La question de "la femme en Islam" fait toujours l'objet de la réflexion des penseurs musulmans qui cherchent à comprendre la personnalité de la femme et son rôle du point de vue de la pensée et de la Loi islamiques.
Cette réflexion a pour but de mettre en lumière l'originale conception que l'Islam propose de et à la femme. Conception qui représente les valeurs spirituelles et humaines de l'Islam, dans ce bas-monde ainsi que dans l’autre monde.
Il est possible d’isoler, dans cette question principale, plusieurs questions de détail comme celles de la personnalité de la femme, de sa nature, de sa foi, de son rôle actif dans l’activité religieuse et dans la ligne de l’Appel, c’est-à-dire dans le mouvement de lutte, sur le terrain de la confrontation et dans les domaines scientifiques et culturels, etc…
On part normalement, lorsqu'on aborde ces questions, de certains textes traditionnels ainsi que des avis en vigueur chez les jurisconsultes.
LE MEILLEUR MOYEN POUR ABOUTIR À DES RÉSULTATS ÉQUILIBRÉS
Il est nécessaire, avant de commencer l'examen de la question de s'interroger sur la méthode à suivre dans l'approche de certains aspects du problème. La question est de savoir si la voie qui mène à la connaissance de la personnalité de la femme, de sa raison et de sa foi part des textes religieux ou de l'étude des éléments constitutifs de la personnalité de la femme telle qu'elle se présente dans le mouvement de son existence dans la réalité vivante et au niveau de son ouverture sur les perspectives ouvertes par la connaissance. Cette seconde alternative touche à des aspects du problème en rapport avec la profondeur et la fécondité de la pensée de la femme, avec la nature de sa vision des choses qui l'entourent, avec la bonne qualité de ses opinions, de son adhésion intérieure à la doctrine et à la ligne de l'attachement à la foi en Dieu, en Ses messagers et en Ses lois. Elle touche aussi à son adhésion extérieure à la ligne de l'action, celle de l'engagement direct et du retour permanent à Dieu, en tout ce qui concerne la piétée spirituelle et intellectuelle et la capacité de faire face aux défis, dans la cadre de la lutte intellectuelle qu'exige l'appel à la religion, ou dans celui de la lutte proprement dite (jihâd) contre les problèmes de nature plus concrète.
Nous pensons donc que l'étude qu'on mène au niveau de la réalité humaine de la femme, considérée parallèlement à la réalité humaine de l'homme, est le meilleur moyen susceptible de conduire à des résultats équilibrés. Nous allons donc nous pencher, tout d'abord, sur l'étude de cet aspect du problème et nous passerons, par la suite, à son étude tel qu'il se présente dans les textes. Il nous sera nécessaire de connaître, de près, la nature des conditions et des circonstances de l'émission des textes, car il est parfois possible de trouver des indices qui empêchent d'adopter le sens apparent du texte et de chercher, par la voie de l'interprétation un autre sens qui ne contredit pas la réalité extérieure. Il est aussi possible que des hadith (Traditions prophétiques ou imâmiques) s'avèrent être faux en raison d'une contradiction manifeste avec les fondements stables de la doctrine, ce qui les rend incompatibles avec la nécessité religieuse telle qu'elle est enseignée par le Livre (le Coran) et la Sunna (actes et paroles du Prophète et des Imâms).
EXEMPLES DE LA SUPÉRIORITÉ DE LA FEMME
A la lumière de ce que nous venons de dire, nous constatons lorsque nous établissons une comparaison entre un homme et une femme vivant dans des conditions socioculturelles et politiques identiques, nous constatons donc qu'il est difficile de les distinguer l'un de l'autre. Il n'est aucunement nécessaire qu'une telle comparaison nous conduise à trouver que la conscience qu'a l'homme de la question socioculturelle et politique est plus développée que celle de la femme. Au contraire, il est possible –en observant certains éléments internes ou externes distinctifs de le femme particulièrement- de trouver des exemples multiples de sa supériorité, par rapport à l'homme, en matière de la fécondité des pensées, de la profondeur des connaissances et de la clarté des vues. Cela est manifeste dans certaines expériences historiques où certaines femmes ont vécu dans des conditions semblables à celles des hommes et favorables aux exigences de leur développement mental et socioculturel. Ces femmes ont pu affirmer leurs rôles actifs et leurs attitudes stables et fondées sur les règles de la pensée et de la foi. Dieu nous a signalé des cas semblables en la personne de Maryam (Marie, la mère de Jésus) (que la paix soit sur eux) et de la femme de Pharaon, et l'Histoire nous a signalé d'autres en la personne de la Grande Khadîja, la Mère des Croyants (que Dieu soit satisfait d'elle), de Fâtima az-Zahrâ' et de sayyida Zaynab Bint 'Alî (que la paix soit sur elles).
Les attitudes ayant caractérisé les vies de ces grandes femmes témoignent d'une conscience fertile et ouverte sur les grandes causes qui ont animé leurs existences et donné de la vigueur au mouvement de leur conscience, à leur sens de la responsabilité et à leurs confrontations avec les défis qui les entouraient dans le domaine public. Ainsi, il est peut-être impossible de trouver un fondement de nature rationnelle ou religieuse pour l'établissement, dans le domaine qui leur était encore ouvert, d'une distinction entre les femmes et les hommes ayant vécu à leurs époques.
Si certains parlent de particularités peu ordinaires dans la personnalité de ces femmes, nous ne trouvons autre particularité que les conditions normales de leur vie. Celles-ci leur ont assuré les moyens nécessaires pour un développement spirituel et mental et pour un engagement pratique où tous les éléments constitutifs de la personnalité se réunissent d'une manière normale et naturelle. On ne peut, non plus, faute de preuves péremptoires et reconnues par tous sur sa validité, évoquer l'explication de très grande valeur qui fait intervenir des facteurs d'origine surnaturelle qui élèvent ces femmes au-dessus du niveau ordinaire de la femme telle que nous la connaissons. On sait pourtant que Dieu –qu'Il soit exalté- nous a parlé de l'élection d'une femme, Marie –que la paix soit sur elle- en raison de sa grande spiritualité et de la droiture de sa soumission à Lui. Cela est clair dans le récit divin qui met ses qualités en évidence lorsqu'il parle de sa mise sous la tutelle de Zakariyâ2 et des difficultés qu'elle a dû confronter lors de la conception et de la naissance de Jésus – que la paix soit sur lui-.
Si Dieu l'avait dirigée et soutenue par l'Esprit qu'Il lui avait envoyée, cela ne constitue pas un cas surnaturel en soi, mais un don divin spécial (lutf) concrétisé au niveau de l'assistance pratique et l'affermissement spirituel et accordé en réponse à la mise en application, par Marie (p), des ses convictions dans ce domaine, à partir de ses seules ressources humaines dont la faiblesse est la caractéristique essentielle, exactement comme c'est le cas de l'homme lui-même, considéré dans des situations analogues… Cela veut dire que nous ne trouvons pas de différence entre l'homme et la femme lorsqu'ils sont soumis à une expérience difficile dans une situations où l'on se trouve face à l'opposition, sans raisons ou justifications valables, de l'institution sociale. Bien sûr, l'opposition sociale, n'est pas due dans ce cas précis, à une déviation morale de la personne concernée et qui serait considérée du point de vue de la valeur négative de ses actes.
LA REINE DE SABA', CAS EXEMPLAIRE
DANS LE RÉCIT CORANIQUE
Lorsqu'on étudie l'Historie dans le récit coranique, sous un aspect autre que celui en rapport avec la foi, nous trouvons l'exemple de la Reine de Saba' lorsqu'elle invita ses conseillers pour délibérer avec eux et demander leurs conseils au sujet de l'attitude à prendre face aux menaces que Sulaymân (Salomon) leur avait proférées, à son peuple et à elle, dans une lettre qu'il venait de lui envoyer. Ce recours à la consultation peut témoigner de la fécondité de sa pensée dans la mesure où elle ne prit une décision du genre qu'elle peut mettre à exécution à partir de son statut en tant que reine qu'après avoir consulté les gens d'esprit parmi ses sujets. Le Coran nous relate cet événement dans la Sourate "an-Naml" (les Fourmis):
(Elle dit: "O vous, les chefs du peuple! J'ai reçu une noble lettre. Elle vient de Sulaymân et il y est dit: 'Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux: ne soyez pas orgueilleux devant moi et venez vers moi tout en étant soumis"). Coran, les Fourmis (an-Naml), XXVII 29-32.
Ainsi, elle voulut que ses sujets lui donnent l'avis politique qui l'aiderait à prendre l'attitude convenable vis-à-vis de cette question de première importance. Mais, confiants en ses qualités en matière de réflexion, ils remirent la question entre ses mains, lui laissant ainsi le loisir de prendre, elle-même, la décision définitive. De la sorte, ils se contentèrent de lui obéir et d'exécuter ses ordres en déployant toute la force dont ils disposaient pour faire face aux défis des autres rois qui pourraient menacer le pouvoir de leur reine et les lieux de liberté dans leurs propres vies.
(Ils dirent: "Nous sommes forts et notre puissance est remarquable, mais c'est à toi de commander. Réfléchis donc au sujet de ce que tu dois nous ordonner". Elle dit: "Lorsque les rois pénètrent dans une cité, ils la corrompent et humilient les puissants parmi ses habitants; c'est ainsi qu'ils agissent. Mais je vais leur envoyer un présent et je verrai ce que les émissaires apporteront". Coran: "an-Naml" (les Fourmis) XXVII, 33-35.
Sage et mesurée, sa décision était fondée sur des calculs rigoureux qui conduisent à la meilleure solution du problème mais qui ne résidait nécessairement pas dans la force. La reine pensa donc qu'il fallait étudier la personnalité de Sulaymân et répondre aux questions suivantes: Est-il un roi qui cherche à étendre son pouvoir par la violence aveugle qui supprime l'existence des autres et leur liberté de prendre les décisions qu'ils veulent et qui détruit leur vie en les humiliant comme le font les autres rois ayant ce genre de défauts? Dans un tel cas, il serait nécessaire d'étudier la question du point de vue des possibilités d'une solution pacifique, ce qui permet d'évaluer sa force et de savoir si la confrontation avec Sulaymân est possible ou non. Il est bien sûr nécessaire de savoir s'il est un messager de vérité et de bonne direction et s'il est possible de discuter avec lui des questions qu'il cherche à faire prévaloir.
Elle finit donc par décider de lui envoyer un présent et de voir si sa réponse sera pacifique ou violente, forte ou faible. Pour un roi, le présent peut avoir de l'effet s'il est de grande valeur; il peut même l'irriter si les objectifs qu'il cherche à atteindre sont d'un genre différent de ce qu'on lui propose. Mais s'il est un roi qui appelle à la vérité, il ne peut faire de concessions sous l'influence de toute chose matérielle quoi qu'elle puisse être.
Ce fut ainsi qu'elle se comporta en prenant sa décision définitive. Celle-ci témoigne de la sagesse et de la mesure émanant d'une personnalité qui fait des calculs rigoureux avant de prendre une décision. Elle agit à partir d'une réflexion rationnelle et non à partir de la passion et de l'affectivité, et ce malgré le fait qu'elle possède bien les moyens qui lui permettent de conférer même à ses fortes émotions –compréhensibles quand il s'agit d'affaires pouvant menacer son trône- une influence sûre dans la mesure où son peuple possédait une force et une puissance redoutables.
Le Coran nous présente la femme, à travers le modèle qu'est la reine de Saba', comme une femme qui maîtrise sa raison, qui ne se soumet pas à son affectivité, car sa responsabilité a pu faire mûrir son expérience et rendre sa raison plus forte au point qu'elle a atteint un niveau lui permettant de gouverner les hommes qui ont trouvé en elle une personnalité assez forte et douée de sagesse pour diriger leurs affaires publiques.
L'analyse de ce modèle montre qu'il est possible, pour la femme, de vaincre les facteurs de la faiblesse féminine qui peuvent avoir une influence négative sur la manière avec laquelle elle pense et réfléchit. Elle montre aussi qu'elle peut prendre les décisions et diriger les affaires et cela veut dire que la faiblesse n'est pas une fatalité à laquelle la femme ne peut pas échapper.
En fin de compte, et assistant au miracle du transport de son trône, ou grâce à sa conversation avec lui, la reine fut convaincue et se convertit à l'Islam y rejoignant ainsi Sulaymân. Cela fournit une preuve supplémentaire de la validité de notre idée sur la femme capable de décider, de s'engager et de choisir son appartenance au moyen de la pensée régie par un calcul rigoureux qui peut manquer à beaucoup d'hommes.
LA FEMME DE PHARAON, UN AUTRE
EXEMPLE
Il est nécessaire, avant de passer à une question, et au lieu de nous contenter de passer en revue les exemples et les modèles, de s'arrêter devant la personnalité de la femme de Pharaon qui vivait au paroxysme de la grandeur de la félicité. Mais elle se révolta contre tout cela grâce à sa foi qui ne lui permettait pas de s'ouvrir à cette vie d'arrogance, de tyrannie et de distraction où l'égoïsme de ceux qui se divertissaient des souffrances de opprimés et de la faim des affamés cohabitait avec la révolte contre Dieu et le renoncement à toute action charitable dans la vie sociale…
La femme de Pharaon aimait vivre sa foi dans son humanité. Mais elle ne trouvait aucun moyen pour le faire, car son mari remplissait la vie qui l'entourait de tout ce qui n'était pas humain à travers ses mauvais agissements contre les opprimés… Ainsi, elle s'adressa à Dieu en lançant un cri exprimant son refus spirituel et intellectuel de tout ce qui l'entourait. Elle invoquait Dieu pour qu'Il lui accorde la force nécessaire pour continuer sa lutte dans l'exercice de son action et pour que le défi soit plus grand dans l'attitude qu'elle avait prise. Elle Lui demandait de lui construire une maison au Paradis afin qu'elle puisse y faire loger ses rêves de femme de foi, chaque fois où elle sentait la faiblesse envahir son être et menacer ses attitudes et ses options… Elle Lui demandait de la sauver de Pharaon et de ses agissements, car elle ne pouvait pas souffrir sa personnalité morbide et son action arrogante. Elle Lui demandait de la sauver des gens injustes qui entouraient Pharaon, qui le flattaient, qui le soutenaient dans ses injustices et qui tournaient dans son orbite, comme le font des petits injustes au service des grands injustes.
Ainsi, Dieu donna son histoire en exemple pour les Croyants et les Croyantes pour qu'elle leur serve de modèle et d'idéal de la puissance de la foi humaine révoltée contre le règne de l'injustice avec tout ce qu'il propose comme plaisirs et séductions. De même, Il donna Marie, après la femme de Pharaon, en exemple sur le plan des valeurs morales. Elle fut un modèle parfait qui croyait en la parole du Seigneur et en ses Livres. Elle fut un modèle dans l'humilité et la soumission à Dieu dans toute sa vie qui fut une prière continue… Dieu –qu'Il soit exalté- dit ce propos:
(Dieu donna la femme de Pharaon en exemple pour ceux qui ont cru. Elle dit: 'Seigneur! Construis pour moi, auprès de Toi, une maison au Paradis et sauve-moi de Pharaon et de ses agissements. Sauve-moi aussi des gens injustes'. Et Marie, la Fille de 'Imrân, qui préserva sa chasteté et Nous lui insufflâmes de notre esprit. Elle prêta foi aux paroles de Dieu et ses Livres et elle fut parmi les humbles). (Coran, "at-Tahrîm" (L'Interdiction) LXVI, 11-12).
LA FEMME CROYANTE, L'IDÉAL DE LA PUISSANCE HUMAINE
Nous savons que la considération de la femme croyante et puissante comme idéal pour les hommes croyants et les femmes croyantes à la fois indique clairement que le Coran reconnaît la possibilité, pour la femme, d'avoir la force suffisante pour se mettre à l'abri de tout ce qui peut conduire vers la chute et pour se révolter contre tout ce qui incite à accepter la faiblesse… Cela prouve que la femme, qui atteint le niveau idéal, peut être l'idéal de l'homme tout comme elle peut l'être pour la femme. L'appartenance commune à l'espèce humaine lui permet d'être une source de générosité humaine et morale, de sorte que les différences de sexe disparaissent pour céder la place à l'unité de la raison, de la volonté, du mouvement et des positions et attitudes.
Si l'on jette un coup d'œil sur certains exemples coraniques ou sur certaines personnalités historiques islamiques représentatives de grands rôles héroïques joués par des femmes, nous trouvons, dans une telle lecture de l'histoire, des femmes qui ont concrétisé la supériorité à travers ce qu'elles possédaient comme capacités et dons, et à travers les attitudes et les positions qu'elles adoptaient prouvant qu'elles pouvaient surmonter leurs faiblesses et les transformer en force pour atteindre un haut niveau de supériorité.
Nous trouvons qu'à l'époque moderne et, de nos jours en particulier, que l'expérience humaine connaît, dans les différents domaines de la science et de la culture aussi bien que dans ceux du mouvement politique et social, beaucoup de femmes qui ont pu s'affirmer et affirmer leurs expériences de pionnieres. Celles-ci expriment la puissance humaine et montrent que la femme est à même de défier, de résister et d'inventer dans tous les domaines publics et privés, ce qui suggère l'existence d'une sorte d'équilibre des capacités humaines dans les conditions communes à l'homme et à la femme.
Il s'agit là d'une représentation de la réalité vivante vécue par chacun de l'homme et de la femme, dans la réalité humaine. Elle prouve que la différence biologique, au niveau de la nature humaine, n'a pas empêché l'unité et la communauté au niveau de la puissance intellectuelle, de la volonté ferme et de la souplesse pratique des hommes et des femmes lorsque les conditions sont réunies pour donner naissance à la force, à l'équilibre et à l'invention.
Quel est donc le point de vue de l'Islam à ce sujet? Y a-t-il, en Islam, une attitude négative qui fait de la femme un être humain inférieur à l'homme du point de vue de sa raison, de sa foi et de son mouvement dans la vie? Et cette attitude qui peut caractériser la mentalité populaire ainsi que celle de certains savants et penseurs musulmans coïncide-t-elle avec l'attitude coranique ou bien la conformité de la première à la seconde n'est-elle pas assez stricte?
http://francais.bayynat.org/femme_en_Islam/personalite.htm#.VWtOt1JQAZw
Le coeur dans la recherche scientifique
Que veut vraiment dire le mot « coeur » ?Une pompe qui, à chaque seconde, fournit l’oxygène et les nutriments du sang à toutes les cellules de notre
corps. La médecine conventionnelle occidentale ne parle du coeur qu’en termes de fonction physiologique. Selon cette définition médicale, le coeur est un organe musculaire aux cavités multiples, où s’enchevêtrent des circuits électriques. Il est souvent décrit comme une pompe, et les artères comme des tuyaux — essentiellement l’équivalent biologique de la pompe à eau et de la plomberie de votre maison. Cette description contraste si fortement avec notre sentiment émotionnel du coeur qu’on finit par se demander s’il n’y aurait pas un lien quelconque entre le littéral et le figuré, entre le physique et le mystique.
Dans une certaine mesure, cela a engendré un modèle médical qui peut être déshumanisant car il se concentre uniquement sur les manifestations
physiques précises de la maladie, perdant ainsi de vue l’ensemble de la personne. Des professionnels de la santé, préoccupés par cette séparation entre
le corps et l’esprit, ont réagi en développant des domaines tels que la psychosomatique et la médecine du comportement, et, plus récemment, la psychoneuro-immunologie. Pour remédier à cette séparation, de nouvelles pratiques ont évolué, qu’on a appelées « holistiques », « complémentaires » ou « intégratrices », et qui s’efforcent de considérer l’ensemble du corps, du mental et de l’âme
Dans la société moderne, la plupart d’entre nous avons l’impression de ne jamais avoir le temps — un sentiment engendrant la frénésie et la précipitation qui sous-tendent tout notre stress, et provoquant des maladies et des troubles graves. Reconnaissant que le temps est une dimension rythmique de la vie, il faut considérer la santé comme un délicat équilibre du rythme, tandis que la maladie résulte d’une rupture de cet équilibre. À une époque où le chaos et le bris du rythme font partie de la vie quotidienne, il est essentiel de développer des exercices qui aident à rétablir et à régulariser les rythmes normaux, et ainsi favorisent la santé. Le travail présenté par Doc Childre et Howard Martin dans La solution HeartMath enseigne comment changer les schémas et les rythmes à l’intérieur du corps physique, et y rétablir la santé en comprenant que le coeur est plus qu’une simple pompe physique et que les rythmes mêmes sont régulés par l’amour. le coeur est au centre de notre corps et de notre façon de penser et de sentir. La « solution » consiste d’abord à comprendre que le coeur est à la fois un objet physique, un organe rythmique, et l’amour même. Elle reconnaît le coeur comme étant la force rythmique centrale du corps, et nous montre comment utiliser le pouvoir cohérent de
l’amour pour gérer nos pensées et nos émotions. Tel un caillou qui crée une série de cercles lorsqu’on le jette dans un étang calme, l’amour et les sentiments positifs du coeur créent un rythme qui répand la santé et le bien-être dans tout le corps. La médecine moderne a de la difficulté à comprendre cela, à cause de notre tendance à séparer et à différencier l’esprit et la matière, les émotions et le corps physique, au lieu de reconnaître le lien existant entre eux.
En découvrant HeartMath, on est frappé par sa combinaison inhabituelle de recherche scientifique et de sagesse émotionnelle. Tout le monde connait
déjà les études suggérant que la méditation ou la pensée positive permettent à une personne de mieux se sentir, d’être moins déprimée ou plus en santé, mais ces études peuvent être considérées comme de la science « légère ». Dans HeartMath, cependant, on trouve des études montrant d’importants changements du rythme cardiaque et de la chimie sanguine. HeartMath représente un point de convergence important, en montrant véritablement l’effet d l’amour, de la compassion et de la gratitude sur des problèmes physiologiques
sous-jacents. Les exercices de HeartMath affectent profondément notre santé car ils ont un effet positif sur notre façon de penser, de sentir, de travailler ensemble et d’être en relation dans tous les aspects de la vie. La recherche de HeartMath confirme notre compréhension intuitive du
coeur au moyen de recherches scientifiques fiables et explique comment le champ électromagnétique qui irradie à partir du coeur peut affecter notre entourage.
Savez-vous que le cœur, et non pas le cerveau, est l'organe de votre corps qui dégage le plus d'énergie? En effet, l'amplitude du courrant électrique du cœur est 50 fois plus intense que celui généré par le cerveau. Le champ électrique produit par le cœur peut être détecté jusqu'à trois mètres au-delà du corps. Si bien qu'une personne qui tient un enfant dans ses bras le maintient dans son champ électromagnétique; deux amoureux enlacés en font de même.
Ainsi en est-il pour le fœtus qui est constamment baigné dans le champ cardiaque de sa mère et les échanges énergétiques réciproques ainsi produits sont indélébiles.
Le cœur est bien plus qu'une pompe qui fait circuler le sang. Le cœur est un organe complexe qui cumule plusieurs fonctions dont celles, entre autres, de glande endocrine, de système nerveux et de génératrice d'électricité.
Le cœur possède ainsi sa propre intelligence, différente de celle du cerveau. Nous pouvons apprendre les utilisées et intégrer ces deux formes d'intelligences. L'intégration du cœur et du cerveau fait actuellement l'objet de recherches de pointe. Certaines techniques permettent d'atteindre un état d'intégration et d'harmonisation des fonctions cérébrales et cardiaques. Cet état, nommé cohérence cardiaque, est un état physiologique qui procure un bien-être physique et mental.
Pour utiliser à profit cette énergie formidable qu'est celle du cœur, je vous propose une technique simple, le Sourire du Cœur, qui permet de refaire le plein d'énergie à volonté.
Le Sourire du Cœur est une découverte de pointe. Cette technique facile à apprendre harnache l'énergie des émotions supérieures du cœur, dont l'amour et de la gratitude. C'est un outil très puissant qui a le pouvoir de changer notre relation à nous-même et au monde dans lequel nous vivons.
Selon Pierre Teilhard de Chardin, « l'amour est la plus formidable des énergies cosmiques ». Cette formidable énergie cosmique est à notre disposition, elle réside dans notre cœur. Nous y avons accès à volonté. Refaisons le plein et propageons l'Énergie du Cœur à ceux que nous aimons.
Les découvertes récentes sur l’énergie du cœur pointent vers des bénéfices certains pour la gestion du stress et ses répercussion sur la santé physique et mentale, l’amélioration des capacités intellectuelles et l’adoucissement des relations interpersonnelles, tant à la maison qu’au travail.
Les personnes qui savent utiliser l’énergie de leur cœur rapportent se sentir à la fois plus calmes et plus énergiques. Elles se sentent plus libres car elles ont plus d’énergie à consacrer aux activités et personnes avec qui elles choisissent de passer des moments agréables. Ces personnes cessent aussi de se battre pour les causes qui ne méritent pas leur énergie précieuse.
Vous avez un cœur, utilisez-le! Votre santé, votre vie affective, familiale et communautaire en seront transformées.
http://www.ariane.qc.ca/upload/livres/14pdf1.pdf
http://www.energieducoeur.com/
Islam - L'épreuve de la maladie par al_ikhlas
Pour traiter ce sujet, nous avons trois sources, le Coran avec de nombreux versets sur la maladie, le hadith et traditions se rapportant au prophète ainsi que la pratique et traitements de l'époque ; Enfin, les oeuvres des savants musulmans sur la maladie, et principalement « ZAAD AL MAAD » d'IBN QAYYIM AL JAWZYYA ».
Ce livre rapporte les enseignements du prophète éclairant plusieurs domaines de la vie du croyant. Une grande partie de cette oeuvre traite des questions médicales : Les soins, le malade, et bien entendu, les recommandations du prophète à ces propos.
Le Coran évoque la maladie, et autres états en découlant, dans 25 versets. Il ressort de l'analyse de ces versets, qu'il y a deux catégories de maladies : Celles de la foi, citées 12 fois, dues à l'éloignement de Dieu ou l'égarement, et celles corporelles ou physiques, 13 fois.
IBN QAYYIM parle de l'intérêt des soins spirituels pour les perversités de la foi, et de la nécessité de soins médicaux pour les maladies du corps.
Dans la conception islamique, la maladie est considérée comme une épreuve divine. Or, l'épreuve est en fait une notion générale qui ne concerne pas uniquement la maladie. La vie de l'homme sur terre, n'est-elle pas justement la véritable épreuve ?
Il en découle que le musulman doit être patient. Le prophète n'a-t-il pas dit : « la patience est la moitié de la foie ». Mais cette patience ou compassion pour son prochain, ne doit pas exclure ou négliger la recherche du soin adéquat.
La nécessité des soins est indiquée dans plusieurs hadiths. Le prophète a répondu à des bédouins qui venaient lui demander : « Envoyé de Dieu, devons-nous nous soigner ? », « Oui, sujets d'Allah, soignez-vous car Allah, le puissant et le grand, n'a créé de maladie sans lui avoir associé un remède, à l'exception d'une seule ». Ils s'interrogèrent : « Laquelle ? » Le prophète répliqua : « c'est la vieillesse ».
Une deuxième hadith de MOSLIM rapporte : « pour chaque maladie il y a un remède. Quand le remède est compatible avec la maladie, il va la guérir, avec la permission de Dieu, Gloire et puissance à lui ».
Un troisième hadith : « A toute maladie un remède. Le traitement vaincra la maladie, et le souffrant se rétablira avec la permission de Dieu, à lui la puissance et la gloire ». Quand le remède est compatible avec la maladie, celui-là va la guérir avec l'aide de Dieu.
Un quatrième hadith dit : « Dieu n'a fait descendre une maladie sans avoir, en même temps, fait descendre son remède dont certains ont eu connaissance alors qu'il est demeuré inconnu pour d'autres ». Ainsi que l'homme arrive à connaître ou non ce remède, le remède existe.
Pour commenter ces hadiths qui contiennent beaucoup d'enseignements :
1ère Conclusion :
IBN QAYYIM rapporte que le fait de remettre à Dieu ne s'oppose pas à la nécessité de prendre tous les moyens de soins adéquats lorsqu'on est atteint d'une maladie. Au Contraire, il considère que le sens véritable de la confiance en Dieu est de se remettre à lui en prenant toutes les dispositions nécessaires pour atteindre ce qu'on cherche. Ainsi, en islam, il n'existe pas de contradiction entre la notion de remettre à Dieu et le fait de disposer de tous les moyens disponibles de la vie courante ( pas uniquement de se procurer les soins adéquats à sa maladie ».
2ème Conclusion :
Dans le hadith « A toute maladie, un remède ». Cela signifie pour IBN QAYYIM une incitation à chercher un remède, à commencer par le malade lui-même qui dans sa requête de soins va s'attacher à un traitement potentiellement existant et capable de le guérir, arrivera déjà à vaincre le désespoir et trouvera la force pour lutter contre la maladie. Dans ce hadith, le médecin doit être confiant puisque la maladie à son anti-dote, le remède. Lui aussi va déployer tous ses efforts à la recherche de ce remède.
3ème Conclusion :
la maladie 2éme partie ''islam'' par jamal61
Il ne suffit pas de trouver le remède et que celui-ci soit compatible avec la maladie. Il existe d'autres conditions supplémentaires pour aboutir à la guérison, notamment l'état du malade qui va recevoir ce remède et le dosage de ce dernier...
Le Coran accorde des dérogations pour aider le malade dans ses pratiques religieuses. Pour le jeûne ; « Celui, qui par suite d'une maladie ou d'un déplacement, aura manqué des jours de jeûne, devra les remplacer » verste 185, sourate 2 . Donc Dieu ordonne au malade d'accomplir son jeûne en cas de maladie.
Pour l'ablution, elle est remplacée par la purification sèche ou ablution pulvérale (taymmum) : « Si vous êtes malades ou en voyage, ou si vous venez de satisfaire un besoin, ou si avez eu des rapports avec vos femmes et que vous manquiez d'eau, cherchez de la terre propre » verset 6, sourate 5.
Pour les pèlerins, Dieu a permis au malade, ainsi qu'à celui qui souffre d'une affection de la tête ou autre de se raser durant l'Ihram : Celui qu'une maladie ou infection du cuir chevelu obligera à se raser, devra se racheter par temps de jeûne, une aumône ou un sacrifice » verset 197, sourate 2.
Commentant ces dérogations accordées aux malades, IBN QAYYIM dit que le principe de la médecine des corps se base sur trois fondements :
Préserver la bonne santé, la restriction pour ne pas aggraver la maladie, l'évacuation des substances nuisibles en ordonnant de couper les cheveux dans les cas d'infection dermatologique pour un pèlerin.
Il faut retenir également de ces versets que la religion musulmane considère que la préservation de la bonne santé et la nécessité de soins justifient une souplesse dans les prescriptions religieuses sans utiliser les substances interdites et illicites dans le traitement.
Le prophète a dit dans un hadith rapporté par EL BOUKHARI : « Dieu n'a pas mis votre guérison dans qu'il vous a interdit ».
IBN QAYYIM rapporte quelques règles pour préserver une bonne santé :
- Une alimentation saine, diversifiée, équilibrée, pas trop abondante et respectant les règles d'hygiène. En elle-même, c'est un traitement préventif.
- La prévention pour éviter la maladie.
- Pratique du sport qui permet de dégager les surplus entassés dans le corps. Le prophète a recommandé les activités sportives : La course à pied, la natation, l'équitation, le tir ...
Le statut du malade en islam
Le Statut du malade en islam doit répondre à 4 principes selon IBN QAYYIM :
- Le malade, dans le droit musulman, jouit de tous ses droits légaux. IBN EL KAUDAMA dit dans son livre EL MOUGHNI : « Celui qui ne perd pas sa raison, ses transactions et ses actions sont valables ».
- L'allègement des prescriptions religieuses.
- L'état psychique du malade.
- L'importance du médecin habile : Il ne doit pas se focaliser uniquement sur la maladie, mais prendre en compte l'environnement, les habitudes, l'âge et le pays du malade. Il doit adopter une stratégie ouvrant plusieurs possibilités de soins, et connaître l'autre partie de l'homme, qui est le côté psychique et mental.
Dr Ahmed JABALLAH
http://www.amaf-france.org/images/NotionMaladie.pdf
L'Islam interdit l'isolement d'un homme avec une femme
L'Islam n'a pas interdit la rencontre publique entre les hommes et les femmes ;il a plutôt interdit l'isolement où l'homme et la femme se retrouvent seuls à un endroit où personne ne peut les voir. Lorsque des femmes et des hommes se rencontrent sans isolement, l'Islam interdit à la femme d'exhiber ce qu'Allah lui a ordonné de couvrir de son corps, de ses atours et de son parfum ; ou de se tortiller dans sa marche et ses mouvements ou d'être trop complaisantes dans son langage (c'est-à-dire de parler avec affection dans le but de séduire). Il est également interdit de se toucher ou que les corps se frôlent. Ainsi, il se dégage de ce qui précède que les cas où la mixité entre les hommes et les femmes est interdite sont les suivants : -L'existence de l'isolement entre un homme et une femme -Le non-respect des normes islamiques évoquées ci-dessus. Et dans tous les cas, il faut que la cause de la mixité soit légale. Et la cause légale est celle qui est obligatoire, ou recommandée ou alors permise dans le moindre des cas.
Jâbir rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « il est interdit à quiconque croit en Allah et au jour dernier de s'isoler avec une femme (non Mahram et non épouse) sans que celle-ci ne soit accompagnée d'un Mahram à elle. Autrement, leur troisième compagnon sera Satan (c'est-à-dire qu'il les mènera au péché). »
Ceci s'applique également aux membres de la famille du mari comme nous en a informé le Prophète (paix et bénédictions sur lui) : il a dit : «Gare à l'isolement avec les femmes ! » Ils (les Compagnons) ont demandé : « Qu'en est-il d'un membre de la famille du mari, Ô Messager d'Allâh ? » Il a répondu : « Un membre de la famille du mari c'est la mort (c'est-à-dire la cause de la mort). » Cela est dû au fait qu'un membre de la famille du mari peut rester un long moment et par conséquent le risque de pécher est plus grand.
L’amour, simple question de sentiments ? Pas seulement
L’amour, c’est aussi une affaire d’hormones, de neurotransmetteurs et de réflexes archaïques profondément ancrés. Et si nous sommes heureusement des êtres de sentiments, il faut admettre que certaines choses nous échappent. « Tout ce qui se passe dans le corps est chimique : la digestion, la soif… l’amour aussi, explique Lucy Vincent, docteur en neurosciences et auteur de deux ouvrages sur la question. Notre comportement amoureux est une stratégie mise en place par nos gènes tout au long de notre évolution. Nous n’avons pas le choix puisque nous obéissons à deux priorités : survivre et assurer la reproduction de l’espèce. Nous sommes donc programmés pour tomber amoureux ! »
Les phéromones
Le terme phéromone provient du grec PHERAN (transférer) et HORMAN (exciter). Les phéromones sont des substances chimiques odorantes qui attirent les membres de notre propre espèce. Chez plusieurs espèces animales, les phéromones peuvent informer l’animal qu’un partenaire sexuel est situé à plusieurs kilomètres. Ce sont des substances dégagées par la peau qui transmettent un message chimique d’un individu à un autre de la même espèce. Dans certaines sociétés animales complexes, des phéromones spécialisées favorisent la coopération des individus dans de nombreuses tâches. Par exemple, les fourmis et les abeilles utilisent des phéromones d’alarme pour déclencher une réponse immédiate et violente lorsqu’une colonie est attaquée. Aussi, les lapins libèrent des phéromones de dispersion pour démarquer leur territoire et pour éloigner les membres du groupe en présence d’une quelconque menace. Si les phéromones spécialisées peuvent servir une quantité de buts précis selon les espèces, les phéromones sexuelles, elles, jouent un rôle identique dans toutes les espèces : elles conduisent l’excitation sexuelle et son expression en direction d’un partenaire potentiel.
La simple odeur des copulines, des phéromones sexuelles présentes dans les sécrétions vaginales du singe femelle Macacus rhésus provoquent chez le mâle une érection et une éjaculation. De plus, dès qu’une truie en chaleur sent l’odeur de l’androsténol, une phéromone mâle dégagée dans l’haleine du porc, elle s’immobilise et prend la posture caractéristique de l’accouplement. Ces deux exemples démontrent très bien l’action des phéromones sur l’excitation sexuelle chez les animaux.
Chez les humains maintenant, l’action des phéromones humaines pourrait expliquer en partie le choix des partenaires, car on peut supposer que chaque individu a ses propres phéromones comme il a ses propres gènes. Nous sommes tous émetteurs et récepteurs de phéromones; chaque sexe émet sa catégorie de phéromones, le bi-sexuel étant émetteur et récepteur des deux types (masculin et féminin).
En effet, chaque individu émet des phéromones ou messages subtils mais puissants, qui véhiculent un langage corporel spécial, des signaux sexuels ou, plus simplement, de l’attractivité, de la sympathie ou de l’antipathie. Les phéromones peuvent déclencher des comportements instinctifs liés à la sexualité, l’agressivité ou la reconnaissance de proches.
La thèse selon laquelle les phéromones peuvent influencer le comportement humain n’a été démontrée que récemment. En 1998, les effets des phéromones étaient démontrés chez les femmes : elles interfèrent dans le cycle menstruel de certaines femmes. Elles synchronisent le cycle menstruel de certaines femmes.
Une expérience célèbre ancienne qui consistait à faire entrer des femmes une par une dans une pièce remplie de chaises, dont l'une d'elles avait été aspergée au préalable de phéromones mâles (naturelles à l'époque). Les participantes à l'expérience devaient ensuite s'asseoir là où elles le voulaient. Que la plupart optèrent pour la chaise recouverte de phéromones laissa supposer que les récepteurs logés dans leur nez avait détecté à leur insu les effluves hormonaux. Et inconsciemment dicté leur conduite.
L’expérience avait été reproduite dans une salle d’attente avec plusieurs chaises libres,une seule ayant été occupée temporairement par un homme.
Depuis 1991, le Dr David Berliner clame avoir isolé deux phéromones humaines et les avoir testé sur plus de 300 personnes. « En leur présence, les gens se sentent détendus, chaleureux, enclins au dialogue et ils éprouvent un sentiment de confiance en soi inhabituel. L’une de ces molécules n’agit que sur les femmes et l’autre, que sur les hommes » Il a noté des effets plus objectifs comme une augmentation du rythme cardiaque et respiratoire dès l’inhalation de phéromones. Elles engendrent un bien-être général favorisant les relations humaines et non un désir sexuel bestial.
Le Dr Yvan Rodriguez affirme que « les comportements humains sont de toute évidence bien plus motivés par la vue que l’odorat. Il ne faut pas espérer que des phéromones humaines vendues en flacon de 100ml permettront un jour à certains d’attirer celles ou ceux qu’ils désirent. Ceci fonctionne très bien chez certains animaux, les insectes et les rongeurs, mais nous utilisons un nombre très important d’informations supplémentaires à celles provenant de notre nez lorsque nous faisons un choix de partenaire. »( BÊME, David, L’amour n’a pas d’odeur)
Les hommes, programmés pour être coureurs
L’expérience qui permet d’arriver à cette conclusion n’a pas été menée chez l’homme, mais chez le rat. Elle ne tient donc pas lieu de vérité absolue. Cependant, il existe un certain parallèle entre le comportement animal et celui des humains. Les paramètres culturels et les sentiments viennent bien sûr temporiser ces ressemblances. Le Dr Reynaud raconte l’expérience suivante : « Lorsqu’on place ensemble un rat et une femelle, il la monte sept fois. Puis il s’arrête. Si on lui en présente une autre, il la monte encore sept fois et se lasse. Et ainsi de suite. Autrement dit, lorsque le rat n’est confronté qu’à une seule femelle, son désir s’éteint, mais se poursuit avec une autre. Ce comportement illustre le début de la stratégie sexuelle masculine. » En gros, l’homme est programmé pour tomber les filles, car son but est de disséminer son patrimoine génétique le plus largement possible.
Les femmes, naturellement exigeantes
Et les femmes ? « Elles doivent trouver un homme, et le bon. Elles adoptent donc une tactique différente : elles sont sélectives. Elles choisissent celui par lequel elles vont accepter de se laisser séduire. » Et le spécialiste d’expliquer notre façon de faire (inconsciente bien évidemment !) : une femme qui se rend à une fête, par exemple, jettera tout de suite un coup d’œil aux hommes qui sont là. Si elle en repère un qui lui plaît suffisamment, il suffira d’échanger un regard avec lui, même bref, pour lui faire passer le message : « Tu me plais bien, toi, viens donc me voir… » Vraiment, c’est magique, non ?
Le Dr. David Buss est professeur de psychologie à l'Université du Texas. Ses recherches sont consacrées au désir et aux choix amoureux. Il a publié une étude en 1989 sur les préférences sexuelles auprès de 37 cultures humaines. D'une façon générale, ses études montrent que les femmes accordent plus d'importance au de leur partenaire masculin, tandis que les hommes se focalisent davantage sur les caractéristiques reproductrices des femmes telles que l’âge et la beauté physique.
Conséquence de sa plus forte libido, l'homme accorderait plus d'importance que la femme à l'aspect physique. Cela s'explique par les découvertes en neurologie sur l’ocytocine, l’hormone qui intervient dans la séduction chez l’homme. Pour les hommes, l’augmentation hormonale d’ocytocine se traduit par une sensation de bonheur que procure l’attirance physique … tel que la beauté du visage, la beauté du corps….
"Selon une étude de l'université de Valence (Espagne), 5 minutes passées en présence d'une femme attirante suffisent à faire grimper le niveau de cortisol, l'hormone du stress, chez un homme.
L'effet serait même amplifié chez les hommes qui pensent n'avoir "aucune chance" avec la jeune femme en question
Le cortisol, reconnu pour être lié aux maladies cardio-vasculaires, est produit par le corps sous l'effet d'un stress physique ou psychologique.
Les chercheurs ont menés leurs expériences sur 84 étudiants de sexe masculin, en demandant à chacun de s'asseoir seul dans une salle afin de remplir une grille de sudoku. Deux autres personnes, un homme et une jeune femme, étaient également présents dans la salle.
L'expérience révéla que le niveau de cortisol du sujet masculin n'augmentait pas lorsque la jeune femme quittait la salle, le laissant seul avec l'autre homme.
En revanche, lorsque ce dernier sortait de la salle, laissant alors le sujet masculin seul avec la jeune femme, son taux de cortisol augmentait notablement.
Conclusion des chercheurs : "cette étude nous permet de supposer que pour la plupart des hommes, la seule présence d'une femme attirante peut induire la perception d'une opportunité de séduction.
Même si certains hommes tendent à éviter les femmes avec lesquelles ils pensent n'avoir "aucune chance", la majorité d'entre eux ressentent une appréhension qui se vérifie par leur réponse hormonale.
Cette étude montre également que le taux de cortisol augmente après une brève interaction sociale (5 minutes suffisent) avec une belle et attirante jeune femme.
Secrété en petite quantité, le cortisol peut avoir des effets positifs sur l'organisme, tels qu'une sensation d'euphorie et de bien-être. En revanche, lorsque celui-ci est secrété de manière chronique et en plus grande quantité, la cortisol peut aggraver certains états de santé tels que le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension et la fatigue chronique."
De là, l'Islam a interdit la fornication et a interdit tout ce qui pousse ou incite à la fornication. L'Islam interdit l'isolement avec une femme, le regard avec plaisir et il a interdit l'exhibition. L'Islam a interdit tous les moyens qui tentent l'homme à commettre la fornication. L'Islam est venu interdire tout ce qui peut mener à la fornication. L'Islam a commencé par l'éducation de l'individu en le purifiant, en le poussant à préserver sa chasteté, en baissant son regard que ce soit l'homme ou la femme. Allah dit "Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît" et ce qui en paraît c'est-à-dire ce qui est autorisé à montrer c'est le visage et les mains selon beaucoup de gens de science "et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines".
http://fr.islamtoday.net/node/1068
http://www.femmeactuelle.fr/amour/couple/l-amour-chimie-ou-alchimie-00594
http://www.espace-musculation.com/cortisol.html
Voir la vie en rose, se sentir pousser des ailes, gravir des montagnes, autant de choses que nous ressentons ou que nous pensons pouvoir faire lorsque nous sommes amoureux. Les neurosciences démystifient de plus en plus ces instants de vie… âmes romantiques, passez votre chemin! Par Nadia Daki
Dans un premier temps, occulter les défauts du partenaire peut permettre de se mettre en couple. « On valorise les éléments positifs et on ne perçoit pas ce qui pourrait poser problème, poursuit Michel Reynaud. L’aveuglement est un comportement nécessaire pour rencontrer quelqu’un. On le fait instinctivement, naturellement. » Autrement dit, nous voyons en l’autre uniquement ce qui nous plaît et qui répond à nos attentes, qu’elles soient conscientes ou inconscientes. On lui prête alors des idées qui ne sont pas forcément les siennes et on ne perçoit que ce qu’on projette sur lui (ou elle). C’est la phase d’idéalisation.
Une question d’estime de soi
Une cartographie cérébrale de l’amour Pour aller plus loin
Notes (1) Michel Reynaud. L’amour est une drogue douce en général. Robert Laffont, 2005. |
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité