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Articles de islamiates

Savez vous que vous consommez du poison au quotidien?

Arsenic

L'arsenic, c'est quoi ?

Un oligo-élément indispensable à notre organisme qui joue un rôle dans un grand nombre des réactions chimiques qui s'y déroulent, notamment dans nos os et nos dents. Nos besoins sont infimes : ils se situent entre 10 et 20 microgrammes par jour. Ils sont donc largement couverts par l'alimentation car l'arsenic y est très présent. Le mot arsenic vient du grec arsenikon, terme qui signifie "qui dompte le mâle" ! Il lui a été attribué à cause de sa grande toxicité : elle en a fait un célèbre poison, très employé car il est sans goût ni odeur. La dose mortelle se situe entre 70 et 180 milligrammes.

Mortel à grosses doses, l'arsenic est aussi cancérigène à petites doses répétées
Mais à très petites doses, répétées, fréquentes, l'arsenic est cancérigène (il est ainsi classé depuis 1980), et lié aux cancers de la peau, de la vessie et des poumons. Il existe sous deux formes chimiques un peu différentes : l'arsenic organique et l'acide inorganique. C'est ce dernier qui est le plus toxique.

La présence d’arsenic dans les aliments

On connaît tous l’arsenic comme étant un poison. Toutefois, l’arsenic est un élément que l’on retrouve naturellement dans le sol, et qui se retrouve également dans certains insecticides. S’il est vrai que l’ingestion de grandes doses d’arsenic est mortelle, il faut toutefois savoir qu’il est normal d’en retrouver dans les aliments et dans l’eau que l’on consomme.

Il est estimé que les Canadiens consomment en moyenne 48 ug d’arsenic par jour. L'arsenic peut être présent à de très faibles concentrations dans de nombreux aliments, y compris

 

  • dans la viande,
  • dans la volaille,
  • dans le lait,
  • dans les produits laitiers,
  • dans les produits de pâtisserie et de boulangerie,
  • dans les céréales,
  • dans les légumes
  • dans les fruits et dans les jus de fruits.


Ces traces d'arsenic reflètent en général une accumulation normale de source environnementale. Tant les formes organiques qu'inorganiques d'arsenic peuvent être présentes en quantité minime dans les aliments.

L’effet de l’arsenic sur la santé

Il n’est pas prouvé que l’arsenic en tant que tel est cancérigène, mais des études épidémiologiques réalisées en Asie, au Mexique et en Amérique du Sud ont permis d’observer que l’ingestion d’eau contenant quelques centaines de μg d’arsenic par litre était associée à plusieurs types de cancers : de la peau, des poumons et de la vessie et possiblement des reins, du foie et du colon.

L’arsenic dans le sirop de riz brun

Le riz, particulièrement le riz brun, est parmi les aliments renfermant une source majeure d’arsenic, et ce, pour plusieurs populations. Des chercheurs ont donc voulu évaluer le contenu en arsenic de produits contenant du sirop de riz brun : des barres de céréales et des laits maternisés.

Les résultats indiquent que plusieurs de ces produits contenaient des doses plus élevées d’arsenic, ce qui n’a pas manqué de commencer une controverse.


En ce qui concerne le lait maternisé, deux d’entre eux contenaient des quantités d’arsenic beaucoup plus élevées que celles ne contenant pas de sirop de riz brun, mais respectaient les limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé.


De plus, parmi les barres de céréales analysées, aucune des doses ne dépassait 4 µg, et n’était pas associée au risque de cancer. En effet, les cas d’intoxications chroniques se présentent à des ingestions beaucoup plus grandes, c’est-à-dire au-delà de 400 ug à 700 ug par jour durant 5 à 15 ans.
 

Diminuer la quantité d'arsenic

Bien que les risques de consommer trop d'arsenic soient faibles, voici quelques conseils pour diminuer votre consommation :

  • Assurez-vous de bien varier vos produits céréaliers (riz, quinoa, blé, orge, avoine, etc.) Chez les personnes souffrant de la maladie coeliaque, il est important de ne pas dépendre que du riz comme produit céréalier.
  • Limitez, surtout chez les jeunes enfants, les aliments transformés contenant du sirop de riz brun.
  • Rincez votre riz avant la cuisson et faites le cuire dans une plus grande quantité d'eau, en drainant celle-ci une fois le riz cuit.

 

http://www.e-sante.fr/arsenic-dans-notre-assiette/actualite/1835

http://www.extenso.org/article/y-a-t-il-trop-d-arsenic-dans-nos-aliments/

 

  • e6un7

Satan dans les écrits Judéo-Chrétiens et L'Islam

 

 

Quelques définitions relatives au diable

Diable : (du latin "diabolus, et du grec "diabolos", calomniateur) Le diable représente dans la religion chrétienne l'esprit du mal, le mauvais génie. Pour la théologie, il est un ange déchu qui s'oppose à Dieu. Depuis l'iconographie médiévale, le diable est le chef suprême des démons. Il est dès lors représenté comme un monstre humain, griffu, à la figure terrifiante, avec de longues oreilles pointues, des cornes, une poitrine de femme, des pieds fourchus et une longue queue. Pouvant prendre des apparences séduisantes, il essaie de corrompre l'homme et de l'entraîner dans le pêché.

Satan : (de l'hébreu "haschatan", adversaire). Satan, qui apparaît souvent dans la Bible, est le chef des anges qui se sont rebellés dans la Genèse, devenant ainsi des démons. C'est lui qui tente Eve dans l'Eden en prenant la forme d'un serpent ou qui tente Jésus dans les évangiles. On lui prête la faculté de changer d'apparence pour mieux séduire. Satan est représenté sous des traits différents, serpent, mi-homme mi-bouc (inspiré du dieu Pan), dragon, Léviathan. On lui attribuait la présidence du Sabbat des sorcières.
Satan est honoré en tant qu'adversaire de Dieu et de l'Eglise dans des cultes appelés satanisme.

Lucifer : (du latin "lux", lumière et "ferre", porter, littéralement : "Porteur de lumière").
En tant que Dieu latin, Lucifer était le porteur de lumière, l'esprit de l'air et personnifiait la connaissance.
L'expression "Porteur de lumière" était aussi utilisée durant les premiers siècles après J.C. pour désigner le Christ. Ce n'est qu'au Haut Moyen Age que le nom de Lucifer a été employé pour désigner Satan. Dans la Vulgate (première traduction de la Bible en latin par saint Jérôme), il est la transcription du mot hébreu Heylel en "Astre du matin" (planète Vénus). Lucifer était le plus beau des anges, chef de la milice céleste. Par orgueil et avidité du pouvoir, il a voulu devenir l'égal de Dieu et s'est révolté contre lui. Chassé du ciel et envoyé en enfer, il est devenu Satan, le chef des démons.
Sa révolte est considérée par les gnostiques comme celle de la recherche de la connaissance que Dieu voulait cacher aux hommes. Porteur de lumière, il serait, pour les sectes lucifériennes, plus puissant que Dieu, simple Démiurge (luciférisme).
A ne pas confondre avec Lucifer, évêque de Cagliari, vers 370, qui provoqua un schisme (luciférianisme) par son attitude sévère envers les évêques partisans de l'arianisme.

Les termes de diable, Satan, Lucifer, démon, Belzébuth, Belial, Méphisto... sont souvent employés comme synonymes. Autres noms du diable ou de Satan : le prince de ce monde, le prince des ténèbres, le Malin, "le Mauvais", le "Tentateur", le chef des démons, le Maître de l'enfer....
Dans la religion musulmane, le diable s'appelle Iblis ou Chaytan.

 

Satan dans les écrits Judéo-Chrétiens

Satan apparait dans un premier temps dans l'Ancien Testament, à cette époque on le nomme « l'adversaire ». Il apparait plus clairement dans le Livre de Job où il tente de corrompre Yawhé. Il apparait ensuite dans l'Evangile de Paul, il est encore une fois l'adversaire de l'humanité. Satan sera ensuite particulièrement présent dans les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc. Ces Evangiles relatent du combat incessant entre le bien et le mal, entre Jésus et Satan. Satan est alors décrit comme un être entrainant au mal par la corruption, capable de contrôler les esprits et comme étant le maitre de l'Enfer. On retient de ces épisodes le premier affrontement entre Jésus et Satan, dans l'Evangile de Mathieu, qui restera célèbre par cette expression latine " Vade Retro Satanas" (Arrière Satan)(IV.10). Satan apparaît ensuite sous la forme d'un dragon surpuissant et effrayant dans l'Apocalypse de Jean : « Un autre signe parût encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entrainait le tiers des étoiles du ciel, et les jetaient sur la terre. » Apocalypse 12.3. Ce récit traite du combat mené entre Satan et ses démons, ainsi que l'ange St Michel et d'autres anges. A la fin de ce combat Satan est vaincu et enchainé en enfer pour mille ans : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. [...]Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre » Apocalypse 20.2.

Le diable selon L'Islam

A la base, Iblis était un ange, mais il a refusé de se prosterner devant Adam, alors Allah l'a banni du paradis :

( Sourate 15, Verset 28 à 43)

Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges : “Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable,et dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui” .

Alors, les Anges se prosternèrent tous ensemble, excepté Iblis qui refusa d'être avec les prosternés.

Alors [Allah] dit : “ô Iblis, pourquoi n'es-tu pas au nombre des prosternés ? ”

Il dit : “Je ne puis me prosterner devant un homme que Tu as créé d'argile crissante, extraite d'une boue malléable”.

Et [Allah] dit : “Sors de là [du Paradis], car te voilà banni !Et malédiction sur toi, jusqu'au Jour de la rétribution ! ”

- Il dit : " Mon Seigneur, donne-moi donc un délai jusqu'au jour où ils (les gens) seront ressuscités”.

[Allah] dit : tu es de ceux à qui ce délai est accordé, jusqu'au jour de l'instant connu” [d'Allah].

- Il dit : "Mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous, à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus.”

- “[Allah] dit : voici une voie droite [qui mène] vers Moi.Sur Mes serviteurs tu n'auras aucune autorité, excepté sur celui qui te suivra parmi les dévoyés. Et l'Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous.



Satan est celui qui séduit l’esprit des gens jusqu’à ce qu’ils suivent leurs désirs et diverses mauvaises opinions. Il les pousse à suivre tous les chemins de l’égarement. Il les amène à accomplir, les unes après les autres, les actions qui causent leur destruction. 

Il séduit l’esprit d’une personne jusqu’à ce qu’il arrive à la tromper. Personne n’est à l’abri de cette tromperie sauf si Allah en décide autrement. Ce qui cause le plus de tort à l’humain, Satan le lui présente de façon séduisante, jusqu’à ce qu’il (l’humain) soit convaincu que cette chose est la meilleure pour lui. Et Satan l’incite à fuir ce qu’il y a de meilleur pour lui jusqu’à ce qu’il (l’humain) soit convaincu que c’est quelque chose de nuisible. 

Son principal but : nous égarer du chemin de Dieu. Il connait la nature de l'Homme. Il sait que l'Homme aime la facilité et qu'il est de nature faible. Donc, Iblis n'a de prise sur les gens qu'à travers les mauvais penchants de leur âme.

Iblis est notre ennemi principal, il veut notre mort éternelle.

"Oh Humains ! la promesse de Dieu n'est nullement mensongère. Ne vous laissez pas séduire par la vie ici-bas et vous laissez point séduire au nom de la Clémence de Dieu par le Grand Séducteur. Satan est pour vous un ennemi évident, prenez le comme ennemi, il ne fait qu'appeler ses partisans pour qu'ils soient de ceux de la fournaise ardente. (Sourate 35, Verset 5)

Iblis dira aux mécréants quand viendra les comptes : "Dieu vous a fait une juste promesse et moi je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue. Je n'avais absolument aucun pouvoir sur vous, si ce n'est que je vous ai appelé et que vous avez répondu à mon appel. Ne me faites donc aucun reproche et faites le vous à vous mêmes. Je ne suis nullement capable de vous sauver et vous êtes incapables de me sauver ..." (Sourate 14, Verset 22) 

Le diable par teleislam

Les pièges de Satan

le diable est la cause de tout le mal dans le monde, mais après une bonne recherche on peut constater et dire que son mal est centralisé dans six catégories. Il ne cesse d'entraîner l'homme jusqu'à ce qu'il le pousse dans un des pièges. 




1er Piège : 
La mécréance, l'infidélité, l'association et prendre Dieu et Son Messager Mohamed (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour ennemi 

En premier lieu, si le diable réussit à piéger l'homme dans ce péché blâmable il se tranquillise et se calme à ce moment et cesse de fournir tout effort de détournement (c'est le 1er piège à poser). Si le diable réussit ceci, il fait de cette personne piégée un soldat dans son armée et un adjoint pour être responsable sur ses semblables, alors cette personne devient une publicité pour Iblis (le diable). Mais si cette personne est destinée à choisir l'Islam (avant même qu'elle ne soit créée) elle évitera le piège. Dans le cas où le diable n'a pas réussi son coup, il persiste et ne désespère pas, il essaye d'entraîner cette personne vers le second piège. 



2ème Piège : 
L'innovation [Al-Bid'a] 

La bid'a est préférable au diable que la perversité et le reste des actes de désobéissance, car le mal qu'elle peut engendrer risque de modifier la bonne ligne de la religion. Le mal de la bid'â'a est un mal à double effet, l'innovateur se charge de péchés et en même temps il modifie la religion. La bid'â'a est un péché énorme; le repentir de cet innovateur ne pourra être accepté que quand celui-ci délaissera cette innovation. Le diable réussit à mêler, piéger la personne en question dans la bid'â'a (l'innovation), à ce moment fait de lui un " bid'histe titulaire " adjoint du diable qui fait la propagande de la bid'âa, appelle aux chemins rivaux à la ligne du Prophète -Prière et Salut de Dieu sur lui-. Si cet homme est bien lié à la Sunna et déteste la bid'âa, le diable à ce moment-là, tente de le pousser dans le 3ème piège. 



3ème Piège : 
Pousser l'homme dans les grands péchés 

A ce stade, le diable essaie à tout prix d'entraîner le musulman à commettre les grands péchés surtout si celui qu'on veut piéger est une personne de savoir (savant suivi par les hommes). Le diable essaie de le piéger pour l'utiliser comme moyen pour écarter les fidèles de la pratique de la religion, il est bien évident qu'un peuple pourrait être détourné facilement quand elle perd l'homme exemple, modèle à suivre. Le diable trouve une personne naïve pour cette mission, faisant croire à celui-ci que propager le défaut de cette personne fait parti de la pratique de la religion alors que ce naïf ne se rend pas compte qu'il travaille pour le compte du diable. 


Dieu (le Très-Haut) dit :
< Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux ici-bas comme dans l'au-delà â�� > 
Sourate 24, verset 19 


Cette punition mentionnée dans le verset précédent 
" châtiment douloureux " atteint ceux qui souhaitent propager les défauts de leurs frères au lieu de les conseiller, qu'en pensez-vous alors de ceux qui arrivent au stade de diffuser les défauts de quelqu'un au sein de la communauté. (normalement un musulman doit conseiller son frère musulman au lieu de propager ses défauts) Les péchés commis par cette personne en question font parti des péchés entre Dieu et les hommes, ceux-ci peuvent être pardonnés si le pécheur se repent, regrette sa faute, demande le pardon alors que le naïf " haut parleur " a fait une injustice envers cette personne en question " chercher à dévoiler les défauts de quelqu'un " ce genre de péchés font parti des péchés entre hommes, ne profitent du pardon que par un arrangement entre deux (oppresseur et opprimé) dans ce monde ; et si ce n'est pas le cas, par règlement des comptes le jour du jugement dernier. Par ce moyen le diable entraîne cette personne " haut parleur " à dévoiler, scandaliser toucher à la dignité de son frère, mais ne sait-il pas que rien n'échappe à la connaissance de Dieu ? Dieu sait tout, même ce qu'on dit à soi-même quand on est seul. Si le diable ne réussit pas ce piège-ci il essaie le suivant. 



4ème Piège : 
Les petits péchés Les petits péchés peuvent causer la perte d'une personne s'ils s'accumulent. 


Le Prophète -Paix et Salut soient sur lui- dit :
" Méfiez-vous des petits péchés �" 


Il -Paix et Salut soient sur lui- dit dans un hadith dont le sens est l'exemple d'un groupe de voyageurs chacun a ramené un bout de bois, ils ont réussi à préparer de quoi manger. 


Le diable entraîne donc cet homme vers l'accumulation des petits péchés. Il ne cesse de le faire croire que les petits péchés ne sont pas graves de sorte que la personne qui commet les grands péchés déçue de ceux-ci se trouve dans un stade meilleur que ce " petit pécheur ". Car on voit bien que celui qui vit déçu de ces péchés (grands péchés) les reconnaît comme tels, finit un jour par les désavouer et se repent finalement, or celui qui y néglige ne se repent presque jamais. Dans le cas où le diable échoue à ce stade, il essaie d'entraîner le serviteur vigilant vers le 5ème piège.


5ème Piège :
Le permis [Al-moubah] 

Ce sont les actes qui ne rapportent ni récompenses ni péchés. Ici le diable essaie de dévier le serviteur de certains actes bénéfiques pour lui au Jour de la Résurrection. Il peut utiliser divers moyens pour l'empêcher de réaliser le but pour lequel cet adorateur a été créé. Si cette personne réussit à bien gérer son temps de manière qu'elle ne perd pas les minutes de sa vie, elle œuvre en permanence bénéfiquement pour elle (pour son au-delà). Le diable cette fois-ci utilise le 6ème piège. 


6ème Piège :
C'est d'occuper le serviteur dans des œuvres moins avantageuses que d'autres (qui ramènent moins de récompenses que d'autres)

Le diable ne désespère pas de dévier ce serviteur même après avoir échoué dans les premiers pièges. En effet il va user ses ruses pour orienter cet adorateur vers des actes qui même bons ne rapportent pas à son auteur autant de récompenses et de mérites que d'autres. Il enjolive ces actes de moins grandes valeurs de manières à ce que le fidèle passe à côté et rares sont ceux qui arrivent à déceler, percevoir que le manipulateur de ce détournement est le diable. L'homme ne voit dans ses actions que du bien et il sait que le diable ne pousse qu'à faire le mal. Il est donc persuadé que son acte a été guidé par Dieu. Dans ce cas le serviteur est excusé car son savoir est limité, et il ne peut distinguer la stratégie du diable qui inspire soixante dix bonnes œuvres pour l'entraîner dans une seule œuvre mauvaise ou bien pour l'écarter d'une œuvre meilleure que ces soixante dix. L'homme ne peut atteindre ce niveau de clairvoyance que par une lumière de guidée que Dieu met dans le cœur de ce dernier. La cause de cette guidée divine étant le suivi du Prophète -Paix et Salut soient sur lui- et l'attachement à ses traditions (Sunna) qui amènent le serviteur à connaître et cibler les œuvres les plus méritoires pour les hommes et les plus agréées par Dieu. Ne connaissent vraiment ce stade de guidée que les hommes qui sont les héritiers de la science donnée au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), ceux qui le prennent pour exemple, et modèle à suivre, alors que la plupart des hommes vivent dans l'indifférence vis-à-vis de ceci. 

e6un7

La sexualité en Islam: amour affection

 

 

L’acte sexuel est une expression d’amour ultime ainsi qu’une rencontre totalement émotionnelle et physique. Dans une expression brève mais belle, le Quran se

rapporte à cette relation entre mari et femme disant :

"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles" . (2 :187)
L’union sexuelle entre mari et femme est bien plus que le fait de rechercher à satisfaire son désir.

En effet, le prophète (pbsl) nous a enseignés que cela fait partie des oeuvres de bienfaisance en Islam.

Il disait à ses compagnons, énumérant des exemples d’actions charitables :

"Et quand l’un de vous fait l’amour (rapports sexuels) c’est une oeuvre gratifiante".

Ses compagnons surpris et lui demandèrent :

"Comment se fait-il que l’un de nous, tout en répondant au besoin de ses désirs, obtient par ce fait la récompense d’une charité?"

A laquelle le prophète (pbsl) répondit :

"Ne voyez-vous pas que s’il fait la même chose mais dans une situation interdite, ce sera compté contre lui comme un péché ? Et donc s’il le fait légitimement c’est compté pour lui comme une charité". (Mouslim)

 


Afin d’entretenir une relation heureuse et agréable, le mari et la femme devraient acquérir des habitudes d’hygiène et d’esthétique qui les rendent séduisants l’un envers l’autre. Il n’incombe pas seulement à la femme de s’embellir pour son mari, mais c’est un droit réciproque. Il est rapporté que le prophète (pbsl) avait réprimandé un homme qui apparaissait minable et négligé. Il lui conseilla de prendre soin de ses cheveux et de ses vêtements, tout en déclarant que c’était un droit pour sa femme que de paraître de la meilleure des façons pour elle, comme elle pour lui.

Ibn Abbas, un érudit notable du premier siècle islamique, déclara :

"Certainement je tiens beaucoup à me faire beau pour ma femme, de la même manière que j’aime qu’elle se fasse belle pour moi, en accord avec les paroles de Dieu dans le Quran qui sont " :

"Quand à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance”. (2 :228)


Ce n’est pas seulement le devoir d’une femme, mais en vérité, c’est son privilège que de s’embellir à la vue de son mari. Les maris effectuant un voyage devraient annoncer leur retour plutôt que de surprendre leur femme, afin qu’elles aient le temps de s’embellir avant de rencontrer leurs maris.

Chaque fois que la caravane du prophète (pbsl) était de retour à Médine, les voyageurs campaient dans les faubourgs de la ville, envoyaient un messager pour annoncer leur arrivée et rentraient dans leur foyer après un certain délai. Il dit dans une de ses traditions :

"Si vous êtes en voyage, n’entrez pas dans votre maison soudainement pour que les femmes ayant les cheveux en pagaille se coiffent et que les femmes non prévenues s’apprêtent". (les cinq sauf Nissa’i)

Il y a quatorze siècles, l’Islam reconnaissait déjà le droit "à l'orgasme", comme en témoigne les paroles du prophète (pbsl) :

"Si l’un de vous a des rapports avec sa femme, qu’il soit attentionné. S’il atteint son plaisir avant elle, il ne devra pas la presser jusqu’à ce qu’elle atteigne également son plaisir". (Anas)

Les écrits classiques en sexologie ces dernières décennies ont décrit la réponse sexuelle de la physiologie humaine et l’ont classifiée en quatre phases : excitation, du plateau, orgasme et résolution. Idéalement ces phases devraient coïncider entre les deux partenaires, autrement il y aurait une mésentente sexuelle ; il arrive bien souvent que l’homme atteint l’ orgasme pendant que la femme attend toujours ardemment avec un désir enflammé d’atteindre également l’orgasme.

Comme l’orgasme est suivi par la phase de résolution, phase dans laquelle l’organe du mâle devient mou et l’homme entre dans une période réfractaire après que son désir sexuel ait été satisfait à travers l’orgasme, la conclusion de l’acte à cette étape serait injuste envers la femme qui aura été excitée mais non satisfaite, et c’est contre cet incident que le prophète (pbsl) avertissait.

L’homme ne devrait pas juste se retourner et s’en aller ou dormir, laissant sa femme frustrée. L’exercice du coït devrait continuer jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite.

Une méthode efficace pour corriger cette forme de mésentente sexuelle est de consacrer du temps à jouir de leur intimité et de s’aider l’un et l’autre à découvrir son corps en totalité, avant de progresser jusqu’au rapport génital. Les plaisirs du sexe s’étendent eux-mêmes au-dessus d’une partie beaucoup plus vaste que la région génitale, tel que s’embrasser, se cajoler et caresser le corps, spécialement au dessus des zones érogènes du corps de la femme. Ceci, en effet, est une méthode normale et recommandée pour aborder le sexe.



Il s’ajoute à l’élément mécanique du sexe, la dimension émotive d’un amour tendre et d’une affection réciproque, représenté admirablement dans le Quran par :

"Elles sont un vêtement pour vous comme vous l’êtes pour elles".

Cela garantit aussi que lorsque le couple aborde la pénétration génitale, la femme aura été suffisamment éveillée et aura atteint un niveau d’excitation tel qu’elle sera relativement prête pour atteindre son orgasme. Dans le jargon médical moderne ce prélude s’appelle les "préliminaires" mais bien avant que de tels droits de la femme soit rêvés dans le reste du monde, le prophète de l’Islam (pbsl) donna le même conseil se référant poliment aux préliminaires comme le “messager”, dans ses dires :

"Ne laissez pas l’un de vous tomber sur sa femme comme une bête (chameau) tombe. C’est plus approprié d’envoyer “un messager” avant l’exécution de l’acte".

Toujours dans le cadre d’une bonne éthique sexuelle, le couple devrait être sensible aux besoins et limites de chacun, ainsi que de leurs points forts et leurs points faibles. Même une excuse vertueuse telle qu’une participation profonde en adoration n’est pas acceptée si l’homme oublie ou ignore les droits de sa femme. Dans de tels cas, il est du droit de la femme de protester.

L’histoire rapporte qu’une femme se rendit auprès d’Omar ibn al Khattab (deuxième calife, qu’Allah soit satisfait de lui) et lui dit :

“Mon mari jeûne toute la journée et prie toute la nuit, et je suis embarrassée de m’en plaindre dans la mesure où il passe son temps à adorer Dieu ”.

L’homme fut convoqué pour une audience. Le verdict final était de consacrer trois nuits à sa propre adoration et de tenir compte des besoins de sa femme le reste de la semaine.

Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) demanda aussi à sa fille Hafsa combien de temps une femme pouvait tolérer l’absence de son mari ; sur sa réponse, il décréta que les troupes combattantes (soldats) auraient la permission de revenir à la maison tous les six mois.

De même une femme ne devrait pas être indifférente à l’appel de son mari. Voyant que l’homme est plus enclin à un éveil sexuel dû à une variété de stimuli visuels étant donné qu’il se déplace toute la journée, le conseil du prophète (pbsl) était que l’épouse devait toujours répondre à l’appel de son mari :

"Le droit du mari est que lorsqu’il appelle sa femme au sexe, elle ne devrait pas lui refuser". (Tialissi)

Notons que le temps utilisé indique bien qu'il est conseillé à la femme de ne pas refuser à son mari un rapport sexuel si ce dernier à des pulsions importantes. Elle n'est pas obligée si elle n'en a vraiment pas envie ou si elle n'est pas en condition (règles, maladie...). Bien entendu, l'inverse est applicable!

Le prophète (pbsl) conseillait aussi qu’à chaque fois qu’un homme voyait quelque chose suscitant son désir sexuel, devait rentrer dans son foyer et avoir des rapports avec sa femme. Les femmes ont également des pulsions et ce qui est conseillé à l'homme à ce niveau l'est aussi pour la femme! Même si, statistiquement, elle est moins enclin à l'adultère que l'homme (Nous nous devons d'accepter nos faiblesses! Personne n'est à l'abri de l'adultère - qu'ALLAH nous en préserve).

Traduit avec l’aimable autorisation du site www.islamset.com par la soeur Mariam Joannes (qu‘Allah la récompense ).

e6un7

 

Les Druzes: origines, histoire et doctrine

Druzes

Les Druzes se trouvent dans le sud du Liban, en Syrie, dans la zone montagneuse du Hawran ou djebel Druze, et dans le nord d’Israël, en Galilée. Cette petite communauté, composée d’environ 900 000 personnes, a su conserver au fil des ans une identité et une religion très particulières. Les communautés druzes ont joué notamment un rôle politique important dans l’histoire de l’indépendance du Liban et dans la guerre de 1975-1990.
Les origines des Druzes

De nombreuses théories, parfois assez fantaisistes, se sont élaborées autour des origines des Druzes. Il semble cependant que la nouvelle religion se soit formée au Xème siècle autour du calife Hakem de la dynastie fatimide, qui régna sur l’Egypte et sur une partie de l’Afrique du Nord. Hakem est considéré comme le sixième Imam de la branche ismaélienne. Le calife se déclare à la fin de son règne d’essence divine, et entend former une religion universelle. Il est notamment soutenu par deux fonctionnaires d’origine persane, Daruzi (le terme de druze se serait formé à partir de son nom) et Hamza, qui développent et prêchent la nouvelle religion. Mais cette prédication entraine rapidement des troubles dans les années 1017-1018, obligeant les nouveaux adeptes à fuir l’Egypte pour se refugier dans les montagnes du Chouf au Liban et dans les confins syriens. Hamza puis un autre disciple, Muqtana, élaborent alors réellement la doctrine. Daruzi, dont les mœurs et les principes sont jugés trop éloignés de la nouvelle doctrine, est finalement écarté de la communauté. Hamza est d’ailleurs considéré comme un Imam par les Druzes.
Leur évolution dans l’histoire

Considérés comme hérétiques par les sunnites comme par les chiites, les Druzes ont régulièrement fait l’objet de persécutions tout au long des siècles. Ils ont ainsi développé une capacité de résistance et leur courage est reconnu dans l’ensemble de la région. Ils ont su maintenir leur religion sous les différentes dynasties qui se sont succédées. La communauté est dirigée par des Emirs appartenant à de grandes familles féodales telles que la famille Maan (1516-1697), les Chéhab (1697-1841) ou encore les Aslan et les Jumblattî dans le Chouf. Les Druzes entretiennent, dans un premier temps, de bons rapports de voisinage avec les Maronites, les aidant même à s’émanciper. Mais au XIXème siècle, les rivalités s’exacerbent entre les chefs de clans ainsi qu’entre les deux communautés. La montée des tensions aboutit notamment aux massacres de 1860 qui finissent par entrainer l’intervention des puissances européennes au Liban.
La doctrine

La doctrine druze est influencée par de multiples courants philosophiques et religieux d’origines diverses. C’est une religion issue du chiisme et plus particulièrement de l’ismaélisme. Les Druzes croient en un Dieu unique. Il y a confusion de Dieu et de l’univers tout entier.

Comme les chiites, ils croient en l’interprétation ésotérique des Ecritures. La parole divine doit donc être en permanence interprétée pour découvrir son sens caché et allégorique. Pour cela, des guides spirituels (les imams) d’essence divine sont envoyés sur terre et chargés d’enseigner ces connaissances aux croyants. Hakem est pour les Druzes le dernier Imam, la dernière incarnation de Dieu sur terre (Dieu aurait pris à dix reprises une apparence humaine). Il disparait dans des conditions mystérieuses en 1021, son corps n’a jamais été retrouvé. Les croyants considèrent qu’il n’est pas mort et qu’il reviendra à la fin des temps pour instaurer un royaume de prospérité et de justice, qu’il fera triompher la religion unitaire et punira les infidèles. Les textes druzes sont gardés jalousement et ne sont révélés aux fidèles qu’après une période d’initiation. Les lois et principes sont regroupés essentiellement dans Les Epitres de la Sagesse, manuscrit rédigé par Hamza et Muktana. Seuls les initiés, les ‘ukkâl, ont le privilège d’accéder à cette connaissance mystique. Les plus initiés d’entre eux, les ‘ajâwîd, sont chargés d’enseigner la religion unitaire aux futurs initiés. Il existe également un guide spirituel, Cheikh Al Akl, considéré comme la plus grande autorité religieuse de la communauté et chargé de maintenir la cohésion entre les croyants. Une fois initié, le croyant promet solennellement de ne jamais révéler sa connaissance. Cette initiation est réservée à une certaine élite : les Druzes restent pour la plupart des juhhâl et se contentent de suivre les préceptes de leur religion. Ils sont une communauté très fermée. Depuis 1034, le prosélytisme n’est plus pratiqué et il est impossible de se convertir. On ne peut que naître druze.

D’une manière générale, les Druzes sont très discrets en ce qui concerne leur religion. Il n’y a ni rite ni lieu de culte. La prière se fait intérieurement, c’est un acte qui se fait librement, n’importe où et à n’importe quel moment. Les cinq piliers de l’Islam ne sont finalement pas vraiment respectés : le pèlerinage à La Mecque n’est pas nécessaire, le jeûne est remplacé par une période de silence et l’aumône est considérée comme un principe naturel qui ne devrait même pas avoir besoin d’être réglementé. Le croyant doit respecter cependant une morale assez austère (interdiction de mentir, de croire dans son âme à une autre religion, de boire du vin, accepter son sort…).

Une autre grande particularité de la religion unitaire réside dans la croyance en la métempsycose, la réincarnation. L’âme est immortelle. Elle se sépare au moment du décès du corps d’un Druze pour pénétrer dans le corps d’un nouveau né au moment de sa première respiration. Il est alors extrêmement important que le corps du défunt soit enterré en suivant des rites particuliers. L’âme se rapproche de la perfection au fur et à mesure des réincarnations.

Par ailleurs, il existe un principe de la dissimulation, dit taqiyya, qui invite le croyant à cacher sa religion par sécurité ou lorsque les intérêts de la communauté peuvent être menacés.

On constate ainsi que les Druzes ont un souci constant de préserver culture et religion.


Bibliographie

Paul-Jacques Callebaut, Les Mystérieux Druzes du Mont-Liban, Tournai, La Renaissance du Livre, 2000
Marie Dupont, Les Druzes, Paris, Editions Brepols, 1994
Louis Perillier, Les Druzes, Paris, Editions Publisud, 1986

 

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Druzes.html

 

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Comment le Coran affirme l’Heure du Jugement dernier

Cheikh ’Abd Ar-Rah’mân As-Sa’diy (Qu’Allah l’agrée) dit :

C’est le troisième des fondements sur lesquels tous les Messagers et toutes les Législations [révélées] ont concordé, à savoir : le Tawhîd, la Prophétie, et la question de l’Heure [du Jugement dernier] et du rassemblement des créatures [lors de la résurrection].

Allah a mentionné ce [fondement] maintes fois dans Son Noble Livre et Il l’a affirmé de différentes façons dont :

L’annonce de cette Heure par Le plus Véridique et l’annonce de la rétribution complète qui y aura lieu. En plus des nombreuses mentions de cette Heure, Allah a juré à son propos trois fois dans son livre, comme dans le verset suivant : « Non ! Je Jure par le Jour de la Résurrection. » [1]

L’affirmation de la perfection de la Puissance d’Allah, de la réalisation certaine de Sa Volonté et du fait que rien ne Le réduit à l’impuissance. Par conséquent, ressusciter les créatures après leur mort est un des effets de Sa Puissance.

Le rappel aux serviteurs de leur première création et du fait que Celui qui les a créés, alors qu’ils n’étaient même pas une chose mentionnable, les retournera certainement à la vie comme Il l’a fait la première fois, et la répétition est encore plus facile pour Lui. Il a répété ce sens-là dans plusieurs passages avec divers procédés.

Sa revivification de la terre morte et inerte après sa mort et le fait que Celui qui l’a revivifiée ressuscitera les morts. Il a confirmé ceci par Sa Capacité à faire plus que cela, à savoir la création des cieux, de la terre, et des grandes créations. Si ceux qui réfléchissent reconnaissent ceci - et ils ne peuvent le renier - pourquoi alors excluent-ils la résurrection des morts ?

L’étendue de Sa Science et la perfection de Sa Sagesse [qui impliquent] qu’il ne Lui sied ni ne Lui convient de laisser Ses créatures abandonnées, sans obligations à observer, sans subir d’ordre ni d’interdit, sans être récompensées ni punies. C’est un moyen par lequel Allah a affirmé [à la fois] la Prophétie et la question de l’Heure [du Jugement Dernier].

Allah a affirmé la résurrection, la rétribution des bienfaisants et la punition des malfaisants aussi par le rapport de Ses lois - glorifié soit-Il - qui se sont appliquées aux peuples antérieurs et aux générations passées : comment Il a sauvé les prophètes et leurs compagnons et anéanti ceux qui les ont démenti en reniant la résurrection, comment Il leur a envoyé divers châtiments et leur a fait subir des punitions exemplaires. Ceci étant un châtiment précipité et un échantillon de ce qu’il y aura dans l’au-delà, Allah l’a exposé à Ses serviteurs « pour que périsse, sur preuve, celui qui périt et pour que vive, sur preuve, celui qui vit. » [2]

Parmi [les preuves exposées dans le Coran], il y a aussi les exemples de résurrection, qu’Allah a montré à Ses serviteurs dans la vie d’ici-bas, comme ce qu’Allah a rapporté de l’histoire de l’homme [qu’Allah a ressuscité après avoir demandé aux juifs d’égorger] une vache [3], les milliers de personnes du peuple de Bénî Isrâ`ïl [4], [l’histoire de] « celui qui passait par un village désert et dévasté » [5], l’histoire d’Ibrâhîm Al-Khalîl et des oiseaux [qu’Allah a ressuscité] [6], la résurrection des morts par ’Issâ fils de Mariam et autres choses encore qu’Allah a exposées à Ses serviteurs dans cette vie pour qu’ils sachent qu’Il est Puissant et Capable [de toute chose], et que les serviteurs devront inévitablement aller à la demeure finale, soit le Paradis soit l’Enfer.

Allah a affirmé et répété ces notions dans de nombreux passages. Et Allah est le plus savant.

Post-Scriptum :

Source :
 
Extrait du livre "Al-Qawâ’id ul-H’icên fî Tafsîr il-Qor`ân"
Auteur :
Cheikh ’Abd Ar-Rah’mân As-Sa’diy
Traduction :
Adel Abd Allah

Notes :

[1] Sourate Al-Qiyâmah ; verset 1.

[2] Sourate 8 ; verset 42.

[3] cf Sourate 2 ; verset 67-73.

[4] cf Sourate 2 : verset 243

[5] Sourate 2 ; verset 259.

[6] cf sourate 2 ; verset 260.

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