Pendant que des scientifiques débattent, d’autres cherchent à comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsqu’on profite d’un moment paisible ou qu’on monte au septième ciel. Professeur de psychologie et de psychiatrie à l’Université du Wisconsin, Richard Davidson a travaillé avec huit moines bouddhistes que le dalaï-lama a lui-même dépêchés sur les lieux. Ces maîtres spirituels se sont prêtés à un exercice peu ordinaire. Ils ont accepté que des électrodes soient collées sur leur crâne au cours d’une séance de méditation.
Au cours de l’expérience, les chercheurs ont enregistré une activité électrique intense qui semblait venir du lobe préfrontal gauche des moines, une région située juste derrière le front. Une nouvelle théorie était née : le bien-être serait concocté dans l’hémisphère gauche du cerveau, traditionnellement associé à la logique et au raisonnement. La tristesse et la dépression naîtraient quant à elles dans l’hémisphère droit, siège de la créativité et de l’intuition.
Professeur à l’Université de Montréal, Mario Beauregard ne croit pas que les choses soient aussi simples. Ses propres expériences vont dans une autre direction. Dans le cadre d’un programme financé par la fondation américaine John Templeton, un organisme religieux qui s’intéresse aux phénomènes chevauchant science et spiritualité, le neuropsychologue a recruté 15 sœurs carmélites contemplatives qui ont accepté de se rendre à son laboratoire. Les chercheurs ont scruté leur cerveau alors qu’elles ranimaient dans leur mémoire l’une de leurs expériences mystiques les plus intenses, où elles disaient entrer en communication avec Dieu.
Comme dans l’expérience menée par Richard Davidson avec les moines bouddhistes, l’équipe de l’Université de Montréal a analysé les ondes électriques qui se dégageaient à la surface du cerveau des religieuses. Mais le professeur Beauregard est allé plus loin. Il a convaincu les carmélites de répéter l’expérience alors qu’elles étaient placées à l’intérieur d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique. Les chercheurs pouvaient ainsi voir en trois dimensions les zones du cerveau sollicitées au cours de l’expérience mystique.
Les scientifiques québécois ont noté, comme leurs collègues américains, une contribution importante des lobes préfrontaux. Ils ont toutefois constaté l’implication de plusieurs autres structures situées à la base et au centre du cerveau. Qui plus est, l’équipe de Mario Beauregard n’a pas enregistré de différence notable entre les deux hémisphères. Ainsi, des régions situées de part et d’autre du cerveau auraient leur mot à dire dans notre bonheur. « Je pense que la perception de Richard Davidson est un peu simpliste », fait valoir le neuropsychologue.
À l’Institut de neurologie de Montréal, affilié à l’Université McGill, le neurologue Alain Dagher réalise des expériences similaires, non pas avec des religieuses, mais avec des individus à qui il demande de manger du chocolat, de fumer une cigarette ou de consommer de l’alcool. Le tout dans un appareil de résonance magnétique. Lui aussi a noté la contribution de plusieurs régions cérébrales dans la manifestation d’émotions positives.
Selon Mario Beauregard, l’identification des structures associées aux sensations de bien-être pourrait éventuellement servir à mettre au point un casque électromagnétique capable de stimuler des régions bien précises dans le cerveau des usagers et d’induire un état similaire à celui dans lequel se trouvent les religieuses en contemplation.
« Le bien-être ressenti par les carmélites se prolonge bien au-delà de la période de prière, note le neuropsychologue. Les contemplatives ont réussi à entraîner leurs circuits neuronaux d’une façon telle qu’elles peuvent se remettre dans un état de félicité plus facilement que la moyenne des individus. » Grâce au casque imaginé par le professeur Beauregard, monsieur et madame Tout-le-monde pourraient entraîner leurs propres neurones au bonheur. Adieu StairMaster, bienvenue BrainMaster !
E CONCEPT ISLAMIQUE DE LA SEXUALITE
L’Islam reconnaît le pouvoir du besoin sexuel, mais le sujet est traité dans le Coran et au travers des paroles du Prophète Muhammed de manière sérieuse, en référence à la vie maritale et familiale. Les parents devraient se familiariser avec cet ensemble de connaissances.
LES PAROLES DU PROPHETE MUHAMMED
a. « Quand vous avez une relation avec votre épouse, c’est un acte de charité récompensé. » Les Compagnons étaient surpris et ils répondirent : « Mais nous le faisons par pur plaisir. Comment cela peut-il être compté comme de la charité ? » Le Prophète répondit : « Si vous l’aviez fait avec une femme qui vous était interdite, cela vous aurait été compté comme un péché, mais si vous le faites en légitimité, c’est compté comme un acte de charité. »
b. « Ne prenez pas vos femmes comme le font les bêtes. Il est plus approprié d’envoyer un message avant l’acte. »
c. « Ne divulguez pas les secrets de votre vie sexuelle ni ne décrivez ses caractéristiques physiques à qui que ce soit. »
LE CONCEPT DE L’ADULTERE EN ISLAM
Dieu dit dans le Coran :
« Ne vous approchez pas de l’adultère. Certainement c’est un acte honteux et mal, ouvrant la porte à d’autres péchés »,
sourate 17, verset 32.
« Dis : vraiment mon Seigneur a interdit les actes honteux, qu’ils soient ouverts ou secrets, les péchés et les offenses envers la vérité et la raison »,
sourate 7, verset 33.
« Les femmes impures sont pour les hommes impurs, et les hommes impurs sont pour les femmes impures et les femmes pures sont pour les hommes purs et les hommes purs sont pour les femmes pures »,
sourate 24, verset 26.
Le Prophète Muhammed dit à de nombreuses reprises que l’adultère est l’un des trois péchés majeurs. Cependant, l’histoire la plus intéressante est celle d’un jeune homme qui vint trouver le Prophète et lui demanda l’autorisation de forniquer car il ne pouvait se contrôler. Le Prophète pour le raisonner lui demanda s’il approuverait que quelqu’un d’autre ait des relations illégitimes avec sa mère, sa sœur, sa fille ou son épouse. A chaque fois, l’homme répondait non. Alors, le Prophète lui répondit que la femme avait laquelle il avait l’intention de coucher était aussi la mère, la sœur, la fille ou la femme de quelqu’un d’autre. L’homme comprit et se repentit. Le Prophète pria pour son pardon.
L’adultère est un crime non pas contre une personne mais contre toute la société. Il s’agit de la violation d’un contrat marital. 50% de tous les premiers mariages de ce pays aboutissent en un divorce au bout de deux ans et la principale raison invoquée du divorce est l’adultère d’un des deux partenaires. L’adultère, qui inclut les relations sexuelles pré-maritales et extra-conjugales, est une épidémie de la société. Personne ne semble écouter la Bible qui dit fréquemment « Tu ne commettras point l’adultère ».
L’approche coranique est « N’approchez pas de l’adultère ». Est-ce que cela signifie que non seulement le sexe illégal est interdit mais aussi que tout ce qui conduit à ce sexe illégal est aussi illégal ? Ces choses incluent le « copinage »/le fait d’avoir des petits copains ou des petites copines, le mélange libre des sexes, les tenues provocantes, la nudité, l’obscénité et la pornographie. Le code vestimentaire pour les femmes et les hommes les protégent de la tentation et des désirs de ceux qui les voient et qui pourraient perdre leur self-control et tomber dans le péché.
« Dis aux hommes croyants de baisser leur regard et de garder leur modestie ; et cela augmentera la pureté et Dieu sait bien ce qu’ils font tous. Et dis aux femmes croyantes de baisser leur regard et de garder leur modestie. »,
sourate 24, versets 30-31.
LE CONCEPT DU MARIAGE EN ISLAM
L’Islam reconnaît la forte pression sexuelle et le désir de reproduction. Ainsi l’Islam encourage le mariage comme un moyen légal de satisfaire sa sexualité et comme une protection contre l’immoralité (le sexe sans engagement). En Islam, le mariage d’un homme et d’une femme n’est pas seulement un arrangement de vie financier et légal, ni même seulement un moyen de se reproduire, mais c’est un engagement total l’un pour l’autre, un contrat dont Dieu est témoin. L’amour et la joie du couple est une partie de l’engagement. Le Coran dit :
« Parmi Ses signes est qu’Il a crée des épouses pour vous à partir de vous-même, afin que vous puissiez trouver la tranquillité avec elles et Il mit l’amour et la compassion entre vous. Vraiment, en cela il y a des signes pour les gens qui réfléchissent. »,
sourate 30, verset 21.
LES PAROLES DU PROPHETE MUHAMMED
« Le mariage est ma tradition. Celui qui rejette ma tradition n’est pas des miens. » (Boukhari, Mouslim)
« Le mariage est la moitié de la religion. L’autre moitié est la crainte de Dieu » (Tabarani, Hakim)
Dans l’Islam, il n’y a pas de règle fixe concernant l’âge du mariage. Il semblerait que la mode pour les jeunes hommes musulmans est de ne pas se marier avant d’avoir terminé leur éducation, d’avoir un emploi ou d’avoir atteint l’âge de 26-30 ans voire plus. De même, les jeunes filles musulmanes disent qu’elles ne veulent se marier qu’après 24 ans. Pourquoi ? Quand on le leur demande, elles répondent qu’elles ne sont pas prêtes. Pas prêtes pour quoi ? N’ont-elles pas de désirs sexuels normaux ? Si la réponse est oui, alors il n’y a que deux solutions a) se marier b) repousser le sexe (s’abstenir jusqu’au mariage). Le Coran dit :
« Que ceux qui ne trouvent pas à se marier restent chastes jusqu’à ce que Dieu leur en donne les moyens par Sa Grâce. »,
sourate 24, verset 33.
Le Prophète disait : « Ceux d’entre vous qui en ont les moyens doivent se marier, sinon ils doivent jeûner car cela freine les désirs. » (Ibn Massoud)
La raison occidentale de repousser le mariage est différente des nôtres. Quand j’ai suggéré cela à une de mes patientes sexuellement active, elle m’a clairement répondu : « Je ne veux pas coucher avec le même homme tous les soirs.
LE ROLE DES PARENTS MUSULMANS ET DES ORGANISATIONS MUSULMANES
Je ne suis pas en train de suggérer que tous les jeunes musulmans devraient se marier à 16 ans. Mais, je dois dire que les jeunes devraient accepter les instincts biologiques et prendre des décisions qui les aideront à développer une vie plus satisfaite consacrée à une carrière plutôt que de passer du temps à chasser (ou à rêver) le sexe opposé. Les parents devraient aider leurs fils et leurs filles dans la sélection de leur compagnon/compagne en se basant sur le degré de pratiques islamiques comme critère et non pas la race, la couleur ou la richesse. Ils devraient les encourager à se connaître dans un cadre supervisé. L’organisation communautaire a plusieurs rôles à jouer.
a. Fournir une plate-forme pour permettre aux filles et aux garçons de se rencontrer sans aucune intimité.
b. Offrir des cours d’éducation pré-maritale aux filles et aux garçons de plus de 18 ans séparément pour les préparer à leurs futurs rôles de père et d’époux et de mère et d’épouse. Le père a un rôle spécial, mentionné par le Prophète Muhammed : « Celui a qui Dieu donne un enfant, il doit lui donner un beau nom, il doit bien l’éduquer, le former et quand il ou elle atteint la puberté, il doit chercher à le ou la marier. Si le père n’arrange pas leur mariage après la puberté, et que la fille ou le garçon commet un péché, la responsabilité du péché reviendra au père. »
LE MARIAGE DES MUSULMANES AUX ETATS UNIS
Le mariage des filles musulmanes dans ce pays devient un problème. Je n’étais pas surpris de lire la lettre d’un père musulman dans un magazine national. Il se plaignait que malgré ses efforts pour enseigner à ses enfants l’Islam, sa fille, étudiante, lui annonça qu’elle voulait épouser un non-musulman qu’elle avait rencontré à la fac.
En tant que scientifique social, je m’intéresse davantage à l’analyse des événements. Pour être plus spécifique, pourquoi une jeune fille musulmane préférerait épouser un non-musulman plutôt qu’un musulman ? Voici les explications qui peuvent venir à l’esprit :
a. Elle s’oppose et a peur des mariages arrangés. On devrait lui dire que tous les mariages arrangés ne sont pas mauvais et que 50% des mariages d’amour finissent en divorce dans ce pays. Les mariages arrangés peuvent réussir s’ils sont approuvés par les deux parties, la fille et le garçon. C’est-à-dire qu’ils doivent participer à l’arrangement et donner leurs avals. Je suis d’ailleurs moi-même opposé au mariage arrangé à l’aveugle.
b. Elle ne connaît pas de garçons musulmans pour pouvoir choisir. Si ces parents ne s’opposent pas ou ne peuvent rien faire contre les garçons non-musulmans avec lesquels elle parle et socialise à l’école, à la fac pendant 40 heures de la semaine, elle n’a pas le droit de parler avec un garçon musulman dans la mosquée et à des rassemblements de la communauté. Si elle le fait, ses parents la regardent de travers ou l’accusent même d’être perdue. Comme un garçon musulman le faisait remarquer : « Si je grandis ne côtoyant que des filles non-musulmanes, comment mes parents peuvent-ils croire que je vais en épouser une musulmane ? »
c. Certains garçons musulmans ne s’intéressent pas aux musulmanes. Sous prétexte d’être en quête d’une partenaire pour le mariage, ils s’engagent avec des non-musulmanes car elle sont facilement disponibles. Les parents musulmans qui vivent avec un complexe d’infériorité ne sont pas gênés que leur fils épouse une américaine d’un milieu socio-culturel européen mais ils s’opposeraient à ce qu’il épouse une femme musulmane d’une école de pensées islamiques (Chiite/Sunnite) différente ou d’une tribu différente (Punjabi, Sunni, Pathan, arabe et non-arabe, afro-Américain et immigrant), ou d’une classe différente (Syed et non-Syed). On doit rappeler aux parents ainsi qu’à son propre corps que les critères pour choisir une épouse qui ont été donnés par le Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah sur lui) ne sont pas la richesse ni la couleur, mais la piété islamique.
d. On a pu lui dire que le mariage précoce c’est-à-dire à 18 ans ou en dessous est tabou et quelle doit attendre d’avoir 23 ou 25 ans. Selon les statistiques, 80% des américaines, en attendant de s’établir dans la vie et de se marier s’engagent librement dans des relations sexuelles avec plusieurs petits amis. Cependant, cette option n’est pas disponible pour les musulmans. Chaque année, aux Etats Unis, environ un million d’adolescentes qui pensent qu’elles ne sont pas prêtes pour le mariage tombent enceinte. Quand à l’âge de 24 ans la musulmane décide qu’elle est enfin prête pour le mariage, il est peut être trop tard. Si elle examine la section matrimoniale des magazines islamiques, elle remarquera vite que les garçons de 25 - 30 ans cherchent des filles de 18-20 ans. Ils peuvent à tort supposer qu’une fille plus vieille n’est plus vierge.
e. Elle peut croire que le fait d’épouser des cousins sains peut causer des difformités congénitales dans chez la progéniture, croyance qui n’est pas prouvée scientifiquement.
Ainsi, à moins que ces interrogations ne soient traitées, de nombreuses musulmanes aux Etats-Unis peuvent finir par épouser un non-musulman ou rester célibataires.
LE PROGRAMME POUR L’EDUCATION SEXUELLE ISLAMIQUE
L’éducation sexuelle islamique devrait être enseignée à la maison à partir d’un jeune age. Avant d’instruire sur l’anatomie et la physiologie, il faut s’assurer que la croyance en notre Créateur est bien établie. Comme le disait Dostoïevski : « Sans Dieu, tout est possible. », signifiant que le manque de croyance ou de conscience de Dieu ouvre la porte aux méfaits.
Un père devrait enseigner à son fils et une mère devrait enseigner à sa fille. Dans l’absence d’un parent volontaire, le meilleure second choix est de s’en remettre à un enseignant musulman (de préférence un médecin) pour les garçons et une enseignante (de préférence un médecin) pour les filles à l’école islamique du dimanche.
Le programme devrait être taillé selon l’âge de l’enfant et les classes devraient être tenues séparément. Seules des réponses pertinentes à une question devraient être fournies. Par là, j’entends que si un enfant de 5 ans demande comment il ou elle s’est retrouvé dans le ventre de sa maman, il est inutile de décrire tout l’acte sexuel. Pareillement, il est inutile d’expliquer à un adolescent de 14 ans comment on met un préservatif. Cela peut être enseigné pendant les cours pré-maritaux juste avant son mariage. Un programme d’éducation sexuelle devrait inclure :
a. Le croissance et le développement sexuels :
le calendrier de la puberté,
les changements physiques pendant la puberté,
le besoin d’une vie de famille.
b. La physiologie du système de reproduction :
Pour les filles : l’organe, les règles , le syndrome prémenstruel.
Pour les garçons : l’organe, la pulsion sexuelle.
c. La conception, le développement du fœtus et la naissance.
d. Les maladies sexuellement transmissibles (maladies vénériennes, le SIDA) appuyer sur l’aspect islamique.
e. Les aspects mentaux, émotionnels et sociaux de la puberté.
f. Les éthiques sociale, morale et religieuse.
g. Comment éviter la pression de l’entourage.
L’EDUCATION SEXUELLE APRES LE MARIAGE
Ce texte n’a pas pour objectif d’être un manuel sur le sexe pour les couples mariés, bien qu’il se puisse que j’en écrive un prochainement. Je voulais simplement rappeler au lecteur un court verset du Coran et ensuite conclure.
« Elles sont vos vêtements et vous êtes leurs vêtements. »,
sourate 2, verset 187.
Les maris et femmes sont décrits comme des vêtements les uns pour les autres. Un vêtement est très proche de votre corps, donc le mari et la femme doivent être proches l’un de l’autre. On porte nos vêtements comme on veut, alors le mari et la femme doivent être disponibles l’un pour l’autre. Un vêtement augmente notre beauté, alors le mari et la femme doivent se louer et s’embellir l’un l’autre.
Pour les maris, je dirai que le sexe est une expression de l’amour et l’un ne va pas sans l’autre. Une de vos taches est d’éduquer votre épouse en matière de sexe et plus particulièrement de vos goûts, ce que vous aimez et ce que n’aimez pas et ne la comparez pas à d’autres femmes.
Pour les femmes, je veux dire que les besoins sexuels d’un homme sont différents de ceux des femmes. Au lieu d’être une receveuse passive de sexe, essayez d’être une partenaire sexuelle active. Il est exposé à tant de tentations en dehors de son foyer. Soyez disponibles pour le satisfaire et ne lui donnez pas une raison de choisir entre vous et l’enfer.
Dr. Shahid Athar
L'Empire Islamique Partie1/2 (Entendez-vous... par wake-up-oumma
L’islam est un mode de vie complet. Il régit toutes les sphères de la vie, de l’hygiène personnelle aux lois commerciales, et de l’organisation des sociétés à la vie politique. L’islam ne peut en aucun cas être séparé de la vie sociale, politique et économique, puisque la religion fournit un guide moral pour chaque action qu’entreprend une personne. Le premier acte de foi consiste à s’efforcer de respecter la volonté de Dieu dans la vie privée et publique. Les musulmans croient qu’ils doivent, ainsi que le monde qui les entoure, être totalement soumis à Dieu et à Sa volonté. De plus, ils reconnaissent que Sa loi doit être établie sur terre afin de créer une société basée sur la justice. Comme les juifs et les chrétiens avant eux, les musulmans ont été appelés à respecter un engagement envers Dieu, faisant d’eux une communauté de croyants devant servir d’exemple aux autres nations en créant un ordre social moral. Dieu s’adresse ainsi aux musulmans :
« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait naître pour les hommes; vous enjoignez le bien et interdisez le blâmable, et vous croyez en Dieu. » (Coran 3:110)
À travers l’histoire, être musulman a non seulement signifié appartenir à une communauté religieuse, mais aussi vivre sous la loi islamique. Car la loi islamique est vue comme une extension de la souveraineté absolue de Dieu.
L'Empire Islamique 2 (Le Soulevement des... par wake-up-oumma
Dieu est le souverain absolu, en islam, et Il est donc le seul Seigneur des cieux et de la terre. Tout comme Il est le Seigneur de l’univers physique, pour les musulmans, Il est aussi le législateur pour toutes les sphères de la vie. Tout comme Il est le Maître du monde physique, c’est Lui qui gouverne les affaires des hommes, dans la doctrine islamique. Ainsi, Dieu est le Législateur suprême[1], le Juge absolu et Celui qui distingue le bien du mal. Tout comme le monde physique se soumet à son Seigneur en suivant les lois « naturelles » de l’univers, les êtres humains doivent se soumettre aux enseignements moraux et religieux de leur Seigneur, qui a distingué le bien du mal, pour eux. En d’autres termes, seul Dieu possède l’autorité pour légiférer, déterminer les actes d’adoration et les valeurs morales et établir des normes d’interactions et de comportements humains. Cela parce que... :
« En vérité, la création et le commandement n’appartiennent qu’à Lui. » (Coran 7:54)
En islam, donc, Dieu est reconnu comme le seul souverain des affaires des hommes; il n’y a donc jamais eu de distinction entre l’autorité religieuse et l’autorité de l’État. Dans le christianisme, la distinction entre les deux autorités serait fondée sur certaines paroles de Jésus, dans le Nouveau Testament, demandant à ses fidèles de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. C’est pourquoi à travers l’histoire du christianisme jusqu’à nos jours, il y a toujours eu deux autorités : « Dieu et César » ou « l’Église et l’État ». Chacune a toujours possédé ses propres lois et juridictions, sa propre structure et hiérarchie. Avant que le monde islamique ne soit influencé par l’Occident, il n’y a jamais eu deux pouvoirs et la question de la séparation n’a donc jamais été soulevée. La distinction, si profondément enracinée, dans le christianisme, entre l’Église et l’État n’a jamais existé en islam.
L’objectif d’un État islamique et de son autorité politique est d’appliquer la loi divine. Ainsi, l’État islamique idéal est une communauté gouvernée par la Loi révélée par Dieu. Cela ne signifie pas nécessairement qu’un tel État soit une théocratie directement gérée par des savants religieux ni une autocratie dans laquelle un seul dirigeant détiendrait un pouvoir absolu. Le rôle de l’État islamique est d’assurer l’ordre et la sécurité de façon à ce que les musulmans puissent accomplir leurs devoirs religieux et remplir leurs obligations quotidiennes. En islam, le calife[2] est le gardien de la religion et de la communauté. Contrairement à ce que certains croient, il n’est pas « surveillé » par les savants religieux, mais ces derniers lui prodiguent des conseils religieux et légaux. Le calife nomme aussi les juges qui règlent les différends en se basant sur la Loi islamique. Il y a un certain niveau de flexibilité par rapport au système de gouvernance et à son établissement, en islam, mais la religion, elle, doit être totalement appliquée au sein de l’État et de la société.
L’islam et la démocratieAfin que notre discussion, sur la démocratie, soit productive, nous devons d’abord connaître l’origine et le sens du concept de démocratie. En bref, selon les définitions moderne et plus traditionnelle du terme, nous pouvons dire que la pensée islamique rejoint certains des aspects de la démocratie. L’un de ces aspects est le fait que les musulmans ont le droit d’élire leurs dirigeants, de leur demander des comptes et, lorsque cela est nécessaire, de les démettre de leurs fonctions. L’islam, cependant, n’accorde pas au gouvernement le droit d’annuler ou de modifier les lois divines ni de créer de nouvelles lois (au niveau religieux). La légifération est un droit exclusif à Dieu. Quant aux lois non-religieuses, elles doivent tout de même demeurer en conformité avec les principes islamiques. Passer outre le droit exclusif de Dieu à la légifération est un péché impardonnable et une forme de polythéisme, car à la base de la croyance en l’unicité de Dieu se trouve aussi la croyance que Lui seul a le droit de légiférer. Ce que cela signifie, concrètement, c’est que les peuples et les élus qui les dirigent n’ont pas le droit de permettre ce que Dieu interdit ou de déclarer interdit ce que Dieu permet. Si les peuples leur accordent de tels droits et se conforment à leurs lois, cela revient à les élever au rang de divinités, et c’est pourquoi ce péché est une forme de polythéisme. Nul n’a le droit de modifier la Loi de Dieu et Sa Loi sera toujours supérieure et aura toujours préséance sur les lois des hommes. Les musulmans, aujourd’hui, cherchant à établir des paramètres entre l’islam et la démocratie, tentent de déterminer le rapport de leur religion aux institutions démographiques, au sein de leurs sociétés. La plupart des musulmans souhaiteraient avoir droit à une plus grande participation politique, voir les gouvernements rendre des comptes, jouir de plus de liberté et voir assurés les droits de l’homme. Il existe plusieurs moyens d’atteindre ces objectifs. Pour certains, l’islam a son propre mode de fonctionnement qui exclut les institutions démocratiques. Mais pour d’autres, l’islam est parfaitement capable d’accommoder et soutenir certaines institutions démocratiques; ils établissent un parallèle entre l’islam et certains concepts de la démocratie comme la consultation (ijma), l’intérêt public (maslaha) et l’opinion fondée sur les écritures sacrées (ijtihad). Ces mécanismes peuvent être utilisés pour soutenir des formes de gouvernements comprenant des systèmes d’équilibre des pouvoirs entre les branches exécutives, législatives et judiciaires. Cependant, les dirigeants d’États autoritaires ont plutôt tendance à ignorer, décourager et même supprimer les institutions démocratiques. D’une manière générale, l’islam est une religion qui non seulement gouverne la vie privée des gens, mais qui contrôle et réglemente tous les aspects de la vie publique. Comme la notion d’adoration, en islam, n’est pas limitée aux simples rituels, mais inclut tous les actes d’obéissance et de bienfaisance, il en va de même pour la notion de religion qui s’étend à tous les aspects de la vie sur terre. Aux yeux du musulman, la religion et l’État sont inséparables. Gardant ce principe à l’esprit, quelle que soit la forme de gouvernement qu’une société islamique choisit d’établir, toutes ses composantes doivent être en parfaite conformité avec les préceptes de la religion. Le système gouvernemental ne peut d’aucune façon exclure ou apporter des changements à aucun mandat de la religion. Telle est la nature monothéiste de l’islam, où tous les droits de Dieu Lui sont entièrement cédés. http://www.islamreligion.com/fr/articles/223/ |
Abduldaem Al-Kaheel
Il semble que la propagation des épidémies et des maladies infectieuses est quelque chose d’inévitable, surtout depuis que nous vivons à une époque de changement climatique et de catastrophes naturelles, et souvenez-nous du remède que Prophète (paix et salut de Dieu sur lui) a préconisé pour les épidémies …
Nous vivons actuellement une nouvelle épidémie la «grippe porcine». Bien que les scientifiques déclarent que consommer du porc est sûr et ne nuit pas à la santé, mais nous, les musulmans, nous croyons que la consommation de la viande de porc est à l’origine de la propagation de ce virus. Si les humains ne s’occupaient pas des porcs en les élevant, en les nourrissant et les côtoyant ce virus ne se serait pas transformé jusqu’à devenir mortel.
En tout cas, ce virus a provoqué une épidémie comme le virus de la grippe aviaire, le SRAS, la maladie de la vache folle ... et Toutes ces nouvelles épidémies que personne ne connaissait auparavant. Les scientifiques font valoir que tous les virus ont la capacité d'évoluer, de changer de forme et de résister aux médicaments. Par conséquent, ce sont des virus qui ont coûté la vie à des milliards d'êtres humains à travers l'histoire.
Ceci est l'un des virus les plus mortels. C’est un soldat au service de Dieu. Dieu tout puissant l’a envoyé contre les humains. Les pêchers ne peuvent pas rester ainsi sans punition dans la vie d’ici bas avant l’au-delà. Malgré que la taille de ce virus ne dépasse pas un dix-millième de millimètre! Ce micro-organisme est capable de paralyser l'économie mondiale et de tuer des dizaines de millions d'êtres humains ... C'est juste un des petits soldats de Dieu qui dit : «Nul ne connaît les armées de ton Seigneur, à part Lui. Et ce n'est là qu'un rappel pour les humains ». (Le revêtu d’un manteau – 31).
Le Prophète (paix et salut de Dieu sur lui) a donné l’ordre de prendre une mesure préventive qui indique qu’il est réellement un messager de Dieu! A son époque personne ne connaissaient ni la façon dont les épidémies se propagent ni qu’il est possible qu’un Homme porte un virus et reste plusieurs jours sans le savoir. C’est pour cela que la logique voudrait qu’il donne l’ordre aux gens de s’enfuir de l’endroit où se trouve la maladie. Au lieu de cela qu’est ce qu’il a ordonné (paix et salut de Dieu sur lui) ?
Il dit (paix et salut de Dieu sur lui) : « La peste ce sont les restes d’un mal issu de la colère de Dieu envoyé à un groupe des fils d’Israël. Si elle survient dans une localité où vous êtes, ne la quittez pas pour vous en enfouir, et si elle survient dans une localité où vous n’êtes pas ne vous y rendez pas. » (Rapporté par Bokhari et Moslim). Voyez avec moi cette merveilleuse ordonnance prophétique. C’est ce les scientifiques appellent la quarantaine sanitaire.
Même la personne qui semble en bonne santé qui se trouve dans le pays où se trouve la maladie contagieuse, il ne lui a pas permis (paix et salut de Dieu sur lui) de le quitter avant que l’épidémie ne soit terminée. C'est ce que les médecins disent aujourd'hui, ils interdisent même de voyager et de se déplacer entre le pays où se trouvent l’épidémie et les autres pays pour éviter que celle-ci ne se propage. Si nous observons tous les cas qui sont apparus en Europe, en Asie et dans quelques pays arabes proviennent de personnes qui sont venus d’Amérique et du Mexique où se trouve la source de l’épidémie.
Par conséquent, ce hadith est un miracle prophétique que nous voyons et que nous touchons du doigt à notre époque. Il représente une méthode exacte de médecine préventive. C’est une préconisation, une avancée scientifique qui témoigne de la véracité de ce prophète et du message de l’islam. Le mot TAÔUNE (utilisé par le prophète dans ce hadith) désigne une maladie contagieuse qui peut se propager rapidement.
source: Abduldaem Al-Kaheel
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Les catécholamines sont des composés organiques synthétisés à partir de la tyrosine et jouant le rôle d'hormone ou de neurotransmetteur.
Les catécholamines les plus courantes sont l'adrénaline (épinéphrine), la noradrénaline (norépinéphrine) et la dopamine. Elles sont synthétisées par les cellules de la médullo-surrénale et par les neurones postganglionnaires du système nerveux orthosympathique. L'adrénaline agit en tant que neurotransmetteur dans le système nerveux central et comme hormone dans la circulation sanguine. La noradrénaline est principalement un neurotransmetteur du système nerveux sympathique périphérique, mais se retrouve présente dans le sang.
L'état de stress augmente le taux de catécholamines dans le sang. Au cours d'une activité physique, les catécholamines induisent des modifications physiologiques de l'organisme : augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et du taux de glucose dans le sang.
Il existe dans nos reins, des glandes qui fabriquent une substance, les catécholamines. Celles-ci sont fabriquées chez le fœtus au moment de sa naissance. Cette découverte a suscité l’attention des biologistes, pourquoi ? Vous allez découvrir comment le Créateur a fabriqué chez le bébé que nous étions, une substance miracle !
Cette hormone va provoquer un afflux de sang vers les organes vitaux que sont le cœur, le cerveau…
Elle a aussi pour rôle de faciliter la respiration. Il se trouve que durant toute sa vie utérine, le fœtus a ses poumons remplis d’un liquide qui facilite la formation des alvéoles nécessaires pour respirer normalement. Mais à la naissance, ce liquide doit disparaître pour laisser place à l’air. Ce sont les catécholamines qui permettent l’élimination de ce liquide pour faciliter la respiration du bébé !
A la naissance, le nouveau-né n’est plus nourri par son cordon ombilical mais par les réserves qu’il a accumulées pendant sa vie utérine, or il se trouve que ces réserves ne peuvent être utilisées par les cellules que grâce à ces catécholamines !
Enfin, le dernier rôle de ces hormones est que le nourrisson, à la naissance, sera bien éveillé, ce qui va faciliter l’établissement des liens affectifs entre la mère et l'enfant !
Il a donc été prouvé que la présence de ces catécholamines en grande quantité dans le sang du nouveau-né a pour but d’augmenter "ses chances" de survie !
Mais un fait étonnant vient s’ajouter à cette suite de miracles physiologiques, c’est que ce qui déclenche la production de ces hormones, c’est la compression de la tête du fœtus lors du travail de l’utérus, moment pénible et douloureux connu des mamans. Comme quoi, derrière un mal apparent, il peut se cacher un grand bien. Voilà, une sagesse de plus que nous enseigne notre Créateur !
Sources:Wilkipédia
Sajidine
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité