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Articles de islamiates

Les horaires de la prière correspondent à notre horloge biologique

La prière est le deuxième pilier de l'islam. Son observation et d'une importance capitale. Le Coran est très explicite à ce sujet. En effet, nombreux sont les versets qui recommandent non seulement son observation mais la ponctualité dans son accomplissement.[1] Son importance devient plus évidente lorsqu'on lit le Hadith du prophète qui menace toute personne n'observant pas la prière d'impiété.

Par ailleurs, le terme prière est général. Il englobe tous les types de prière. Cependant, seules cinq prières ont le caractère de l'obligation. Le reste dépend du degré de foi du musulman. Pour les cinq prières obligatoires. Ce sont  :

-         la prière de l’aube (Sobh)

-         la prière de midi (Dhohr)

-         la prière de l’après midi (Asr)

-         la prière du crépuscule (maghrib)

-         la prière de la nuit (Icha).

En examinant globalement cette répartition dans la journée, il est légitime de se poser la question : pourquoi de tels moments ? Pourquoi à l’aube et au crépuscule ? ? Pourquoi ne pas les faire d'un seul coup, soit le matin soit le soir ? Ou encore les répartir en deux ou en trois ; matin, midi, et soir ? Pourquoi exactement cinq fois par jour et cinq moments de la journée ?

Une telle question a été posée depuis longtemps. Certains des ulémas musulmans avaient émis un certain nombre d'hypothèses en guise d'explication, en faisant surtout référence aux activités quotidiennes du musulman, mais sans toutefois être formellement la raison.

Certes la prière apaise le musulman et lui confère une énergie physique et mentale vu la charge spirituelle dont elle est source. Après un exercice spirituel, le corps humain se décharge et devient plus léger pour ainsi se renouveler et produire. L'attitude du prophète illustre cette donnée quand il s'adresse à Bilal : « réconforte-nous pas la prière, ô Bilal !»

Effectivement, l'homme au cours de la journée vit selon un rythme, la fameuse horloge biologique. Cette horloge biologique interne située dans l'hypothalamus, au niveau des noyaux suprachiasmatiques qui reçoivent l'information lumineuse par des voies venant de la rétine. Cette horloge biologique interne, en l'absence de synchroniseur externe (par exemple un séjour prolongé dans un abri ou une grotte) fonctionne "en libre cours" avec un petit retard ou une avance sur le rythme de 24 h, donc à peu près 24 h, d'où le terme de rythme circadien. Or, cette horloge interne tient sous sa dépendance de nombreuses autres horloges qui contrôlent la synthèse d'enzymes et d'hormones, la température centrale et indirectement le rythme d'éveil et de sommeil.

Quelles sont donc les modifications biologiques qui coïncident avec les horaires de la prière ?

1- la prière de l’aube : le musulman se réveille pour effectuer la prière et vivre trois grands phénomènes physiologiques :

a- la diminution de la sécrétion de la mélatonine suite à la réception lumineuse, rappelons que cette hormone est en quelque sorte « anti énergie ».

b- le système neurologique parasympathique, dominant au cours de la nuit, qui est de nature relaxante, cède la place au système neurologique sympathique qui est activateur de principe, pour dominer pendant la journée.

c- l'organise se prépare à la sécrétion de l’hormone la plus énergétique qui ne se sécrète que le matin, le cortisol. D'autre hormone telle que la sérotonine sont également sécrétés à ce moment de la journée.

Bref, le statut hormonal du matin est un statut «  activiste ». Se réveiller à l’aube et par conséquences le synonyme de profiter de cette énergie, ce qui n'est d'ailleurs pas le cas à défaut.

2- la prière de midi : après le stress engendré par la sécrétion de la plus grande hormone connue pour cet effet, l'adrénaline, le musulman se donne l'occasion pour se relaxer aussi bien sur le plan spirituel que corporel. En plus cette relaxation permet d'échapper à l'autre phénomène de stress qu’engendre la faim, un besoin réflexe de ce moment de la journée.

3- la prière de l'après-midi : la troisième prière de la journée correspond à un moment où la sécrétion de l'adrénaline connaît son deuxième pic de sécrétion journalière. D'ailleurs il a été constaté que les patients qui souffrent de maladies cardiaques développent le plus grand nombre de complications en ce moment de la journée, même si les explications demeurent en cours d'étude. La relaxation corporelle par le biais spirituel qu’assure la prière pourrait mettre le musulman à l'abri de ce genre de complications. Elle le protège également des accidents qui pouvaient survenir suite à la diminution de la concentration en ce moment de la journée. Ne serait-ce qu’une raison pour que le Coran insiste sur la conservation de cette prière dans le verset : " Soyez assidus aux Salâts et surtout la Salât médiane; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité. " (Al-Baqara (LA VACHE) S2,V 238).

4- la prière du crépuscule : à l'inverse de l’aube, c'est l'heure de transition de la lumière à l'obscurité. La mélatonine reprend sa sécrétion et engendre une sensation de sommeil et de relaxation.

5- la prière de la nuit : la dernière prière de la journée. Elle correspond au passage de l'activité au repos. Le système nerveux parasympathique reprend sa domination pour ralentir toutes les activités de l'organisme. Il pourrait être la raison pour laquelle le prophète avait recommandé de la faire assez tard dans la nuit et ainsi aller au lit immédiatement après.

La coïncidence entre les horaires de la prière et des phénomènes physiologiques pourrait faire, à long terme, en cas d'observation de la prière, de ce culte un stimulant d'un réflexe physiologique qui va pouvoir adapter, associé au stimulant sonore du muezzin, l'organisme aux changements environnementaux. Ce qui procure à l'homme une vie bien organisée aussi bien sur le plan comportemental que biologique (comme le respect du cycle lumière obscurité, éveil sommeil).

En conclusion les cinq grands rendez-vous spirituels quotidiens du musulman sont loin d'être arbitraires, mais sélectionnés avec soin pour correspondre à des moments physiologiques clés et ainsi assurer une vie harmonieusement organisée où le comportemental et le biologique s'amalgament.

Synthèse : Dr Elmanaoui Rachid

Sources :

1- Dr MISBAH SAYID KAMEL : Les recommandation coraniques et l’horloge biologique, article publié dans le Revue I’jaaz I’lmi N° 15. 

[1] Comme le stipule le verset  car la Salât demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés. " ( An-Nisâ' (LES FEMMES) S4 V 103).

 

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La science confirme:le croyant dégage une lumière

Par définition l'homme, comme tout organisme vivant, produit de l'énergie.  Le corps dégage de la chaleur en continu, il dissipe environ 100 watts,

Mais, il y a une certaine différence de luminosité et de vibrations et de puissance d’un individu à un autre.

Vous le savez, certains restent cinq minutes à peine près de vous, et ensuite vous cherchez en vain votre inspiration, votre joie et votre foi en Dieu. Tout a disparu… D’autres restent cinq minutes avec vous et vous êtes ressuscité, vos vieilles cellules ont disparu et de nouveau vous avez la foi, de nouveau vous avez un élan.

Parmi tous les hommes, le Prophète (salallahu ’alaihi wa salam) avait le plus beau et le plus lumineux des visages. Tous les compagnons qui l’ont décrit s'accordent à dire que son visage était lumineux et rayonnant, resplendissant de lumière et de pur éclat. Certains comparent la brillance de son visage à la lumière émise par le soleil, d'autres la comparent à la lune. Et d'autres encore faisaient le rapprochement entre l’éclat de son visage aux rayons de la lune. Tous confirment donc l'éclat de son visage et sa lumière extrêmement vive.

Tirmidhi rapporta que Abu Hurayra dit : « Je n'ai jamais vu de personnes aussi magnifique que le Messager de Dieu; c'était comme si le soleil brillait depuis son visage. »

Comment devenir "rayonnant" ?

La prière est la relation spirituelle qui lie le musulman à son Créateur et qui entretient le lien initial : la foi. Ainsi, Allah l’Exalté enjoint le croyant d'accomplir la prière pour se souvenir de Lui et L'invoquer : « [...] Accomplis la prière pour M'avoir en ta pensée. » (Sourate 20-14).

Les differents types de prières

En dehors de la prière rituelle on peut citer:
La prière de demande:
C'est celle que l'on fait en demandant quelque chose. La plupart des fois, cependant ce n'est pas la bonne demande qui est faite, en effet, dans le cas d'intérêts particuliers on doit demander, non pas l'arrêt de la souffrance, des problème ou de la douleur, mais surtout les moyens et les forces pour les surmonter et avec eux l'opportunité afin d'apprendre quelque chose.
Souvent le remède est la souffrance, et c'est surtout parce qu'il est amère qu'il va nous permettre de progresser.
Lorsque l'on demande pour quelqu'un d'autre, il en est de même. On doit demander le renouvellement des forces pour affronter les difficultés, ainsi que la paix et la tranquillité pour traiter la douleur.
La prière de reconnaissance:
C'est celle qui est faite dans le but de remercier les innombrables bienfaits que nous avons reçus et que souvent nous ne savons pas reconnaître.
La vie, la santé, la famille, les amis, le travail, enfin tout ce qui nous entoure et que nous oublions d'observer et de leur donner la valeur qui leur est due parce que nous sommes trop préoccupés par les problèmes matériels.
La prière de louange:
C'est la reconnaissance et l'exaltation de Dieu dans tout ce qu'il a créé. C'est notre acceptation et notre joie devant tout ce qui nous entoure et qui est si bien fait, si juste et si équilibré.
La concentration dans la prière

Puisque la prière est une manifestation de l'âme qui recherche la présence divine ou ses émissaires, elle doit être démunie de tout formalisme.

Par la force de la pensée, après une période de concentration, nous cherchons à traduire notre volonté avec le meilleur de nos sentiments par une prière, qui ne doit pas être formulée selon un schéma préfabriqué.

Elle doit traduire ce que nous sommes en train de sentir, de penser, de vouloir.

Il faut se souvenir que la prière est "une conversation avec Dieu" ou ses représentants, qui nous serviront d'intermédiaire, parce qu'il est très difficile d'avoir une image mentale de Dieu (sauf si nous fixons notre pensée dans ses attributs: Bonté, Justice, Harmonie, Amour, etc.).

Cette "conversation" doit provenir spontanément de notre intérieur selon ses besoins et ses finalités, elle ne doit pas être une répétition des mots qui, dans la plupart des cas, sont incompréhensibles pour ceux qui les prononcent.

La prière doit être précise, objective et pleine de sentiments élevés. Ceux-ci doivent être cultivés continuellement, parce qu'ils ne peuvent pas "apparaître" seulement dans les moments de prière.

Pourquoi certains ont le visage radieux?

La lumière, tous les croyants ne l'ont pas forcément. Elle est attribuée par la grâce divine à ceux qui ont la piété et la crainte :

{ Ô vous qui croyez ! Si vous avez la piété, II vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal), vous effacera vos méfaits et vous pardonnera. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. } [ Sourate 8 - Verset 29 ]

Ainsi, certains musulmans ont un visage radieux et c'est grâce à:

_Le fait de prier la nuit: On a demandé Al Hassan Al Bassri : «Pourquoi les gens qui font la prière de la nuit ont les plus beaux visages ? »
Il a répondu : « parce qu’ils ont eu une séance privée avec le Clément alors Il les a couverts de sa lumière »

_Le fait d'avoir un bon comportement avec les gens: sourire même si tu as des chagrins dans ton coeur, pardonner aux gens etcc... Bref developper un caractère doux. Cela permet d'eliminer le stress

_Le fait de s'accrocher à l'obeissance d'Allah et de s'eloigner des péchés; en effet les péchés surtout ceux qui sont fait en cachette finissent toujours par sortir sur le visage. Ainsi dès que tu aperçois une personne qui fume du chanvre indien en cachette ou qui vit dans la fornication, tu le reconnais dans son visage

_Le fait d'être dôté de patience et de ne pas se plaindre aux gens

_Le fait d'avoir une bonne aqidah (connaitre son Seigneur sans aucune erreur de description ou autre); si une personne commet beaucoup de bidah, cela se reflète en généralement sur son visage. C'est pourquoi la science islamique est une lumière.

_Le fait de lire Al Quran fréquement et de vivre selon le Coran

_Le fait de "vivre sounnah" dans l'hygiène de vie c'est à dire utiliser le siwak, essayer de manger moins etc

Ainsi, parmi les signes de la pureté et la guérison du coeur, l'on trouve le fait de désirer la rencontre du Seigneur. Le coeur du croyant l'appelle à se soumettre à Lui jusqu'à ce qu'il revienne avec humilité et s'accroche à Lui en sachant que ni vie, ni réussite, ni bonheur ne peuvent être atteints sans Sa satisfaction. Après cela, le coeur s'apaise en étant confiant, espérant en Lui et Le craignant. Son rappel et Sa remémoration (dhikr) deviennent sa force et sa nourriture. Son amour et le désir de Sa rencontre deviennent sa vie et son plaisir, l'attachement à d'autres que Lui devient sa maladie et le retour vers Lui, son remède. Quand il Le retrouve, il s'apaise par Lui et se repose. L'angoisse de l'éloignement et l'incertitude du sens disparaissent, le besoin est comblé. Car dans le coeur, il y a un besoin et une pauvreté qui ne peuvent être comblés que par Lui , une perplexité qui n'est calmée que par le retour à Lui, une maladie qui n'est guérie que par la sincérité envers Lui et l'adoration qu'on lui porte. À ce moment-là, le coeur embrasse la vie et en goûte la saveur.

 

http://www.saveurs-soufies.com

www.spiritisme.org/

http://forumislam.com/f/archive/index.php/t-50924.html

http://www.sajidine.com/spiritualite/coeur/lumiere.htm

 


Pourquoi les croyants sont rayonnants par fistone

 

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La réincarnation: comparaison entre le Judaisme, le Christianisme et l'Islam

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La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains ou animaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux (bien que le terme soit récent, traduisant une conception occidentale de type social apparaissant vers la fin du XIXe siècle, de sorte que la question de savoir si le terme "réincarnation" est réellement approprié pour désigner les concepts hindou et bouddhiste fait actuellement débat, notamment dans la pensée grecque et en Extrême Orient.

Origine en Inde 

Les indos-aryens (métisses des tribus iraniennes et des autochtones indiens) ont emprunté la théorie des renaissances successives au contact des aborigènes de l'Inde, non originaires des tribus de l'actuel Iran, tribus iraniennes qui s'installèrent dans le sous-continent vers 2500 av. J.-C. 

Le Judaïsme

Pourtant, si l'on étudie la Qabbale juive, on trouve la réincarnation clairement mise en scène. Commençons par le Zohar, un livre clé de la Kabbale, je cite :

"Les âmes doivent réintégrer la substance absolue d'où elles sont sorties. Toutefois, pour cela, elles doivent développer toutes les perfections, dont le germe se trouve en elles. Si elles ne satisfont pas à cette condition durant une vie, elles doivent en commencer une deuxième, une troisième et d'autres encore, jusqu'à ce qu'elles aient rempli les conditions qui leur permettront de s'unir à nouveau avec Dieu."

"Aussi longtemps qu'une personne ne parvient pas à atteindre ses objectifs dans ce monde, le Saint, Béni soit-il, la déracine et la replante autant de fois qu'il faut." (Zohar I 186b)

"Toutes les âmes sont sujettes à la réincarnation ; nul ne connaît les voies du Saint, Béni soit-il ! Les gens ne savent pas qu'ils sont présentés devant le tribunal avant d'entrer dans ce monde et une fois qu'ils l'ont quitté ; ils ignorent qu'ils doivent subir beaucoup de réincarnations et de travaux secrets et que, complètement dépouillés, de nombreuses âmes et une infinité d'esprits errent dans l'au-delà sans pouvoir pénétrer sous le voile du Palais du Roi. Les hommes ne sont pas conscients que les âmes virevoltent comme des cailloux lancés par une fronde. Mais le temps sera proche quand on découvrira tous ces mystères." (Zohar II 99b)

Les temps seraient t-il proches ?…

"Nous savons que Moise était la réincarnation (gilgoul) d'Abel." (Tikouné Zohar 69, 99B)

"Caïn se réincarna en Essaü." (Tikouné Zohar 69, 118B)

"Quant à lui (Adam), il se réincarna en nos anciens saints, Abraham, Isaac, Jacob." (Tikouné Zohar 69, 1113A)

"Pourquoi n'advient-il à tel juste que de bonnes choses alors qu'un autre juste subit des épreuves ? C'est parce que ce dernier a fait le mal dans une vie antérieure et qu'il en paie maintenant les conséquences... C'est comme la personne qui a planté une vigne et recueille du raisin acide au lieu des fruits sucrés qu'il espérait. Voyant qu'il a planté et vendangé en vain, il arrache la vigne et, après avoir bien nettoyé, en plante une nouvelle. Et ainsi de suite." (Bahir 195)

Le maître Isaac Louria a écrit un livre sur le sujet s'intitulant le "Shaar Ha Gilgoulim" (Les portes de la réincarnation). Un autre maître Haïm Vital a écrit quand à lui un ouvrage intitulé "Sefer HaGuilgoulim" ("le Livre de la Réincarnation"). C'est pourtant clair je pense, mais là encore le principe de réincarnation n'est dévoilé qu'à celle ou celui qui est prêt à le comprendre. Tant que l'on est attaché à notre petite personne, on a envie de la garder avec nous éternellement, mais ceci part d'un matérialisme spirituel qui s'attache à la chair, au corps et s'obstine dans des pensées basses. Celui qui a dépassé son attachement au corps physique, ayant compris son impermanence, celui-ci va chercher ailleurs sont salut. Tous les sages de la terre ont tous dit à peu prêt les mêmes choses : le corps physique n'est pas une finalité. Il semblerait que durant la période des grandes écoles de Safed et du Languedoc cette compréhension ait été en rapport avec le niveau de pureté que conservait l'enseignement depuis Moise. Moise ayant été, comme le dit la Torah "instruit dans toute la science des Egyptiens" (actes 7 -22), il avait donc était initié à la Cabbale en Égypte et en Chaldée, comme cela était pratiqué à l'époque, puis il transmis ses connaissances en les adaptant au peuple dont il était responsable. Ceci nous montre, là encore, que la réincarnation remonte à la nuit des peuples. Les égyptiens, les chaldéens et la majorité des peuples antiques étaient au fait du principe des vies successives et vivaient en harmonie avec cette compréhension, car elle offrait un sens et une compréhension profonde de l'évolution de l'âme humaine vers son perfectionnement, sa remontée à la source de toute chose.

Le christianisme

Nous allons en fait retrouver la même démarche. Les premiers chrétiens, les pères du désert, mais surtout les gnostiques concevaient très bien la réincarnation, d'ailleurs l'entité Christ s'était, selon eux, incarnée dans le corps de l'homme Jésus pour accomplir sa mission, comme le cite l'évangile de Judas : "Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l'homme qui me sert d'enveloppe charnelle." De nombreux passages dans les évangiles énoncent que les peuples de l'époque de Jésus avaient encore ce principe en eux :

"Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non."
(Jean 1-21)

 Ici, les anciens de la synagogue (du grec sunagogè , qui signifie réunion, mot à mot ce qu'on conduit ensemble, ce qui est rassemblé. Une synagogue est donc une congrégation) démontrent bien qu'ils croyaient en la réincarnation en pensant que Jésus serait peut être la réincarnation du prophète Elie.

"Les disciples lui firent cette question : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement ? Il répondit : il est vrai qu'Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Elie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même, le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean-Baptiste." (Matthieu 17 – 10, 11, 12, 13)

Là encore, nul besoin d'interprétation ou d'analogie symbolique, ces versets parlent d'eux-mêmes. Mais alors pour quelle raison la réincarnation a-t-elle été retirée de l'enseignement d'origine et du contexte d'où a émergé Jésus ? On sait par exemple qu'au premier concile de Nicée (325), on décida de la retirer afin de trancher avec les divers cultes païens de l'époque. Donc à des fins purement idéologiques et politiques, priverait-on des milliers de fidèles d'une compréhension essentielle ? Il paraît que l'humain est capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire il est le meilleur aussi …,

On a proclamé pendant longtemps que le soleil tournait autour de la terre, est-ce que pendant ces périodes, le soleil ne suivait-il pas la course que l'on connaît aujourd'hui ?

Je vous laisse faire donc le rapprochement avec la réincarnation, si une loi humaine proclame qu'elle est fausse, au nom de certaines ambitions égotistes, est-il possible, au même titre que le soleil, que celle-ci s'annule d'elle-même ?

Par ailleurs, je n'oppose en rien réincarnation et résurrection, car toutes deux ont leur place à mon sens, mais une confusion a été faite et l'enseignement mal compris par les suiveurs. Jésus disait ceci :

"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu."
(Jean 3 -3)

On peut aussi interpréter cette phrase en faveur de la réincarnation bien entendu, mais c'est de la résurrection qu'elle parle le mieux. Dans tous les chemins initiatiques, la mort symbolique est une étape majeure, on meurt à son ancienne personnalité, la profane, pour renaître de nouveau. Dans la plupart des religions d'ailleurs, les fidèles changent de nom, cette coutume a donc été conservée sous un autre manteau. Mais renaître de nouveau implique de mourir à l'ego qui s'attache à l'ancienne personnalité pour tendre vers l'absolu, vers Dieu. Voilà la résurrection, elle est intérieure. Saint Thomas d'Aquin disait : "Nulle créature ne peut atteindre un plus haut degré de nature sans cesser d'exister." (Somme Théologique, Livre I, LXIII, 3), Maître Eckhart, un grand mystique chrétien, nous offre un message semblable : "L'homme a deux naissances : l'une au monde, l'autre hors du monde, c'est-à-dire en Dieu." (Sermon 76)

Renaître en cette vie est un acte qui demande une humilité considérable, c'est accepter le réel tel qu'il est, c'est accepter notre nature matérielle, mortelle et limitée par une fausse personnalité, faite de conditionnements, de croyances, de peurs et de limitations, pour naître de nouveau à notre nature véritable, absolue et illimitée.

En Islam

Bien que traditionnel l'Islam rejette le concept de la réincarnation, un certain nombre de sufis croient en concept du dawriyyah (cycles) qui a beaucoup de points en commun avec réincarnation, réclamant que ce concept est mentionné dans Quran:

« Comment pouvez-vous nier Dieu, quand vous étiez mort et Dieu t'a donné la vie ? Alors Dieu vous fera mourir, et vous rétablit alors, et alors vous serez retourné à Dieu. « (Quran 2:28)

Le soufisme, qui est la voie mystique de l'Islam, reconnaît la réincarnation avec profondeur. Je citerai donc un maître soufi prénommé Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan :

«  La réincarnation existe pour la personnalité, non pas pour le rayon (l'âme). Dieu mène à bien Son plan en faisant que la personnalité se réincarne avec un nouveau rayon. Une personnalité est la réincarnation d'une autre et reprend ses problèmes là où ils ont été laissés. »  

Le soufisme est en général, dans son essence, très peu dogmatique et met l'accent davantage sur le fond (le coeur) plutôt que sur la forme (la loi « Sha'ria »). La loi est observée, mais avec des nuances habiles et n'est pas fondamentale dans le chemin du soufisme. Les soufis disent souvent qu'il y a autant de religions que d'êtres humains, chacun a sa façon d'adorer le créateur. De même le soufi ne met pas l'accent sur la notion d'enfer et de paradis prédominante dans l'islam. Le soufi aime Allah, ni par peur de l'enfer ou par désir du paradis. Concernant la réincarnation, le soufisme, comme certains courants de l'hindouisme ou du bouddhisme (dont-il a vécu les influences), ne se prononce pas en règle général sur ce qui est considéré d'ordre théorique et qui n'est pas une priorité pour l'union avec Dieu. Les soufis n'enseignaient pas ouvertement la réincarnation pour ne pas s'attirer les foudres (qui tombaient déjà si souvent sur eux) des Mollahs et Oulémas (membres du clergé), mais cet enseignement était réservé à des êtres qui avaient déjà cheminé et étaient aptes à comprendre ce principe.

Il existe des Tariqa (ordre soufi), comme celle de Inayat Khan, qui sont plus imprégnées d'hindouisme ou de gnose néo-platonicienne, et qui enseignent plus ouvertement le principe de la réincarnation, mais toujours dans la mesure, comme l'indique ce texte :

« L'âme est comme une plaque photographique qui peut recevoir la réflexion d'une personne ou d'un groupe, et peut contenir des milliers d'âmes. Cette plaque photographique est capable d'accueillir en elle-même la réflexion de tout un monde ; il en est de même pour l'âme. On demandera : « Qu'est-ce que l'au-delà ? ». L'au-delà est pour chacun ce que son âme embrasse. Si son âme contient un ciel, son au-delà sera le ciel ; si son âme contient autre chose, alors son au-delà sera cette autre chose.

Mais, dira-t-on: « Est-ce que l'âme ne revient pas comme réincarnation ? ». Oui, certainement, une âme se présente ; mais quelle âme ? Qui est cette âme ? C'est une âme qui a reçu une réflexion, et c'est le reflet qui est la réincarnation. Alors on demandera : « Est-ce que cela ne rend pas tout aussi irréel qu'un théâtre d'ombres ? ». Mais qu'est-ce d'autre ? Si ce n'est pas un jeu d'ombres, qu'est-ce ? Si l'on trouve une réalité dans ce qui n'est pas réel, cela peut être consolant, l'on peut y trouver du réconfort pour quelques jours, mais l'irréalité reste l'irréalité, et finalement s'avérera non satisfaisante, parce qu'il n'y a de satisfaction que dans la connaissance de la Vérité. Si, provisoirement, il peut être satisfaisant de prendre l'irréalité pour la réalité, on peut continuer ainsi. Cependant, il faut reconnaître que, finalement, cela s'avère ne pas être vrai. Afin d'éviter une future déception, on doit découvrir cela le plus tôt possible dans la vie, si l'on est capable de saisir, et puis d'assimiler la Vérité ultime. » (Source : http://www.soufi-inayat-khan.org)

Une voix s'élève en terre d'islam pour parler de la réincarnation, celle du peuple Druze, leur religion est une synthèse de l'ismaélisme, du néoplatonisme et du gnosticisme. Les Druzes insistent sur l'Unité de l'absolu par delà les diverses oppositions religieuses et théologiques. La religion Druze possède un ésotérisme secrêt qui est transmis aux candidats lors d'une initiation comportant divers degrés. Les druzes n'intégrent pas la charia et les obligations rituelles dans leur doctrine, ils voient par contre dans le Coran preuve de l'existence de la réincarnation, par le verset intitulé "Al-Baqara" (La Vache) :

"Comment pouvez-vous renier Dieu alors qu'il vous a donné la vie, alors que vous en étiez privé,
puis Il vous a fait mourir, puis Il vous a fait revivre et enfin vous retournerez à Lui."

 

http://fr.wikipedia.org/

 (site http://www.soufi-inayat-khan.org )

http://www.unisson06.org/dossiers/religion/reincarnation_resurrection.htm

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Contrôler son esprit pour affûter ses sens

Neurone miroir

 Avoir une vue de lynx ou l’ouïe fine d’un hibou, cela en ferait rêver plus d’un. Mais si les sens sont si développés chez certains animaux, c’est parce que leur anatomie le leur permet. Nous savons cependant qu’il est possible d’améliorer nos sens, comme on le constate par exemple chez les non voyants pour qui l’ouïe et le toucher sont nettement supérieurs à la normale. Et s’il était finalement possible, sans appareillage et sans artifice d’aiguiser nos sens par la seule force de notre esprit ?

Des chercheurs allemands de l’université de Ruhr à Bochum et de l’université de Ludwig-Maximilians à Munich ont étudié chez un groupe pratiquant la méditation, l’impact de la concentration mentale sur le sens du toucher. L’objectif était de déterminer si, grâce à notre capacité de plasticité cérébrale, on pouvait améliorer notre perception tactile suite à un entraînement mental particulier.

Les participants avaient tous une expérience de plusieurs années de méditation zen, pratique que l’on retrouve dans le bouddhisme. Pour l’expérience, ils ont effectué une retraite de trois jours dans un centre spirituel, Benediktushof, en Allemagne, accompagnés des chercheurs. Tous les jours et pendant huit heures, ils ont médité en silence selon la pratique zen qui consiste à ne pas se focaliser sur une pensée ou un élément de l’environnement, donc à laisser « passer » ses pensées.

Pendant deux heures par jour, les chercheurs ont demandé à la moitié des participants de se concentrer sur leur index droit pendant qu’ils méditaient et de prendre conscience des perceptions sensorielles qu’ils ressentaient spontanément dans cette partie du corps. Les six heures restantes ont été consacrées à la pratique zen classique.

Leur acuité tactile a ensuite été quantifiée grâce à un test classique de discrimination tactile. Les chercheurs ont mesuré la distance nécessaire entre deux stimuli tactiles pour qu’ils soient perçus comme deux points distincts (et non pas comme un seul point). Les résultats sont probants, les participants ayant médité deux heures par jour sur leur index droit ont vu leurs performances au test augmenter de 17%. En comparaison, les personnes ayant une déficience visuelle ont des résultats de 15 à 25% supérieurs par rapport à des personnes voyantes. Le groupe ayant médité pendant huit heures sans se focaliser sur leur index n’a vu aucune amélioration.

« Les résultats de notre étude remettent en cause ce que l’on sait à propos des mécanismes cérébraux. Notre concept de neuroplasticité doit être étendu, car l’activité mentale semble induire des effets d’apprentissage similaires à la stimulation active et à l’entraînement physique. » affirme Hubert Dinse, chef du laboratoire de neuroplasticité (Neural Plasticity Lab) à Bochum et co-auteur de l’étude.

La neuroplasticité, c’est la faculté de notre cerveau à s’adapter et à se restructurer en fonction de notre environnement. Depuis plusieurs années, des travaux ont déjà démontré que l’entraînement s’accompagne d’effets de plasticité dans notre cerveau. A présent de nouvelles études comme celle-ci vont encore plus loin et suggèrent que le mental, sans stimulation physique, peut à lui seul engendrer des changements de perception et donc de plasticité.
 
Source : Philipp S.T., Kalisch T., Wachtler T., Dinse H.R. Enhanced tactile acuity through mental states. Scientific Reports, 2015; 5: 13549 doi: 10.1038/srep13549

Le statut de la célébration du nouvel an de l’Hégire

 

Bonne annee de l hegir 1436 majda maalal

Certes, le fait de célébrer le nouvel an de l’hégire en en faisant un jour férié, d’organiser des fêtes et des festivals et d’envoyer des messages [de vœux], fait partie des innovations et des choses inventées que notre religion interdit. En effet, ce genre de festivités n’a jamais eu lieu à l’époque des meilleures générations de l’Islam et si cela contenait un quelconque bien, [les musulmans de l’époque] nous auraient précédé en cela.

Les plus célèbres à avoir instauré cette tradition innovée sont sans doute les gouverneurs de l’état des ‘Oubaydiyya en Egypte. D’ailleurs, Al-Maqrîzî dans ses Khoutat, a cité le nouvel an parmi les jours que les ‘Oubaydiyôun ont établi comme étant jours de fêtes et des occasions. De même que les califes fatimides accordaient une attention particulière à la veille du premier Mouharram de chaque année car cela représentait la première nuit de l’année et son commencement.

Aussi, il ne fait aucun doute qu’il n’y pas d’innovation qui se propage chez les musulmans sans qu’une sounna ne disparaisse en parallèle. Ainsi, tout le bien réside dans le suivi [des salafs] et tout le mal se trouve dans l’innovation.

Le Prophète - salla Allahou ‘alayhi wa sallam - a dit : « Prenez garde aux choses nouvelles, toute chose nouvelle est innovation et toute innovation est égarement», rapporté par Abou Dawôud.

Il dit aussi : « Quiconque innove dans notre affaire (la religion) une chose qui n'en fait pas partie, celle-ci sera alors rejetée ».

En plus d’être une innovation, la célébration du nouvel an de l’hégire constitue une imitation des juifs et des chrétiens dans leur tradition de fêter le nouvel an chrétien. Or, il nous a été interdit par les textes du Livre et la Sounna, de suivre les passions des gens du Livre et de les imiter.

Allah dit : « Puis Nous t’avons mis sur la voie de l’Ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-la donc et ne suit pas les passions de ceux qui ne savent pas. »
A ce propos, voir les explications d’Ibn Taymiyya concernant ce verset dans son précieux livre : Iqtidâ² As-Sirât Al Moustaqîm Moukhâlafat Ashâb Al Djahîm(Emprunter la voie de la droiture et contredire les habitants de la Géhenne).

Le Hadîth par ailleurs dit : « Celui qui imite un peuple, fait partie d’eux » et aussi : « Ne fait pas partie des nôtres celui qui imite autrui ».

Et il ne fait aucun doute que ceci constitue une menace terrible car le Prophète – salla Allahou ‘alayhi wa sallam - ne se désavoue pas [de la sorte] de celui qui commet [simplement] une chose détestable. Plutôt, il se désavoue du mécréant ou de celui qui a commis un interdit grave faisant partie des grands péchés dans le but de le menacer. Ainsi, l’imitation des mécréants dans leur koufr est une mécréance et les imiter dans ce qui est interdit est également interdit. Lorsqu’il s’agit de les imiter dans leurs traditions invalides, cela est également illicite comme l’a démontré Cheykh Al Islam, preuves à l’appui, dans son livre précité plus haut. Participer à leurs fêtes ou les suivre et les imiter en cela l’est aussi.

Il faut savoir que la célébration du nouvel an fait partie des fêtes citées par les juifs dans leur Thora falsifiée, ils appellent cela : Roch Hachana, le premier mois du nouvel an juif. Par la suite, les chrétiens suivirent et imitèrent cette tradition en célébrant le nouvel an chrétien. Plus tard, les ignorants parmi les musulmans en firent de même et transposèrent cette célébration au début de l’année hégirienne. Malgré cela, beaucoup d’autres parmi eux prirent également part à la célébration du nouvel an chrétien.

Evidemment, toutes ces choses sont des innovations et des choses blâmables auxquelles le musulman raisonnable s’abstient de participer. Il doit aussi réprouver ces agissements avec sagesse ; en prêchant la bonne parole aux gens et en enseignant aux ignorants parmi eux que les musulmans n’ont que deux fêtes : ‘Îd Al Fitr et ‘Îd Al Adhâ et qu’excepté cela, il n’est permis de célébrer aucune autre fête, qu’elle soit à connotation religieuse, nationaliste ou autre.
Et ce, en vertu du Hadîth rapporté par Anas - qu’Allah l’agrée - qui dit : « Quand le Prophète – salla Allahou ‘alayhi wa sallam - arriva à Médine, il trouva que les gens avaient l'habitude de s'amuser pendant deux jours qu'ils avaient choisis dans l'année. Il leur dit alors: " Allah vous a remplacé ces deux jours de fête par deux autres meilleurs : ce sont le jour d'Al Adha et celui d'Al Fitr " ».

Enfin, nous rappelons que les musulmans n’ont pas besoin de célébrer des fêtes et des festivals où ils imitent les mécréants afin de se rappeler la Hidjra(l’émigration) d’Al Moustafâ, salla Allahou ‘alayhi wa sallam.

Bien entendu, ils ne devraient jamais perdre de vue le véritable sens de la Hidjra, cet acte grandiose qui fut une étape déterminante et indispensable à l’établissement de l’Etat islamique. Cette émigration constitua une limite entre le Vrai et le Faux et entre les adeptes du monothéisme (tawhîd) et les adeptes de l’associationnisme (chirk).

Ainsi l’alliance et le désaveu font partie des principes les plus solides de la foi, le musulman doit réaliser ce principe et le vivre au quotidien en se séparant du chirket de ses adeptes et en s’alignant sur le tawhîd, en le secourant et en secourant ses adeptes.

Cette Hidjra doit leur rappeler la parole du Tawhid qu’ils prononcent et répètent jours et nuits en étant debout ou assis, lors de l’adhân, la salât, et durant toute leur vie. Ils devraient aspirer à réaliser toute la transcendance et la singularité que cette parole renferme, en veillant à épurer leur adoration de toute formes deChirk et à infirmer la Seigneurie à tout autre qu’Allah, ainsi qu’à exclure de leur alliance les non croyants et les adeptes de tout autre religion que l’islam, et à vouer une adoration exclusive à Allah dans le jugement et la législation.

Nous implorons Allah afin qu’Il gratifie les musulmans d’un beau retour vers leur religion.

Prières et salutations sur notre Prophète ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons.

 

Réponse du cheykh Abou Mohammed Al-Maqdissî

http://www.musulmans-du-monde.fr/article-le-statut-de-la-celebration-du-nouvel-an-de-l-hegire-64847921.html

 

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