Hadith01 Les Intentions par teleislam
Notre intention peut-elle nous sauver ?
Une intention qui est suivie d’un passage à l’acte approprié peut nous sauver. Une intention qui ne résulte en aucune détermination à la mettre en oeuvre ne peut pas nous sauver. Avoir une intention signifie avoir un but et un objectif. C’est également un état d’esprit et un engagement. Avoir une intention claire signifie savoir exactement ce qu’on veut et le chemin à suivre, acquérir l’état d’esprit qu’il faut pour cela, puis chercher les moyens nécessaires pour atteindre le but qu’on s’est donné.
L’intention est la source de toute action. Quelle soit faite consciemment ou non, l’intention donne à une personne le droit de revendiquer la responsabilité pour des actions données. Elle est aussi la terre ferme de la volonté et le pouvoir de produire des résultats donnés. Tout ce qui se rapporte à l’humanité et au monde, dans son commencement ainsi que dans sa continuation, dépend de l’intention de l’individu.
Tout vient d’abord à l’esprit en tant qu’idée, et selon que l’on projette ou non de mettre en oeuvre cette idée, elle pourra plus tard devenir une réalité grâce à la persévérance. Si l’idée initiale n’est pas transformée en intention, un projet ne pourra pas produire de fruit utile. Sans persévérance, définie en tant qu’intention soutenue par la détermination et la résolution, aucun projet ne peut aboutir.
L’intention a un rôle décisif en ce qui concerne les bonnes et les mauvaises actions. Selon sa qualité, l’intention peut fonctionner comme un remède pour n’importe quelle maladie ou inconvénient, ou comme une catastrophe cachée qui détruit toutes les réussites en un clin d’oeil. Fondées seulement sur l’intention profonde, les actions qui semblent très petites et insignifiantes peuvent engendrer de très grandes conséquences positives ou négatives.
Toutes les actions entreprises avec l’intention de servir Dieu, comme prier ou s’abstenir temporairement de quelques plaisirs licites, augmentent nos récompenses et nous élèvent à un plus haut niveau spirituel. Naturellement, le contraire est aussi vrai. Nous satisfaisons Dieu en effectuant ou abandonnant certaines actions selon Sa Loi, et atteignons ainsi la meilleure stature.
Or parfois nous pouvons faire exactement la même chose sans que cela puisse avoir une quelconque valeur pour Dieu, car nous le faisons avec une mauvaise intention. Par exemple, le martyre sur le champ de bataille est l’un des accomplissements les plus élevés en islam. Ceux qui y aspirent mais qui combattent seulement pour satisfaire leurs propres caprices et désirs ne sont pas considérés martyrs, et ne reçoivent donc pas cette récompense. D’autre part, ceux qui sollicitent systématiquement et sincèrement le martyre sont considérés martyrs même s’ils meurent dans leur lit, car ils avaient sincèrement l’intention de défendre l’islam et d’offrir un meilleur avenir aux musulmans. Ceux-ci ont le droit d’espérer la récompense du martyre et du Paradis.
L’intention est une clef qui ouvre la porte de l’infini. Si elle est utilisée correctement, elle ouvre la porte du bonheur éternel, car la récompense de tous les devoirs accomplis correctement et sincèrement n’est pas déterminée par le temps qu’ils prennent, mais par la mesure dans laquelle ils engagent et affectent notre vie. Si cette clef n’est pas employée à bon escient, elle mène à la misère et au malheur éternel.
N’importe quel soldat prêt pour le djihad, même s’il ne participera peut-être pas au combat, a droit d’espérer à la même récompense que ceux qui combattent réellement. Une sentinelle attendant son tour pour monter la garde a autant de droit à la récompense que celui qui monte vraiment la garde. La récompense de celui qui monte la garde dans le sentier de Dieu est équivalente à celle de celui qui passe des mois en prière.
Ainsi un croyant peut atteindre le Paradis après une courte vie, alors qu’un incroyant qui a vécu aussi peu atteindra la punition et la misère éternelles. Autrement, selon la justice apparente, les gens devraient être récompensés en fonction de la quantité de leurs bonnes et mauvaises actions, et de leurs vertus ou vices. Cela signifierait qu’ils resteraient au Paradis aussi longtemps qu’ils avaient vécu vertueusement, et en Enfer aussi longtemps qu’ils avaient vécu dans le mal. Mais puisque l’éternité est la fin ultime des bons et des mauvais, le bonheur ou la punition éternels résident dans l’intention. Une intention de vivre dans la foi et la vertu pour toujours aura comme conséquence le bonheur éternel, tout comme l’intention de vivre dans la dénégation, le rejet et la corruption pour toujours aura comme conséquence le malheur éternel.
Si les serviteurs conscients et dévoués de Dieu qui vivent leurs derniers instants avaient soudain l’opportunité de vivre mille ans de plus, ils continueraient à mener une vie d’une aussi grande qualité. Grâce à cette intention sincère, on les accepterait et on les récompenserait en conséquence, car les intentions des croyants sont plus méritoires que leurs actions.[80] La même chose vaut pour les incroyants qui continueraient à mener leurs mauvaises vies si on leur donnait le même choix. Ainsi, les gens sont récompensés ou punis selon leurs intentions. L’intention d’acquérir la vraie foi et de la préserver aboutit à la félicité éternelle ; le contraire aboutit au tourment éternel.
Satan payera très cher pour avoir encouragé et consolidé l’incroyance éternelle. Satan a des effets indéniables sur les gens, y compris de bons effets. En raison de ses activités, certaines personnes améliorent leurs capacités innées, découvrent et raffinent leurs valeurs et leurs vertus cachées, et deviennent plus alertes et plus conscientes.
Satan attaque les individus et les peuples. En semant des graines vénéneuses dans nos coeurs, il cherche à nous emprisonner dans le vice et le mal. Nos facultés spirituelles nous avertissent de ses tentations et de sa perversion, et nous appellent à lutter contre lui, tout comme certaines cellules de notre corps donnent l’alarme et luttent contre les infections.
De même que la résistance aux maladies améliore l’immunité du corps, de même notre état spirituel est renforcé en cherchant refuge dans le Tout-Puissant. Nous avons donc beaucoup plus de bien que de mal à gagner des attaques de Satan. Toute épreuve de l’âme augmente sa vigilance, sa conscience et sa capacité à résister. Tout cela rend l’âme plus déterminée à faire ce qui est bien, et plus prudente face au danger. Une telle épreuve transforme les guerriers en vétérans dans la voie de Dieu, en martyrs et en saints, et distingue les croyants des incroyants. Pourtant Satan n’a aucune part dans la récompense de ceux qui atteignent la vertu en luttant contre lui, car son intention est d’égarer et de corrompre les gens par dépit et rancoeur. Il est puni éternellement pour sa mauvaise intention et ses actions abominables :
(Dieu) dit : « Qu’est-ce qui t’empêche de te prosterner quand Je te l’ai commandé ? » Il répondit : « Je suis meilleur que lui : Tu m’as créé de feu, alors que Tu l’as créé d’argile. » [Dieu] dit : « Descends d’ici, Tu n’as pas à t’enfler d’orgueil ici. Sors, te voilà parmi les méprisés. » « Accorde-moi un délai, dit (Satan) jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » (Dieu) dit : « Tu es de ceux à qui délai est accordé. » « Puisque Tu m’as mis en erreur, dit [Satan], je me posterai sur Ton droit chemin à guetter les humains. » (7 : 12-16)
Après sa désobéissance jalouse et arrogante, Satan a sciemment choisi la voie de la rébellion et de l’incroyance. Son serment d’égarer les hommes est le commencement de notre interminable tragédie.
En somme, l’intention est presque tout pour les croyants, car elle peut élever nos actes les plus ordinaires et produire beaucoup de fruits. Sa qualité et son contenu ouvrent la porte de la félicité éternelle, ou bien celle de la punition et de la misère éternelles. Comme on dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’aura pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. »[81]
[80] Majma’ az-Zawaid, 1 : 69 et 1 : 109.
[81] Boukhari, Bab al-Wahy, 1 ; Mouslim, Imara, 155 ; Abou Dawoud, Talaq, 11.
El Qurtubî a dit : La divergence au sujet du terme Messie repose sur vingt-trois hypothèses. L’Érudit Abû el Hattâb ibn Dihya les a dénombrées dans son encyclopédie : Majma’ el Bahraïn. Je n’ai pas encore vu de personnes ayant rassemblées autant d’hypothèses sur la question avant moi. Pourtant, j’ai voyagé, circulé, et rencontré des hommes de tout horizon.
Premièrement : Massîh Messie provient de Massyih dont le schème est Maf’il avec la non-vocalisation du sin. Ensuite, la vocalisation a été transmutée du Ya au sin pour simplifier la prononciation.
Deuxièmement : ibn ‘Abbâs a dit : le Messie ne posait pas sa main (en arabe : Massaha) sur un malade ou un infirme sans qu’il ne guérisse ni sur un mort sans qu’il ne revive. Le cas échéant, il est constitué sur la forme du participe présent dans le sens de Mâssih (le faiseur ou celui qui passe sa main).
Troisièmement : selon Ibrahim An-Nakha’î, il signifie plutôt « le véridique » ; el Asma’î et ibn el A’rabî le rejoigne également sur cette idée.
Quatrièmement : Abû ‘Ubaïd a expliqué : je pense que l’origine de ce vocable fut Ha Ma Shiha avec un shine. Puis, en s’arabisant, il serait devenu massiya comme le prononce les Juifs.
Cinquièmement : ibn ‘Abbâs a dit également comme le rapporte ‘Atâ d’après ce dernier : Jésus fut appelé Massih en raison de ses pieds plats. Ainsi, il n’a pas de creux sous la plante du pied dans le sens où cet endroit ne doit normalement pas avoir de contact avec le sol. S’il manque ce creux à une personne, on dit qu’elle est Raha (qu’elle a les pieds plats).
Sixièmement : il fut surnommé ainsi pour être sorti du ventre de sa mère le corps oint par une huile ; Massaha signifiant oindre.
Septièmement : il fut nommé ainsi pour avoir reçu une onction d’huile à sa naissance.
Huitièmement : l’Imam Abû Ishâq el Jawânî a évoqué dans son œuvre el Gharîb el Kabîr : Allah Tout Puissant lui aurait donné ce nom ou bien aurait-il été nommé ainsi pour avoir fait onction à Zakariya.
Neuvièmement : il fut appelé ainsi en raison de sa beauté du visage. En effet étymologiquement, ce terme exprime les beaux traits du visage. On dit Masha pour un visage rayonnant de beauté et de charme. Dans ce registre, nous avons dans le Hadith suivant, bien qu’il soit faible et singulier : « Se présentera à vous par ce passage, une personne prospère (ou rayonnante), comme s’il y avait sur son visage les marques (Masha) de la royauté. »
Dixièmement : le terme Massîh signifie étymologiquement un éclat d’argent, ce qui correspond exactement à l’aspect physique de ‘Îsâ. Il est blanc de peau avec légèrement le teint rouge, lui donnant ainsi le plus beau teint qui soit. Il a la poitrine large et robuste et son corps est ramassé et compact.
Onzièmement : ce terme correspond étymologiquement à la sueur du cheval comme le dénote le vers suivant :
Les étalons ont suinté du Massîh
C’est-à-dire : ils ont sué.
Il est certifié dans Sahîh Mouslim, selon ibn Ka’b : « Quand le Prophète a remarqué mon état critique, il m’a donné un coup sur la poitrine, et je fus trempé de sueur comme si je contemplais Allah Tout puissant, en étant rempli de frayeur. » El Khattâbi l’a mentionné dans son commentaire en précisant qu’il s’écrit avec un Sâd ou un Dhâd. El ‘Ijâj a versifié :
Les étalons ont suinté du Massîh
C’est à dire : ils ont sué.
Douzièmement : il a le sens de coït : un homme a effleuré Massâha une femme s’il a eu des rapports sexuels avec elle. Ibn Fâris l’a fait remarquer dans el Mujmal.
Treizièmement : le Messie serait une épée comme l’a signalé Abû ‘Amr el Mutarriz.
Quatorzièmement : ce serait un ânier (qui conduit des ânes et qui en fait la location).
Quinzièmement : il correspondrait à celui qui arpente la terre, autrement dit qui parcourt de longues distances, comme l’a précisé le crédible linguiste Abû el ‘Abbâs Ahmed ibn Yahya ibn Tha’lab. C’est pourquoi, ‘Issa fut surnommé le Messie. Une fois, on le retrouve dans le Shâm, une autre fois en Égypte, parfois le long de la mer à el Muhâma et el Qaffâr. Lui et le faux messie furent nommés ainsi en raison de leur long circuit à travers les pays.
Seizièmement : ce même auteur rapporte selon sa propre chaîne de transmission qui remonte à Abû el Hasan el Qabîsî, ce dernier ayant posé la question à l’Érudit, le « lecteur » Abû ‘Amr Ad-Dânî : comment lit-on le faux messie Massih ?
Abû el Hasan a commenté : il y en a qui le lise avec un I après le Mîm et en redoublant le Sîn ; ils le surnomment ainsi. Quant à moi, je le prononce uniquement comme je te l’ai appris.
Ibn Dihya a dit : selon el Azharî, on prononce Massih en redoublant le Sin suivant le schème Fa’’il à la différence du Messie (r). Ensuite, d’après une chaîne de transmission qu’il fait remonter à son maître ibn Bashkwal, selon Abû ‘Imrân ibn ‘Abd Ar-Rahmân, j’ai entendu dire l’Erudit Abû ‘Omar ibn ‘Abd el Bar : Certains l’ont lu avec un Kha donnant Massikh (monstrueux, difforme). Cependant, aux yeux des gens de science, c’est une grossière erreur ; il n’y a aucune différence entre les deux prononciations. Il est certifié en effet, selon le Messager d’Allah (r) que ce dernier le formulait ainsi comme les compagnons et ses ambassadeurs, nous l’ont transmis. Les linguistes se sont référés dans ce chapitre aux vers de ‘Abd Allah ibn Qaïs e-Raqiyat :
Laisse Roqiya ont-il dit et éloigne-toi
Quand sortira le Massîh répondis-je !
Il veut dire : quand sortira l’Antéchrist conformément à leurs commentaires, c’est pourquoi, nous l’avons illustré ici.
A-Rajiz a dit :
Quand le Massih tuera le Massih
Quand le Messie (r) tuera le faux Messie à Nabzik. Je l’ai lu dans le premier volume de sharh alfath el Gharib min e-Sahih de son auteur le Juge, l’Imam, le Moufti Abû el Asbâgh ibn Sahl.
Dix-septièmement : l’Antéchrist fut appelé ainsi, car il n’a ni œil ni sourcil. Ibn Fâris a dit : le faux Messie a l’un des côtés du visage effacé ou essuyé ; il n’a ni œil ni sourcil. C’est pourquoi, l’Antéchrist fut appelé ainsi. Puis, il a fait remonter à Hudhaïfa un propos attribué au Prophète : « L’œil de l’Antéchrist est effacé, il est recouvert d’une membrane épaisse.» Rapporté par Mouslim.
Dix-huitièmement : il signifie Menteur, il est donc particulier à l’Antéchrist. Il va en effet mentir en prétendant être Dieu, ce qui est le mensonge de l’humanité. C’est pourquoi, à travers ce pseudonyme, Allah l’a dénigré et l’a couvert d’opprobre.
Dix-neuvièmement : il provient du démon qui est le fourbe et le malin ; de Tamsih (menteur, imposteur) également selon ibn Fâris. On dit donc qu’il est le Menteur en usant aussi le terme Timsah (voulant dire aussi crocodile).
Vingtièmement : ce terme proviendrait des déplacements et des pérégrinations du Faux Messie, il serait pris de la racine de Fâ’il dans le sens du participe présent. La différence entre cette origine et celle mentionnée dans le quinzième point, c’est que la première origine est particulière au simple déplacement sur terre, tandis qu’ici elle est plus précise ; cela veut dire qu’il va couvrir de ses déplacements et empiéter toute la surface de la terre à l’exception de Médine et de la Mecque.
Vingt et unièmement : c’est une pièce de monnaie lisse non gravée ou effacée comme nous l’apprend ibn Fâris. Cela répond exactement aux caractéristiques du borgne étant donné qu’une partie de sa face est comme effacée ; cette déformation ou défiguration est des plus laides.
Vingt-deuxièmement : l’érudit Abû Na’îm dans son œuvre dalâil e-Nubuwwa (les signes de la prophétie) explique que le Messie fils de Marie fut qualifié ainsi étant donné que ses péchés furent effacés.
Vingt-troisièmement : l’érudit Abou Na’îm dans ce livre en question a assuré : Il est dit que Jésus fut baptisé ainsi pour avoir reçu l’onction bénite de la part de Jibril (Gabriel) comme le formule le verset : (et m’a rendu bénit où que je sois ).
Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !
Traduit et adapté par : Karim ZENTICI
Revu par Abu Hamza Al-Germâny
Rapporté par Mouslim (820). Rapporté par Mouslim (2934). Mariam ; 31 remarque : il ne faut pas confondre le participe passé béni, bénie dans le sens de loué, consacré (propre à Allah) et comblé de grâces (de la part d’Allah uniquement), et bénit, bénite dans le sens de consacrer par une cérémonie qu’elle soit liturgique ou non. Ex : eau bénite. Voir le Guillet. (N. du T.).
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Extraits du livre Le faux Messie et l’avènement du Messie fils de Marie d’el Qurtubî édité par Dar al Mouslim.
http://www.aslamna.info/origine_messie.html
De tout temps, l'homme a toujours été profondément fasciné par le surnaturel et le monde invisible. L'existence d'un monde parallèle au nôtre l'a toujours troublé. On fait souvent référence à ce monde parallèle en tant que « monde des esprits » et la plupart des gens s'en font une image particulière. Pour certains, il s'agit des âmes de personnes décédées, qu'ils appellent aussi « fantômes ». Pour d'autres, les esprits représentent soit les forces du bien, soit celles du mal, les deux luttant les unes contre les autres pour exercer leurs pouvoirs sur l'humanité. Ces interprétations, toutefois, relèvent surtout du folklore et de l'imagination.
La théorie des cordes
Les scientifiques de l'University College de Londres ont trouvé une zone d'interaction entre notre univers et d'autres univers non visibles. Ceci semble d'abord confirmer ce qu'on appelle la « théorie des cordes » (voir vidéo ci dessous) qui, jusqu'à présent était seulement spéculative et cela prouverait l'existence de mondes parallèles.
Cette découverte a été faite dans le cadre de l'étude de la répartition dans l'espace, le rayonnement fossiles de micro-ondes qui est resté après le Big Bang et qui est supposé avoir donné naissance à notre univers. Ce rayonnement n'est pas homogène et contient des zones spéciales, caractérisée par une température plus élevées. « Nous avons probablement affaire ici à des « trous cosmiques », formée par interaction entre notre monde et de mondes parallèles, » – dit l'un des leaders de l'étude, le professeur Stephen Feeney. À son avis, notre univers n'est qu'une petite bulle dans un océan géant coexistence des mondes, ayant des caractéristiques physiques différentes. La collision des univers entre eux créeraient des tâches circulaires caractéristiques physiques différentes. La collision des univers entre eux créeraient des tâches circulaires caractéristiques observable sur une image numérisée.
La théorie des mondes parallèles par Fssabbagh
L'existence des mondes parallèles
L'existence de mondes parallèles n'est pas exclue par les physiciens théoriciens qui croient aux univers parallèles grâce à la physique quantique.
La physique quantique est une notion souvent mal comprise dans notre société. Elle fait référence à l'infiniement petit, c'est-à-dire au monde des atomes et des particules élémentaires tels que les protons, les neutrons et les électrons. A cette échelle, les objets sont si petits qu'on ne peut pas les décrire tels qu'ils sont et encore moins situer leur position. Les objets se retrouvent alors dans une superposition d'états différents et, par conséquent, ils ont chacun des probabilités d'existence différente.
Qu'est-ce que l'état de superposition dans le monde quantique?
Dans le monde quantique, une particule peut être dans deux états différents. Si l'on prend un exemple concret, il suffit d'imaginer que l'on place dans une boîte quatre boules rouges et quatre boules vertes. Lorsque l'on ouvre la boîte, on retrouve bien les quatre boules de couleur bleue et quatre autres de couleur verte. En revanche, dans le monde quantique, les boules possèdent simultanément la couleur rouge et la couleur verte. C'est ainsi que lorsque l'on en sort une de la boîte, on va soit découvrir une boule bleue soit une boule rouge dont la couleur va se «fixer». Mais si l'on refait l'expérience avec les boules que l'on aura sorti la première fois et qu'on les place dans une autre boîte, on va avoir certaines boules qui auront changé de couleur. Les boules possédant les deux teintes, elles peuvent aussi bien avoir la couleur bleue que la couleur verte. Des expériences faites par des physiciens ont montré que des électrons donnaient de façon imagée le même résultat que l'expérience des boules.
Comment ce résultat est-il possible? En réalité, lorsque l'on retire les boules de la boîte et qu'on les regarde, l'univers se scinde en deux. Dans l'un, on a la boule bleue et dans l'autre, la boule verte. Si l'on applique ce phénomène à la vie de tous les jours, on constate alors qu'il existe une multitude d'univers parallèles qui se décuplent sans cesse pour donner des probabilités très différentes.
L'Islam et le monde parallèle
À l'instar de toutes les religions, l'islam a lui aussi son interprétation sur ce monde invisible, mais c'est lui qui l'explique de la façon la plus claire et logique. Ce que plusieurs perçoivent comme un monde parallèle au nôtre est appelé le monde des djinns, en islam. Ce point de vue de l'islam apporte d'ailleurs de nombreuses réponses aux mystères des temps modernes et anciens. Sans la connaissance de ce monde, les musulmans, comme les non-musulmans, chercheraient à expliquer ces mystères de mille et une façons. Alors qui sont les djinns et que sont-ils, au juste?
Sous plusieurs aspects, les djinns sont très similaires à nous. Ils mangent et boivent, ils se marient, ont des enfants et meurent. Leur durée de vie est cependant beaucoup plus longue que la nôtre. Comme nous, ils connaîtront le Jugement dernier et rendront des comptes à Dieu, le Très-Haut. Ils seront présents, avec les hommes, au Jour du Jugement, et iront soit au Paradis, soit en Enfer.
Ce qui distingue réellement les djinns des êtres humains sont leurs pouvoirs et leurs habiletés diverses. Dieu leur a accordé ces pouvoirs pour les éprouver. S'ils oppriment les autres avec ces pouvoirs, ils devront en rendre compte. Par ailleurs, une meilleure connaissance de leurs pouvoirs peut nous aider à mieux expliquer certains phénomènes mystérieux qui se produisent autour de nous. Un des pouvoirs des djinns est qu'ils arrivent à prendre à peu près n'importe quelle forme physique
l'au-delà n'est qu'un monde parallèle au notre
« Ne dites-vous pas que la mort est le contraire de la vie? - Oui. - Et qu'elles naissent l'une de l'autre? - Oui. - Qu'est-ce donc qui naît du vivant? - Le mort. -Et qui naît du mort? - Le vivant - C'est donc des morts que naissent toutes les choses vivantes. Par conséquent les âmes existent dans les enfers après la mort. » Platon, vers 383 avant J.-C.
Cette citation de Platon donne une vision cyclique de la vie et de la mort, et par conséquent, admet l'existence d'un lieu – ici les enfers – où l'âme continue d'exister après la mort. Ne peut-on pas considérer, en quelque sorte, ce lieu comme un monde parallèle au nôtre, coupé de notre réalité ?
Tout homme est confronté un jour à la mort, mais suivant ses actions, ses péchés et ses bienfaits, il peut accéder à différents mondes. C’est pourquoi nous sommes tous jugés par une présence divine, que cela soit Saint-Pierre pour les chrétiens, dans un lieu « entre deux mondes », que les chrétiens appellent purgatoire, les juifs shéol (le judaïsme diffère cependant dans la mesure où le jour du jugement dernier n’aura pas lieu avant la venue du Messie : l’âme du défunt, ou souffle divin, rouah, retourne à Dieu dans le shéol)…
Les « bons » se rendent dans un lieu de mille plaisirs et délices, où Dieu apparaît : paradis, jardin d'Eden, moksha pour les hindouistes, ou encore nirvana pour les bouddhistes ; ce monde, que l'on se représente comme au-dessus du nôtre, au Ciel, est la représentation symbolique de ce que chaque croyant espère atteindre après la mort. L'étymologie de nirvana nous renseigne d'ailleurs sur le sens premier de ce mot, « nirva » signifiant « éteindre », le paradis est un lieu où toutes les souffrances sont anéanties. Mais les bouddhistes considèrent le nirvana plus comme un état qu'un lieu.
Quant aux pécheurs, ils sont condamnés aux tortures, au feu, à la glace, à la souffrance de l'enfer, ou géhenne pour les musulmans ; il s'agit d'une vision tout aussi symbolique que celle du paradis. Une telle opposition aboutit forcément à un état intermédiaire pour ceux qui ne sont ni « bons », ni « mauvais ». Dans certaines religions, ceux-ci connaissent un sort bien différent : dans le Coran, ils sont condamnés à rester dans un monde intermédiaire appelé araf.
La vision islamique du paradis est particulière parce qu'elle ne stipule pas l'existence d'un seul paradis et d'un seul enfer, mais de sept de chaque. Il est écrit dans le Coran : « Nous avons créé sept Cieux au-dessus de vous ». Cette vision est d'autant plus symbolique qu'un unique paradis : le plus haut placé, le plus sublime. Il en est de même pour les sept portes de l'enfer, où le septième niveau est le lieu où les croyants sont en attente du paradis.
Pour conclure l'accès aux Univers parallèles ne repose, pour l'instant, que sur le mythe. Il requiert beaucoup de sagesse sur le plan spirituel, et dans la science-fiction, les théories développées sont très loin d'être probables ; et de toute façon, il serait tout à fait impossible d'y accéder de son vivant.
Cet accès difficile renforce l'aspect mythique des Univers parallèles, et aiguise la curiosité des scientifiques, qui eux, ne baisseront jamais les bras pour prouver leur existence...
Sources:
http://corinne-vomscheid.suite101.fr/lexistence-des-mondes-paralleles-a23742#ixzz1q8u94B2S
http://www.neotrouve.com/?p=1104
http://knowingallah.com/v2/Document.aspx?id=1588&lang=fr
http://www.lantimatiere.info/projet/laccs-aux-univers-parallles
L'interrogation visant à obtenir des clarifications et (exposée) dans le cadre de l'apprentissage de ce dont on a besoin, que ce soit concernant les choses religieuses ou temporelles, est une chose prescrite ou (simplement) permise, et ce, en fonction de la nature (et de l'objet) de la question.
Quant à l'interrogation portant sur des éléments ne présentant pas un intérêt religieux ou mondain, qui est exprimée de sorte à se faire remarquer (takallouf) ou à embarrasser (ta'annout – autre traduction possible : "par obstination"), pour induire les savants en erreur ou les paralyser (et les mettre en difficulté - ta'djîz), celle-ci n'est pas permise et est (au contraire) condamnée. Allah Ta'âla dit :
"Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient"
(Sourate 5 / Verset 101)
At Tabri (rahimahoullâh) (, commentant ce passage coranique,) écrit : Il a été dit que ce verset a été révélé au Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) à cause des questions que lui posaient certains, parfois pour l'éprouver et d'autres fois par moquerie.
Et Ibnou Abbâs (radhia Allâhou anhou) a dit : Des gens questionnaient le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) pour (le) railler. Un homme demandait (par exemple) : "Qui est mon père ?" Et un autre qui avait perdu sa chamelle disait : "Où est-elle ?" Allah révéla alors ce verset à leur sujet : "Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient"
Il est rapporté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'il a dit :
"Le halâl, c'est ce qu'Allah a rendu licite dans Son Livre; et le harâm, c'est ce qu'Allah a interdit dans Son Livre. Et les choses au sujet desquelles Il s'est (complètement) tu font partie de ce qu'Il a pardonné."
Il est aussi rapporté de lui (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'"il condamnait les ragots, le grand nombre de questions et le gaspillage des biens."
Et il a encore été relaté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'"il n'aimait pas les interrogations et les critiquait." Il s'agit des questions pointues (daqîqah) dont on n'a pas (réellement) besoin. Abou Houreïrah (radhia Allâhou anhou) disait : "Les pires des gens sont ceux qui posent les plus mauvaises questions dans le but d'induire les savants en erreur."
http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=417
Les auteurs de la bible prétendent que le prophète lot -paix sur lui- aurait commis l'adultère avec ses deux filles
Genèse 19, de 17 à 38
Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit: Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.19.18 Lot leur dit: Oh! non, Seigneur!19.19 Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai.19.20 Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive!19.21 Et il lui dit: Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.19.22 Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar.19.23 Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar.19.24 Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Éternel.19.25 Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.19.26 La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.19.27 Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de l'Éternel.19.28 Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.19.29 Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure.19.30 Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles.19.31 L'aînée dit à la plus jeune: Notre père est vieux; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays.19.32 Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.19.33 Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là; et l'aînée alla coucher avec son père: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.19.34 Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune: Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père.19.35 Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là; et la cadette alla coucher avec lui: il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva.19.36 Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père.19.37 L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab: c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour.19.38 La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour.
La réponse :
Remarquez le manque de cohérence dans l'enchaînement des faits. Au début, il est indiqué que Lot, ayant peur d'habiter la montagne, choisit de demeurer dans la petite ville de Tsoar. L'auteur de cette histoire le fait ensuite regagner la montagne pour lui faire accomplir le crime de la fornication incestueuse. Ce portrait sordide du prophète Lot fait par la Bible, l'Islam le condamne violemment.Toute cette histoire a été inventée de toute pièce par les théologiens Israélites dans le but de supprimer toute descendance noble en dehors de la leur, c'est-à-dire, la descendante d'Israël (qui est l'autre nom de Jacob). Ceci leur accorde une place privilégiée qui leur vaudra à eux seuls, une Terre Promise.
Sur plusieurs plans, l'authenticité de cette histoire est compromise :
D'abord, cette contradiction entre la crainte d'habiter la montagne citée au début (« mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai ».) et l'exil vers elle (après avoir séjourné à Tsoar paisiblement ), sans aucune raison apparente, à part la volonté des auteurs de lui faire endosser un crime qui ne saurait être l'œuvre d'un prophète de Dieu.
Avant la destruction de Sodome et Gomorrhe, le prophète Lot avait également des fils qui vivaient au même endroit. Ils ont été avertis au même titre que sa femme, ses filles et ses gendres. Le sort des gendres et de la femme est mentionné. Mais alors, où sont passés les fils du prophète Lot ? Cette question n'a pas de réponse dans la version biblique des faits. On est forcé de conclure à l'altération délibérée des évènements (disparition inexpliquée des fils) pour que l'histoire puisse prendre le dénouement (la fornication incestueuse) voulu par les auteurs.
Même si nous reconnaissions le fait que les gendres du prophète Lot n'ont pas cru en lui, comment croire que ses propres filles qui sont nées et ont grandi dans l'aura de la prophétie n'aient pas cru en lui ?
Un mensonge a été attribué aux filles du prophète lorsque l'auteur leur fait déclarer qu'il n'y a point d'homme dans la contrée. En effet, Tsoar est à deux heures de marche de Sodome. (d'après le récit, ils sortirent de Sodome à l'aube pour arriver à Tsoar vers le lever du soleil, voir gen 19.15,19.23). De plus, il est assez improbable qu'elles aient vécu 14 ans à Tsoar sans se marier. Il est également inconcevable qu'on puisse vivre en autarcie dans une grotte sans aucun lien avec l'extérieur.
En ce qui concerne l'acte de la fornication, il peut être démenti à plusieurs titres :
D'abord, un homme qui est arrivé à un degré d'enivrement tel qu'il est incapable de reconnaître ses propres filles, est également incapable d'accomplir un acte sexuel. Et puis, comment le prophète n'a pas interrogé ses filles vierges sur l'origine de leur grossesse? Par ailleurs, en supposant qu'il est eu un acte sexuel avec ses propres filles, les mettant ainsi enceintes, cela aurait dû le couvrir de honte et de déshonneur. Cette suite logique méritait de figurer dans le récit biblique. Or, rien de tout cela n'est mentionné dans la Bible: l'histoire s'arrête seulement à l'avènement de cette soi-disant progéniture : les Moabites et les Ammonites.
Puisque, selon la Bible, les Ammonites et les Moabites sont issus d'une union illicite, on s'attend, d'après la tradition biblique, à ce qu'ils soient maudits. En effet, on peut lire dans le Deutéronome, 23-2 : « Celui qui est issu d'une union illicite n'entrera point dans l'assemblée de l'Éternel; même sa dixième génération n'entrera point dans l'assemblée de l'Éternel. ».
Or, paradoxalement, d'après la Bible toujours, Dieu était tellement satisfait d'eux qu'Il les protégea des Israélites et leur offrit une terre « Ar » avant même la terre promise au peuple Hébreux:
« L'Éternel me dit: N'attaque pas Moab, et ne t'engage pas dans un combat avec lui; car je ne te donnerai rien à posséder dans son pays: c'est aux enfants de Lot que j'ai donné Ar en propriété.» ( Deutéronome 2.9).
Aussi, la mère du prophète David était une Mohabite, alors que chacun sait que David est béni dans la Bible. La même contradiction apparaît aussi en ce qui concerne le prophète Salomon, fils de David, et considéré par la bible comme un roi appartenant à l'assemblée divine.
Comment des personnages que Dieu a glorifié, honoré et béni peuvent-ils être issus d'union illicite ? On peut donc en déduire que les Ammonites et les Moabites ne sont pas issus d'union illicite car Dieu ne saurait se méprendre. La conclusion est évidente, les évènements relatés dans ce récit ne sont que purs mensonges.
Comment les Hébreux peuvent encore prétendre qu'ils sont un peuple élu puisque Dieu leur a préféré un peuple issu d'une union illicite ? Dans cette optique, le dogme de peuple élu tombe à l'eau.
Comment un Dieu juste peut-Il condamner un peuple issu d'union illicite pour une faute commise par ces ancêtres et dont-il n'est pas coupable. Est-ce un traitement juste vis-à-vis d'un innocent ? Quel serait alors le jugement de Dieu vis-à-vis des vrais coupables, des bandits et autres malfaiteurs ? Lisez donc la version biblique de l'histoire du prophète Jacob, qui (selon la bible) usa de ruse contre son frère et son père et lutta contre Dieu et qui le vainc:
« Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il (Dieu) dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. » (Genèse 32-24 à 32-28).
Mais quel est l'intérêt de telles altérations ?
Un célèbre théologien et rabin juif converti à l'Islam, Samuel Ben Yahia Al Maghribi, nous indique : « Moïse avait confié les enseignements aux descendants de Aaron. Lorsque vint Saül, il leur ôta les enseignements et en extermina beaucoup parmi eux. Les enseignements furent transmis à David, c'est alors que les Aaroniens ont altéré par différente manœuvre certains passages de la Thorah dans le but de discréditer la lignée de David ".
Pour terminer : la réponse du coran
Lot est parmi les grand prophètes de Dieu ,il a combattu la turpitude de son peuple et le coran témoigne de sa sainteté , cette sainteté que les auteurs de la bible ont souillée par leurs mensonges , Dieu dit à propos de lot :
[21:74] Les prophètes (Al-Anbiya) : Et Lot ! Nous lui avons apporté la capacité de juger et le savoir, et Nous l'avons sauvé de la cité où se commettaient les vices; ces gens étaient vraiment des gens du mal, des pervers.
même le peuple mécréant de sodom témoignait de la pureté du prophète et de sa famille :
[27:56] Les fourmis (An-Naml) :
Puis son peuple n'eut que cette réponse : "Expulsez de votre cité la famille de Lot ! Car ce sont des gens qui affectent la pureté.
http://www.aimer-jesus.com/defense_prophete_lot.php
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité