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Articles de islamiates

Les bienfaits de l'Istighfâr

Dikr Allah, Dikr Allah

L’ibādah signifie agir uniquement pour la cause de Dieu. Mais cela demande des efforts constants et le croyant ne doit jamais se reposer sur ses lauriers tant qu'il n'a pas atteint ce stade. Afin de se prémunir des malheurs qui secouent le monde et de mériter les grâces divines il est primordial d’établir une relation sincère avec Dieu.

Mais comment accomplir une tâche aussi ardue ? La solution réside dans l’istighfār. » (Malfuzat, édition en 10 volumes, volume 2, page 67)L’istighfār a été évoqué ainsi dans le verset précité : « … Et que vous devez demander pardon à votre Seigneur, puis vous tourner vers Lui avec repentir. Il vous accordera une excellente provision jusqu’à un terme fixé. Et Il accordera Sa grâce à toute personne de mérite. » (Le Saint Coran, chapitre 11, verset 4).

Ce verset annonce que nous devons implorer le pardon de Dieu ainsi que Son soutien et Lui demander de débarrasser notre cœur de toute crasse. Le croyant doit être constant dans la pratique de l’istighfār, implorant Dieu de le protéger des sentiments qui Lui déplaisent. L’istighfār ne signifie pas répéter quelques paroles ; il doit être accompagné d’une réforme complète.

Le prophète (a.s) ajoute à ce sujet : « Souvenez-vous, aux musulmans il a été accordé deux choses – l’une pour obtenir la force et l’autre pour la démonstration pratique de ce qui a été obtenu. L’istighfār a pour but d’obtenir de la force. Il est aussi surnommé ‘la recherche de l’aide’. Les soufis ont dit que tout comme la force et la puissance physiques sont renforcées par l’exercice physique, de même l’istighfār est un exercice spirituel. A travers lui, l’âme obtient la force et le cœur acquiert la constance. Celui qui désire obtenir la force doit faire l’istighfār.

Ghafara littéralement signifie couvrir ou réprimer. Avec l’istighfār, l’homme essaie de réprimer et de couvrir ces émotions qui le retiennent loin de Dieu. Ainsi, la seule signification d’istighfār est que les éléments empoisonnés qui pourraient bien détruire l’homme pourraient être maîtrisés, et que l’on doit mettre en pratique les commandements de Dieu en évitant tous les obstacles.

Souvenez-vous qu’Allah a créé deux types d’instincts en l’homme. Le premier est l’instinct empoisonné, incité par Satan. Le second est l’instinct correctif. Lorsqu’une personne est arrogante et considère qu’elle a de la valeur et ne cherche pas l’aide de cette fontaine curative, l’instinct empoisonné prend le dessus. Or, lorsqu’elle se considère indigne et insignifiante et ressent le besoin de l’aide Divine, Allah crée une fontaine pour elle qui fait couler son âme. C’est cela la signification du terme istighfār, notamment de trouver la force pour maîtriser l’instinct empoisonné. (Malfuzat, nouvelle édition vol. 1, p. 348-349) - (Malfuzat, édition en 10 volumes, volume 2, pages 67 à 68)

Une fois une personne a demandé des prières au sujet de sa dette et le le prophète(saw) lui a conseillé d’implorer le pardon de Dieu abondamment. L’istighfār est un moyen pour éviter les malheurs et pour progresser. Quelqu’un d’autre lui a demandé au de prier pour lui pour qu’il ait des enfants : « Soit régulier dans l’istighfār, » lui a conseillé le prophète (a.s), « il efface le péché et Allah l'Exalté t’accordera par [cette méthode] des enfants. »

Le prophète (a.s) préconise l’istighfār comme un moyen de se protéger contre les faiblesses. Il libère l’homme du châtiment à l’instar d’une rançon que paie le prisonnier pour obtenir sa libérté.

Aujourd'hui, les mauvaises actions des gens de ce monde ont créé des remous. Nous devons beaucoup prier pour que Dieu protège l’humanité de ces agitations. L’istighfār aide à la réalisation des objectifs de l'adoration de Dieu, renforce le lien avec Son envoyé, protége l'homme de Son mécontentement, et comble ses besoins personnels. Afin d’en profiter réellement, l’istighfār doit être une pratique constante.

As Sayyid Ul Istighfâr : la meilleure demande de pardon (Al Bukhârî)

Sayyidunâ Shaddâd Ibn 'Aws (qu'Allâh l'agrée) rapporta que le Messager d'Allâh (que Le Salut et La Paix d'Allâh soient sur lui) a dit :

« La demande de pardon par excellence consiste pour le serviteur à dire :

اللَّهُمَّ أَنتَ رَبِّ لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنتَ
خلَقتَنِي وَ أَنَا عَبدُكَ
وَ أَنَا عَلَى عَهدِكَ وَ وَعدِكَ مَستَطَعتُ
أَعُوذُ بِكَ مِن شَرِّ مَا صَنَعتُ
أَبُوءُ لَكَ بِنعمَتِكَ عَلَيَّ وَ أَبُوءُ بِذَنبِي فَاغفِر لِي
فَإِنَّهُ لاَ يَغفِرُ الذُنُوبَ إِلاَّ أَنتَ

Allâhumma anta Rabbî lâ ilâha illâ Anta,
khalaqtanî wa anâ 'abduka,
wa anâ 'alâ 'ahdika wa wa'dika mastata'tu.
A'ûdhu bika min sharri mâ sana'tu,
abû°u laka bi ni'matika 'alayya, wa abû°u bi dhanbî fa ghfir lî
fa innahu lâ yaghfiru-dh-dhunûba illâ Anta.

Mon Dieu, Tu es mon Seigneur, il n'y a de dieu que Toi.
Tu m'as créé, je suis Ton serviteur
et je demeurerai attaché à Ton pacte et à Ta promesse autant que je le pourrai.
Je Te demande de me préserver des méfaits que j'ai commis.
Je reconnais les bienfaits dont tu m'as gratifiés, et je reconnais mes péchés.
Aussi pardonne moi car nul autre que toi ne pardonne les péchés !

Celui qui prononcera dans la journée cette formule avec conviction puis mourra avant la nuit, sera au nombre des gens du Paradis, celui qui la prononcera la nuit avec conviction puis mourra avant l'aube sera [aussi] au nombre des gens du Paradis. »

Les meilleurs moments :

Il n'y a pas de temps prescrit mais certains moments sont bénis et recommandés :

- Après la prière, comme le faisait le prophète salla Allahou alaihi wa sallam,

- et surtout pendant la nuit, c'est l'œuvre des pieux salués par Allah dans le Coran :

إِنَّ الْمُتَّقِينَ فِي جَنَّاتٍ وَعُيُونٍ 51.15.

En revanche, les gens pieux seront au milieu de Jardins et parmi des sources,

آخِذِينَ مَا آتَاهُمْ رَبُّهُمْ إِنَّهُمْ كَانُوا قَبْلَ ذَلِكَ مُحْسِنِينَ 51.16.

jouissant des bienfaits que leur Seigneur leur aura accordés, car ils pratiquaient auparavant le bien,

كَانُوا قَلِيلاً مِّنَ اللَّيْلِ مَا يَهْجَعُونَ 51.17.

dormaient peu la nuit,

51.18 وَبِالْأَسْحَارِ هُمْ يَسْتَغْفِرُونَ

étaient à l'aurore déjà en prière et dans une autre sourate où Allah énumère les gens du paradis,

Il dit :

وَالْمُسْتَغْفِرِينَ بِالأَسْحَارِ 3.17.

et ceux qui implorent le pardon du Seigneur à la pointe de l'aurore.

En dehors de toute situation de difficulté, al-istighfar est toujours un trésor éternel.

Le prophète salla Allahou alaihi wa sallam dit : « طوبى لمن وجد في صحيفته استغفاراً كثيراً » Touba (Grand Bonheur, c'est le nom d'un arbre au paradis), à celui qui trouve (après sa mort) dans son livre beaucoup de demandes de pardon (Sahih Al-jami').

Il a dit également : من أكثر من الاستغفار جعل الله له من كل هم فرجا ومن كل ضيق مخرجا ورزقه من حيث لا يحتسب

Celui qui fait beaucoup de demandes de pardon, Allah lui ménage à chaque problème une solution et à chaque inquiétude une issue favorable et Il lui accorde Ses dons par des voies insoupçonnées. (Rapporté par Ahmad, nro 4/56)

Sources : Jâmi' Us Sahîh de l'Imâm Muhammad Ibn Ismâ'îl Al Bukhârî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).

http://www.islam-ahmadiyya.org/sermons-2012/273.html

http://mejliss.com/2011/12/12/en-periode-depreuves-soucis-al-istighfar-wa-tawba

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La thérapie par la lumière de l’aube

La thérapie par la lumière de l'aube  dans En médecine

QU’EST CE QU’UN SIMULATEUR DE L’AUBE ?

Les grands équilibres de notre organisme sont régulés par une horloge biologique interne.
C’est le cas de l’alternance sommeil / éveil, qui est généralement calquée sur l’alternance de la lumière et de l’obscurité, c’est-à-dire du jour et de la nuit.

La mélatonine joue ici un rôle essentiel. Cette ‘’hormone du sommeil’’ est une molécule fabriquée au centre du cerveau, par l’épiphyse, sensible à la lumière qui est transmise au cerveau par la rétine de notre oeil.

Cette molécule régule nos rythmes quotidiens de veille et de sommeil. Sa sécrétion débute sous l’action de l’obscurité, entraînant un effet d’endormissement. Au milieu de la nuit, elle atteint son taux de production maximal. La lumière diminue la sécrétion de mélatonine.

La désynchronisation de notre horloge biologique

Du fait de cette désynchronisation, notre besoin de sommeil n’est plus rythmé par l’alternance du jour et de la nuit. De nombreux facteurs sont susceptibles d’entraîner une désynchronisation de notre horloge biologique interne :

- Le rythme de la vie moderne génère beaucoup de déséquilibres. Nous avons tendance à vivre notre jour la nuit et vice versa.

- A la suite de certains événements, tels que : opération chirurgicale, maladie, prise de médicaments, l’individu peut ne plus retrouver un sommeil régulier, ou son niveau d’énergie et de rendement habituels. Il en résultera des troubles du sommeil (décalage des phases du sommeil)

- Ce phénomène de désynchronisation du rythme journalier est constaté également dans certains cas d’insomnies, pour des patients n’arrivant pas à s’endormir la nuit. Il peut être également causé par des facteurs stressants.

- Chez les personnes âgées, il arrive fréquemment que leur rythme journalier soit ‘’en avance ’’, les amenant se coucher très tôt. Il s’ensuit des réveils prolongés la nuit et, à terme, des états chroniques de fatigue.

- Enfin, les troubles du rythme journalier apparaissent à l’occasion de vols lointains, (décalage horaire). L’horloge biologique se dérègle lorsque la lumière naturelle et l’obscurité nous apparaissent aux mauvaises heures. Il se crée un décalage entre notre rythme interne habituel et le rythme extérieur du jour et de la nuit.
Mais l’une des sources importantes de désynchronisation de notre horloge biologique demeure l’insuffisance de lumière naturelle.

- Symptômes

· Augmentation des heures de sommeil (hypersomnie),
· Fatigue, humeur dépressive, tristesse,
· Prise de poids, envie de s’isoler,
· Perte d’intérêt pour les activités habituelles, difficultés à se concentrer,
· Pour les enfants, difficultés à se concentrer, résultats scolaires en baisse,

- La luminotherapie : La lumière comme antidépresseur
La recherche médicale a mis au point une thérapie basée sur l’utilisation de la lumière claire ou bleue pour lutter contre la déprime hivernale, les blues de l’hiver, le décalage horaire et certains troubles du sommeil.
Cette thérapie est courante dans les ‘’pays froids’’ et à faible degré d’ensoleillement. Elle s’étend aux lieux de travail et bureaux, avec des lampes spéciales. Ce traitement est généralement pratiqué sur une période de trois semaines.
La thérapie consiste à orienter une source lumineuse spéciale vers le visage du patient, le matin pendant une demi-heure environ. Le spectre de la lumière utilisée est le plus proche possible de la lumière du jour. Par ce biais, la transmission de lumière vive, (de plus de 2000 lux) va bloquer la sécrétion de mélatonine.
Cette thérapie peut être appliquée à d’autres moments de la journée, par exemple le soir pour retarder l’heure habituelle de l’endormissement.
Ce traitement produit des effets positifs au bout de quelques jours et atteint son plein effet au bout de trois semaines. Dans 80% des cas, cette thérapie simple se révèle très efficace.

Le simulateur de l’aube

La simulation artificielle de l’aube est une application de la luminothérapie, et donc un autre moyen de remédier, sans médicaments, aux troubles évoqués.

Simulateur d’aube Lumie 200Cet appareil recrée les conditions naturelles du réveil, en éclairant de façon graduelle la chambre à coucher, par imitation du lever de soleil. L’horloge biologique entre généralement en régulation avec l’aube. Le simulateur recrée donc artificiellement ce « signal de l’aube ».

A l’heure H moins 15, 30 ou 45 minutes selon l’option choisie, le simulateur commence à éclairer la chambre d’une très faible lumière orangée, imitant le lever du soleil.

Cette lumière est suffisante pour transmettre au cerveau l’information que le jour est en train de se lever et organiser la transition hors du sommeil. La production de mélatonine décroit dans les minutes qui suivent.

Quand la lumière augmente encore un peu, l’activité spécifique du cerveau qui caractérise le sommeil entame elle aussi sa transition vers le mode du sommeil léger, puis du réveil complet. Le réveil se fait naturellement, et en douceur.

Pour le soir, le simulateur de l’aube produit l’effet inverse. Il simule le crépuscule, la lumière diminuant progressivement, pour atteindre finalement l’obscurité totale.
Le simulateur de l’aube assure donc une bonne synchronisation de l’horloge biologique, une transition synchronisée d’un état vers l’autre, entre le sommeil et l’éveil.

Son effet sur la dépression saisonnière a été prouvé.

Simulateur de l’aube – Lumie 150D’anciennes études faisaient état de son efficacité dans le traitement de la dépression saisonnière, l’augmentation de l’énergie, l’amélioration de l’humeur.
Deux études scientifiques récentes et plus larges, citées par le réseau médical Proteus, démontrent que la simulation de l’aube serait même plus efficace que la luminothérapie classique, dans le traitement de la dépression saisonnière.

« Lors de l’étude menée par Avery en 2001 aux États-Unis, les 95 participants ont été répartis en trois groupes. 31 patients se sont réveillés avec un simulateur d’aube (luminosité croissante jusqu’à 250 lux), 33 patients ont reçu une luminothérapie classique d’une durée de 30 minutes (luminosité de 10 000 lux) et 31 patients ont été exposés à un placebo (une faible lumière rouge de 0,5 lux) durant six semaines. Le groupe soumis à la simulation d’aube a obtenu la plus grande réduction des symptômes de dépression, et les plus forts indices de rémission » (cité par le réseau Proteus).

- L’ouvrage du Dr. David Servan Schreiber

Le traitement par simulation de l’aube a été porté en France à la connaissance du grand public par l’ouvrage du Dr. Servan Schreiber ‘’Guérir’’. Le simulateur de l’aube est l’une des sept méthodes préconisées pour guérir le stress, l’anxiété et la déprime sans médicaments. Le cas de son patient, Fred, est désormais classique.

GUERIR« Fred était enthousiaste à l’idée d’essayer un simulateur d’aube. Il commanda le petit appareil sur Internet….En moins d’une semaine, il constatait déjà une différence dans sa manière de se réveiller… En moins de deux semaines, il estimait qu’il avait davantage d’énergie pendant la journée et qu’il était capable de penser plus clairement. C’était comme si le brouillard dans sa tête avait commencé à se dissiper. Son humeur s’améliorait aussi progressivement ».

 

Allah exalté soit il dit : Par l’Aube! 30.1
Allah jure dans ce verset par l’aube signalant ainsi l’importance de cette heure .Et vous devez tous savoir qu’Allah ne jure que par des créatures parfaites et majestueuses. L’aube représente le moment d’une prière vertueuse et noble: » Accomplis la Salat au déclin du soleil jusqu’à l’obscurité de la nuit, et [fais] aussi la Lecture à l’aube, car la Lecture à l’aube a des témoins. » 17.78.

Se réveiller à l’aube est parfaitement concordant avec les données de la science moderne , aussi bien sur le plan biologique et organique que sur le plan spirituel.

http://coranmiracles.unblog.fr/2009/05/page/10/

Visiter les tombes: ce qu'il faut éviter

La visite des tombes est recommandée pour les hommes.

En effet, Ahmad, Muslim et les auteurs des Sunans ont rapporté d'après 'Abdallâh Ibn Burayda :

Le Messager de Dieu a dit :

"Je vous avais déconseillé de visiter les tombes, visitez-les désormais, car elles vous rappelleront l'Au-delà."

L'interdiction était due au fait que la période antéislamqie était encore proche et les habitudes de cette époque toujours présentes chez les gens. A ce moment-là les gens ne s'abstenaient pas du langage inconvenant et grossier; cependant quand il se sont convertis à l'Islam et ils ont connu ses principes, le Législateur leur a permis de les visiter.

On rapporte d'après Abu Hurayra :

"Le Prophète visita la tombe de sa mère et pleura tant que les présents se mirent à pleurer avec lui. Puis il dit : « J'ai demandé à mon Seigneur qu'Il m'autorise à invoquer pour elle le Pardon, mais Il me l'a refusé; je Lui ai demandé de m'autoriser à visiter sa tombe et Il me l'a accordé; visitez donc les tombes, car elles vous rappelleront la mort.»" [ Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasa'i et ibn Mâja.]

Puisque le but de la visite est le rappel de la mort et de l'au-delà, la visite des tombes des incroyants est permise pour la même raison. Si ces derniers étaient des injustes et que Dieu les a puni pour leur injustice, pleurer et montrer sa faiblesse et son besoin absolus de la grâce de Dieu sont des actions louables quand on passe près de leurs tombes.

Al-Bukhâri a rapporté d'après Ibn Omar :

Le Prophète et ses Compagnons arrivèrent à al-Hijr, la contrée de Thamûd, il dit : « N'entrez au pays de ces gens voués aux châtiments de l'Enfer qu'en pleurs; si vous ne pouvez pleurer, n'y entrez pas car vous risqueriez de subir leur sort. »

La qualité de la visite

Lorsque le visiteur arrive à la tombe, il se dirige vers le défunt, il le salue, il invoque Dieu pour lui, et on rapporte à ce propos :

D'après Burayda : Le Messager de Dieu a appris aux gens lorsqu'ils visitaient les tombes, de dire :

« Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui résidez dans ces demeures, nous vous rejoindrons lorsque Dieu le décidera. Vous êtes nos devanciers et nous sommes les suivants. Nous implorons Dieu qu'Il vous accorde la paix et la bénédiction, ainsi qu'à nous. » [ Rapporté par Ahmad, Muslim et autres traditionnistes ]

D'après Ibn Abbas :

Le Prophète passant près d'un cimetière à Médine, se mit face à lui et dit : « Que la paix soit sur vous, ô résidents des tombes ; que Dieu vous accorde Son Pardon, ainsi qu'à nous. Vous êtres nos devanciers et nous vous emboîtons le pas ». [ Rapporté par At-Tirmidhi ]

'Aisha rapporte

Chaque fois que le Prophète passait la nuit auprès d'elle, il sortait avant l'aube au Baqî' et disait: « Que la paix soit sur vous, croyants qui résidez dans ces demeures, bientôt ce qui vous a été promis sera réalité ; nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera; Seigneur, pardonne aux résidents du Baqî' Al-Gharqad. » [ Rapporté par Muslim ]

On a rapporté d'après elle aussi qu'elle s'enquit auprès du Prophète :

« Comment m'adresserai-je à eux, ô Envoyé de Dieu? - Dis: Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui résidez dans ces demeures que Dieu accorde Sa Miséricorde aux devanciers parmi nous et aux suivants ; nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera. »

Alors ce que certains ignorants font comme passer la main sur le tombeau, les embrasser, et tourner autour d'eux sont des innovations illicites qu'il faut éviter et qu'il est interdit de faire. Il n'y a que la Ka'ba qui est digne de tels actes et rien ne lui est comparable, ni la tombe d'un prophète, ni le mausolée d'un Saint. Tout le bien consiste à suivre l'exemple des Pieux Ancêtres, toute innovation n'étant que mal et égarement.

Ibn Qayim a dit : Le Messager de Dieu visitait les tombes pour invoquer Dieu pour les morts, alors que ceux qui donnent à Dieu des associés invoquent le mort pour le prendre comme intercesseur et lui demandent d'exaucer leurs vœux. Cette conduite des polythéistes est à l'opposé de la tradition du Messager qui s'inscrit dans le cadre de l'Unicité et des bienfaits en faveur du défunt, alors que celle des polythéiste n'est qu'idolatrie et une offense pour leurs âmes et pour le mort.

Ces personnes se divisent en trois groupes:

Ceux qui invoquent le mortCeux qui font intercéder le mortCeux qui invoquent Dieu auprès de lui, soutenant que l'invocation en la présence du mort est plus à même d'être exaucée que dans les mosquées.

Or celui qui observe la conduite du messager de Dieu et ses compagnons remarquera la différence évidente entre ces deux voies.

La visite des tombes pour les femmes

Malek, certains hanafites et d'après Ahmad et la majorité des ulémas ont permis aux femmes de visiter les tombes et ceci d'après Aicha : « Comment m'adresserai-je à eux, ô Envoyé de Dieu ? .. »

'Abdallâh Ibn Abi Mulayka rapporte :

« 'Â'isha revint un jour du cimetière et je lui demandai: « Ô Mère des croyants, d'où viens-tu? - De la tombe de mon frère, 'Abd Ar-Rahmân », me répondit-elle. - Le Prophète n'a-t-il pas interdit de visiter les tombes? » m'enquis-je auprès d'elle. - Si, il l'avait interdit, mais il ordonna ensuite de les visiter.» répliqua t-elle. [ Rapporté par Hakem et Bayhaqî; ce dernier déclare que ce hadîth a été rapporté exclusivement par Basjâm Ibn Muslim Al-Basri ; Adh-Dhahabî le juge authentique ]

Dans les deux sahih, d'après Anas :

" Le Prophète passant près d'une femme qui pleurait sur la tombe de son enfant, lui dit :
« Crains Dieu et endure !»

- Que peux-tu comprendre à mon malheur! », répondit-elle.

Lorsqu'il fut parti, on apprit à la femme que son interlocuteur était le Prophète .

Elle fut atterrée et alla le trouver. Arrivée chez lui, elle ne trouva aucun gardien à sa porte, alors elle lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu, je ne t'avais pas reconnu.»

- « C'est lors du premier choc que l'on doit faire preuve d'endurance », lui répondit-il.

On voit d'après ce hadith que le Messager de Dieu a vu la femme sur la tombe et il n'a pas empêché cela. Et puisque la visite est pour se rappeler l'au delà, et puisque les hommes ainsi que les femmes ont besoin de ce rappel, alors, les femmes peuvent visiter les tombes.

Certains ont considéré comme réprouvable la visite des tombes par les femmes à cause du hadith du Messager de Dieu : « Que Dieu maudisse les visiteuses des tombes ». [ Rapporté par Ahmad, Ibn Majâ et Tirmidhy qui l'a authentifié ]

Qurtubi a dit au sujet de ce hadith :

« La malédiction précitée dans le hadith est attribuée à celles qui visitent les tombes très souvent. De fait, l'expression arabe « zawwârât » employée par le Prophète exprime l'excès. En effet, ces femmes faillissent aux droits de leur époux et sont constamment exposées aux regards des autres hommes ... Toutefois, d'aucuns diront que si tous ces inconvénients sont évités, il n'y a pas de mal à leur autoriser de visiter les tombes, du moment que le rappel de la mort profite aussi bien à l'homme qu'à la femme. »

Ash-Shawkani commente les propos d'AI-Qurtubî et dit : « C'est le raisonnement qu'il convient d'adopter pour concilier les hadith qui semblent apparemment contradictoires dans le chapitre. »

http://sajidine.com/fiq/funeraille/visite_tombe.htm

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Les levants et les couchants dans le Coran

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Lorsqu’on lit attentivement certains versets coraniques on remarque que notre Seigneur évoque les expressions Coucher ou Occident et Lever ou Orient, une fois au singulier comme dans le verset 115 de la sourate 2 - la Génisse- : « A Dieu appartiennent Le Lever et Le Coucher » et une fois à la forme duelle dans le verset 17 sourate 55 - Le Tout Miséricordieux : « le Seigneur des deux Levants et le Seigneur des deux Couchants. » Il a également utilisé le pluriel dans le verset 40 sourate 70 – les Ascensions - « Je ne jurerai pas– ou j’en jure- par le Maître des Levants et des Couchants… »
En lisant les exégètes, on constate qu’ils sont quasiment unanimes sur le sens des termes « Machrik : lever ou levant » c'est-à-dire « le côté duquel se lèvent le soleil, la lune ou une étoile», par rapport à la terre, et « Maghreb : coucher ou couchant » c’est-à-dire le point de l’horizon où ils se couchent.
Selon ces exégètes, la diversité des formes du singulier n’aurait d’autre interprétation que celle de l’Est Géographique où se lève le soleil et celle de l’ouest où il se couche. En d’autres termes, le soleil n’a qu’un seul Orient et un seul Occident. Employé sous la forme duelle, il désignerait le levant (Est) et le couchant (Ouest) du soleil en été et en hiver. Nous savons que la Terre tourne autour du Soleil ; elle fait une révolution complète en un an (365 jours et 6 heures). Et chaque jour, le soleil s’incline et s’écarte un peu plus vers l’Orient pour atteindre 23 degrés d’élongation par rapport à son orbite en hiver. Il se lève avec un décalage plus ou moins grand par rapport à cette direction, puis s’incline petit à petit vers l’Est. La déclinaison en direction de l’Est varie de +23° à -23°. Cela joue sur la position de son lever par rapport à l’horizon. Ce sont ces deux points (+23°, -23°) qui expliqueraient la forme duelle. Quant au sens pluriel des termes « Orient » et « Occident », il s’explique par le fait que ce même soleil se lève et se couche en des points différents selon l’endroit du globe où on se trouve. D’autre part, de l’équinoxe d’hiver à celui de l’été, il apparait chaque jour à un point de l’horizon différent, et à un moment différent du jour ( ou de la nuit)
Ces démonstrations seraient plus explicites si l’on resitue ce corpus dans son contexte d’apparition dans le Livre Saint c’est-à-dire avec les versets qui les précédent, on comprendra alors que l’emploi des deux termes (Lever, coucher) au singulier n’est pas fortuit. Il atteste de l’unicité du Créateur du monde. Quant aux versets dans la sourate (‘Ar Rahmane’ ) le Miséricordieux, où les deux termes sont employés à la forme duelle, ils se rapportent au soleil et à la lune. Quant à la forme plurielle, elle aurait pour objet de restituer l’accord grammatical avec les impies et blasphémateurs évoqués au pluriel. Il est indéniable que cette concordance est un exemple vivant de l’éloquence du texte coranique. Mais ce qui nous intéresse le plus à ce propos c’est la concordance de toutes ces expressions avec l’astronomie contemporaine.
Selon l’agence spatiale NASA, il existe des astres qui gravitent en dehors du système solaire. Ils tournent autour d’étoiles semblables à deux soleils ; ce qui leur confère alors deux levers et deux couchers. Cette découverte a permis à la NASA d’identifier grâce à la nouvelle technique, appelée astrométrie, une immense planète gazeuse dont le volume approcherait celui de Jupiter ; elle est à une distance de 49 années lumière. Elle l’a baptisée Kepler B16
La NASA a pu également découvrir un immense astre gazeux. C’est une planète extrasolaire autour de laquelle se lèvent et se couchent trois soleils, ce qui lui confère trois orients et trois occidents. Cette planète a été nommée HD188753Ab. Les 3 soleils sont : Alpha Centauri A, Alpha Centauri B et Proxima Centauri ou Alpha Centauri C.
Les prises de vues de ce phénomène donnent des images spectaculaires. Voir notamment :
http://www.nasa.gov/vision/universe/newworlds/threesun-071305a.html - http://www.nasa.gov/vision/universe/newworlds/threesun-071305a.html - http://www.daviddarling.info/encyclopedia/etemain.html
Donc, lorsque Dieu, le Tout Puissant, évoque le lever et le coucher, il fait allusion à deux points existant sur notre planète. Quant à l’emploi de ces termes à la forme duelle et plurielle, cela renvoie à leurs observations autour des autres astres.
Cette explication scientifique est conforme aux versets coraniques. Et si les esprits sceptiques et incrédules trouvaient par le passé des arguties pour contester les versets du saint coran, aujourd’hui les démonstrations scientifiques s’accordent avec la parole divine du coran qui n’est que VERITE. La gloire et la grandeur reviennent à Dieu.
Références :
- Abu Elfida Ismaïl Ibnu Kathir « Exégèse du Saint et Coran » Maison d’édition « Tiba » ed. 1420, 1999-2, vol 7, p492./
- Abu Abdallah Mohamed ibn ahmed El- Kortobi: “Recueil de percepts coraniques” Maison d’édition 3alem El kiteb- Riad (Le monde des livres) Ed. : 1423-2003, vol. : 15, p : 69
- www.nasa.gov
- http://www.55a.net/firas/arabic/?pag...s
- www.kaheel7.com/ar
- www.islamona1.jeeran.com
- www.daviddarling.info/encyclopedia/etemain.html
Commentaires du site:
1- Dans son exégèse de la Sourate Arrahman Verset 17, l’Imam Chikh Bayoud souligne à juste titre, que l’emploi du binaire « le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants », est dû au fait que dans les Versets précédents, Allah évoque le soleil et la lune. Il parait donc tout à fait logique, qu’Il se qualifie de « Seigneur de leur lever et de leur coucher ».
Soulignons qu’en matière de direction géographique, le Coran n’à point mentionné le nord ni le sud. On est en droit de se demander pourquoi ?
Plusieurs hypothèses peuvent être avancées :
a- En considérant le lever et le coucher du soleil, de la lune et des étoiles, le nord et le sud ne revêtent aucune importance pour la vie sur terre.
b- La science moderne a prouvé que le nord et le sud du globe terrestre changent au cours des siècles et peuvent même s’inverser.
c- Qu’en disant les deux levants et les deux couchants, le Coran peut très bien avoir inclus le nord avec le couchant ou l’Orient, et le sud avec le couchant ou l’Occident.
2- De nombreux traducteurs traduisent « Al-machrik » par l’Orient et le « Maghrib » par Occident. Ceci est parfaitement exact selon le dictionnaire Larousse. Mais, dans le contexte coranique et surtout astronomique, il s’agit d’un point ou d’un lieu de l’horizon et non pas d’une direction géographique. Et, afin d’éviter toute confusion avec le sens géographique, j’ai préféré les traduire par « levant et couchant ». Ceci m’amène au point suivant :
3- Cette merveille scientifique du Coran vieille de 15 siècles, revêt toute sa beauté quand on rapproche ce phénomène de relativité astronomique des levants et des couchants des astres, avec notre article « Je jure par la position des étoiles » que je vous invite à lire.
4- Vu sous cet angle, il est donc évident que tous les astres de notre univers, possèdent pour chaque jour, ou au bout de chaque révolution, un point d’apparition et un point de disparition. Allah est donc réellement le Seigneur d’une infinité de levants et de couchants, pour une infinité d’astres.
5- Dans la Sourate Assafat, verset 5, Allah dit : « C’est Lui le Seigneur des cieux, de la terre, de ce qu’il y a entre les deux et des levants».
C’est l’unique verset du Coran dans lequel, l’expression « levants » n’est pas couplée avec « couchants ». Il ne s’agit certainement pas d’une omission ou d’une rédaction fortuite. L’explication ne semble pas évidente. Mais ce dont on peut être certain, c’est qu’à la lumière de la science moderne, l’expression : « ce qu’il y a entre les deux » retrouve une signification matérielle. Dans le temps, les exégètes pensaient qu’entre le ciel, Royaume divin et la terre, c’est le vide ; les étoiles faisant partie du ciel. Maintenant nous savons qu’il existe des milliards de galaxies, avec des milliards de milliards d’étoiles, vivantes ou mortes depuis une éternité, mais leur lumière nous parvient encore. Il existe également des radiations cosmiques des liens de force électromagnétiques, et bien d’autres phénomènes que nous n’avons pas encore découverts.
Quant à la singularité des levants sans les couchants, plusieurs interprétations peuvent être données :
a- Qui dit lever dit automatiquement coucher, tout astre qui se lève est appelé à se coucher. Tout nage dans un espace ; ce serait donc une abréviation, comme on en trouve souvent dans le Coran
b- Que le Coran accorde une importance particulière au levant, symbole du début de la vie, du réveil des vivants et de la résurrection. D’ailleurs les hommes d’une manière générale et les scientifiques accordent également plus d’importance au lever du jour, du soleil, de la lune ou d’une étoile, qu’à son coucher ; les horloges physiologiques et le décompte du temps commencent en général, avec le début du jour et non sa fin.
Le Coran cite d’ailleurs Abraham, père des Messages et Prophètes, argumentant devant un roi mécréant. Il prouva la suprématie d’Allah par le « Lever du soleil» (S2-V258):
Devant le Roi tyran Nemroud, il dit :
• Allah donne la vie et la mort Nemroud répondit :
• Moi aussi je donne la vie et la mort Abraham répliqua :
• Allah fait apparaître le soleil à l’Est, fais le venir de l’Ouest.
Le mécréant resta ébahi !

c- Il existe des points du globe notamment aux pôles, ainsi que des astres, où le lever et le coucher se confondent.
6- Dans la Sourate Achouâra, le Coran rapporte une argumentation entre Moïse et Pharaon en ces termes :
En s’adressant à son entourage, Pharaon dit :
- Le Messager qui vous a été envoyé est surement fou !
Moïse reprend :
- C’est le Dieu du Levant et du Couchant et de tout ce qui se trouve entre les deux, si vous savez réfléchir. (S26-V27/28)
C’est sur cette précision de haute signification scientifique qu’il convient de s’arrêter. Si en un point donné du globe, comme la ville de Ramsès II où se tenait ce dialogue par exemple, on considère le Levant et le Couchant, c'est-à-dire l’orient et l’occident, on définit une infinité de cercles (méridiens, parallèles ou autres) passant par ces points. Et si on considère tous les cercles qui passent par ces deux points et tout ce qui se trouve entre les deux, c’est à dire entre l’Est et l’Ouest dans un sens, puis entre l’Ouest et l’Est dans l’autre sens, on aura fait les tour de la terre et balayé toute sa surface, ainsi que celle du ciel entre les deux. D’autre part, s’agissant des deux horizons, on aura non seulement établi une vérité inconnue des Egyptiens du temps de Moïse et inconnue des hommes du temps de Mohammed ; il s’agit évidemment de la sphéricité de la terre et des cieux. Mieux que cela, en s’exprimant ainsi, Moïse a désigné toute l’étendue du royaume d’Allah au sein de notre univers!
N’est-ce pas une merveille scientifique du Livre Saint qui a été édité il y a 15 siècles ?.

Par : Professeur Samira Bouaïcha
Traduit de l’Arabe par : ABIMHAMED Mohamed
Modéré, enrichi et commenté par : Mohamed Messen

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Attention à la prodigalité dans le luxe !

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Une nation grandit et gravit les échelons de la puissance et de la dignité lorsqu’elle adopte un certain nombre de valeurs. Parmi ces valeurs, une des plus importantes est l’économie dans les depensesdépenses. L’économie est en effet une vertu médiane située entre deux vices : l’avarice et la prodigalité. Quantitativement, le caractère économe d’une personne variera en fonction de sa situation financière aisée ou difficile. Mais qualitativement, on dira qu’une personne est économe lorsque les dépenses qu’elle fait pour son alimentation, sa garde-robe, son logement et ses meubles ne dépassent pas la moyenne de sa classe socio-professionnelle, tout en menant une vie digne et sans dettes.

Puisque l’économie repose sur l’absence de prodigalité dans le luxe, nous avons choisi d’axer notre propos sur la prodigalité et sur les conséquences fâcheuses qu’elle entraîne.

La prodigalité mène à la ruinela. Le prodigue dépense en effet sans compter dans le but de satisfaire ses plaisirs, jusqu’à la dilapidation totale de son argent. Il sombre alors dans la classe des indigents et des démunis. Combien de demeures ont en effet été construites par de riches pères de famille, qui les ont pourvues de toutes sortes de meubles et d’installations, qui les ont entourées de divers moyens de production de richesses, telles que des terres agricoles, des usines, des commerces, tandis que ces biens sont ensuite devenus la propriété d’enfants gagnés par l’amour du luxe, laissant libre cours à leurs envies, ruinant les moyens de production de richesses et démolissant leurs propres demeures. Cette descendance a ainsi rejoint la classe des misérables qui n’ont même pas de quoi manger.


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Lorsqu’un homme aisé tombe dans la pauvreté, il ne lui reste plus qu’à ruminer l’amertume de l’humiliation et à se morfondre en chagrins.

De même, une nation détient sa dignité et sa puissance dans la mesure où les caisses de l’Etat sont pleines. Abû Ja'far Al-Mansûr [1] recommanda ainsi à son successeur Al-Mahdî, avant de mourir : « Tu demeureras puissant aussi longtemps que les caisses de l’Etat seront pleines ».

C’est pourquoi le Cadi Mundhir Ibn Sa'îd Al-Ballûtî tenait régulièrement front au Calife 'Abd Ar-Rahmân An-Nâsir [2] et réclamait qu’il cessât de prodiguer les deniers publics pour la construction et la décoration de somptueux édifices. Il tenait devant lui des propos très critiques, le sermonnant un jour par les vers suivants :

Yâ bâniyaz-zahrâ’i mustaghriqan *** Awqâtahu fîhâ amâ tumhili
Lillâhi mâ-ahsanahâ rawnaqal- *** law lam takun zahratuhâ tadhbuli

Ô architecte d’Az-Zahrâ’ la florissante ! Toi qui y dépense tout ton temps, ne vas-tu répit t’accorder ?
Par Dieu, qu’elle serait splendide si seulement sa fleur n’allait pas se faner !

Puis il dit : « Seigneur, sois Témoin que j’ai transmis le message ».

La prodigalité dans le luxe favorise l’émergence de comportements immoraux, tels que la lâcheté, l’injustice, la malhonnêteté et l’indisposition à donner de son argent pour des causes louables.

Le prodigalité dans le luxe mène à la lâcheté dans la mesure où l’ancrage des âmes dans l’apparat et les plaisirs mondains renforce leur attachement à la vie, et les porte à éviter les champs de bataille, même si c’est leur honneur qui est en jeu, même s’il s’agit de défendre leur vie, leur dignité et leurs biens.

L’homme qui baigne dans l’apparat et les plaisirs mondains déteste la mort plus que quiconque, et ne se précipitera guère dans les champs de bataille. C’est pour cette raison que lorsqu’un homme désire vanter la vertu du courage, il parlera de son empressement à partir à la guerre sans se soucier ni peu ni prou des plaisirs et des apparats qu’il a laissés derrière lui. Al-Hutay’ah Al-'Absî dit à cet effet :

Idhâ hamma bil-a'dâ’i lam yuthni 'azmahu *** Ka'âbun 'alayhâ lu’lu’w-wa-shunûfu
Hasânul-lahâ fil-bayti ziyyuw-wa-bahjatuw- *** wa-mishyun kamâ tamshil-qatâtu qatûfu

Engagé contre l’ennemi, sa détermination ne saurait être fléchie par une belle, parée de perles et de boucles d’oreilles,
Chaste épouse emplissant la maison de son élégance et de sa séduction et arborant la démarche nonchalante d’un ganga cata [3].

Si les amoureux du luxe sont de nature à fuir devant la mort, alors il est du devoir de la nation qui désire se relever de sa torpeur, d’en finir avec la prodigalité dans le confort, et de substituer à la prodigalité le sacrifice dans des actions de bienfaisance et de réforme.

La prodigalité dans le luxe tend à entraîner les âmes dans la commission de l’injustice, dans la mesure où l’homme vautré dans le luxe est déterminé à gagner l’argent qui lui permettra de satisfaire ses envies, sans guère de scrupules quant à l’obtenir par des moyens illicites, en faisant main basse sur les biens d’autrui par la corruption, ou par l’usurpation s’il détient quelque autorité ou quelque puissance.

Lorsqu’on proposa à Muhammad Ibn Bashîr la judicature de Cordoue, il demanda conseil auprès d’un de ses amis sur la réponse qu’il devait apporter à cette sollicitation. Son ami lui posa alors un certain nombre de questions afin de mesurer jusqu’à quel point il était épris de justice. L’une de ses questions était la suivante : « Jusqu’à quel point aimes-tu la bonne chair, les fines étoffes et les confortables montures ? – Par Dieu, peu m’importe ce qui assouvit ma faim, qui recouvre mon corps et qui porte mes effets personnels, répondit Ibn Bashîr. – Dans ce cas, répondit l’ami, accepte la judicature, car tu n’es pas mauvais. »

La prodigalité dans le luxe emporte l’honnêteté, dans la mesure où l’homme noyé dans le luxe n’a d’autre souci que d’obtenir quelque apparat ou quelque plaisir du palais ; et souvent, ces envies le conduisent à trahir la confiance d’autrui, en faisant main basse sur l’argent qu’on lui confie pour le dépenser dans ses envies déchaînées.

La prodigalité dans le luxe indispose au don de son argent pour des causes louables, dans la mesure où l’homme habitué au luxe, et dont le cœur est devenu prisonnier, n’a de plus grand objectif en amassant de l’argent que de le dépenser dans des nourritures délicates, dans une garde-robe splendide ou dans de somptueuses tapisseries.

C’est pour cette raison qu’en règle générale, les amoureux du luxe qui dissipent leurs biens sont moins enclins que d’autres à tendre la main pour redonner de la joie aux nécessiteux et aux sinistrés, qui ont pourtant besoin de leur soutien. Ils sont moins enclins à répondre à l’appel de la générosité dans le but de faire plaisir à leurs frères. De ces considérations, nous aboutissons au constat que la prodigalité présente un autre défaut, qui est la rupture des liens de compassion et d’amour entre une grande partie des individus de la nation.

La prodigalité dans le luxe a une influence majeure sur la négligence du devoir de bon conseil et d’appel à la vérité à l’égard d’autrui. L’homme habitué à mener grand train, et dont l’âme est devenue familière d’une vie douce et paisible, est souvent déterminé à préserver ce mode d’existence. Il évitera ainsi les situations embarrassantes qui pourraient lui causer la perte de quelque avantage. Il taira par exemple une parole de vérité méritant d’être dite en face de quelque notable ou quelque puissant qui déteste entendre la voix de la vérité ; il renoncera à se confronter, par une parole de vérité, à quelque notable ou quelque puissant qui pourrait le priver de son confort. Un tel homme renoncera alors à plus forte raison à l’appel à la vérité de manière générale.

La prodigalité dans le luxe est nuisible à la santé. Les observations scientifiques ont montré que le prodigue qui se livre à des excès de nourriture et de boisson ne jouit pas de la santé dont bénéficient les gens sobres dans leur nourriture et leur boisson.

Ibn Khaldûn, qui a intégré dans sa Muqaddimah un discours sur les maladies, indique que celles-ci "sont plus fréquentes chez les citadins, en raison de l’opulence de leur mode de vie, de l’abondance de leur alimentation et de la diversité de leurs mets". Il indique ensuite que ces mêmes maladies sont plus rares chez les ruraux en raison de la frugalité de leur alimentation et de la simplicité de leurs repas [4].

Si la santé est une des composantes de l’héroïsme, alors il est du devoir des individus et des groupes de s’en tenir à la sagesse de la sobriété dans leur nourriture et leur boisson. Il n’y a guère de mérite à ce qu’une nation dispose sur ses tables toutes sortes de mets, car le mérite consiste en ce qu’elle soit composée d’hommes sains dans leurs corps, déterminés dans leurs idéaux, éclairés dans leurs esprits.

La prodigalité dans le luxe ne s’accomode guère de l’excellence dans les sciences. Car l’âme baignée de toutes parts par le confort tend à voir fléchir sa quête de plaisirs intellectuels. La raison en est que le plaisir auquel elle goûte l’empêche de rechercher de nouveaux plaisirs, tels que le plaisir du savoir, d’une manière suffisamment active pour atteindre le stade du génie intellectuel. Il est clair que le stade du génie ne saurait être atteint sans endurer des difficultés et sans affronter des dangers. Or l’homme qui prodigue son argent dans le luxe a une bien trop faible détermination pour pouvoir tenir ferme face à l’adversité et aux épreuves.

Telles sont les caractéristiques de la prodigalité dans le luxe. L’histoire nous relate cependant que des individus grandirent dans des familles riches et aisées, sans pour autant devenir de misérables amoureux du luxe. Bien au contraire, ils grandirent et se développa en eux l’ambition des grandes œuvres. Ils méprisèrent ce que l’on appelle les plaisirs sensoriels, bien qu’ils fussent à la portée de leurs mains. Ils s’orientèrent plutôt vers le savoir, ou vers d’autres formes de grandeur, et s’y épanouirent jusqu’à atteindre la finalité ultime. Tel fut l’exemple de 'Umar Ibn 'Abd Al-'Azîz, qui grandit dans une famille princière, puis qui, une fois devenu calife, parvint, grâce à la sagesse et à la tempérance dont Dieu lui avait fait don, à n’accorder aucun intérêt pour l’apparat et les nourritures délicates. Il vécut tel un indigent, alors que les trésors de la terre étaient sous son emprise. Il mourut, laissant, derrière lui, la mémoire, aussi parfumée que l’odeur du musc, d’une vie exemplaire.

Tel fut également l’exemple de Abû Muhammad Ibn Hazm, qui grandit en Andalousie dans une famille de ministres, puis qui accéda lui-même au poste de ministre, avant de mettre un terme à ces activités pour se consacrer à l’acquisition de la connaissance, jusqu’à atteindre la classe des plus grands savants, tout en se distinguant par une opinion indépendante et une plume éloquente.

Lorsque nous mettons en garde contre la prodigalité dans le luxe, nous ne souhaitons nullement que les hommes se détournent unanimement et massivement des parures et des plaisirs. Dieu – Exalté soit-Il – dit en effet : « Dis : « Qui a déclaré illicites les parures et les mets succulents dont Dieu a gratifié Ses serviteurs ? » » [5]

Nous souhaitons simplement appeler les âmes à la sobriété, afin de les protéger contre l’amour démesuré de l’apparat et des plaisirs mondains, qui ne doivent en aucun cas devenir des objets de fierté ou de vanité :

Yufâkhirunâ bi-ma’kûliw-wa-libsiw- *** wa dhâlika fakhru dhî hadhdhin hazîli

Il tire fierté de sa nourriture et de ses habits. Quelle bien piètre fierté est-ce là !

Le Noble Coran entend amener les hommes à emprunter le droit chemin, qui est le chemin de la sobriété. Car après avoir enjoint dans de multiples versets de dépenser son argent dans des causes louables, il interdit formellement la prodigalité, Dieu – Exalté soit-Il – déclarant à cet effet : « Ne referme pas ton poing autour de ton cou par avarice, et ne donne pas non plus à pleines mains, si tu ne veux pas être blâmé ni éprouver des regrets ! » [6]

Les prodigues sont associés à des êtres démoniaques : « Les dilapidateurs sont les frères des démons. » [7]

Ils sont comptés au nombre de ceux qui méritent le courroux divin : « Mangez et buvez mais ne prodiguez point ! Car Dieu n’aime pas les prodigues. » [8] La négation de l’amour divin est ici synonyme de courroux divin.

Dieu – Exalté soit-Il – loue, chez les bienheureux parmi Ses serviteurs, la vertu de l’économie, parlant de « ceux qui, dans leurs dépenses, tiennent un juste milieu, de façon à n’être ni avares ni prodigues » [9].

Considèrant que la prodigalité emporte le bonheur de l’individu et de la famille, le Sage Législateur a édicté la mise sous tutelle des biens des mineurs et des incapables majeurs, afin que leurs tuteurs subviennent à leurs dépenses de manière économe, et ce, jusqu’à ce que leur maturité soit dûment constatée. Dieu – Exalté soit-Il – dit à cet effet : « Si vous constatez qu’ils ont atteint la maturité, alors remettez-leur leurs biens. » [10]

Si le prodigue qui dilapide son argent est un individu blâmable et critiquable, alors celui qui emprunte l’argent d’autrui pour le dilapider dans ses envies est encore plus digne d’être blâmé et critiqué. Le sage poète dit :

Idhâ rumta an tastaqridal-mâla min akhin *** Ta'awwatta minhul-yusra fî zamanil-'usri
Fa-sal nafsakal-infâqa min kîsi sabrihâ *** 'Alayka wa indhâran ilâ sâ'atil-yusri
Fa-in as'afat kuntal-ghaniyya wa in abat *** Fa-kullu manû'in ba'dahâ wâsi'ul-'udhri

Si tu demandes à emprunter de l’argent auprès d’un frère, qui t’a habitué à ses largesses dans les situations difficiles,
Alors demande plutôt à ton âme de dépenser de la bourse de sa patience à ton égard, en attendant l’heure des largesses.
Si elle accepte, alors tu es un homme riche ; mais si elle refuse, alors quiconque te refusera ensuite son aide est largement excusable.

Observant les fâcheuses conséquences de l’endettement, faites d’humiliation et de chagrin, un sage a jugé détestable le fait de recourir à l’emprunt, même s’il s’agit de le dépenser dans le but de maintenir un niveau de vie correct, disant :

Akhadhtud-dayna adfa'u 'an tilâdî *** Wa-akhdhu-dayni ahlaku lit-tilâdi

J’ai contracté des dettes pour préserver mon capital ; mais contracter des dettes est le meilleur moyen de perdre son capital.

Le principe de l’endettement ne pose pas de problème lorsqu’il s’agit de répondre à un besoin urgent et lorsque que le débiteur est confiant vis-à-vis de la bonté d’âme du créancier, et qu’il est déterminé à rembourser sa dette, sitôt l’échéance arrivée à terme :

Yu'ayyirunî bid-dayni qawmî wa innamâ *** Tadayyantu fî ashyâ’a tuksibuhum hamdâ

Mon clan me blâme pour mon endettement, alors que je me suis endetté pour des choses qui feront leur renommée.

Nous mettons en garde contre les conséquences de la prodigalité, et nous appelons à l’économie. En outre, l’économie ne compte pour une vertu que lorsque l’individu s’est acquitté des sommes redevables pour l’entretien obligatoire de ses proches, et des aumônes imposées au bénéfice des pauvres et des nécessiteux, et qu’il a offert généreusement son aide pour des actions d’intérêt public, telles que la construction de mosquées, d’écoles, d’hôpitaux, d’asiles, ou pour des actions de développement des moyens de préservation de la souveraineté de la nation et de défense de ses droits.

Wa laysa ghinan illâ ghinâ zaynil-fatâ *** 'Ashiyyata ya'râ aw ghadâta yanîlu

Il n’y a pas de plus grande richesse que la beauté d’un jeune homme qui est dénué le soir ou qui gagne sa vie le jour [11].

Muhammad Ibn 'Imrân [12] était accusé d’avarice. Il répondait : « Par Dieu, je ne reste pas de glace devant une juste cause. Et je ne fonds pas devant une injuste cause. »

L’adage dit : « Ne préserve pas tes richesses devant une juste cause, et ne dépense le moindre sou devant une injuste cause. »

Les gens aisés ne perdent rien à être économes dans leur nourriture et leur garde-robe, dès lors qu’ils dépensent leurs biens dans des actes de générosité et de garantie des droits de la société. Une telle économie témoignerait au contraire en faveur de leur excellence et de leur vertu. Qutaybah Ibn Muslim [13] raconte : « Mon père m’envoya quérir Dirâr Ibn Al-Qa'qâ' et me demanda de lui dire que parmi les siens, il y avait des réparations à payer pour des morts et des blessés, et qu’ils souhaitaient qu’il se rendît à la mosquée, afin d’apporter sa contribution au paiement des prix du sang. Je m’en fus donc le trouver et l’en informai. Il appela alors : « Jeune fille ! Apporte-nous le déjeuner ! » La servante amena du pain grossier, qu’il coupa en morceaux dans un jus de macération de dattes, sur lequel il versa de l’huile avant de commencer à manger. Lorsqu’il eut finit, il s’exclama : « Louange à Dieu ! Du blé d’Ahwaz, des dattes de l’Euphrate et de l’huile de Syrie ! » Il se rendit ensuite à la mosquée où il effectua une prière. Ceux, parmi son clan, qui attendaient réparation et ceux qui devaient réparation s’étaient rassemblés et discutèrent longuement avant d’arriver à un accord. Dirâr intervint alors et leur demanda : « Qu’avez-vous décidé ? » Ils répondirent qu’ils s’étaient accordés sur un certain nombre de dromadaires en guise de réparation. Dirâr déclara : « Je prends tout à ma charge ! » puis il rentra chez lui. »

Si Dirâr Ibn Al-Qa'qâ' prodiguait dans le luxe, il n’aurait guère fait don à son clan de tout l’argent nécessaire au paiement des prix du sang, et se serait contenté d’une modeste contribution payée contre son gré, à l’instar des prodigues dans le luxe.

Nous nous plaignons des dépenses débridées et inconsidérées, à l’instar de cette exécrable prodigalité que l’on rencontre dans les cérémonies nuptiales ou funéraires. Chez nous, de tels événements sont organisés avec fort peu de sagesse et de raison, car ils dévorent des sommes d’argent telles que le maître de maison n’en tire aucun mérite, pouvant même au contraire, se trouver exposé à la critique et au péché.

Si la prodigalité comporte des effets nocifs aussi nombreux pour les individus et les groupes, alors il est une obligation pour les politiques et pour les intellectuels réformateurs de s’entraider à lutter pour cette cause, afin que les gens s’éloignent de la prodigalité dans leur nourriture, dans leur boisson, dans leur garde-robe, dans leurs maisons et dans leurs objets d’intérieur, et de rechercher le meilleur moyen permettant de parvenir à cette fin.

Ibn Al-Khatîb dit dans son article politique : « Tes sujets sont des dépôts que Dieu t’a confiés. [...] Porte-les à ne dépenser qu’en fonction de leurs moyens. » [14]

P.-S.

Traduit de l’arabe d’un article de Sheikh Muhammad Al-Khidr Husayn, paru dans la revue Al-Hidâyah Al-Islâmiyyah et faisant partie du premier tome d’une compilation d’articles intitulée Maqâlât Li-Kibâr Kuttâb Al-'Arabiyyah fî Al-'Asr Al-Hadîth (Sélection d’articles des plus grands écrivains arabes de l’ère contemporaine), élaborée par Sheikh Muhammad Ibn Ibrâhîm Al-Hamad et téléchargeable en ligne sur le site Islamhouse.com.

Notes

[1] Abû Ja'far Al-Mansûr est le deuxième calife de la dynastie abbasside et le fondateur de la ville de Bagdad. NdT

[2] 'Abd Ar-Rahmân An-Nâsir, dit 'Abd Ar-Rahmân III, est un calife omeyyade d’Andalousie. NdT

[3] Le ganga cata est un oiseau vivant dans les régions arides et semi-arides allant du sud de la France au Moyen-Orient en passant par la Péninsule ibérique et l’Afrique du Nord. NdT

[4] Conférer Târîkh Ibn Khaldûn de Sheikh 'Abd Ar-Rahmân Ibn Khaldûn, disponible en ligne sur le site Al-Eman.com. NdT

[5] Sourate 7, Al-A'râf, Les Limbes, verset 32.

[6] Sourate 17, Al-Isrâ’, Le Voyage nocturne, verset 29.

[7] Sourate 17, Al-Isrâ’, Le Voyage nocturne, verset 27.

[8] Sourate 7, Al-A'râf, Les Limbes, verset 31.

[9] Sourate 25, Al-Furqân, Le Discernement, verset 67.

[10] Sourate 4, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 6.

[11] Le poète vante ici le mérite d’un homme qui, le soir venu, a nourri sa famille et ses proches, jusqu’à se retrouver lui-même dans le dénuement, puis qui, dès le lendemain, repart gagner son pain. NdT

[12] Muhammad Ibn 'Imrân était le Cadi de Médine au VIIIe siècle. NdT

[13] Qutaybah Ibn Muslim était un général musulman qui conquit une grande partie de l’Asie centrale. NdT

[14] Conférer Rayhânat Al-Kitâb wa Naj'at Al-Muntâb de Lisân Ad-Dîn Ibn Al-Khatîb, disponible en ligne sur le site Islamport.com.

Source:

http://www.islamophile.org/spip/Les-effets-nocifs-de-la.html

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