La civilisation arabe est à l’origine de deux au moins des grandes institutions modernes : l’hôpital et l'observatoire. Il est fort probable qu’on lui en doit aussi une troisième: l’Université.
Telle est du moins la thèse qu’exposent ici deux enseignants de l’université de Leeds (Grande-Bretagne) : MM. R.Y. Ebied (études sémites) et M.J.L. Young (études arabes).
Le Moyen Age a légué au monde moderne trois institutions très importantes : l’hôpital, l’observatoire et l’université. Nous savons depuis longtemps que les deux premières proviennent de la civilisation arabe.
Quoiqu’un bon nombre d’instruments astronomiques aient été inventés par les Grecs, c’est sous les auspices des califes ou successeurs du prophète arabe Muhammad que l’observatoire devint une institution permanente. Selon les documents parvenus jusqu’à nous, le premier observatoire permanent fut celui qu’établit le calife Ma’mum (813/832 apr. J.-C.) à Bagdad, sa capitale, aux environs de l’année 830.
La contribution la plus importante des Arabes à la médecine est l’établissement et l’entretien de nombreux hôpitaux. S’ils n’ont pas inventé l’hôpital comme institution, ils ont apporté tant de soins à l’organisation, au financement et à l’entretien des hôpitaux que beaucoup de leurs idées sont encore visibles dans les hôpitaux d’aujourd’hui.
On peut également démontrer indirectement que la troisième institution médiévale, l’université, doit en grande partie son existence à la civilisation Islamique.
Parmi les auteurs de manuels scientifiques, médicaux et philosophiques, des savants musulmans, comme Avicenne, Averroès, Albategnius, Avempace, Avenzoar, Albucasis, Arzachel et Alpetraguis, occupent le premier plan.
Il y a une grande probabilité que les universités européennes aient utilisé ces manuels, en dépit de l’hostilité entre l’islam et le monde chrétien.
Mais des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que c’est dans l’islam médiéval que nous devons chercher l’origine de l’université elle-même. Les plus grands centres intellectuels musulmans fonctionnaient depuis bien plus d’un siècle quand les premières universités furent fondées en Europe. Le collège-mosquée d’Al-Qarawiyyin à Fez (Maroc) fut établi en 859, celui de Cordoba au début du dixième siècle, le collège-mosquée d’Al-Azhar au Caire en 972 et la Maison de la sagesse dans la même ville au onzième siècle. En Europe, les premiers centres d’éducation supérieure apparurent beaucoup plus tard. Les universités de Bologne, de Paris et de Montpellier n’existaient sûrement pas avant le douzième siècle.
Lorsque ces universités apparurent en Europe chrétienne, elles possédaient bien des traits communs avec leurs équivalents islamiques. Les étudiants étaient pour la plupart organisés par « nations» - C’est-à-dire qu’ils étaient groupés pour leur logement selon leur lieux d’origine. A l’université d’Al-Azhar au Caire, il existait des logements distincts pour les étudiants du Maroc, de Haute Egypte, d’Irak... A l’université de Paris, les corps d’étudiants comprenaient la nation anglaise, la nation flamande, et bien d’autres. Il reste des traces de cette organisation géographique des étudiants dans quelques-uns des collèges d’Oxford, comme ceux de Lincoln, de Worcester et de Hereford.
Un autre trait de ressemblance se trouvait dans le fait que les professeurs universitaires se mettaient en tenue particulière, la toge, pour les cours et les cérémonies officielles. La coutume de mettre des vêtements larges ressemblant à ceux qu’on mettait en Europe chrétienne existait depuis le début dans les centres intellectuels de l’islam.
La terminologie en usage dans les premières institutions intellectuelles de l’Europe chrétienne montre elle aussi une analogie avec celle de l’islam le premier terme européen pour indiquer l’université - studium generale - semble être une traduction du terme académique arabe “majlis amm” signifiant « assemblée générale pour suivre des études ».
Le «permis d’enseigner» Autre point commun : la coutume largement répandue d’offrir une instruction gratuite aux étudiants. De même, la tradition de l’étudiant itinérant était connue dans les pays islamiques longtemps avant de se révéler comme caractéristique de la vie scolaire dans les pays chrétiens.
Les étudiants musulmans ne s’attendaient pas qu’un seul professeur sache tout sur une matière, et la coutume de voyager d’un centre d’études à un autre s’était installée dans la vie scolaire de ces étudiants. Ces migrations continuelles sont peut-être à l’origine d’un des traits les plus caractéristiques de l’éducation islamique: la « ijazah » ou “permis d’enseigner”.
La « ijazah » était le diplôme délivré par un professeur à son étudiant au terme d’un programme d’études et donnant à l’élève le droit d’enseigner les matières qu’il avait étudiées. Ces permis existaient déjà au neuvième siècle. Pour les étudiants voyageant d’un centre académique à un autre à la recherche d’une plus grande instruction, ces « permis d’enseigner » avaient la valeur d’un passeport et d’un certificat de compétence dans des matières particulières. Il est Intéressant de noter que le terme « licence », qui sert aujourd’hui à désigner un degré universitaire, provient du latin « licentia docendi » - permis d’enseigner - terme qu’on donnait dès le début au diplôme conféré aux étudiants dans les universités chrétiennes.
Dans les universités islamiques du Moyen Age, les professeurs étaient plus libres dans leur enseignement que dans les premières universités chrétiennes. Il n’est donc pas étonnant que chaque professeur ait eu le droit de conférer ses « permis d’enseigner », alors qu’en Europe ce droit était réservé au recteur. Mis à part cette différence, la « ijazah » et la «licentia docendi » étaient des instruments identiques de la vie universitaire. Ces ressemblances entre les pratiques universitaires de l’islam et celles du monde chrétien s’expliquent par le rôle joué pas l’Espagne dans l’établissement de contacts entre l’un et l’autre.
L’Espagne Islamique était un des grands centres académiques du Moyen Age, et, après la prise de Tolède par les chrétiens (1085), ce pays devint la voie principale par laquelle les fruits de la science islamique passaient à l’Europe chrétienne. A Tolède, l’archevêque Raymond (mort en 1251) fonda une école pour traduire les oeuvres arabes en latin et les mettre ainsi à la disposition du monde savant chrétien. Les trésors de la littérature philosophique, scientifique et médicale arabe furent traduits en latin à l’usage des professeurs et des étudiants chrétiens. Il ne serait donc point surprenant qu’avec les livres, les étudiants chrétiens aient ramené de l’Espagne des idées sur l’organisation des universités.
Le baccalauréat
Une des personnalités éminentes dans le domaine des études orientales en Angleterre, le regretté professeur Alfred Guillaume, affirmait dans la première édition de The Legacy of Islam (Oxford 1931) que l’on aurait la preuve d’une liaison entre les universités islamiques et celles de l’Ouest, si l’on trouvait une explication satisfaisante du terme médiéval «baccalareus» ou « baccalaureus » - dont dérive le terme français « baccalauréat». Le professeur Guillaume fit remarquer que l’explication qui fait dériver ce terme du latin «vassa» (une vache) ne peut être prise au sérieux. Il suggère que « baccalaureus » pourrait bien être une défectueuse transposition en latin d’une expression arabe comme par exemple « bihaqq al-riwaya » signifiant le droit de transmettre une science.
En effet, bien des termes arabes sont passés, déformés, dans le latin du Moyen Age, et dans les autres langues européennes, dans lesquelles ils sont encore en usage aujourd’hui.
Parmi ces termes on trouve des mots familiers comme « chèque » (de l’arabe « sakk », « tarif » (ta’ref), et « amiral » (amir al’bahir) et bien d’autres. GuiIlaume n’a jamais trouvé l’expression, «bihaqq al-riwaya » dans aucun document arabe, et l’étymologie qu’il en propose ne peut-être considérée que comme une conjecture très intéressante. Mais les dernières recherches des écrivains de nos jours dans les différents exemples de « ijazah » médiéval ont démontré non seulement qu’une expression très similaire à celle que suggéra Guillaume était en usage dans des documents arabes de même type, mais aussi que cette expression était employée exactement dans le sens voulu pour son étymologie proposée. La première «ijazah» (conservée dans un manuscrit de l’université de Cambridge), dans laquelle on trouve l’expression « bihaqq al-riwaya », date de l’année 1147; or, on ne trouve pas le terme « baccalaureus » en Europe, employé dans le sens « licencié », avant 1231, année où le système des degrés universitaires fut établi par la bulle « Parens scientiarum » du pape Grégoire IX. Il paraît donc probable que le terme bachelier est dérivé de l’expression en usage dans les diplômes de l’université islamique.
R.-Y. EBIED et M.-J.-L. YOUNG. (Le monde de l’éducation)
ECOLES MUSULMANES ET UNIVERSITES EUROPEENNES
J’ai lu avec intérêt l’article paru dans le Monde de l’éducation de septembre sous le litre : « Les Arabes ont-ils inventé l’Université ? » Cet article qui présente sans préjugé un aspect de la culture arabe musulmane s’insère dans la tradition d’un groupe de chercheurs occidentaux qui existent depuis le dix neuvième siècle, et dont le nombre ne cesse de croître. (...) A ce sujet ,excusez-moi de me référer à une étude que j’ai publiée en Angleterre en 1957, et où j’ai souligné qu’au Moyen Age les grandes écoles musulmanes et les Universités fondées en Europe à cette époque différaient sur les points suivants
1. Pour la création des Universités musulmanes, il n’était nécessaire d’obtenir ni l’autorisation de gouvernement ni celle d’une autorité religieuse supérieure.
2. Les disciplines enseignées dans les Universités musulmanes étaient beaucoup plus variées.
3. Quoique l’enseignement coranique fût prépondérant, les Universités musulmanes n’établissaient pas une hiérarchie officielle entre les disciplines enseignées (1).
A. R. KINANY, Directeur du Bureau de l’Organisation de la ligue islamique mondiale à Paris.
(1) The Year Book of Education, 1957, Evans Brother», Londres. Extrait du Monde de l’Education n” 23.
Source: islam-fraternet.com
Il pourrait y avoir une bonne explication à ce réflexe qu’ont les gens de naturellement frotter leur main après avoir été blessé. Un compte-rendu publié dans Current Biology [1] montre que l’action de se toucher/frotter apporte un apaisement important de la douleur aigue dans des conditions expérimentales. Les chercheurs suggèrent que ce soulagement vient d’une modification de la représentation cérébrale du corps dans sa globalité.
"La douleur est une expérience importante, mais aussi compliquée, et elle peut être causée de nombreuses façons différentes" dit Patrick Haggard de l’Université du Collège de Londres. "Nous avons montré que les niveaux de douleur dépendaient non seulement des signaux envoyés au cerveau, mais aussi comment le cerveau intégrait ces signaux dans une représentation cohérente du corps dans sa globalité."
Haggard et ses collègues l’ont découvert en étudiant les effets du toucher sur soi-même chez les gens auxquels on avait causé une douleur thermique dans des conditions expérimentales (l’illusion de brulure thermique). "Cette méthode, pour provoquer une douleur, est l’une des mieux établie en laboratoire pour étudier la perception de la douleur" explique le chercheur. "Dans notre version, l’index et l’annulaire sont placés dans de l’eau chaude, et le doigt majeur dans de l’eau froide. Cela produit un sentiment paradoxal qui fait que le doigt du milieu est douloureusement chaud. "C’est idéal parce que cela permet aux scientifiques d’étudier l’expérience de la douleur sans causer de blessure réelle à ceux qui participent aux études."
Quand cette douleur a été provoquée sur les deux mains d’un individu, et que les trois doigts d’une main étaient touchés par les mêmes doigts de l’autre main immédiatement après, la chaleur douloureuse vécue par le doigt central a chuté de 64% comparée à une condition sans toucher. Ce soulagement n’est pas apparu quand une main seulement était placée dans les conditions de la douleur provoquée. Un toucher partiel, dans lequel seuls un ou deux doigts ont été pressés l’un contre l’autre, ne marchait pas non plus. Pas plus que le fait de presser la main affectée contre la main de l’expérimentateur qui avait été aussi chauffée et refroidie dans les mêmes conditions.
"En somme, écrivent les auteurs, l’illusion de la brulure thermique n’a été réduite que lorsque l’information thermo-sensorielle et tactile provenant des trois doigts a été complètement intégrée. C’est-à-dire que la réduction de la douleur exige un pattern somato-sensoriel très cohérent, tout comme une cohérence entre les patterns tactile et thermique, et une cohérence de stimuli entre les deux mains."
Haggard ajoute que des études antérieures sur la douleur chronique avaient suggéré l’importance de la représentation du corps dans l’expérience de la douleur. Par exemple, la douleur du membre fantôme, qui est si souvent ressentie suite à une amputation d’un membre, apparait diminuer, le temps que le cerveau converge vers une représentation actualisée du corps. Il déclare que les nouvelles découvertes élargissent l’important rôle de la représentation du corps dans la douleur aigue, et que cela pourrait conduire à une meilleure compréhension des mécanismes cérébraux impliqués dans la douleur chronique.
Enfin, ces résultats pourraient être appliqués de façon pratique, disent les chercheurs. "Nos travaux suggèrent que les thérapies qui visent à renforcer la représentation multisensorielle du corps pourraient être efficaces pour ce qui est de réduire la douleur."
[1] Marjolein P.M. Kammers, Frédérique de Vignemont, & Patrick Haggard. Cooling the Thermal Grill Illusion through Self-Touch. Current Biology, 2010
L'existence de phéromones chez les humains est de plus en plus attestée, selon les études réalisées dans ce domaine depuis une dizaine d'années. «Une phéromone est une molécule sécrétée à l'extérieur du corps par les glandes sudoripares et qui modifie le comportement ou l'humeur d'un autre individu», explique Johannes Frasnelli, chercheur postdoctoral au Centre de recherche en neuropsychologie et cognition du Département de psychologie de l'Université de Montréal.
Ses travaux viennent d'apporter une contribution majeure à la connaissance du système phéromonal chez l'être humain et montrent que, contrairement à une croyance très répandue, l'organe voméronasal (OVN) n'est pas à l'œuvre dans la détection de ces molécules.
Chez les mammifères, les phéromones sont captées par un circuit nerveux distinct du système olfactif appelé «organe voméronasal» (du nom latin de l'os qui sépare les deux narines, le vomer). Cet organe est composé de terminaisons nerveuses situées de part et d'autre de la cloison nasale et conduisant à un bulbe olfactif secondaire ou accessoire.
L'existence d'un OVN chez l'humain a été l'objet de controverses parce que les résultats des recherches se sont avérés contradictoires. «Il faut un endoscope pour scruter cette zone nasale et les observations varient selon l'état des muqueuses», précise Johannes Frasnelli.
Selon la méthode employée, les observations font état d'une structure nerveuse particulière là où se trouve l'OVN chez les animaux, soit à deux ou trois centimètres de l'entrée de la cavité nasale, chez 25 à 75 % des personnes. «Cette structure est néanmoins révélée chez 100 % des individus lorsqu'on procède par autopsie», ajoute le chercheur. Il y aurait donc bel et bien une structure voméronasale chez l'être humain.
Il n'en fallait pas plus pour qu'on déduise que la perception des phéromones passe par ce circuit, ce qui a soulevé de nouvelles polémiques, puisque des travaux ont montré que ce système semblait inactif. Les expériences de Johannes Frasnelli vont dans le sens de cette dernière observation et pourraient bien clore le débat.
Quand un homme est amoureux d'une femme son rythme cardiaque augmente systématiquement. Ce pourrait être fort romantique mais, il n'en est rien, c'est une réaction simplement chimique. En effet, lors de la réaction amoureuse, des hormones sont rejetées par la personnes et inhalées par le partenaire.
Ces hormones sont nommées les phéromones. Une fois inhalées, les phéromones vont produire à la personne plusieurs phénomènes traduisant l'émotion comme la hausse de la tension artérielle, la transpiration et surtout l'augmentation du rythme cardiaque.
la santé cardiovasculaire dépend de la qualité de vie et de la bonne humeur
Plusieurs études démontrent que la santé cardiovasculaire dépend de la qualité de vie et de la bonne humeur. Parcourez donc cet article pour découvrir les détails et les résultats de ces recherches.
D’après les études menées par les chercheurs de la Harvard School of Public Health, l’optimisme joue un rôle important dans la réduction des risques de maladies cardiaques. En effet, en se basant sur 200 études différentes, ces scientifiques ont abouti à la conclusion selon laquelle les individus « optimistes » présentent 50% de risque en moins que les personnes moins optimistes d’être atteints d’une maladie cardio-vasculaire.
D’autres recherches réalisées par les scientifiques de l’Université d’Uppsala Hôpital en Suède ont également démontré que l’adoption d’un comportement positif dans la gestion du stress ne peut être que bénéfique pour le cœur. Pilotées par Mats Gulliksson, ces études s’étalant sur 94 mois ont démontré que les individus souffrant de maladies cardiovasculaires et sujets à une thérapie cognitivo-comportementale présentent 41 % de risques de moins que les individus soignés suivant des méthodes traditionnelles d’être exposé à un incident cardiaque.
Penser à son bien-être
Le fait de penser à son bien-être et à son bonheur contribue également à la protection de l’individu contre les problèmes cardiaques. Plusieurs recherches se sont penchées sur la question, notamment celle qui a été publiée dans l’European Heart Journal. En suivant de près l’état de santé de 1 700 personnes âgées de plus de 18 ans, sans aucune trace de maladies cardiovasculaires, les chercheurs ont mesuré le niveau d’affection des sujets de l’étude afin de déterminer leur niveau de perception du bonheur. Il ressort de cette étude que les personnes ayant un niveau d’affection positif élevé, donc, ceux qui sont plus « heureux » présentent moins de risques au développement de ce type de maladie.
D’après ces chercheurs, la sensation de bien-être et de bonheur conduit automatiquement les individus à améliorer leur santé grâce à des comportements sains, pour ne citer que la pratique régulière de plusieurs exercices, l’adoption d’une alimentation saine, une meilleure hygiène de vie, voire un poids normal.
Quid de la bonne humeur ?
Toujours selon les résultats publiés par l’European Heart Journal, la bonne humeur figure aussi parmi les solutions destinées à réduire les risques d’exposition aux maladies cardio-vasculaires. Plusieurs occasions permettent à un individu d’adopter une bonne humeur, entre autres la pratique d’une activité physique que l’individu apprécie en particulier. D’après ces chercheurs, le fait d’avoir un penchant pour telle ou telle activité et de la pratiquer en toute sérénité améliore considérablement la qualité de vie de la personne concernée.
Ces activités, qu’elles soient intenses ou plus calmes permettent en effet de soulager les muscles tendus et d’être plus apaisé avec soi-même pour affronter sa journée en toute confiance.
Les bienfaits de l'optimisme en Islam
Une étude scientifique récente a révélé que l'optimisme augmente la résistance du corps aux maladies et procure à l être humain plus de bonheur dans sa vie. C’était en fait le comportement de notre prophète Salut et Paix soient sur Lui. Lorsqu'on avait interrogé Assayida (notre mère) Aicha, Dieu soit satisfait d’elle, à propos du comportement du prophète, elle a répondu qu’il était l’incarnation du Coran. Il avait pleinement appliqué le coran et avait obtenu le bonheur total. Nous devons suivre son exemple dans notre comportement. Et là où la psychiatrie est incapable de nous donner la satisfaction et la paix intérieure, nous trouvons que le Coran nous comble. Le Tout-Puissant dit : « Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors que c’est un bien pour vous. Et il se peut que vous aimiez une chose alors que c’est un mal pour vous. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.” [Al-Baqarah: 216] ». Le Prophète Paix soit sur lui, aimait le bon augure. Qui a donc enseigné ce comportement préconisé par les scientifiques occidentaux aujourd'hui à notre prophète Paix et Salut soient sur Lui ?!
Maintenant, contemplez avec moi ce verset, Allah dit: « Ne vous laissez pas abattre, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais Croyants ». [Al-Imran: 139]. Ce verset exhorte le croyant à avoir un comportement positif, à rester fort et à ne pas s’incliner devant les souffrances de la vie.
Les savants disent que le sentiment d’inhabilité affaiblit le système immunitaire. Le sentiment permanent de tristesse lui aussi est à l’origine de divers troubles mentaux. Nous ne pouvons que dire Gloire à Allah !
http://www.mutuelle-zen.com/sante-cardiovasculaire-rime-avec-bonheur-et-bien-etre/
http://www.kaheel7.com/fr/index.php/sante-et-medecine/250-les-secrets-de-lame-2
Les rapports cultuels avec Allah sont à maintes reprises évoqués dans le Coran, de même que les rapports d’adoration des créatures envers leur Créateur. Ceci nous rappelle cette vérité qui est à la base de l’organisation de l’existence sous toutes ses formes : la nature, les végétaux, les animaux, et les êtres humains.
Chaque chose dans ce monde se tourne et se dirige vers Allah avec le désir et l’amour de la perfection. Chaque chose dans ce monde témoigne de Son unicité, de Sa royauté, et de Son existence à travers l’adoration.
Le Coran établit ainsi ce principe de l’adoration, de la prière et de l’expression de Ses louanges : « Ne vois-tu pas que tout ce qui est dans les cieux et sur la Terre célèbre Ses louanges, ainsi que les oiseaux déployant leurs ailes ? Chaque chose a appris comme L’adorer et le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu’ils font. » (Coran, 24, 41)
Et encore : « N’as-tu pas vu que c’est devant Allah que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et tout ce qui est sur la Terre, le Soleil, la Lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux ainsi que beaucoup de gens. Il y en a aussi beaucoup qui méritent le châtiment. Et quiconque Allah avilit ne trouvera personne pour l’honorer, car Allah fait tout ce qu’Il veut. »
Le Coran, en d’autres endroits, affirme que l’adoration est le but de la création et le secret de l’existence humaine. Ainsi, il dit : « Je n’ai créé les humains et les djinns que pour qu’ils m’adorent. » (Coran, 56, 51)
D’autre part, lorsqu’Il parle des débuts de la création et de la formation de l’humain et de son existence, le Coran insiste sur ce point que l’humain a été créé d’une manière spécifique, le faisant pencher instinctivement vers l’unicité et se diriger vers Son Créateur. Allah dit à ce propos : « En suivant la nature qu’Allah a originellement donnée aux humains, pas de changement dans la création d’Allah ; voilà la religion de la droiture, mais la plupart des gens ne savent pas. » (Coran, 30, 30)
L’Imam Sadiq (S) a expliqué le sens de ce verset comme suit : « Il les a créé originellement en leur inspirant le dogme de l’Unicité. »
L’Imam al-Bâqir (S) a rapporté également cette parole du Prophète (S) : « Tout enfant qui naît se dirige instinctivement vers Allah. »
Puis, il l’a expliqué comme suit : « C’est-à-dire qu’il sait qu’Allah est son Créateur. »
L’Imam Sadiq (S) rapporte que Mûsâ ibn Umran, dans une de ses supplications adressée au Seigneur Tout Puissant, disant : « Ô Allah, quelle est la meilleure action à Tes yeux ? » Allah lui répondit : « L’amour des enfants, car ils ont été créés originellement et conformément à l’Unicité et quand Je les fais mourir, Je les introduis de part Ma Miséricorde au Paradis. »
L’étude analytique de ces textes et des pensées qu’ils recèlent ne met pas simplement en lumière les conséquences que l’amour des parents a sur l’âme de l’enfant, elle éclaire aussi les répercussions psychologiques de cet amour sur les parents aimant eux-mêmes.
Ainsi, l’amour de l’enfant pour son innocence et la pureté de sa nature innée font rayonner en lui l’amour de la nature originelle, de la pureté et de l’innocence.
L’amour de ce fait laisse à la fois une empreinte sur l’âme de l’enfant et sur celle de ses parents. Dans le hadith précédemment cité sur la nature originelle des enfants, il est dit que chaque enfant naît doté d’une direction divine ; c’est donc le milieu éducatif dans lequel il vit qui va donner une autre orientation à cet enfant, et c’est dans ce même hadith que le Prophète (S) évoque cette orientation différente : « Il n’est pas un nouveau-né qui ne naisse sans être doté d’une nature originelle le faisant incliner vers Allah ; ce sont ses parents qui le convertissent au christianisme ou au judaïsme. »
C’est donc pour parer à cette éventualité (la déviation de l’enfant par le milieu), que l’Islam a insisté sur l’importance de l’éducation en ce domaine et sur la responsabilité des éducateurs qui ont pour devoir de sauvegarder la pureté originelle et l’intégrité spirituelle de l’enfant ainsi que de veiller à sa perpétuation.
La tâche des éducateurs sera de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin de sauvegarder cette nature originelle, de lui conserver son dynamisme et de conduire l’enfant sur le chemin qui le mènera à Son Créateur.
Ainsi, l’enfant naît au sein de la nature qu’il voit fascinante et remplie de phénomènes étranges et singuliers ; il y observe le ciel, le soleil, la lune, les étoiles, les nuages, la pluie, les arbres, la mer, les fleuves, les différentes couleurs des fleurs et des fruits.
Lorsque son esprit et ses facultés intellectuelles commencent à s’éveiller, il veut comprendre le monde d’une autre manière, d’une manière rationnelle ; aussi, il interroge ses parents, ses frères et sœurs aînés, ou son instituteur sur la formation de toutes les créatures vivantes ou non, sur leur origine, sur leur Créateur.
Il veut comprendre les rapports qu’entretiennent toutes ces créatures entre elles, en recherchant les liens de cause à effet.
Les parents et les éducateurs d’une manière générale ont le devoir de répondre à ces questions d’une manière adéquate qui soit adaptée à la capacité de compréhension de l’enfant. Ils s’aideront pour cela de divers moyens matériels et palpables comme les jouets ou les images pour donner à l’enfant une définition claire et simple des choses. Ils expliqueront aussi comment a été fabriqué ce jouet, dessinée cette image ; ainsi par des exemples tirés de sa vie quotidienne, l’enfant pourra comprendre ce qu’est le Créateur ; cette méthode servira également à générer un lien psychologique entre l’enfant et les manifestations de la nature elles-mêmes, attachées à leur Créateur grandiose.
Ces réponses fournies par les éducateurs à l’enfant lui serviront à mieux comprendre sa relation avec le Créateur de l’existence, mais elles viseront surtout à lui faire comprendre la générosité et la libéralité de Dieu et à l’habituer à Le remercier en lui présentant avec enthousiasme des exemples concrets qui lui feront sentir le remerciement comme une chose obligatoire et allant de soi envers toute personne qui nous fait du bien.
Cet apprentissage du remerciement commencera avec le sentiment bien concret du bien que lui prodiguent les parents, et le droit au remerciement qu’ils sont en droit d’attendre en échange de leur bonté, ce sentiment servira à l’enfant de point de comparaison pour lui faire ressentir également de la reconnaissance et de l’amour envers Allah, qu’Il soit loué.
Dans les premières années de sa vie, l’enfant possède un très grand potentiel de réceptivité et d’acceptation, il est donc du devoir des éducateurs de fournir à l’enfant toutes les informations possibles sur les actes d’adoration : il faudra lui apprendre à faire la Prière, à apprendre par cœur des chants et des histoires qui cultivent en lui les sens profonds de la foi, la relation avec Allah, et lui faire ressentir les qualités divines comme la Justice et la Miséricorde, par exemple ; lui parler du châtiment réservé à ceux qui font le mal, la toute-puissance divine sur les créatures et sur la vie.
Les règles de la psychologie démontrent que les conditions et l’atmosphère qui accompagnent la formation de l’enfant aux cultes d’adoration constituent un facteur dynamisant et stimulant. C’est pourquoi la création d’une atmosphère empreinte de joie et d’amour, alliée à des encouragements donnés à l’enfant pour le féliciter de ses actions, ou le fait de lui offrir un cadeau, ou encore le prendre en photo alors qu’il est en train de prier, tout cela suscite la joie et fait qu’il ressent les pratiques religieuses comme une chose agréable et attrayante, sentiment qui va s’enraciner dans les profondeurs de sa conscience.
A l’inverse, une atmosphère où règne la dureté, où l’enfant est forcé de faire certaines choses, ne va engendrer que le refus intérieur de l’enfant, et par la suite un sentiment de rejet apparaîtra à l’égard des actes d’adoration.
Le recours au 7e art, le cinéma, les films, les images et les dessins animés dans l’apprentissage des pratiques religieuses et leur présentation d’une manière suggestive et directe est une manière qui se révèle très efficace à cet égard.
Cet apprentissage pratique, ajouté à l’amour et à l’attention des parents pour leurs enfants, comme par exemple le fait de l’amener à des fêtes, a une grande influence sur lui.
C’est pour cette raison qu’il est fortement conseillé d’apprendre au jeune enfant le Coran, les pratiques et principes religieux, ainsi que les actes d’adoration d’une manière progressive.
L’Imam Sadiq (S) rapporte du Prophète (S) cette parole : « L’enfant à qui l’on a appris le Coran verra ses parents se faire mander (dans l’au-delà) et là, on leur fera endosser une cape qui éclairera de son resplendissement les visages des habitants du Paradis. »
Le même Imam précise le programme à suivre en matière d’éducation religieuse de l’enfant : « On lui enseignera à 7 as le Livre, et les 7 années suivantes, il apprendra à reconnaître le licite de l’illicite. »
Le Prophète (S) a dit : « Apprenez à faire la prière à vos enfants, et, dès qu’ils atteignent l’âge de la puberté, montrez-vous plus stricts et obligez-les à faire la prière régulièrement. »
On rapporte de l’Imam Ali ibn al Husayn, As-Sajjad (S) qu’il apprenait à ses enfant la prière d’une façon progressive pour ne pas qu’ils la considèrent comme une chose désagréable ou difficile ; par exemple, il leur disait d’accomplir la prière du midi et de l’après-midi ensemble et de faire de même pour les prières du coucher du soleil et de celle du soir. On lui fit des remarques auxquelles il répondit comme suit : cela est plus facile pour eux, et leur permet de s’accoutumer à désirer accomplir la prière au plus vite et en son temps, de même que cela les incite à ne pas la négliger, à ne pas la bâcler, à ne pas dormir quand le temps est venu de faire la prière, et à ne pas lui préférer d’autres occupations. L’Imam n’encourageait ses enfants qu’à faire les prières obligatoires, et disait : « S’ils arrivent à faire la prière, ne les laissez-pas la remettre à plus tard. »
Chapitre sept : L’éducation coranique
« Ce Coran guide vers ce qu’il y a de meilleur. » (Coran, 18,9)
Le Coran est le message divin éternel, le réceptacle de la pensée et de la conscience ; la ligne de conduite droite et la guidance, et le critère de la pureté et de l’authenticité.
Enseigner le Coran aux enfants et aux adolescents contribue à la formation d’une personnalité religieuse et éduque en eux les valeurs morales et la bonne conduite.
L’authenticité et la pureté sont les traits distinctifs de la personnalité et de la façon de pense de l’enfant musulman.
De la même façon, l’enseignement du Coran lui apprend à bien prononcer les mots et donc l’art de l’éloquence ; il lui donnera également une logique saine et augmentera sa mémoire, sa conscience et son savoir.
Dans le cadre d’une planification dirigée à l’encontre de l’Islam et de sa civilisation, l’enseignement du Coran a disparu de l’enseignement public dans la plupart des pays islamiques si ce n’est sous une forme toute primaire et limitée ; cela a été fait dans le but de donner une génération ignorante du Coran, vivant sans rapport avec lui, et sans se conformer à sa ligne de conduite.
Cette ignorance a atteint un tel point que même les enseignants ne savent plus lire le Coran d’une façon correcte et si agréable ; et ils ne ressentent plus ce lien spirituel, psychologique et intellectuel qui les unit au Coran, et ce, même après l’achèvement de leurs études universitaires.
La responsabilité des parents leur fait un devoir incontournable d’enseigner à leurs enfants la lecture du Coran et sa psalmodie et de leur faire comprendre que c’est un Livre sacro-saint.
Cet enseignement du Coran se voit facilité de nos jours par le développement des techniques éducatives que constituent des appareils comme le magnétophone, la télévision, la vidéo, l’ordinateur…
L’existence de Coran psalmodiés et adaptés à l’âge du récitant aide les parents à apprendre à leurs enfants le Coran par cœur d’une façon qui soit juste et harmonieuse.
Les étapes de l’enseignement du Coran
L’enseignement du Coran doit commencer dès que l’enfant est en âge de parler. C’est en effet une période propice à l’apprentissage par cœur, car l’enfant est réceptif et réagit aux connaissances qu’on lui prodigue ; on lui fera donc retenir des petites sourates en l’encourageant, soit lui faisant des éloges ou en lui offrant des petits cadeaux adaptés à son âge et à ses désirs, notamment un cadeau qu’il pourra garder longtemps et qu’il conservera comme un souvenir plaisant. Lui offrir un Coran joliment imprimé augmentera son intérêt pour lui et lui fera ressentir l’amour de ses parents envers lui et l’importance qu’ils attachent au Livre de Dieu et à son apprentissage.
L’enseignement du Coran, que ce soit sa lecture, son apprentissage par cœur ou sa psalmodie, doit être l’objet d’une attention particulière dans les établissements à vocation éducatives, et il importe d’organiser des lieux d’apprentissage tels que des écoles privées, des associations, ou des réunions privées ayant pour objectif l’enseignement et le commentaire du Coran.
Une génération qui grandit au sein d’un environnement social ayant des rapports ténus avec le Coran bénéficiera automatiquement de son influence et attachera une importance psychologique et intellectuelle au Coran et entretiendra des liens forts avec lui.
Découvrir les capacités des enfants débutants, que ce soit dans le domaine de la mémorisation ou de la psalmodie ; favoriser l’attachement et le développement, ainsi qu’encourager ces capacités par l’organisation de compétitions, de conférences, de rencontres, de mise en valeur de la mémorisation du Coran, tout ce travail tient une part importante dans ce projet d’éduquer une génération de lecteurs et de mémorisateurs du Coran.
Le Prophète (S), afin d’intégrer toute sa communauté et de l’ancrer au Livre d’Allah, s’était occupé à former une génération de mémorisateurs du Coran ; les relations rapportées par les narrateurs suffisent à démontrer ce phénomène : 400 hommes parmi les lecteurs du Coran ont trouvé le martyre dans la seule bataille de Yamâma.
La valeur de ce nombre de lecteurs prend toute sa signification si l’on sait que le nombre des habitants de la péninsule arabique à cette époque était infime.
Outre ce témoignage historique qui atteste de l’importance attachée au Coran, nous donnons ci-après un aperçu des directives prophétiques incitant les musulmans à se surpasser et à rivaliser dans la mémorisation et la lecture du Coran ainsi que l’encouragement à faire profiter autrui de ces deux bienfaits.
Le Prophète (S) a dit à ce propos : « Celui qui retient le Coran et en applique les directives se retrouvera avec les ambassadeurs (les anges et les prophètes) honorables et pieux. »
Le Prophète (S) en un autre lieu éclaire l’importance qu’il faut accorder à l’enseignement du Coran pour les jeunes et le rôle qu’il joue dans la formation de la personnalité : « Le jeune croyant qui lit le Coran voit ce dernier se mêler à sa chair et à son sang, et Allah le placera au rang des ambassadeurs. »
Le Prophète (S) encourage également les parent à apprendre le Coran à leurs enfants et a annoncé quelle était la récompense qu’Allah, qu’Il soit exalté, leur a réservé pour cela, afin de les encourager à le faire. Il a dit : « On appellera les parents qui auront appris le Coran à leurs enfants : ils seront alors revêtus de parures dont l’éclat illuminera le visage des habitants du Paradis. »
Les Imams, suivant en cela les traces du Prophète (S), ont également invité les croyants à apprendre le Coran et à lui accorder une importance primordiale : « Il ne convient pas à un croyant de mourir sans avoir appris le Coran ou d’être en voie de l’apprendre. »
Pour toutes ces raisons, nous concluons à l’importance capitale qu’il faut attacher à l’apprentissage du Coran chez les jeunes afin qu’ils reçoivent une éducation coranique, qu’ils soient à l’abri des déviations, des fausses croyances, des superstitions et des préoccupations matérialistes et qu’ils revêtent les caractéristiques d’une génération engagée appelant à la religion du Prophète (S), de son esprit et de sa conscience.
http://quran.al-shia.org/fr/ejtema/43.htm
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité