’encodage de l’information dans le génome ou dans les protéines; le fonctionnement des moteurs biologiques qui permettent à certaines cellules de se déplacer. 

Derrière toutes ces investigations se cache l’espoir d’expliquer ces processus émergents qui permettent à des assemblages d’atomes ou de molécules simples de développer la vie.


Chaud dedans!
La découverte de céramiques conduisant l'électricité sans perte thermique à des températures extrêmes a surpris la communauté scientifique.

On savait depuis 1911 que des métaux pouvaient atteindre l’état de “supraconductivité” à des températures variant de 1 K à 30 K. Mais ce n’est qu’en 1957 que les physiciens John Bardeen, Leon Cooper et Robert Schrieffer furent en mesure d’expliquer le phénomène. La théorie finale de la supraconductivité à basse température limite toutefois le phénomène à des métaux maintenus à environ 40 K. 

En 1986, on a découvert avec surprise que des céramiques – des matériaux en principe isolants – pouvaient devenir des supraconducteurs à des températures de plus de 90 K. Cela a remis en question toute la compréhension des phénomènes électroniques en rapport avec la matière condensée. Il devenait désormais envisageable de développer des supraconducteurs à des températures s’approchant de celle d’un environnement normal, ce qui rendrait possible entre autres le transport d’électricité et la fabrication d’aimants puissants. De quoi occuper les physiciens pour les prochaines années…

Comme la supraconductivité à basse température, la supraconductivité à haute température est un phénomène complexe. Depuis 18 ans, 30 000 articles ont été publiés sur le sujet et aucune théorie complète n’a encore été énoncée.

Il est difficile d’expliquer ce phénomène, et d’autres similaires. Cela démontre les limites de nos méthodes mathématiques. Un des grands défis de la physique actuelle est donc de développer les outils théoriques qui permettront de résoudre cette question. 


Le cantique des quantiques
Pour développer des ordinateurs quantiques, les physiciens doivent parfaire leur compréhension de cette théorie complexe.

La mécanique quantique implique qu’électrons et atomes sont un mélange d’ondes et de particules qui suivent plusieurs chemins en même temps; parfois même un nombre infini de chemins. Tous les ordinateurs actuels sont quantiques, car le transistor, l’élément de base d’une puce, fonctionne grâce au saut d’électrons à travers une barrière énergétique, un événement purement quantique. Mais la logique d’un ordinateur de bureau, elle, est très classique. Elle consiste à comparer, additionner et soustraire des zéros et des uns selon un ordre bien déterminé. 

Récemment, les physiciens se sont rendu compte que les effets quantiques pourraient être mis à profit afin d’accomplir des tâches impossibles pour les ordinateurs conventionnels. Une machine à logique quantique pourrait, dans le cas de certains problèmes, étudier un nombre infini de solutions en une seule itération du programme. De quoi faire saliver beaucoup de chercheurs. 

Mais les défis sont considérables. Une fois qu’on a généré le nombre infini de solutions, comment extraire celle qui nous intéresse? De même, si on sait comment maintenir un ou deux atomes dans un état quantique, on ne sait pas le faire pour un système plus gros. On est donc loin d’un ordinateur du genre. Au-delà de l’informatique, la recherche permettra de mieux comprendre la mécanique quantique, un domaine encore bien mystérieux.

Matériaux extrêmes
Les travaux d'Einstein ont ouvert la voie à la fabrication de matériaux qui repoussent les limites de la matière.

Le travail d’Einstein sur le mouvement brownien a permis, pour la première fois, de prouver de manière mécanique – et non plus théorique – l’existence des atomes. Il aura fallu attendre les années 1980, cependant, avant de les voir, grâce au microscope à effet tunnel. Cet appareil permet de suivre les déplacements d’un seul atome sur une surface ou, encore mieux, d’en positionner plusieurs selon une forme donnée. 

En parallèle avec le développement de nouveaux appareils, les physiciens ont aussi inventé des algorithmes quantiques qui permettent de prédire les propriétés de certains matériaux. Grâce à ces algorithmes, et à des ordinateurs toujours plus puissants, on peut tester théoriquement les propriétés de nouvelles structures atomiques.

Ces outils ont transformé la physique. D’une étude systématique des propriétés des matériaux trouvés dans la nature ou de ceux développés à la suite de manipulations, les physiciens se sont transformés en créateurs avec, pour seule limite ou presque, l’imagination.

* Normand Mousseau est professeur agrégé au département de physique de l'Université de Montréal.

http://www.quebecscience.qc.ca/Apres-Einstein

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