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Articles de islamiates

Attention: La saleté est excellente pour la santé!

La flore microbienne

Choses sales excellentes pour la santé

Les allergies sont provoquées par une réaction excessive du système immunitaire.

Convaincu qu'il est attaqué par de dangereux microbes, notre corps fait tout ce qu'il peut pour s'en débarrasser : il nous fait éternuer pour nettoyer nos poumons et nos fosses nasales, il produit du mucus qui s'écoule abondamment par notre nez, il nous fait pleurer pour nettoyer nos yeux, provoque une inflammation entraînant des rougeurs sur la peau et de la conjonctivite (yeux qui grattent) pour détruire les agents étrangers.

Ces réactions sont provoquées par un puissant cocktail d'histamines, de leucotriènes et de prostaglandines fabriquées par les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui se trouvent sur nos muqueuses et qui servent à détecter les agents étrangers.

Mais nos mastocytes se trompent ! Nous ne sommes pas attaqués par un dangereux microbe, mais par d'innocents grains de pollen, poils de chats ou autres poussières.

Pour lutter contre les allergies, notre corps doit donc apprendre à distinguer les corps étrangers dangereux de ceux qui ne le sont pas.

Or, il ne peut apprendre que s'il est souvent confronté à une grande diversité de microbes.

L'hygiène excessive le prive d'occasions nécessaires de s'exercer.

C'est là une raison possible de la forte augmentation des allergies dans les sociétés industrialisées. À force de vouloir tout nettoyer, désinfecter, stériliser, nous avons déboussolé notre système immunitaire.

Alors qu'arrive le printemps et que s'annoncent les premières vagues de pollen, voici quelques découvertes récentes tout à fait passionnantes qui vous aideront à mieux lutter contre les allergies.

Le lave-vaisselle favorise les allergies
Des chercheurs de l'université de Gothenburg, en Suède, ont récemment découvert que les enfants élevés dans des maisons sans lave-vaisselle ont deux fois moins d'allergies que les autres [1].

Ils avaient beaucoup moins de tendance à l'eczéma, à l'asthme et au rhume des foins.

Cela pourrait être dû au fait que le lave-vaisselle chauffe à très haute température, bien plus fort que la chaleur que nous pouvons supporter en lavant notre vaisselle à la main.

Les ustensiles de cuisine sortent donc largement stérilisés du lave-vaisselle. La plupart des microbes ont été éliminés.

Les personnes qui mangent avec ces ustensiles sont donc moins exposées aux bactéries et autres antigènes (corps étrangers provoquant une réaction immunitaire). Leur système immunitaire est moins sollicité, il perd de sa précision et risque plus souvent de se tromper, de réagir alors que c'est inutile (provoquant des allergies).

Les aliments fermentés et les produits de la ferme diminuent le risque d'allergie
Les enfants qui mangent des aliments fermentés et des produits de la ferme non pasteurisés (beurre, fromage, lait), des fruits et des légumes ramassés tels quels et non traités, ont aussi moins d'allergies que les autres [2].

On peut là aussi faire un lien avec les bactéries et microbes avec lesquels les enfants sont en contact, et qui leur font un vaccin naturel.

Les recherches montrent que les femmes qui prennent des probiotiques (bactéries bonnes pour la santé) durant leur grossesse ont des enfants plus résistants aux allergies [3].

Les enfants qui prennent des probiotiques quotidiennement voient leur risque d'eczéma baisser de 58 % [4].

Concernant les aliments frais de la ferme, les enfants qui grandissent dans des intérieurs aseptisés, sans être en contact ni avec les animaux, ni avec la terre, les insectes, les plantes, les fleurs, les pollens, ont plus de risques de souffrir d'asthme et de rhume des foins que ceux qui vivent dans des maisons un peu sales.

Dans une étude, les enfants d'âge scolaire buvant du lait cru ont eu 41 % de risques en moins d'avoir de l'asthme, et 50 % de risques en moins d'avoir le rhume des foins que les enfants qui buvaient du lait UHT [5].

Autres choses « sales » qui peuvent être bonnes pour la santé
Notre société est obsédée par la propreté, en particulier pour les enfants. Mais il devient de plus en plus clair que le contact avec la nature, avec les choses naturelles considérées comme sales, est bon et sans doute même essentiel pour maintenir le corps en bon ordre de fonctionnement.

Un biochimiste de l'université du Saskatchewan au Canada a été jusqu'à prétendre, par exemple, que les crottes de nez, ou mucus nasal, ont un goût sucré afin de donner envie de les manger [6] !

En faisant cela, selon lui, les enfants introduisent des microbes pathogènes dans leur organisme. Ils stimulent alors leur système immunitaire, ce qui renforce leurs défenses naturelles.

Et il existe bien d'autres facteurs associés à une baisse des allergies : le fait d'avoir un chien ou des animaux domestiques ; le fait pour un bébé d'aller à la garderie avant l'âge de 1 an, le fait, encore, de recevoir un extrait d'acariens et d'autres allergènes deux fois par jour entre l'âge de 6 mois et 18 mois.

Les acariens sont un des allergènes les plus répandus. Ils déclenchent fréquemment les symptômes de l'asthme. Mais le contact régulier avec les acariens réduit l'incidence des allergies de 63 % chez les enfants à haut risque, dont les deux parents sont allergiques.

Des chercheurs ont aussi constaté que les bébés citadins exposés aux cafards, aux souris, aux acariens et à d'autres allergènes dans la poussière de la maison durant la première année de leur vie avaient moins de risques de souffrir d'allergies à l'âge de 3 ans.

La conclusion est claire : l'environnement est un facteur important d'allergie. Un enfant qui grandit dans une maison trop propre et éloignée de la nature souffrira d'un manque de stimulation de son système immunitaire.

Les bébés qui mangent de la cacahuète ont moins de risques d'allergie à la cacahuète

Entre 1 et 3 % des enfants en Europe occidentale, Australie et Etats-Unis, sont allergiques aux cacahuètes. Il est donc classique de conseiller aux parents de ne pas donner aux jeunes enfants de produits contenant de la cacahuète (arachides).

L'allergie aux cacahuètes est aussi en train de se répandre en Asie et en Afrique. Les réactions allergiques à la cacahuète peuvent varier en gravité, allant de difficultés à respirer au gonflement de la langue, des yeux et du visage, des douleurs d'estomac, des nausées, des démangeaisons et, dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique pouvant conduire à la mort.

Cependant, une récente étude indique qu'éviter les cacahuètes dans l'enfance pourrait justement favoriser l'apparition des allergies. Les enfants qui, entre l'âge de 4 et 11 mois, ont reçu des aliments contenant de la cacahuète plus de 3 fois par semaine ont eu 80 % de risques en moins de développer une allergie à la cacahuète, par rapport à ceux qui n'en avaient jamais reçu [7].

Même chez les petits qui manifestaient déjà des signes d'allergie à la cacahuète, les chercheurs ont réussi à guérir l'allergie en donnant de toutes petites quantités de cacahuète et en augmentant progressivement la dose.

Notez bien que les cacahuètes entières doivent absolument être évitées avec les nourrissons qui risquent de s'étouffer. L'idéal est de donner aux enfants du beurre de cacahuète (peanut butter) en petites quantités.

Je me permets néanmoins de souligner que les cacahuètes sont loin d'être un aliment idéal. Je ne les recommande certainement pas pour nourrir les petits enfants. Le but de l'opération est uniquement d'éviter plus tard une allergie gênante mais aussi dangereuse.

Faites la vaisselle à la main… et autres conseils pour réduire le risque d'allergie

Si la théorie de l'hygiène est vraie, et les données s'accumulent dans ce sens, vous auriez intérêt à faire régulièrement la vaisselle à la main. Souvenez-vous simplement que la plupart des lave-vaisselle doivent être utilisés au moins une ou deux fois par mois pour éviter que certaines pièces ne se dessèchent et endommagent la machine.

Vous pouvez aussi éviter de devenir « trop propre », et ainsi aider à renforcer et réguler vos réactions immunitaires naturelles, en :

laissant vos enfants se salir. Laissez-les jouer dehors, gratter dans la terre, jouer avec des vers de terre, des insectes, des racines. Même s'ils mangent leurs crottes de nez, ce n'est pas la fin du monde.

Lorsque vous faites le ménage, contentez-vous régulièrement de faire la poussière, sans utiliser de produit désinfectant ou nettoyant.

Evitez les savons antibactériens et les autres produits ménagers qui désinfectent de façon trop brutale (eau de javel par exemple). Votre corps a besoin d'être exposé aux micro-organismes. Le simple savon et l'eau chaude suffisent amplement à vous laver les mains. Les antibactériens chimiques comme le triclosan sont très toxiques et favorisent la croissance de bactéries dangereuses.

Evitez les antibiotiques inutiles. Souvenez-vous que les antibiotiques sont inefficaces contre les infections virales (donc la plupart des rhumes, rhinites, grippes, gastro, otites) ; ils ne marchent que contre les infections bactériennes.

Mangez des produits bio, si possible que vous aurez cultivés vous-même dans votre potager, avec du bon compost et du bon fumier pleins de micro-organismes vivants.

Enfin, si vous faites partie des millions de personnes qui souffrent d'allergie, notez que vous pouvez faire de nombreuses choses sans aller remplir les poches de l'industrie pharmaceutique.

Mangez de la nourriture saine, naturelle, peu transformée (légumes et fruits frais), peu cuite, et même crue quand c'est possible, dont des aliments fermentés, optimisez votre taux de vitamine D. Corrigez votre ratio oméga-3/oméga-6 (qui doit être idéalement entre 1/1 et 1/5, non 1/20 ou 1/30 comme c'est en général le cas dans le régime moderne) et vous donnerez à votre système immunitaire les bons fondements pour se réguler naturellement.

Pour un soulagement immédiat de vos symptômes allergiques, irriguez vos sinus avec un spray d'eau de mer, essayez l'acupuncture et servez-vous de la plante suprême contre les allergies, le plantain qui est à la fois émollient, adoucissant, anti-inflammatoire, expectorant, antispasmodique bronchique et immunostimulant :

Contre les rhinites asthmatiques et l'asthme : prendre 3 gélules d'extrait sec par jour.

En cas de conjonctivite, appliquer sur les yeux clos une compresse imbibée d'une infusion à 4 % de feuilles de plantain (40 grammes de feuilles pour 1 litre d'eau).

Il existe également de très nombreuses solutions en gemmothérapie (bourgeons), aromathérapie (huiles essentielles) et oligothérapie (éléments-trace) qui sont détaillées dans le dernier numéro de Plantes & Bien-Être, dans un dossier passionnant réalisé par Danielle Roux, qui est docteur en pharmacie et l’une des meilleures spécialistes européennes de phytothérapie (médecine par les plantes). Je ne peux que vous recommander de vous procurer ce numéro, qui est d'ailleurs offert actuellement avec tout abonnement d'essai (satisfait ou remboursé) à Plantes & Bien-Être. Vous bénéficiez en outre en ce moment d'une réduction importante sur le prix l'abonnement (plus d'information sur Plantes & Bien-Être ici).

Pour un traitement de fond de vos allergies, envisagez une désensibilisation chez un allergologue. Enfin, si vous avez des enfants, envisagez très sérieusement avec votre pédiatre de leur donner régulièrement de la cacahuète sous forme de beurre de cacahuète. La même approche avec les autres allergènes pourrait fonctionner également pour empêcher l'apparition future d'allergies.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources :

Cet article est partiellement traduit et adapté du Dr J. Mercola : Got Allergies? Here’s How Dishwashers Can Hurt You and Peanuts Can Help You

[1] Allergy in Children in Hand Versus Machine Dishwashing

[2] Eat Dirt - The hygiene hypothesis and allergic diseases

[3] The effects of selected probiotic strains on the development of eczema (the PandA study).

[4] Voir article du New England Journal of Medicine cité à la note 2.

[5] The protective effect of farm milk consumption on childhood asthma and atopy: The GABRIELA study

[6] Don't Pick Your Nose: Never Mind, Boogers May Be Good for You

[7] The Surprising Way to Treat Peanut Allergies

 

http://www.santenatureinnovation.com/

 

 

 

 

La fourmi, découverte d'un antibiotique dernière génération

Fourmi myrmecologie

La fourmi, la clé de l’antibiotique de demain
Les fourmis ont utilisé des antibiotiques bien avant nous, les humains. Selon une nouvelle étude, elles pourraient permettre de développer des antibiotiques plus forts, à une période où les bactéries sont de plus en plus résistantes.

Icefront/Epictura

Etre une fourmi dans une fourmilière, c’est comme être un humain dans une ville surpeuplée. La proximité avec ses voisins élève la menace d’épidémie. Il faut donc se protéger. Des millions d’années avant de croiser notre chemin, les fourmis ont utilisé des antibiotiques. Pour contrôler les infections, susceptibles de détruire leurs nids. Une nouvelle étude, publiée dans le journal Royal Society Open Science, démontre que les fourmis pourraient nous permettre de développer de nouveaux antibiotiques, plus efficaces face aux bactéries résistantes.

La fourmi voleuse, fabricante d’antibiotiques puissants


Les chercheurs ont analysé vingt espèces de fourmis différentes, en réalisant des prélèvements sur leur surface. Les écouvillons - petite brosse qui sert à faire des prélèvements - ont ensuite été mélangés à des bactéries. Si les bactéries se développaient moins avec certains écouvillons, c’est que les fourmis étaient enrobées d’un anti-bactérien.

Parmi ces vingt espèces de fourmis, les chercheurs ont trouvé leur championne: la fourmi voleuse. Cette dernière a fabriqué les antibiotiques les plus puissants trouvés à ce jour. Ceux prélevés à sa surface ont tué toutes les bactéries de l’expérience.


Éviter le manque d'antibiotiques

Depuis quelques temps, les chercheurs se tournent à nouveau vers la nature pour travailler sur les micro-organismes. Au coeur de leurs préoccupations : le manque d’antibiotiques à venir, dans un futur proche.Peu de nouveaux antibiotiques ont été découverts ces derniers temps et en parallèle, les bactéries deviennent de plus en plus résistantesà ceux que l’on connait déjà.

Quand une bactérie devient trop résistante, elle provoque une infection plus difficile à traiter. Rien qu’en Europe, le Centre européen de contrôles des maladies évalue à 25 000 le nombre de décès par an, liés à la résistance aux antibiotiques. 

Source :Futura sciences

 

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L'esplanade à Jérusalem : juive ou musulmane ?

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Les musulmans considèrent l'esplanade où se trouvent les mosquées al-Aqsa et du Dôme du Rocher comme étant un de leurs lieux sacrés, notamment parce qu'ils perçoivent non seulement Muhammad mais aussi Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, et tous les autres prophètes bibliques comme des croyants en la même foi que celle qu'ils ont en Dieu. Le lieu de culte que certains de ces personnages ont bâti est donc sacré pour les musulmans parce que Muhammad est le successeur des prophètes bibliques. Mais les juifs, pour leur part, considèrent ces personnages bibliques comme étant juifs, ce qui fait qu'ils considèrent l'esplanade comme étant leur lieu sacré à eux. Ce que vous musulmans nommez "al-Aqsa", les juifs le nomment "Temple". Voilà le nœud du problème : deux communautés religieuses différentes, les musulmans et les juifs, considèrent le même lieu comme étant leur.
. Le débat prend sa source dans la question de savoir si la fonction du prophétat, avec mission de guider les hommes vers Dieu, ne peut prendre place, après Abraham, que dans sa descendance issue de son petit-fils Jacob, ou bien si ce prophétat peut venir ailleurs aussi (cliquez ici, ici et ici pour en savoir plus).

Ici je me contenterai de dire deux choses...

1) Quand, en 636 de l'ère chrétienne, Omar, Compagnon du Prophète et second calife, vient signer le traité concernant Jérusalem avec le patriarche Sophronius, il fait une prière sur l'esplanade. Les musulmans construiront un peu plus tard les deux édifices cultuels bien connus sur cette esplanade. [Les historiens musulmans relatent que le Patriarche Sophronius lui propose de faire une prière dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, mais il refuse en disant : "Si je prie ici, des musulmans pourraient venir ensuite prier ici, puis revendiquer ce lieu et en chasser les chrétiens".] Or, quand Omar prie sur l'esplanade, ce que vous ne savez apparemment pas c'est qu'à ce moment-là, il ne s'y trouve plus aucun édifice religieux. En effet, c'est en l'an 70 de l'ère chrétienne que les Romains, conduits par Titus, ont incendié et détruit le lieu de culte monothéiste que nous musulmans appelons effectivement "al-masjid al-aqsâ". En 134, les Romains, sous la conduite cette fois de Hadrien, mâtent une révolte juive conduite par Bar Kosheba. En 135, les vestiges de ce lieu de culte sont rasés. Sur l'esplanade est dressée la statue de Hadrien. Jérusalem est interdite d'accès aux juifs. Le nom même de Jérusalem est changé en Aelia Capitolana, d'après le nom de Aelius Hadrien. [Au VIIème siècle encore, à l'époque du Prophète, les Arabes appelleront toujours Jérusalem "Aelia", comme en témoignent les récits présents dans les recueils de Sunna : Sahîh de al-Bukhârî, de Muslim, etc.]
C'est sous Constantin, empereur romain du IVème siècle converti au christianisme, que l'esplanade sera débarrassée des idoles qui y avaient été installées. En ce IVème siècle, une présence juive semble être attestée à Jérusalem. Plus tard, Julien l'Apostat propose aux juifs de reconstruire l'édifice religieux sur l'esplanade, mais devant l'apparition de boules de feu – apparemment des poches de gaz prisonnières des ruines et s'enflammant au contact de l'air – les travailleurs juifs abandonnent les travaux.
Au VIIème siècle, quand Chosroes, l'empereur perse, a conquis Jérusalem sur les Byzantins, il en chasse les juifs, devenus des alliés trop encombrants. Puis Héraclius reconquiert Jérusalem sur les Perses. Toujours en ce VIIème siècle, c'est en 636 que Omar entre à Jérusalem, comme nous l'avons dit. Et quand Omar vient prier sur l'esplanade, il ne s'y trouve depuis longtemps plus aucun édifice religieux, ni monothéiste ni païen. Jean Lartéguy écrit à propos de l'entrée de Omar sur l'esplanade : "Quand la petite troupe arrive par la porte sud-ouest, l'entrée est obstruée par les décombres : il lui faut se frayer un passage parmi les ordures qui y ont été déversées". (A part les deux passages relatés entre crochets, les autres éléments de ce paragraphe sont extraits de Mourir pour Jérusalem, par Jean Lartéguy.)

2) Il arrive aussi que certaines gens perçoivent les Palestiniens comme des conquérants ayant – lors de la conquête arabe ou même bien avant, des siècles avant le début de l'ère chrétienne –, pris par la force la région de la Palestine à ses habitants originels, les Hébreux. A ce sujet, voici ci-après un dialogue qui a eu lieu dans les années 20 du XXème siècle – donc pendant que la colonisation de la Palestine se poursuit, et bien avant la proclamation de l'Etat d'Israël – entre deux descendants des Fils d'Israël, Leopold Weiss et Chaïm Weizmann. Leopold Weiss relate :
"Je me souviens toujours d'une brève discussion que j'eus à ce sujet avec le Dr Chaïm Weizmann, leader incontesté du mouvement sioniste. Il était venu faire l'une de ses visites périodiques en Palestine (sa résidence permanente était, je crois, à Londres) et je le rencontrai dans la maison d'un ami juif. On ne pouvait manquer d'être impressionné par l'énergie sans bornes de cet homme, énergie qui se manifestait même dans les mouvements de son corps et dans ses longues et souples enjambées lorsqu'il arpentait la pièce de long en large, ainsi que par son pouvoir intellectuel que révélaient son large front et l'éclat pénétrant de ses yeux. Il parlait des difficultés financières auxquelles se heurtait la réalisation du rêve d'un foyer national juif et de l'aide insuffisante qu'il trouvait à l'étranger pour la réalisation de ce rêve. Et j'avais la désagréable impression que lui-même, comme la plupart des autres sionistes, avait tendance à transférer la responsabilité morale de tout ce qui se passait en Palestine sur le "monde extérieur". Cela me poussa à rompre le silence déférent dans lequel tous les autres assistants l'écoutaient et je lui demandai : "Et les Arabes ? Comment pouvez-vous espérer faire de la Palestine votre patrie face à l'opposition véhémente des Arabes qui, après tout, sont en majorité dans ce pays ?" Le leader sioniste haussa les épaules et répondit sèchement : "Nous escomptons qu'ils ne seront plus en majorité au bout de quelques années.
– Peut-être en sera-t-il ainsi. Vous vous occupez de ce problème depuis des années et devez connaître la situation mieux que moi. Mais outre les difficultés politiques que l'opposition des Arabes peut, ou ne peut pas, semer sur votre chemin, l'aspect moral de la question ne vous préoccupe-t-il pas ? N'estimez-vous pas injuste de supplanter des gens qui ont toujours vécu dans ce pays ?
– Mais c'est notre pays, répondit le Dr Weizmann en soulevant les sourcils. Nous ne faisons rien d'autre que de récupérer ce qui nous avait été injustement enlevé.
– Mas nos ancêtres n'ont pas dominé la Palestine pendant près de deux mille ans ! Auparavant, ils avaient dominé ce pays, et même seulement en partie, pendant cinq cents ans. Ne pensez-vous pas que les Arabes auraient autant de droit de revendiquer l'Espagne ? Car, après tout, ils y ont exercé le pouvoir pendant près de sept cents ans et ne l'ont tout à fait quitté que depuis cinq cents ans."
Le Dr Weizmann devenait impatient : "Non-sens. Les Arabes avaient seulement conquis l'Espagne qui ne fut jamais leur véritable patrie. Aussi ce ne fut que justice s'ils en furent finalement chassés par les Espagnols.
– Excusez-moi, répondis-je. Mais il me semble qu'il y a là une omission historique. Après tout les Hébreux étaient aussi des conquérants lorsqu'ils sont venus en Palestine. D'autres tribus sémitiques et non-sémitiques y étaient établies longtemps avant eux : Amorrites, Edomites, Philistins, Moabites, Hittites. Ces tribus ont continué à vivre là encore à l'époque des royaumes d'Israël et de Juda [qui succédèrent à l'unification réalisée par Saül, David et Salomon, et existèrent avant l'ère chrétienne du XIème siècle jusqu'au VIIIème siècle pour Israël et jusqu'au VIème siècle pour Juda]. Elles y vécurent toujours après que les Romains eurent chassé nos ancêtres [en 135 de l'ère chrétienne]. Et elles y vivent encore aujourd'hui. Les Arabes qui vinrent d'Arabie et s'installèrent en Syrie et en Palestine après les avoir conquises au VIIème siècle [de l'ère chrétienne] ne furent jamais qu'une petite minorité de la population. Les autres, que nous appelons aujourd'hui les "Arabes" palestiniens ou syriens, ne sont en réalité que les habitants originels du pays, qui furent arabisés. Certains d'entre eux devinrent musulmans au cours des siècles et d'autres restèrent chrétiens. Il y eut naturellement des mariages entre ces musulmans et leurs coreligionnaires d'Arabie. Mais pouvez-vous nier que la masse des habitants, musulmans ou chrétiens, de la Palestine, qui parlent arabe, sont les descendants en ligne directe des habitants originels, originels en ce sens qu'ils vivaient dans ce pays avant l'arrivée des Hébreux ?"
Le Dr Weizmann accueillit mes propos avec un sourire poli et parla d'autre chose" (D'après Le Chemin de La Mecque, Fayard, 1976, pp. 91-92, par Leopold Weiss (1900-1992), autrichien d'origine juive s'étant converti ensuite à l'islam et ayant pris le nom de Muhammad Asad).

Sans remonter aux origines des composants du peuple qu'on appelle "Palestinien", l'historien anglais Arnold Toynbee a émis le même avis que Leopold Weiss. Voici ce que Jean Lartéguy relate : "Pour l'historien anglais Arnold Toynbee, Jérusalem, capitale de la Palestine, ne pouvait être que palestinienne, c'est-à-dire musulmane et arabe. Il écrit : "Le temps qui s'est écoulé entre la guerre romaine [en l'an 135] et la création de l'actuel Etat d'Israël est si large que nous devons pencher sans hésiter en faveur des autochtones, les Palestiniens, vivant dans ce pays depuis mille trois cents ans" (Mourir pour Jérusalem, p. 16). Mille trois cents ans, c'est la période de l'histoire qui va de la fin de la présence romaine en Palestine (qui correspond au début de la présence arabe) au moment où il écrit ses propos. C'est sur cette donnée que Toynbee fonde son propos. Et quand on comprend qu'on ait refusé – à juste titre – l'invasion du Koweït par l'Irak, voulue par le dictateur de Bagdad sous prétexte qu'il s'agissait 40 ans auparavant d'une province de son pays, on ne peut que comprendre le propos de Toynbee.

L'écrivain britannique Arthur Koestler écrit pour sa part : "La déclaration Balfour constitue un des documents politiques les plus improbables de tous les temps. C'est un document par lequel une première nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d'une troisième nation. Aucun plaidoyer ne saurait en rien diminuer l'originalité du procédé. Il est vrai que les Arabes vivaient en Palestine sous la domination turque, mais ils y vivaient depuis des siècles et il ne fait pas de doute que ce pays était le leur, au sens généralement admis du mot. Il est vrai que les Arabes disposaient d'immenses territoires mal peuplés et que les juifs n'en avaient aucun ; que les Arabes étaient un peuple arriéré [sur le plan matériel] et les juifs un peuple avancé [sur le même plan], et que ceux-ci prétendaient avoir reçu le pays en partage trois mille ans plus tôt, de la main même de Dieu, qui ne le leur avait retiré que temporairement. Mais jamais auparavant dans l'histoire, des arguments de cette nature n'avaient amené une grande puissance à une initiative aussi extravagante" (Analyse d'un miracle, Arthur Koestler, cité dans Mourir pour Jérusalem, André Larteguy, p. 366).

Malgré toutes ces vérités, malgré la colonisation de leur pays, les Palestiniens étaient prêts en 1947 à accorder la concitoyenneté à ceux dont la présence massive leur avait été imposée. Elias Sanbar, rédacteur en chef de la Revue d'études palestiniennes, écrivait en 1997 : "Les Palestiniens, dit-on aujourd'hui a posteriori, n'ont obtenu, après trois ans de négociations, que 2% de ce qui fut leur patrie, alors qu'en 1947 on leur en avait proposé 45% et qu'ils ont refusé. Regardez, leur dit-on, où vous a conduit votre intransigeance. Il faut dire trois choses à ce sujet : au moment de refuser les 45% de la Palestine qu'on leur propose, les Palestiniens ont une patrie entière. Ils sont 1 400 000 personnes face à une communauté juive de 600 000 personnes, composée à 95% d'immigrants venus d'Europe. Ils sont dans leur pays et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient en abandonner plus de la moitié. Second point : lors des débats à l'ONU, les Palestiniens ne se cantonnent pas dans leur refus du plan de partage. Ils réclament l'indépendance et proposent la citoyenneté pour l'ensemble des habitants de la Palestine, y compris les 600 000 juifs" (Le Monde, Le partage de la Palestine, 30 novembre-1er décembre 1997, p. 14).

 

http://www.maison-islam.com/articles/?p=260

La genèse de l'Univers et de la terre selon l'Islam.

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le Coran , lorsqu'il fait allusion à la Création, désigne un certain nombre de phénomènes différents:

 

Ainsi, il semblerait que toute la création était à l'origine compressée en un élément unique, qui a éclaté pour donner naissance à l'Univers; cette notion est exprimée dans le verset suivant du Coran:

"Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ?" (Verset 30 / Sourate 21)

Un autre verset du Coran laisse supposer que l'Univers, depuis sa création, en en perpétuelle expansion, et ses dimensions ne cessent de grandir.

"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité." (Verset 47 / Sourate 51)

 

Un passage coranique prédit, qu'à la fin des temps, un phénomène apparemment contraire à celui de la Création aura lieu; en d'autres mots, l'univers sera compressé et anéanti, avant d'être crée à nouveau:

 

"Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons !" (Verset 104 / Sourate 21)

 

Par ailleurs, le Coran affirme aussi de façon implicite, qu'au tout début de la Création, les cieux étaient sous forme de fumée ou de gaz cosmique:

 

"Il (Dieu) S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré". Tous deux dirent : "Nous venons obéissants"." (Verset 11 / Sourate 41)

 

Il est vrai que l'on trouve dans le Coran des passages clairs et explicites qui mentionnent une création en 6 "yawm" (pluriel "ayâm"). Ce terme arabe est traduit généralement par le mot "jour". C'est ce sens qui a été retenu par la quasi-totalité des traducteurs du Coran. Voici quelques uns de ces passages:

Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours ("ayâm") (Verset 54 / Sourate 7)

 

C'est Lui qui, en six jours ("ayâm") , a créé les cieux, la terre et tout ce qui existe entre eux ( Verset 59 / Sourate 25)

 

On pourrait penser, en lisant ces passages, que le Coran ne fait que reprendre la théorie biblique de la Genèse. Pourtant, il n'en est rien. A vrai dire, la plupart des traducteurs du Coran ont retenu le sens courant du terme "yawm" et ils semblent avoir omis le fait que ce terme désigne aussi, littéralement, une période de temps très longue. La durée de cette période (ou de ce "jour") étant relative, elle peut ainsi varier énormément en fonction de la référence à laquelle elle est liée. Le Coran lui-même confirme ceci:

"Du ciel à la terre, Il (Dieu) administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour ("yawm") équivalant à mille ans de votre calcul." (Sourate 32 / Verset 5)

 

"Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour ("yawm") dont la durée est de cinquante mille ans." (Verset 4 / Sourate 70)

 

Il est donc clair, qu'à l'échelle cosmique, la durée d'un "yawm" est très longue, et qu'elle n'est pas délimitée par un lever et un coucher de soleil. Quand on étudie à nouveau les versets qui mentionnent la création de la terre et des cieux, on se rend compte que le Coran fait plutôt allusion à 6 périodes ou phases très longues, et non pas à six jours terrestres comme l'affirme la Bible.

 

Wa Allâhou A'lam !

Dieu est Plus Savant !

 

 

Les sectes islamiques; origines et exemples

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Introduction

Le musulman ne doit pas croire que toutes les mouvances islamiques, groupes ou confréries qui existent de nos jours rentrent dans la catégorie des sectes égarées…Les critères de bases pour distinguer les sectes égarées sont cités ci-dessous (ces critères concernent en générale le dogme et les piliers incontestables de l’Islam )

La division est interdite en Islam, mais la différence d'avis (avec ses convenances et ses conditions) entre les savants (compétents) est permise et c'est même une richesse et une miséricorde.

Les sectes sont apparues dans le monde islamique suite à la mauvaise compréhension et/ou la mauvaise interprétation du texte sacré(entre autre). Elles étaient aussi une conséquence de l'ouverture du monde musulman sur d'autres cultures et civilisations comme celles des perses ou du monde gréco-romain. Il est donc important pour les musulmans de connaître les bases incontournables de la religion qui ne peuvent en aucun cas être sujettes aux concessions. En fait, l'Islam est une religion valable en tout temps et tout espace, l'adaptabilité de l'Islam concerne les branches et les sujets qui ne contredisent pas les textes fermes et explicites de la loi divine ni son esprit ni sa finalité ni le consensus de la Oumma (Ijmâ').

Enfin, les termes "sectes" et "égarées" utilisées ici n'impliquent pas nécéssairement la mécréance "Kufr". Ce terme est grave et lourd de conséquence et on a réservé le chapitre suivant pour le détailler:

 

 

 

Le danger du Takfîr

 

Le takfîr (très répandu de nos jours) est le fait d’accuser les musulmans de mécréance et les exclure de l'Islam.

C'est un grand péché qui attaque la foi. Il est un vrai danger qui menace notre communauté : il faut savoir que les péchés commis n’excluent pas le musulman de la foi, sauf s’il nie un pilier de l’Islam…C'est là l'avis des Ahlu assunna wa ljamâ'a (l'écrasante majorité de la oumma, à l'exception de quelques sectes qu'on a cité ci dessous et qui sont loin de la vérité) .
Celui qui pèche doit se repentir et effacer les mauvais actes commis par les bons actes et par la demande de pardon.

Dieu dit dans le Coran: « Agissez avec discernement et ne dites point à celui qui vous adresse la salutation de la paix (le salut) : « Tu n’es pas Croyant » en vue des biens éphémères de la vie ici bas… » Sourate 4, verset 94.

Selon Ibn Omar (que Dieu l’agrée), le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) a dit: " Quand l'homme dit à son frère: "espèce de mécréant ! " l'un des deux a sûrement mérité ce titre. Il s'applique à l'autre si ce qu'il a dit est vrai, sinon c'est à lui qu'il revient ".
(Rapporté par Muslim et Al-Bukhârî) Chapitre 325, Page 411, Numéro 1732.

 

Le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) a dit: « Si tu entends un homme dire : ‘les gens ont péri’ (disant cela par mépris et orgueil), c’est lui qui en est le plus pire d’eux».

 Hadîth rapporté par Muslim dans son Sahîh : chapitre : Al-birru wa As-sila : (139/2623) et Mâlik dans le chapitre : Al-kalâm (751/2). Il n’y a pas de péché sur celui qui dit cela attristé par son état et l’état des gens par rapport aux manquements dans la religion (sans se croire au dessus des gens ni mépriser les autres).

 

Thâbit Ibn Ad-Dahâq (que Dieu l’agrée) qui était l’un de ceux qui ont prêté serment d’allégeance sous l’arbre (le pacte de Ar-ridwân), a rapporté que l’Envoyé de Dieu (Que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix) a dit : « Celui qui jure par autre que la religion musulmane, il est considéré comme un adepte de cette religion. Il ne convient pas au fils d’Adam de faire voeu de donner une chose qu’il ne possède pas. Celui qui se donne la mort au moyen d’un objet dans le bas monde, sera torturé par ce même objet au jour de la résurrection. Maudire un croyant équivaut à le tuer. Celui qui accuse un croyant d’incrédulité, est aussi coupable comme s’il l’avait tué ».Hadîth 2031 (p 856) le livre de l’autorisation pour entrer chez autrui dans le sommaire du sahîh al-bukhârî par L’Imâm Zein Ed-Dine Ahmad ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi.

On demanda à l’Imâm Mâlik à propos de la secte des Khawârij : « Sont–ils des mécréants ? », il répondit : « C’est de la mécréance qu’ils fuirent », cette réponse montre une fois de plus la sagesse et le scrupule de ce personnage. En effet, la personne qui témoigne de l’unicité de Dieu,qui atteste que Muhammad (paix et salut sur lui) est le dernier Messager d'Allah et qui ne nie aucun pilier de l'Islam, ne peut être éjectée de l'Islam...
L'Imam érudit le Sieur Ahmed Mashhûr Al-Haddâd dit : « Il y a unanimité sur l'interdiction de jeter l'anathème sur un musulman, sauf s'il renie l'existence du Créateur Omnipotent - Gloire à Lui-, ou s'il commet un acte d'associationnisme (shirk) explicite n'admettant aucune interprétation, ou s'il renie le statut du Prophète ou une chose nécessairement connue de la religion, ou encore s'il renie une chose faisant l'objet d'une transmission abondante (tawâtur) ou d'une unanimité nécessairement établie dans la religion ».

On compte parmi les choses nécessairement connues de la religion, le monothéisme, la foi en les Prophètes, croire que le Message divin fut scellé par Muhammad - paix et bénédictions sur lui -, la foi en la résurrection, le jugement et la rétribution le Jour Dernier, et la foi en l'Enfer et au Paradis. Quiconque renie ce qui est nécessairement connu dans la religion est jugé mécréant. Il n'est point possible pour un musulman d'invoquer l'ignorance concernant ces questions, sauf s'il s'agit d'un converti récent. Ce dernier est excusé jusqu'à qu'il en soit instruit ; il n'aura point d'excuse après cela.
Le terme mutawâtir (concordant) désigne toute narration rapportée par un grand nombre de narrateurs de la part d'un grand nombre d'autres narrateurs si bien qu'il n'est guère possible qu'ils se soient accordés pour fomenter un mensonge...

 

Enfin ne pas juger sans science ni accuser sans preuve.

 L'excommunication ne doit être prononcée que par celui qui, par la lumière de la Législation, connaît les tenants et aboutissants de la mécréance et les limites séparant la mécréance de la foi selon la Législation impeccable.

Notons que l’histoire de l’Islam nous apprend qu’autrefois, dans les états de l’Islam c’était les savants et juges (qâdî) compétents qui connaissaient les tenants et aboutissants des choses qui faisaient les jugements [si nécessaire] (pour éviter le désordre sur terre et l’anarchie): notamment dans des domaines aussi sensibles et dangereux (tels l'excommunication).

 

 

 

Quelques exemples de sectes

 

Les Khawârij (kharijites)


Le prophète (paix et salut sur lui) a dit à propos d’un certain Thul-Khuwaisarah at-Tamîmî qui est considéré comme le premier Khârijî à surgir dans l'Islam : « Il surgira de la progéniture de cet homme un peuple qui récitera le Coran, mais le Coran n'ira pas au delà de leurs gorges; ils traverseront la religion comme une flèche traverse sa cible »[1].

 

Les Khawârij sont apparus suite au différent entre ‘Ali (que Dieu l’agrée) et Mu‘âwiya (que Dieu l’agrée). Ils ont refusé l'arbitrage entre ‘Ali et Mu`âwîya à l'issue de la bataille de Siffîn qui les avaient opposés en 657. Cette bataille entre musulmans avait été meurtrière et ‘Ali accepta l'idée d'un arbitrage pour arrêter le bain de sang. Les Khawârij ont prétendu que l’arbitrage est à Allah seul… Et ils ont décidé de tuer ‘Ali, Mu‘âwiya et ‘Amr Ibn al-‘âs… Durcissant leur position, d'un point de vue théologique aussi, ils ont prétendu la subordination de la foi aux oeuvres: tout péché grave (pour eux) est une infidélité manifeste à l'égard de Dieu, et celui qui le commet doit être considéré comme s'excluant, de lui-même, de la religion, et être traité en conséquence...

Les Khawârij ont été qualifiés par le Prophète (paix et salut sur lui) comme étant des gens qui faisaient beaucoup d’actes cultuels -même beaucoup plus que les compagnons eux même-, mais que suite au fait qu’ils interprétaient le Coran au premier degré, sans tenir compte des convenances et des règles ni de la sunna, leurs cœurs étaient fermés et le Coran n’atteignait pas leurs cœurs… ‘Ali (que Dieu l’agrée) les a combattu pendant toute la période de sa Khilâfa (les mettant complètement en déroute à An-naharwân, à la 37ème année de la Hijra [659 de l’ère chrétienne]) car ils représentaient une vrai menace pour la foi et leur interprétation des textes étaient superficielles et dangereuses…Ils étaient derrière l’assassinat et la tuerie de plusieurs de grands compagnons : car les Khawârij (surtout les Azâriqa) considéraient ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux, comme des mécréants[2]… 
 

Al-qadariyya
 
Les qadarites furent appelés tels par leurs adversaires parce qu'ils professaient que Dieu ne prédétermine pas les actes humains; en effet, ils étaient censés dire qu'il n'y a pas de qadar (de prédestination) des actes. Toutefois, dans certains textes, ce sont les prédestinationnistes qui sont qualifiés de qadarites, i. e. professant le qadar, la prédétermination des actes humains. Quant aux mu`tazilites (voir la suite), adhérant eux aussi au libre arbitre, ils se sont placés dans la continuité des qadarites pour mieux asseoir le principe de l'antiquité de leur doctrine face à leurs adversaires, sans que leurs articles de foi se limitassent à ce seul theologomenon.[4]
Ceux-ci ont dit que l'individu était libre dans ses choix et avait la capacité d’agir sans que la volonté d'Allah n’ait d’influence sur ses actes.

Les mu‘tazila - mu'tazilites : rationalistes/litt. ceux qui se sont mis à l'écart
 
Selon cette secte, l’homme crée ses propres actions bonnes et mauvaises et mérite pour tout ce qu’il fait récompense ou châtiment dans l’autre monde. Dieu est infaillible pour lui attribuer le mal ou l’injustice. L’homme est donc libre (principe de la liberté) en tout ce qu’il fait ...
Le plus célèbre d’entre ceux qui professèrent ces idées fut Ghilâm al-damasqi ou al-qadarî. D’où la « théorie d’Al Qadariyya » parce que ses adeptes renient Al-Qadar (le Destin ou la prédestination).
Le principe de justice qu’ils ont posé, parmi d’autres principes, exprime l’idée selon laquelle Dieu n’aime pas la dépravation, il ne crée point les actions de l’homme, mais l’homme fait ce qui lui a été ordonné et s’interdit ce qui lui a été défendu par le pouvoir qui lui a été conféré par Dieu!

(Les sunnites (voir le chapitre du dogme correcte) quant à eux se basent sur le verset : « Et Dieu vous a créés, vous et ce que vous faites » Sourate 37 verset : 96: pour affirmer que les actions de l'homme sont à la fois la création de Dieu et le résultat de l'effort de l'homme: (khalq Allah wa iktisâb al-'abd) : voir le Tafsîr de ce verset dans At-tabarî ou Al-qurtubî ou autre commentateur sunnite. )

Les tenants de la théorie Mu'tazilite discutèrent la révélation du Coran. Ils prétendirent que le Coran est une créationde Dieu et non pas Sa parole et portèrent certains califes à répéter leurs affirmations. Un certain nombre de savants pieux, parmi lesquels figure l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, furent persécutés parce qu’ils ont rejeté cette théorie.

Les mu`tazilites, prétendent faire triompher une seule vérité à l'aide de la raison. Pour le cadi (juge) mu'tazilite `Abd al-Jabbâr (m. dhû l-qi`da 415/. 4 juillet 1025), par exemple, si Dieu avait créé l'homme pour la désunion, il l'aurait prédestiné à la damnation.

 

 

Al-jabriyya

Ceux-ci ont dit que les oeuvres de l'individu lui sont imposées (par Dieu) sans que celui-ci n'ait de volonté, ni de capacité : d’où le fait qu’ils prétendent que quoi qu’ils fassent, ils ne seront pas jugés et ne sont aucunement responsables de leurs actes ! A l’époque des Umayyades cette secte a commis des meurtres contre les musulmans et prétendait n’avoir aucune responsabilité de ses actes, car pour elle, c’est Dieu qui a décidé cela !

Al-jahmiyya ou les mu'attilah
Les mu'attilah, ou jahmiyyah, ont versé dans une position extrême, en niant des Attributs de Dieu - pour eux, Dieu ne voit pas, n'entend pas, ne parle pas - sous prétexte que les Attributs en question nécessitent des organes du corps, chose que l'on ne peut attribuer à Dieu - Exalté Soit-Il. Cette méthodologie est également infondée et l'hypothèse sur laquelle s'appuie les mu'attilah n'est qu'illusion.

Al-murji’a
Littéralement les retardateurs : ceux qui séparent la foi des actes.
A l'origine mouvement politico-religieux, constitué de partisans de « l'abstention » (irjâ'); c'est-à-dire ceux qui se sont abstenus de proclamer leur solidarité ou leur réprobation à l'égard de ‘Uthmân, ‘Ali, Talha et al-Zubayr. Ensuite la dénomination engloba ceux qui identifiaient la foi à l'adhésion intérieure ou à la profession de foi, à l'exclusion des œuvres. De la sorte, les œuvres ne faisaient pas partie du formel de la foi. Cela dit, il paraît difficile de voir une continuité « doctrinale » entre ceux que les auteurs musulmans appellent « la première murji'a » et ceux qui, par la suite, exclurent les œuvres du formel de la foi.[5]
La croyance d'Al-murjia est que les actes et la foi ne sont pas liés et que les actes n'ont donc aucun effet sur la foi, ni positivement, ni négativement.
Al-murjia a induit en erreur les gens en prétendant que les actes ne sont pas importants pour entrer aux Paradis et que les plus mauvais des humains seront pour la plupart au côté des croyants dans le Paradis. Le mouvement sectaire d'Al-murjia a commencé avec l'apparition des Khawârij et des Shiites.
Le premier à proclamer l'Irjâ’ fût Bathr Bin 'Abdullah Al-hamadâni. Cet homme a été réprimé par les gens de son époque au point qu'ils ne lui ont jamais rendu le Salam. Puis, l'innovation d'Al Irjâ’ s'est déplacée en grande partie à Koufa (en Irak) et a été représenté par des gens tel que Muhammad Ibn Karam.

Al mushabbiha / Al-mujassima /Al-hashwiyya
Les anthropomorphistes ont attribué à Dieu des qualités de Ses créatures et ont affirmé que le mot Wajh (Face) lorsqu'il est employé au sujet de Dieu est à prendre au sens littéral/apparent et signifie ainsi une face comme la face humaine, et ils déclinèrent ainsi le reste des versets et hadîths concernant les Attributs.
Ce qui caractérise ainsi cette secte est le fait de faire ressembler Allâh à ses créatures. Les premiers d'entre eux étaient  Daoûd al Jawâribi et Ibnou Rawandi. Parmi leurs croyances, il y a le fait de dire qu'Allâh parle avec des lettres, des sons et des temps. Le madhab Hambali (école de jurisprudence issue de la méthodologie de l'Imam Ahmad ibnou Hambal) a beaucoup été touché par cette secte. Cependant l'Imam Ahmad et les Hambalite primitifs comme son fils ainsi que certains grands savants de cette école juridique reconnue comme 'Abdel Qadîr al Jilâni ou Ibnou Qoudama al Maqdisi ou encore Ibnou al Jawzi sont innocent de cette secte et de ces déviances.

Al wahhâbiyya (le Wahhabisme)

Ils sont la continuité des Mujassima/Hashwiyya et des Khawârij, voir tous les détails à leur propos ici:
http://www.doctrine-malikite.fr/Histoire-du-Wahhabisme-les-anti-doctrinaux_a78.html

Al-Ahbâsh

Référence: http://www.islamophile.org/spip/La-realite-d-Al-Habashi-et-des.html et http://www.sunnisme.com/article-a-propos-des-ahbash-58863361.html

Ce groupe se rattache à une personne répondant au nom de `Abd Allâh Al-Hararî Al-Habashî. C’est un groupe à double face présentant une face apparente et une face cachée. En apparence, ce groupe s’en tient en effet à l’école chaféite au point de vue de la jurisprudence, et à l’école ash`arite au point de vue de la doctrine (ce qui est en apparence bon et authentique). Mais au fond de lui-même, il prêche l’excommunication des musulmans, l’anathématisation des croyants, la propagation de la discorde au sein de la communauté musulmane, et la collaboration avec les ennemis de l’islam et des musulmans en échange d’argent.

A commencé l’élaboration de ce plan insidieux le chef du groupe susmentionné. Celui-ci avait étudié quelque peu les sciences religieuses en Abyssinie (Habashah en arabe), avant de travailler en tant qu’agent pour les services de sécurité abyssins, contre les intérêts musulmans, ce jusqu’à ce que son cas soit démasqué deux ans plus tard. Il prit alors la fuite et quitta l’Abyssinie pour l’Égypte, où il dissimula sa situation et son passé aux citoyens et aux savants égyptiens, afin d’être intégré parmi eux. Il assistait à certains cours donnés à Al-Azhar, et travailla comme correcteur auprès de certaines imprimeries. Puis il partit à Beyrouth où il commença à manipuler des jeunes afin de constituer son groupe suspect.

Il travailla de nouveau comme correcteur auprès d’éditeurs libanais, et commença à collaborer avec les Phalanges libanaises, avec les juifs et avec leurs suppôts dans le Liban du Sud. C’est là que dans les années 1970, il entama la diffusion de son courant, excommuniant à tout va les musulmans, avec une aversion toute particulière à l’encontre de l’Imam Ibn Taymiyah, de Muhammad Ibn `Abd Al-Wahhâb, des maîtres hambalites et plus généralement de tout savant avec qui il n’est pas d’accord, sous prétexte que ces savants divergent de l’opinion d’Al-Ash’ârî, ou de ce qu’il a lui-même compris du sens obvie des écrits chaféites. Il ordonna à ses disciples de semer la discorde où qu’ils soient. Nous les avons alors vu susciter le problème de l’orientation de la prière vers la Ka`bah, aux États-Unis, contredisant les vérités établies par la science moderne, et niant la réalité perceptible qualifiée d’innovation. Dans le même temps, ils ont suscité le même problème au Japon, puis ont suscité la question de la prière derrière un imam étranger à leur groupe, puis la question des aliments, puis la question du mariage avec les scripturaires, entre autres problématiques sujettes à divergence parmi les plus grands juristes et les plus éminents imams, à travers les siècles.

Ils ont ensuite adopté des positions légalisant la mixité hommes-femmes, prônant l’excommunication des dirigeants musulmans, autorisant la collaboration avec les polythéistes, se fourvoyant ainsi dans un cocktail de conceptions incohérent et inédit qui, au cours de l’histoire musulmane, n’a jamais été observé chez une quelconque école ou un quelconque groupe. Ils ont ensuite annoncé la mort de leur chef puis ont annoncé qu’il était en vie. Nul ne connaît à vrai dire la nature du mal psychologique ou cérébral qui a frappé ces gens, et qui les a rendu ainsi, parlant à tort et à travers, de cette façon étrange qui a fait que leur attitude, toujours associée à la discorde et la division, répugne à tous les musulmans. D’ailleurs plusieurs voix islamiques respectées ont émis des mises en garde contre eux, comme par exemple l’Académie de Recherches Islamiques d’Al-Azhar, la Présidence Générale des Administrations des Recherches Islamiques, de la Fatwâ, de la Prédication et de la Guidance en Arabie Saoudite ou le Conseil Suprême Islamique d’Amérique. Pour continuer à tromper les masses, ils n’éditent pas habituellement des livres présentant la face cachée et la réalité de leur pensée. C’est pourquoi les livres attribués à leur chef paraissent somme toute ordinaires. Or cette stratégie est une partie de leur plan, consistant à multiplier le nombre de leurs partisans et à tromper ceux que leurs idées séduisent. Or parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui, une fois qu’ils découvrent ces vérités, reviennent à résipiscence, se repentissent et abjurent leur idéologie.

Les Nusayriyya
Ils sont aussi appelés les Alévites. Très actifs en Turquie et en Syrie…
Ils croient qu’ils sont exonérés des actes de culte (prières, jeûne..), et qu’il est suffisant pour eux d’avoir les valeurs nobles (‘urf) sans accomplir aucun culte islamique…
Leurs déviations
Ibn Taymiyya a dit à leur propos: « Ils se présentent devant des Musulmans ignorants comme les partisans et avocats d'Ahl el Bayt (la famille du prophète), tandis qu'en réalité ils ne croient pas en Allah, ou au Messager, ou au Livre, ou aux ordres [d'Allah], ou aux prohibitions, ou à la récompense, ou à la punition, ou au Paradis, ou au Feu, ou dans un des Messagers qui a précédé Muhammad, ou dans une religion parmi les religions précédentes, prétendant que leurs interprétations sont « la connaissance cachée » ['ilm 'ul-bâtin]. Ils n'ont aucune limite dans leur mécréance en ce qui concerne les Noms d'Allah, Ses versets et leur altération de la place approprié du Discours d'Allah et de Son Messager [son utilisation]. Leur but est le reniement des Croyances Islamiques et des Lois de toutes les façons possibles, comme le fait de dire que "accomplir les cinq prières" signifient la connaissance de leurs secrets, et que les deux mains d'Abû Lahab représentent Abû Bakr et 'Umar et que "les grandes nouvelles et l'Imâm manifeste" est 'Ali (que Dieu l’agrée).
Il y a des incidents bien connus et des livres qu'ils ont écrits en ce qui concerne leur hostilité à l'Islam et ses adeptes. Dès qu'ils en ont l'occasion, ils versent le sang de Musulmans, comme lorsqu'ils ont une fois tué des pèlerins. Ils ont tué beaucoup de savants Musulmans et de shuyûkhs... »[6]

Les Coranistes: Al-qurâniyyoun

Ils se nomment de cette façon car ils prétendent que seul le Coran est source de droit à l'exclusion de la sunna! Il nie ainsi la sunna, ce qui veut dire nier une partie importante de la révélation divine!
 

Le Coran et la Sunna exigent de suivre la sunna, la sunna est même une source importante et intrinsèque du droit musulman (Fiqh) à l'unanimité des savants musulmans, car si on nie la sunna comment peut-on apprendre la prière! le comment de la prière est décrit uniquement dans la sunna et non dans le Coran. Comment apprendre à donner la zakât! comment apprendre le Hadj, comment connaître une grande partie de ce qui est Haram et des Ahkâm, comment comprendre le Coran!!!....Il faut savoir que la sunna explicite, compléte et détaille le Coran....

C'est impossible d'être en conformité avec la révélation divine sans la sunna qui est ainsi aussi importante que le Coran.

Il existe autant de preuves de suivre la Sunna dans le livre D'Allah lui même :

Allah dit dans le Coran: "C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes illettrés) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse."(62:2) 

D'après la plupart des exégètes coraniques et des Traditionistes, la Sagesse signifie la Sounna. Comme 'Sagesse' vient après 'Livre', ce doit être quelque chose de différent et de complément. Le Livre est le Coran, et la Sagesse est la Sounna qui nous montre comment appliquer le Coran dans notre vie quotidienne et qui détaille et explicite le Coran....

Allah dit dans le Coran également:

"Nous n'avons envoyé de Messager que pour qu'il soit obéi, par la permission de Dieu" (4:64),

"Ô vous qui croyez! Obéissez à Dieu et à Son messager et ne vous détournez pas de lui." (8:20)

"Ô les croyants! Obéissez à Dieu, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement." (4:59)

"Et obéissez à Dieu et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Dieu est avec les endurants."(8:46)

"Si vous aimez vraiment Dieu, suivez-moi, alors Dieu vous aimera..." (3:31)

"En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu fréquemment." (33:21)

"Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en (59:7)"

"Non! Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et n'auront accepté tes sentences sans ressentiments, en s'y soumettant entiérement." (4:65)

Dans la sunna authentique:

Dans le livre des sunan d'Abû Dawûd et dans le livre des ahadiths authentiques d'Al Hakîm avec une bonne chaîne de transmission , d'après Al Moqdam Bnû Ma'di Karab Al Kindi –qu'Allah soit satisfait de lui–:Le Prophète de l’islam (paix et salut sur lui) a dit: « ...j’ai reçu (comme révélations) le Coran et pareil avec lui (la sunna) »

Et dans le livre des ahadiths authentiques d'Al Boukhari d'après Abû Hûrayra –qu'Allah soit satisfait de lui–, le prophète –que la prière et le salut d'Allah soient sur lui– a dit :

[toute ma communauté ira au paradis sauf celui qui renonce", alors on a demandé : ô Messager d'Allah, qui renonce ? Il a répondu : "celui qui m'obéit ira au paradis et celui qui me désobéit alors il a renoncé d'y aller)"].

Ainsi, lui obéir (paix et salut sur lui) est  lié inévitablement au fait de croire et appliquer sa sunna en plus du Coran !

Le Prophète de l’islam (paix et salut sur lui) a dit également: « n'est ce pas bientôt un homme rassasié, accoudé dans son divan, parlera d'un hadith parmi mes ahadiths et dit "entre moi et vous il y'a le livre d'Allah ce que nous y avons trouvé de licite nous l'avons rendu licite, et ce que nous y avons trouvé d'illicite nous l'avons rendu illicite" ]

et dans une version :

[ bientôt un homme rassasié dans son divan parlera d'une de mes affaires de ce que j'ai ordonné ou j'ai interdit et il dit "entre moi et vous il y'a le livre d'Allah ce que nous y avons trouvé nous l'avons suivi", n'est ce pas ce que le Messager d'Allah a interdit est comme ce qu'Allah a interdit ]

CELUI QUI NE CROIT pas à LA SUNNA est  un MECRANT (KAFIR) , car il nie une partie importante de la révélation: c'est l'avis de plusieurs savants sur cette secte dangereuse et destructrice !

Qadiyâniyya ou Ahmadiyya
Ils ont actuellement la plus grande mosquée du monde islamique à Londres : avec une télévision privée et une excellente médiatisation. Ils sont interdits de pèlerinage à la Mecque par les autorités saoudiennes.
Son origine
La qadiyâniyya est un mouvement apparu en 1900 en tant que complot monté par les colonisateurs britanniques dans le sous-continent indien, à dessein de détourner les musulmans de leur religion en général et de l'obligation du Djihad en particulier, de façon à ce qu'ils ne s'opposent pas à la colonisation au nom de l'Islam. L'organe de presse du mouvement était la revue Madjallat al-adyân (Revue des religions) publiée en Anglais.
Leurs idées et leurs croyances
Ghulâm Ahmad (fondateur de la Qadyâniyya) débuta ses activités comme un prédicateur de l'Islam, afin de rassembler du monde autour de lui. Puis il se donna le titre de réformateur inspiré par Allah. Puis il fit un pas en avant et se proclama le Mahdi attendu et le Messie promis. Enfin, il se déclara prophète doté d'une prophétie supérieure à celle de Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui).
Parmi ces dires: "...J'ai dit à plusieurs reprises que ces paroles que je récite sont complètement et irrévocablement la parole de Dieu... comme celles révélée à Moïse,Jésus,David et Muhammad . Je dis la vérité..." [7]
"Je déclare que je suis un Messager et un Prophète".[8]

On peut citer d’autres sectes dangereuses aussi, mais pas encore très connues ou très influentes : comme la bahâiyya (due à un certain Bahâa Ad-dîn, cette secte ressemble dans sa déviation à la Qadiyâniyya) ou encore quelques tendances du shiisme qui nient le degré élevé d’Abû bakr, ‘Umar et ‘Uthman (que Dieu les agréent) ou qui croient à l’infaillibilité[9] de leurs Imâms ou qui insultent la mère des croyants Aïsha (que Dieu l’agrée) ou le compagnon Mu‘âwiya Ibn Abî Sufyân (que Dieu l’agrée) ou pire encore qui croient que ‘Ali (que Dieu l’agrée) est un prophète !…



Notes de bas de page:

[1] Rapporté par Al-bukhârî et Muslim. Abu Sa'id al-Khudri (que Dieu l’agrée) a dit : " 'Ali Ibn Abî Tâlib envoya du Yémen (il y était gouverneur) de l'or enveloppé dans du cuir teint au Messager d'Allah (paix et salut sur lui), qui l'a partagé entre quatre personnes: Zayd al-Khâil, Al-Aqra Ibn Habîs, 'Uyainah Ibn Hisn et 'Alqamah Ibn Ulathah. Une personne a fait remarquer qu'elle était plus en droit de recevoir cette richesse que ces personnes (il était gouverneur du Nadjd). Quand cette remarque parvint au Prophète (paix et salut sur lui) il dit : "Ne faites-vous pas confiance à qui Celui qui est au-dessus des cieux a fait confiance ? La révélation vient à moi des cieux matin et soir". Alors un homme avec les yeux enfoncés, les pommettes hautes et élevées, un front saillant, la barbe épaisse et le crâne rasé se redressa et dit "Muhammad! Soit Juste !". Le Prophète (paix et salut sur lui) s'est tourné vers lui et a répondu : "Malheur à toi. Ne suis je pas l'homme le plus Juste" ? (Sous entendu: si lui n'était pas juste, qui le serait?), L'homme s'en alla alors et Khâlid Ibn al-Walîd (que Dieu l’agrée) se précipita et dit : "Ô Messager d'Allah, puis-je lui trancher la tête?" Mais le Prophète (paix et salut sur lui) dit : "Peut-être observe-t-il la prière" Khâlid (que Dieu l’agrée) dit alors : "Peut-être est-ce un homme qui observe les prières et dit avec sa langue ce qui n'est pas dans son coeur". Le Prophète (paix et salut sur lui) répondit : "Je n'ai pas été ordonné de percer le coeur des gens ou de fendre leurs ventres". Alors il jeta un coup d'oeil sur l'homme qui s'en allait et dit : "Il surgira de la progéniture de cet homme un peuple qui récitera le Coran, mais le Coran n'ira pas au delà de leurs gorges; ils traverseront la religion comme une flèche traverse sa cible".


[2] Voir le chapitre des sectes égarées dans le Sahîh Al-Bukhârî.

[3] Majmou' Al-fatawa

[4] Voir à propos des qadarites, van ESS, TG, I, p. 72-135; II, p. 41-121. 

[5] Voir Wilferd MADELUNG, in EI, VII, p. 605-7. Pour les murji'ites de Kûfa, v. van ESS, TG, I, p. 152-221

[6] Majmou' Al-Fatawa 35/145 Ibn Taymiyya

[7] Roohani Khazain vol.19 p.96.

[8] Journal Badr du 5/03/1908, Mirza Ghulam Ahmad.

[9] Seuls les prophètes (paix et salut sur eux) sont infaillibles, les saints eux sont protégés par la bienveillance divine et ne sont pas infaillibles.

 

http://www.doctrine-malikite.fr/Les-sectes-egarees-en-Islam_a34.html

 

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