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Articles de islamiates

Top 10 des animaux les plus étranges

 

Top 10 des animaux les plus étranges et mystérieux de la planète !

La nature ne cessera probablement jamais de nous fasciner tant elle semble capable de créer des formes et des couleurs incroyables. Notre vie quotidienne ne nous expose qu’à une infime partie de ces merveilles et nous habitue à voir certaines formes. Dès que nous sortons des animaux qui nous sont familiers, nous nous étonnons et nous émerveillons de tant d’inventivité. Notre top 10 vous parle de quelques-unes de ces créatures qui nous paraissent étranges. Et comme nous habitons la planète bleue, vous ne serez pas surpris d’y trouver une majorité d’animaux marins.

 

Top 10 des animaux les plus étranges et mystérieux de la planète !

 

1 - Le rat-taupe nu

De la taille d’une grosse souris, le rat-taupe nu vit dans des régions arides d’Éthiopie et du Sud saharien. Il ne sort jamais des galeries souterraines qu’il creuse. Ses yeux étant atrophiés, l’organisation de sa vie repose sur son ouïe et son odorat bien développés. C’est grâce à ses incisives proéminentes qu'il peut forer le sol. Il est dit nu car il n’a pas de poils : il n’en a pas besoin car il vit à température constante. Sa peau est rosée et translucide.

Il a peu de prédateurs, ce qui ne contribue qu’en partie à une longévité d’une trentaine d’années qui attire beaucoup l’attention des scientifiques, même s’il existe des animaux qui vivent bien plus longtemps. Car outre son apparence, cet animal est exceptionnel : il semble posséder une immunité contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et la dégénérescence nerveuse. Sera-t-on capable de percer tous ses secrets pour en faire éventuellement bénéficier l’homme ?

2 - Le macropinna microstoma

Les abysses recèlent nombre d’habitants mystérieux et étrangers dont on sait peu de choses. Le macropinna microstoma en fait partie. Il se trouve généralement à des profondeurs comprises entre 500 et 1 000 mètres. Sa tête transparente laisse apparaître des éléments étonnants. Sa cavité crânienne est emplie d'un gel transparent au sein de laquelle deux gros yeux en forme de tonneaux peuvent se tourner vers l'avant ou vers le haut, pour permettre au poisson d’observer son environnement.

3 - Le grimpoteuthis

Le grimpoteuthis est un autre habitant des abysses. Celui-ci vit entre 500 et 4 000 mètres de profondeur. C’est un petit octopode appartenant à la famille des pieuvres parapluies qui comprend au total 17 espèces différentes. Il est surnommé pieuvre “dumbo” en raison de la présence de deux nageoires dont la forme évoque les oreilles de l’éléphant volant rendu célèbre par Walt Disney. Mais ces nageoires ne constituent pas son seul moyen de propulsion : un voile de peau relie ses huit pattes, comme les 16 autres espèces de la famille, qui lui permet d’atteindre une vitesse suffisante pour échapper à ses prédateurs, thons et requins. Ces octopodes peuvent aussi ramper sur le fond marin avec leurs tentacules. Autre particularité, ils font varier la couleur de leur peau à volonté et se teinter de rose, de marron, de rouge ou de blanc. Ces animaux sont rares. Les scientifiques ont longtemps cru qu’ils ne mesuraient qu’entre 20 et 30 cm de longueur, jusqu’au jour où ils ont croisé un individu mesurant 1,8 mètre.

4 - La grenouille arlequin nuit étoilée

En Colombie, la grenouille arlequin étoilée est un animal considéré comme sacré par une tribu indigène. Cette petite grenouille de moins de 5 cm de longueur tient son nom de sa couleur noir maculée de grosses taches blanches. Elle appartient à la grande famille des grenouilles arlequins, composée de 96 espèces. Elles se nourrissent principalement d’insectes comme des mouches et des moucherons, mais aussi de petits arthropodes. Bien que s’appelant communément “grenouilles”, il s’agit en réalité de crapauds. Il y a de quoi s’y perdre…

De nombreuses grenouilles arlequins ont la peau noire mais avec des taches orange ou jaunes, vertes ou rouges. Cette apparence relève de l’aposématisme, stratégie adaptative qui consiste à envoyer aux prédateurs le signal (ici visuel) selon lequel l’animal n’est pas comestible. En cas de danger, ce crapaud secrète sous sa peau un venin qui peut l’aider à échapper à la mort.

5 - La taupe à nez étoilé

Cette taupe habitant l’Amérique du Nord a un physique on ne peut plus spécial. Elle doit son nom à son nez formé de 22 appendices épidermiques roses, rappelant des tentacules. Le reste du corps ressemble à celui de la taupe que l’on trouve communément en Europe. Outre son aspect étonnant, son nez se révèle très performant car il comporte cinq fois plus de récepteurs mécano-sensoriels que sur une main humaine. Les appendices se révèlent très vivaces. Lorsque la taupe doit explorer un objet, ils lui permettent de toucher 10 à 13 endroits différents par seconde. Autre particularité, la taupe à nez étoilé est la seule espèce de taupe à vivre dans le sol boueux des zones humides. C’est une très bonne nageuse, capable de rester immergée plusieurs secondes mais aussi de détecter des odeurs sous l’eau.

6 - La lamproie

La lamproie est un animal particulier car c’est un vertébré basal qui ne comporte ni membres pairs, ni mâchoires. Elle possède tout de même des yeux fonctionnels et une colonne vertébrale. Elle fait partie de ces animaux derniers survivants des vertébrés primitifs, n’ayant pratiquement pas évolué depuis 500 millions d’années. Sa bouche est ronde et en forme d'entonnoir, armée de parties dures pointues évoquant des dents, mais constituées de kératine. La lamproie marine est un vrai parasite indigène de l’océan atlantique. Lorsqu’elle est adulte, elle s’accroche à des poissons appelés “hôtes” au moyen de sa bouche qui fait ventouse, et utilise sa langue râpeuse pour pénétrer la chair de ce qui devient sa victime car elle va ensuite en aspirer les liquides corporels et le sang.

7 - Le crabe yéti

Voici le troisième habitant des profondeurs marines de notre liste : le crabe yéti. Il ne se rencontre qu’entre 2000 et 2500 mètres de profondeur. Il doit son nom a son corps blanc et à ses pinces et pattes recouvertes de poils de la même couleur. Aux profondeurs où il habite, il n’y a plus de lumière et il est tout simplement devenu aveugle. Il doit également supporter des pressions extraordinaires. Pour résister aux froids glaciaux qu’il rencontre, les 3 espèces du genre ont adopté des stratégies différentes. Mentionnons ici seulement celle du Kiwa tyleri qui vit en colonies, à proximité des cheminées naturelles d'où s'échappe la chaleur de la Terre : l’eau y atteint les 400°C. Mais il ne faut pas qu’il soit trop près, sans quoi, il mourrait. Aussi, la distance idéale est assez réduite, d’où la nécessité de se concentrer : dans les zones favorables, on peut compter 700 crabes par mètre-carré.

8 - Le tatou nain d'Argentine

Le tatou nain d'Argentine est aussi appelé tatou tronqué. C’est un animal endémique d'Argentine qui mesure entre 12 et 15 cm de longueur, qui porte une carapace rose pâle articulée, composée de 23 à 25 plaques osseuses, et dont le ventre est recouvert de poils blancs. Il a été découvert en 1825 et constitue une espèce rare. C’est un animal très fragile, sensible au stress : il ne survit donc pas en captivité. On ne sait donc que peu de choses de lui, d’autant plus que le tatou nain d’Argentin est un animal très discret, qui creuse rapidement dans le sol en cas de danger. Il vit dans ses galeries pour n’en sortir que rarement. Il est très difficile à rencontrer, y compris pour des scientifiques qui ne sont pas capables de savoir combien il existe d’individus. C’est pour cela qu’il a également un statut d’animal fantastique, surnommé tatou “fée rose”.

9 - Le cochon de mer

Le terme de “cochon de mer” s’applique à des cétacés, des poissons ou des scotoplanes. Ce sont ces derniers qui nous intéressent. Le scotoplane est le quatrième habitant des profondeurs de notre liste des animaux les plus étranges et mystérieux de la planète. Cette espèce d’animaux a été découverte en 1879. Il est muni de ventouses sur la face ventrale et de papilles rétractiles sur la face dorsale, comme toutes les holothuries. C’est son aspect qui lui vaut son nom : il a une forme rebondie et une couleur rose. Il n’y a pas à chercher bien loin l’évocation du cochon. Ce n’est pas du tout un animal rare mais il n’est pas courant de le rencontrer puisqu’il vit entre 6 000 et 9 500 mètres de profondeur. Seuls les scientifiques ont pu le croiser. Il se nourrit du biofilm bactérien qui se trouve dans la couche supérieure du sédiment. Cette nourriture est assez pauvre. C’est pourquoi toute sa vie est organisée pour économiser l’énergie.

10 - Le glaucus atlanticus

Pour clore notre top 10, nous avons choisi un mollusque gastéropode de toute beauté. Le glaucus atlanticus est aussi nommé “dragon bleu” ou “hirondelle de mer”. C'est une limace de mer pélagique qui se rencontre en eaux tempérées et tropicales, dans toutes les mers du monde. Il peut arriver que des spécimens s’échouent sur les plages. Les papilles dorsales qui s’étirent de part et d’autre du corps central lui donnent l’aspect d’un lézard dont les membres se termineraient en formes étoilées. Les couleurs qu’il arbore sont le blanc et un bleu qui se décline en différentes teintes dont certaines intenses. Le glaucus atlanticus se nourrit principalement d'hydrozoaires (qui sont désignés, au stade adulte, par le terme de méduses) dont il tire son pouvoir urticant : dans la nature, les beautés sont souvent 

Planète animaux 

Pourquoi Dieu a-t-Il voulu que l'homme existe, alors que les anges faisaient sans cesse Sa louange ?

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A la question "Pourquoi l'univers existe-t-il ?", nous répondons : "Pour permettre que humains et djinns vivent en son sein "l'épreuve de la vie terrestre", laquelle fera apparaître qui adore Dieu et qui ne le fait pas."
Et à la question : "Et pourquoi Dieu a-t-il créé humains et djinns ?", nous répondons : "Pour qu'ils L'adorent".
(Ces deux questions ont été évoquées dans d'autres articles : cliquez ici et ici.)

Voilà le sens de la création par rapport à elle-même : la finalité de l'univers est de rendre possible la mise à l'épreuve des hommes et des djinns ; et la finalité de l'homme est d'adorer Dieu.

Mais une autre question peut se poser : Pourquoi le Créateur a-t-Il voulu que ces deux créatures existent, à qui Il demande de L'adorer et à qui, parallèlement, Il donne la possibilité de le faire et de ne pas le faire ?

Dieu nous relate dans le Coran que lorsqu'Il a informé les Anges qu'Il allait placer sur la Terre unkhalîfa – l'homme – (cliquez ici), ceux-ci lui ont demandé : "Vas-Tu mettre sur la (Terre) qui y fera le mal et répandra le sang ? Alors que nous, nous proclamons Ta pureté avec Ta Louange, et nous Te glorifions" (Coran 2/30). (Il ne s'agissait pas, de la part de ces Anges, d'une désapprobation de ce que Dieu allait faire, mais de l'expression de leur étonnement – isti'jâb – et d'une recherche de confirmation auprès de Dieu.) Toujours dans ce même verset 2/30, Dieu nous relate qu'Il a alors répondu aux Anges : "Je sais ce que vous ne savez pas" (Coran 2/30).
Les Anges étaient déjà présents, adorant Dieu de façon plus importante que les hommes dans leur ensemble ne pourront jamais le faire ; par ailleurs, comme l'a écrit Ibn Taymiyya, la nature qu'ont les humains durant leur vie terrestre est moindre que celle qu'ont les anges (cliquez ici) ; pourquoi donc Dieu a-t-il créé quand même les hommes et les a-t-Il fait vivre sur Terre ?

Le mal que les Anges ont évoqué comme allant fatalement voir le jour sur Terre de la part des hommes, cela est effectivement un mal (certains Commentateurs pensent que les Anges ont déduit cela de ce que les djinns, créés avant les hommes, avaient fait sur Terre). Et il est vrai qu'eux, les Anges, ne font pas de mal. Cependant, ce mal constitue une mauvaise utilisation, de la part des hommes, de la liberté d'action (kasb) dont ils bénéficient ; et ce mal est une mafsada juz'iyya, alors que le bien global qui ressortira de la présence de l'humanité constitue unemaslaha kulliyya, dépassant donc cette mafsada juz'iyya.

Quel est cette maslaha kulliyya ? Et quelles sont les spécificités des hommes, et, dans une moindre mesure, des djinns, pour que Dieu ait choisi de les faire vivre sur la terre malgré le mal qu'il y feront fatalement ?

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Al-Ma'rifa ou la Connaissance : Une compréhension particulière de la Grandeur de Dieu, par réflexion sur Ses Signes :

Comme prolongement du commentaire de Mujâhid – "afin qu'ils Me connaissent" – cité dans un autre articlecertains ulémas ont dit : "Si Dieu ne les avait pas créés [les djinns et les humains], Son existence et Son unicité n'auraient pas été connues" (Tafsîr ul-Qurtubî, commentaire du verset coranique 51/56-58). Nous citons cependant ce propos de ces ulémas en l'appréhendant comme désignant l'adhésion au monothéisme pur et complet, et non comme ne désignant que la simple croyance en l'existence du Créateur que même les polythéistes possèdent, comme certains ulémas l'ont appréhendé, citant alors les versets qui parlent de ce que même les polythéistes possèdent (Tafsîr ul-Qurtubî 17/38, Majmû' ul-fatawâ 8/50-51).

Comment ces ulémas ont-ils pu dire que l'Existence et l'Unicité n'auraient pas été connues s'il n'y avait pas les djinns et les hommes, alors que les anges connaissent bien l'existence et l'unicité de Dieu, et ont foi en Lui ?

La réponse est que les Anges, dotés de raison (cliquez ici), connaissent effectivement l'Existence, l'Unicité, la Puissance et le caractère Sublime de Dieu. Cependant, peut-on parler d'une "connaissance" au sens profond du terme, quand on sait que les anges ont celle-ci de façon naturelle et "programmée" ? Les djinns et les humains, eux, bien que possédant au fond d'eux-mêmes une prédisposition à cela (fit'ra), doivent faire un effort sur eux-mêmes pour connaître "Celui qui est Caché" et se mettre en communion avec Lui. C'est ainsi qu'ils apprennent à Le connaître.

En effet, l'homme (et peut-être aussi le djinn) possède(nt) la capacité d'admirer la création, et de réfléchir par le moyen de celle-ci sur la Présence de Celui qui a créé celle-ci, puis sur Son Unicité, sur Sa Puissance, sur Sa Sagesse. Ceci, ensuite, lui (ou leur) permet de méditer sur les Attributs de Dieu, de se conformer à ce qu'Il veut de lui (ou d'eux), et de se rapprocher spirituellement de Lui.

L'homme possède, en sus de sa raison, une "âme" (sans compter par ailleurs son corps), et la présence de ces deux constituants que sont sa raison et son âme lui confère une capacité unique à connaître la magnificence de Dieu et à se rapprocher spirituellement de Lui.

L'homme n'est certes qu'une poussière dans l'immensité de l'univers, mais c'est une poussière pensante et c'est une poussière spirituelle.

Dieu aime que l'on fasse Ses Eloges : "Personne n'aime, davantage que Dieu, que l'on fasse ses éloges" (al-Bukhârî 4358, 4361, 4922, 6968, Muslim 2760). Or on ne fait les éloges que de Celui dont on connaît et reconnaît la Perfection.

Et si parmi les Noms de Dieu il y a ceux qui concernent Sa Perfection, il y a aussi celui de "le Caché"Dieu a donc voulu qu'il existe deux créatures capables de connaître quelque chose de Sa Perfection, bien qu'Il leur soit Caché ; capable d'apprendre à Le connaître, et capables, au fil de leur vie et de leur temps, de se rapprocher spirituellement de Lui.

Ibn ul-Qayyim écrit : "Connaître Dieu est de deux types.
Il y a la connaissance [de Lui] par reconnaissance (iqrâr) ; c'est celle que partagent tous [ceux qui ont apporté foi] : le pieux et celui qui ne l'est pas, l'obéissant et le désobéissant.
Et il y a la connaissance [de Lui] qui entraîne la pudeur par rapport à Lui, l'amour de Lui, la relation du cœur avec Lui, l'envie de Le rencontrer, la crainte par rapport à Lui, la sérénité (uns) par Lui, le fait de se détourner des créatures [pour se tourner] vers Lui ; cela c'est la connaissance [de Lui] qui est particulière, qui a cours dans le langage du qawm [= les soufis orthodoxes]. (…) Celui de toute la création qui Le connaît le plus a dit : "Je ne cerne pas une éloge faite à Toi ; Tu es comme Tu as fait Toi-même Ton éloge" [Muslim, 879, et d'autres] ; et il a informé que le Très Pur lui inspirera le jour de la résurrection, parmi Ses louanges, ce qu'il ne connaît pas maintenant [al-Bukhârî, 7072].
Cette connaissance [du second type] a deux portes. La première porte est la réflexion au sujet de tous les versets (âyât) du Coran, et la compréhension particulière que l'on tient de Dieu et de Son Messager (que Dieu prie sur lui et le protège). La seconde porte est la réflexion au sujet des signes visibles (âyât) de Dieu, et au sujet de Sa Sagesse à leur sujet, de Sa Puissance, de Sa Bonté, de Sa Bienfaisance, de Sa Justice et du fait qu'Il S'occupe de Sa création avec équité"
 
(Al-Fawâ'ïdfasl 96).

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As-Sabr ou la Patience : Une adoration de Dieu faite malgré les tentations et malgré les difficultés liées à la vie sur Terre et en société :

Les anges adorent Dieu de façon constante. Dieu Lui-même dit à leur sujet : "Ceux qui sont auprès de Lui ne se considèrent pas trop grands pour l'Adorer, et ne s'en lassent pas ; ils proclament Sa pureté nuit et jour, ne s'interrompent pas" (Coran 21/19-20).

Mais l'adoration que l'homme (et le djinn) font de Dieu a ceci de particulier que eux sont sujets d'une part à de nombreuses tentations liées à leur nature, et d'autre part à de nombreuses difficultés liées à la réalité de leur vie sur Terre : il s'y trouvent certains autres hommes, dont l'homme doit subvenir aux besoins – les membres de sa proche famille – ; il s'y trouvent certains autres hommes qui s'en prennent à lui et lui créent des obstacles ; enfin il fait face à un milieu naturel qui engendre certaines gênes pour lui.

L'homme doit faire alors ce qui s'appelle le sabr, qui désigne plusieurs choses. Il s'agit d'une part, bien sûr, de faire preuve de patience face aux épreuves de l'existence. Ces épreuves sont voulues par Dieu, et même si de par sa nature (tab') le croyant s'en trouve affligé, par sa raison ('aql) et par sa langue (lissân) il fait preuve de patience face à elles et s'y résigne (sabr 'alâ aqdhiyat illâh wa aqdârih). Mais il s'agit aussi de faire preuve d'abnégation face aux besoins et aux désirs qui ont pour objet, ou pour cadre de réalisation, ce que Dieu n'aime pas : l'homme fait alors preuve de sabr et s'abstient, par égard pour Dieu, de donner suite à ce besoins ou ce désir (sabr 'an mahârim illâh). Il s'agit enfin d'être constant dans les actions de bien, lorsque ceux-ci constituent des devoirs (makârih) et non des plaisirs (hadhdh jismânî), et qu'il s'agit de les accomplir et d'y rester constant (sabr 'alâ farâ'ïdh illâh) ; le Prophète (sur lui la paix) n'a-t-il pas dit : "Le Paradis a été entouré des devoirs ("al-makârih"), et le Feu de ce dont on a envie ("ash-shahawât") [mais n'est pas autorisé]" (Muslim, 2823).

Tout cela est inexistant chez les anges, qui ne connaissent ni épreuves liées à la vie sur Terre (malheurs, maladies, soucis), en société (inimitié de la part de semblables, oppositions, querelles), ni tiraillements entre besoins ou désirs physiques d'une part et devoirs spirituels ou éthiques d'autre part. Or les actions valent non seulement par leur nature et leur quantité, mais aussi par leur qualité et l'ampleur du sacrifice nécessaire à leur réalisation.C'est ainsi que Dieu dit dans le Coran : "Et ceux qui auront fait Sabr par recherche de la Face de leur Seigneur, et qui (...), ceux-là auront la demeure finale : les jardins d'Eden ; ils y entreront, eux, ainsi que ceux qui en seront aptes parmi leurs parents, leurs épouses et leurs enfants. Et les Anges entreront auprès d'eux, de chaque porte, (leur disant) : "Paix sur vous à cause de ce que vous avez fait de sabr"" (Coran 13/23-24). On voit ici que les Anges, saluant les hommes qui auront réussi l'épreuve au point d'avoir été admis au Paradis, les féliciteront pour ce Sabr qu'ils auront fait sur Terre pour la recherche de la Face de Dieu, sabr que eux ne sont pas amenés à faire.

Par ailleurs, s'il est vrai que l'homme commet parfois, par faiblesse, le mal, et doit alors revenir à Dieu (tawba), Lui demander pardon (istighfâr), et réparer le mal qu'il a fait (si celui-ci entraîne un besoin de réparation), ce retour et cette demande de pardon le rapproche en fait davantage encore de Dieu (mais il ne doit pas se laisser volontairement à faire le mal, justifiant celui-ci par le fait qu'il pourra ensuite demander pardon à Dieu). Dans une parole, le Prophète (que Dieu le bénisse et le salue) a dit : "Si vous ne faisiez plus aucun acte de désobéissance, Dieu vous ferait disparaître et ferait venir des gens qui Lui désobéiraient puis Lui demanderaient pardon, à qui, alors, Il accorderait Son Pardon" (Muslim, 2749). Commentant ce hadîth, at-Tîbî écrit : "(…) Le Prophète (sur lui soit la paix) a voulu dire par ceci : "Si vous étiez dotés d'une nature semblable à celle dont sont dotés les anges, Dieu ferait venir des gens qui font le péché, puis Il se manifesterait à leur égard par ces Attributs, conformément à la Sagesse. Car (le Nom) "Pardonnant" entraîne un "pardonné", comme (le Nom) "Pourvoyeur" entraîne un "pourvu""" (Shar'h ut-Tîbî 'alâ Mishkât il-massâbîh, n° 2328). Le fait est que si Dieu possède de toute éternité ("azal") – avant d'avoir créé la création – les Attributs de Perfection, certains de Ses Attributs se manifestent par rapport à la création : ainsi en est-il des Attributs de Pardon (maghfira), de Bonté (karam), etc. (cliquez ici). Il a donc voulu créer deux créatures (les djinns et les humains) qui sont capables de faire le bien mais qui font aussi des fautes, afin qu'elles Lui demandent pardon, et qu'Il manifeste Ses Attributs de Bonté et de Magnanimité en leur accordant Son Pardon.

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Al-Khilâfa, ou la Gérance : une responsabilité de l'homme par rapport à la Terre et tous ceux qui y vivent :

Ce sont le devoir de sabr ainsi que les capacités d'assimilation intellectuelle et de compréhension qui ont rendu possible pour l'homme (à la différence du djinn) la notion de gérance sur la Terre : c'est bien parce que l'homme est capable de faire le mal mais qu'il doit faire le bien, et parce qu'il est capable d'apprendre et d'analyser que l'homme a été nommé gérant sur la Terre : il agit et interagit avec ce qui l'entoure (cliquez ici et ici).

Cette gérance constitue elle-même une partie de l'adoration que l'homme doit faire de Dieu ; mais ce type d'adoration de Dieu est particulier à l'homme.

Dieu a donc voulu aussi qu'il existe une créature à qui Il confierait la gérance de la Terre (ceci constituant pour cette créature une épreuve supplémentaire), et à qui Il demanderait ensuite des comptes, en tant que Propriétaire, pour la façon dont elle aura concrètement géré ceux dont elle avait la responsabilité. Les anges ne peuvent faire cela.

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Rappel :

Ce qu'il faut rappeler ici, c'est que Dieu ne retire aucun avantage du fait que des humains et des djinns remplissent l'objectif pour lequel Il les a créés : ni du fait qu'ils reconnaissent Son existence et Son unicité, ni du fait qu'ils observent Ses normes, ni du fait qu'ils établissent un lien profond avec Lui. De même, ne diminue en rien Sa grandeur le fait que certains hommes et djinns Le renient, ou bien croient en Lui au fond de leur cœur mais, en amour ou en actes, se détournent de Lui.

Le prophète Muhammad (sur lui la paix) nous a relaté que Dieu a dit : "… O Mes serviteurs, vous ne pouvez Me faire du tort, et vous ne pouvez Me faire du bien. O Mes serviteurs, si vous tous, depuis le premier jusqu'au dernier, humains et djinns, aviez le cœur du plus pieux d'entre vous, cela n'augmenterait rien dans Ma Royauté. O Mes serviteurs, si vous tous, depuis le premier jusqu'au dernier, humains et djinns, aviez le cœur du plus mauvais, cela ne diminuerait rien Ma Royauté…" (Muslim, 2577).

Pareillement, si nous avons dit que Dieu exprime certains de Ses Attributs par ce qu'Il fait au sein de Sa création et notamment des djinns et humains, Il n'a pas besoin de cette création pour exprimer Ces Attributs ("lâ yastakmilu bi-l-ghayr").

Les djinns et les humains ont la capacité de connaître Dieu, dans le sens où nous l'avons évoqué plus haut ; Dieu les a créés avec cet objectif et a assigné à leur existence cette finalité. Mais Il ne retire aucun avantage du fait qu'un nombre d'entre eux remplissent l'objectif qu'Il a assigné à la création de toute leur espèce. Car le fait que Dieu ait ainsi donné aux hommes la possibilité de Le connaître est une chance et un avantage pour eux, et non pour Lui.

Il y a donc deux dimensions :
– l'une est que Dieu aime qu'on Lui soit reconnaissant et donc qu'on Le reconnaisse en apportant foi en Lui, et n'agrée pas qu'on Le renie (kufr) ;
– l'autre est que, Dieu n'ayant besoin de personne, Lui être reconnaissant ne Lui apporte rien, et Le renier ne diminue en rien Sa Grandeur.

Le verset suivant résume à lui seul ces deux points :
"Si vous reniez (takfurû), [sachez que] Dieu n'a pas besoin (ghanî) de vous. Et [sachez aussi, cependant, qu']Il n'agrée pas (lâ yardhâ), pour Ses serviteurs, le reniement (al-kufr).
Et si vous êtes reconnaissants (tashkurû), Il agrée (yardha) cette (reconnaissance venant de) vous"
 
(Coran 39/7)
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Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

 

http://www.maison-islam.com/articles/?p=557

Le Père Noël; origine et symbolique

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Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas. On retrouve dans sa représentation tout la symbolique de Saint Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...). Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne.

Malgré la réforme protestante du XVIe siècle qui supprima la fête de St Nicolas dans des pays d'Europe, les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets.

Lorsqu'ils s'installèrent aux États-Unis, Sinter Klass devint Santa Claus. Santa Claus subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial.

Clement Clarke MOORE écrivit en 1821 un conte de Noël pour ses enfants intitulé « The night before Christmas » (La nuit d'avant Noël ) dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes.

Ce même auteur rédigea un texte intitulé « A Visit From St Nicholas » (la visite de St Nicolas) qui parut dans le journal « Sentinel » de New York le 23 décembre 1823.

Ce texte parlait de lutins qui distribuaient des cadeaux aux enfants par la cheminée et se dépaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes (répondant aux noms de Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen).

Un neuvième renne fut rajouté en 1939 : Rudolf, qui fut chargé d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ». Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

La Naissance du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.

Pendant près de 30 ans, Thomas NAST représenta, dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes.

C'est en 1885 que l'illustrateur de ce journal dessina le parcours du Santa Claus qui va du pôle Nord aux Etats-Unis; sa résidence était ainsi officiellement établie…

Un an plus tard, l'écrivain Georges P. WEBSTER précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du père Noël « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord » confirmant par cette affirmation les dessins de NAST.

Il aura fallu attendre 1931 … et Coca Cola !

La firme Américaine a eu le génie de demander à Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait la-bàs) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi les enfants seraient incités à en boire durant l'hiver.

Le dessinateur l'habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc.

Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël.

Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l'origine celle de l'enfant Jésus.

Certaines manifestations allèrent même jusqu'à brûler l'effigie du Père Noël, mais tout rentra dans l'ordre au fil du temps.

 

 

http://www.cadeaux-avenue.com/cadeau-noel/pere_noel.html

 

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Pourquoi Dieu a crée le désir sexuel?

Sans nul doute que le désir sexuel figure parmi les sentiments les plus forts et les plus profonds de l'homme. Si celui-ci n'est pas satisfait, la personne rencontrera plusieurs troubles et sa vie se transformera en un véritable cauchemar. Ainsi, le mariage est la voie naturelle unique permettant d'apaiser le désir et l'envie. Cela calme l'âme, apaise le corps et ôte toute frustration pour connaître l'équilibre.

Personne n'est apte à dompter et calmer ce désir de manière complète, que ce soit un homme ou une femme, si ce n'est en y donnant suite par le seul moyen légal, qui n'est autre que le mariage. Pour bien montrer l'importance de la sexualité dans la vie de l'homme, nous allons citer l'histoire de ce noble Compagnon Uthmân Ibn Mazûn .

Uthmân était un homme entièrement consacré à l'adoration, il jeûnait le jour et passait la nuit en prière, à tel point qu'il en arriva à se détacher de l'appel du désir sexuel. Le Prophète entra un jour chez son épouse Aïsha (qu'Allah l'agrée) et trouva avec elle quelques femmes dont l'une d'entre elles avait le visage pâle, on voyait sur elle les traits de la tristesse, à cause de ce qu'elle endurait.

Le Prophète questionna Aisha à son sujet et elle dit :

« C'est l'épouse d'Ibn Mazûn et il est (trop) occupé par l'adoration (que pour se préoccuper) d'elle».
C'est-à-dire qu'il négligeait le droit sexuel de son épouse.
Le Messager d'Allah rencontra Uthmân Ibn Mazûn et lui dit :
« N'as-tu pas en nous un exemple ? ».
Et lui de répliquer :
« Que père et mère soient sacrifiés pour toi, mais quoi ? ».
Et le Prophète de dire :
« Jeûnes-tu le jour et veilles-tu la nuit ? ».
« Certes, je (le) fais », répondit-il.
« Ne (le) fais plus... Certes, ton corps a sur toi un droit et ton épouse a sur toi un droit » dit le Prophète . [Rapporté par Ahmad en ce sens (6/106). al-Haythamî dit dans « Majma al-Zawâ'id » (4/302) : « Les transmetteurs sont sûrs ».]

Ainsi, Uthmân écouta le conseil et suivi l'ordre du Prophète , il donna le droit de son épouse.

 

Dieu nous donne le sexe parce qu'il possède le pouvoir unique d'attirer un mari vers sa femme, et une femme vers son mari. Dieu sait cela parce qu'il en est l'inventeur! Il l'a créé de façon à ce qu'il soit supérieur à la somme de ses parties. Nous pourrions décrire le sexe en terme de parties du corps et d'hormones, mais nous ne serions pas plus prêts de le comprendre que si nous avions à décrire un gâteau en terme de ses ingrédients – farine, œuf et lait (ou si nous avions à décrire le Repas du Seigneur en faisant seulement référence aux faits de manger du pain et de boire du vin). Le sexe dépasse largement le simple aspect physique, il s'étend plutôt vers l'émotionnel, le spirituel. C'est dans l'union sexuelle que deux deviennent un, qu'ils sont liés ensemble; il y a là un mystère qui ne peut être vraiment comparé qu'à l'impact de l'union du peuple de Dieu avec Dieu en étant greffé à lui.

Dieu nous a donné quelque chose d'une puissance remarquable et il eut la sagesse de l'encadrer strictement. Il a tous les droits de le faire car il est Celui qui a créé le sexe et qui a ordonné son fonctionnement. Le sexe doit donc être partagé uniquement entre un mari et sa femme, et ne peut s'étendre à d'autres, ni avant le mariage, ni durant le mariage (Matthieu 5:27,28). On ne doit pas provoquer ou réveiller la sexualité avant le temps propice (Cantique 8:4). Le sexe doit être pratiqué régulièrement dans le cadre du mariage (1Corinthiens 7:1-5). Ces limites n'ont pas comme objectifs d'entraver la liberté, mais d'accroître la liberté. Quand nous utilisons le don comme Dieu le veut, nous en tirons une grande joie et une grande liberté. Quand nous abusons du don, nous souffrons en fin de compte d'un tel abus.

Donc, le but du sexe est de pourvoir un moyen unique à travers lequel mari et femme peuvent se connaître, se rendre service, exprimer mutuellement leur vulnérabilité, donner et recevoir. Aucune autre sphère du mariage n'offre tant à gagner, et tant à perdre. Aucune autre sphère du mariage ne tisse de liens aussi serrés entre les époux.

Le Désir

En créant le sexe, Dieu créa aussi le désir sexuel. Étant jeune, comme bien d'autres, je me battais avec mon incapacité à exprimer le désir sexuel qui s'éveillait en moi. Je me souviens même avoir crié à Dieu en demandant pourquoi il me l'avait donné. Trop souvent, le désir sexuel est un lourd fardeau. La réponse à ma question me vint beaucoup plus tard. Certains affirment que le désir sexuel à pour but d'inciter la procréation – que le désir d'avoir du sexe attirera mari et femme ensemble avec comme ultime et joyeux résultat la conception. C.S. Lewis nous apporte ici une correction utile (dans son livre Mere Christianity). Il affirme que le but biologique du sexe est la procréation (et ne perdons pas de vue cette facette importante du sexe) mais il trace un parallèle utile avec l'appétit pour la nourriture. Le but biologique de manger est de réparer le corps et, même si certains abusent des plaisirs de la table, nous pouvons voir que l'appétit ne va pas beaucoup plus loin que son but biologique. Un homme peut manger deux fois la quantité de nourriture que son corps demande, mais très peu iront jusqu'à manger autant. Pour ce qui est du sexe, par contre, l'appétit dépasse largement son but biologique. Si l'appétit sexuel était lié à sa fonction biologique, soit il aurait très peu de sexe durant sa vie, soit il aurait des milliers d'enfants. Ceci ne nous enseigne-t-il pas que Dieu veut que nous ayons du sexe pour des raisons qui vont au-delà de la procréation? La seule autre alternative est que cet appétit est le produit du péché et doit être réprimé. Mais non, il ne peut pas en être ainsi. La Bible est claire que le désir sexuel légitime, le désir pour une seule femme à l'intérieur du mariage, est légitime devant Dieu.
Dieu donne à l'homme un désir sexuel, un appétit sexuel, car il veut qu'il ait du sexe avec sa femme. Est-ce que ça peut être si simple? Et ce n'est pas tout, il lui donne un appétit qui surpasse de loin le but biologique parce qu'il veut que le couple ait du sexe en abondance. Après tout, la seule recommandation dans l'Écriture concernant la fréquence des rapports sexuels dans le mariage est de permettre une brève pause, et seulement dans le but précis de prendre un temps dans la prière et seulement si les deux partenaires s'entendent ensemble là-dessus.

Le sexe est tellement une partie intégrale de la relation entre mari et femme, et entre femme et mari, que Dieu a donné le désir d'y participer, et d'en jouir. Ce désir sexuel motive un homme à rechercher une femme et à la marier afin qu'ils puissent jouir de ce plaisir ensemble. Ce désir motive l'homme à continuer à rechercher sa femme même après qu'ils se soient mariés. Sans ce désir, cet appétit, il serait trop facile pour nous de négliger notre responsabilité, donnée par Dieu, d'avoir du sexe (en abondance) et à travers cela d'expérimenter l'intimité et l'unité (en abondance). Donc, Dieu donne le désir conçu pour être comblé seulement de cette façon. Si nous n'expérimentions jamais de crampes d'estomac nous ne mangerions peut-être pas. Si nous arrêtions de manger, nos corps arrêteraient de se réparer d'eux-mêmes et nous mourrions. Si nous n'avions pas de désir sexuel, nous n'aurions probablement pas de sexe. Et si nous arrêtions d'avoir du sexe, nos mariages en souffriraient et en mourraient. Le désir sexuel est donc un don de Dieu, non pour tourmenter, mais pour motiver l'obéissance. Lorsqu'un mari ressent inévitablement le désir sexuel, ce n'est pas une invitation à la pornographie et à la masturbation, mais un coup de coude pour le pousser à recherche sa femme.

 Toutefois, si on ne ramène pas ce désir effréné à la modération, il risque d'apporter bien des fléaux et d'épreuves. Sans cela, les femmes ne seraient pas les filets de Chaytân. Du reste, il est rapporté, dans le Hadîth, que le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - a dit :
« Je n'ai rien laissé chez les hommes après moi de source de discorde plus dommageable que celle des femmes ».

De même un saint a dit : si un homme me confie en dépôt le Trésor public je pense que je m'acquitterai convenablement de ma charger. Mais s'il me confie une heure une femme noire en tête à tête, je crains de la confier à mon âme charnelle. D'ailleurs l'excès dans l'assouvissement de ce désir peut amener l'homme à concentrer toute son énergie sur le plaisir de jouir des femmes, ce qui le détourne de la vie future et le plonge dans les vices et les débauches. Cela peut même fait vraiment honte. Du reste beaucoup de gens éprouvent un amour éperdu pour l'argent, la réputation, les jeux de bridge, d'échec, de la guitare, etc.... C'est que ces choses s'emparent des cœurs qui ne peuvent plus s'en passer.

Certes, il est plus facile de s'en prémunir au cours des débuts, car lorsqu'on y succombe totalement, le remède devient de plus en plus difficile et inefficace. Cela s'apparente au cas de l'homme qui retient les rennes de la monture au moment où elle se diriger vers une porte dans laquelle elle veut pénétrer : combien il est facile de l'empêcher d'y pénétrer en retenant les rennes. Quant à celui qui n'y remédie qu'une fois le désir enraciné en lui, son cas est semblable à l'homme qui laisse la monture entrer et passer par la porte et qui lui tient ensuite la queue pour la tirer en arrière. Combien est différente la situation dans ces cas !

Un désir inégal

Malgré tout, le désir sexuel, l'appétit sexuel, n'est pas donné à mesure égale. Typiquement, l'homme en reçoit une plus grande part. Pourquoi? La réponse, j'en suis convaincu, va droit au cœur de la relation mari et femme. Dieu ordonne que les hommes, les maris, soient des leaders. Les hommes doivent prendre la direction alors que les femmes doivent suivre. Dieu veut que les hommes prennent la direction même dans le sexe. Il donne donc aux hommes un plus grand désir sexuel. De cette façon, les hommes peuvent diriger leurs femmes, prendre l'initiative, prendre soin d'aimer leurs femmes de sorte qu'elles auront envie d'avoir du sexe avec leurs maris. De façon générale, l'homme trouve l'intimité et l'acceptation dans le sexe alors que la femme a besoin d'expérimenter premièrement l'intimité et l'acceptation avant d'être prête à prendre plaisir au sexe.

Dieu donne donc à l'homme un appétit sexuel pour qu'il puisse à son tour pourvoir aux besoins de sa femme avant qu'elle ne pourvoit aux siens. Son appétit sexuel ne peut être séparé de son leadership. Si la femme devait prendre la direction dans ce domaine, si elle devait toujours être l'instigatrice en ce qui concerne le sexe, le mari serait beaucoup moins porté à rechercher à plaire à sa femme et à vouloir répondre à ses besoins uniques. Voyez-vous la dance merveilleuse là-dedans? Le mari a un désir que seule sa femme peut combler; il prend donc la direction afin de combler ce désir, un désir pour sa femme. Il fait cela en répondant aux désires de sa femme qui, à son tour, verra et appréciera les désirs de son mari et voudra les combler. Et alors, dans cet acte de consommation, Dieu accorde une grâce qui surpasse la simple union charnelle.
Comme le mari dirige, la femme est appelée par Dieu à se soumettre au leadership de son mari même dans le lit conjugal. Et comme dans d'autres sphères de sa vie, elle est appelée à défier cet autorité seulement si son mari lui demande quelque chose qui violerait sa conscience ou la loi de Dieu. Nous pouvons voir cela comme une responsabilité de la femme mais nous devons aussi voir cela comme une responsabilité particulière du mari. Il doit diriger de façon à ce que sa femme n'ait jamais de raison de se refuser à lui. Il doit être sensible à ses besoins, à ses désirs. Il doit reconnaître les fois où, pour une raison ou une autre, elle trouverait cela extrêmement difficile de se donner à lui et il doit s'abstenir de l'enjôler dans des actes qui la mettraient inconfortable ou qui la feraient se sentir violée. Il doit diriger en prenant l'exemple du serviteur même dans la chambre à coucher. Ses premières pensées doivent être pour sa femme. Un mari peut avoir tendance à être soit une brute ou soit un lâche dans la chambre à coucher – c'est-à-dire, d'abuser de son leadership par domination ou par abdication. Il ne doit faire ni un, ni l'autre.

 

Sources:http://sajidine.com/

http://www.libreavecdieu.org

http://www.laplumedelislam.com

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Pourquoi se gratte-t-on lorsque cela démange ?

Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque cela démange et que l'on se gratte ? Pour avoir un début de réponse, il suffit d'observer ce qui se passe dans le cerveau avec l'imagerie médicale.

Quelque chose démange : on se gratte et cela nous soulage. Pourquoi ce soulagement intervient-il ? Un dermatologiste spécialisé dans la démangeaison a observé ce mécanisme de près afin de tenter de développer de meilleurs traitements. 

En effet, pour certaines personnes, ce problème est une condition chronique qui a un impact direct sur la santé globale. L'étude s'est donc protée sur 13 participants en bonne santé. Les essais se faisaient sous observation à l'aide d'un scanner IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). 
 


Cette technologie permet de voir les zones du cerveau qui s'activent. On grattait les participants sur le bas de jambes à l'aide d'une petite brosse pendant des intervalles de 30 secondes (et 30 secondes de pause entre chaque session). 

À la grande surprise des chercheurs, les zones du cerveau qui sont normalement associées avec les sentiments négatifs étaient bien moins actives lorsqu'on grattait. Il est possible que le fait de gratter supprime les composantes émotionnelles liées à la sensation de démangeaison et remplace cette dernière par un soulagement. 

Il s'agit de la première preuve expérimentale qui montre qu'une démangeaison serait inhibée par le fait de gratter. Bien entendu, gratter n'est pas recommandé car cela abîme la peau rapidement. 

Toutefois, comprendre au mieux le processus de soulagement permettra de développer de meilleurs traitements pour soulager efficacement les patients. Un des inconvénients de l'étude est qu'il n'y avait pas de démangeaison à la base de l'expérience. Il faut donc apprécier maintenant jusqu'à quel point on peut extrapoler pour les patients souffrants de démangeaisons récurrentes. 

Comprendre la démangeaison récurrente est important. Plus de 30 millions d'Américains souffrent d'eczéma par exemple. Certains patients souffrent tellement de démangeaisons qu'ils en perdent le sommeil : le risque de décès augmenterait alors significativement. 

Sources : ImaginascienceSciencedaily

 

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