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Articles de islamiates

Les fatawas inconscientes

Fatwas

Chacun d'entre nous sait reconnaître une fatwa officielle. Elle émane d'un savant contesté par les uns, vénéré par d'autres. Mais qu'en est-il des fatawas officieuses qui circulent sans gêne au sein de la communauté ? Beaucoup croient en effet que le terme fatwa ne s'applique qu'au verdict rendu par un jurisconsulte, un mufti reconnu. Or, il importe de rappeler qu'à partir du moment où une personne se prononce sur une question de jurisprudence, plusieurs cas de figure se présentent à elle :

elle rejoint une fatwa déjà existante en la reformulant de manière fidèle et complète,
elle rejoint une fatwa déjà existante, mais oublie d'en préciser les subtilités énumérées en amont par un jurisconsulte, et ainsi, contribue à la diffusion d'une fatwa tronquée,
elle produit une fatwa à son insu, sans pour autant chercher à savoir si cela a déjà été validé par des gens de science et ajoute au patrimoine jurisprudentiel, une nouvelle posture,
elle en produit une parce qu'elle estime que dans les avis qui lui sont parvenus, la vérité n'a pas été dite et qu'elle est en train de la dévoiler,
elle préfère finalement se taire sur la question,
Pourquoi donc un non-savant peut-il techniquement produire une fatwa ? Le fait est que les discussions et débats animés entre musulmans touchent très souvent la question du halal et du haram, ce qu'on appelle communément "la jurisprudence" (al fiqh). Aussi, il arrive qu'effectivement, devant la soif de réponses, nous soyons tentés de contribuer à la discussion en reliant nos souvenirs ou nos réflexions, à nos interlocuteurs avides d'explications. Ainsi, à la question "telle chose est-elle permise ?", les "on-a-dit-que" et autre "apparamment" vont combler les tiroirs des interrogations, dans la mesure où le silence met mal à l'aise et qu'il vaut mieux se suffire d'une réponse vide de sens, que de subir la lourdeur d'une vacuité envahissante. Loin de vouloir condamner cette pratique en totalité, il faut dire que tant que ce fameux "on-a-dit-que" est suivi d'une riche argumentation, pleine de vérité(s), il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Seulement, encore faut-il préciser qui se cache derrière le "on", car effectivement, les approximations relèvent très souvent de l'automatisme dans nos discussions sur l'Islam.

Les fatawas inconscientes restent en réalité, passionnelles, plus que scientifiques. Sans oublier que les sources contemporaines se résument souvent à des rumeurs et des références grossièrement traduites sur le net et les réseaux sociaux, en passant parfois par de graves mensonges, sans oublier que beaucoup s'attachent tels des sangsues aux premières fatawas qu'ils ont découverts et que dorénavant, rien au monde ne peut les faire changer d'avis, à l'exception de ceux à qui Allah a fait Miséricorde.

Comprenons chers frères et chères soeurs, qu'il ne suffit pas de jouir d'une réputation de savant, d'avoir en face de soi un auditoire et une série de questions, pour entamer une séances de fatawas. La fatwa est techniquement et de manière générale, ce qui sort de notre bouche ou est écrit par nos mains, et qui se prononce sur la valeur juridique d'une oeuvre apparente ou cachée, le tout mesuré en principe, sur la balance de notre religion. Combien de fois avons-nous, à notre insu, pratiqué ces fatawas inconscientes, sans même être sûrs de leur justesse ? Combien de personnes ensuite, ont diffusé ces introductions pour en faire de véritables postures scientiques ? Ce faisant, nous avons alors donné à nos frères, la graine qui a fait poussé une fleur, dont le parfum se distingue potentiellement, de celui de la vérité...

C'est la raison pour laquelle Abdu'llah ibn Omar (qu'Allah agrée le père et le fils) disait :

العلم ثلاثة كتاب ناطق وسنّة محكمة ولا أدري

La science se résume en trois choses : un livre parfait (le Coran), une Sunna dénuée d'ambiguïtés, et (dire) "je ne sais pas"

Le bouche à oreille est l'une des conséquences, et parfois même l'une des causes, de la propagation des fatawas inconscientes. Et là où certains jurisconsultes ont mis des semaines, voire des mois à rédiger une fatwa riche en détails et en preuves, d'autres préfèrent ponctuer en quelques secondes leurs argumentations d'un "il y a des savants qui disent que", "il y a un verset dont je ne me souviens plus qui dit que", "Ceci est halal, j'ai vu une vidéo sur Youtube", etc. Ce genre d'exemples porte la marque de la fatwa inconsciente, qui par nature est approximative et est sujette à l'erreur, puisque très souvent, les écarts de rigueur, de mémoire, de fidélité aux témoignages consultés, diffèrent d'un individu à un autre. Quoiqu'il en soit, ce procédé est scientiquement risqué pour nos interlocuteurs, et parmi eux, des personnes qui seraient prêtes à avaler n'importe quel posture, pourvu qu'elle soit à priori, tirée des sources de l'Islam.

Et ceci fait partie des prophéties annoncées par le Messager d'Allah (prière et salut sur lui) :

إن الله لا يقبض العلم انتزاعا ينتزعه من العباد ، ولكن يقبض العلم بقبض العلماء ، حتى إذا لم يبق عالما ، اتخذ الناس رؤوسا جهالا ، فسئلوا ، فأفتوا بغير علم ، فضلوا وأضلوا

"Allah ne retirera pas la science en l’arrachant aux serviteurs, mais Il la retirera en faisant disparaître les savants. Et lorsqu’il ne restera aucun savant, les gens prendront à leur tête des ignorants qui seront interrogés et donneront des fatawas sans science, et ainsi s’égareront et égareront les gens" Authentique par Al bukhari et Mouslim.

قُلْ إِنَّمَا حَرَّمَ رَبِّيَ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَالإِثْمَ وَالْبَغْيَ بِغَيْرِ الْحَقِّ وَأَن تُشْرِكُواْ بِاللَّهِ مَا لَمْ يُنَزِّلْ بِهِ سُلْطَانًا وَأَن تَقُولُواْ عَلَى اللَّهِ مَا لاَ تَعْلَمُونَ

"Dis : "Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas" Sourate Al A'raf, verset 33

وَلاَ تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُوْلَئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْؤُولاً
"Et ne te prononce pas sur ce dont tu n'as aucune science. Certes, l'ouïe, la vue et le coeur, sur tout ceci on sera interrogé" Sourate Al Isra, verset 36

فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللَّهِ كَذِبًا لِيُضِلَّ النَّاسَ بِغَيْرِ عِلْمٍ إِنَّ اللَّهَ لاَ يَهْدِي الْقَوْمَ الظَّالِمِينَ

"Et qui est donc plus injuste que celui qui forge le mensonge sur Allah, en égarant les gens sans aucune science. Certes Allah ne guide point les gens injustes" Sourate Al An'am, verset 144

وَلاَ تَقُولُواْ لِمَا تَصِفُ أَلْسِنَتُكُمُ الْكَذِبَ هَذَا حَلالٌ وَهَذَا حَرَامٌ لِّتَفْتَرُواْ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ إِنَّ الَّذِينَ يَفْتَرُونَ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ لاَ يُفْلِحُونَ

"Et ne dites pas conformément aux mensonges que vos langues ont proférés "Ceci est halal (permis), ceci est haram (interdit), en forgeant le mensonge contre Allah. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Allah, ne réussiront point" Sourate An-nahl, verset 116

 

http://www.sous-missions.com/rappels/les-fatawas-inconscientes/

 

 

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Qui sont les personnes bénies ?

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Bénédiction se dit en arabe : "بَرَكة" : "Baraka", ou : "يُمْن" : "Yumn".

A l'origine "al-Baraka" signifie l'établissement, la permanence (الثبوت و اللزوم و الاستقرار) (Jalâ' ul-afh'âm, p. 165) (voir aussi Muf'radât ur-Râghib). A partir de là, "la bénédiction (al-baraka), écrit Ibn ul-Qayyim, c'est abondance du bien et sa permanence (البَرَكة كثرة الخير و دوامه)" (Badâ'i' ul-fawâ'ïd, p. 311).

1) Le fait qu'une chose soit bénie signifie donc deux choses :
– que dans cette chose il y a du bien en quantité abondante (kathîr) ;
– et que dans cette chose ce bien est établi (thâbit) et permanent (lâzim).

An-Nawawî a de même décrit ces deux aspects de la bénédiction : "A l'origine la bénédiction signifie : l'établissement du bien, et son abondance" (Shar'h Muslim sur n° 286). Fakhr ud-dîn ar-Râzî a écrit la même chose en commentaire du verset 7/54 : "La bénédiction a été commentée de deux façons : l'un est la permanence (al-baqâ' wa-th-thabât) ; l'autre est l'abondance d'effets de bien et de résultats nobles" (Tafsîr ur-Râzî, commentaire de Coran 7/54).

Al-Qurtubî a pour sa part exposé le premier aspect : "Et la bénédiction est l'abondance du bien (Wa-l-baraka : kathrat ul-khayr)" (Tafsîr ul-Qurtubîtome 4 p. 139). Ar-Râghib al-Asfahânî a quant à lui exposé le second aspect :"Et la bénédiction est l'établissement [= la permanence], dans une chose donnée, du bien conféré par Dieu (Wa-l-baraka : thubût ul-khayr il-ilâhî fi-sh-shay')" (Mufradat ur-Râghib, B-R-K).

Quant au fait que "Yumn" et "Baraka" sont deux synonymes, c'est ce que Ibn ul-Athîr a écrit : "Mention du "يُمْن" (yumn) a été répétée dans les hadîths. Il s'agit de la "baraka". Son contraire est : "شُؤْم" (shu'm)" (An-Nihâya fî gharîb il-hadîth wa-l-athar, Y-M-N, tome 2 p. 933 dans l'édition que je possède).

2) La bénédiction (Baraka) que Dieu accorde aux créatures est de deux types principaux : d'ordre temporel (dunyawî) ; et d'ordre religieux (dînî / ukhrawî) :

A) Une action "dunyawî" est une action dont l'avantage est uniquement ou essentiellement ou immédiatement lié à la vie humaine dans ce monde ; par exemple le fait de consommer de la nourriture.

Un bienfait "dunyawî" (ni'ma dunyawiyya) est donc un bienfait lié à ce qui sert uniquement, essentiellement ou immédiatement par rapport à la vie de ce monde ; par exemple l'apaisement de la faim, l'absorption des nutriments par l'organisme ; la fertilité d'une terre ; l'intelligence qu'une personne possède.
S'il s'agit d'une créature qui recèle une quantité particulièrement abondante de bienfaits "dunyawî", on parle de "bénédiction d'ordre temporel" (baraka dunyawiyya).

B) Une action "dînî" est une action dont l'avantage est uniquement ou essentiellement ou immédiatement lié à la vie de l'au-delà : par exemple la prière ; ou le jeûne ; etc.
Un bienfait "dînî" (ni'ma dîniyya) est donc un bienfait lié à ce qui sert uniquement, essentiellement ou immédiatement par rapport à la vie de l'au-delà ; par exemple la guidance vers la croyance orthodoxe ; l'acceptation par Dieu de l'action cultuelle que l'on a faite pour Lui ; le fait que Dieu se relie avec l'homme qui cherche à se relier avec Lui.
S'il s'agit d'une créature qui recèle une quantité particulièrement abondante de bienfaits "dînî", on parle de "bénédiction dînî" (baraka dîniyya).

3) Il existe différents degrés de bénédiction (Baraka), aussi bien dunyawî que dînî :

La créature ayant reçu la bénédiction de la part de Dieu est dite : "chose bénie" (mubârak). Certaines créatures ont cependant reçu de la part de Dieu une part plus importante de bénédiction que d'autres (soit de bénédiction dînî, soit de bénédiction dunyawî, soit des deux), ce qui fait qu'elles sont dites : "plus bénies" (par rapport à telle autre chose).

Ibn ul-Qayyim écrit ainsi : "La chose qui apporte le plus de bienfait (anfa'), c'est la chose la plus bénie (ab'rak)" (Zâd ul-ma'âd 4/157).

Ainsi, Dieu dit qu'Il a béni la Terre : "Dis : "Renierez-vous, et donnerez-vous des égaux à Celui qui a créé la Terre en deux périodes – voilà le Seigneur de l'univers –, et a placé au-dessus d'elle des ancres, l'a bénie (bâraka fîhâ) et lui a assigné ses ressources en quatre périodes, égales pour ceux qui interrogent. Puis (thumma) Il S'est établi vers le ciel alors que celui-ci était fumée, puis Il a dit à celui-ci et à la Terre : "Venez, de gré ou de force !" Ils dirent : "Nous venons obéissants." Il fit d'eux sept cieux en deux périodes et Il révéla à chaque ciel l'ordre (qui) lui (revenait). Et Nous avons embelli le ciel le plus bas [ou : le plus proche] par des lampes, et [celles-ci servent aussi] de protection. Voilà l'ordre établi par le Puissant, l'Omniscient" (41/9-12) ; (article 547). Ibn Kathîr écrit : "Il l'a rendue bénie, capable de (produire) le bien, de (recevoir) la semence et le plant" (Tafsîr Ibn Kathîr). La Terre tout entière a donc été bénie par Dieu.

Pourtant, il est des lieux de la Terre que Dieu a davantage bénis encore.
Ainsi, Dieu a dit de la Kaaba : "La première Maison qui a été placée sur Terre est assurément celle qui est à Bakka, bénie (mubârakan), et orientation pour les mondes" (Coran 3/96). Il s'agit d'une baraka dîniyya, liée à l'essence même de la Maison, qui est une orientation pour les mondes, les conduisant à l'adoration de Dieu l'Unique. La présence de la Maison a entraîné aussi une baraka dunyawiyya pour toute la Mecque et même pour tout le Haram, vu que, comme Dieu le rappelait aux polythéistes mecquois : "Ne les avons-nous pas établis dans un Haram sûr, jusque auquel, comme attribution de Notre part, les produits de toute chose sont apportés ?" (Coran 28/57). Ceci constitue une baraka dunyawiyya.
De même, Dieu désigne la terre de Shâm par les termes "la terre que Nous avons bénie (bârakna fîhâ)" (voir Coran 7/137 ; 17/1 ; 21/71 ; 21/81 ; 34/18). Ar-Râzî dit qu'il s'agit d'une baraka dunyawiyya et dîniyya : dunyawî par rapport à la fertilité de cette région et de l'excellence de son climat ; dînî par rapport à la quantité unique de prophètes qui y sont nés et y ont vécus (Tafsîr ur-Râzî, sur Coran 21/71).

 

En fait, toute la Terre ayant reçu une baraka dunyawiyya de la part de Dieu (conformément à ce que dit le verset 41/9), ces autres versets signifient que la terre de Shâm a pour sa part reçu une part particulièrement importante de cette baraka dunyawiyya, plus importante que d'autres régions de la Terre.

Par ailleurs, cette terre de Shâm a été également décrite dans le Coran comme étant : "la terre sanctifiée" ("al-ardh ul-muqaddassa") (Coran 5/21). Le terme "taqdîs" signifie : "purifier de toute souillure spirituelle et morale (Muf'radât ur-Râghib). "Muqaddassa" veut donc dire : "purifié de ce qui est mal" ; cependant, il s'agit de ce qui est "purifié de ce qui est mal" tout en étant "empli de ce qui est bien" (Asmâ' ullâh il-husnâ, Ar-Ridwânî, p. 250). C'est parce que le terme recèle lui aussi le sens de "être empli de bien" que Mujâhid a commenté "al-ardh ul-muqaddassa" par : "mubâraka" (Tafsîr ul-Qurtubî sur 5/21) ; c'est aussi pourquoi Ibn ul-Anbârî a commenté le terme "Tabâraka" par : "Taqaddassa" (Jalâl' ul-af'hâm, p. 167). Ceci constitue donc ce que nous avions déjà dit plus haut : la terre de SHâm recèle de la baraka dîniyya.

Pareillement à des lieux, il est des moments dans le temps que nous connaissons auxquels Dieu a conféré une bénédiction dînî, c'est-à-dire qu'ils recèlent une valeur (fadhl) dînî particulière. Ainsi en est-il du mois de ramadan, dont le Prophète a dit une fois : "Est venu à vous ramadan, un mois béni (mubârak). Dieu a rendu obligatoire pour vous le fait de jeûner. Les portes du ciel s'ouvrent pendant ce (mois), et les portes de l'enfer se ferment pendant ce (mois). Il se trouve pendant ce (mois) une nuit pour Dieu, qui est meilleure que mille mois. Celui qui est privé du bien de cette (nuit), celui-là est (vraiment) privé" (an-Nassâ'ï 2106, Ahmad). Il s'agit d'une baraka dîniyya, que Dieu a accordée à ce mois.

De même encore, il est des personnes dans l'humanité à qui Dieu a donné plus de faveurs qu'à d'autres. Dieu dit : "Nous (les) bénîmes lui* et Isaac" (Coran 37/113) (* il s'agit d'Ismaël.) De même, le prophète Muhammad (sur lui et sur tous les prophètes soit la paix) est un être béni de baraka dîniyya et de baraka dunyawiyya (ses Compagnons profitaient également de la bénédiction dunyawî de sa personne. Est-il béni parce qu'il a été nommé prophète, ou bien a-t-il été nommé prophète parce qu'il était déjà béni ? Les deux aspects sont vrais.

Pour en revenir à ce qui nous intéresse ici, on voit qu'il y a des personnes dont Dieu ou Son Messager a dit qu'elles sont plus bénies que d'autres, des lieux sur Terre qui sont plus bénis que d'autres, et des moments du temps qui sont plus bénis que d'autres. On dit que Dieu a favorisé (fadhdhala - yufadhdhilu - tafdhîlan) ces choses par rapport aux autres.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=632

 

    • e6un7

 

 

Pourquoi bâiller est contagieux ?

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Ce n’est pas seulement l’action de bâiller qui est contagieuse, mais aussi le simple fait d'y penser. Probablement que plusieurs internautes étoufferont quelques bâillements en lisant la réponse qui suit...

On a longtemps cru qu’on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène. Logiquement, si une personne manque d'oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d'oxygène. Résultat : tout le monde bâille pour compenser ! Mais cette explication ne tient pas debout. Des expériences l'ont prouvé : on a fait respirer de l’oxygène pur à des cobayes… et ils continuaient tout de même à bâiller ! Qu'est-ce qu'on fait quand une théorie ne fonctionne plus ? On en cherche une autre !

Plusieurs chercheurs pensent donc maintenant que le bâillement sert à donner de l'énergie à notre cerveau. Avec tous leurs instruments sophistiqués, ils ont pu mesurer qu'après un bâillement, notre cerveau s'active plus qu'à l'habitude. Mais si le bâillement ne sert qu’à stimuler l’activité cérébrale, pourquoi se transmettrait-il d’une personne à l’autre ? Pour l’instant, on n’a pas de réponse précise. Seulement des hypothèses ! En voici une : le bâillement serait un moyen de synchroniser l’activité de plusieurs cerveaux appartenant aux individus d’un même groupe. Pour quoi faire ? Pense aux hommes préhistoriques. Ils devaient se regrouper pour chercher de la nourriture et affronter les prédateurs. Pas question de faire chacun sa petite affaire de son côté ! Mieux valait donc qu’ils se sentent énergiques au même moment. De là, peut-être, l'utilité du bâillement.

 

http://www.quebecscience.qc.ca/posetacolle/Pourquoi-lorsque-quelqun-baille-nous-avons-envie-de-bailler-aussi

 

 

  • e6un7

Le coran précurseur des sciences de la nutrition

La majorité des maladies chroniques, de nos jours, découlent d’un mauvais régime alimentaire. Les maladies du cœur, l’hypertension, le diabète, l’obésité et la dépression sont tous reliés à un mauvais régime alimentaire. La sounnah du Prophète nous encourage à la modération comme moyen de maintenir une bonne santé et le Coran nous invite à trouver un équilibre et à éviter les extrêmes.

L’islam nous encourage à traiter notre corps avec respect et à le nourrir non seulement de foi, mais aussi d’aliments licites et sains. Vivre sa vie en suivant les instructions de notre Créateur inclut le fait de suivre un régime alimentaire équilibré. Choisir des aliments sains et éviter la nourriture malsaine est essentiel au maintien d’une bonne santé. Dieu dit, dans le Coran :

« Ô vous qui croyez! Mangez des bonnes choses dont Nous vous avons pourvus et remerciez Dieu si c’est Lui que vous adorez vraiment. » (Coran 2:172)

« Ô hommes! Mangez de ce qui est licite et sain sur la terre. » (Coran 2:168)

Si une personne devient obsédée par la nourriture et qu’elle s’empiffre d’aliments malsains, cela aura nécessairement des répercussions négatives sur sa santé, ce qui la distraira du but ultime de sa création, qui est d’adorer Dieu. À l’inverse, si une personne se concentre exclusivement sur sa vie spirituelle, tout en négligeant sa santé et sa nutrition, elle risque de tomber malade et d’être incapable, elle aussi, d’adorer Dieu comme il se doit. C’est pourquoi le Coran et la sounnah du prophète Mohammed fournissent divers conseils aux hommes pour les aider à maintenir un équilibre entre ces deux extrêmes.

Un régime sain comprend une grande variété de nourritures fournies par Dieu pour Sa création. Cette variété est à même de satisfaire les besoins du corps humain en glucides, en minéraux, en vitamines, en protéines, en matières grasses et en acides aminés. Certains versets du Coran font mention des aliments que Dieu a créés, pour nous. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive des aliments dont nous avons besoin, mais cela nous donne une idée générale des types d’aliments nécessaires au maintien d’un corps sain.

« Et Il a créé, pour vous, les bestiaux dont vous faites des vêtements chauds, dont vous retirez divers profits et dont vous mangez, aussi. » (Coran l6:5)

« Et c’est Lui qui a soumis la mer afin que vous puissiez en manger une chair fraîche… » (Coran 16:l4)

« C’est Lui qui, du ciel, fait descendre une eau que vous buvez et grâce à laquelle pousse une végétation servant de pâturage à votre bétail. [De cette eau], Il vous fait pousser des herbages, des oliviers, des palmiers, des vignes et toutes sortes d’arbres fruitiers. Voilà bien là un signe pour les gens qui réfléchissent. » (Coran 16:11)

« Et il y a certes un enseignement, pour vous, dans les bestiaux : Nous faisons sortir de leur ventre – d’entre la bouillie gastrique et le sang – un lait pur, délicieux pour ceux qui le boivent. » (Coran l6:66)

« Et ton Seigneur a révélé (ceci) aux abeilles : « Aménagez vos ruches dans les montagnes, dans les arbres et dans les habitations construites (par les hommes). Puis mangez de toutes espèces de fruits et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles (à suivre) pour vous. » De leur ventre sort un liquide aux couleurs variées, dans lequel il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui réfléchissent. » (Coran 16:69)

« C’est Lui qui crée les jardins, treillagés ou non, les palmiers et les récoltes de diverses saveurs, de même que l’olive et la grenade, d’espèces semblables et différentes. Mangez de leurs fruits, quand ils en produisent… » (Coran 6:141)

Les principes de la diététique dans le Coran
Dans le Coran et la Sunna, la qualité et la propreté des aliments sont mises en exergue, les excès alimentaires
sont déconseillés et la diète est recommandée. La consommation de certains produits alimentaires est conseillée
et d'autres sont prohibés.

 Les excès alimentaires
L'enseignement coranique à cet égard est très clair : << Ô fils d'Adam !.. Mangez et buvez, mais sans excès, car Dieu n'aime point ceux qui commettent des excès D
(sourate S. VU, verset v. 31)

De même, le Prophète disait :<< Un plat pour deux suffit à trois et un plat pour trois suffit à quatre ?>
Il disait aussi : << Le croyant mange pouru n seul estomac, l'infidèle mangepour sept estomacs >>
A cet égard, il disait enfin :<< L'estomac est le siège de tous les maux et la diète est le meilleur des médicaments >>

 La qualité des aliments
Le Coran recommande à plusieurs resprises de consommer les aliments propres et bons :<< Ô humains ! Nourrissez-vous de tout ce qui est licite et propre sur la terre >>.
<< 6 vous qui avez cru! Mangez des choses bonnes et propres de ce qune ous vous avons octroyé...>>( S. II, vs. 168 et 172).
Le Prophète Mohammad disait : << Si un chien mange ou boit dans un plat, le plat doit être lavé et nettoyé sept fois avant l'usage.

 La nature des aliments

27. et y faisons pousser grains, 28. vignobles et légumes, 29. oliviers et palmiers, 30. jardins touffus, 31. fruits et herbages, 32. pour votre jouissance vous et vos bestiaux.

L’alimentation de l’homme était composée essentiellement de végétaux, et c’est la raison pour laquelle les versets parlent de verser de l’eau du ciel d’une manière abondante, de faire fendre la terre par fissures comme ils indiquent les plantes et fruits qui représentent ceux dont l’homme a besoin en matière de végétaux. Cette alimentation végétale sous-entend en même temps l’alimentation à base animale, puisque les viandes que l’homme consomme proviennent des animaux qui se nourrissent de plantes et de fruits.

Les aliments sont la source d’énergie nécessaire pour les différentes fonctions du corps humain, pour maintenir sa température et pour générer les cellules et tissus nécessaires pendant les différentes étapes de son développement et pour régénérer ce qui se perd.
Ils sont nombreux les produits alimentaires recommandés par le Coran.Nous trouvons tout d'abord:

Les aliments d’origine végétale :
En ce qui concernele s produits alimentaires d‘origine végétale, le nombre de versets coraniques et aussi le nombre de
végétaux cites dans le Coran ne nous permettent pas de les aborder tous ici. Toutefois, on peut résumer l ’essentiel en disant
que l’on y accorde une place particulière à leur valeur nutritive des produits d’origine végétale telle que e la datte, le raisin, la grenade, l’olive, la figue, la pomme, les lentilles, les légumes, l’oignon, la courge, le concombre. etc.
Quant aux légumes :
i(I nvoque pour nous ton Seigneur qpu'il nous sorte de ce que fait pousser la terre quelque chosed e ses légumes, de ses
concombres, de son ail, de ses lentilles et de son oignon ( S . II, v. 61).
Bref, tout aliment d’origine végétale est considéré comme une jouissance : Nous avons fait pousser des graines >> ; << de la vigne et des
plantes fourragères >> :< < des oliviers et des palmier>s) ; << des vergers à la végétation abondante >> ; << des fruits et des pilturages
>> ; << Pour que vous en jouissiez, vous et vos troupeaux >> ( S . 80, vs. 27 à 30).

« C’est Allah qui fait fendre la graine et le noyau : du mort il fait sortir le vivant et du vivant il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment donc vous laissez-vous détourner ? (95)

Le terme ‘grains’ désigne toutes les espèces de céréales telles que le blé, l’orge, le maïs et le riz. Elles font partie des plantes céréalières monocotylédones qui font partie de la famille des graminées, l’une des familles les plus importantes d’un point de vue économique pour l’homme et ses bêtes car elle comporte plusieurs herbes de pâturage et elle est considérée comme l’espèce la plus cultivée sur terre.

Le blé

Grâce à son grand stock chromosomique, le blé est extrêmement malléable sur le plan génétique, ce qui en fait une céréale polyvalente : on l'utilise pour la confection de produits de boulangerie, de pain, de semoule, de pâtes et d'amidons.
L'orge

L'orgeest appréciée comme céréale fourragère. La lécithine, abondante dans l'orge, fortifie le système nerveux et la mémoire.

La lentille

Elle présente une haute teneur en fibres, constitue une excellente source de glucides complexes, est riche en protéines, en vitamine B et en minéraux, et contient peu de sodium et de gras. La lentille sert souvent d'allongeur ou de substitut pour la viande en raison de sa forte teneur en protéines et de sa qualité.

Le maïs :
C' une petit plante dont l'épi mesurait 2,5 centimètres, et dont le grain avait la dimension d'un grain de riz. Sa teneur élevée en glucides et en corps gras le rend facilement périssable après la mouture.

Les ‘fruits et herbages :

Dans la sourate six, verset 99, il est dit ceci : «Nous faisons croître des jardins plantés de vignes, des oliviers et des grenadiers semblables ou différents les uns des autres. Considérez leurs fruits lorsqu’ils fructifient et qu’ils mûrissent. Voilà des signes pour un peuple qui croit».

les fruits sont tous les produits frais au goût sucré dont l’homme jouit. En arabe, le verbe ‘TaFakahâ’ est synonyme des verbes prendre plaisir et jouir de la chose.Et les fruits ou ‘fakihâ’ désignent tous les fruits sauf les raisins et les grenadines. Les ‘herbages’ regroupent tout ce qui est pâturin et herbes et tout ce que le bétail et les bêtes de somme consomment frais ou séché, tels que le foin et le fourrage. Le terme est plus général que ‘Quadb’ ou ‘légumes’. Ainsi, les versets se terminent par ces paroles divines –ce qui peut être traduit comme : ‘pour votre jouissance vous et vos bestiaux’ (TSC, ‘Abassa’ ‘Il S’est Renfrogné’ : 32).

Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont révélé qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Quelques mécanismes d’action ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur; la présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes pourrait jouer un rôle.

Les aliments d’origine animale
Outre les viandes de bétail (camelins, bovins, caprins) et de volaille qui sont licites, la chair de poisson est plus particulièrement appréciée et recommandke :<< On vous a rendu licite de pêcher en mer et de manger [ce qu’elle vous fournit]. C’est là une jouissance à vous et aux itinérants >) ( S . V, v. 96).
On lit dans le Hadith’s :
<< La premièe nourriture que mangeront les élus au Paradis, ce sera l’excroissance du foie de poisson ."
A côté des viandes, qui sont considérées comme un émerveillement, le Coran porte un intérêt particulier au miel en lui donnant àla fois une valeura limentaire et médicale, d’où son emploi dans de nombreuse recettes culinaires et thérapeutiques dans les pays de conviction musulmane.<< Ton Seigneur a inspiré aux abeill:e fsa ites-vous des maisons à partir des montagnes, des arbres et de ce qu’ils font comme treillage. Puis, mangez de toutes les fleurs et suivez en toute docilit6 les voies de votre Seigneur >><<. Il sort de leur ventre une boisson aux couleurs différenteso ù se trouve une sourcede guérison pour les humains >> (S. XVI, VS. 68 et 69).
Le lait est également tres apprécié :
<< Vous avez dans le bétail un sujet de méditation. Nous vous abreuvons dec e qui est dansle ur ventre, vous y avdeez s profits
nombreux et vous en mangez >> ( S . XXIII, v. 21).Le Prophète disait à cet égard:" Quelle excellente chose que le produit d’une chamelle laitire aux pis gonflés d‘luanit pur et d‘une brebisl aitiere qui remplit un vase de lait pour le matin et pour le soir >>.
Il disait aussi que :
"La telbina (mélange de son, de lait et de miel) soulage l’esprit des malades et dissipe partiellement la tristesse >>.

Conclusion

le Coran et la sounnah du prophète Mohammed fournissent divers conseils aux hommes pour les aider à maintenir un équilibre entre ces deux extrêmes.
Un régime sain comprend une grande variété de nourritures fournies par Dieu pour Sa création. Cette variété est à même de satisfaire les besoins du corps humain en glucides, en minéraux, en vitamines, en protéines, en matières grasses et en acides aminés. Certains versets du Coran font mention des aliments que Dieu a créés, pour nous. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive des aliments dont nous avons besoin, mais cela nous donne une idée générale des types d’aliments nécessaires au maintien d’un corps sain.

Ces vérités scientifiques ne sont devenues connues qu’au vingtième siècle, et leur existence dans le Saint Coran depuis plus de quatorze siècles prouve à quiconque, qui a du discernement, que le Coran est bien la parole d’Allah le Créateur, et confirme la véracité de la prophétie et du message du dernier des messagers.

les croyants ont besoin d’un esprit sain dans un corps sain pour adorer Dieu comme il se doit. Le cœur et l’esprit sont nourris par l’adoration de Dieu et le corps est nourri par les bonnes nourritures licites dont Dieu nous a pourvus. Chacun doit donc porter une attention particulière à son régime alimentaire.

Sources:

 

http://www.islamreligion.com/fr/articles/1892/

http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/010005519.pdf

http://islam-notre-vie.over-blog.com/article-21169716.html

  • e6un7

 

 

 

5 choses bizarres de votre corps enfin expliquées !

Bailler

 

Pleurer quand on bâille, entendre des battements de coeur dans l'oreille... Notre corps a parfois de drôles de réactions.


Pourquoi les yeux pleurent lorsque l'on baille ?

Parce qu'en même temps certains tuyaux lacrymaux se serrent ce qui entraîne un débordement des larmes vers la surface, selon Anne Sumers, ophtalmologue.
Pourquoi entend-on les battements du coeur battre dans nos oreilles lorsqu'on est allongé ?

Cette position permet aux oreilles de toucher les os du crâne. Du coup, les battements du coeur résonnent dans la cavité osseuse.
Pourquoi nos oreilles se mettent-elles à siffler en étouffant les autres bruits ?

"Lorsqu'une région du corps cesse d'envoyer des informations au cerveau, ce dernier réagit parfois en créant des sensations fantômes", explique Christopher Chang, ORL.
Pourquoi nous arrive-t-il de reprendre notre respiration sans être essoufflé ?

Humam Farah, spécialiste des maladies pulmonaires, explique que certaines personnes font de l'apnée centrale. "Ils leur arrivent de stopper net de respirer" et reprendre leur souffle.
Pourquoi a-t-on l'impression d'étouffer lorsqu'on mange sans boire ?

C'est ce qu'on appelle de la dysphagie. Lorsqu'on mange des aliments secs, ces derniers passent plus difficilement dans le tube digestif.

 

http://www.medisite.fr/a-la-une-5-choses-bizarres-de-votre-corps-enfin-expliquees.718955.2035.html

 

e6un7

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