L’acte sexuel est une expression d’amour ultime ainsi qu’une rencontre totalement émotionnelle et physique. Dans une expression brève mais belle, le Quran se
rapporte à cette relation entre mari et femme disant :
"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles" . (2 :187)
L’union sexuelle entre mari et femme est bien plus que le fait de rechercher à satisfaire son désir.
En effet, le prophète (pbsl) nous a enseignés que cela fait partie des oeuvres de bienfaisance en Islam.
Il disait à ses compagnons, énumérant des exemples d’actions charitables :
"Et quand l’un de vous fait l’amour (rapports sexuels) c’est une oeuvre gratifiante".
Ses compagnons surpris et lui demandèrent :
"Comment se fait-il que l’un de nous, tout en répondant au besoin de ses désirs, obtient par ce fait la récompense d’une charité?"
A laquelle le prophète (pbsl) répondit :
"Ne voyez-vous pas que s’il fait la même chose mais dans une situation interdite, ce sera compté contre lui comme un péché ? Et donc s’il le fait légitimement c’est compté pour lui comme une charité". (Mouslim)
Afin d’entretenir une relation heureuse et agréable, le mari et la femme devraient acquérir des habitudes d’hygiène et d’esthétique qui les rendent séduisants l’un envers l’autre. Il n’incombe pas seulement à la femme de s’embellir pour son mari, mais c’est un droit réciproque. Il est rapporté que le prophète (pbsl) avait réprimandé un homme qui apparaissait minable et négligé. Il lui conseilla de prendre soin de ses cheveux et de ses vêtements, tout en déclarant que c’était un droit pour sa femme que de paraître de la meilleure des façons pour elle, comme elle pour lui.
Ibn Abbas, un érudit notable du premier siècle islamique, déclara :
"Certainement je tiens beaucoup à me faire beau pour ma femme, de la même manière que j’aime qu’elle se fasse belle pour moi, en accord avec les paroles de Dieu dans le Quran qui sont " :
"Quand à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance”. (2 :228)
Ce n’est pas seulement le devoir d’une femme, mais en vérité, c’est son privilège que de s’embellir à la vue de son mari. Les maris effectuant un voyage devraient annoncer leur retour plutôt que de surprendre leur femme, afin qu’elles aient le temps de s’embellir avant de rencontrer leurs maris.
Chaque fois que la caravane du prophète (pbsl) était de retour à Médine, les voyageurs campaient dans les faubourgs de la ville, envoyaient un messager pour annoncer leur arrivée et rentraient dans leur foyer après un certain délai. Il dit dans une de ses traditions :
"Si vous êtes en voyage, n’entrez pas dans votre maison soudainement pour que les femmes ayant les cheveux en pagaille se coiffent et que les femmes non prévenues s’apprêtent". (les cinq sauf Nissa’i)
Il y a quatorze siècles, l’Islam reconnaissait déjà le droit "à l'orgasme", comme en témoigne les paroles du prophète (pbsl) :
"Si l’un de vous a des rapports avec sa femme, qu’il soit attentionné. S’il atteint son plaisir avant elle, il ne devra pas la presser jusqu’à ce qu’elle atteigne également son plaisir". (Anas)
Les écrits classiques en sexologie ces dernières décennies ont décrit la réponse sexuelle de la physiologie humaine et l’ont classifiée en quatre phases : excitation, du plateau, orgasme et résolution. Idéalement ces phases devraient coïncider entre les deux partenaires, autrement il y aurait une mésentente sexuelle ; il arrive bien souvent que l’homme atteint l’ orgasme pendant que la femme attend toujours ardemment avec un désir enflammé d’atteindre également l’orgasme.
Comme l’orgasme est suivi par la phase de résolution, phase dans laquelle l’organe du mâle devient mou et l’homme entre dans une période réfractaire après que son désir sexuel ait été satisfait à travers l’orgasme, la conclusion de l’acte à cette étape serait injuste envers la femme qui aura été excitée mais non satisfaite, et c’est contre cet incident que le prophète (pbsl) avertissait.
L’homme ne devrait pas juste se retourner et s’en aller ou dormir, laissant sa femme frustrée. L’exercice du coït devrait continuer jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite.
Une méthode efficace pour corriger cette forme de mésentente sexuelle est de consacrer du temps à jouir de leur intimité et de s’aider l’un et l’autre à découvrir son corps en totalité, avant de progresser jusqu’au rapport génital. Les plaisirs du sexe s’étendent eux-mêmes au-dessus d’une partie beaucoup plus vaste que la région génitale, tel que s’embrasser, se cajoler et caresser le corps, spécialement au dessus des zones érogènes du corps de la femme. Ceci, en effet, est une méthode normale et recommandée pour aborder le sexe.
Il s’ajoute à l’élément mécanique du sexe, la dimension émotive d’un amour tendre et d’une affection réciproque, représenté admirablement dans le Quran par :
"Elles sont un vêtement pour vous comme vous l’êtes pour elles".
Cela garantit aussi que lorsque le couple aborde la pénétration génitale, la femme aura été suffisamment éveillée et aura atteint un niveau d’excitation tel qu’elle sera relativement prête pour atteindre son orgasme. Dans le jargon médical moderne ce prélude s’appelle les "préliminaires" mais bien avant que de tels droits de la femme soit rêvés dans le reste du monde, le prophète de l’Islam (pbsl) donna le même conseil se référant poliment aux préliminaires comme le “messager”, dans ses dires :
"Ne laissez pas l’un de vous tomber sur sa femme comme une bête (chameau) tombe. C’est plus approprié d’envoyer “un messager” avant l’exécution de l’acte".
Toujours dans le cadre d’une bonne éthique sexuelle, le couple devrait être sensible aux besoins et limites de chacun, ainsi que de leurs points forts et leurs points faibles. Même une excuse vertueuse telle qu’une participation profonde en adoration n’est pas acceptée si l’homme oublie ou ignore les droits de sa femme. Dans de tels cas, il est du droit de la femme de protester.
L’histoire rapporte qu’une femme se rendit auprès d’Omar ibn al Khattab (deuxième calife, qu’Allah soit satisfait de lui) et lui dit :
“Mon mari jeûne toute la journée et prie toute la nuit, et je suis embarrassée de m’en plaindre dans la mesure où il passe son temps à adorer Dieu ”.
L’homme fut convoqué pour une audience. Le verdict final était de consacrer trois nuits à sa propre adoration et de tenir compte des besoins de sa femme le reste de la semaine.
Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) demanda aussi à sa fille Hafsa combien de temps une femme pouvait tolérer l’absence de son mari ; sur sa réponse, il décréta que les troupes combattantes (soldats) auraient la permission de revenir à la maison tous les six mois.
De même une femme ne devrait pas être indifférente à l’appel de son mari. Voyant que l’homme est plus enclin à un éveil sexuel dû à une variété de stimuli visuels étant donné qu’il se déplace toute la journée, le conseil du prophète (pbsl) était que l’épouse devait toujours répondre à l’appel de son mari :
"Le droit du mari est que lorsqu’il appelle sa femme au sexe, elle ne devrait pas lui refuser". (Tialissi)
Notons que le temps utilisé indique bien qu'il est conseillé à la femme de ne pas refuser à son mari un rapport sexuel si ce dernier à des pulsions importantes. Elle n'est pas obligée si elle n'en a vraiment pas envie ou si elle n'est pas en condition (règles, maladie...). Bien entendu, l'inverse est applicable!
Le prophète (pbsl) conseillait aussi qu’à chaque fois qu’un homme voyait quelque chose suscitant son désir sexuel, devait rentrer dans son foyer et avoir des rapports avec sa femme. Les femmes ont également des pulsions et ce qui est conseillé à l'homme à ce niveau l'est aussi pour la femme! Même si, statistiquement, elle est moins enclin à l'adultère que l'homme (Nous nous devons d'accepter nos faiblesses! Personne n'est à l'abri de l'adultère - qu'ALLAH nous en préserve).
Traduit avec l’aimable autorisation du site www.islamset.com par la soeur Mariam Joannes (qu‘Allah la récompense ).
Les Druzes se trouvent dans le sud du Liban, en Syrie, dans la zone montagneuse du Hawran ou djebel Druze, et dans le nord d’Israël, en Galilée. Cette petite communauté, composée d’environ 900 000 personnes, a su conserver au fil des ans une identité et une religion très particulières. Les communautés druzes ont joué notamment un rôle politique important dans l’histoire de l’indépendance du Liban et dans la guerre de 1975-1990.
Les origines des Druzes
De nombreuses théories, parfois assez fantaisistes, se sont élaborées autour des origines des Druzes. Il semble cependant que la nouvelle religion se soit formée au Xème siècle autour du calife Hakem de la dynastie fatimide, qui régna sur l’Egypte et sur une partie de l’Afrique du Nord. Hakem est considéré comme le sixième Imam de la branche ismaélienne. Le calife se déclare à la fin de son règne d’essence divine, et entend former une religion universelle. Il est notamment soutenu par deux fonctionnaires d’origine persane, Daruzi (le terme de druze se serait formé à partir de son nom) et Hamza, qui développent et prêchent la nouvelle religion. Mais cette prédication entraine rapidement des troubles dans les années 1017-1018, obligeant les nouveaux adeptes à fuir l’Egypte pour se refugier dans les montagnes du Chouf au Liban et dans les confins syriens. Hamza puis un autre disciple, Muqtana, élaborent alors réellement la doctrine. Daruzi, dont les mœurs et les principes sont jugés trop éloignés de la nouvelle doctrine, est finalement écarté de la communauté. Hamza est d’ailleurs considéré comme un Imam par les Druzes.
Leur évolution dans l’histoire
Considérés comme hérétiques par les sunnites comme par les chiites, les Druzes ont régulièrement fait l’objet de persécutions tout au long des siècles. Ils ont ainsi développé une capacité de résistance et leur courage est reconnu dans l’ensemble de la région. Ils ont su maintenir leur religion sous les différentes dynasties qui se sont succédées. La communauté est dirigée par des Emirs appartenant à de grandes familles féodales telles que la famille Maan (1516-1697), les Chéhab (1697-1841) ou encore les Aslan et les Jumblattî dans le Chouf. Les Druzes entretiennent, dans un premier temps, de bons rapports de voisinage avec les Maronites, les aidant même à s’émanciper. Mais au XIXème siècle, les rivalités s’exacerbent entre les chefs de clans ainsi qu’entre les deux communautés. La montée des tensions aboutit notamment aux massacres de 1860 qui finissent par entrainer l’intervention des puissances européennes au Liban.
La doctrine
La doctrine druze est influencée par de multiples courants philosophiques et religieux d’origines diverses. C’est une religion issue du chiisme et plus particulièrement de l’ismaélisme. Les Druzes croient en un Dieu unique. Il y a confusion de Dieu et de l’univers tout entier.
Comme les chiites, ils croient en l’interprétation ésotérique des Ecritures. La parole divine doit donc être en permanence interprétée pour découvrir son sens caché et allégorique. Pour cela, des guides spirituels (les imams) d’essence divine sont envoyés sur terre et chargés d’enseigner ces connaissances aux croyants. Hakem est pour les Druzes le dernier Imam, la dernière incarnation de Dieu sur terre (Dieu aurait pris à dix reprises une apparence humaine). Il disparait dans des conditions mystérieuses en 1021, son corps n’a jamais été retrouvé. Les croyants considèrent qu’il n’est pas mort et qu’il reviendra à la fin des temps pour instaurer un royaume de prospérité et de justice, qu’il fera triompher la religion unitaire et punira les infidèles. Les textes druzes sont gardés jalousement et ne sont révélés aux fidèles qu’après une période d’initiation. Les lois et principes sont regroupés essentiellement dans Les Epitres de la Sagesse, manuscrit rédigé par Hamza et Muktana. Seuls les initiés, les ‘ukkâl, ont le privilège d’accéder à cette connaissance mystique. Les plus initiés d’entre eux, les ‘ajâwîd, sont chargés d’enseigner la religion unitaire aux futurs initiés. Il existe également un guide spirituel, Cheikh Al Akl, considéré comme la plus grande autorité religieuse de la communauté et chargé de maintenir la cohésion entre les croyants. Une fois initié, le croyant promet solennellement de ne jamais révéler sa connaissance. Cette initiation est réservée à une certaine élite : les Druzes restent pour la plupart des juhhâl et se contentent de suivre les préceptes de leur religion. Ils sont une communauté très fermée. Depuis 1034, le prosélytisme n’est plus pratiqué et il est impossible de se convertir. On ne peut que naître druze.
D’une manière générale, les Druzes sont très discrets en ce qui concerne leur religion. Il n’y a ni rite ni lieu de culte. La prière se fait intérieurement, c’est un acte qui se fait librement, n’importe où et à n’importe quel moment. Les cinq piliers de l’Islam ne sont finalement pas vraiment respectés : le pèlerinage à La Mecque n’est pas nécessaire, le jeûne est remplacé par une période de silence et l’aumône est considérée comme un principe naturel qui ne devrait même pas avoir besoin d’être réglementé. Le croyant doit respecter cependant une morale assez austère (interdiction de mentir, de croire dans son âme à une autre religion, de boire du vin, accepter son sort…).
Une autre grande particularité de la religion unitaire réside dans la croyance en la métempsycose, la réincarnation. L’âme est immortelle. Elle se sépare au moment du décès du corps d’un Druze pour pénétrer dans le corps d’un nouveau né au moment de sa première respiration. Il est alors extrêmement important que le corps du défunt soit enterré en suivant des rites particuliers. L’âme se rapproche de la perfection au fur et à mesure des réincarnations.
Par ailleurs, il existe un principe de la dissimulation, dit taqiyya, qui invite le croyant à cacher sa religion par sécurité ou lorsque les intérêts de la communauté peuvent être menacés.
On constate ainsi que les Druzes ont un souci constant de préserver culture et religion.
Bibliographie
Paul-Jacques Callebaut, Les Mystérieux Druzes du Mont-Liban, Tournai, La Renaissance du Livre, 2000
Marie Dupont, Les Druzes, Paris, Editions Brepols, 1994
Louis Perillier, Les Druzes, Paris, Editions Publisud, 1986
http://www.lesclesdumoyenorient.com/Druzes.html
C’est le troisième des fondements sur lesquels tous les Messagers et toutes les Législations [révélées] ont concordé, à savoir : le Tawhîd, la Prophétie, et la question de l’Heure [du Jugement dernier] et du rassemblement des créatures [lors de la résurrection].
Allah a mentionné ce [fondement] maintes fois dans Son Noble Livre et Il l’a affirmé de différentes façons dont :
L’annonce de cette Heure par Le plus Véridique et l’annonce de la rétribution complète qui y aura lieu. En plus des nombreuses mentions de cette Heure, Allah a juré à son propos trois fois dans son livre, comme dans le verset suivant : « Non ! Je Jure par le Jour de la Résurrection. » [1]
L’affirmation de la perfection de la Puissance d’Allah, de la réalisation certaine de Sa Volonté et du fait que rien ne Le réduit à l’impuissance. Par conséquent, ressusciter les créatures après leur mort est un des effets de Sa Puissance.
Le rappel aux serviteurs de leur première création et du fait que Celui qui les a créés, alors qu’ils n’étaient même pas une chose mentionnable, les retournera certainement à la vie comme Il l’a fait la première fois, et la répétition est encore plus facile pour Lui. Il a répété ce sens-là dans plusieurs passages avec divers procédés.
Sa revivification de la terre morte et inerte après sa mort et le fait que Celui qui l’a revivifiée ressuscitera les morts. Il a confirmé ceci par Sa Capacité à faire plus que cela, à savoir la création des cieux, de la terre, et des grandes créations. Si ceux qui réfléchissent reconnaissent ceci - et ils ne peuvent le renier - pourquoi alors excluent-ils la résurrection des morts ?
L’étendue de Sa Science et la perfection de Sa Sagesse [qui impliquent] qu’il ne Lui sied ni ne Lui convient de laisser Ses créatures abandonnées, sans obligations à observer, sans subir d’ordre ni d’interdit, sans être récompensées ni punies. C’est un moyen par lequel Allah a affirmé [à la fois] la Prophétie et la question de l’Heure [du Jugement Dernier].
Allah a affirmé la résurrection, la rétribution des bienfaisants et la punition des malfaisants aussi par le rapport de Ses lois - glorifié soit-Il - qui se sont appliquées aux peuples antérieurs et aux générations passées : comment Il a sauvé les prophètes et leurs compagnons et anéanti ceux qui les ont démenti en reniant la résurrection, comment Il leur a envoyé divers châtiments et leur a fait subir des punitions exemplaires. Ceci étant un châtiment précipité et un échantillon de ce qu’il y aura dans l’au-delà, Allah l’a exposé à Ses serviteurs « pour que périsse, sur preuve, celui qui périt et pour que vive, sur preuve, celui qui vit. » [2]
Parmi [les preuves exposées dans le Coran], il y a aussi les exemples de résurrection, qu’Allah a montré à Ses serviteurs dans la vie d’ici-bas, comme ce qu’Allah a rapporté de l’histoire de l’homme [qu’Allah a ressuscité après avoir demandé aux juifs d’égorger] une vache [3], les milliers de personnes du peuple de Bénî Isrâ`ïl [4], [l’histoire de] « celui qui passait par un village désert et dévasté » [5], l’histoire d’Ibrâhîm Al-Khalîl et des oiseaux [qu’Allah a ressuscité] [6], la résurrection des morts par ’Issâ fils de Mariam et autres choses encore qu’Allah a exposées à Ses serviteurs dans cette vie pour qu’ils sachent qu’Il est Puissant et Capable [de toute chose], et que les serviteurs devront inévitablement aller à la demeure finale, soit le Paradis soit l’Enfer.
Allah a affirmé et répété ces notions dans de nombreux passages. Et Allah est le plus savant.
Source :
|
Extrait du livre "Al-Qawâ’id ul-H’icên fî Tafsîr il-Qor`ân" |
Auteur :
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Cheikh ’Abd Ar-Rah’mân As-Sa’diy |
Traduction :
|
Adel Abd Allah |
[1] Sourate Al-Qiyâmah ; verset 1.
[2] Sourate 8 ; verset 42.
[3] cf Sourate 2 ; verset 67-73.
[4] cf Sourate 2 : verset 243
[5] Sourate 2 ; verset 259.
[6] cf sourate 2 ; verset 260.
Toutes les informations que nous percevons du monde dans lequel nous vivons, sont transmises par nos cinq sens. Ce monde que nous connaissons se compose de ce que nos yeux voient, nos mains touchent, nos nez sentent, nos langues goûtent et nos oreilles entendent. Nous ne pouvons imaginer une seconde que ce monde "extérieur" puisse être différent de ce que nos sens nous permettent de percevoir, puisque depuis notre naissance nous en sommes totalement dépendants.
![]() Sur cette image, nous voyons une personne qui semble skier en montagne, alors qu'il n'y a en réalité ni skis, ni neige. Cette illusion est générée artificiellement. |
Vous tenez un magazine. Il semble solide ; il semble exister de manière autonome dans l'espace. Ainsi que les objets autour de vous - comme la tasse de thé, l'ordinateur. Ils paraissent tous réels, quelque part là-bas. Mais tout cela n'est qu'illusion.
Pendant une représentation en 1998, Stelarc s'est raccordé directement à Internet. Son corps était parsemé d'électrodes - sur ses deltoïdes, ses biceps, ses fléchisseurs, ses jarrets, ses mollets - lesquelles envoyaient de légères impulsions électriques, juste assez pour provoquer une légère contraction musculaire involontaire. Les électrodes étaient connectées à un ordinateur qui était à son tour relié à des ordinateurs via Internet à Paris, Helsinki et Amsterdam. En pressant sur les différentes parties du corps humain qui apparaissait sur l'écran, les participants dans les trois capitales pouvaient alors faire faire à Stelarc ce qu'ils désiraient.
![]() La couverture du magazine New Scientist du 27 avril 2002 titrait "Un univers holographique" et "Pourquoi vivons-nous tous dans un hologramme" |
![]() "Le corps électrique", article publié dans le Time magazine du 11 mars 2002, révélait que le monde extérieur est une image dupliquée dans notre esprit. |
![]() Qu’est-ce qu’un diamant étincelant et un crayon à papier ont en commun ? Le diamant est très solide tandis que le graphite de la mine du crayon, lui, est fragile. Pourtant, ces deux substances différentes contiennent une formidable preuve de la création, appelée carbone.
Le diamant rugueux, non poli est le plus solide de tous les minerais. (1) C’est pourquoi cette variété de diamant est utilisée pour tailler et forer divers matériaux, ainsi qu’en tant qu’abrasif pour polir certaines surfaces.(2)
La solidité d’un minerai peut être évaluée à sa résistance au frottement avec un élément extérieur. Les scientifiques utilisent un système de point pour désigner la solidité de tous les minerais. Le diamant a la note maximale, à savoir dix sur dix. Mais qu’est-ce qui fait la solidité du diamant ?
Il est intéressant de noter que la fragile mine de crayon en graphite est composée de mêmes atomes de carbone que le diamant.
Mais tandis que l’un est très fragile l’autre est extrêmement dur ; l’un est noir comme du charbon, l’autre lumineux et étincelant ; l’un est facilement trouvable dans la nature, l’autre est rare. Pour toutes ces raisons, le diamant a une valeur beaucoup plus grande que le graphite.
Dans les deux cas, il s’agit d’atomes de carbone.
Qu’est-ce qui fait toute la différence ?
Le carbone, à la base de la vie
(La valeur des diamants est déterminée par leurs atomes)
Avant d’examiner les différences, parlons des atomes de carbone qui composent le diamant. Pour les êtres vivants, l’atome de carbone est très important. Nevil Sidgwick, le chimiste anglais exposa dans son livre Chemical Elements and Their Compounds la chose suivante :
La classe de composés formés exclusivement de carbone et d’hydrogène est appelée hydrocarbures. C’est une immense famille de composés qui inclut le gaz naturel, le pétrole liquide, le kérosène et les huiles lubrifiantes. L'éthylène et le propylène, qui sont des hydrocarbures, forment la base de l’industrie pétrochimique. Les hydrocarbures comme le benzène, le toluène et la térébenthine sont connus de quiconque a travaillé dans la peinture. Le naphtalène qui protége nos vêtements des mites est également un hydrocarbure. Les hydrocarbures associés au chlore ou au fluor forment les anesthésiques utilisés dans les extincteurs de feux ou le fréon dans les réfrigérateurs.
Comme on peut le voir, le carbone est très important. C’est d’ailleurs ce qui fait la rareté du diamant, qui n’a pas d’égal pour ce qui est de sa structure de cristallin. L’atome de carbone qui donne au diamant sa solidité a une conception géométrique idéale. Le graphite est également formé de carbone mais ses atomes ne sont pas ordonnés comme dans la structure du diamant. Les scientifiques décrivent la différence par le terme allotropie.
Le concept d’allotropie
La différence dans l’arrangement de l’espace, dans les atomes qui composent la structure de l’élément est appelée allotropie. L’atome responsable de la structure est appelé l’atome allotropique. Illustrons cela par un exemple :
Imaginons que nous avons acheté 3 chargements de 10.000 briques, toutes identiques. Nous avons envoyé ces briques à trois maçons différents qui vont chacun construire un mur selon leurs propres goûts.
- Est-ce que les murs seront identiques ?
- Est-ce qu’ils auront la même robustesse ?
- Est-ce que l’arrangement artistique des briques sera identique ?
Si la réponse à ces questions est oui, le mur ne sera pas allotropique.
Si la réponse à ces questions est non, les murs peuvent être qualifiés d’allotropique.
L’oxygène et l’ozone sont des allotropies d'atomes d’oxygène.
Le diamant, le graphite et le carbone amorphe sont des allotropies d’atomes de carbone.
Le phosphore rouge et blanc sont des allotropies d’atomes de phosphore.
Le soufre rhombique et le soufre monoclinal sont des allotropies du soufre
Les caractéristiques des atomes allotropiques :
Certaines caractéristiques physiques du diamant et du graphite ont été expliquées comme suit :
Toutes les qualités qui donnent sa valeur au diamant sont relatives aux conditions de formation. Concernant la formation naturelle d’un diamant, une chaleur et une pression excessive sont nécessaires. Le diamant est formé profondément dans la croûte terrestre. Des morceaux de diamant peuvent apparaître à la surface de la terre et geler mais cela se produit très rarement. C’est pourquoi, il y a très peu de dépôt de diamant dans le monde et que le nombre de diamants de très grande valeur est encore plus limité.
The natural structure and formation of diamonds has shown scientists the way to produce artificial diamonds. Diamonds have been produced in experiments in which graphite has been subjected to 100 thousand atmospheres of pressure in 3000-degree heat. However, synthetic diamonds are not as valuable as natural ones but because of their hardness, they are used as industrial abrasive.
La structure naturelle et la formation de diamant ont montré aux scientifiques la manière de produire des diamants artificiels. Des diamants ont été produits de manière expérimentale, dans lesquels du graphite avait été sujet à 100.000 atmosphères dans une chaleur s’élevant à 3.000 degrés. Cependant, les diamants synthétiques n'ont pas autant de valeur que les diamants naturels, mais ils sont utilisés en tant qu'abrasif industriel en raison de leur dureté.
Domaine d’utilisation des diamants :
On distingue 3 variétés de diamant :
1) Les diamants transparents de joaillerie : leur très grande valeur est exprimée en carats. Un carat est égal à 0,205 grammes.
2.) Bort: A semi-transparent and striated diamond. It is harder than an original diamond and it is used to carve high quality diamonds. In the drilling industry, these diamonds are used for drill bits.
2) Le bort : diamant semi-transparent et strié. Il est plus solide que le diamant de joaillerie et est utilisé pour tailler les pierres précieuses. Ce type de diamant est également utilisé dans le forage.
3.) Carbonado: This is a black, uncarved diamond. It is harder than an original diamond and it is used in the manufacturing of drilling equipment.
3) Le carbonado : diamant noir utilisé pour la fabrication des outils de forage.
Sidgwick l’a souligné, l’atome de carbone, qui a seulement 6 protons, 6 neutrons et 6 électrons est un authentique miracle. En effet, le fait que la différence de disposition des atomes engendre de telles différences témoigne en faveur d’une création divine, émanation de la grâce de Dieu.
Comme toutes les preuves de la création présentes dans la nature, Dieu a créé le carbone et le diamant avec toutes leurs propriétés.
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité