Les aliments et les plantes peuvent agir de deux facons. Ils sont eux-mêmes riches en antioxydants ou bien ils aident notre propre système antioxydant interne. Rappelons que les antioxydants sont des molécules qui, apportées par notre alimentation, sont également produites par l'organisme. Elles aident à lutter contre les radicaux libres, des molécules qui accélèrent le vieillissement. Les mettre régulièrement au menu est une excellente facon de lutter contre le vieillissement.
Précisons que ces aliments, épices et plantes, aussi bénéfiques soient-ils, doivent accompagner une alimentation variée et équilibrée. Pas question de manger à l'excès des pruneaux et des épinards, et de négliger les autres aliments.
La Foi, en arabe « al-Iman » (الإيمان) c’est le fait de croire en Allah ; en Ses anges, Ses livres; Ses prophètes, au jour dernier et au destin bon ou mauvais.
N° | Description de la nature de la Foi |
01 | La foi en Allah (SWT) |
02 | La foi en les Envoyés d'Allah (AA) |
03 | La foi en les Anges (AA) |
04 | La foi dans le Noble Coran et les autres Livres divins précédents |
05 | La croyance que le destin qu'il soit bon ou mauvais provient d'Allah (SWT) |
06 | La foi en le Jour dernier |
07 | La foi dans la Résurrection après la mort le Jour dernier |
08 | La foi dans le Rassemblement du Jour dernier |
09 | La foi que le paradis est la demeure éternelle des croyants |
10 | La foi dans l'obligation d’aimer Allah (SWT) |
11 | La foi dans l'obligation de craindre Allah (SWT) |
12 | La foi dans l'espérance en Allah (SWT) |
13 | L'obligation de se remettre à Dieu |
14 | L'obligation d'aimer le Prophète Mouhammed (SAWS) |
15 | L'obligation de révérer de l'honorer au Prophète Mouhammed (SAWS) et de le respecter |
16 | L'attachement de l'individu à sa Foi au point de préférer d’être jeté en Enfer plutôt que de succomber à l'impiété |
17 | La recherche de la science à savoir la connaissance d’Allah (SWT) |
18 | La diffusion de la science |
19 | La magnificence du glorieux Noble Coran |
20 | Les purifications |
21 | Les cinq prières obligatoires |
22 | L'aumône légale (Azzakât) |
23 | Le jeûne du mois de Ramadan |
24 | La retraite spirituelle |
25 | Le pèlerinage de la Mecque (El-Hadj-dj) |
26 | Le combat pour Allah (SWT) |
27 | Le fait de camper pour Allah (SWT) face à l'ennemi |
28 | Le fait de tenir ferme devant l'ennemi et non de fuir devant la grande mêlée |
29 | L'acquittement du cinquième du butin au chef de la communauté |
30 | Affranchissement d'une âme avec l'intention de se rapprocher d’Allah (SWT) |
31 | Les expiations relatives aux crimes et délits qui sont au nombre de quatre selon le Noble Coran et la Sounnah |
32 | Le respect des engagements |
33 | La multiplicité des bienfaits d’Allah (SWT) et l'action de grâce qu'elle implique |
34 | La préservation de la langue de ce dont il n'a nul besoin |
35 | Restitution des dépôts à leurs propriétaires |
36 | L'interdiction des assassinats |
37 | L'obligation de la chasteté |
38 | Le fait de retenir la main par rapports aux biens d’autrui |
39 | L'obligation d'avoir du scrupule en matière de nourriture |
40 | L'interdiction de certains tissus, de certaines tenues, de certains ustensiles |
41 | L'interdiction des jeux et des divertissements contraires à la Loi islamique |
42 | L'économie dans les dépenses et l'interdiction de consommer les biens injustement |
43 | L'abandon du ressentiment, de l'envie et des choses semblables |
44 | De toucher à l'honneur des gens |
45 | Vouer sincèrement l'œuvre à Allah (SWT) et l'abandon de la duplicité |
46 | Le fait de se réjouir de la bonne action et de s'attrister pour la mauvaise |
47 | Traiter chaque péché par la repentance |
48 | Les offrandes |
49 | L'obéissance aux dépositaires de l'autorité légitime |
50 | S'attacher aux choix fondamentaux de la communauté |
51 | Jugez les différends des hommes avec justice et équité |
52 | Recommander le bien |
53 | L'encouragement mutuel à la piété et à crainte révérencielle d’Allah (SWT) |
54 | La pudeur |
55 | La piété filiale envers les parents |
56 | Le respect des liens de parenté |
57 | Le bon caractère, la maîtrise de sa colère, être affable et modeste |
58 | Le fait de se montrer bon avec les serviteurs et de bien les traiter |
59 | Le droit des maîtres sur les serviteurs à savoir que le serviteur doit rester avec son maître |
60 | Les droits des enfants et des épouses |
61 | Se rapprocher des gens de la Foi, leur témoigner de l'affection etc |
62 | Le fait de répondre aux salutations |
63 | Rendre visite au malade |
64 | La prière sur celui qui est mort |
65 | Le fait de dire à celui qui éternue : « Qu’Allah te prenne en miséricorde ! » |
66 | Le fait de s'éloigner des impies et des corrupteurs et d'être ferme avec eux |
67 | Le fait d'honorer le voisin |
68 | Le fait d'honorer l'invité |
69 | Le fait de préserver les pécheurs et de ne pas les dénoncer systématiquement |
70 | Le fait d'endurer patiemment les épreuves et les penchants de l'âme pour les plaisirs et les désirs |
71 | L'ascèse et la réduction de l'espoir |
72 | La jalousie et l'abandon du passé (le fait de favoriser la mixité entre hommes et femmes pour échanger des amabilités) |
73 | Se détourner des propos vains |
74 | La générosité et la largesse |
75 | Se montrer miséricordieux envers le petit enfant et respecter la personne âgée |
76 | La réconciliation entre les gens |
77 |
Que l'homme aime pour son frère dans la Foi ce qu'il aime pour lui-même |
Vers l’an 570, celui qu’on allait nommer Mohammed et qui allait devenir le prophète d’une des grandes religions du monde, l’islam, vit le jour dans une famille appartenant au clan de Qouraysh, la principale tribu de la Mecque, ville de la région du Hijaz, située dans le nord-ouest de l’Arabie.
D’abord connue comme le lieu abritant la Ka’aba, lieu de pèlerinage d’origine ancienne, la Mecque était devenue, avec le déclin de l’Arabie du Sud, au sixième siècle, un important centre d’échanges commerciaux auxquels participaient des puissances telles que les Sassaniens, les Byzantins et les Éthiopiens. C’est pourquoi elle était dominée par de puissantes familles marchandes, parmi lesquelles se démarquaient les membres de Qouraysh.
Le père de Mohammed, Abdallah ibn Abd al-Mouttalib, mourut avant sa naissance. Sa mère, Aminah, mourut à son tour lorsqu’il avait six ans. Il fut confié à son grand-père, qui était chef du clan Hashim. Après la mort de ce dernier, il fut élevé par son oncle, Abou Talib. Comme c’était la coutume à l’époque, lorsqu’il était encore enfant (et du vivant de sa mère), on l’envoya vivre avec une famille de bédouins, hors de la ville, durant un an ou deux. Cela eut un impact important sur la vie de Mohammed. En plus d’endurer la vie rude du désert, il apprit à apprécier la richesse de la langue arabe, tant aimée des gens de l’Arabie, chez qui la poésie était l’art dont ils tiraient la plus grande fierté. Il apprit la patience et la tolérance des gardiens de troupeaux; il s’habitua également à leur vie solitaire, ce qui allait lui faire apprécier la solitude, plus tard dans sa vie.
Dans la vingtaine, Mohammed entra au service d’une riche veuve qui s’appelait Khadijah; il allait vendre ses marchandises dans le Nord, à l’issue de longs voyages en caravane. Il finit par l’épouser et eut d’elle deux fils dont aucun ne survécut, puis quatre filles.
Un jour, alors qu’il avait quarante ans, il se trouvait dans une grotte sise dans une fissure du mont Hira, à l’extérieur de la Mecque. Il avait l’habitude de s’y retirer de façon régulière pour méditer et profiter de la solitude. Ce jour-là, il entendit une voix (celle de l’ange Gabriel, mais il l’ignorait alors) qui lui ordonna :
« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme (à partir) d’un caillot (de sang). » (Coran 96:1-2)
Mohammed répéta à trois reprises qu’il ne savait pas lire, mais chaque fois, il entendit l’ordre de nouveau. Enfin, il finit par répéter les mots que la voix lui avait récités, mots qui composent les cinq premiers versets de la sourate 96 du Coran, mots qui déclarent que Dieu est le Créateur de l’homme et la source du savoir.
Mohammed s’enfuit de la grotte à toutes jambes et alla se réfugier chez lui. Il ne fit part de son expérience qu’à son épouse et à ses proches. Mais au fur et à mesure que lui parvinrent d’autres révélations lui ordonnant de proclamer l’unicité de Dieu, il se mit à prêcher un peu plus ouvertement, attirant chaque jour de nouveaux fidèles. Les premiers étaient surtout des pauvres et des esclaves qui avaient reconnu la vérité dans son message, puis, avec le temps, des nobles de la Mecque se convertirent à leur tour. Les révélations qu’il reçut à cette époque et celles qu’il reçut plus tard ont toutes été colligées sous forme de livre, pour former le Coran.
Le message de Dieu, transmis par Mohammed, ne fut bien reçu que d’un petit groupe de personnes. Même dans son propre clan, plusieurs s’y opposèrent activement, dont un nombre important de marchands. Cette opposition, toutefois, ne fit qu’encourager Mohammed dans sa mission et lui montra clairement de quelle façon l’islam se démarquait du paganisme. La croyance en l’unicité de Dieu était d’une importance capitale et c’était d’elle que découlait tout le reste. Les versets du Coran insistent beaucoup sur l’unicité de Dieu, mettent en garde ceux qui la rejettent contre un châtiment imminent et proclament Son infinie compassion envers ceux qui se soumettent à Sa volonté. Ils rappellent également le Jugement dernier quand Dieu, le Juge, mettra dans la balance la foi et les actions de chaque personne, rétribuant les croyants et châtiant les transgresseurs. Parce que le Coran rejetait avec véhémence le polythéisme et mettait l’accent sur la responsabilité morale de chaque personne et ce, en termes puissants, il posait un sérieux défi aux Mecquois.
Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.
D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.
Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).
Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.
La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.
Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.
Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.
Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.
D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.
Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).
Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.
La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.
Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.
Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.
Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.
D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.
Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).
Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.
La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.
Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.
Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité