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Articles de islamiates

le Monachisme dans les religions monothéistes

L'origine du monachisme occidental

Même si les premiers siècles du christianisme furent caractérisés par le martyre du sang, seule voie vers la sainteté,  le rassemblement de fidèles, s’engageant pour l’Evangile, est attesté, dès le II ème siècle en Orient. (Ainsi en est-il des Vierges consacrées). Néanmoins, il faudra attendre le IIIème siècle pour voir l’apparition de formes de vœu, qui restent privés et non perpétuels. Les premiers moines sont des ermites, que l’on rencontre dans les zones désertiques, et dont le nombre augmente considérablement dès la 2nde moitié du IVème siècle. L’un des plus célèbres de ces Pères du Désert reste Antoine d’Egypte (251-356), dont l’existence nous est connue grâce à Sa Vie, rédigée par Saint Athanase d’Alexandrie. Saint Antoine influencera les Pères de l’Eglise, et notamment Pacome (292-346) -considéré comme le fondateur du cénobitisme avec la communauté qu’il fonde à Tabenissi – et Saint Augustin., et apparaîtra, au Moyen Age, comme l’exemple du moine parfait. 

A la même période, seconde moitié du IVème siècle, Evagre le Pontique mène une réflexion sur la vie contemplative, première étape du développement de la littérature monastique et des apophtegmes.  Le monachisme en Orient se développe sous de multiples formes, qui ne seront, que plus tardivement, organisées et régentées. Ainsi, au Vème siècle, en Syrie, on répertorie 4 types d’ermites :                     

·        Le ermites classiques.

·        Les stationnaires : ils restent debout pendant des heures.

·        Les Dendrites : ils vivent dans un arbre

·        Les Stylites : Ils vivent au sommet d’une colonne, à l’instar de Simeon l’Ancien (Mort en 459)

C’est de la rencontre entre ces moines d’Orient et les Pères de l’Eglise, que va se développer le monachisme occidental. Exilé à Trêves vers 336, Saint Athanase fit connaître la sainteté et l’exemplarité de Saint Antoine, et dès 340, Constance, la propre fille de l’Empereur Constantin, fonda à Rome une première communauté de contemplatives, près du tombeau de Saint Agnès, puis c’est au tours de Martin de Tours (315-397) de fonder le 1er monastère de Gaule à Ligugé en 361, avant celui de Marmoutier. La société toute entière découvre et se passionne pour cette religion naissante, et Saint Jérome (341-420) participe à cette frénésie en traduisant la bible en latin – c’est la naissance de la Vulgate - . En fondant le monastère de Lerins, Saint Honorat (350-429) pousse encore un peu plus loin l’implication, en rédigeant les premières Règles . Saint Augustin (354-430) participera, lors du Concile d’Hippone, aux tentatives de regroupement des vierges consacrées, et devenu évêque, il mettra son talent au service du monachisme.

le Monachisme dans les religions monothéistes

Réalité, partagé par toutes les grandes religions, le Monachisme chrétien, apparu en Orient, représente l’une des formes supérieures de l’existence humaine, vue par les croyants.  S’intéresser à cette forme de vie particulière, c’est aussi évoquer les formes de monachisme, qui purent exister avant la consécration des abbayes et monastères en Europe.

La recherche de la vertu, avec son corollaire – la lutte contre les vices  - caractérisait le monde gréco – latin, et la communauté, fondée par Pythagore (Nous sommes au VIème siècle avant notre ère) présente ainsi des analogies avec le monachisme (Règles strictes pour les membres comme le silence, le port d’un habit blanc, les ascèses alimentaire et sexuelles…). De l’autre côté du monde, l’hindouisme radicalise l’ascèse, et le monachisme, même si il n’est pas structuré, apparaît très vite . Dans des Ashrama – on pourrait en Occident les comparer à nos ermitages – les « renonçants » visent à juguler les passions et les sentiments. Chastes, même si ils peuvent vivre ici avec leurs épouses ( !!!), ils appartiennent à une communauté dirigé par un guide (guru). Le monachisme bouddhiste est bien plus structuré que l’hindouisme.

D’un autre côté, les religions du Livre développèrent aussi leur forme particulière de Monachisme.  Ainsi, le Judaïsme abrite très tôt cette « Secte de la Mer Morte », les Esseniens, qui ont rejoint le désert (Palestine) pour y attendre la venue du Messie. Se basant sur une ascèse quotidienne intensive, les Esseniens furent souvent loués et évoqués par l’un de ceux évoqués comme l’exemple parfait pour le monachisme chrétien : Saint Jean Baptiste.  

L’Islam formule sa réticence (« Pas de monachisme en Islam »), même si un courant spirituel reprend quelques caractéristiques du monachisme pour une expérience mystique individuelle : le soufisme  (de l’arabe souf, désignant la laine des habits des 1ers soufis). Vagabonds ou vivant en communauté, les soufis menèrent vie austère, recherchant l’infériorité.  La multiplication des « confréries » (Tariqa), avec l’instauration de règles de vie et une certaine stabilité, à partir du XIIème siècle,  peut faire penser aux monastères, même si une différence de taille les sépare : on vit ici en famille.

On pourrait multiplier les exemples, et les décrire plus en avant. Certains caractéristiques reviennent continuellement, et s’appliquant aussi au monachisme chrétien :

·        Une quête du « divin »

·        L’idée de la séparation du monde, opposant le profane et le sacré, le pur et l’impur, le vice et la perfection

·        Une organisation (les règles codifiées) pour pouvoir mener une telle existence.

http://abbayes.over-blog.fr/article-l-origine-du-monachisme-occidental-79804661.html

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La réussite vient avec la fermeté

- Ahmad : « Père …Je veux de l'argent pour acheter des choses »
- Le père : « Et où est ton argent de poche Ahmad ? Nous ne sommes qu'en milieu de semaine »
- Ahmad avec indifférence : « J'ai tout dépensé, père »
- Le père fermement : « Tu n'auras rien jusqu'à la fin de la semaine »
- Ahmad suppliant son père : « Mais je voudrais acheter des friandises…Par Allah père »
- Le père : « Non Ahmad, nous avions convenu que tu veilles à ce que ton argent de poche te suffise pour toute la semaine »
- Ahmad qui a commencé à pleurer : « je veux de l'argent père...je veux de l'argent »
- Le père avec plus de fermeté : « Non, tu n'auras rien jusqu'à la fin de la semaine »

Une miséricorde qui n’a pas lieu d’être :
« Si vous cédez aux pleurnichements d’un enfant, il vous sera impossible de le sevrer et de l'éduquer. Et à son âge adulte, il sera ignorant et pauvre » Sayd Al-Khattir, Ibn al-Djawzî.


Cher éducateur,

L'Imam Ibn al-Djawzî nous montre l'importance de la fermeté dans l'éducation des enfants. Il nous informe que si vous cédez aux pleurnichements de votre enfant, et que cela n'est pas dans l'intérêt de cet enfant, le résultat inévitable sera l'impossibilité pour vous de « sevrer » cet enfant, c'est-à-dire que vous ne serez pas en mesure de l'habituer à faire ce qui est dans son intérêt. Ibn al-Djawzî a comparé cette situation au sevrage qui nécessite, non pas de la brutalité, mais de la fermeté. Si la personne en charge de l'éducation, cède face aux pleurs de l'enfant, elle ne sera pas en mesure de l'éduquer. Lorsque l'enfant grandira et sera adulte, il sera du nombre des ignorants et des pauvres. Car pour acquérir le savoir et gagner sa vie, il faut de la patience et de l'endurance. Si nous voulons acquérir un savoir qui nous aide à mettre en pratique notre religion, que nous voulons gagner un bien qui nous mette à l'abri du besoin, et que nous cédons en même temps à la paresse et au désir de dormir et de se reposer, nous n'apprendrons rien et nous passerons notre vie dans la pauvreté et l'ignorance s'il nous est écrit à la base d'être du nombre des vivants !

Cette situation peut être difficile pour l'éducateur. Mais si on veut le bien de nos enfants, il n'y a aucune autre alternative. Certes, être ferme et dire non peut paraître difficile, alors qu'inversement il est facile de céder aux exigences de son enfant. Mais soyez sûrs qu’il est plus important d'être ferme même si cette fermeté est parfois douloureuse.

Soyez ferme pour réussir l’éducation de votre enfant :

Celui qui fait preuve de négligence à l'égard de lui-même et de sa famille ne peut réussir dans la vie et ne sera jamais un bon éducateur. La fermeté est une qualité primordiale pour la personne qui commande un groupe. Si vous n'êtes pas un commandant dans votre travail, soyez-en un au moins chez vous. Le Prophète () était ferme à chaque fois que cela était nécessaire. S'il n'avait pas été ferme, comment aurait-il pu prendre la décision de l'Emigration et celle de Tâ`if ? Comment aurait-il pu dépêcher les armées et chasser les Juifs ? Ainsi étaient aussi les califes bien guidés. Ils étaient fermes. Abou Bakr fit preuve de fermeté lorsqu'il dépêcha l'armée d'Usama. Il fit preuve de fermeté en combattant les apostats. Et il fit encore preuve de fermeté lors du traité de Hudaybiyya lorsqu'il soutint les propos du Prophète (). 'Umar, qu'Allah soit satisfait de lui, était ferme avec lui-même avant de l'être avec les autres. Il ne mangeait pas avant que les musulmans ne mangent. Il était ferme avec les gens dont il avait la charge. Il était comme la porte qui, une fois cassée, permit à la fitna d’avoir lieu. 'Umar fit preuve de fermeté avec Khâlid ibn al-Walîd lorsqu'il lui retira le commandement de l'armée en voyant que les gens furent séduits par lui.

Réaction immédiate :

Un bon éducateur réagit immédiatement au comportement de ses enfants. Ceci signifie que le père de famille doit réagir dès que survient un comportement blâmable. S'il n'est pas en mesure de réagir sur-le-champ, il doit le faire le plus tôt possible. Une réaction tardive perd son effet et affaiblit la corrélation entre le comportement et ses conséquences. Si vous privez votre enfant de jouer pour le punir d'une chose qu'il a faite la semaine passée, il sera perplexe et étonné et croira que vous avez commis une grande injustice à son égard.

La fermeté que nous escomptons :

Etre ferme c'est mettre chaque chose à sa place. Et l'homme ferme est celui qui met les choses à leur juste place. Là où la fermeté est requise, il ne fait preuve d'aucun laxisme, et là où la délicatesse et la douceur sont requises, il ne fait preuve d'aucune rigueur. Etre ferme envers son enfant, comme le souligne l'Imam ibn al-Djawzî, qu'Allah lui fasse miséricorde, « c'est l'engager à faire ce qui préserve sa religion, son esprit, son corps et ses biens, et le met à l'écart de ce qui nuit à sa religion et à sa vie dans ce bas monde. C'est aussi faire en sorte qu'il respecte les traditions sociales de son pays si elles ne contredisent pas la religion. » (Sayd al-Khattir, Ibn al-Djawzî).
Être un éducateur ferme ne consiste pas à agir comme certains parents qui donnent des ordres infinis à leurs enfants, qui refusent leurs demandes, les obligent à adopter certains comportements et façonnent leurs goûts selon leur propre volonté. Certains parents veulent que leurs enfants soient toujours prêts à répondre à leurs interminables demandes. D'autres veulent que leur progéniture se déplace sur la pointe des pieds lorsqu'ils dorment ou qu'ils reçoivent des invités. Certains parents obligent même leurs enfants à demander la permission avant de parler même s'ils sont bien élevés et même s'ils ont raison dans ce qu'il disent.

Pour mesurer le degré de votre fermeté, voyez comment vous réagissez dans les situations suivantes :
- Votre enfant a intentionnellement omis d'accomplir la prière de Dhuhr (midi)
- Votre enfant n'a pas fait ses devoirs scolaires
- Votre enfant a dépensé tout son argent de poche avant la fin du mois
- Votre enfant fréquente un ami que vous trouvez mal éduqué
- Votre enfant refuse de faire du sport
- Votre enfant a obtenu de bonnes notes

Puis posez-vous la question suivante : comment aurais-je réagi dans chacune de ces situations ? Comparez votre réaction aux réactions suivantes :
- Votre enfant a omis d'accomplir la prière du Dhuhr, vous le punissez fermement
- Même chose pour les devoirs scolaires
- Si l'enfant dépense tout son argent de poche, un éducateur ferme s'abstient de lui donner de l'argent jusqu'à la fin du mois quelle que soit l'insistance de l'enfant
- Concernant l'ami mal éduqué, un éducateur ferme écarte de son fils ce compagnon même si l'enfant pleure
- Concernant le sport, un éducateur ferme connaît l'importance du sport et le méfait de le délaisser. Il incite son fils à faire du sport et l'aide à choisir l'activité sportive qu'il préfère. Il fait en sorte que son fils accomplisse au moins quelques exercices physiques le matin.
- Un éducateur ferme doit savoir récompenser et pas seulement punir. Si l'enfant obtient de bonnes notes à l'école, il faut par exemple lui acheter un cadeau ou lui organiser une sortie même si les horaires de son travail ne sont pas toujours conciliables avec cette sortie.

Comment être ferme ?

Il y a une grande différence entre le fait de menacer d'une punition et le fait de punir. C'est là que réside la différence entre l'éducateur qui se contente des menaces et celui qui est effectivement ferme. Si vous persévérez dans ce que vous dites et que vous faites preuve de fermeté, votre enfant se pliera à vos mises en garde. Par suite, votre enfant apprendra que lorsque vous lui dites d'arrêter, il doit arrêter immédiatement. Au contraire si vous ne faites pas preuve de fermeté au moment où vous lui adressez la parole, votre enfant attendra que vous répétiez plusieurs fois votre menace avant d'arrêter son comportement blâmable.

Utiliser des choses concrètes pour se rappeler des choses est l'une des méthodes qui aide à être plus ferme. Ecrivez quelques notes comme : « ne cède pas à la colère », « observe tes enfants lorsqu'ils jouent tranquillement », « reste calme et évite la polémique». Soyez sûrs qu'un jour vos enfants vous mettront à l'épreuve. Quoi que vous planifiez et quel que soit votre attachement à cette méthode, sachez que vos enfants vont résister au changement. Généralement, les enfants réagissent positivement aux nouvelles instructions, mais ils reviennent plus tard aux anciennes méthodes et commettent des comportements blâmables. Lorsque cela arrive ne vous désespérez pas. C'est une chose normale. En étant conscient de cela, vous serez moins sujet à la déception et à la dépression et plus ferme à certains moments.

Fermeté et non frustration :

Une dernière mise en garde cher éducateur, attention à l'excès de fermeté. Etre ferme ne signifie pas frustrer les enfants. Si vous accordez à l'enfant la liberté de choisir ce qu'il veut faire, il manifestera le désir de réussir et ne sentira pas qu'il est sous la pression d'une personne plus puissante que lui. Ainsi il apprendra à assumer ses responsabilités. La liberté est une condition à toute créativité. Etablir trop de restrictions à nos enfants fera qu'ils auront peur à chaque acte et à chaque mot. L'une des qualités d'une bonne éducatrice c'est de ne pas exagérer dans les règles que nous établissons à nos enfants au point de les répugner. Donner à votre enfant la liberté de choisir lui permet de développer sa capacité à prendre des décisions. Bien éduquer son enfant ce n'est pas lui donner le sentiment d'être un soldat dans une caserne mais de lui donner le plaisir d'être en compagnie de ses parents et d'avoir le sentiment qu'il fait l'objet de leur estime et leur considération.

En conclusion :

1- Si vous punissez votre enfant pour une erreur qu'il a commise et qu'il se met à pleurnicher, ne cédez pas quelle que soit sa situation. A long terme, c'est dans son intérêt.
2- Rappelez-vous toujours de l'importance d'être ferme. Notez dans un petit calepin, que vous porterez avec vous, quelques remarques qui vous rappellent ce fait.
3- La punition que vous infligez à votre enfant doit être en proportion avec l'erreur commise. Une punition exagérée perd son utilité et réduit l'intérêt que lui accorde votre enfant.

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176139

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Pourquoi l'Islam peut résister au Nouvel Ordre Mondial

Pourquoi l'Islam est le système globalisant le mieux armé pour résister au Nouvel Ordre Mondial ? Avant de répondre à cette question rappelons brièvement ce qu'est le Nouvel Ordre Mondial. Ce concept géopolitique, également appelé gouvernance globale ou mondialisme, est un projet politique et économique visant à mettre au pas les peuples souverains afin qu'ils se soumettent totalement à une oligarchie mondialiste qui loge aux Etats-Unis et qui base sa puissance sur le complexe militaro-industriel et sur le pouvoir de la Banque. Ce dernier est, rappelons-le, totalement dans les mains de quelques dynasties bancaires judéo-protestantes qui, via un système usurier, s'enrichissent grâce à des opérations spéculatives complexes. La finalité de cette mainmise sur l'économie mondiale est en dernière instance la domination politique de nations prises dans une logique de dette structurellement impossible à rembourser. Le "père de la finance international", Meyer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie éponyme, avait parfaitement résumé cette équation fondamentale de la domination moderne : "Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire d'une nation, et je ne me soucie pas de savoir qui fait ses lois". Ainsi, ce Nouvel Ordre Mondial, dont les artisans et tenants sont clairement identifiés, a patiemment mais sûrement tissé sa toile afin de prendre le contrôle des peuples. Outre la prise en main des économies et donc des systèmes politiques de ces derniers, les oligarchies mondialistes procèdent, afin d'affaiblir un peu plus les nations visées, à des campagnes de destructions des valeurs traditionnelles des peuples, et notamment la religion. En effet, ce système totalitaire a parfaitement compris que les traditions et la transcendance sont des freins à la mise en place d'une société dans laquelle les individus n'ont plus pour seul but que de produire et consommer, et s'ils ne peuvent plus produire pour cause de chômage, ils emprunteront de l'argent à des taux prohibitifs, source d'encore plus de pouvoir pour le système bancaire.
 

Alors, en quoi l'Islam est consubstantiellement un rempart à ce système qui a clairement pour objectif, de plus en plus avoué, de jeter l'humanité en esclavage, d'abolir les frontières et les nations et de dissoudre les cultures et les religions ou de les rendre compatibles au mondialisme par des changements profonds ?
D'abord, de par son système familial et social fondé sur l'entraide, la générosité et la solidarité, l'Islam s'oppose à l'individualisme et l'égoïsme inhérents au néo-libéralisme froid, et donc à l'éclatement des familles et par conséquent de la société. Une société atomisée constituée d'individus isolés se trouve donc affaiblie face aux coups de boutoir de cette gouvernance mondial dont l'un des credo est le diviser pour régner.


Ensuite, dans sa logique d'affaiblissement des peuples, l'idéologie mondialisme ambitionne de réduire à néant la morale de ces derniers via la diffusion du libertinage et des pratiques sexuelles déviantes. En effet, tout est mis en œuvre pour faire du mariage dit classique (entre un homme et une femme) une chose surannée et sans avenir, alors que précisément c'est ce modèle traditionnel qui seul peut garantir la stabilité et la cohésion d'une société et donc sa force. Pour ce qu'il s'agit du mariage, l'Islam propose un système simple, équilibré et en accord avec la nature profonde de l'Homme. Loin des mensonges de la passion et du plaisir immédiat vendus par les mass-médias occidentaux, en Islam, la relation entre l'homme et sa femme est fondée sur le respect, l'amour sain et la conscience d'accomplir avant tout un projet divin : celui de faire des enfants et de les éduquer pour en faire des individus dignes et responsables.


Par ailleurs, l'atomisation de la société et la décadence des mœurs accompagnent et accélèrent un autre processus qui tend à asservir un peu plus les individus, il s'agit de l'extinction de toute transcendance. Cette dernière est, pour les apprentis-sorciers mondialistes, un obstacle au consumérisme effréné. En effet, la foi, qui donne à l'Homme un sens à sa vie et une perspective qui dépasse cette vie terrestre, est le meilleur antidote au matérialisme glacial et désespéré imposé aux consciences dans les sociétés occidentales. Ainsi, par un phénomène psychologique qui serait trop long de développer ici, les individus sans foi tentent de combler leur vide spirituel en se jetant à corps perdu dans une consommation quasi hystérique de nourriture trop riche, d'objets le plus souvent inutiles ou encore de vêtements trop chers qui seront démodés le mois suivant. Encore une fois, l'Islam est la voie spirituelle la plus à même de résoudre ce problème. Le musulman qui suit simplement les principes de sa religion se détournera aisément de cette frénésie consumériste. D'abord, le Prophète Muhammad (), qui est l'exemple ultime des musulmans, incarne parfaitement cette modération, ensuite, étant donné que le croyant a bien intégré que la vie d'ici-bas est éphémère et qu'elle est une épreuve, il concentre plutôt son énergie à se parfaire spirituellement, il est plus attentif à sa vie intérieure qu'aux apparences illusoires et éphémères.
 

Enfin, rappelons ce qui pourrait être la pierre d'angle de cette résistance islamique au Nouvel Ordre Mondial : un système bancaire vertueux et moral rejetant de manière absolue l'usure (riba). Lequel peut seul s'opposer au système usurier et spéculatif qui est le cœur battant du mondialisme et duquel celui-ci tire toute sa puissance.
 

En somme, l'Islam s'oppose en tout au système impérial et totalitaire qui tente de mettre toutes les nations au pas en les soumettant économiquement et en détruisant le ferment de leur force et unité, soit la religion et la famille. Il est essentiel que les musulmans d'où qu'ils soient prennent conscience qu'ils disposent d'un formidable outil pour contrer et peut-être demain détruire ce Nouvel Ordre Mondial qui, au vu des aspirations et origines ethnico-religieuses de ses instigateurs, peut être considéré comme proprement satanique. C'est donc bel et bien une guerre entre le Bien et le Mal qui se joue aujourd'hui. Par conséquent, j'en appelle aux musulmans afin qu'ils résistent aux sirènes séduisantes, mais dangereuses, du système mondialiste. Qu'ils ne croient pas que ce dernier veut leur bien, de même qu'ils ne s'illusionnent pas en pensant qu'ils n'ont d'autre choix que de réformer en profondeur leur religion afin de la rendre compatible à ce système que l'on peut qualifier de maléfique.

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176573

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Le pot-de-vin (rachwa) pour obtenir un droit légal.

La rachwa ou pot-de-vin est l'un des péchés capitaux et celui qui la pratique est maudit par le Prophète (). 'Abdallah ibn 'Amr, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit : « Le Prophète () a maudit celui qui donne la rachwa et celui qui la reçoit. » (Ahmad et Abou Daoud).

Dans une autre version, figure l’ajout : « …et celui qui leur sert d'intermédiaire entre les deux».

Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) : « Ils sont attentifs au mensonge et voraces de gains illicites. » (Coran 5/42).

Al-Hasan al-Basrî et Sa'îd ibn Djubayr ont indiqué que ce verset parle de la rachwa. En outre, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens ; et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment. » (Coran 2/188)

 

Ainsi, il est illicite de donner des pots-de-vin (rachwa), de les accepter ou de servir d'intermédiaire entre celui qui donne la rachwa et celui qui la reçoit.

Tel est le cas dans les situations où celui qui donne la rachwa cherche à acquérir un bénéfice auquel il n'a pas droit. Mais dans le cas où celui qui donne la rachwa cherche à obtenir un droit qui est le sien, ou qu'il essaie de repousser une injustice ou un préjudice, cet acte est permis d'après la majorité des oulémas. Dans de pareils cas  seul celui qui reçoit la rachwa commet un péché et non celui qui donne.

 

Ibn al-Athîr a dit : « Celui qui donne de l'argent pour obtenir son droit ou pour repousser une injustice, ne commet pas de péché. Il est rapporté qu'Ibn Mas'ûd fut capturé injustement en Abyssinie, et qu'il donna deux dinars pour être libéré. Il est également rapporté qu'un groupe d'imams des Tâbi'în ont dit : « Il n'y a pas d'inconvénient à ce qu'un homme paie de l'argent pour repousser un mal pouvant l’affecter lui ou sa famille. »

 

Ainsi, si vous avez fait de votre mieux pour obtenir la mutation de votre sœur et qu’il y avait un besoin urgent de la muter afin de lui éviter d’encourir un dommage légalement considérable si elle restait dans cette école en dehors de Riyad ; sans toutefois qu’elle ait été obtenue au détriment d'une autre femme prioritaire par rapport à votre sœur, car on n’évite pas un tort en causant un autre tort ; alors dans ce cas vous n'avez commis aucun péché, in châ Allah, si vous avez été obligé de payer une somme à un tiers pour la muter à Riyad.

Par ailleurs, le pécheur, et Allah sait mieux, est celui qui a accepté cet argent.

Soulignons qu'il est impératif en Islam de recourir aux voies légales pour obtenir son droit et de n'avoir recours aux autres voies qu'en cas de nécessité absolue.

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=2487

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Comment doit réagir l’homme qui surprend sa femme en situation d’adultère?

Dans son Sahîh, Al Bukhârî rapporte d’après Sahl Ibn Sa’d As-Sâ’idî que ‘Uwaymir Al-‘Ijlânî vint voir Âsim Ibn ‘Adiyy An Ansârî et lui dit : « Ô ‘Assim, vois-tu si un homme surprend sa femme avec un autre homme et qu’il le tue, certes vous le tuerez. Que doit-il faire alors ? Pose la question pour moi au Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) ».

‘Âsim alla alors questionner le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) à ce sujet et ce dernier détesta entendre cette question et la critiqua à tel point que Âsim trouva les propos du Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) très durs ». Lorsque ‘Âsim retourna chez lui, ‘Uwaymir vint le retrouver et lui dit : « Que t'a répondu Messager d’Allah ? ».

Âssim dit : « Tu ne m’as rien apporté de bon, le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) a réprouvé le sujet sur lequel tu l’as interrogé ». ‘Uwaymir dit : « Je ne serai tranquille que lorsque je lui aurai posé la question ». Il alla alors trouver le Messager d’Allah et l’interrogea. Celui-ci se trouvait alors au milieu d’une assemblée de gens, il dit : « Ô Messager d’Allah, vois-tu, si un homme surprend sa femme avec un autre homme et qu’il le tue, certes, vous le tuerez. Que doit-il faire alors? ». Le Prophète reprit : « La révélation est descendue à votre sujet, toi et ton épouse, fais-la venir et reviens ».

D’après une autre version, il est dit : « C’est alors qu’Allah révéla ce qui fut mentionné dans le Coran au sujet des époux qui prononcent le serment du li’ân. Le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) de déclarer: « Allah a rendu Son Jugement vous concernant, toi et ton épouse. » [1] Sahl dit : « C’est là, qu’ils prononçèrent respectivement le serment du li’ân devant le Prophète et les gens parmi lesquels je fus présent ». Ensuite, l’homme répudia sa femme par trois fois avant même que le Prophète ne lui en intime l’ordre.

Ibn Chihâb, qui rapporte ce récit d’après Sahl, dit : « La sunna consistait à séparer les époux qui ont procédé au serment du li’ân et à rattacher l’enfant à sa mère si la femme accusée d’adultère par le mari était enceinte. » Puis d’ajouter : « La sunna veut également qu’elle hérite de son enfant et qu’il hérite d’elle selon ce qu’Allah a prescrit à l’enfant ». Dans une variante : « Selon ce qu’Allah a prescrit à la mère ». [2]

Dans la version rapportée par Abû Dâwûd, il est dit : « Sahl a dit : « Il répudia sa femme par trois fois en présence du Messager d’Allah (salla Allahu ‘alayhi wa sallam), lequel valida son divorce. Ce qui fut fait en sa présence constitua dès lors une sunna » ». Sahl dit : « J’assistai à cela en présence du Messager d’Allah (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) et la sunna était qu’une fois que chacun des époux avait prononcé le serment du li’ân à l’encontre de l’autre et qu’ils avaient été séparés, ils ne pouvaient plus jamais s’unir ». [3]

Quant à la formule du li’ân, elle se déroule conformément à la parole d’Allah : « Et quant à ceux qui lancent des accusations (sous entendu d’adultère) contre leurs propres épouses, sans avoir d'autres témoins qu'eux mêmes, le témoignage de l'un d'eux doit être une quadruple attestation par Allah (il doit professer) qu'il est du nombre des véridiques, ۝ . Et la cinquième [attestation] est "que la malédiction d'Allah tombe sur lui s'il est du nombre des menteurs". Et on ne lui infligera pas le châtiment (la peine légale de la lapidation) si elle atteste quatre fois par Allah qu'il [son mari] est certainement du nombre des menteurs, ۝ et la cinquième [attestation] est que la colère d'Allah soit sur elle, s'il était du nombre des véridiques. » [4]

Fait partie de la sunna également, d’exhorter les époux avant d’entamer la procédure du serment de li’ân. C’est ce qu’indique le hadith rapporté par An-Nasâ²î en ces termes : « Les conjoints furent exhortés, le Messager d’Allah s’adressa d’abord à l’homme et l’exhorta en lui rappelant que le peine encourue ici-bas était moindre comparée à celle dont il est passible dans l’au-delà.

L’homme dit : « Par Celui qui t’a envoyé avec la Vérité, je ne mens pas ».

Ensuite, il s’adressa à la femme, l’exhorta et la rappela.

Celle-ci dit : « Par Celui qui t’as envoyé avec la Vérité, il ment ».

L’homme proféra ensuite quatre attestations par Allah qu’il a dit vrai, puis en ajouta une cinquième rappelant à la malédiction divine sur lui-même au cas où il aurait menti. Ensuite, vint le tour de l’épouse… » [5]

En outre, la sunna préconise que la femme soit interrompue avant de prononcer la cinquième attestation en lui signifiant que celle-ci s’impose à elle afin qu’elle fasse preuve de crainte envers Allah. Il en est de même pour l’homme, on lui met la main sur la bouche avant qu’il ne prononce la cinquième attestation en lui rappelant que cette dernière s’impose à lui afin qu’il fasse preuve de crainte envers Allah. [6]

Se pose alors la question de savoir ce qu’il advient de la dot : une quelconque part est-elle restituée au mari en cas de li’ân ?

La réponse est que la sunna a décrété que le mari n’avait pas le droit de récupérer la moindre part de la dot qu’il a accordée, comme le précise le hadith [7] dans lequel le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) s’adressant aux conjoints qui avaient prononcé le li’ân, dit : « Votre jugement appartient à Allah, l’un de vous deux ment, et tu n’as plus de voie contre elle ». L’homme dit : « Et mes dons ? ».

Le Prophète répondit : « Tu n’en as pas, si tu as dit vrai, ces dons lui appartiennent en vertu de la relation intime que tu as engagé avec elle, et si tu as menti, tu y as encore moins droit ».

Contemplez donc son propos : « tu n’as plus de voie contre elle », ce qui indique qu’il n’a plus de pouvoir sur elle suite au li’ân, il ne peut plus lui demander de comptes ou la punir…

Il y a dans cette instruction prophétique une réponse à ceux qui commettent les crimes d’honneur dans les pays arabes et asiatiques au nom de la vengeance, de l’honneur et de la prétendue jalousie. Or, il ne leur appartient pas, à la lumière du Coran et de la sunna, d’aller au-delà de la mulâ’ana [8] comme susmentionné. Et le pire est lorsque, dans beaucoup de régions du monde, ces crimes sont perpétués au nom de l’islam alors que cette religion est innocente de leurs agissements. [9]

Dans un hadith, il est rapporté d’après Abû Hurayra que Sa’d Ibn ‘Ubâda interrogera le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) comme suit: « Ô Messager d’Allah, si je surprends ma femme avec un autre homme [en situation d’adultère], je ne peux le toucher avant d’avoir ramené quatre témoins, est-ce bien cela ? ».

Le Prophète répondit : « Oui, en effet ».

L’homme s’écria alors : « Par Celui qui t’as envoyé avec la Vérité, je me serais certainement hâté de lui donner un coup de sabre avant [de les réunir] ».

Le Prophète dit : « Entendez-vous ce que dit votre maître ? Il est certes jaloux, mais je suis plus jaloux que lui et Allah est encore Plus Jaloux que moi » ». [10]

Ainsi, il n’est pas permis de commettre de crime au nom de la jalousie et de faire de la surenchère en la matière . Personne n’est plus jaloux qu’Allah le Très-Haut, et il n’y a pas lieu d’être jaloux en dehors de ce pour quoi Allah a imposé la jalousie.

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Personne ne saurait être plus Jaloux qu’Allah, c’est pour cette raison qu’Il a interdit les turpitudes apparentes et cachées ». [11]

Par conséquent, il n’est permis à aucun serviteur de faire preuve de surenchère en matière de jalousie par rapport à celle d’Allah, dans le sens qu’il soit jaloux au-delà de ce qui est légiféré ou qu’il soit jaloux là où la jalousie n’est pas permise.

D’après Anas, on questionna le Prophète (salla Allahu ‘alayhi wa sallam) comme suit : « Ô Messager d’Allah, ne souhaites-tu pas épouser une femme parmi les ansâr (médinoises) ? Il répondit : « Elles sont d’une jalousie extrême ». [12]

La jalousie excessive fut donc une raison éliminatoire empêchant le Prophète d’envisager le mariage avec une médinoise. En effet, la jalousie est louable aussi longtemps qu’elle est encadrée par les limites et les règles de la législation islamique, tout ce qui est en deçà ou au-delà du degré prescrit, est blâmable.

Dans un autre hadîth, le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Il y a une jalousie aimée par Allah et une autre détestée par Lui. La jalousie qu’Allah aime est celle [qui est fondée sur de sérieux] soupçons et la jalousie qu’Allah déteste est celle qui [n’est pas fondée] sur des soupçons [sérieux] ». [13] Il dit aussi : « Allah est Jaloux lorsque le croyant commet ce qui est illicite ». [14]

Cheikh Abû Basîr At-Tartûsî

Source : az-Zawâju wa at-Talâqu fil Islâm, p.126.

Traduction : Oum-Ishâq

Relecture et correction : Oum Mou’âwiya

[1] NDT : En principe, si le mari accuse sa femme d’adultère mais n’arrive pas à le prouver (avec le témoignage de quatre témoins honorables), il est passible de la peine de flagellation (qadhf). Mais s’il consent à prononcer le serment de li’ân à son encontre, il n’encourt pas cette peine. Dans Bidâyat al Mujtahid, Ibn Ruchd fait remarquer que : « Etant donné qu’il y a présomption de paternité à l’encontre du mari de toute mère exprimée dans la règle : « l’enfant appartient au lit », il faut nécessairement que le mari ait un moyen de désavouer l’enfant dont il est certain de ne pas être le père. Or, ce moyen, c’est la procédure du li’ân, laquelle est établie par le Coran, la sunna, l’analogie juridique (qiyâs) et le consensus communautaire (ijmâ’), eu égard à l’absence d’avis dissident ». (Voir Fiqh as-Sunna, p.284).

[2] Hadith faisant l’objet d’un consensus.

[3] Sahîh Sunan Abî Dâwûd : 1969. NDT : la femme lui devient interdite à jamais. Par ailleurs, la majorité des juristes estime que la séparation qui découle du li’ân est une annulation du contrat de mariage (faskh) étant donné qu’il s’agit d’une séparation définitive. Abû Hanîfa quant à lui était d’avis que c’est une répudiation irrévocable étant donné qu’elle est le fait du mari, même s’il n’a pas le choix de la prononcer.

[4] Sourate, versets 6-9

[5] Sahîh Sunan An-Nassâ²î: 3250

[6] Voir Sahîh Sunan Abî Dâwûd : 1974 et 1975.

[7] Hadith faisant l’objet d’un consensus.

[8] NDT : Mulâ’ana : autre façon de dire le li’ân.

[9] Remarque du cheikh : Quelle sentence appliquer à l’encontre de la femme célibataire dont la fornication a été prouvée via le témoignage de quatre témoins honorables ou suite à son aveu ? D’après le Livre d’Allah et la sunna de Son Messager, elle est passible de la peine de cent coups de fouet, ni plus, ni moins, comme indiqué dans le verset : « La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. » (24 : 2). Quant à celui qui transforme sa peine légale en meurtre sous prétexte de jalousie, de laver son honneur ou autre, il aura bel et bien transgressé, il aura commis un crime et émis un jugement non-conforme à ce qu’Allah a révélé. De plus, l’application des peines légales relève uniquement des prérogatives du détenteur de l’autorité légitime et n’est pas du ressort de simples individus quels qu’ils soient. Paradoxalement, les politiques, les médias, les marchands du sexe et les propriétaires de chaînes satellitaires immondes parmi les gens de notre espèce, ne sont jamais inquiétés. Pourtant, ce sont eux qui, (pour plusieurs raisons), usent de tous les moyens [possibles et imaginables] pour propager et embellir la dépravation en y investissant des sommes colossales afin d’attirer les gens… Ensuite, quand un jeune homme ou une jeune femme tombe dans leurs filets, la société entière s’empresse de les punir et de les incriminer, faisant preuve de beaucoup de zèle, notamment lorsqu’il s’agit d’une femme. En revanche, les marchands du sexe, de la prostitution et de l’immoralité ainsi que ceux qui les appuient en coulisses parmi les politiques qui font passer ces mesures, eux, sont tranquilles. Les vrais criminels en somme, qui aiment que la turpitude se répande au sein des croyants, échappent à la punition. Ces derniers ne répondent pas de leurs actes alors qu’ils sont les premiers à qui cela devrait s’imposer.

[10] Rapporté par Muslim.

[11] Rapporté par Al Bukhârî

[12] Sahîh Sunan An-Nasâ²î:3032.

[13] Sahîh Sunan Ibn Mâja : 1623.

[14] Rapporté par Ahmad, Muslim, et d’autres. Sahîh al Jâmi’ : 1901.

http://www.fatwaislam.fr/article-prete-la-procedure-du-li-an-le-serment-d-anatheme-accusant-le-conjoint-d-adultere-106560390.html

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