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Articles de islamiates

Les ventes interdites en Islam

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Parmi les ventes interdites, il y a vendre ce que l'on n’a pas encore reçu. Ce jugement chez l'imam Ach-ChAfi3iyy, que AllAh l'agrée, est général. Il englobe toutes les sortes de ventes, que l'objet vendu soit une denrée alimentaire ou autre. La réception ici est réalisée en libérant l'immobilier c'est-à-dire en donnant à l'acheteur la possibilité de jouir de l'immobilier qu'il a acheté. Ainsi pour une maison, il est une condition qu'elle soit vidée de toutes autres affaires que celles de l'acheteur et de donner les clefs à l'acheteur. Pour un objet qui peut être déplacé, la réception est réalisée lorsque l’objet est déplacé vers un endroit qui n'est pas spécifique au vendeur. Pour quelque chose qui peut être portée à la main, comme un vêtement, il faut que l'acheteur le prenne dans la main pour qu'il y ait réception.

Il est interdit de vendre de la viande, comestible ou autre, contre un animal vivant qu'il soit de l'espèce de cette viande ou d’une autre espèce, conformément au HadIth :

« نـهى رسول الله عن بيع اللحم بالحيوان »

(nahA raçOulou l-LAhi 3an bay3i l-laHmi bil-HayawAn)

ce qui signifie : « Le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a interdit la vente de la viande contre l'animal vivant ».

Il est interdit de vendre une créance contre une dette. Cela peut s’illustrer de différentes façons comme par exemple dans le cas de quelqu'un qui vend à 3Amr la créance qu'il a sur Zayd pour une contre-valeur différée à un mois par exemple. Ceci en raison du HadIth :

« نـهى رسول الله عن بيع الكالئ بالكالئ »

(nahA raçOulou l-LAhi 3an bay3i l-kAli’i bil-kAli’)

ce qui signifie : « Le Messager de AllAh a interdit la vente d'une créance contre une dette », [rapporté par Al-HAkim, Al-Bayhaqiyy et d’autres qu'eux].

Cependant après l'arrivée de l'échéance il est permis de vendre contre un payement immédiat la créance à autre que celui qui la doit, mais avant l'échéance ceci est interdit.

Celui qui vend un bien qui ne lui appartient pas et pour lequel il n'a pas eu d'autorisation de vendre par une des voies légales, il ne lui est pas permis de pratiquer cette vente-là. Par contre, celui qui a une autorisation ou qui est mandaté sur le bien d'autrui, comme le tuteur d'un orphelin ou quelqu'un qui a été délégué par le propriétaire, la vente effectuée par cette personne est valable dans ce cas-là.

Il est interdit de vendre une chose sans quelle soit vue par les deux contractants ou par l'un des deux. Ceci est selon l'école de Ach-ChAfi3iyy. La majorité des Imams considère permise cette vente à condition que l’acheteur ait le choix lorsqu'il verra l'objet vendu. Ach-ChAfi3iyy a un avis selon lequel il est valable de procéder à une telle vente lorsque l'objet vendu est décrit de façon qu'il ne soit plus totalement inconnu.

La vente par le fou ou l’enfant n'est pas valable. La vente de son bien à autrui n’est pas valable et il n’est pas valable à quelqu’un de responsable de lui vendre de son bien. Toutefois, certains Imams ont rendu permise la vente effectuée par l'enfant ayant atteint la distinction avec l'autorisation de son tuteur [en lui précisant ce qu'il achète concernant l'achat]. Ceci est la voie de l'imam AHmad et d'autres savants.

La vente ou l'achat par celui qui n'est pas responsable n'est pas valable non plus, tel que le fou. De même, n’est pas valable la vente ou l'achat de celui qui est sous la contrainte. La contrainte, c’est d’être menacé de ce qui est de l'ordre de la mort ou de l'amputation d'un de ses membres. Celui qui est contraint ainsi n'est pas responsable du fait qu'il a été contraint, comme cela est compris du HadIth du Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam :

« إنّ الله تـجاوز لي عن أمّتي الخطأ والنسيان وما استكرهوا عليه »

( ‘inna l-LAha tajAwaza lI 3an ‘oummati l-khaTa’a wa n-nisyAna wa ma stoukrihOu 3alayh )

ce qui signifie : « Certes AllAh n'a pas rendu ma communauté responsable pour ce qu'elle fait par (…) contrainte » [rapporté par At-TirmIdhiyy].

Tout comme la vente par celui qui est contraint est interdite, l’achat est également interdit sauf si cette contrainte vient d’un droit légal selon la Loi de l’Islam.

Le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a dit :

« إنّما البيع عن تراضٍ »

(‘innama l-bay3ou 3an tarADin)

ce qui signifie : « La vente se fait par l’accord des deux parties » [rapporté par Ibnou HibbAn et Ibnou MAjah].

Parmi les ventes interdites, il y a vendre ce que l'on n’a pas la capacité de livrer. Néanmoins, la vente est valable si l'acheteur est dans la capacité de récupérer le bien. Il n'est donc pas valable de vendre ce qui est perdu, ce qui a été pris injustement et ce qui s'est égaré pour celui qui n'est pas capable de le ramener. Contrairement à celui qui en est capable sans trop de charges ou de difficultés. Dans ce cas-là, ceci est permis.

Ainsi il est interdit de vendre :

- La portée des animaux qui est encore dans leurs ventres

- Le lait qui est encore dans la mamelle des animaux

- Le beurre qui est encore dans le lait et le jus de ce raisin qui n'a pas encore été pressé et l'huile de ces olives qui n'ont pas encore été pressées

- Les poissons qui sont encore dans l'eau

- L'oiseau qui est dans le ciel

Il n'est pas permis d'acheter ce qui n'a pas d'utilité valable selon la Loi de l'Islam, comme du pain brûlé, qu'on ne recherche pas pour manger. C’est la même condition pour la contre-valeur.

Parmi ce qui n'a pas d'utilité selon la Loi : les instruments de musique à vent et à cordes. C’est le cas également des insectes qui sont les petits animaux de la terre, comme les serpents, les scorpions, les souris, ou les scarabées. Par contre, ce n'est pas le cas de ce qui est utile, à l’exemple d’un animal appelé Dabb [ressemble au caméléon en étant plus grand] qu'on peut manger, et les sangsues qui sucent le sang. Il n'est pas permis de vendre les fauves qui n'ont pas d'utilité notable selon la Loi, comme le lion, le loup et le tigre, contrairement à ceux qui sont utiles, comme l'hyène car on peut la consommer selon Ach-ChAfi3iyy, que AllAh l'agrée, ou le léopard utile pour la chasse et l'éléphant pour le combat.

Parmi les conditions de validité de la vente selon ce qui est énoncé par les textes dans l'école de Ach-ChAfi3iyy, que AllAh l’agrée, il y a la formule de vente c'est-à-dire la formule de part et d'autre. Certains compagnons de Ach-ChAfi3iyy ont toutefois retenu la validité de la transaction lorsqu'il s'agit d'une cession mutuelle sans expression particulière : lorsque l'acheteur donne la contre-valeur et récupère la marchandise sans expression particulière. Il s’agit-là de l'école de MAlik.

Il est interdit de vendre ce qui n'est pas dans la possession de la personne comme de vendre un homme libre ou la vente de la terre qui n'a pas de propriétaire (mawAt ) c'est-à-dire qui n'a pas été urbanisée. En effet, la terre qui n'a pas de propriétaire n'entre dans la propriété de la personne qu'en la mettant en valeur pour l’utiliser c'est-à-dire en y faisant des travaux pour la rendre apte à l'exploitation, que ce soit pour l'agriculture, pour le logement ou ce qui est de cet ordre.

Parmi les conditions de la vente, c'est que le produit contracté et la contrepartie soient déterminés. Il est donc interdit et il n'est pas valable de vendre ce qui est inconnu car ceci fait partie des ventes interdites, comme en disant : (Je te vends l'un de ces deux habits) sans préciser lequel des deux, l'autre repartant avec l'un des deux.

Il est interdit de vendre toute substance impure selon la Loi (najAçah), comme le sang qui, selon l'accord des savants est considéré najis et interdit à la consommation. Cependant, le sang des poissons est considéré pur selon certains savants. Ce qui est visé par najAçah ici, c'est quelque chose dont la substance est najis en soi. D’autre part, le jugement de ce qui est rendu najis et que l'on ne peut pas rendre pur avec de l'eau est le même que ce qui est najis en soi.

Il est interdit de vendre ce qui enivre, c'est-à-dire ce qui altère la raison avec une euphorie et une joie, même si ce qui enivre provient d'autre chose que le jus de raisin, comme si cela provient du miel mélangé à de l'eau, lorsqu'il est arrivé au pétillement après avoir reposé. 3Abdou l-LAh Ibnou 3Oumar, que AllAh les agrée tous les deux, a dit : « Évite toute chose qui pétille » [rapporté par An-NaçA'iyy]. An-nachIch, le pétillement ici, c'est le son que font les petites bulles de la boisson qui est devenue enivrante. Il constitue la limite qui sépare la boisson qui est licite de celle qui est interdite. Ainsi la boisson qui est fabriquée à partir du miel, des dattes, du blé ou de l'orge et ce qui est du même ordre n'est pas interdite avant de parvenir à cet état de pétillement. Cela ne s'appelle khamr qu'après ce pétillement. Ce qui est visé ici par pétillement, ce n'est pas l’ébullition qui se produit lorsqu'on met un liquide sur le feu mais il s'agit de l’émission de bulles qui se manifeste dans un jus qui est resté dans un récipient couvert. La fermentation provoque un son et le niveau s'élève, puis le niveau redescend et on ne trouve plus de bulles. C'est ce que les buveurs d'alcool prennent plaisir à boire. Cette boisson reste interdite jusqu'à devenir vinaigre en changeant vers l'acidité, même si c'est d’une acidité légère, cela devient alors un vinaigre pur et licite.

Parmi les ventes interdites, il y a la vente des instruments de distraction interdits [les instruments de musique à vent et à cordes] comme le TounbOur qui est un instrument ressemblant au luth ou à la mandoline, et de même la flûte ou encore le kOubah, un instrument à percussion rétréci en son milieu [appelé darbouka].

Il est interdit de vendre ce qui est licite et pur à celui dont on a eu connaissance qu'il veut commettre un péché avec, comme de vendre du raisin, du raisin sec ou ce qui est du même ordre à celui dont on sait qu'il va le presser pour obtenir du vin, ainsi que le bois et ce qui est du même ordre à celui dont on sait qu'il va fabriquer des instruments de distractions interdits ou des statues, ou encore de vendre une arme à celui dont on sait qu'il va l'utiliser pour un combat interdit selon la Loi de AllAh ou la drogue et ce qui est du même ordre à celui dont on sait qu'il va l'utiliser dans la désobéissance. À ce titre également, il est interdit de vendre les coqs à quelqu’un qui va les utiliser pour le combat de coqs et les taureaux à quelqu’un dont on sait qu'il va les utiliser pour le combat de taureaux.

Il est interdit de vendre des substances enivrantes.

Entre dans le cadre de cette règle, entre autres, l'alcool à brûler, même s’il n'est pas destiné à être bu. Celui qui en a besoin, qu'il l'obtienne autrement que par la vente et l'achat. Comme en disant par exemple : « Vends-moi cette bouteille pour tant, sauf que j'utiliserai gratuitement l'alcool qu'elle contient ». En effet l'alcool à brûler est enivrant, il constitue l’essence même du vin. Il n'est pas permis de l'acheter car son jugement est le même que pour les autres substances enivrantes. Le HadIth qui a été rapporté pour l'interdiction de la vente de l'alcool est celui qu'ont rapporté Al-BoukhAriyy et Mouslim, de la parole de Jabir Ibnou 3Abdi l-LAh Al-'AnSAriyy, que AllAh l'agrée, qui a dit : Le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a dit :

« إنّ الله ورسوله حرّم بيع الخمر والميتة ولـحم الخنزير والأصنام »

( ‘inna l-LAha wa raçOulahou Harrama bay3a l-khamri wa l-maytati wa laHma l-khinzIri wa l-‘aSnAm )

ce qui signifie : « AllAh et Son Messager ont interdit la vente de l'alcool, de l'animal mort sans que cela soit de manière légale, la viande de porc et les statues ». On lui a dit alors : « Ô Messager de AllAh, quel est le jugement de la graisse des animaux qui sont morts avec laquelle on badigeonne les navires et avec laquelle on graisse les peaux et dont les gens se servent pour s'éclairer ? » Il a dit :

« لا هو حرام »

(lA houwa HarAm)

ce qui signifie : « Non, c'est interdit ». Ce HadIth constitue donc une preuve pour l'interdiction de la vente de l'alcool à brûler qui est une substance enivrante, à quelqu’un qui le recherche pour s'enivrer ou pour l’utiliser autrement, comme combustible ou comme traitement externe du corps.

Il est interdit de vendre quelque chose ayant un défaut en le dissimulant c'est-à-dire en ne le montrant pas. Mouslim a rapporté que le Messager de AllAh, Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam était passé auprès d'un homme qui vendait du blé. Ayant introduit sa main dedans, il avait senti l'humidité. Il lui a dit :

« يا صاحب الطعام ما هذا »

(yA SAHiba T-Ta3Ami mA hAdhA)

ce qui signifie : « Ô toi, propriétaire du blé, qu'est ce que cela ? » L'homme lui répondit : « Il a été touché par la pluie ». Alors le Messager lui a dit :

« هلا جعلته ظاهراً حتّى يراه الناس ، من غشّنا فليس منّا »

(hallA ja3altahou dhahiran HattA yarAhou n-nAçou, man ghach-chanA falayça minnA )

ce qui signifie : « Fais en sorte que ce soit apparent pour que les gens le voient, celui qui nous trompe, ne suit pas notre voie de façon complète ».

Information utile : Il n'est pas valable de partager un héritage laissé par un défunt avant que ne soient réglés tous les droits qui pèsent sur ce défunt : les dettes qu'il avait, que ce soient des dettes à l'égard des gens ou à l'égard de AllAh comme la zakAt qui est obligatoire sur un bien, avant que ne soient exécutés ses legs, c'est-à-dire ce qu'il a recommandé de donner après sa mort et que ne soient mis de côté le prix d'un pèlerinage et d'une 3oumrah qui sont à sa charge comme lorsque quelqu’un est mort alors qu'il devait encore les accomplir. Il n'est donc pas permis aux héritiers de disposer d’une part de l'héritage avant d’avoir mis tout cela de côté, sauf s'il s'agit d’en vendre une partie pour accomplir l’une de ces choses-là.

Il est interdit pour le musulman responsable de démotiver l'acheteur qui veut acheter à quelqu’un d’autre, comme par exemple en lui présentant une marchandise moins chère que celle qu'il voulait acheter ou en vendant en sa présence quelque chose de semblable à la marchandise qu'il voulait à un prix moins élevé ou s'il lui propose de la lui acheter. Tout comme il est interdit de démotiver le vendeur comme en voulant qu'il reprenne sa marchandise pour la lui acheter à un prix plus élevé ou encore s'il va voir celui qui l'a achetée et lui demande de la lui vendre avec un bénéfice en présence du vendeur. Il y a interdiction lorsque cela a lieu après qu'ils se sont mis d'accord sur le prix comme lorsque l'acheteur et le vendeur ont tous deux déclaré leur accord sur le prix même si le prix est de loin inférieur à la valeur courante.

Si la démotivation qui a été citée a lieu après l'exécution du contrat et avant que le contrat ne soit définitif, durant la période de choix c'est-à-dire la période de choix de l'assemblée (avant qu'ils ne se séparent) ou la période de choix posée par condition (qui peut être posée soit pour le vendeur soit pour l'acheteur ou bien pour tous les deux, elle peut durer un, deux ou trois jours selon l'accord qui a été fait. Si elle est donnée au vendeur seul, il peut annuler la vente ou l'entériner.), cette démotivation est plus grave que si elle avait eu lieu avant le contrat et après l'accord, car la nuisance ici est plus forte.

Il est interdit d'acheter les produits alimentaires de base en période de hausses de prix et de pénurie pour les stocker et les revendre à un prix plus élevé lorsque le besoin des gens de sa région ou autres sera devenu encore plus important ; rentre dans cette catégorie les dattes, les raisins secs et toute chose de cet ordre. Cela s'appelle la spéculation. Fait exception à cela la spéculation sur une nourriture autre que les nourritures de base et également les nourritures de base qu'il n'a pas achetées comme par exemple la récolte issue de son propre champ ou s'il s'agissait de quelque chose qu'une personne avait acheté en période normale, ou encore s'il s'agit de quelque chose que quelqu'un a achetée en période de hausse de prix mais pour lui-même ou sa famille, ou pour la revendre mais pas à un prix supérieur. As-Soubkiyy a rapporté du QADI Houçayn qu'il est interdit de spéculer en période de nécessité sur ce dont les gens ont besoin par nécessité alors qu’on n'en a pas besoin soi-même.

Il est interdit de surenchérir pour une marchandise afin de tromper les autres. C'est ce qui est appelé an-najach, la surenchère. Son interdiction a été confirmée dans le SaHIH. C’est ce qui a été confirmé de sa parole Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam :

« ولا تناجشوا »

(wa lA tanAjachOu)

ce qui signifie : « Ne surenchérissez pas sur une marchandise afin de tromper les autres » [rapporté par al-BoukhAriyy et Mouslim].

 Semblable à la surenchère, il y a vanter une marchandise pour inciter les autres à l'acheter avec des paroles mensongères.

Parmi les ventes interdites, il y a frauder dans la vente ou trahir aussi bien dans la mesure du volume, du poids, de la longueur ou du nombre ou encore mentir en parlant d’une de ces choses-là. AllAh ta3AlA dit :

﴿ وَيْلٌ لِلمُطَفِّفِينَ الَّذِينَ إِذَا اكْتَلُوا عَلى النَاسِ يَسْتَوْفُونَ وَإِذَا كَالُوهُمْ أَوْ وَزْنُوهُمْ يُخْسِرُونَ أَلاَ يَظُنُّ أُولـئِكَ أَنَّهُم مَبْعُوثُونَ لِيَوْمٍ عَظِيمٍ يَوْمَ يَقُومُ النَّاسُ لِرَبِّ العَالَمِينَ ﴾

( wayloun li l-mouTaffifIna l-ladhIna ‘idhA ktAlOU 3ala n-nAçi yastawfOUn wa ‘idhA kAlOUhoum ‘aw wazanOUhoum youkhsirOUn ‘ala yaDHounnou ‘oulA’ika ‘annahoum mab3outhOUna liyawmin 3aDHIm yawma yaqOumou n-nAçou li rabbi l-3AlamIn )

ce qui signifie : « Al-Wayl pour les MouTaffifIn, ceux qui, lorsqu'ils achètent aux gens, prennent tout leur droit, et lorsqu'ils mesurent ou pèsent pour les gens, diminuent. Ces gens là ne savent-ils pas qu'ils seront ressuscités pour un jour éminent, un jour où les gens viendront au jugement du Seigneur des mondes ».

Il en est de même pour plusieurs autres transactions des gens de notre époque, et qui sont pour la plupart d’entre elles en-dehors des règles de la Loi de l'Islam.

Tout ce qui va dans le même sens que ce qui a été cité est interdit car cela ne sera pas exempt des choses comportant une interdiction selon la Loi.

Celui qui cherche l'agrément de AllAh soubHAnah ainsi que la sauvegarde dans l'au-delà et dans la vie d'ici-bas, qu'il apprenne ce qui est licite et ce qui est illicite auprès d'un savant scrupuleusement pieux, qui le conseille et qui veille à sa bonne pratique religieuse. La recherche du licite est en effet une obligation qui incombe à tout musulman.

Ainsi, il est un devoir d'apprendre la science de la religion par laquelle on reconnait le licite et l'illicite, en faisant l’apprentissage par transmission orale de la part des gens de la connaissance et dignes de confiance. Il n'est donc pas permis de demander un avis de jurisprudence à quelqu’un qui n'a pas la science suffisante de la religion, ni même de demander un avis à un savant grand pécheur. L'Imam moujtahid qui fait partie des successeurs des compagnons, l'honorable MouHammad Ibnou SIrIn, que AllAh l'agrée, a dit :

إنّ هذا العلم دين فانظروا عمن تأخذون دينكم

(‘inna hAdha l-3ilma dIn fa-nDHourOu 3amman ta’khoudhOuna dInakoum)

ce qui signifie : « Cette science concerne la science de la religion, faites donc particulièrement attention de qui vous recevez cette science » [rapporté par Mouslim dans l'introduction de son SaHIH]

Parmi l’ensemble des transactions non valables, il y a les différentes sortes d'assurances que les gens ont pratiquées à notre époque, comme l'assurance sur les voitures ou sur les marchandises importées ou ce qu'ils appellent encore « l'assurance vie ». Il est un devoir pour celui qui s'est retrouvé dans un tel contrat d'en sortir avec le repentir. Il est toutefois permis à celui qui ne peut acheter une voiture qu'en prenant une assurance de s’engager dans cette transaction, mais lorsqu'il y aura remboursement pour payer des frais pour un préjudice qu'il aurait subi, il ne récupérera de son assureur que la valeur qu'il lui avait donnée.

La signification de la parole : « la recherche du licite est une obligation qui incombe à tout musulman », c’est qu'il n'est pas permis d’acquérir une subsistance à partir d'une voie interdite. Celui qui veut obtenir un bien pour lui ou pour les besoins de ceux qui sont à sa charge, doit agir conformément à la voie licite selon la Loi. Mais cela ne veut pas dire qu'il est interdit à toute personne de rester sans travailler. At-Tirmidhiyy a rapporté, avec une chaine de transmission sûre qu'un homme est venu se plaindre auprès du Messager de AllAh, Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam au sujet de son frère parce qu'il ne voulait pas travailler avec lui. Le Prophète lui a dit :

« لعلّك تُزرَقُ به »

(la3allaka tourzaqou bihi )

ce qui signifie : « Il se peut que AllAh t'accorde ta subsistance par sa cause [du fait qu'il fait les actes d'adorations] ».

Le point d'argumentation de ce HadIth, c'est que le Messager n'a pas renié au frère de ne pas travailler avec son frère. Quant au HadIth :

« طلب الحلال فريضة بعد الفريضة »

(Talaba l-HalAli faridatoun ba3da l-faridah)

ce qui signifie : « Rechercher le licite est une obligation après l'obligation », il est rapporté par Al-Bayhaqiyy et d'autres avec une chaîne de transmission faible.

http://www.islam-religion.info/index.php?page=les-ventes-interdites

  • e6un7

Les bienfaits de l'Istighfâr

Dikr Allah, Dikr Allah

L’ibādah signifie agir uniquement pour la cause de Dieu. Mais cela demande des efforts constants et le croyant ne doit jamais se reposer sur ses lauriers tant qu'il n'a pas atteint ce stade. Afin de se prémunir des malheurs qui secouent le monde et de mériter les grâces divines il est primordial d’établir une relation sincère avec Dieu.

Mais comment accomplir une tâche aussi ardue ? La solution réside dans l’istighfār. » (Malfuzat, édition en 10 volumes, volume 2, page 67)L’istighfār a été évoqué ainsi dans le verset précité : « … Et que vous devez demander pardon à votre Seigneur, puis vous tourner vers Lui avec repentir. Il vous accordera une excellente provision jusqu’à un terme fixé. Et Il accordera Sa grâce à toute personne de mérite. » (Le Saint Coran, chapitre 11, verset 4).

Ce verset annonce que nous devons implorer le pardon de Dieu ainsi que Son soutien et Lui demander de débarrasser notre cœur de toute crasse. Le croyant doit être constant dans la pratique de l’istighfār, implorant Dieu de le protéger des sentiments qui Lui déplaisent. L’istighfār ne signifie pas répéter quelques paroles ; il doit être accompagné d’une réforme complète.

Le prophète (a.s) ajoute à ce sujet : « Souvenez-vous, aux musulmans il a été accordé deux choses – l’une pour obtenir la force et l’autre pour la démonstration pratique de ce qui a été obtenu. L’istighfār a pour but d’obtenir de la force. Il est aussi surnommé ‘la recherche de l’aide’. Les soufis ont dit que tout comme la force et la puissance physiques sont renforcées par l’exercice physique, de même l’istighfār est un exercice spirituel. A travers lui, l’âme obtient la force et le cœur acquiert la constance. Celui qui désire obtenir la force doit faire l’istighfār.

Ghafara littéralement signifie couvrir ou réprimer. Avec l’istighfār, l’homme essaie de réprimer et de couvrir ces émotions qui le retiennent loin de Dieu. Ainsi, la seule signification d’istighfār est que les éléments empoisonnés qui pourraient bien détruire l’homme pourraient être maîtrisés, et que l’on doit mettre en pratique les commandements de Dieu en évitant tous les obstacles.

Souvenez-vous qu’Allah a créé deux types d’instincts en l’homme. Le premier est l’instinct empoisonné, incité par Satan. Le second est l’instinct correctif. Lorsqu’une personne est arrogante et considère qu’elle a de la valeur et ne cherche pas l’aide de cette fontaine curative, l’instinct empoisonné prend le dessus. Or, lorsqu’elle se considère indigne et insignifiante et ressent le besoin de l’aide Divine, Allah crée une fontaine pour elle qui fait couler son âme. C’est cela la signification du terme istighfār, notamment de trouver la force pour maîtriser l’instinct empoisonné. (Malfuzat, nouvelle édition vol. 1, p. 348-349) - (Malfuzat, édition en 10 volumes, volume 2, pages 67 à 68)

Une fois une personne a demandé des prières au sujet de sa dette et le le prophète(saw) lui a conseillé d’implorer le pardon de Dieu abondamment. L’istighfār est un moyen pour éviter les malheurs et pour progresser. Quelqu’un d’autre lui a demandé au de prier pour lui pour qu’il ait des enfants : « Soit régulier dans l’istighfār, » lui a conseillé le prophète (a.s), « il efface le péché et Allah l'Exalté t’accordera par [cette méthode] des enfants. »

Le prophète (a.s) préconise l’istighfār comme un moyen de se protéger contre les faiblesses. Il libère l’homme du châtiment à l’instar d’une rançon que paie le prisonnier pour obtenir sa libérté.

Aujourd'hui, les mauvaises actions des gens de ce monde ont créé des remous. Nous devons beaucoup prier pour que Dieu protège l’humanité de ces agitations. L’istighfār aide à la réalisation des objectifs de l'adoration de Dieu, renforce le lien avec Son envoyé, protége l'homme de Son mécontentement, et comble ses besoins personnels. Afin d’en profiter réellement, l’istighfār doit être une pratique constante.

As Sayyid Ul Istighfâr : la meilleure demande de pardon (Al Bukhârî)

Sayyidunâ Shaddâd Ibn 'Aws (qu'Allâh l'agrée) rapporta que le Messager d'Allâh (que Le Salut et La Paix d'Allâh soient sur lui) a dit :

« La demande de pardon par excellence consiste pour le serviteur à dire :

اللَّهُمَّ أَنتَ رَبِّ لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنتَ
خلَقتَنِي وَ أَنَا عَبدُكَ
وَ أَنَا عَلَى عَهدِكَ وَ وَعدِكَ مَستَطَعتُ
أَعُوذُ بِكَ مِن شَرِّ مَا صَنَعتُ
أَبُوءُ لَكَ بِنعمَتِكَ عَلَيَّ وَ أَبُوءُ بِذَنبِي فَاغفِر لِي
فَإِنَّهُ لاَ يَغفِرُ الذُنُوبَ إِلاَّ أَنتَ

Allâhumma anta Rabbî lâ ilâha illâ Anta,
khalaqtanî wa anâ 'abduka,
wa anâ 'alâ 'ahdika wa wa'dika mastata'tu.
A'ûdhu bika min sharri mâ sana'tu,
abû°u laka bi ni'matika 'alayya, wa abû°u bi dhanbî fa ghfir lî
fa innahu lâ yaghfiru-dh-dhunûba illâ Anta.

Mon Dieu, Tu es mon Seigneur, il n'y a de dieu que Toi.
Tu m'as créé, je suis Ton serviteur
et je demeurerai attaché à Ton pacte et à Ta promesse autant que je le pourrai.
Je Te demande de me préserver des méfaits que j'ai commis.
Je reconnais les bienfaits dont tu m'as gratifiés, et je reconnais mes péchés.
Aussi pardonne moi car nul autre que toi ne pardonne les péchés !

Celui qui prononcera dans la journée cette formule avec conviction puis mourra avant la nuit, sera au nombre des gens du Paradis, celui qui la prononcera la nuit avec conviction puis mourra avant l'aube sera [aussi] au nombre des gens du Paradis. »

Les meilleurs moments :

Il n'y a pas de temps prescrit mais certains moments sont bénis et recommandés :

- Après la prière, comme le faisait le prophète salla Allahou alaihi wa sallam,

- et surtout pendant la nuit, c'est l'œuvre des pieux salués par Allah dans le Coran :

إِنَّ الْمُتَّقِينَ فِي جَنَّاتٍ وَعُيُونٍ 51.15.

En revanche, les gens pieux seront au milieu de Jardins et parmi des sources,

آخِذِينَ مَا آتَاهُمْ رَبُّهُمْ إِنَّهُمْ كَانُوا قَبْلَ ذَلِكَ مُحْسِنِينَ 51.16.

jouissant des bienfaits que leur Seigneur leur aura accordés, car ils pratiquaient auparavant le bien,

كَانُوا قَلِيلاً مِّنَ اللَّيْلِ مَا يَهْجَعُونَ 51.17.

dormaient peu la nuit,

51.18 وَبِالْأَسْحَارِ هُمْ يَسْتَغْفِرُونَ

étaient à l'aurore déjà en prière et dans une autre sourate où Allah énumère les gens du paradis,

Il dit :

وَالْمُسْتَغْفِرِينَ بِالأَسْحَارِ 3.17.

et ceux qui implorent le pardon du Seigneur à la pointe de l'aurore.

En dehors de toute situation de difficulté, al-istighfar est toujours un trésor éternel.

Le prophète salla Allahou alaihi wa sallam dit : « طوبى لمن وجد في صحيفته استغفاراً كثيراً » Touba (Grand Bonheur, c'est le nom d'un arbre au paradis), à celui qui trouve (après sa mort) dans son livre beaucoup de demandes de pardon (Sahih Al-jami').

Il a dit également : من أكثر من الاستغفار جعل الله له من كل هم فرجا ومن كل ضيق مخرجا ورزقه من حيث لا يحتسب

Celui qui fait beaucoup de demandes de pardon, Allah lui ménage à chaque problème une solution et à chaque inquiétude une issue favorable et Il lui accorde Ses dons par des voies insoupçonnées. (Rapporté par Ahmad, nro 4/56)

Sources : Jâmi' Us Sahîh de l'Imâm Muhammad Ibn Ismâ'îl Al Bukhârî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).

http://www.islam-ahmadiyya.org/sermons-2012/273.html

http://mejliss.com/2011/12/12/en-periode-depreuves-soucis-al-istighfar-wa-tawba

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La thérapie par la lumière de l’aube

La thérapie par la lumière de l'aube  dans En médecine

QU’EST CE QU’UN SIMULATEUR DE L’AUBE ?

Les grands équilibres de notre organisme sont régulés par une horloge biologique interne.
C’est le cas de l’alternance sommeil / éveil, qui est généralement calquée sur l’alternance de la lumière et de l’obscurité, c’est-à-dire du jour et de la nuit.

La mélatonine joue ici un rôle essentiel. Cette ‘’hormone du sommeil’’ est une molécule fabriquée au centre du cerveau, par l’épiphyse, sensible à la lumière qui est transmise au cerveau par la rétine de notre oeil.

Cette molécule régule nos rythmes quotidiens de veille et de sommeil. Sa sécrétion débute sous l’action de l’obscurité, entraînant un effet d’endormissement. Au milieu de la nuit, elle atteint son taux de production maximal. La lumière diminue la sécrétion de mélatonine.

La désynchronisation de notre horloge biologique

Du fait de cette désynchronisation, notre besoin de sommeil n’est plus rythmé par l’alternance du jour et de la nuit. De nombreux facteurs sont susceptibles d’entraîner une désynchronisation de notre horloge biologique interne :

- Le rythme de la vie moderne génère beaucoup de déséquilibres. Nous avons tendance à vivre notre jour la nuit et vice versa.

- A la suite de certains événements, tels que : opération chirurgicale, maladie, prise de médicaments, l’individu peut ne plus retrouver un sommeil régulier, ou son niveau d’énergie et de rendement habituels. Il en résultera des troubles du sommeil (décalage des phases du sommeil)

- Ce phénomène de désynchronisation du rythme journalier est constaté également dans certains cas d’insomnies, pour des patients n’arrivant pas à s’endormir la nuit. Il peut être également causé par des facteurs stressants.

- Chez les personnes âgées, il arrive fréquemment que leur rythme journalier soit ‘’en avance ’’, les amenant se coucher très tôt. Il s’ensuit des réveils prolongés la nuit et, à terme, des états chroniques de fatigue.

- Enfin, les troubles du rythme journalier apparaissent à l’occasion de vols lointains, (décalage horaire). L’horloge biologique se dérègle lorsque la lumière naturelle et l’obscurité nous apparaissent aux mauvaises heures. Il se crée un décalage entre notre rythme interne habituel et le rythme extérieur du jour et de la nuit.
Mais l’une des sources importantes de désynchronisation de notre horloge biologique demeure l’insuffisance de lumière naturelle.

- Symptômes

· Augmentation des heures de sommeil (hypersomnie),
· Fatigue, humeur dépressive, tristesse,
· Prise de poids, envie de s’isoler,
· Perte d’intérêt pour les activités habituelles, difficultés à se concentrer,
· Pour les enfants, difficultés à se concentrer, résultats scolaires en baisse,

- La luminotherapie : La lumière comme antidépresseur
La recherche médicale a mis au point une thérapie basée sur l’utilisation de la lumière claire ou bleue pour lutter contre la déprime hivernale, les blues de l’hiver, le décalage horaire et certains troubles du sommeil.
Cette thérapie est courante dans les ‘’pays froids’’ et à faible degré d’ensoleillement. Elle s’étend aux lieux de travail et bureaux, avec des lampes spéciales. Ce traitement est généralement pratiqué sur une période de trois semaines.
La thérapie consiste à orienter une source lumineuse spéciale vers le visage du patient, le matin pendant une demi-heure environ. Le spectre de la lumière utilisée est le plus proche possible de la lumière du jour. Par ce biais, la transmission de lumière vive, (de plus de 2000 lux) va bloquer la sécrétion de mélatonine.
Cette thérapie peut être appliquée à d’autres moments de la journée, par exemple le soir pour retarder l’heure habituelle de l’endormissement.
Ce traitement produit des effets positifs au bout de quelques jours et atteint son plein effet au bout de trois semaines. Dans 80% des cas, cette thérapie simple se révèle très efficace.

Le simulateur de l’aube

La simulation artificielle de l’aube est une application de la luminothérapie, et donc un autre moyen de remédier, sans médicaments, aux troubles évoqués.

Simulateur d’aube Lumie 200Cet appareil recrée les conditions naturelles du réveil, en éclairant de façon graduelle la chambre à coucher, par imitation du lever de soleil. L’horloge biologique entre généralement en régulation avec l’aube. Le simulateur recrée donc artificiellement ce « signal de l’aube ».

A l’heure H moins 15, 30 ou 45 minutes selon l’option choisie, le simulateur commence à éclairer la chambre d’une très faible lumière orangée, imitant le lever du soleil.

Cette lumière est suffisante pour transmettre au cerveau l’information que le jour est en train de se lever et organiser la transition hors du sommeil. La production de mélatonine décroit dans les minutes qui suivent.

Quand la lumière augmente encore un peu, l’activité spécifique du cerveau qui caractérise le sommeil entame elle aussi sa transition vers le mode du sommeil léger, puis du réveil complet. Le réveil se fait naturellement, et en douceur.

Pour le soir, le simulateur de l’aube produit l’effet inverse. Il simule le crépuscule, la lumière diminuant progressivement, pour atteindre finalement l’obscurité totale.
Le simulateur de l’aube assure donc une bonne synchronisation de l’horloge biologique, une transition synchronisée d’un état vers l’autre, entre le sommeil et l’éveil.

Son effet sur la dépression saisonnière a été prouvé.

Simulateur de l’aube – Lumie 150D’anciennes études faisaient état de son efficacité dans le traitement de la dépression saisonnière, l’augmentation de l’énergie, l’amélioration de l’humeur.
Deux études scientifiques récentes et plus larges, citées par le réseau médical Proteus, démontrent que la simulation de l’aube serait même plus efficace que la luminothérapie classique, dans le traitement de la dépression saisonnière.

« Lors de l’étude menée par Avery en 2001 aux États-Unis, les 95 participants ont été répartis en trois groupes. 31 patients se sont réveillés avec un simulateur d’aube (luminosité croissante jusqu’à 250 lux), 33 patients ont reçu une luminothérapie classique d’une durée de 30 minutes (luminosité de 10 000 lux) et 31 patients ont été exposés à un placebo (une faible lumière rouge de 0,5 lux) durant six semaines. Le groupe soumis à la simulation d’aube a obtenu la plus grande réduction des symptômes de dépression, et les plus forts indices de rémission » (cité par le réseau Proteus).

- L’ouvrage du Dr. David Servan Schreiber

Le traitement par simulation de l’aube a été porté en France à la connaissance du grand public par l’ouvrage du Dr. Servan Schreiber ‘’Guérir’’. Le simulateur de l’aube est l’une des sept méthodes préconisées pour guérir le stress, l’anxiété et la déprime sans médicaments. Le cas de son patient, Fred, est désormais classique.

GUERIR« Fred était enthousiaste à l’idée d’essayer un simulateur d’aube. Il commanda le petit appareil sur Internet….En moins d’une semaine, il constatait déjà une différence dans sa manière de se réveiller… En moins de deux semaines, il estimait qu’il avait davantage d’énergie pendant la journée et qu’il était capable de penser plus clairement. C’était comme si le brouillard dans sa tête avait commencé à se dissiper. Son humeur s’améliorait aussi progressivement ».

 

Allah exalté soit il dit : Par l’Aube! 30.1
Allah jure dans ce verset par l’aube signalant ainsi l’importance de cette heure .Et vous devez tous savoir qu’Allah ne jure que par des créatures parfaites et majestueuses. L’aube représente le moment d’une prière vertueuse et noble: » Accomplis la Salat au déclin du soleil jusqu’à l’obscurité de la nuit, et [fais] aussi la Lecture à l’aube, car la Lecture à l’aube a des témoins. » 17.78.

Se réveiller à l’aube est parfaitement concordant avec les données de la science moderne , aussi bien sur le plan biologique et organique que sur le plan spirituel.

http://coranmiracles.unblog.fr/2009/05/page/10/

Visiter les tombes: ce qu'il faut éviter

La visite des tombes est recommandée pour les hommes.

En effet, Ahmad, Muslim et les auteurs des Sunans ont rapporté d'après 'Abdallâh Ibn Burayda :

Le Messager de Dieu a dit :

"Je vous avais déconseillé de visiter les tombes, visitez-les désormais, car elles vous rappelleront l'Au-delà."

L'interdiction était due au fait que la période antéislamqie était encore proche et les habitudes de cette époque toujours présentes chez les gens. A ce moment-là les gens ne s'abstenaient pas du langage inconvenant et grossier; cependant quand il se sont convertis à l'Islam et ils ont connu ses principes, le Législateur leur a permis de les visiter.

On rapporte d'après Abu Hurayra :

"Le Prophète visita la tombe de sa mère et pleura tant que les présents se mirent à pleurer avec lui. Puis il dit : « J'ai demandé à mon Seigneur qu'Il m'autorise à invoquer pour elle le Pardon, mais Il me l'a refusé; je Lui ai demandé de m'autoriser à visiter sa tombe et Il me l'a accordé; visitez donc les tombes, car elles vous rappelleront la mort.»" [ Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasa'i et ibn Mâja.]

Puisque le but de la visite est le rappel de la mort et de l'au-delà, la visite des tombes des incroyants est permise pour la même raison. Si ces derniers étaient des injustes et que Dieu les a puni pour leur injustice, pleurer et montrer sa faiblesse et son besoin absolus de la grâce de Dieu sont des actions louables quand on passe près de leurs tombes.

Al-Bukhâri a rapporté d'après Ibn Omar :

Le Prophète et ses Compagnons arrivèrent à al-Hijr, la contrée de Thamûd, il dit : « N'entrez au pays de ces gens voués aux châtiments de l'Enfer qu'en pleurs; si vous ne pouvez pleurer, n'y entrez pas car vous risqueriez de subir leur sort. »

La qualité de la visite

Lorsque le visiteur arrive à la tombe, il se dirige vers le défunt, il le salue, il invoque Dieu pour lui, et on rapporte à ce propos :

D'après Burayda : Le Messager de Dieu a appris aux gens lorsqu'ils visitaient les tombes, de dire :

« Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui résidez dans ces demeures, nous vous rejoindrons lorsque Dieu le décidera. Vous êtes nos devanciers et nous sommes les suivants. Nous implorons Dieu qu'Il vous accorde la paix et la bénédiction, ainsi qu'à nous. » [ Rapporté par Ahmad, Muslim et autres traditionnistes ]

D'après Ibn Abbas :

Le Prophète passant près d'un cimetière à Médine, se mit face à lui et dit : « Que la paix soit sur vous, ô résidents des tombes ; que Dieu vous accorde Son Pardon, ainsi qu'à nous. Vous êtres nos devanciers et nous vous emboîtons le pas ». [ Rapporté par At-Tirmidhi ]

'Aisha rapporte

Chaque fois que le Prophète passait la nuit auprès d'elle, il sortait avant l'aube au Baqî' et disait: « Que la paix soit sur vous, croyants qui résidez dans ces demeures, bientôt ce qui vous a été promis sera réalité ; nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera; Seigneur, pardonne aux résidents du Baqî' Al-Gharqad. » [ Rapporté par Muslim ]

On a rapporté d'après elle aussi qu'elle s'enquit auprès du Prophète :

« Comment m'adresserai-je à eux, ô Envoyé de Dieu? - Dis: Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui résidez dans ces demeures que Dieu accorde Sa Miséricorde aux devanciers parmi nous et aux suivants ; nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera. »

Alors ce que certains ignorants font comme passer la main sur le tombeau, les embrasser, et tourner autour d'eux sont des innovations illicites qu'il faut éviter et qu'il est interdit de faire. Il n'y a que la Ka'ba qui est digne de tels actes et rien ne lui est comparable, ni la tombe d'un prophète, ni le mausolée d'un Saint. Tout le bien consiste à suivre l'exemple des Pieux Ancêtres, toute innovation n'étant que mal et égarement.

Ibn Qayim a dit : Le Messager de Dieu visitait les tombes pour invoquer Dieu pour les morts, alors que ceux qui donnent à Dieu des associés invoquent le mort pour le prendre comme intercesseur et lui demandent d'exaucer leurs vœux. Cette conduite des polythéistes est à l'opposé de la tradition du Messager qui s'inscrit dans le cadre de l'Unicité et des bienfaits en faveur du défunt, alors que celle des polythéiste n'est qu'idolatrie et une offense pour leurs âmes et pour le mort.

Ces personnes se divisent en trois groupes:

Ceux qui invoquent le mortCeux qui font intercéder le mortCeux qui invoquent Dieu auprès de lui, soutenant que l'invocation en la présence du mort est plus à même d'être exaucée que dans les mosquées.

Or celui qui observe la conduite du messager de Dieu et ses compagnons remarquera la différence évidente entre ces deux voies.

La visite des tombes pour les femmes

Malek, certains hanafites et d'après Ahmad et la majorité des ulémas ont permis aux femmes de visiter les tombes et ceci d'après Aicha : « Comment m'adresserai-je à eux, ô Envoyé de Dieu ? .. »

'Abdallâh Ibn Abi Mulayka rapporte :

« 'Â'isha revint un jour du cimetière et je lui demandai: « Ô Mère des croyants, d'où viens-tu? - De la tombe de mon frère, 'Abd Ar-Rahmân », me répondit-elle. - Le Prophète n'a-t-il pas interdit de visiter les tombes? » m'enquis-je auprès d'elle. - Si, il l'avait interdit, mais il ordonna ensuite de les visiter.» répliqua t-elle. [ Rapporté par Hakem et Bayhaqî; ce dernier déclare que ce hadîth a été rapporté exclusivement par Basjâm Ibn Muslim Al-Basri ; Adh-Dhahabî le juge authentique ]

Dans les deux sahih, d'après Anas :

" Le Prophète passant près d'une femme qui pleurait sur la tombe de son enfant, lui dit :
« Crains Dieu et endure !»

- Que peux-tu comprendre à mon malheur! », répondit-elle.

Lorsqu'il fut parti, on apprit à la femme que son interlocuteur était le Prophète .

Elle fut atterrée et alla le trouver. Arrivée chez lui, elle ne trouva aucun gardien à sa porte, alors elle lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu, je ne t'avais pas reconnu.»

- « C'est lors du premier choc que l'on doit faire preuve d'endurance », lui répondit-il.

On voit d'après ce hadith que le Messager de Dieu a vu la femme sur la tombe et il n'a pas empêché cela. Et puisque la visite est pour se rappeler l'au delà, et puisque les hommes ainsi que les femmes ont besoin de ce rappel, alors, les femmes peuvent visiter les tombes.

Certains ont considéré comme réprouvable la visite des tombes par les femmes à cause du hadith du Messager de Dieu : « Que Dieu maudisse les visiteuses des tombes ». [ Rapporté par Ahmad, Ibn Majâ et Tirmidhy qui l'a authentifié ]

Qurtubi a dit au sujet de ce hadith :

« La malédiction précitée dans le hadith est attribuée à celles qui visitent les tombes très souvent. De fait, l'expression arabe « zawwârât » employée par le Prophète exprime l'excès. En effet, ces femmes faillissent aux droits de leur époux et sont constamment exposées aux regards des autres hommes ... Toutefois, d'aucuns diront que si tous ces inconvénients sont évités, il n'y a pas de mal à leur autoriser de visiter les tombes, du moment que le rappel de la mort profite aussi bien à l'homme qu'à la femme. »

Ash-Shawkani commente les propos d'AI-Qurtubî et dit : « C'est le raisonnement qu'il convient d'adopter pour concilier les hadith qui semblent apparemment contradictoires dans le chapitre. »

http://sajidine.com/fiq/funeraille/visite_tombe.htm

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Les levants et les couchants dans le Coran

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Lorsqu’on lit attentivement certains versets coraniques on remarque que notre Seigneur évoque les expressions Coucher ou Occident et Lever ou Orient, une fois au singulier comme dans le verset 115 de la sourate 2 - la Génisse- : « A Dieu appartiennent Le Lever et Le Coucher » et une fois à la forme duelle dans le verset 17 sourate 55 - Le Tout Miséricordieux : « le Seigneur des deux Levants et le Seigneur des deux Couchants. » Il a également utilisé le pluriel dans le verset 40 sourate 70 – les Ascensions - « Je ne jurerai pas– ou j’en jure- par le Maître des Levants et des Couchants… »
En lisant les exégètes, on constate qu’ils sont quasiment unanimes sur le sens des termes « Machrik : lever ou levant » c'est-à-dire « le côté duquel se lèvent le soleil, la lune ou une étoile», par rapport à la terre, et « Maghreb : coucher ou couchant » c’est-à-dire le point de l’horizon où ils se couchent.
Selon ces exégètes, la diversité des formes du singulier n’aurait d’autre interprétation que celle de l’Est Géographique où se lève le soleil et celle de l’ouest où il se couche. En d’autres termes, le soleil n’a qu’un seul Orient et un seul Occident. Employé sous la forme duelle, il désignerait le levant (Est) et le couchant (Ouest) du soleil en été et en hiver. Nous savons que la Terre tourne autour du Soleil ; elle fait une révolution complète en un an (365 jours et 6 heures). Et chaque jour, le soleil s’incline et s’écarte un peu plus vers l’Orient pour atteindre 23 degrés d’élongation par rapport à son orbite en hiver. Il se lève avec un décalage plus ou moins grand par rapport à cette direction, puis s’incline petit à petit vers l’Est. La déclinaison en direction de l’Est varie de +23° à -23°. Cela joue sur la position de son lever par rapport à l’horizon. Ce sont ces deux points (+23°, -23°) qui expliqueraient la forme duelle. Quant au sens pluriel des termes « Orient » et « Occident », il s’explique par le fait que ce même soleil se lève et se couche en des points différents selon l’endroit du globe où on se trouve. D’autre part, de l’équinoxe d’hiver à celui de l’été, il apparait chaque jour à un point de l’horizon différent, et à un moment différent du jour ( ou de la nuit)
Ces démonstrations seraient plus explicites si l’on resitue ce corpus dans son contexte d’apparition dans le Livre Saint c’est-à-dire avec les versets qui les précédent, on comprendra alors que l’emploi des deux termes (Lever, coucher) au singulier n’est pas fortuit. Il atteste de l’unicité du Créateur du monde. Quant aux versets dans la sourate (‘Ar Rahmane’ ) le Miséricordieux, où les deux termes sont employés à la forme duelle, ils se rapportent au soleil et à la lune. Quant à la forme plurielle, elle aurait pour objet de restituer l’accord grammatical avec les impies et blasphémateurs évoqués au pluriel. Il est indéniable que cette concordance est un exemple vivant de l’éloquence du texte coranique. Mais ce qui nous intéresse le plus à ce propos c’est la concordance de toutes ces expressions avec l’astronomie contemporaine.
Selon l’agence spatiale NASA, il existe des astres qui gravitent en dehors du système solaire. Ils tournent autour d’étoiles semblables à deux soleils ; ce qui leur confère alors deux levers et deux couchers. Cette découverte a permis à la NASA d’identifier grâce à la nouvelle technique, appelée astrométrie, une immense planète gazeuse dont le volume approcherait celui de Jupiter ; elle est à une distance de 49 années lumière. Elle l’a baptisée Kepler B16
La NASA a pu également découvrir un immense astre gazeux. C’est une planète extrasolaire autour de laquelle se lèvent et se couchent trois soleils, ce qui lui confère trois orients et trois occidents. Cette planète a été nommée HD188753Ab. Les 3 soleils sont : Alpha Centauri A, Alpha Centauri B et Proxima Centauri ou Alpha Centauri C.
Les prises de vues de ce phénomène donnent des images spectaculaires. Voir notamment :
http://www.nasa.gov/vision/universe/newworlds/threesun-071305a.html - http://www.nasa.gov/vision/universe/newworlds/threesun-071305a.html - http://www.daviddarling.info/encyclopedia/etemain.html
Donc, lorsque Dieu, le Tout Puissant, évoque le lever et le coucher, il fait allusion à deux points existant sur notre planète. Quant à l’emploi de ces termes à la forme duelle et plurielle, cela renvoie à leurs observations autour des autres astres.
Cette explication scientifique est conforme aux versets coraniques. Et si les esprits sceptiques et incrédules trouvaient par le passé des arguties pour contester les versets du saint coran, aujourd’hui les démonstrations scientifiques s’accordent avec la parole divine du coran qui n’est que VERITE. La gloire et la grandeur reviennent à Dieu.
Références :
- Abu Elfida Ismaïl Ibnu Kathir « Exégèse du Saint et Coran » Maison d’édition « Tiba » ed. 1420, 1999-2, vol 7, p492./
- Abu Abdallah Mohamed ibn ahmed El- Kortobi: “Recueil de percepts coraniques” Maison d’édition 3alem El kiteb- Riad (Le monde des livres) Ed. : 1423-2003, vol. : 15, p : 69
- www.nasa.gov
- http://www.55a.net/firas/arabic/?pag...s
- www.kaheel7.com/ar
- www.islamona1.jeeran.com
- www.daviddarling.info/encyclopedia/etemain.html
Commentaires du site:
1- Dans son exégèse de la Sourate Arrahman Verset 17, l’Imam Chikh Bayoud souligne à juste titre, que l’emploi du binaire « le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants », est dû au fait que dans les Versets précédents, Allah évoque le soleil et la lune. Il parait donc tout à fait logique, qu’Il se qualifie de « Seigneur de leur lever et de leur coucher ».
Soulignons qu’en matière de direction géographique, le Coran n’à point mentionné le nord ni le sud. On est en droit de se demander pourquoi ?
Plusieurs hypothèses peuvent être avancées :
a- En considérant le lever et le coucher du soleil, de la lune et des étoiles, le nord et le sud ne revêtent aucune importance pour la vie sur terre.
b- La science moderne a prouvé que le nord et le sud du globe terrestre changent au cours des siècles et peuvent même s’inverser.
c- Qu’en disant les deux levants et les deux couchants, le Coran peut très bien avoir inclus le nord avec le couchant ou l’Orient, et le sud avec le couchant ou l’Occident.
2- De nombreux traducteurs traduisent « Al-machrik » par l’Orient et le « Maghrib » par Occident. Ceci est parfaitement exact selon le dictionnaire Larousse. Mais, dans le contexte coranique et surtout astronomique, il s’agit d’un point ou d’un lieu de l’horizon et non pas d’une direction géographique. Et, afin d’éviter toute confusion avec le sens géographique, j’ai préféré les traduire par « levant et couchant ». Ceci m’amène au point suivant :
3- Cette merveille scientifique du Coran vieille de 15 siècles, revêt toute sa beauté quand on rapproche ce phénomène de relativité astronomique des levants et des couchants des astres, avec notre article « Je jure par la position des étoiles » que je vous invite à lire.
4- Vu sous cet angle, il est donc évident que tous les astres de notre univers, possèdent pour chaque jour, ou au bout de chaque révolution, un point d’apparition et un point de disparition. Allah est donc réellement le Seigneur d’une infinité de levants et de couchants, pour une infinité d’astres.
5- Dans la Sourate Assafat, verset 5, Allah dit : « C’est Lui le Seigneur des cieux, de la terre, de ce qu’il y a entre les deux et des levants».
C’est l’unique verset du Coran dans lequel, l’expression « levants » n’est pas couplée avec « couchants ». Il ne s’agit certainement pas d’une omission ou d’une rédaction fortuite. L’explication ne semble pas évidente. Mais ce dont on peut être certain, c’est qu’à la lumière de la science moderne, l’expression : « ce qu’il y a entre les deux » retrouve une signification matérielle. Dans le temps, les exégètes pensaient qu’entre le ciel, Royaume divin et la terre, c’est le vide ; les étoiles faisant partie du ciel. Maintenant nous savons qu’il existe des milliards de galaxies, avec des milliards de milliards d’étoiles, vivantes ou mortes depuis une éternité, mais leur lumière nous parvient encore. Il existe également des radiations cosmiques des liens de force électromagnétiques, et bien d’autres phénomènes que nous n’avons pas encore découverts.
Quant à la singularité des levants sans les couchants, plusieurs interprétations peuvent être données :
a- Qui dit lever dit automatiquement coucher, tout astre qui se lève est appelé à se coucher. Tout nage dans un espace ; ce serait donc une abréviation, comme on en trouve souvent dans le Coran
b- Que le Coran accorde une importance particulière au levant, symbole du début de la vie, du réveil des vivants et de la résurrection. D’ailleurs les hommes d’une manière générale et les scientifiques accordent également plus d’importance au lever du jour, du soleil, de la lune ou d’une étoile, qu’à son coucher ; les horloges physiologiques et le décompte du temps commencent en général, avec le début du jour et non sa fin.
Le Coran cite d’ailleurs Abraham, père des Messages et Prophètes, argumentant devant un roi mécréant. Il prouva la suprématie d’Allah par le « Lever du soleil» (S2-V258):
Devant le Roi tyran Nemroud, il dit :
• Allah donne la vie et la mort Nemroud répondit :
• Moi aussi je donne la vie et la mort Abraham répliqua :
• Allah fait apparaître le soleil à l’Est, fais le venir de l’Ouest.
Le mécréant resta ébahi !

c- Il existe des points du globe notamment aux pôles, ainsi que des astres, où le lever et le coucher se confondent.
6- Dans la Sourate Achouâra, le Coran rapporte une argumentation entre Moïse et Pharaon en ces termes :
En s’adressant à son entourage, Pharaon dit :
- Le Messager qui vous a été envoyé est surement fou !
Moïse reprend :
- C’est le Dieu du Levant et du Couchant et de tout ce qui se trouve entre les deux, si vous savez réfléchir. (S26-V27/28)
C’est sur cette précision de haute signification scientifique qu’il convient de s’arrêter. Si en un point donné du globe, comme la ville de Ramsès II où se tenait ce dialogue par exemple, on considère le Levant et le Couchant, c'est-à-dire l’orient et l’occident, on définit une infinité de cercles (méridiens, parallèles ou autres) passant par ces points. Et si on considère tous les cercles qui passent par ces deux points et tout ce qui se trouve entre les deux, c’est à dire entre l’Est et l’Ouest dans un sens, puis entre l’Ouest et l’Est dans l’autre sens, on aura fait les tour de la terre et balayé toute sa surface, ainsi que celle du ciel entre les deux. D’autre part, s’agissant des deux horizons, on aura non seulement établi une vérité inconnue des Egyptiens du temps de Moïse et inconnue des hommes du temps de Mohammed ; il s’agit évidemment de la sphéricité de la terre et des cieux. Mieux que cela, en s’exprimant ainsi, Moïse a désigné toute l’étendue du royaume d’Allah au sein de notre univers!
N’est-ce pas une merveille scientifique du Livre Saint qui a été édité il y a 15 siècles ?.

Par : Professeur Samira Bouaïcha
Traduit de l’Arabe par : ABIMHAMED Mohamed
Modéré, enrichi et commenté par : Mohamed Messen

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