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Articles de islamiates

L'excision l'Islam et le droit au plaisir

L'excision est l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris et de son capuchon, et des petites lèvres (clitoridectomie).
…L'excision présente plusieurs variantes qui diffèrent par l’étendue de l’ablation et des pratiques annexes. Elle est considérée comme une mutilation sexuelle dans de nombreux pays, y compris ceux où elle est pratiquée, et de nombreuses organisations militent pour son abolition mondiale.

Les types de mutilations sexuelles des fillettes :

On distingue 3 formes principales de mutilations sexuelles :
la plus courante est l'excision ou clitoridectomie. Elle consiste en l'ablation partielle ou intégrale du clitoris et des petites lèvres.
la forme la plus grave est l'infibulation, encore appelée "excision pharaonique". Lors de cette opération on procède tout d'abord à l'ablation du clitoris et des petites et grandes lèvres. La vulve est ensuite suturée à l'aide de catgut, de fils de soie ou d'épines. Seul un orifice étroit est ménagé pour l'évacuation de l'urine et l'écoulement du flux menstruel.
La sunna est la forme la moins "grave". Elle est souvent appelée aussi "excision symbolique". Elle consiste à couper la membrane du clitoris, ou à inciser le clitoris, ou bien encore à en couper le capuchon.

Les conséquences de l'excision des fillettes :

Stop à l'excisionLa plupart des fillettes excisées sont marquées à vie dans leur chair et dans leur esprit. Nombreuses sont les victimes qui ne savent pas que leurs problèmes physiques et psychiques sont directement liés à l'excision. Elles ne peuvent oublier le traumatisme et la douleur. Beaucoup de petites filles décèdent des suites du choc, de la douleur insoutenable ou d'une hémorragie.
Nombre d'entre elles souffrent toute leur vie de douleurs chroniques, d'infections internes, de stérilité ou de dysfonctionnements rénaux. Chez les femmes ayant subi une infibulation, l'évacuation de l'urine et l'écoulement du flux menstruel ne se font que difficilement. Lors des accouchements, l'excision est à l'origine de graves complications, qui coûtent fréquemment la vie à la mère ou à l'enfant. Les rapports sexuels sont pour beaucoup de femmes - pour les hommes aussi d'ailleurs - une véritable torture.


Il n'y a aucun verset du Coran et aucun hadîth authentique (Sahîh) qui suggère que l'excision fasse partie de l'Islam. L’excision (comme pratiquée de façon barbare), est un produit de la culture et non de l'Islam. Celle-ci existait bien avant l'Islam. D'ailleurs, on peut voir que cette pratique est encore observée dans des régions animistes du globe : (plus de 80% des musulmans n’excisent pas).

Le Prophète de l’Islam (paix et salut sur lui) considère (dans plusieurs hadîth) le sentiment de plaisir (pendant l’acte sexuel) entre le mari et sa femme comme un facteur important pour un mariage réussi et épanoui et pour plus de bonheur dans la relation conjugale.

ويقول الشيخ محمود شلتوت في كتابه " الفتاوى ص304 " : إن ختان الأنثى لا فائدة فيه من جهة التخلُّص من الإفرازات كالتي عند الرجل، ولكن قال بعض الأطباء إنَّ ترك " البظر " يُشعل عندها الغريزة الجنسية، وقد تندفع به إلى ما لا ينبغي، ورأى بعضهم أن الختان يُضْعفها جنسيًّا فيحتاج الرَّجل إلى الاستعانة بالمواد المحرَّمة ليستكمل متعته مع المرأة .
وأرى أن الختان الذي اعتاده العرب وأقرَّه النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ بالنسبة للمرأة لا بأس به، وكانت هناك وصيَّة بعدم المُبالغة فيه، ونُسبت بطرق ضعيفة إلى النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ كقوله لخاتنة النساء : " لا تُنهكي فإن ذلك أحْظى للمرأة وأحبُّ للرجل "، وكلام الأطباء وغيرهم ليس قطعيًّا، فما زالت الكشوف العلمية مفتَّحة الأبواب تتنفس كل يوم عن جديد يُغير نظرتنا إلى القديم

Le Sheikh ‘Abbâs, recteur de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris dit à ce propos :
"Si pour l'homme la circoncision [masculine] (bien que non obligatoire mais sunna) a en plus un but esthétique et hygiénique, il n'y a aucun texte religieux islamique valable qui puisse être pris en considération pour l'excision de la femme, preuve en est que cette pratique est totalement absente dans la majorité des pays islamiques. Et, si certains peuples continuent malheureusement à pratiquer l'excision au point même de porter préjudice à la femme, cela provient sans doute de coutumes antérieures à l'avènement de ces peuples à l'Islam."

En réalité, ce qui est préférable (et honorable) pour la fille c’est une forme de circoncision féminine qui est légère et qui a un effet non nocif qui ne gênera pas le plaisir sexuel conjugal de la femme ni de son mari.

Quant à la circoncision (pour les hommes), c’est une sunna prophétique appuyée qui remonte à Abraham (Ibrâhîm) (paix et salut sur lui).
La circoncision (khitân) est ainsi une pratique Sunna appuyée pour les enfants mâles.
La circoncision du jeune musulman (de l’enfant mâle) se déroule en général entre sept jours et treize ans ...

Abû Hurayra(RA) rapporte : j'ai entendu le Prophète (paix et salut sur lui) dire : "cinq pratiques sont caractéristiques de la Fitra (nature primordiale): la circoncision, le rasage du poil pubien, le coupage court des moustaches, le coupage des ongles et l'épilation des cheveux des aisselles"[2]


La circoncision consiste à circoncire la chaire du prépuce.
Médicalement, elle est appelée posthectomie et est appliquée pour traiter ou prévenir le phimosis. Elle peut aussi être réalisée à des fins d’hygiène préventive.
Des études scientifiques récentes ont prouvé que les personnes circoncises avaient plus de deux fois moins de risques d’attraper la maladie du Sida.

[1] Source: encyclopédie wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Excision.

[2] Al-Bukhâri, volume 007, livre 072 N° 779.

http://www.droitsenfant.com/excision.htm

http://www.doctrine-malikite.fr/L-excision-et-la-circoncision_a52.html

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Quand l'église ne sait plus ce qu'elle croit


 L’islam qui est en croissance, ne semble pas plus attiré par le christianisme aujourd’hui qu’autrefois. Les chrétiens, au contraire subissent son attraction et peuvent même être tentés par lui. Cette attraction est très sensible chez un savant qui n’a pas peu contribué à influencer la vision chrétienne de l’islam au XXème siècle, Louis Massignon. Il a implanté dans certains
milieux théologiques deux opinions encore vivantes, à savoir que le Coran est à sa manière une révélation, sans doute écourtée, primitive, mais tout de même une révélation d’essence substantiellement biblique. Ensuite que l’islam est authentiquement, comme il le revendique lui-même, de filiation abrahamique.


Quand on regarde dans nos librairies la littérature favorable à l’islam, le plus souvent écrite par des prêtres chrétiens de descendance massignonienne, on voit que l’attirance pour l’islam dérive de plusieurs sentiments. Une certaine critique de notre modernité libérale, capitaliste, individualiste, compétitive trouve des beautés dans la civilisation musulmane
traditionnelle, à laquelle elle prête des aspects contraires, la stabilité des traditions, l’espritcommunautaire, la chaleur des relations humaines. Ces ecclésiastiques, affolés par le refroidissement de la foi et de la pratique en pays chrétiens, particulièrement en Europe, admirent la dévotion musulmane. Ils s’émerveillent de ces hommes qui, dans le désert ou
dans un hangar industriel de France ou d’Allemagne, se prosternent cinq fois par jour pour la prière rituelle. Ils estiment qu’il vaut mieux croire à quelque chose que de ne rien croire du tout, et ils s’imaginent que puisqu’ils croient, ils croient à peu près à la même chose. Ils confondent foi et religion. Enfin, ils sont heureux de constater la haute place que prend Jésus
et Marie dans le Coran, sans faire attention que ce Jésus et cette Marie sont des homonymes qui n’ont de commun que le nom avec le Jésus et la Marie qu’ils connaissent.
Ce dernier point est grave parce qu’il perturbe la relation entre chrétiens et juifs. Dans cette perspectives les musulmans paraissent « meilleurs » que les juifs, puisqu’ils honorent Jésus et Marie, ce que les juifs ne font pas. Ainsi, judaïsme et islam sont mis en symétrie, avec un avantage pour l’islam. Les juifs aussi mettent en symétrie le christianisme et l’islam,
avec aussi un avantage pour l’islam qui interdit les images et dont le monothéisme est moins problématique. Mais les chrétiens ne peuvent pas sérieusement maintenir cette symétrie et l’Eglise catholique l’a expressément condamné. Si elle l’acceptait, ce serait renoncer à sa filiation à partir d’Abraham, de la prophétie d’Israël, ce serait renoncer à la filiation davidique du Messie, ce serait transformer le christianisme en un message intemporel, coupé de sa
source, de son histoire. L’Evangile alors deviendrait un autre Coran, et se fondrait dans l’universalisme de celui-ci. C’est pourquoi les chrétiens pourraient veiller à expurger de leur discours des expressions aussi dangereuses que « les trois religions abrahamiques », « les trois religions révélées », et même « les trois religions monothéistes » (parce qu’il y en a bien
d’autres). La plus fausse de ces expressions est « les trois religions du livre ». Elle ne signifie pas que l’islam se réfère à la bible, mais qu’il a prévu pour les chrétiens, les juifs, les sabéens et les zoroastriens une catégorie juridique, « les gens du livre », telle qu’ils peuvent postuler au statut de dhimmi, c'est-à-dire, moyennant discrimination, garder leur vie et leurs biens au lieu de la mort ou de l’esclavage aux quels sont promis les kafir, ou païens.
Qu’on emploie si facilement de telles expressions est un signe que le monde chrétien n’est plus capable de faire clairement la différence entre sa religion et l’islam. Sommes nous revenus aux temps de S. Jean Damascène où l’on se demandait si l’islam n’était pas une forme comme une autre de christianisme ? Ce n’est pas exclu. Pour l’historien, c’est une
situation connue. Quand une église ne sait plus ce qu’elle croit, ni pourquoi elle le croit, elle glisse vers l’islam, sans s’en apercevoir. Ainsi ont fait massivement et en peu de temps les monophysites d’Egypte, les Nestoriens de Syrie, les Donatistes d’Afrique du Nord, les Ariens d’Espagne.

Par: Alain BESANçON

http://www.asmp.fr - Académie des Sciences morales et politiques.

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L'Islam et la culture de l'altruisme

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Le disciple du Prophète Mohamed  Anas (t) rapporte que le Prophète  a dit :

"L'un de vous n'est véritablement croyant que s'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui même." Rapporté par Bukhari et Muslim

I) Frère dans l'Islam ou frère dans l'humanité ?

La foi, c'est consentir par le cœur qu'il n ' y a d'autre dieu que Dieu et que Muhamed  est l'Envoyé de Dieu, et s'acquitter des piliers de l'Islam : la prière, le jeûne, la zakat et le pèlerinage. Celui qui s'y conforme, est musulman croyant.

Dans ce hadith, le Messager d'Allâh  dénie la foi à quiconque n'aime pas pour son frère ce qu'il aime pour lui même. Mais quelle est la réalité de cette dénégation ? Les savants répondent que ce qui est dénié, c'est la foi parfaite, la foi authentique qui fait le bonheur de l'homme dans le monde présent et celui à venir.

Par frère, il faut entendre la fraternité découlant de l'appartenance à l'Islam. Il est dit dans le Coran :


إِنَّمَا الْمُؤْمِنُونَ إِخْوَةٌ فَأَصْلِحُوا بَيْنَ أَخَوَيْكُمْ وَاتَّقُوا اللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ 49.10.


49:10: Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde.


Et le Prophète   a aussi dit :

"Le musulman est le frère du musulman."

Par là, il ne faut cependant pas conclure que l'Islam n'accorde pas d'attention aux non-musulmans et que ceux-ci ne sont pas touchés par son élan de bien. Car le Messager d'Allâh a dit aussi :

"Et aime pour les gens ce que tu aimes pour toi même " Rapporté par At-Tirmidhi.

La sémantique se dégageant de ce dernier hadith porte le musulman à aimer pour les gens, tous les gens, ce qu'il aime pour sa propre personne,  la liberté, l’équité, le respect de leur dignité et que la paix couvrent la terre entière et que les gens soient touchés par le bien ici-bas et dans la vie ultime. Ces "gens" ne désigne pas seulement le frère en religion, mais c'est tout être humain, c'est à dire le frère dans l'humanité.



Ainsi, le compagnon Mouadh Ibn Jabal t demanda au Prophète  de lui indiquer le meilleur aspect de la foi. Il répondit :

"Le meilleur aspect de la foi est le fait d'aimer pour Dieu, et de détester pour Dieu et d'instrumentaliser ta langue dans l'évocation de Dieu."

Mouadh dit : "Et autre chose ?"

Le Prophète  dit : "Et d'aimer pour les gens ce que tu aimes pour toi même, de détester pour eux ce que tu détestes pour toi même, et de ne dire que du bien ou que tu te taises. " Ahmed 21 115

Et dans un hadith plus long dont nous extrayons ici cette partie, le Prophète  conseille à ses compagnons :

"Que celui qui voudrait être éloigné (sauvé) du Feu et entrer au Paradis, que la mort ne lui parvienne qu’en étant croyant en Dieu et au Jour du Jugement Dernier , qu'il fasse aux gens (de bien) ce qu'il aimerait qu'ils lui fassent."

Muslim 3431, Ahmed 6503, An-Nasaï 4120

II) Qu'est que aimer pour l'autre ?

Le Compagnon Yazid Ibn Asd t, rapporte que le Messager d'Allâh  lui posa la question :
"Aimes-tu le Paradis ?" Il lui répondit par l'affirmative.
Et le Prophète  lui dit  :"Alors, aime pour ton frère ce que tu aimes pour toi même." Ahmed 16 057

"Aimer pour l'autre ce que l'on aime pour soi même" doit être compris dans le sens où la foi du croyant ne devra pas rester au seul sentiment à vivre, déconnectée de la vie d'ici-bas, une expérience spirituelle individuelle sans qu'elle n'induise des changements dans le comportement individuel et social, en un mot sans qu'elle n'assoie une éthique.



Il s'agit pour l'imam An-Nawawi, de comprendre l'amour (mahabba) comme la recherche du bien pour l'autre et de ce qui lui est utile. Et aussi de combattre l'instinct égoïste présent chez beaucoup de personnes qui répugnent à ce que le bien arrive à une autre personne. Le croyant doit donc aller à contre courant de ce discours égoïste et demander à Allâh   pour son frère ce qu'il demande pour lui même. C'est pourquoi, de très nombreuses invocations corâniques et prophétiques utilisent le "nous" de la communauté des croyants et/ou des humains en général. Allâh   nous montre comment ne pas être égoïste, et nous donne des invocations toutes faites où l'homme implore pour lui et pour ses frères, Sa miséricorde.

Et parmi ces versets incitant à cela, nous citons volontiers :


وَالَّذِينَ جَاؤُوا مِن بَعْدِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلِإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالْإِيمَانِ وَلَا تَجْعَلْ فِي قُلُوبِنَا غِلّاً لِّلَّذِينَ آمَنُوا رَبَّنَا إِنَّكَ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ 59.10.


59:10: Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant: ‹Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux›.


Le premier amour est celui d'aimer pour les autres cette foi que l'on porte, et détester pour eux les  égarement et les turpitudes.


Et quand on ne désire pas pour son frère ce que l’on désire pour soi-même, on est alors en présence d'une jalousie totalement déplacée, fortement déconseillée, voire interdite.

III) Qu'est-ce que détester pour les autres ?

Cet éclaircissement donné, nous mentionnons un autre hadith où l'Envoyé d'Allâh r indique en quoi consiste l'amour du frère envers son frère. Le Prophète r dit :
"Aucun de vous n'est véritablement croyant tant qu'il n'aime pas pour son frère ce qu'il aime pour lui même, et ne déteste pas pour son frère ce qu'il déteste pour lui même." Rapporté par An-Nassaï

Le terme 'bien' englobe tout ce qui touche l'homme en termes de bonté, d'avantage et de bonheur, que cela procède des choses relatives à la religion et ce qui s'ensuit comme récompense dans la vie dernière ou des affaires du monde d'ici-bas, comme l'acquisition de ce qui est bon et pur des biens octroyés, la douceur de l'existence et le bonheur de la vie.

Il est naturel que lorsque l'homme aime pour son frère ce qu'il aime pour lui même, il déteste, à plus forte raison, pour lui ce qu'il déteste pour sa propre personne. Cela constitue la meilleure motivation pour lever la nuisance et le mal qui touchent les autres, l'homme détestant par nature en être victime.

Lorsque le croyant saisit le sens de ce hadith sublime de l'Envoyé d'Allâh , il acquiert une haute moralité; dans toute action ou tout comportement à l'égard d'autrui, il évaluera son acte selon les critères du droit et de l'équité et le jugera à l'aune de sa propre personne.

Ce hadith ouvre des horizons actifs quant à l'édification d'une société vertueuse où triomphent confiance et entraide, amour et solidarité.
Si les Hommes viennent à suivre la bonne orientation qu'il renferme, le ressentiment, l'animosité, l'inimité et la jalousie n'auront plus droit de cité dans les cœurs; ils seront débarrassés de l'égoïsme et de l'amour de soi, source de tous les maux et de tous les conflits entre les individus et les peuples.



IV) Humanisme musulman :

Ces hadiths sont une condamnation de l'égoïsme sous toutes ses formes. On en tire le principe de l'universalité et de la réciprocité du devoir.

Ils associent deux aspects fondamentaux : aimer le bien et un principe éthique de base :

-Ces hadiths enracinent dans l'éducation du croyant l'amour du bien. Le croyant, non seulement doit aimer le bien,  mais doit aussi vouloir le bien, et faire le bien afin que cet amour du bien ne sois pas un amour platonicien. Dans une autre étape, le croyant devrait aussi pouvoir aimer faire le bien, afin d'y être porté par un souffle intérieur, par une poussée profonde du cœur.

-Ces hadiths associent aussi un principe éthique de base plus important et plus généreux que celui dit de "la règle d'or" institué dans les règles éthiques d'aujourd'hui : "Fais pour les autres ce que tu voudrais qu'ils fassent pour toi" En effet, le croyant aime pour les autres ce qu'il aime pour lui même, mais sans cette arrière pensée de retour. Il le fait en vue de plaire à Seigneur Allâh, non dans l’attente d’un retour ou d’une réciprocité.

En effet, il s'agit de transcender sa propre personne, son propre égo pour désirer le bien pour les autres, tous les autres. C'est un appel au dépassement de sa petite personne, vers l'horizon bien plus large, plus généreux de l'humanisme qu’il lui inculque l’Islam.
Dans un hadith, le prophète (PSDL) glorifie l'amour de l'autre en disant :

"Vous n'entrerez au Paradis que lorsque vous serez croyants. Et vous ne serez croyant que lorsque vous vous aimeriez. Ne vous montrerai-je point la voie par laquelle vous vous aimeriez ? Saluez-vous ou propagez la paix entre vous ."

Muslim 81, Ahmed 10 027, Tirmidhi 2434

Il s'agit donc d'aimer l'autre, telle est la voie royale pour être aimé d'Allâh  et de Son Envoyé



V) L'altruisme, et l'exemple des disciples du Prophète.

Parmi les degrés les plus élevés de la noblesse de caractère il y a le fait pour l'homme  de débarrasser son cœur de toutes les marques d’égoïsme et de préférer autrui à soi-même. C'est ce que l'on appelle l'altruisme, lequel a valu aux musulmans de la première heure les louanges d'Allâh dans le Corân, lorsqu'Il dit :



وَالَّذِينَ تَبَوَّؤُوا الدَّارَ وَالْإِيمَانَ مِن قَبْلِهِمْ يُحِبُّونَ مَنْ هَاجَرَ إِلَيْهِمْ وَلَا يَجِدُونَ فِي صُدُورِهِمْ حَاجَةً مِّمَّا أُوتُوا وَيُؤْثِرُونَ عَلَى أَنفُسِهِمْ وَلَوْ كَانَ بِهِمْ خَصَاصَةٌ وَمَن يُوقَ شُحَّ نَفْسِهِ فَأُوْلَئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ 59.9

59:9: Il [appartient également] à ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, et ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce que [ces immigrés] ont reçu, et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s'il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent.


Ainsi, le sacrifice pour autrui est la forme la plus élevée d'altruisme. L'exemple le plus éclatant en est donné par 'Ali t lors de la nuit de l'émigration du Messager d'Allâh   vers Médine. Ce soir là, il passa la nuit dans le lit du Messager d'Allâh  pour faire croire à leurs persécuteurs mecquois qu'il était le Prophète  et ainsi rendre facile l'émigration de celui-ci. Il était conscient qu'il était à deux doigts de la mort, car armés, ces persécuteurs surveillaient l'entrée de la maison du Messager d'Allâh. Une attaque précipitée et irréfléchie des persécuteurs lui aurait ôté la vie. Seules la foi en et en Son Messager  et l'amour intense qu'il leurs vouait l'on poussé à consentir un tel sacrifice et à prendre aussi  un grand risque qui auraient pu lui coûter la vie.

Un autre exemple est donné par l'attitude d'Abû Bakr Es-Sidiqt. Sur le chemin de l'émigration à Médine, il se réfugie dans une grotte en compagnie du Messager d'Allâh  aux fins de s'extraire aux regards des persécuteurs les poursuivant. Son regard attiré par le trou d'un reptile venimeux, il y appliqua son pied protégeant ainsi le Messager d'Allâh  et s'exposant lui-même aux morsures du reptile.

Illustre aussi cet altruisme, l'attitude des combattants musulmans blessés lors de la bataille d'Al-Yarmouk; tenaillés par la soif et menacés par la mort, chacun d'eux préférait cependant que l'on donnât l'eau aux autres blessés.

Tout cela montre que les premiers musulmans se sont conformés à la recommandation du Prophète  et à la bonne direction mise en avant par la religion qui est la leur. Ils donnèrent ainsi l'exemple le plus éclatant en matière d'amour d'autrui, de renoncement à l'amour de soi. Les musulmans ont besoin aujourd'hui de raviver  ces valeurs et renouveler leur foi avec l'Islam véritable, l’Islam de la modération et la tolérance, l’Islam  de l’amour et la paix, l’Islam de l’équité et l’égalité tel qu'il fut incarné par le Prophète Mohamed et ses disciples, de marcher sur leurs traces et de suivre la bonne direction qui était la leur.


Brahim SOUISSI

http://www.dimmid.eu/

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La tricherie et la tromperie en Islam

La tricherie et la tromperie sont des traits méprisables chez une personne.  Déformer sciemment la vérité afin de tromper les autres est un acte qui va à l’encontre de l’honnêteté, laquelle est associée à la sincérité, à la franchise et à l’équité.  Plusieurs passages du Coran et un certain nombre de hadiths laissent entendre clairement que tricher et mentir, que ce soit à l’encontre de musulmans ou de non-musulmans, est strictement interdit.

Du moment où une personne choisit l’islam comme religion, elle doit se montrer honnête et véridique en tout temps et éviter à tout prix la tricherie et l’hypocrisie.  Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Quiconque prend les armes contre nous n’est pas des nôtres; et quiconque nous trompe n’est pas des nôtres. » (Sahih Mouslim)

Selon une autre narration, le Prophète passa un jour près d’une pile de sacs de grains, au marché.  Il mit la main à l’intérieur de l’un d’eux et sentis de l’humidité, bien que la surface du sac fût sèche.  Il dit à celui qui les vendait :

« Qu’est-ce que c’est que cela? »

L’homme répondit : « Il a été endommagé par la pluie, ô Messager de Dieu. »

Le Prophète dit : « Pourquoi n’as-tu pas mis la nourriture endommagée par la pluie sur le dessus de la pile de sorte que les gens puissent se rendre compte?  Quiconque trompe les autres n’est pas des nôtres. » (Sahih Mouslim)

L’islam encourage l’amour et la sincérité envers les autres musulmans et exige que chacun respecte ses promesses faites envers autrui.  Les musulmans se doivent d’être pieux, sincères et fidèles.  La tricherie et la tromperie sont des traits situés aux antipodes de la noblesse de caractère que doit posséder un véritable musulman.  Il n’y a pas de place, en islam, pour les escrocs, les traîtres, les canailles et les menteurs.

L’islam voit la tricherie et la tromperie comme des péchés abominables, une source de honte pour ceux qui s’en rendent coupables, autant en ce monde que dans l’au-delà.  Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’a pas seulement dénoncé ces gens en les excluant de la communauté musulmane en ce monde; il a aussi laissé entendre qu’au Jour du Jugement, chaque traître sera ressuscité en tenant un drapeau identifiant sa trahison.  Un crieur élèvera la voix dans la vaste arène du jugement et le pointera du doigt afin d’attirer sur lui l’attention des autres :

« Au Jour de la Résurrection, chaque traître portera une bannière sur laquelle sera inscrit : « Je suis le traître de untel ou unetelle. » (Sahih al-Boukhari)

L’humiliation des traîtres – hommes et femmes – sera immense.  Ceux qui auront cru que leur trahison avait été oubliée la retrouveront à ce moment, exposée à l’humanité tout entière, inscrite clairement sur une bannière tenue bien haut par leurs propres mains!

Leur honte augmentera encore plus lorsqu’ils croiseront le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), le défenseur des pécheurs lors de ce Jour terrifiant.  Car leur crime est si énorme qu’ils seront privés de la miséricorde du Prophète et de son intercession.  Le Prophète a dit :

« Dieu a dit : « Il y a trois types de personnes auxquelles Je m’opposerai au Jour de la Résurrection : un homme qui aura donné sa parole pour ensuite la trahir; un homme qui aura vendu comme esclave un homme libre pour ensuite garder l’argent; et un homme qui aura embauché quelqu’un et profité de son labeur sans lui donner son salaire. » (Sahih al-Boukhari)

Chacun doit s’assurer de ne point se rendre coupable des diverses formes de tricherie et de tromperie présentes dans nos sociétés modernes.  De nos jours, la tricherie est devenue courante dans les examens scolaires, les transactions commerciales, et même entre amis et époux.  Par exemple, coller une étiquette laissant croire qu’un produit fabriqué au pays a été importé est une forme de fraude.  Donner sciemment un mauvais conseil lorsque quelqu’un nous demande notre avis et ainsi tromper la personne, qui s’imagine recevoir de bons conseils, est de l’hypocrisie pure.  Un employé devrait pouvoir faire le travail pour lequel il est payé sans qu’on lui mente ou qu’on le trompe d’une manière ou d’une autre.  Il n’est pas rare, non plus, de voir des membres de gouvernements trafiquer des bulletins de vote pour gagner des élections et tromper ainsi des nations entières.  Tromper son époux(se) est devenu chose courante dans nos sociétés modernes.  Un bon musulman devrait avoir de lui-même une estime trop haute pour se retrouver parmi ceux qui trompent, car il ne veut certes pas tomber dans la catégorie des hypocrites, desquels le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Quiconque possède les quatre caractéristiques suivantes est un pur hypocrite, et quiconque en possède au moins une possède une caractéristique de l’hypocrite jusqu’à ce qu’il s’en défasse : lorsqu’on lui fait confiance, il trahit cette confiance; lorsqu’il parle, il ment; lorsqu’il fait une promesse, il ne la tient pas; et lorsqu’il se dispute avec quelqu’un, il devient injurieux. » (Sahih al-Boukhari, Sahih Mouslim)

Le véritable musulman, donc, évite la tricherie, la tromperie, la trahison et le mensonge peu importe les avantages qu’il pourrait en tirer, car il sait que l’islam considère ceux qui s’en rendent coupables comme de purs hypocrites.

http://www.islamreligion.com/fr/articles/346/

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Les droits de succession en Islam

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Par:Mariam Mukanda

 « A tous nous avons désignés des héritiers pour ce que leur laissent leur pères et mères, leurs proches parents, et ceux qui de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Allah en vérité est témoin de tout». Sourate 4 :33 :

Le système juridique en Islam en matière d’héritage provient du droit divin, lequel est la base de tous les droits et dont les autres en découlent. C’est un fort enrichissement qui ne prête à aucune équivoque.

Il a à cet effet tenu compte de deux dispositions fondamentales :

1/L’obligation de repartir les biens du défunt entre ses proches parents

2/La restriction de la capacité de léguer par testament.

*Le veuvage

Pour ce qui concerne l’homme il est dit dans le Coran Sourate 4 :19

«  O les Croyants, il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se marier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous avez donné, a moins qu’elles ne viennent a commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. »

Pour ce qui est de la femme, il y a une periode de veuvage appele Idda qu’elle doit observer.

1/ Période de Idda

En cas de décès du mari, la veuve est astreinte à un délai de viduité de 4 mois et 10 jours.

Pendant cette période, la veuve ne peut ni se marier, ni accepter les propositions de mariage.

Si la femme est sujette au cycle menstruel, elle doit observer la période de vacuité de trois cycles.

Référence coranique

Sourate 2 :234

« Ceux des vôtres que la mort emporte et qui laissent des épouses, celles-ci doivent observer une période d’attente de quatre mois a dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la manière dont elles disposeront d’elles-mêmes d’une manière convenable. Allah est parfaitement connaisseurs de ce que vous faites »

Sourate 2 :235

« Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion a une proposition de mariage ou d’en garder secrète l’intention. Allah sait que vous allez songer a ses enfants mais ne leur promettez rien secrètement sauf a leur dire des paroles convenables.Et ne vous décidez au contrat de mariage qu’a l’expiration du délai prescrit. Et sachez qu’Allah sait ce qu’il y a dans vos âmes. Prenez donc garde a lui et sachez aussi qu’Allah est pardonneur et plein de mansuétude »

2/ Pourquoi le Idda ?

Pour s’assurer que la femme n’est pas en enceinte de crainte d’introduire dans une famille un enfant qui n’est pas le sien ou de laisser la charge complète a la femme.

Pour permettre à la femme de prendre part au deuil familial et de manifester sa fidélité au disparu

3/ Quid de la femme ménopausée ou impubère ?

Elles observent une Idda de trois mois.

Référence coranique

Sourate 65 :4

« Si vous avez des droits a propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir des règles, leur délai est de trois mois.De même pour celles qui n’ont pas encore des règles. Et quant a celles qui sont enceinte, leurs périodes d’attente se termineront à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant il lui facilite les choses

4/ Le port du deuil

Pendant la période du Idda, la veuve doit éviter tous ce qui provoque le rapport sexuel ou excite le désire de la voir. Tel que : parure, parfum, fard … (toutes sortes de maquillages)

Hadith

Il n’est pas licite à une femme qui croit en Dieu, et au jour dernier de porter le deuil plus de trois jours pour un mort autre que son mari. Pour celui-ci, elle le portera pendant quatre mois et dix jours.

La veuve ne doit pas quitter la maison conjugale. Si elle en sort  pour un besoin, elle ne doit pas passer la nuit dehors.

5/ La garde des enfants

Garder un enfant c’est l’héberger et pouvoir a ses besoins jusqu'à la puberté. Cette garde est indispensable pour préserver sa santé physique, morale et sa foi.

Cette responsabilité incombe aux parents, a défaut au plus proche parent de l’enfant ou bien de l’état et a la communauté musulmane.

L’Islam est une religion patriacat, c'est-à-dire qu’en cas de divorce la garde revient au père après que l’enfant ait atteint l’age de 9 ans.

Cela peut être mal interprété pour ceux qui ne connaissent pas la philosophie de cette décision divine.

Philosophie du patriacat

L’Islam se soucie beaucoup de la situation de la femme. Etant donne que l’homme doit pourvoir aux besoins, Allah n’a pas voulu que cette tache reviennent a la femme lors du divorce ou au cas décès.

La femme divorcée ou veuve pourra se remarier si tel est sans souhait sans aucune difficulté car elle n’apportera pas de charge dans la nouvelle famille.

En cas de décès du père  le droit de garde de l’enfant revient :

  • Au  grand- père.
  • Ensuite au frère (oncle paternel de l’enfant).
  • A défaut au plus proche parent héritant (priorité est accordé aux parents germains et les consanguins.)

6/Retrait du droit de garde

-        Elle est retirée a toute personne incapable d’assurer une éducation soignée : physique, morale et spirituelle.

-        La personne a qui revient la garde est mineur, ou  ne jouit plus de ses facultés mentales ou qui est atteinte de maladie contagieuse, ou qui est mécréante.

7/Le testament

  L’islam accorde à l’individu le droit de léguer ses biens, par testament, en faveur des personnes autres que les créanciers et les héritiers jusqu'à l’occurrence du tiers seulement de ces biens.

Le testament n’est pas obligatoire cependant il est recommande de l’écrire non pas seulement pour léguer des biens, mais aussi pour donner des conseils, ou dire ses besoins personnels.

Lorsque l’on sens la mort prochaine (on est atteint d’une maladie et il ne reste que peut de temps a vivre) dans cette figure écrire son testament devient obligatoire.

Le testament ne doit pas aller à l’encontre des lois Islamiques (la charia).

La philosophie de cette disposition consiste à :

  1. Laisser à l’individu la possibilité de rétablir la justice, dans le cas où par extraordinaire, la règle normale causerait un tort.
  2. Empêcher le cumul des richesses entre les mains d’un petit nombre.

L’islam désire la circulation des richesses entre des mains aussi nombreuses que possible tout en tenant compte des intérêts de la famille et des dépendants du défunt.

Les héritiers légaux n’ont en principe, besoin d’aucun testament car ils héritent automatiquement des biens de leur défunt selon les proportions prescrites par la loi.

Le testament est admis uniquement en faveur de ceux qui n’ont pas le droit d’hériter d’un défunt.

Il faut qu’il y ait des 2 témoins lorsqu’on écrit le testament. Un sera l’applicant et l’autre le superviseur.

 

Exécution du testament

L’exécution du testament s’exécute comme suit :

On prélève :

1/ Les frais de l’enterrement,

2/Ce qui est nécessaire pour acquitter les dettes, les créanciers ont toujours priorités sur les héritiers.

3/ On exécute le testament dans la mesure ou il n’excède pas le tiers de ce qui reste après les deux premiers prélèvement (frais d’enterrement et dettes)

 

8/Cas de désheritage

  1. En cas d’incroyance : L’infidèle n’a pas le droit à la succession d’un musulman.
  2. En cas d’homicide : L’assassin n’hérite pas de sa victime. celui qui a causé la mort de quelqu’un est exclus de l’héritage de sa victime même si le tribunal a décide qu’il s’agissait là d’un accident involontaire.
  3. L’enfant adultérin n’hérite pas de son père, de même son père n’hérite pas de lui. L’héritage se fait uniquement entre lui et sa mère.

 

 

9/De la succession

 

9.1 Conditions de succession

     1/ La succession est régulière quand elle est exempte de l’un des empêchements cités.

     2/ La succession de quelqu’un n’est ouverte que s’il est mort par une sentence qui confirme le décès. Il est unanimement reconnu que l’on ne peut venir à la succession d’une personne en  vie.

    3/ L’héritier doit être vivant le jour de la mort de la personne héritée.

- Une mère perd son enfant alors  qu’elle est enceinte. Le fœtus qu’elle porte dans son sein aura droit à la succession de son frère, s’il naît vivant car à la mort du frère il était déjà constitue.

- Mais si le fœtus est conçu après la mort de son frère, il est exclut de l’héritage.

 

 

 

 

9.2 Classification des héritiers

 

Ascendants et descendants

 

Ascendants males

Le père, le grand-père et l’arrière grand-père

 

Descendants males

Le fils, le petit-fils et l’arrière petit fils

 

Collatéraux proches

Le frère germain et consanguin, leur fidèle et arrière petit-fils et leur frère utérin.

 

Collatéraux éloignes

Oncle germain et consanguin, leur fils et arrière petit-fils

 

1 ère Catégorie

1/ Le conjoint ou la conjointe

2/ Les parents ascendants (père et mère)

3/ Les descendants (fils et filles)

 

2eme Catégorie

1/ Les frères et sœurs, ainsi que les parents éloignés héritent lorsque le défunt n’a pas laisse de plus proche parent.

Dans la nomenclature des parents éloignés se trouvent les oncles, les tantes, les cousins, les neveux …

 

Sourate 4 : 176

« Il te demandent ce qui a été decrete.Dis ‘Au sujet du défunt qui n’a pas de père, ni de mère ni d’enfant, Allah vous donne son décret : Si quelqu’un meurt sans enfant, mais a une sœur, a celle-ci revient la moitie de ce qu’il laisse. Et lui héritera d’elle en totalité si elle n’a pas d’enfant. Mais s’il a 2 sœurs (ou plus), a elles alors les deux tiers de ce qu’il laisse et s’il a des frères et sœurs, a un frère alors revient une portion égale a celle des deux sœurs.Allah vous donne des explications pour que vous ne vous égariez pas. Et Allah est omniscient. »

 

Les frères et sœurs, ainsi que les parents éloignent héritent lorsque le défunt n’a pas laisse de plus proches parents.

Dans la nomenclature des parents éloignes se trouvent les oncles, les tantes, les cousins, les neveux …

 

10.a)  Détermination des parts

Les nombres qui servent de base part par le partage légal sont :

2-3-4-6-8-12-24

- La moitie (1/2) est tire de 2

- Le tiers (1/3) est tire de 3

- Le quart (1/4) est tire de 4

- Le sixième (1/6) est tire de 6

 

Quand une succession comporte :

¼ et 1/6 ou les tiers de 12

1/8 et 1/3 ou le tiers de 24

 

10. b) Détermination des parts entre :

 A .Un garçon et une fille

       - Le garçon a (2) parts

      - L a fille à une part

Référence Coranique Sourate 4 :11:

« Voici ce qu’Allah enjoint au sujet de vos enfants. Au fils, une part équivalent a celle de deux filles…. »

 

Philosophie de cette disposition

-        L e garçon perd une de ses part au moment de verser la dot

-        La fille récupère une part au moment de la perception de la dot

 

N.B : En Islam, la dot revient à la fille ou a la femme et non à la famille. C’est elle qui détermine sa dot, c’est sa propriété et le mari n’a pas le droit de la lui retirer sous quelque prétexte que ce soit.

B. Des épouses

- La veuve hérite le ¼ si le défunt n’avait pas d’enfant.

- Elle hérite le 1/8 si le défunt laisse des enfants.

N.B : Au cas ou il y a des co-épouses, le 1/8 sera partage entre elles

C. L’homme ou la femme n’ayant pas d’héritier direct :

Mais ayant des frères et sœurs, ils auront le 1/6

-        S’ils sont plus de deux, alors le 1/3

11.Parts successorales

Le ½

-Au mari quand sa femme meurt sans laisser d’enfant male ou femelle.

-A la fille si elle n’a ni frères ni sœur avec elle, le droit à la moitie.

-A la fille du fils quand elle se trouve seule n’ayany pas de cousin

-A la sœur germaine quand elle se trouve seule n’ayant ni fere, ni père, ni fils ni petit-fils du défunt

-A la sœur consanguine quand elle se trouve seule n’ayant avec elle ni frère, ni père, ni fils, ni petit-fils, du défunt>

Le ¼ :

- Au mari quand la femme meurt laissant une enfant male ou femelle ou de petit-fils ou une petite fille (issue de son fils)

- A la femme quand son mari meurt sans laisser d’enfant male ou femelle ou de petit-fils ou de petite fille.

 Le 1/8 :

Quand son mari meurt laissant un enfant male ou femelle. Si elle a des co-épouses, le 1/8 sera partage entre elles.

Succession rendue commune

Quand une femme meurt, laissant un mari, une mère, des frères utérins et des sœurs germaines.

Le mari prend la moitie =3/6

La mère prend le = 1/6

Les frères utérins = 1/3

1/6 + 1/3 = 3/6

La succession est donc de 6/6 et se trouve liquidee et les frères germains qui sont des accès n’ont plus rien a hériter.

= Argent liquide

Un mari et un fils se partagent 40 FC

Le mari a le ¼ soit 10 FC

Le fils a le ¾ soit 30 FC

Référence coranique:

Sourate 4 :12

« Et a vous la moitie de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles ont un enfant alors  a vous le quart de ce qu’elles laissent, après exécution du testament qu’elles auraient fait au paiement d’une dette. Et a elles un quart de ce que vous laissez si vous n’avez pas d’enfant. Mais si vous avez un enfant alors a elles le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous aurez fait au paiement d’une dette. Et si un homme ou une femme meurt sans héritier direct, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, a chacun de ceux-ci, alors un sixième. S’ils sont plus de deux, tous alors   participeront au tiers après exécution du testament ou paiement d’une dette, sans préjudice a quiconque. Telle est l’injonction d’Allah ! Et Allah est omniscient et indulgent »

Schéma n° 1 : Le mari hérite

-        La défunte n’a pas d’enfant, le mari hérite le ½

 

 

 

-        La défunte a des enfants, le mari hérite le ¼

 

 

 

 

 

Schéma n° 2 : La femme hérite

-        Le défunt n’a pas d’enfant, la veuve hérite le ¼

 

 

 

 

-        Le défunt a des enfants la femme hérite le 1/8

 

 

 

 

 

 

 

 

Schéma n°3 :L’homme et la femme n’ont pas d’héritier direct mais ont des frères et sœurs

      

 

 

 

 

 

 

 

-        Si les frères et sœurs sont plus de deux 1/3

 

 

 

 

Base 24 parts :

1 er cas :

Une épouse, une mère, un fils.

1/8 pour l’épouse = 3

1/6 pour la mère = 4

Le reste pour le fils = 17

2 eme cas :

Un mari, une mère, un fils et une fille

¼ pour le mari = 6 parts

1/6 pour la mère = 4 parts

Le reste soit 14 parts (au garçon le double de la fille)

7/36 pour la fille = 4 parts = 2/3

14/36 pour le garçon = 9 parts = 1/3

¼+ 1/6+ 2/3+ 1/3

Sourate 4 :8

« Et lorsque les proches parents, les orphelins, les nécessiteux assistent au partage, offrez leur quelque chose de l’héritage et parlez leur convenablement. »

http://www.bostani.com/succession.htm

 

 

 

 

 

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