iblis-DIABLE---ISLAM par lunatic-2B
Iblis qui est aussi connu par Shaitaan est l’un des plus grands ennemis de l’humanité. Il n’est pas seulement un grand obstacle sur le chemin de l’homme vers la bénédiction ou le salut éternel, mais il est aussi connu pour être l’une des sources du mal et de la corruption des sociétés humaines. Les versets du Saint Coran ci-dessus illustrent clairement ce fait :
« Vous qui avez cru ! Ne suivez pas les pas du Diable. Quiconque suit les pas du Diable, [sachez que] celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. Et n'eussent été la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Et Dieu est Audient et Omniscient. » (Sourate 24 An-Nur - Verset 21)
« Dieu l'a (le Diable) maudit et celui-ci a dit : “ Certainement, je saisirai parmi Tes serviteurs, une partie déterminée. Certes, je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai, et ils fendront les oreilles aux bestiaux; je leur commanderai, et ils altéreront la création de Dieu. Et quiconque prend le Diable pour allié au lieu de Dieu, sera, certes, voué à une perte évidente. Il leur fait des promesses et leur donne de faux espoirs. Et le Diable ne leur fait que des promesses trompeuses. » (Sourate 4 An-Nisa - Verset 118 à 120)
« Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. » (Sourate 47 Muhammad - Verset 25)
Afin de se protéger, il est toujours sage pour un être humain de connaître et de savoir reconnaître ces ennemies et tout particulièrement ceux qui présentent de grandes menaces. Le Saint Coran nous met en garde dans de nombreux versets contre notre grand ennemi “ Shaitaan “ :
« Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. » (Sourate 1 Al-Fatiha - Verset 6 et 7)
« Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d'Adam, à ne pas adorer le Diable ? Car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré, et [ne vous ai-Je pas engagés] à M'adorer ? Voilà un chemin bien droit. Et il a très certainement égaré un grand nombre d'entre vous. Ne raisonniez-vous donc pas ? » (Sourate 36 Yasin - Verset 60 à 62)
Afin de mieux nous préparer, car un homme averti en vaut deux, nous avons souhaité vous offrir la retranscription d’un entretien de Shaitaan fait par le Saint Prophète (saww). Nos chers lecteurs constateront à travers ces échanges les manières et les méthodes que Shaitaan utilise pour égarer les gens et créé la corruption morale dans la société humaine. Cet article a été extrait d’un ouvrage appelé Kitab Al Awaa’il.
Un jour, notre Saint Prophète (saww) était en train de marcher avec ses compagnons venant de l’arrière de Janatul Baqi (Médine). Alors qu’ils étaient en train de sortir, il vit un très vieil homme avec un chapeau coloré sur sa tête, une ceinture colorée avec des diamants autour, une cloche dans sa main gauche et un filet dans sa main droite. Ce vieil homme dit à notre Prophète bien aimé: “ Asalam alaykum ya Rasulullah ! “(Que la paix d’Allah swt soit sur toi). Le Saint Prophète (saww) ne répondit pas à cette salutation. Le vieil homme savait très bien pourquoi ce silence. Après tout, il n’était pas un vieil homme ordinaire : il était Shaitaan le maudit. Puis Shaitaan dit : “ Salaamullahi Alalkum ya rasool Allah “ (Que la paix d’Allah (swt) soit sur toi Ô Prophète d’Allah). Alors notre Prophète (saww) accepta ses salutations. C’est à cela que les compagnons du Prophète (saww) comprirent que celui qui se tenait devant eux n’était autre que le maudit Shaitaan et ils furent tous surpris de le voir en personne.
Shaitaan a également tenté, mais sans aucun résultat, d’égarer les prophètes et les Imams (as). Il avait l’habitude de rencontrer les Prophètes (as) afin de répondre à leurs questions. C’était en fait une obligation pour lui de répondre aux questions des messagers d’Allah. Notre Saint Prophète Bien-aimé, bien que possédant toute la connaissance, posa à Shaitaan le maudit les questions suivantes pour l’intérêt de ces compagnons mais pour l’intérêt de l’humanité surtout :
Prophète (saww) : Ô Shaitaan, les gens s’intéressent à ton chapeau. Dis-moi quel est ce chapeau ?
Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, mon chapeau coloré représente ce monde. Je présente ce monde avec tous ces biens matériels et éphémères, ces bienfaits périssables et toutes ces jouissances temporaires. Si une personne se fait attraper dans mon chapeau coloré, il reste sous mon contrôle et oublie tout concernant l’au-delà.
Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette ceinture que tu portes avec de l’or et des diamants tout autour de la taille ?
Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, ceci est ma seconde arme qui me permet d’avoir les os du dos solide. Quand des croyants ne tombent pas dans mon piège (chapeau) j’utilise cette arme.
Prophète (saww) : Mais qu’est-ce que c’est ?
Shaitaan : Ô Prophète, ce sont là les femmes dévoilées et matérialistes de ce monde. À travers ces femmes je dupe les croyants.
Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette cloche que tu portes à la main droite ?
Shaitaan : Cette cloche me permet de détruire la foi (Imaan) des croyants.
Prophète (saww) : Comment fais-tu cela ?
Shaitaan : Chaque fois que je vois des croyants se disputer, être en désaccord ou s’engager dans une discussion contradictoire somme toute mineure, je fais sonner cette cloche. Quand elle sonne, les croyants se mettent à se disputer plus violemment et commencent à se dire des choses les uns des autres (des commérages, ghibate, des fausses accusations, un mauvais langage ou des insultes, …) à cause de quoi leur propre foi s’évanouit de leur cœur.
Prophète (saww) : Quel est donc ce filet que tu portes ?
Shaitaan : Lorsque je vois des croyants qui ne sont attrapés par aucune de mes armes, je lance sur eux ce filet comme dernière arme.
Prophète (saww) : Mais quel est ce filet ?
Shaitaan : Ô Prophète d’Allah (swt), ceci est le Riya’ (faire des bonnes actes uniquement pour montrer aux autres). Chaque fois que tes croyants font le bien et qu’ils ne sont pas attrapés par mes armes alors je lance sur eux ce filet. En s’y faisant prendre, le bien qu’ils avaient fait pour Allah (swt) devient invalide. Les croyants va en effet, peu à peu, développent en eux leur ego alors même qu’ils font leurs prières, respectent le jeûne, font le hajj, paient le Zakat et le Khums et de nombreux autres devoirs à l’égard d’Allah (swt). Ils font tout cela et bien d’autres bonnes choses encore mais en étant pris dans mon filet, ils montrent les montrent (bonnes choses qu’ils font) aux autres et commencent à croire qu’ils ont fait une faveur à Allah (swt) en les accomplissant. Ils racontent à tout le monde s’ils font des prières de nuit (Namaz-e-Shab), s’ils jeûnent ou encore s’ils vont aux hajj. Ils donnent de l’argent aux charités soit pour se montrer ou soit dans leur propre intérêt. Ils se sentent ainsi supérieurs aux autres qu’ils savent accomplir ces actes. Après avoir été pris dans mes filets, toutes ces bonnes actions deviennent inutiles.
Prophète (saww) : Shaitaan, Dis-moi une chose en plus, après avoir passé autant de temps dans cette vie à faire de mauvaises choses, as-tu des amis ?
Shaitaan : J’ai rendu visite à toutes les maisons et toutes les personnes et je peux dire qu’il y a 11 types de personnes qui sont mes meilleurs amis et mes compagnons et 15 autres que je déteste par-dessus tout. Oh Prophète d’Allah garde bien à l’esprit que toute personne qui est mon ami est un ennemi d’Allah (swt) et que toute personne qui est mon ennemi est ami d’Allah (swt).
Prophète (saww) : Shaitaan, dis-moi qui sont tes amis et qui sont tes ennemis ?
Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici d’abord mes 15 ennemis :
Ô Prophète d’Allah, mon premier ennemi c’est toi et tes Ahlul Bayt. Si toi et tes Ahlul Bayt n’aviez pas existé alors ma mission aurait été bien plus aisée. Il n’y aurait peut-être pas eu un seul croyant. Mais tu as apporté la religion d’Allah (Al Islam) dans ce monde et tu as fait en sorte que les gens croient en la parole d’Allah.
Ô Prophète d’Allah, mon second ennemi ce sont les dirigeants qui dirigent une nation avec la justice la plus complète.
Oh Prophète d’Allah, mon troisième ennemi est la personne riche qui n’a pas d’ego et qui ne se sent pas supérieure aux personnes plus modestes autour d’elle.
Ô Prophète d’Allah, mon quatrième ennemi est l’homme d’affaire qui travaille avec équité (honnêtement).
Ô Prophète d’Allah, mon cinquième ennemi est le savant (alim) qui craint Allah et qui pratique ce qu’il prêche.
Ô Prophète d’Allah, mon sixième ennemi est le croyant tout particulièrement qui travaille pour montrer aux autres le chemin de la vérité et qui offre la connaissance des devoirs obligatoires (wajibate) et des choses interdites (haram). Cette personne défait tout le travail que j’ai effectué de longue haleine.
Ô Prophète d’Allah, mon septième ennemi est la personne qui n’écoute pas, qui ne regarde pas et qui ne mange pas ce qui est interdit par l’Islam.
Ô Prophète d’Allah, mon huitième ennemi est le croyant qui garde tout le temps sa personne propre c’est-à-dire qui reste en état d’ablution (wouzou) et qui porte des habits propres.
Ô Prophète d’Allah, mon neuvième ennemi est la personne qui a un gros cœur et qui dépense son argent pour Allah (swt).
Ô Prophète d’Allah, mon dixième ennemi est la personne qui donne la charité (Sadka) uniquement au nom d’Allah (swt).
Ô Prophète d’Allah, mon onzième ennemi est la personne qui lit, qui apprend et qui agit conformément au Saint Coran.
Ô Prophète d’Allah, mon douzième ennemi est la personne qui récite le Salatul layl (prière à réciter après minuit et avant le namaz-e-fajr). J’ai toujours eu peur de cette catégorie de personne.
Ô Prophète d’Allah, mon treizième ennemi est la personne qui paie ces Khums, Zakat et autres Sadka obligatoires.
Ô Prophète d’Allah, mon quatorzième ennemi est la femme qui respecte le Hijab et qui le préserve.
Ô Prophète d’Allah, mon quinzième ennemi est celui qui accomplit des actes de foi (Ibadate) sans penser à rien d’autres qu’à Allah (swt)
Prophète (saww) : Shaitaan, et qui sont donc tes 11 amis ?
Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici mes 11 amis :
mon premier c’est le leader qui est un oppresseur.
mon second ami c’est l’homme d’affaire qui travaille en trompant et volant ses clients.
mon troisième ami c’est le croyant qui boit de l’alcool.
mon quatrième ami c’est le riche qui est fier de sa richesse et qui refuse obstinément de donner de l’argent en charité aux pauvres et aux nécessiteux.
Mon cinquième ami c’est la personne qui fait des commérages (ghibate), qui parle d’une telle manière que l’inimitié augmente entre les gens et qui révèlent les défauts, les mauvaises actions ou comportements condamnables (Ayb) des gens.
Mon sixième ami est la personne qui tue un être humain pour tout autre raison que celle d’Allah (swt).
Mon septième ami est la personne qui vole les biens d’un orphelin.
Mon huitième ami est la personne dont la vie est basée sur la collecte des intérêts.
Mon neuvième ami est la personne qui donne plus d’importance à la vie dans ce monde au lieu d’accorder toute son importance à la vie après la mort. Cet ami préfère accomplir les actes qui lui apporteront des bienfaits dans ce monde, même s’ils entraînent sa perte dans l’au-delà.
Mon dixième ami est la personne qui garde de trop grands espoirs et qui retarde le moment de demander pardon à Allah (swt) (Istigfar).
Mon onzième ami est la personne qui aide les femmes à accroître leurs intérêts en faisant de la magie sur les gens.
Ce sont là mes 11 amis et compagnons qui sont les pires > ennemis d’Allah (swt).
... A SUIVRE...
Le manque de confiance nous pousse à une action du cœur, qui est le mauvais préjugé, et à une action du corps, qui est l'espionnage. L'Islam construit sa société sur la propreté apparente en même temps que sur la propreté intérieure de la conscience. C'est pourquoi il a relié l'interdiction d'espionner à celle de soupçonner. Souvent l'une est la cause de l'autre.
Les gens ont une sphère sacrée qu'il n'est pas permis de violer en espionnant et en cherchant leurs défauts, même quand ces gens commettent un péché concernant exclusivement leur propre personne, alors qu'ils agissent en cachette et qu'ils n'étalent pas leurs mauvaises actions au grand jour.
D'après Ibn al-Haïtham, le secrétaire de 'Oqba Ibn 'Amir : "J'ai dit à 'Oqba Ibn 'Amir :
"Nous avons des voisins qui boivent du vin et je vais appeler la police pour qu'elle les arrête". Il me dit : " N'en fais rien. Fais-leur plutôt des remontrances et des menaces". Ibn 'Amir lui dit : "Je leur ai dit de cesser et ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi je vais appeler la police afin qu'elle les arrête". 'Oqba dit : "Malheur à toi ! Ne le fais pas. J'ai en effet entendu le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - dire :
" Celui qui cache le défaut d'un autre, c'est comme s'il avait fait revivre de sa tombe une fille enterrée vivante à sa naissance "
Abou Dawoud, an-Nassa'i et Ibn Hiban.
Le Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - a assimilé la manie de chercher les défauts des autres aux caractéristiques des hypocrites qui ont dit : "Nous croyons", sans que leurs coeurs n'aient cru. Il les a violemment dénoncés à l'opinion publique. 'Omar a rapporté : " Le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - monta sur la chaire et cria de toute ses forces :
"O vous qui avez embrassé l'Islam avec votre langue, sans que la foi n'ait pénétré dans votre coeur ! Ne faites pas de tort aux musulmans. Ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère musulman, Dieu lui cherchera ses propres défauts. Et quand Allah cherche les défauts de quelqu'un, il dévoile ces défauts et le soumet au scandale, même s'il se cachait dans le ventre de sa monture"
At-Tirmidhi et Ibn Hiban.
C'est pour sauvegarder les valeurs sacrées des gens que le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - a interdit, avec une sévérité extrême, d'épier les gens dans leurs propres demeures sans leur permission. Il a permis de se venger de celui qui a fait du tort aux occupants de la maison épiée en disant :
"Celui qui regarde ce qui se passe dans une maison sans l'autorisation de ses habitants, il est permis à ces derniers de lui crever l'oeil"
Unanime.
De même, il a interdit d'écouter leurs conversations à leur insu et sans leur consentement. Il a dit :
"A celui qui écoute la conversation des autres contre leur gré, on lui versera du plomb fondu dans ses deux oreilles le jour de la Résurrection"
Al-Boukhari et d'autres.
Le Coran oblige celui qui veut rendre visite à quelqu'un dans sa maison, de n'entrer qu'après en avoir demandé la permission et salué ses occupants :
"O vous qui croyez ! N'entrez dans les maisons autres que les vôtres qu'en sollicitant la permission et en saluant ses habitants. Cela est meilleur pour vous, peut-être vous rappellerez-vous."
Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 27.
"Si vous n'y trouvez personne, n'y entrez point avant qu'on ne vous y autorise. Si l'on vous dit de repartir, retirez-vous ! Cela est plus pur pour vous et Dieu connaît parfaitement ce que vous faites".
Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 28.
Un hadith dit :
"Quiconque a soulevé un voile pour jeter un regard avant d'y être autorisé, a transgressé l'une des limites établies par Allah qu'il ne lui est pas permis de transgresser"
Ahmad et at-Tirmidhi.
Tous les textes interdisant l'espionnage et la recherche des défauts d'autrui s'appliquent à tout le monde, qu'ils soient gouvernants ou gouvernés. Mou'awiya a rapporté ce hadith du Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - :
"Quand tu cherches les défauts des gens, tu les a déjà corrompus ou presque"
Abou Dawoud et Ibn Hiban.
Abou Oumama a rapporté cet autre hadith :
"Quand le prince suspecte ses sujets, alors il les corrompt"
Abou Dawoud.
Source : Le licite et l'illicite en islam, cheikh Youssouf al-Qaradawi
http://aslama.com/rappels/espionnage.php
Nous avons tous une fausse image de la qualité de l'eau de pluie : pluie acide, pluie polluée. Pourtant nos ancêtres utilisaient l'eau de pluie brute sans ménagement pour se laver le corps, les cheveux, et pour toutes les tâches ménagères, même jusqu'à la boire.
Laisser volontairement la pluie mouiller une partie de son corps lorsqu'il commence à pleuvoir :
Abu Dawud n°5100, Ahmad Vol3/133 et 267, An-nassa-î dans Al Kubrah n°1849, Al Bukharî dans Adab Al Mufrad n°571 et Ibn Abi Assim dans son ouvrage As-sunah Vol 3/464 rapportent que lorsqu'il commencait à pleuvoir le messager d'Allah sallahou 'alayhi wa sallam dévoilait une partie de son corps et l'exposait à la pluie.
Le Hadith est le suivant :Anas rapporte :" Un jour alors que nous étions avec le Messager d'Allah sallahou 'alayhi wa sallam,il se mit à pleuvoir, il releva donc son habit de telle sorte que la pluie le mouille. On lui demanda la raison pour laquelle avait fait cela, il répondit car elle provient d'Allah. "
Points à retenir du Hadith :
-L'eau de la pluie est pure et bénie, notamment parcequ'elle n'a pas encore touché de terre sur laquelle on a désobeit à Allah. (Faîda tiré du Sharh Sahih Muslim du Sheikh Ar-rajahi).
-Il est recommandé lorsqu'il commence à pleuvoir de laisser la pluie mouiller une partie de son corps.
Dans le commentaire de ce Hadith l'Imam An-nawawi a dit :" Et dans ce Hadith il y a la preuve sur laquelle se basent nos compagnons, pour affirmer qu'il est recommandé au début de la pluie de dévoiler une partie du corps autre que la 'Awrah afin de l'exposer à la pluie. [...]"
Composition moyenne de l’eau de pluie
L’eau de pluie est composée pour l’essentiel de sulfate, de sodium, de calcium, d’ammonium, et contient même des nitrates à l’état de traces. La concentration des composés de l’eau de pluie varie en fonction de la géographie mais également en
fonction des caractéristiques environnementales du lieu concerné.
« L’eau de pluie, ou eau météorique, avant qu’elle touche une surface quelconque, a un pH (Le potentiel hydrogène mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) appelés aussi couramment protons) proche de 5, explique Michel Clément de l’École nationale de santé publique de Rennes. Mais elle présente très peu d’inertie face aux changements de pH et celui-ci varie donc très facilement. »
Avantages pour votre santé
La peau du citadin est exposée aux particules atmosphériques, à l’eau dure, chlorée, calcaire, contenant de nombreux sels minéraux. Ces facteurs contribuent à la dilater et à lui faire perdre son élasticité.
Nos ancêtres les moins civilisés se lavaient avec la rosée matinale.
Les pouvoirs publics en matière de potabilité ont opté pour une éviction du risque bactériologique à court terme d’où l’utilisation du chlore pour la désinfection, un produit peu onéreux et rapide mais non sans conséquence sur la santé à long terme, sans parler tout simplement du goût pas toujours très agréable. Il est bien plus simple et naturel de filtrer et purifier l’eau de pluie. Votre peau appréciera la douceur de ce cadeau du ciel qui éliminera plusieurs désagréments liés à l’agressivité de l’eau chlorée notamment les pellicules et les problèmes d’allergie cutanée
Le meilleur des shampooings
Pour la plupart des types de cheveux et en particulier pour ceux des enfants, le meilleur des shampooings, c’est encore l’eau de pluie ou l’eau distillée. Si vous tenez vraiment à utiliser un shampooing, ne l’employez pas trop souvent. Si les cheveux sont poussiéreux ou souillés par toute la pollution récoltée en ville, il n’est pas nécessaire pour autant de les mettre dans la machine à laver tous les jours. Les rincer à l’eau claire quand nous sommes sous la douche, en général, cela suffit.
Si possible, après le dernier shampooing, se rincer les cheveux à l’eau de pluie donne de bons résultats.
Pour obtenir une sensation immédiate de fraîcheur, les brumisateurs d'eau pour le visage sont particulièrement efficaces.
Avec les yeux cernés et/ou gonflés accompagné d’un teint blafard, il faut hydrater votre peau avec de l’eau de pluie recueillie par un matin de pluie pour activer l’aspect tenseur du derme.
D'autres utilisations
• L’eau de pluie est douce, donc nécessité moins de détergent pour toutes vos tâches ménagères. Les besoins en détergent diminuent de 40 à 60 %. Pour une famille de 4 personnes.
• Par sa douceur, l’eau de pluie protège vos appareils ménagers : plus d’agressivité par le calcaire, plus d’utilisation de sel pour le lave vaisselle, plus de calgon ou de produit anti-calcaire, les cumulus sont protégés, moins de consommation électrique pour chauffer l’eau à température.
Sources:
http://www.welem.com/wre/eau/eauRecup.shtml
http://www.belle-et-bien.fr/mode-et-beaute/une-belle-peau-et-de-beaux-cheveux-naturellement.html
'lm al-Miqat est une science de la mesure du temps au moyen du soleil et des étoiles et la détermination des heures (mawaqit) des cinq prières. Comme les limites du temps pendant lequel chacune d'elles est permise sont définies d'après la position apparente du soleil dans le ciel par rapport à l'horizon du lieu, leurs heures varient au cours de l'année et dépendent de la latitude terrestre. Quand elles sont calculées par rapport à un méridien différent du méridien local, elles dépendent aussi de la longitude terrestre.
Selon certaines traditions anciennes qui s’attachent à reproduire des souvenirs des pratiques des prières au temps du Prophète à Médine, al-Boukhari nous donne les définitions suivantes :
- Salat ad-dohr s’accomplissait à midi, quand le soleil commençait à décliner.
- Salat al-’asr , quand le soleil brillait dans la chambre de Aïcha, dans laquelle aucune ombre ne se projetait. Après cette salat, on avait le temps de visiter les parties les plus éloignées, pendant que le soleil était encore “vivant” ou “pur”.
- Salat al-maghrib se terminait quand on peut encore distinguer les endroits où retombaient les flèches.
- Salat al-’icha était quelquefois remise à une heure plus tardive, quelquefois juste après le premier tiers de la nuit.
- Salat al-fajr, était accomplie par le Prophète au moment où un homme pouvait distinguer son voisin, mais où les femmes rentrant chez elles ne pouvaient encore être reconnues.
La définition des heures des prières esquissée dans le Coran et le Hadith a été standardisée au IIè/VIIIè siècle (1) et est restée depuis lors en usage. D'après cette définition, le jour islamique et le laps de temps accordé pour l'accomplissement de la prière du maghrib commencent lorsque le disque du soleil a disparu sous l'horizon. Les intervalles accordés aux prières du 'isha et du fajr commencent à la tombée de la nuit et au lever du jour. Pour le Dohr, la durée permise commence soit quand le soleil a traversé le méridien, soit quand l'ombre d'un objet a commencé à augmenter ou, dans Al-Andalus au moyen âge et dans la pratique maghrébine, quand l'ombre d'un objet vertical ou d'un gnomon s'est accrue, par rapport à son minimum de midi, d'un quart de la longueur de l'objet. Pour le 'asr, l'intervalle commence lorsque l'augmentation de l'ombre est égale à la longueur du gnomon et se termine quand l'ombre en a atteint le double, soit au coucher du soleil .La définition du doha , du dohr et de l’’asr correspondant à la 3è, la 6ème et à la 9ème des heures inégales (angles horaires ou heures vraie marqués sur les cadrans solaires). On sait que le calife oumayyad ‘Omar Ibn Abdelaziz employait un cadran solaire (gréco-romain) qui marquait les heures inégales.
Une vingtaine de procédés fondés sur l’ombre ont été localisés dans les sources arabes. Dans la plupart des cas, ils ne résultent pas d’observations soigneuses. D’ordinaire, une valeur d’un doigt pour l’ombre à midi d’un homme de 7 qadam (“pied”)est donnée pour chaque mois de l’année. Un procédé de ce genre, attesté dans plusieurs sources, est le suivant (en partant de janvier ):
Janvier 9 Avril 3 Juillet 1 Octobre 5
Février 7 Mai 2 Août 2 Novembre 8
Mars 5 Juin 1 Sept. 4 Décembre 10
Les valeurs correspondantes de la longueur de l’ombre au début de la prière du ‘asr sont de 7 unités de plus pour chaque mois.
Notons que les astronomes musulmans avaient excellé dans l’art d’établir les tables, dont certaines étaient spécifiquement destinées à la mesure du temps. Al-Khawarismi a dressé les premières tables connues pour la fixation de l’heure des prières de la journée.
Crépuscule et aurore ( ‘icha et fajr )
Le crépuscule, suivant les imams Malek et Chafii, est cette rougeur qui reste à l'occident après le coucher du soleil, et l'aurore est la blancheur qui paraît à l'orient de l'horizon, avant le lever du soleil : ces deux couleurs sont occasionnées par la réflexion des rayons du soleil sur la sphère terrestre. Il y a des lieux pour lesquels la rougeur qui suit le coucher du soleil est apparente depuis le commencement jusqu'à la fin de la nuit; seulement elle ne reste pas à la même place, mais elle se transporte de l'occident à l' orient.
Dans d'autres lieux, la rougeur reste, après le coucher du soleil, une partie de la nuit, mais sa durée varie selon le passage du soleil dans les cercles parallèles à l'équateur et selon les latitudes des lieux.
1°) - Selon les parallèles à l'équateur, car toutes les fois que le soleil se rapproche de l'équateur, la durée du crépuscule diminue, et quand il s'éloigne de l'équateur, elle devient plus longue; et pour les lieux dont la latitude est boréale, la durée est plus longue lorsque le soleil est dans les parallèles septentrionaux que lorsqu’ il est dans leurs opposés méridionaux, et réciproquement pour les latitudes australes.
2°) - Selon les latitudes, le crépuscule est décroissant du Nord vers l’équateur dans l’hémisphère Nord puis du Sud vers l’équateur dans l’hémisphère Sud.
Ajoutant pour terminer quelques notions concernant le crépuscule:
- On distingue le crépuscule civil qui s’achève lorsque le soleil est à 6° au-dessous de l’horizon. Les étoiles de 1ère grandeur commencent à être visibles. C’est le moment où les voitures doivent allumer leurs phares.
- Le crépuscule nautique prend fin lorsque le soleil est au-dessous de l’horizon de 12°. Les navires et les cotes doivent être éclairés.
- Enfin le crépuscule astronomique, s’achève lorsque le soleil est au- dessous de l’horizon de 18°. Toutes les lumières diffuses du soleil disparaissent. Ce moment constitue un repère important dans la détermination de la salat al-’icha et du fajr :
- Salat al-’icha est le moment où le soleil se trouve à 17° sous l’horizon, la rougeur des rayons solaires apparaissant encore dans le ciel.
- Salat al-fajr, est déterminée avant l’apparition de la blancheur de l’aube c’est à dire lorsque le soleil se trouve à 19° sous l’horizon du coté oriental.
La figure ci-dessous, nous schématise les moments des différentes prières de la journée.
(1) - Sources : Encyclopédie de l'Islam
- Extrait de l'ouvrage : ' Concept du calendrier chez les Arabes et les Musulmans à travers les siècles'
Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?
La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?
La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.
L’historique de la fête de Noël
Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.
Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).
Pourquoi le 25 décembre ?
Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :
« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »
Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.
Quelques croyances païennes défendues
La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.
La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.
La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.
La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.
Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.
Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).
À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).
Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).
Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).
En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…
Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).
Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.
La Naissance de Jésus dans le Coran
Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)
Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)
Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
www.islamhouse.com
L’islam à la portée de tous !
Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?
La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?
La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.
L’historique de la fête de Noël
Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.
Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).
Pourquoi le 25 décembre ?
Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :
« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »
Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.
Quelques croyances païennes défendues
La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.
La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.
La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.
La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.
Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.
Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).
À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).
Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).
Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).
En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…
Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).
Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.
La Naissance de Jésus dans le Coran
Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)
Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)
Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité