Le vendredi pour les Musulmans
Le Vendredi est pour les musulmans un jour aussi important que le dimanche pour les chrétiens et que le sabbat pour les juifs. Ce jour du vendredi est connu dans l'islam comme étant le "Yawm-ul-Jumu’ah", يوم الجمعة (jour de la congrégation).
"Ô vous qui avez cru! Quand on appelle à la salatdu jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez!
Puis quand la Salat est achevée, dispersez-vous sur la terre, et recherchez [quelque effet] de la grâce d'Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez.Coran [S62 V9-10]
Le jour du vendredi fait partie des moments particuliers pour le musulman. En effet, ce jour est un cadeau offert par Allah au Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et à sa Oummah de telle manière que le vendredi est supérieur aux autres jours de fête dans l'Islam. En effet, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
"Le vendredi est le plus excellent et distingué jour parmi les autres jours de la semaine aux yeux d'Allah, si bien qu'il excelle l'Eidoul Fitr et l'Eidoul Ad-ha." (Cité par Ibn Maajah dans son Sounan)
La raison de cette excellence semble être l’accomplissement des événements de grande importance. En effet, c'est en ce jour que fut créé Adam (‘alayhi salam) Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il en fut retiré. De même, le jour du jugement aura lieu vendredi. ".(Cité par Tirmidhî dans son Sounan)
Les créatures d'Allah ont connaissance de l’importance de ce jour. C'est la raison pour laquelle le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
"Il n'y a pas un ange proche d'Allah, ni le ciel et la terre, ni le vent, ni les montagnes, ni les océans qui n'ont peur le jour du vendredi."
(Cité par Ahmad dans son Mousnad)
Mais en dépit de l'attitude craintive des créatures d'Allah en ce jour, il est regrettable de constater que le musulman passe souvent cette journée sans se soucier de quoi que ce soit, ne prenant pas en considération ces moments précieux. Il est donc nécessaire de rappeler les vertus de ce jour, les droits qui y sont liés et l'attitude à adopter en ce jour sacré.
L'importance du vendredi
L'importance de ce jour telle qu'elle a été citée dans les sources islamiques nous prouve toute l'attention accordée par Allah et son Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) au vendredi.
• Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
" Le meilleur jour sur lequel le soleil s'est levé est le jour du vendredi. C'est en jour que fut créé Adam (‘alayhi salam). Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il fut en retiré." (Cité par Mouslim dans son Sahih)
• Aous ibn Aous (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
" Le meilleur de vos jours et le vendredi. (Ne manquez donc pas d') envoyer la salutation sur moi en grand nombre, car votre salutation m'est présentée."
(cité par Abou Daoud dans son Sounan)
Les vertus du vendredi et le fait d'y aller tôt (à la mosquée)Rappelons-nous des vertus de ce jour afin de nous hâter à ne pas perdre une seule seconde de ce précieux temps pour accomplir les bonnes œuvres et nous éloigner des mauvaises.
• Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
"Les cinq Salah ainsi que le vendredi jusqu'au prochain vendredi sont des moyens de rachats (kaffarah) entre ce qui s'y trouve."
(Cité par Mouslim dans son Sahih)
• Salman (al Farsî) (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
" Il n'y a pas un homme qui prend un bain le jour du vendredi et qui se purifie autant qu'il peut, qui se parfume ensuite, et part à la mosquée, et (en arrivant là bas) ne saute pas (les rangs) entre deux personnes, fait ensuite ce qu'il doit faire comme salah (sounnah), et écoute attentivement lorsque l'Imam parle (pendant le Khoutbah), sans qu'Allah ne lui pardonne ces péchés entre ce vendredi et le suivant."
(Cité par Boukhari dans son sahih)
• Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
" Celui qui prend le bain purificateur (Ghousl oul Djanaabah) le vendredi et part de très bonne heure (à la mosquée) recevra la récompense d'avoir égorgé un chameau pour Allah. Celui qui part à la deuxième heure recevra la récompense d'avoir égorgé un bœuf; celui qui part à la troisième heure recevra la récompense d'un cabri avec cornes, celui qui part à la quatrième heure recevra la récompense d’une poule; celui qui part à la cinquième heure recevra la récompense d'avoir donné un œuf pour Allah. Et lorsque l'Imam arrive (pour faire le Khoutbah), les anges se présentent et écoutent attentivement le Zikr."
(Cité par Boukhari et Mouslim dans leur sahih)
La gravité de négliger le Djoum'ah (salah du vendredi)
• Abdoullah ibn Oumar et Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) disent qu'ils ont entendu le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dire :
"Que cessent ceux qui abandonnent la Salah en congrégation le vendredi, ou alors Allah scellera leur cœur et ils deviendront des gens négligents (cad que leurs cœurs seront privés de bonté et de désir à la pratique du bien."
(Cité par Mouslim dans son Sahih)
•Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
"Celui qui délaisse trois Salah du Vendredi sans raison, Allah lui scelle le cœur et il est alors du nombre des hypocrites".
(Cité par Sa'îd Ibn Mansoûr dans son Sounan)
La signification chrétienne du dimanche
Le dimanche pour les chrétiens est le « jour du Seigneur », le jour de la résurrection du Christ, le premier jour de la semaine. « Ce jour est le premier, celui où Dieu fit le monde en transformant la ténèbre et la matière, et celui où Jésus-Christ, notre Sauveur est ressuscité des morts » (Saint Justin 1re apologie 67,8). Premier jour de la nouvelle création, c'est le jour de la célébration de la libération des puissances de la mort.
Le sabbat signifiait déjà une libération, le septième jour, après six jours de travail, était le jour consacré au Seigneur : « Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est un sabbat pour ton Dieu. Tu n'y feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'étranger qui réside chez toi » (Ex 20, 8-10). Dans l'Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4).
C'est pourquoi l'eucharistie est au cœur du dimanche. L'assemblée dominicale célèbre par anticipation le « banquet céleste » et l'espérance du retour du Seigneur. La messe du dimanche exprime à la fois le sens et la finalité de la vie des chrétiens.
Donc la signification du dimanche, pour un chrétien, par la célébration de l'eucharistie à laquelle il est convié, a précédé dans les premiers siècles l'instauration du dimanche comme jour de repos hebdomadaire.
L'heureuse tradition du dimanche chômé, a permis d'enrichir la célébration du jour du Seigneur. Arrêter son travail pour se refaire spirituellement, raffermir les liens familiaux et fraternels, prendre le temps de la contemplation, c'est déjà goûter un peu de la joie de la résurrection.
L'homme ne se réduit pas à sa dimension économique. La remise en cause du dimanche qui tendrait à en faire un jour « comme les autres » risque d'occulter le sens de la vie humaine tel que nous l'a révélé le Christ.
Certes, la vie moderne demande des aménagements nécessaires pour que la vie sociale soit assurée le dimanche. Ces aménagements ne doivent être considérés que comme des moyens exceptionnels qui ne concernent que certains domaines particuliers (santé, sécurité, transports, professionnels des loisirs...).
Il y a pour les chrétiens d'aujourd'hui, un appel à rappeler de manière prophétique que « l'homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4,4). En gardant au dimanche le sens de la célébration de la Résurrection, l'Église affirme sa volonté de permettre aux chrétiens la possibilité de le vivre dans des conditions favorables. Elle souhaite également, rendre service à la société tout entière, pour qu'elle puisse trouver un chemin qui permette de rendre la vie humaine toujours plus humaine.
Le dimanche : quel sens pour les chrétiens ?
L'eucharistie est au cœur du dimanche. L'assemblée dominicale célèbre par anticipation le « banquet céleste » et l'espérance du retour du Seigneur. La messe du dimanche exprime à la fois le sens et la finalité de la vie des chrétiens. Donc la signification du dimanche, pour un chrétien, par la célébration de l'eucharistie à laquelle il est convié, a précédé dans les premiers siècles l'instauration du dimanche comme jour de repos hebdomadaire. L'heureuse tradition du dimanche chômé, a permis d'enrichir la célébration du jour du Seigneur. Arrêter son travail pour se refaire spirituellement, raffermir les liens familiaux et fraternels, prendre le temps de la contemplation, c'est déjà goûter un peu de la joie de la résurrection.
L'homme ne se réduit pas à sa dimension économique. La remise en cause du dimanche qui tendrait à en faire un jour « comme les autres » risque d'occulter le sens de la vie humaine tel que nous l'a révélé le Christ.
Certes, la vie moderne demande des aménagements nécessaires pour que la vie sociale soit assurée le dimanche. Ces aménagements ne doivent être considérés que comme des moyens exceptionnels qui ne concernent que certains domaines particuliers (santé, sécurité, transports, professionnels des loisirs...).
Il y a pour les chrétiens d'aujourd'hui, un appel à rappeler de manière prophétique que « l'homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4,4). En gardant au dimanche le sens de la célébration de la Résurrection, l'Église affirme sa volonté de permettre aux chrétiens la possibilité de le vivre dans des conditions favorables. Elle souhaite également, rendre service à la société tout entière, pour qu'elle puisse trouver un chemin qui permette de rendre la vie humaine toujours plus humaine.
Extrait de Document épiscopat N°1 / 2008 "Le dimanche au risque de la vie actuelle" , p 5
http://islampodcast.tahfidh.com/post/Sayyidoul-Ayyam
Quand les êtres dotés d’une âme, autres que les humains, comme les animaux, notamment les oiseaux meurent, où vont leurs âmes ? Est-ce l’ange de la mort qui les saisit ? Qu’est-ce qui se passe justement ?
Premièrement, le Transcendant nous a informé que c’est l’ange de la mort qui saisit les âmes des humains car Il a dit : « Dis: "L'Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur. » (Coran, 32 :11). Quant aux âmes des bêtes, notamment les oiseaux, aucun texte du Livre ou de la Sunna ne les aborde à notre connaissance. Le seul hadith rapporté à ce propos n’est pas vérifié.
Il s’agit de celui rapporté par al-Ouqayli dans adh-Dhouafaa en ces termes : « Les termes des vies de toutes les bêtes comme les teignes, les puces, les criquets, les chevaux, les mules, les bœufs et d’autres sont liés à la durée de leur glorification d’Allah. A l’expiration de cette durée, Allah les saisit puisque cela ne revient nullement à l’ange de la mort. » Al-Albani dit dans as-silsilah adh-Dhaifah (4/188) que c’est faux.
C’est ce qui fit dire à certains ulémas que l’ange de la mort saisit toutes les âmes alors que d’autres disent que c’est Allah qui le fait Lui-même en leur enlevant la vie. Voir at-tadhkirah d’al-Qourtoubi, p.75 et al-Fakih ad-dawani (1/100).
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) pense que toute recherche effectuée dans ce domaine est déplacée. Il a été interrogé en ces termes : « L’ange de la mort saisit-il les âmes des animaux ? »
Voici sa réponse : « que dirais-tu si je te disais : certes, l’ange de la mort est chargé de recueillir les âmes des animaux ou n’en est pas chargé. A quoi cela sert-il ? Les compagnons du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) connus pour leur grand souci d’apprendre, et ce dernier réputé pour son immense capacité d’apporter des réponses, ne s’interrogèrent pas sur le sujet. Allah le Puissant et Majestueux ne dit rien d’autre que : « Dis: "L'Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur". » (Coran, 32 :11) Il est chargé de recueillir les âmes des humains. Quant aux autres âmes, on a rien reçu de sûr les concernant. Allah le sait mieux. »
Le plus important dans cette question est de dire qu’il ne faut pas exagérer car le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les extrémistes périront.» Ne demandez rien qui ne soit pas utile. Au nom d’Allah, s’il était utile de savoir si l’ange de la mort saisit les âmes des animaux, Allah, le Transcendant, l’aurait expliqué, soit dans le Coran, soit dans la Sunna. Allah aurait envoyé quelqu’un pour poser une question dans ce sens au Messager.
En somme, ô frère et celui qui m’entend ! Je dis que c’est une erreur que d’exagérer dans ces questions car le Messager a dit : « Les extrémistes périront.» pas seulement une seule fois mais il dit : « Les extrémistes périront. Les extrémistes périront. Les extrémistes périront. » Dans ces affaires qui relèvent du mystère divin, recevez ce qui a été rapporté de façon sûre et laissez ce qui n’est pas mentionné.
Nous devons, ô frères, retenir des questions relevant du mystère ce que nous savons sûr et nous taire sur le reste. Si nous étions tenus de nous y confirmer et avions intérêt à le connaitre, Allah nous l’aurait expliqué. Allah Très Haut a dit au Messager (Bénédiction et salut soient sur lui) : « Et vers toi, Nous avons fait descendre le Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux et afin qu'ils réfléchissent. » (Coran, 16 :44). Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) n’a laissé aucune chose dont nous avons besoin sans nous l’expliquer. » Extrait de Liqaa al-Bab al-maftouh (146/11).
Deuxièmement, s’agissant de la destinée des âmes des animaux, Abdourrazzaq a rapporté dans son Moussannaf et Ibn Djarir et al-Bayhaqui dans al-Baath d’après Abou Hourayrah (P.A.a) à propos de la parole du Très haut : « Il n'y a point de bête sur terre dont la subsistance n'incombe à Allah qui connaît son gîte et son dépôt; tout est dans un Livre explicite.» (Coran, 6 : 11 ) : on rassemble toutes les créatures au jour de Résurrection y compris les bêtes, notamment celles de la terre, les oiseaux et toutes les autres. La justice d’Allah sera tellement implacable que la bête dépourvue de cornes sera vengée de celle dotée de cornes. Après quoi on dit à la première : transforme-toi en poussière ! C’est ce qui fait dire au mécréant : « Hélas pour moi! Comme j'aurais aimé n'être que poussière.» (Coran, 78 :40). Voir le Tafsir d’Ibn Kathir (3/255).
Al-albani dit dans as-silsilah as-sahihah (4/466) : « As-Souyouti l’a cité dans ad-Dour al-manthour (6/310) sans parler de sa chaîne de transmission comme il a l’habitude de le faire. La chaîne est jugée forte par Ibn Djarir (17/30).
Allah le sait mieux.
Islam Q&A
Les graines...Nées dans les pommes de pin ou au coeur des fleurs, nues ou protégées par les fruits, les graines voyagent de multiples façons. Belles au bois dormant, leur destin est de germer, parfois même des siècles plus tard. Françoise Brenckmann et Annette Millet
Les graines, objets inertes et souvent minuscules comme des petits cailloux et des poussières, nous semblent insignifiantes. Pourtant, après parfois des années de vie latente, elles se mettent à germer, se transforment en plantules puis en puissants végétaux. Elles sont partout sous nos pieds : sur le sol des prairies et des forets, sur les chemins et les routes, sur les cours d'eau et leurs berges, sur les terrasses, les toits... Elles sont aussi dans nos assiettes : céréales, légumes secs, ainsi que dans nos fruits (noyaux et pépins).
Pour le botaniste, la graine résulte de la reproduction sexuée des plantes spermaphytes (du grec sperma, graine et phutan, plante). Elle se développe au sein d'une fleur après la pollinisation, suivie de la fécondation d'un ovule par un grain de pollen. L'ovule est un organe contenant, entre autres, des réserves nutritives et un ou des gamètes femelles. Le grain de pollen est une petite unité de deux ou trois cellules qui forme un ou deux gamètes mâles. Chaque graine renferme un embryon de plante.
Pour les plantes, à quoi servent-elles ?
Les graines assurent la multiplication de 1'espece, elles lui permettent de coloniser son milieu et de résister aux conditions climatiques défavorables.
La multiplication par reproduction sexuée crée des individus tous génétiquement différents. Le saule par exemple, très prolifique, produit chaque année des millions de minuscules graines (qui ne germeront pas toutes). Ce brassage génétique permet aux populations de plantes d'évoluer avec leur environnement.
La deuxième fonction des graines est la dissémination. Elles voyagent dans 1'espace. La plante étend ainsi son territoire et le défend contre la concurrence. Elle peut aussi " fuir " une aire qui ne lui est plus propice, transmettant à ses graines la tache de coloniser un nouveau site. Les végétaux sont capables de s'implanter rapidement dans un terrain défriché, une éclaircie d'incendie, une fissure de roche, une île volcanique, un pot de terre sur un balcon...
Enfin, troisième fonction, les graines résistent aux conditions adverses. Sous nos latitudes, les plantes annuelles ne survivent à l'hiver que sous forme de graines. Les autres plantes survivent grâce à des bourgeons dormants. Mais même pour celles-ci, les graines sont des formes de vie résistantes, capables de supporter des accidents climatiques graves comme une sécheresse prolongée, un gel inhabituel, un incendie... Leurs enveloppes, moins épaisses et imperméables, leur confèrent une certaine résistance mécanique. Le fait qu'elles soient déshydratées leur permet de résister à des températures extrêmes. Par ailleurs, les graines résistent à des attaques biologiques , dont certaines peuvent être fatales pour la plante " en vert ". Leurs enveloppes sont souvent coriaces, immangeables par exemple pour la chenille qui se délecterait des feuilles et des tendres bourgeons. De plus, elles peuvent être bourrées de tanins antifongiques et de composés antibiotiques, voire toxiques pour les prédateurs. Les plantes ne se multiplient pas seulement par graines. Nombreuses sont celles qui sont aussi capables de se cloner : c'est la multiplication végétative. Ce mode de reproduction est avantageux quand la plante est bien adaptée à un environnement stable ; il est aussi utile lors de conditions défavorables à la multiplication sexuée (par exemple en montagne). Ainsi, le fraisier ou la renoncule émettent de longues tiges rampantes, des stolons portant des bourgeons qui peuvent s'enraciner et former une plantule identique à la plante mère. D'autres plantes se multiplient par bulbilles (ail), rhizomes (iris), drageons… Lorsque nous bouturons des plantes, nous utilisons leur capacité de multiplication végétative.
Toutes les plantes ont-elles des graines ?
Certaines plantes - mousses, fougères, prêles... - n'ont pas de graines. Leur reproduction sexuée passe par des spores unicellulaires qui ne renferment pas d'embryon. Les premiers végétaux terrestres étaient des plantes a spores. Ces dernières se dispersent dans 1'air, germent sur un substrat humide et forment les cellules sexuelles. La rencontre et la fusion des gamètes mâle et femelle doivent avoir lieu en milieu liquide (mare, pluie, rosée...). L'indépendance vis-à-vis du milieu liquide extérieur pour la fécondation a été acquise par les plantes a ovules, a la fin du Dévonien, il y a environ 370 millions d'années. Les ginkgos sont des plantes archaïques a ovules, proches de ces formes éteintes. Le pollen est transporte par le vent. Au contact d'un liquide ovulaire, le grain de pollen émet un gamète mâle a proximité du gamète femelle. La fécondation a lieu dans cette petite " piscine " interne. Lorsque 1'ovule tombe a terre, 1'oeuf se développe lentement en un embryon qui germe immédiatement. L'entité qui Se disperse est un ovule, pas encore une graine.
C'est au Carbonifère, il y a environ 345 millions d'années, qu'apparaissent les plantes a graines. Ce sont les premières gymnospermes (du grec gumnos, nu et sperma, graine), qui donneront naissance aux conifères actuels. Ces derniers portent des cônes (les pommes de pin), formes d'écailles entre lesquelles se trouvent les ovules. La fécondation donne, après maturation, une graine capable d'entrer en état de vie ralentie, la dormance, et d'attendre des conditions favorables pour germer. Cela lui confère une certaine indépendance vis-à-vis du temps. Les gymnospermes comportent aujourd'hui 700 espèces.
Les plantes à fleurs - et à fruits - apparaissent au Crétacé, il y a environ 130 millions d'années. Ce sont les angiospermes (du grec angeian, ume et sperma, graine). Les premières ressemblaient aux magnolias. La pollinisation a lieu non plus seulement au hasard du vent, mais grâce aux insectes et aux animaux attires par les fleurs. Les ovules sont complètement enveloppes d'un ou de plusieurs organes de la fleur, les carpelles. Apres la fécondation, ces derniers grossissent et se transforment en fruit. Le fruit protège les graines et en favorise la dissémination. Les angiospermes (ou Magnoliophyta) sont dominantes sur Terre : il y en a 250 000 espèces.
Comment les graines sont-elles faites ?
Chez les gymnospermes la fécondation est simple : 1'embryon nait de la fusion d'un gamète mâle et d'un gamète femelle, et ses réserves nutritives se constituent dans un tissu femelle, 1'endosperme (. La maturation a lieu dans le cône, la pomme de pin. Chez les angiospermes, la fécondation est double. Les étamines libèrent les grains de pollen. Déposé sur le stigmate, le grain de pollen émet son minuscule tube pollinique qui s'allonge dans le style. Il pénètre dans 1'ovule et décharge deux gamètes mâles. L'un d'eux fusionne avec le gamète femelle et forme 1'oeuf, 1'autre fusionne avec deux noyaux du, sac embryonnaire et donne 1'albumen. C'est alors que la graine nait : 1'oeuf se développe en embryon et 1'albumen est son organe de réserves. Selon les espèces, ces réserves sont utilisées lors de la germination et pour 1'etablissement de la jeune plante (cas du mais), ou elles sont transférées des l'embryogenèse dans les deux premières feuilles de l'embryon (cas du haricot). Ce sont les gros cotylédons ou la plantule puisera sa nourriture avant de devenir autonome. La maturation de la graine a lieu dans le fruit (dans la gousse pour le haricot, par exemple).
A un certain stade, 1'embryogenese s'arrête, embryon et réserves se déshydratent. La paroi de 1'ovule se durcit et se différencie en téguments protecteurs, plus ou moins imperméables a 1'eau et a 1'air.
Combien de temps vivent les graines ?
Les graines ont la propriété remarquable de se conserver en état de vie ralentie pendant des années, voire des centaines années. Leur longévité dépend de 1'espece et des conditions de conservation. Les graines dont des réserves sont de nature lipidique comme le colza, 1'arachide ou la noix, ont une durée de vie qui excède rarement une année car elles rancissent. Celles dont les réserves sont glucidiques, comme la plupart de nos céréales, ont une longévité de plusieurs années. Certaines légumineuses ayant des téguments épais et imperméables ont 1'air et a 1'eau survivent encore plus longtemps. Les conditions permettant une longue conservation sont à 1'oppose de celles favorisant la germination. Des graines de lotus ont pu germer après plus de 400, voire 1 000 ans d'enfouissement dans les boues d'un lac, a1'abri de 1'oxygene. Mais le record de longévité est détenu par des graines de lupin (Lupinus arcticus) datées de 10 000 ans au carbone 14. Trouvées à 1'etat congelé dans le sol du Nord canadien, elles n'attendaient que le dégel pour germer. La déshydratation des graines est un facteur clé pour leur conservation. Nombre espèces tropicales, dites " récalcitrantes ", comme 1'hevea, le cacao, le thé ou la mangue, ne supportent pas d'être déshydratées et survivent à peine quelques semaines.
Quelle est la différence entre graines et fruits ?
A maturité, les carpelles (organe de la fleur qui contient un ou plusieurs ovules. Un carpelle comprend à sa base l'ovaire, surmonte d'une partie effilée, le style, terminé par un renflement, le stigmate. L'ensemble des carpelles forme le pistil.) d'une fleur forment le fruit et les ovules fécondés deviennent les graines. Il y a des fruits secs et des fruits charnus, des fruits uniséminés (à une seule graine) ou pluriséminés (à plusieurs graines). Mais la botanique est pleine de pièges… Chez la tomate, pas de confusion possible, les tissus succulents et rouges de la baie sont bien discernables des petites graines ocres, les pépins. Mais, chez la cerise, la graine n'est pas le noyau ! La graine, ou amande, se trouve à l'intérieur du noyau qui est en réalité la partie interne et lignifiée du carpelle (endocarpe). Quant a la framboise, il s'agit d'une collection de petite drupes : les " pépins " sont en fait d~ petits noyaux. Pour la pomme, le vrai fruit est le trognon contenant les pépin; La partie que 1'on mange est le réceptacle qui englobe le fruit. Pour les fruits secs la confusion entre graine et fruit est très fréquente. Un grain de blé est-il un fruit ou une graine ?
Et le petit pois ou la noisette ? Dans le lot, seul le petit pois est une graine, la gousse est le fruit ! Les graminées (ou poacées) comme le blé produisent des fruits, dont chaque grain est appelé caryopse : le tégument est colle à la paroi du carpelle. La noisette enchâssée dans sa jolie cupule de bractées vertes est un fruit sec uniséminé ou akène ; la graine est ce que 1'on mange.
Comment se disséminent-elles?
Les graines, nues ou enveloppées de leur fruit, forment des unités de dissémination appelées diaspores. Ces dernières sont très diverses et capables d'utiliser toutes sortes de moyens pour voyager. Grâce à des enveloppes imperméables et a des structures flottantes, certaines sont capables de voguer au fil de 1'eau, sur de longues distances. La noix de coco en est un exemple frappant : ce palmier colonise toutes les plages de la ceinture intertropicale.
Ailes, membranes, aigrettes, poils... les systèmes " inventes " par les diaspores pour voler sont innombrables. Ainsi, la renommée d'envahisseur du pissenlit n'est pas usurpée : ses petites aigrettes sont arrachées de leur capitule par un bon coup de vent. Ensuite, grâce à son parachute, la semence est portée par tout courant d'air, aussi tenu soit-il. D'autres semences sautent et se passent de tout agent de dispersion. En réalité, c'est la plante qui les éjecte. Chez les légumineuses, comme les genets ou les glycines, il n'est pas rare que les gousses se fendent brusquement a maturité sous 1'effet de la sécheresse, délivrant vivement leur contenu. Enfin, beaucoup de diaspores " utilisent " les animaux pour se déplacer dans l'espace. Ce sont de beaux exemples de coevolution entre règnes végétal et animal. Certaines diaspores sont disséminées de façon passive : elles s'accrochent au pelage, aux pattes et au cuir des animaux. Leurs formes sont étonnantes : crochets, harpons, pics, tridents, barbelés... Elles s'accrochent aussi a vos chaussettes et vous piquent les chevilles lors de vos balades, comme les luzernes ou la benoîte. Les fruits charnus sont la proie de nombreux animaux efficaces.
Les haies et bordures de nos forets sont habitées par tout un peuple d'oiseaux qui en sont les disséminateurs attitrés. Dans les forets tropicales humides, ou la biodiversité est importante, la majorité des espèces est consommée par certains singes, beaucoup d'oiseaux et de chauves-souris qui sont des frugivores spécifiques. Enfin, 1'homme disperse aussi les graines. En dehors des mauvaises herbes qu'il transporte malgré lui sous ses chaussures et sur les roues de ses véhicules, il est un disséminateur zélé des espèces qu'il cultive. . .
Mangeons-nous encore beaucoup de graines?
Nous consommons moins de céréales que nos ancêtres, mais elles constituent encore l'aliment de base des populations rurales des pays en voie de développement. Les céréales représentent 50% de la nourriture de 1'humanite.
On les mange sous forme de grains, galettes, pains, flocons, semoule ou gâteaux, mais aussi sous forme d'agents de texture dans les glaces, entremets, sauces, soupes.
On les boit sous forme de boissons alcoolisées : bière (orge), whisky (blé et orge), saké (riz) pour les plus connues. Les légumes secs sont également une source importante de nourriture, un apport de glucides et surtout de protéines : haricots, pois, lentilles, soja, pois chiche...
Nombre d'autres grains complètent notre alimentation quotidienne. Les oléagineux fournissent nos huiles culinaires, toumesol, colza, arachide, soja, olive, sésame, coton, noix...
Le poivre et autres épices viennent relever nos plats : cumin, fenouil, carvi, coriandre, badiane, cardamome, cade...
Pourquoi les graines ne germent-elles pas toujours ?
Les semences ne germent pas forcement des qu'elles sont au sol, ni toutes en même temps. Il n'est pas rare de trouver dans la terre des graines n'ayant pas germé. Pourquoi, par exemple, tous les noyaux des cerisiers sauvages, les merisiers, ne germent-ils pas après leur dispersion et restent sur le sol des forets pendant de longs mois été et d'hiver avant de pousser ? Certaines graines ont perdu leur pouvoir germinatif, pour les autres il faut des conditions externes favorables, des signaux spécifiques pour la levée de dormance, puis pour la germination. Toutes ces conditions définissent le lieu et le temps précis favorables ont la germination et au développement ultérieur des jeunes plantes d'une espèce donnée. Suivons notre exemple. Même si 1'on met les noyaux de merisiers dans des conditions favorables en général pour la germination - a savoir une température douce (comprise entre 10 et 30 °C), dans un sol aéré (présence d'oxygène) et surtout bien humide - ils ne germeront pas. On dit qu'ils sont dormants. Ce n'est après avoir subi une certaine dose de froid que
Comment font-elles pour reprendre vie ?
Les mécanismes de la dormance, de la levée de dormance et de la germination sont complexes et varient selon les espèces. Il n'existe actuellement aucune interprétation universelle de ces événements capitaux pour la vie des plantes. Leur déterminisme génétique est en cours de déchiffrage grâce à 1'analyse de mutants d'embryogenèse, de dormance et de germination. Cette dernière est définie par la sortie de la pointe racinaire hors des téguments de la graine. Elle est enclenchée selon une séquence définie événements. Il y a dormance quand une étape quelconque précédant la croissance de la radicule est bloquée.
La germination est sous le contrôle d'un équilibre entre deux hormones a actions antagonistes, elles-mêmes sous influence des facteurs de levée de dormance (le froid par exemple). L'acide abscissique est 1'hormone qui participe à la maturation des semences, maintient la dormance et inhibe la germination. Les acides gibberelliques sont des hormones de germination, impliquées dans la synthèse d'enzymes qui dégradent les parois et les réserves de la graine. Certaines dormances sont tégumentaires, et sont levées des que 1'integrite des téguments est lésée, par abrasion, décomposition, lessivage des inhibiteurs, décapage par les sucs gastriques des animaux... D'autres sont des dormances embryonnaires (dues à la présence de 1'acide abscissique) : elles ne se lèvent pas même quand les téguments sont retires. C'est le cas du merisier. Une fois la germination enclenchée, la plantule se met à croître en utilisant les réserves de la graine. La radicule plonge dans le sol, tandis que la gemmule se déploie vers la lumière. Les jeunes feuilles deviennent capables de photosynthèse. La plante acquiert son autonomie .
Quelle est l'importance de la production de semences ?
Le chiffre d'affaires mondial du secteur des semences et plants est évalué en 1997 a environ 50 milliards de dollars, dont 20 milliards sont commercialises et 30 milliards représentent la valeur des semences dites " de ferme ", qui sont exploitées localement sans être monnayées. Nous appelons ici " semences et plants " les unités semées ou plantées dans le but d'une production de denrée végétale.
Pour le botaniste, les semences peuvent être des graines (colza, pois) ou des fruits les contenant : caryopses de céréales, akènes de carottes, glomérules de betteraves, etc. Les plants sont des tubercules, bulbes, boutures, jeunes arbres fruitiers...
En France, le chiffre d'affaires de la filière semence au stade de gros s'élève à environ 11 milliards de francs, dont 2,7 milliards pour 1'export. Sa production mise sur le marche (notamment de maïs) place notre pays au premier rang européen et au second rang mondial après les Etats-Unis. La filière semence est particulièrement bien organisée dans notre pays. Elle concerne environ 48 000 entreprises. Lorsqu'une nouvelle variété est reconnue par le GEVES (organisme public d'étude des variétés et semences) pour ses qualités et le progrès génétique qu'elle apporte, elle est inscrite et homologuée au catalogue officiel. Le service officiel de contrôle et certification est présent tout au long du processus de production. Si les semences certifiées assurent une productivité élevée, elles sont chères et demandent une technicité avancée.
Dans les pays en voie de développement, les semences de ferme, non certifiées, sont majoritaires. Les semences génétiquement modifiées sont issues de variété dans laquelle un ou plusieurs gènes ont été introduits par des outils de biologie moléculaire, et non par croisements classiques.
http://c.coupin.free.fr/journaux/graine.html
Parmi ces douze mois, quatre sont considérés dans la religion musulmane comme sacrés. A ce propos, Allah le-très-haut dit : « Les nombres de mois auprès d’Allah sont douze mois inscrits dans le livre d’Allah le jour de la création des cieux et de la terre, il y en a quatre qui sont sacrés. Ne vous faites pas du mal à vous-même dans ces mois » s9 v36. Le prophète, lors de son dernier pèlerinage, trois mois avant sa mort, s’adressa à ses fidèles en leurs disant : « Le temps est revenu à sa configuration initiale, le jour où notre Seigneur a crée les cieux et la terre, l'année est de douze mois, parmi ces mois, quatre sont sacrés, à savoir, trois mois successifs --Dhul qi'dah, Dhul hijjah et Muharram-- et un distinct, celui de Rajab » Muslim.
Qu’est ce qu’un mois sacré ?
Avant l’islam, les arabes, dans leur intérêt commun, avaient proclamé quatre mois comme étant sacrés reçus de l’héritage d’Abraham. Pendant ces mois, la guerre était bannie et la paix devait régner. Au point que celui qui croiserait la route du meurtrier de son père ne devait pas s’en prendre à lui. A l’avènement de l’islam, ces quatre mois ont été confortés dans leur caractère particulier. Désormais, les musulmans (même si durant toute l’année ils se devaient déjà de se préserver de tout mal) avaient l’obligation d’observer une conduite irréprochable lors des mois sacrés, car comme l’a dit le Prophète : « Durant ces mois sacrés, le paradis est plus proche de vous mais l’enfer aussi ». Il dit aussi : « La récompense des bonnes actions y est multipliée et la valeur des péchés aggravée » Abou Daoud En ce qui concerne le mois de Rajab, dont nous vivons les premiers jours, le Prophète rappela ceci : « Ô Seigneur béni nous dans le Mois de Rajab, de chabane et fait nous atteindre Ramadan » Boukhari
Ce hadith illustre la valeur préférentielle de ce mois aux yeux de notre Seigneur. Il est donc de notre devoir d’exceller dans notre comportement durant ce mois, en multipliant les bonnes œuvres et en nous préservant de toutes formes de péchés. Puisque, comme nous l’avons souligné précédemment, en période de mois sacré les bonnes actions autant que les mauvaises comptent double.
Le voyage nocturne.
Hormis le caractère sacré du mois de Rajab, ce mois se démarque également par les faits historiques qui s’y sont produits. Des faits qui ne peuvent être ignorés par le croyant, notamment le voyage nocturne du Prophète vers Jérusalem, effectué en l’an neuf de la prophétie. Endeuillé par la perte de son oncle et protecteur Abu Talib, ainsi que par celle de sa noble épouse Khadija, à une époque où l’oppression Mecquoise faisait rage, Allah le-très-haut le convia à ce voyage relaté dans le Coran : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa (Jérusalem) dont Nous avons béni les alentours, afin de lui monter certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » S17 V1.
Jérusalem a toujours été la terre sacrée de tous les prophètes de la lignée de Noé et d’Abraham. Aujourd’hui encore, sa mosquée est la troisième mosquée la plus sainte de l’islam après La Mecque et Médine. A ce sujet, le Prophète (psl) nous a dit : « Une prière dans la Mosquée sacrée vaut 100.000 prières, une prière dans ma Mosquée vaut mille prières, et une prière à Jérusalem vaut cinq cents prières » At Tabarani. Ainsi Ibn Abbas qu’Allah l’agrée a dit : « Les prophètes ont construit Jérusalem, et y ont vécu. Il n'y a pas un seul pouce d’elle sans qu'un prophète n'y ait prié ou qu’un ange ne s'y soit tenu. »
Lors de son voyage nocturne du mois de Rajab, le Prophète Mohamed en compagnie de l’ange Gabriel a prié à Jérusalem, en présence également de tous les prophètes depuis Adam jusqu’à lui-même, qui fut l’imam. Cet événement nous prouve que la religion est unique et que Noé, Abraham ou encore Moïse et Jésus sont les maillons d’une chaine prophétique, qui débute par Adam et dont le sceau fut Mohamed. Leur message est unique, leurs voix ne fait qu’une : « Nous ne te disons ô Mohamed que ce qui a été dit aux messagers avant toi » s41 v43, « Et lorsque nous prîmes de la part des prophètes leurs engagements, de ta part, de la part de Noé, d’Abraham, de Moïse ainsi que de Jésus fils de Marie. Et nous prîmes de leur part un engagement solennel ».S33 v7
Si l’héritage est commun, comment alors comprendre la guerre qui ravage Jérusalem entre les adeptes d’un seul, unique et même Dieu ? Voyez comment le fanatisme aveugle se joue des humains !
L’ascension vers les cieux.
C’est au cours de la 27ème nuit de Rajab, que le Prophète débuta son ascension. A ce sujet, il a dit : « "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait- me fut amenée. Je la montais et fus transporté à Jérusalem. Là-bas, je l'attachais à l'anneau destiné à l'usage des prophètes. Je pénétrais dans la mosquée où je priais deux rak'a. A ma sortie, Gabriel m'offrit deux récipients: l'un contenant du vin, l'autre du lait. Je choisis le lait; et Gabriel me déclara alors que j'avais élu la voie primordiale. Porté par lui, je m'élevais jusqu'aux régions célestes. Gabriel demanda la permission d'y accéder… » Bukhari. Cette visite dans le monde céleste est truffée de symboles. C’est à l’issue de ce voyage que les prières lui furent prescrites. Il visita l’enfer et le paradis. Il rencontra aussi personnellement les prophètes établis dans chaque ciel et prit connaissance des mystères jusque là méconnus car il fut le seul autorisé à dépasser le lotus de la limite (sidrat al muntaha). Puis ce fut la rencontre avec le divin.
La fin de l’oppression
Le mois de Rajab est marqué aussi par l’une des plus grandes victoires de l’islam, en effet la victoire remportée lors de la bataille de Tabuk, en l’an neuf de l’hégire, soit une année avant la mort du Prophète. Cette victoire a permis de mettre terme à l’oppression des tribus qui a duré tout de même vingt deux années. Elle concéda la reconnaissance de la souveraineté des musulmans, dans un état dont la capitale était Médine, ville sainte où repose par ailleurs le Prophète.
Chers lecteurs et lectrices, Notre Seigneur a élu certaines de ses créatures pour leurs procurer plus de sacralité, parmi les anges et les hommes, son choix se porta en faveur des messagers, de la terre il a préféré les lieux de cultes. Des mois, celui de ramadan et les quatre mois sacrés sont au-dessus de tous. Alors, sanctifiez ce que votre Seigneur a purement choisi et sachez que les hommes de compréhension ne donnent de valeur aux choses qu’à la même mesure que celle attribuée par leur Seigneur.
Puisse Allah nous donner la force d’être à la hauteur de sa satisfaction et de sanctifier ce qu’il nous a enjoint de sanctifier.
« Ainsi, sanctifier les rituels établis par Allah est signe de la piété des cœurs. » Coran
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=169939&fromPart=51
Ses caractéristiques physiques – chameau sans bosse, pieds de rhinocéros, trompe, nez entre les yeux – défiaient les méthodes classiques de classification des espèces
Avec son corps de chameau et son museau en forme de trompe, il ne ressemblait à aucun autre. Découvert par Charles Darwin au XIXe siècle, le Macrauchenia patahonica restait un casse-tête pour les scientifiques, qui désespéraient de lui trouver une place dans le règne animal, de lui attribuer des ancêtres ou au moins des cousins. Après des décennies de recherches, le Macrauchenia a enfin trouvé sa famille, a annoncé mardi 27 juin une équipe de scientifiques.
« Pour la première fois, nous avons pu séquencer l’ADN de cette espèce et nous avons déterminé sa place dans l’arbre de l’évolution », explique à l’AFP Michael Hofreiter, de l’université de Potsdam en Allemagne, coauteur de l’étude.
En 1834, lors d’une expédition en Uruguay et en Argentine, Charles Darwin tombe nez à nez avec un squelette de Macrauchenia patachonica, un animal disparu sans laisser de descendant dont le cou rappelle celui du chameau mais dont la tête est dotée d’une trompe. Une bête que Charles Darwin qualifie alors d’« animal le plus étrange jamais découvert ».
Ses caractéristiques physiques forment un mélange plutôt étrange, même pour un animal de l’ère glaciaire, qui défie les méthodes classiques de classification des espèces. « Imaginez un chameau sans bosse, avec des pieds de rhinocéros et le crâne d’une antilope saïga », s’amuse Michael Hofreiter. Des particularités auxquelles on peut rajouter la fameuse trompe et un nez placé entre les yeux.
Les idées avancées par les scientifiques sont alors parfois aussi saugrenues que le physique de l’animal : certains suggèrent qu’il s’agit d’un animal aquatique qui aurait utilisé sa trompe comme un tuba. D’autres qu’il s’agit d’un cousin du lama, au regard de son long cou... Mais en près de deux siècles, aucune de ces théories n’a fait l’unanimité.
Une équipe de chercheurs de l’université de Potsdam et de muséum américain d’histoire naturelle s’est donc attaqué au mystère. Grâce à des techniques de pointe, ils sont parvenus à séquencer 80 % du génome mitochondrial – l’ADN transmise par la mère – de l’animal à partir d’un fossile trouvé dans une grotte du sud du Chili.
Selon les chercheurs, le génome de l’animal révèle sa parenté avec la famille des périssodactyles qui comprend, actuellement, les chevaux, les tapirs et les rhinocéros. Selon eux, le Macrauchenia aurait divergé des périssodactyles modernes il y a 66 millions d’années.
Mais pourquoi « l’animal le plus étrange jamais découvert » a-t-il totalement disparu ? « Nous ne savons vraiment pas : à cause des hommes, des changements climatiques ou une combinaison des deux ? La question reste ouverte »
SOURCE:Le Monde
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité