Parce que les chatouilles excitent nos glandes exocrines situés dans les parties du corps humain rarement sollicitées.
Ceci provoque un message nerveux électrique léger a l’intensité continue jusqu’au cortex sous-épinal, influant sur la production de sérotonine, responsable au niveau des capteurs nerveux cérébraux (neurones) d’une diminution de leur réactivité, ce qui provoque le rire. Le rire étant un message d’alerte du corps.
Selon Stearns (1972), sensation de picotement survient à la suite de la stimulation des récepteurs du toucher et de récepteurs de la douleur dans la peau. Cependant, bien que la médiation par le toucher, ne signifie pas que les zones les plus sensibles au toucher sont les zones les plus sensibles de divertissement.
Par exemple: la paume de la main est une zone très sensible au toucher, mais en général, les gens seront plus sentir des picotements dans les pieds que les mains. Plusieurs autres secteurs sont facilement amusé, entre autres, est la région de l''aisselle, le torse, le cou, les genoux, nombril, taille, etc.
Jusqu''à présent, n''arrive toujours pas à savoir pourquoi certaines zones du corps les plus sensibles à l''amusement par rapport aux autres régions du corps. En 1924, JC Grégoire a déclaré que la partie du corps les plus sensibles dans les zones d''attraction du corps est plus vulnérable aux attaques. Selon lui, le chatouillement il procurera des retombées à chaque individu de mieux protéger la zone.
Les réponses données à des stimuli est d''attractions très subjective, en fonction de l''expérience de chaque personne sehigga chaque personne a un niveau de sensibilité différente à ces stimuli. On sent un sentiment d''amusement est aussi fortement influencée par la perception du toucher dans le cerveau à des stimuli qui "aurait" générerait un sens de l''humour.
Par exemple: une personne qui a eu un grand amusement causé par le chatouillement dans sa zone de taille fournira une réponse immédiate sera amusé et rire quand chatouillée au même endroit, avant même le début chatouillait sa taille. La réponse apparaît comme un résultat de la perception excessive du cerveau aux stimuli qui sera donnée.
Quelqu''un qui rit quand chatouillait est influencée par des facteurs sociaux. Quelqu''un qui chatouillait rire quand on sait. Toutefois, si ce ne sont de ce fait par quelqu''un d''autre et tout à coup, alors la réponse obtenue n''est pas riant, mais pourrait être une réponse à arracher, pas comme même en colère.
Why Can''t We Feel le picotement vous êtes amusé?
Dans une étude du cerveau à l''University College de Londres ont montré qu''un petit cerveau (cervelet) font partie du cerveau qui est capable de prévenir la sensation de picotement, si nous nous chatouiller. Les actes du cervelet pour contrôler le mouvement du corps. Le cervelet est capable de distinguer entre les stimuli inattendus et imprévisibles.
Nous obtenons une touche de stimulus inattendu (par exemple, quand nous essayons de chatouiller le corps lui-même), nous sommes en mesure de savoir quelle partie du corps sera touché (chatouille) et petit cerveau permet de réprimer ces stimuli afin que le cerveau ne réagit pas à ces stimuli (pas semblé amusé).
Toutefois, lorsque le corps est chatouillé par d''autres, le corps ne peut pas prévoir quelle partie du corps d''être attaqué alors que le cervelet n''a pas été disposé à supprimer ces stimuli. En conséquence, le cerveau réagissent à des stimuli tels. L''existence de l''élément de «surprise» joue un rôle important dans la cause de cette sensation de picotement. Les différences dans les réactions aux stimuli inattendus et le stimulus inattendu est formé comme une réponse élaborée par le corps à se protéger.
Un fourmillement monte le long de votre corps et c'est tout à coup l'explosion... d'hilarité. Ces spasmes nerveux vous envahissent sans pouvoir vous arrêter ; à moins que le farceur chatouilleur arrête ses sévices. Le responsable de cette avalanche de rires suite aux chatouilles est le cortex somatosensoriel. Celui-ci est activé une fois que nous avons pris conscience de la sensation de chatouilles.
Oui mais alors pourquoi, lorsque nous nous infligeons ce supplice nous-même, nous restons de marbre ? Le cervelet, une autre région du cerveau, est l'auteur de ce trouble. Ce dernier est chargé d'estimer si nos sensations perçues sont issues de nos propres actions ou de celles d'autrui. Si nous nous auto-chatouillons, le cervelet va alors inhiber l'activité du cortex somatosensoriel et il n'y aura pas de rire.
Le sacrifice doit remplir six conditions :
La première est qu’il doit être une bête de cheptel comme le chameau, le bœuf, le mouton en vertu de la parole du Très Haut : « À chaque communauté, Nous avons assigné un rite sacrificiel, afin qu' ils prononcent le nom d' Allah sur la bête de cheptel qu' Il leur a attribuée. Votre Dieu est certes un Dieu unique. Soumettez- vous donc à Lui. Et fais bonne annonce à ceux qui s' humilient,» (Coran, 22 :34 ). La définition de l’expression « Bahimatoul an’am’ » donnée plus haut est celle connue chez les arabes, comme l’ont dit Hasan, Qatada et d’autres..
La deuxième, est qu’il doit atteindre l’âge légal qui est de 6 mois pour le mouton et 1 an pour les autres animaux. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « N’égorgez qu’une bête âgée d’un an ou plus. A défaut, vous pouvez égorger un mouton d’un âge inférieur » (rapporté par Mouslim).
Le terme moussinna indique une bête âgée d’un an ou plus.
Le terme djadhaa indique une bête d’un âge inférieur à un an.
Le chameau dit thany est celui âgé de cinq ans.
Le bovin dit thany est celui âgé d’un an.
Le terme djadh’a désigne une bête âgée de 6 mois.
On ne peut pas prendre pour sacrifice un chameau ou un bœuf ou un mouton qui ne soient pas thany. On ne peut non plus prendre un ovin qui ne soit pas djadha.
La troisième est que l’animal doit être exempt des quatre défauts invalidant, à savoir :
1/ L’absence d’un œil, son apparition hors de son orbite ou tellement blanc qu’on en déduit que l’animal est borgne .
2/ La maladie manifeste : celle dont les symptômes apparaissent sur l’animal comme la fièvre qui le détourne des pâturages et lui coupe l’appétit et la gale évidente qui gâte la viande et détériore la santé, et la profonde blessure qui entrave la santé, etc.
17- La généralité du bel-agir par NiNoMoU
3/ Le défaut du pied qui empêche l’animal de marcher normalement avec les animaux sains.
4/ L’affection affaiblissante qui atteint le cerveau. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a fait un geste de la main en réponse à la question relative aux bêtes à ne pas choisir pour le sacrifice : « Elles sont au nombre de quatre : celle qui boite clairement, celle qui est manifestement borgne, celle dont la maladie est évidente et celle qui traîne une débilité qui la rend indésirable » (rapporté par Malick dans al-Muwatta à partir d’un hadith d’al-Baraa ibn Azib). Une autre version citée dans les Sunan et toujours attribuée à al-Baraa (P.A.a) dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit devant nous : « Quatre (animaux) ne peuvent pas être retenus pour servir de sacrifice… » Le reste du hadith ressemble à ce qui est dit plus haut. (déclaré authentique par al-Albani dans Irwa al-Ghalil, (11148).
Ces quatre défauts empêchent un animal de pouvoir servir de sacrifice. En plus, d’autres défauts aussi graves voire plus graves leur sont assimilés. En voici quelques uns :
1/ L’animal frappé de cécité .
2/ L’animal souffrant d’un excès d’alimentation, à moins qu’il ne soit mis à l’abri du danger (de mort) .
3/ Celui confronté à un accouchement difficile, à moins qu’il ne soit pas mis hors de danger .
4/ La victime d’un étouffement ou d’une chute, à moins de s’en être complètement remis.
5/ Celui qui a du mal à marcher à cause d’un handicap ;
6/ Celui qui a une main ou un pied coupé.
Si l’on ajoute cette série aux quatre premiers défauts, on se retrouve avec dix.
La quatrième condition est que l’animal doit être une propriété de celui qui veut en faire un sacrifice. Autrement, l’auteur du sacrifice doit avoir l’autorisation du propriétaire ou une permission légale. Car est jugé invalide le sacrifice fait par un usurpateur, par un voleur ou par une personne ayant obtenu une bête à la faveur d’un faux procès, etc. En effet, il est inexact de se rapprocher d’Allah par un acte qui implique un péché.
Il est valable de la part du tuteur d’un orphelin de faire le sacrifice à sa place, et avec ses biens si la coutume le veut et si l’orphelin éprouverait un regret sans un tel geste.
Un mandataire peut faire le sacrifice à la place de son mandant et avec sa permission.
La cinquième condition est que la bête à sacrifier ne doit pas être l’objet d’un gage.
La sixième condition est le respect du temps légalement établi pour l’immolation du sacrifice. Ce temps commence après la fin de la prière de la fête célébrée le jour du Sacrifice et prend fin au coucher du soleil du 13e jour du 12e mois. Les jours pendant lesquels on peut procéder à l’immolation sont au nombre de quatre : le jour de la fête et les trois jours suivants. Si quelqu’un procède à l’immolation du Sacrifice avant la fin de la prière ou après le coucher du soleil du 13e jour, son sacrifice sera invalide. Ceci est fondé sur ce hadith rapporté par al-Boukhari d’après al-Baraa ibn Azib (P.A.a) selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « le sacrifice immolé avant la prière, est de la viande que l’on offre à sa famille et n’a aucune valeur rituelle ».
Il a été rapporté que Djoundoub ibn Soufyan al-Badjali (P.A.a) a dit : « J’étais présent quand le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quiconque immole son sacrifice avant d’accomplir la prière, doit le remplacer par un autre sacrifice ».
D’après Noubaycha al-Houdhali (P.A.a), le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les jours de tashriq sont des jours pendant lesquels il faut manger, boire et se rappeler Allah, le Puissant et Majestueux » (rapporté par Mouslim).
Si, pour une excuse valable, l’on ne pouvait pas immoler le sacrifice au cours des jours de tashriq, si, par exemple, l’animal s’était échappé sans aucune négligence humaine et si on ne le retrouvait qu’après l’écoulement du temps (normal), il n’y aurait aucun mal à égorger l’animal. Il en serait de même si celui auquel un mandant a été donné pour égorger l’animal, oubliait de le faire pendant le temps normal. Cette excuse est acceptable par assimilation à celui qui oublie ou s’endort à l’heure fixée pour une prière. Car celui-là est autorisé à prier dès qu’il se souvient ou se réveille.
On peut procéder à l’immolation le jour comme la nuit, même si le jour reste préférable.
Le jour de la fête est préférable à condition qu’on attende la fin des deux discours (de l’imam). Le lendemain est préférable au surlendemain puisqu’il s’agit de s’empresser à faire du bien.
Ici prend fin l’extrait tiré de Ahkam al-Udhliyya wa adh-dhakat de Cheikh Muhammad ibn Outhaymine
Chacun d'entre nous sait reconnaître une fatwa officielle. Elle émane d'un savant contesté par les uns, vénéré par d'autres. Mais qu'en est-il des fatawas officieuses qui circulent sans gêne au sein de la communauté ? Beaucoup croient en effet que le terme fatwa ne s'applique qu'au verdict rendu par un jurisconsulte, un mufti reconnu. Or, il importe de rappeler qu'à partir du moment où une personne se prononce sur une question de jurisprudence, plusieurs cas de figure se présentent à elle :
elle rejoint une fatwa déjà existante en la reformulant de manière fidèle et complète,
elle rejoint une fatwa déjà existante, mais oublie d'en préciser les subtilités énumérées en amont par un jurisconsulte, et ainsi, contribue à la diffusion d'une fatwa tronquée,
elle produit une fatwa à son insu, sans pour autant chercher à savoir si cela a déjà été validé par des gens de science et ajoute au patrimoine jurisprudentiel, une nouvelle posture,
elle en produit une parce qu'elle estime que dans les avis qui lui sont parvenus, la vérité n'a pas été dite et qu'elle est en train de la dévoiler,
elle préfère finalement se taire sur la question,
Pourquoi donc un non-savant peut-il techniquement produire une fatwa ? Le fait est que les discussions et débats animés entre musulmans touchent très souvent la question du halal et du haram, ce qu'on appelle communément "la jurisprudence" (al fiqh). Aussi, il arrive qu'effectivement, devant la soif de réponses, nous soyons tentés de contribuer à la discussion en reliant nos souvenirs ou nos réflexions, à nos interlocuteurs avides d'explications. Ainsi, à la question "telle chose est-elle permise ?", les "on-a-dit-que" et autre "apparamment" vont combler les tiroirs des interrogations, dans la mesure où le silence met mal à l'aise et qu'il vaut mieux se suffire d'une réponse vide de sens, que de subir la lourdeur d'une vacuité envahissante. Loin de vouloir condamner cette pratique en totalité, il faut dire que tant que ce fameux "on-a-dit-que" est suivi d'une riche argumentation, pleine de vérité(s), il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Seulement, encore faut-il préciser qui se cache derrière le "on", car effectivement, les approximations relèvent très souvent de l'automatisme dans nos discussions sur l'Islam.
Les fatawas inconscientes restent en réalité, passionnelles, plus que scientifiques. Sans oublier que les sources contemporaines se résument souvent à des rumeurs et des références grossièrement traduites sur le net et les réseaux sociaux, en passant parfois par de graves mensonges, sans oublier que beaucoup s'attachent tels des sangsues aux premières fatawas qu'ils ont découverts et que dorénavant, rien au monde ne peut les faire changer d'avis, à l'exception de ceux à qui Allah a fait Miséricorde.
Comprenons chers frères et chères soeurs, qu'il ne suffit pas de jouir d'une réputation de savant, d'avoir en face de soi un auditoire et une série de questions, pour entamer une séances de fatawas. La fatwa est techniquement et de manière générale, ce qui sort de notre bouche ou est écrit par nos mains, et qui se prononce sur la valeur juridique d'une oeuvre apparente ou cachée, le tout mesuré en principe, sur la balance de notre religion. Combien de fois avons-nous, à notre insu, pratiqué ces fatawas inconscientes, sans même être sûrs de leur justesse ? Combien de personnes ensuite, ont diffusé ces introductions pour en faire de véritables postures scientiques ? Ce faisant, nous avons alors donné à nos frères, la graine qui a fait poussé une fleur, dont le parfum se distingue potentiellement, de celui de la vérité...
C'est la raison pour laquelle Abdu'llah ibn Omar (qu'Allah agrée le père et le fils) disait :
العلم ثلاثة كتاب ناطق وسنّة محكمة ولا أدري
La science se résume en trois choses : un livre parfait (le Coran), une Sunna dénuée d'ambiguïtés, et (dire) "je ne sais pas"
Le bouche à oreille est l'une des conséquences, et parfois même l'une des causes, de la propagation des fatawas inconscientes. Et là où certains jurisconsultes ont mis des semaines, voire des mois à rédiger une fatwa riche en détails et en preuves, d'autres préfèrent ponctuer en quelques secondes leurs argumentations d'un "il y a des savants qui disent que", "il y a un verset dont je ne me souviens plus qui dit que", "Ceci est halal, j'ai vu une vidéo sur Youtube", etc. Ce genre d'exemples porte la marque de la fatwa inconsciente, qui par nature est approximative et est sujette à l'erreur, puisque très souvent, les écarts de rigueur, de mémoire, de fidélité aux témoignages consultés, diffèrent d'un individu à un autre. Quoiqu'il en soit, ce procédé est scientiquement risqué pour nos interlocuteurs, et parmi eux, des personnes qui seraient prêtes à avaler n'importe quel posture, pourvu qu'elle soit à priori, tirée des sources de l'Islam.
Et ceci fait partie des prophéties annoncées par le Messager d'Allah (prière et salut sur lui) :
إن الله لا يقبض العلم انتزاعا ينتزعه من العباد ، ولكن يقبض العلم بقبض العلماء ، حتى إذا لم يبق عالما ، اتخذ الناس رؤوسا جهالا ، فسئلوا ، فأفتوا بغير علم ، فضلوا وأضلوا
"Allah ne retirera pas la science en l’arrachant aux serviteurs, mais Il la retirera en faisant disparaître les savants. Et lorsqu’il ne restera aucun savant, les gens prendront à leur tête des ignorants qui seront interrogés et donneront des fatawas sans science, et ainsi s’égareront et égareront les gens" Authentique par Al bukhari et Mouslim.
قُلْ إِنَّمَا حَرَّمَ رَبِّيَ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَالإِثْمَ وَالْبَغْيَ بِغَيْرِ الْحَقِّ وَأَن تُشْرِكُواْ بِاللَّهِ مَا لَمْ يُنَزِّلْ بِهِ سُلْطَانًا وَأَن تَقُولُواْ عَلَى اللَّهِ مَا لاَ تَعْلَمُونَ
"Dis : "Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas" Sourate Al A'raf, verset 33
وَلاَ تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُوْلَئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْؤُولاً
"Et ne te prononce pas sur ce dont tu n'as aucune science. Certes, l'ouïe, la vue et le coeur, sur tout ceci on sera interrogé" Sourate Al Isra, verset 36
فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللَّهِ كَذِبًا لِيُضِلَّ النَّاسَ بِغَيْرِ عِلْمٍ إِنَّ اللَّهَ لاَ يَهْدِي الْقَوْمَ الظَّالِمِينَ
"Et qui est donc plus injuste que celui qui forge le mensonge sur Allah, en égarant les gens sans aucune science. Certes Allah ne guide point les gens injustes" Sourate Al An'am, verset 144
وَلاَ تَقُولُواْ لِمَا تَصِفُ أَلْسِنَتُكُمُ الْكَذِبَ هَذَا حَلالٌ وَهَذَا حَرَامٌ لِّتَفْتَرُواْ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ إِنَّ الَّذِينَ يَفْتَرُونَ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ لاَ يُفْلِحُونَ
"Et ne dites pas conformément aux mensonges que vos langues ont proférés "Ceci est halal (permis), ceci est haram (interdit), en forgeant le mensonge contre Allah. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Allah, ne réussiront point" Sourate An-nahl, verset 116
http://www.sous-missions.com/rappels/les-fatawas-inconscientes/
Bénédiction se dit en arabe : "بَرَكة" : "Baraka", ou : "يُمْن" : "Yumn".
A l'origine "al-Baraka" signifie l'établissement, la permanence (الثبوت و اللزوم و الاستقرار) (Jalâ' ul-afh'âm, p. 165) (voir aussi Muf'radât ur-Râghib). A partir de là, "la bénédiction (al-baraka), écrit Ibn ul-Qayyim, c'est abondance du bien et sa permanence (البَرَكة كثرة الخير و دوامه)" (Badâ'i' ul-fawâ'ïd, p. 311).
1) Le fait qu'une chose soit bénie signifie donc deux choses :
– que dans cette chose il y a du bien en quantité abondante (kathîr) ;
– et que dans cette chose ce bien est établi (thâbit) et permanent (lâzim).
An-Nawawî a de même décrit ces deux aspects de la bénédiction : "A l'origine la bénédiction signifie : l'établissement du bien, et son abondance" (Shar'h Muslim sur n° 286). Fakhr ud-dîn ar-Râzî a écrit la même chose en commentaire du verset 7/54 : "La bénédiction a été commentée de deux façons : l'un est la permanence (al-baqâ' wa-th-thabât) ; l'autre est l'abondance d'effets de bien et de résultats nobles" (Tafsîr ur-Râzî, commentaire de Coran 7/54).
Al-Qurtubî a pour sa part exposé le premier aspect : "Et la bénédiction est l'abondance du bien (Wa-l-baraka : kathrat ul-khayr)" (Tafsîr ul-Qurtubîtome 4 p. 139). Ar-Râghib al-Asfahânî a quant à lui exposé le second aspect :"Et la bénédiction est l'établissement [= la permanence], dans une chose donnée, du bien conféré par Dieu (Wa-l-baraka : thubût ul-khayr il-ilâhî fi-sh-shay')" (Mufradat ur-Râghib, B-R-K).
Quant au fait que "Yumn" et "Baraka" sont deux synonymes, c'est ce que Ibn ul-Athîr a écrit : "Mention du "يُمْن" (yumn) a été répétée dans les hadîths. Il s'agit de la "baraka". Son contraire est : "شُؤْم" (shu'm)" (An-Nihâya fî gharîb il-hadîth wa-l-athar, Y-M-N, tome 2 p. 933 dans l'édition que je possède).
2) La bénédiction (Baraka) que Dieu accorde aux créatures est de deux types principaux : d'ordre temporel (dunyawî) ; et d'ordre religieux (dînî / ukhrawî) :
A) Une action "dunyawî" est une action dont l'avantage est uniquement ou essentiellement ou immédiatement lié à la vie humaine dans ce monde ; par exemple le fait de consommer de la nourriture.
Un bienfait "dunyawî" (ni'ma dunyawiyya) est donc un bienfait lié à ce qui sert uniquement, essentiellement ou immédiatement par rapport à la vie de ce monde ; par exemple l'apaisement de la faim, l'absorption des nutriments par l'organisme ; la fertilité d'une terre ; l'intelligence qu'une personne possède.
S'il s'agit d'une créature qui recèle une quantité particulièrement abondante de bienfaits "dunyawî", on parle de "bénédiction d'ordre temporel" (baraka dunyawiyya).
B) Une action "dînî" est une action dont l'avantage est uniquement ou essentiellement ou immédiatement lié à la vie de l'au-delà : par exemple la prière ; ou le jeûne ; etc.
Un bienfait "dînî" (ni'ma dîniyya) est donc un bienfait lié à ce qui sert uniquement, essentiellement ou immédiatement par rapport à la vie de l'au-delà ; par exemple la guidance vers la croyance orthodoxe ; l'acceptation par Dieu de l'action cultuelle que l'on a faite pour Lui ; le fait que Dieu se relie avec l'homme qui cherche à se relier avec Lui.
S'il s'agit d'une créature qui recèle une quantité particulièrement abondante de bienfaits "dînî", on parle de "bénédiction dînî" (baraka dîniyya).
3) Il existe différents degrés de bénédiction (Baraka), aussi bien dunyawî que dînî :
La créature ayant reçu la bénédiction de la part de Dieu est dite : "chose bénie" (mubârak). Certaines créatures ont cependant reçu de la part de Dieu une part plus importante de bénédiction que d'autres (soit de bénédiction dînî, soit de bénédiction dunyawî, soit des deux), ce qui fait qu'elles sont dites : "plus bénies" (par rapport à telle autre chose).
Ibn ul-Qayyim écrit ainsi : "La chose qui apporte le plus de bienfait (anfa'), c'est la chose la plus bénie (ab'rak)" (Zâd ul-ma'âd 4/157).
Ainsi, Dieu dit qu'Il a béni la Terre : "Dis : "Renierez-vous, et donnerez-vous des égaux à Celui qui a créé la Terre en deux périodes – voilà le Seigneur de l'univers –, et a placé au-dessus d'elle des ancres, l'a bénie (bâraka fîhâ) et lui a assigné ses ressources en quatre périodes, égales pour ceux qui interrogent. Puis (thumma) Il S'est établi vers le ciel alors que celui-ci était fumée, puis Il a dit à celui-ci et à la Terre : "Venez, de gré ou de force !" Ils dirent : "Nous venons obéissants." Il fit d'eux sept cieux en deux périodes et Il révéla à chaque ciel l'ordre (qui) lui (revenait). Et Nous avons embelli le ciel le plus bas [ou : le plus proche] par des lampes, et [celles-ci servent aussi] de protection. Voilà l'ordre établi par le Puissant, l'Omniscient" (41/9-12) ; (article 547). Ibn Kathîr écrit : "Il l'a rendue bénie, capable de (produire) le bien, de (recevoir) la semence et le plant" (Tafsîr Ibn Kathîr). La Terre tout entière a donc été bénie par Dieu.
Pourtant, il est des lieux de la Terre que Dieu a davantage bénis encore.
Ainsi, Dieu a dit de la Kaaba : "La première Maison qui a été placée sur Terre est assurément celle qui est à Bakka, bénie (mubârakan), et orientation pour les mondes" (Coran 3/96). Il s'agit d'une baraka dîniyya, liée à l'essence même de la Maison, qui est une orientation pour les mondes, les conduisant à l'adoration de Dieu l'Unique. La présence de la Maison a entraîné aussi une baraka dunyawiyya pour toute la Mecque et même pour tout le Haram, vu que, comme Dieu le rappelait aux polythéistes mecquois : "Ne les avons-nous pas établis dans un Haram sûr, jusque auquel, comme attribution de Notre part, les produits de toute chose sont apportés ?" (Coran 28/57). Ceci constitue une baraka dunyawiyya.
De même, Dieu désigne la terre de Shâm par les termes "la terre que Nous avons bénie (bârakna fîhâ)" (voir Coran 7/137 ; 17/1 ; 21/71 ; 21/81 ; 34/18). Ar-Râzî dit qu'il s'agit d'une baraka dunyawiyya et dîniyya : dunyawî par rapport à la fertilité de cette région et de l'excellence de son climat ; dînî par rapport à la quantité unique de prophètes qui y sont nés et y ont vécus (Tafsîr ur-Râzî, sur Coran 21/71).
En fait, toute la Terre ayant reçu une baraka dunyawiyya de la part de Dieu (conformément à ce que dit le verset 41/9), ces autres versets signifient que la terre de Shâm a pour sa part reçu une part particulièrement importante de cette baraka dunyawiyya, plus importante que d'autres régions de la Terre.
Par ailleurs, cette terre de Shâm a été également décrite dans le Coran comme étant : "la terre sanctifiée" ("al-ardh ul-muqaddassa") (Coran 5/21). Le terme "taqdîs" signifie : "purifier de toute souillure spirituelle et morale (Muf'radât ur-Râghib). "Muqaddassa" veut donc dire : "purifié de ce qui est mal" ; cependant, il s'agit de ce qui est "purifié de ce qui est mal" tout en étant "empli de ce qui est bien" (Asmâ' ullâh il-husnâ, Ar-Ridwânî, p. 250). C'est parce que le terme recèle lui aussi le sens de "être empli de bien" que Mujâhid a commenté "al-ardh ul-muqaddassa" par : "mubâraka" (Tafsîr ul-Qurtubî sur 5/21) ; c'est aussi pourquoi Ibn ul-Anbârî a commenté le terme "Tabâraka" par : "Taqaddassa" (Jalâl' ul-af'hâm, p. 167). Ceci constitue donc ce que nous avions déjà dit plus haut : la terre de SHâm recèle de la baraka dîniyya.
Pareillement à des lieux, il est des moments dans le temps que nous connaissons auxquels Dieu a conféré une bénédiction dînî, c'est-à-dire qu'ils recèlent une valeur (fadhl) dînî particulière. Ainsi en est-il du mois de ramadan, dont le Prophète a dit une fois : "Est venu à vous ramadan, un mois béni (mubârak). Dieu a rendu obligatoire pour vous le fait de jeûner. Les portes du ciel s'ouvrent pendant ce (mois), et les portes de l'enfer se ferment pendant ce (mois). Il se trouve pendant ce (mois) une nuit pour Dieu, qui est meilleure que mille mois. Celui qui est privé du bien de cette (nuit), celui-là est (vraiment) privé" (an-Nassâ'ï 2106, Ahmad). Il s'agit d'une baraka dîniyya, que Dieu a accordée à ce mois.
De même encore, il est des personnes dans l'humanité à qui Dieu a donné plus de faveurs qu'à d'autres. Dieu dit : "Nous (les) bénîmes lui* et Isaac" (Coran 37/113) (* il s'agit d'Ismaël.) De même, le prophète Muhammad (sur lui et sur tous les prophètes soit la paix) est un être béni de baraka dîniyya et de baraka dunyawiyya (ses Compagnons profitaient également de la bénédiction dunyawî de sa personne. Est-il béni parce qu'il a été nommé prophète, ou bien a-t-il été nommé prophète parce qu'il était déjà béni ? Les deux aspects sont vrais.
Pour en revenir à ce qui nous intéresse ici, on voit qu'il y a des personnes dont Dieu ou Son Messager a dit qu'elles sont plus bénies que d'autres, des lieux sur Terre qui sont plus bénis que d'autres, et des moments du temps qui sont plus bénis que d'autres. On dit que Dieu a favorisé (fadhdhala - yufadhdhilu - tafdhîlan) ces choses par rapport aux autres.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
http://www.maison-islam.com/articles/?p=632
Ce n’est pas seulement l’action de bâiller qui est contagieuse, mais aussi le simple fait d'y penser. Probablement que plusieurs internautes étoufferont quelques bâillements en lisant la réponse qui suit...
On a longtemps cru qu’on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène. Logiquement, si une personne manque d'oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d'oxygène. Résultat : tout le monde bâille pour compenser ! Mais cette explication ne tient pas debout. Des expériences l'ont prouvé : on a fait respirer de l’oxygène pur à des cobayes… et ils continuaient tout de même à bâiller ! Qu'est-ce qu'on fait quand une théorie ne fonctionne plus ? On en cherche une autre !
Plusieurs chercheurs pensent donc maintenant que le bâillement sert à donner de l'énergie à notre cerveau. Avec tous leurs instruments sophistiqués, ils ont pu mesurer qu'après un bâillement, notre cerveau s'active plus qu'à l'habitude. Mais si le bâillement ne sert qu’à stimuler l’activité cérébrale, pourquoi se transmettrait-il d’une personne à l’autre ? Pour l’instant, on n’a pas de réponse précise. Seulement des hypothèses ! En voici une : le bâillement serait un moyen de synchroniser l’activité de plusieurs cerveaux appartenant aux individus d’un même groupe. Pour quoi faire ? Pense aux hommes préhistoriques. Ils devaient se regrouper pour chercher de la nourriture et affronter les prédateurs. Pas question de faire chacun sa petite affaire de son côté ! Mieux valait donc qu’ils se sentent énergiques au même moment. De là, peut-être, l'utilité du bâillement.
http://www.quebecscience.qc.ca/posetacolle/Pourquoi-lorsque-quelqun-baille-nous-avons-envie-de-bailler-aussi
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité