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Articles de islamiates

L'Islam et ses débuts

Vers l’an 570, celui qu’on allait nommer Mohammed et qui allait devenir le prophète d’une des grandes religions du monde, l’islam, vit le jour dans une famille appartenant au clan de Qouraysh, la principale tribu de la Mecque, ville de la région du Hijaz, située dans le nord-ouest de l’Arabie.

D’abord connue comme le lieu abritant la Ka’aba, lieu de pèlerinage d’origine ancienne, la Mecque était devenue, avec le déclin de l’Arabie du Sud, au sixième siècle, un important centre d’échanges commerciaux auxquels participaient des puissances telles que les Sassaniens, les Byzantins et les Éthiopiens. C’est pourquoi elle était dominée par de puissantes familles marchandes, parmi lesquelles se démarquaient les membres de Qouraysh.

Le père de Mohammed, Abdallah ibn Abd al-Mouttalib, mourut avant sa naissance. Sa mère, Aminah, mourut à son tour lorsqu’il avait six ans. Il fut confié à son grand-père, qui était chef du clan Hashim. Après la mort de ce dernier, il fut élevé par son oncle, Abou Talib. Comme c’était la coutume à l’époque, lorsqu’il était encore enfant (et du vivant de sa mère), on l’envoya vivre avec une famille de bédouins, hors de la ville, durant un an ou deux. Cela eut un impact important sur la vie de Mohammed. En plus d’endurer la vie rude du désert, il apprit à apprécier la richesse de la langue arabe, tant aimée des gens de l’Arabie, chez qui la poésie était l’art dont ils tiraient la plus grande fierté. Il apprit la patience et la tolérance des gardiens de troupeaux; il s’habitua également à leur vie solitaire, ce qui allait lui faire apprécier la solitude, plus tard dans sa vie.

Dans la vingtaine, Mohammed entra au service d’une riche veuve qui s’appelait Khadijah; il allait vendre ses marchandises dans le Nord, à l’issue de longs voyages en caravane. Il finit par l’épouser et eut d’elle deux fils dont aucun ne survécut, puis quatre filles.

Un jour, alors qu’il avait quarante ans, il se trouvait dans une grotte sise dans une fissure du mont Hira, à l’extérieur de la Mecque. Il avait l’habitude de s’y retirer de façon régulière pour méditer et profiter de la solitude. Ce jour-là, il entendit une voix (celle de l’ange Gabriel, mais il l’ignorait alors) qui lui ordonna :

« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme (à partir) d’un caillot (de sang). » (Coran 96:1-2)

Mohammed répéta à trois reprises qu’il ne savait pas lire, mais chaque fois, il entendit l’ordre de nouveau. Enfin, il finit par répéter les mots que la voix lui avait récités, mots qui composent les cinq premiers versets de la sourate 96 du Coran, mots qui déclarent que Dieu est le Créateur de l’homme et la source du savoir.

Mohammed s’enfuit de la grotte à toutes jambes et alla se réfugier chez lui. Il ne fit part de son expérience qu’à son épouse et à ses proches. Mais au fur et à mesure que lui parvinrent d’autres révélations lui ordonnant de proclamer l’unicité de Dieu, il se mit à prêcher un peu plus ouvertement, attirant chaque jour de nouveaux fidèles. Les premiers étaient surtout des pauvres et des esclaves qui avaient reconnu la vérité dans son message, puis, avec le temps, des nobles de la Mecque se convertirent à leur tour. Les révélations qu’il reçut à cette époque et celles qu’il reçut plus tard ont toutes été colligées sous forme de livre, pour former le Coran.

Le message de Dieu, transmis par Mohammed, ne fut bien reçu que d’un petit groupe de personnes. Même dans son propre clan, plusieurs s’y opposèrent activement, dont un nombre important de marchands. Cette opposition, toutefois, ne fit qu’encourager Mohammed dans sa mission et lui montra clairement de quelle façon l’islam se démarquait du paganisme. La croyance en l’unicité de Dieu était d’une importance capitale et c’était d’elle que découlait tout le reste. Les versets du Coran insistent beaucoup sur l’unicité de Dieu, mettent en garde ceux qui la rejettent contre un châtiment imminent et proclament Son infinie compassion envers ceux qui se soumettent à Sa volonté. Ils rappellent également le Jugement dernier quand Dieu, le Juge, mettra dans la balance la foi et les actions de chaque personne, rétribuant les croyants et châtiant les transgresseurs. Parce que le Coran rejetait avec véhémence le polythéisme et mettait l’accent sur la responsabilité morale de chaque personne et ce, en termes puissants, il posait un sérieux défi aux Mecquois.

Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.

D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.

Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).

Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.

La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.

Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.

Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.

Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.

D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.

Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).

Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.

 

La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.

 

Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.

 

Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.

 

Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.

 

D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.

 

Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).

 

Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.

La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.

Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.

Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.

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La modestie, la vertu du prophète

 

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La modestie, c’est une vertu qui peut avoir deux sens : Le premier est le fait d’accepter la vérité quelle que soit sa provenance, car beaucoup de gens ont ce défaut de ne pas se soumettre au droit que lorsqu’il vient de plus puissant qu’eux. Seulement la vérité appartient à tout le monde, elle peut venir de l’ami comme elle peut venir de l’ennemi, du puissant comme du faible. Etre modeste signifie être capable de reconnaître ce droit et de s’y soumettre en toutes circonstances.

Le second sens concerne les relations avec autrui. C’est le fait de se conduire avec bonté et indulgence aussi bien avec le riche qu’avec le pauvre, le grand ou le petit.

Ces deux définitions de la modestie sont tirées à partir des définitions que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) donne de l’orgueil. Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) définit l’orgueil comme étant l’opposé de la modestie. C'est-à-dire que l’orgueilleux, est justement celui qui ne reconnaît pas la vérité et le droit, et celui qui se conduit avec les gens avec hauteur et fierté.

N’est-il pas vrai que nous aimons plus la personne qui malgré sa richesse et son statut, reste modeste et indulgente, alors que nous détestons tous ceux qui, en accumulant plus d’argent, détournent leurs visages des gens et les regardent avec arrogance ?!

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Celui qui s’abaisse pour Allah d’un degré, Allah le relève d’un degré jusqu’ à ce qu’il arrive au niveau le plus haut, et celui qui s’enorgueillie d’un degré, Allah l’abaisse d’un degré jusqu’à ce qu’il arrive au niveau le plus bas. »

"Celui qui fait preuve de modestie par recherche de l'agrément d’Allah, Allah l'élève en degré"

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit aussi «Dieu m'a inspiré ce commandement: «Soyez modestes jusqu'à ce que nul ne se vante de sa supériorité sur son prochain et que nul n'agresse son prochain».

Dans un autre « hadith » le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Allah que son nom soit exalté dit : « qui s’abaisse pour moi comme cela- tout en parlant le prophète baissait la main jusqu’au ras du sol- je l’élèverai comme cela, cette fois le prophète tourna sa main et la souleva vers le ciel. ». Il a dit aussi : « Jamais n'entrera au Paradis celui qui a dans son cœur ne fût-ce que le poids d’un atome d’orgueil ».

Cela signifie que même si tu effectues ta prière, ton jeûne et autres, tu risques de te retrouver perdant le jour de la Résurrection, si tu portes en ton cœur la plus petite quantité d’orgueil.

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Dieu a dit: «L'orgueil est mon manteau et la grandeur mon habit, et celui qui Me concurrence dans l'un de ces domaines, Je le jetterai en Enfer. »

 

Voyez comme le châtiment est dur et sans appel. Allah loué soit-Il dit: « Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole ».

En prenant l’habitude de détourner le visage par vanité et hauteur, l’orgueilleux court le risque de le rester toute sa vie. Du reste, Allah présente une image de l’orgueilleux tout à fait éloquente. Dans le verset, «Ne détourne pas ton visage » prend la signification de « ne te conduit pas comme la bête qui, atteinte d’une sorte de torticolis, ne peut plus redresser la tête et reste donc la tête coincée ». Cela signifie que l’homme qui détourne son visage par mépris se conduit d’une façon contraire à sa nature, exactement comme une bête malade !

Si l’homme prend le temps de réfléchir, il se rendra vite à l’évidence suivante : il ne possède absolument rien qui lui permette ce sentiment, ni sa force ni son poids ne lui donnent le pouvoir de mépriser les autres. Allah dit : « Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ».

 
La modestie du prophète

Les compagnons rapportent la manière qu’avait le prophète de saluer les gens, ils disent que lorsque le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam), donnait une poignée de main à quelqu’un, il ne retirait jamais la main le premier. Et ce même s’il était très occupé, et qu’il regardait son interlocuteur en face, ne lui tournant jamais le dos. Ils disent aussi que le prophète était tout le temps avenant, affable et souriant.

Un jour, un homme vint rencontrer le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) mais dès qu’il le vit, il se mit à trembler de tous ses membres, le prophète lui dit alors d’un ton humble et rassurant : « Calme-toi, je ne suis point un roi, Je ne suis que l’enfant d’une femme qui mangeait de la viande sèche à la Mecque ». Le pouvoir de dominer conduit beaucoup de personnes à l’injustice. La seule façon d’éviter ce travers, c’est d’être modeste.

Le prophète montait quelques fois l’âne ou la mule alors qu’il pouvait monter à cheval, simplement par modestie pour Allah. Après la bataille de Khaibar le messager d'Allah était revenu vainqueur et toute Médine était sortie pour l’accueillir. A ce moment de triomphe il dit « où est la mule? » Il descendit de son cheval pour monter la mule par modestie pour Allah.

Le jour de la conquête Al-Khandaq (la Tranchée), le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) transportait les déblais avec les compagnons, au point que la poussière couvrait son ventre. Ce genre de tâche est considéré de nos jours commun et quelconque, mais voyez comme le prophète enseignait à ses compagnons l’humilité en effectuant lui-même les besognes les plus ordinaires !

Vous vous doutez bien sûr des nombreuses responsabilités que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) avait, malgré cela, il raccommodait ses vêtements, réparait ses souliers, aidait dans les différentes tâches ménagères.

Les compagnons racontent aussi qu’il arrivait souvent qu’une petite fille vienne prendre la main du prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) et l’emmène avec elle au marché. Le prophète l’aidait à faire ses achats, restait avec elle jusqu’à ce qu’elle finisse toutes ses courses et qu’elle se décide à le laisser partir.

Traitez-vous simplement et humblement ceux qui sont de condition inférieure à la vôtre? Si vous ne le faites pas, sachez que vous êtes très éloignés de la Sunna de notre prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam).

Est-ce que vous pouvez l’imiter dans l’attitude qu’il adopta lors de la conquête de la Mecque ? Après qu’Allah le Tout-Puissant accorda aux musulmans la victoire lors de la conquête de La Mecque, le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) entra la tête baissée en signe de reconnaissance et d’humilité.

Il faut rappeler que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) était sorti de la Mecque contre son gré, et il fut pourchassé longtemps par ses ennemis, mais après 13 ans, il choisit d’y entrer la tête baissée, mais quelle serait votre attitude dans un moment pareil ? Comment réagiriez-vous si vous obteniez un pouvoir considérable dans votre travail ? Il y a des gens qui rêvent d'une occasion semblable pour pouvoir régler tous leurs différends avec leurs collègues !

La modestie des compagnons du prophète

Un homme vint voir le Calife Abû Bakr pour lui demander de lui assigner un terrain. Abû Bakr accepta et lui rédigea un papier, le signa, le lui donna et lui demanda d’aller prendre l’accord de Omar Ibn Al-Khattâb. Mais lorsque l’homme présenta le papier signé à Omar, ce dernier s’écria en déchirant le papier: «Nous avions l’habitude de donner à ceux dont les cœurs sont à rallier à l'Islam quand l’Islam était encore faible, mais à présent que l’Islam est puissant nous n’avons plus besoin de le faire ». L’homme stupéfait par cette attitude retourna voir le Calife Abû Bakr, lui raconta l’affaire et lui dit d’un ton provocateur : « Je ne sais plus lequel de vous deux est le Calife lui ou vous ? ». Abû Bakr répondit le plus tranquillement du monde : « Lui s’il le désire ».

Maintenant imaginez que vous êtes directeur dans une grande firme et qu’un subordonné ose ainsi s’opposer à l’une de vos décisions, comment allez-vous réagir ?

Mais n’allez pas penser que Omar s’est opposé par défit pour Abû Bakr, loin de là, Omar était simplement soucieux de l’intérêt de l’Islam, et était d’ailleurs certain de la compréhension du Calife. Du reste, Omar avait une estime sans égale pour Abû Bakr, n’est-ce pas lui qui a dit: « Si seulement j’étais un poil sur la poitrine de Abû Bakr »

Un jour, les membres d’une délégation d’Irak étaient venus voir le Calife Omar Ibn Al-Khattâb, ils le trouvèrent dans les écuries entrain de nettoyer les chameaux. Omar s’adressa à l’un d’entre eux, Al Ahnaf Ibn Kais qui était une personne de haut statut en Irak : « ô Ahnaf, Venez donc aider le calife des musulmans à nettoyer les chameaux de l’aumône», mais l’un des hommes de la délégation dit : « qu’Allah vous accorde sa miséricorde, ô Calife des musulmans, pourquoi n’ordonnez pas à l’un de vos serviteurs de faire cela ?! » Omar répliqua : « Et quel serviteur serait plus serviable que moi et Al Alhnaf ? Ne savez-vous pas que tout homme à qui Allah confie de l’autorité sur les musulmans, doit se considérer comme leur serviteur ! »

Mohamed Ibn Al Hanafia l’un des fils du compagnon Ali Ibn 'Abî Tâlib (radia Allah ‘anh) demanda un jour à son père : « ô père, qui est le meilleur des musulmans après l’envoyé d’Allah ? Ali répondit : « Abû Bakr », Mohamed demanda encore : « et ensuite ? » Ali dit : « Omar », Mohamed se hâta et dit : « Et ensuite vous, père ? », mais Ali répondit avec humilité : « ô fils, je ne suis qu’un homme parmi les musulmans. »

Il y eut un malentendu entre Hossein Ibn Ali et son frère Mohamed Ibn Al Hanafia qui dura quelque temps, Mohamed envoya une lettre à son frère lui disant : « Notre malentendu a duré trop longtemps, et tu es meilleur que moi et ta mère est meilleure que la mienne, et le prophète dit : « le meilleur est celui qui salue l'autre le premier ». Je crains de te saluer le premier et être meilleur que toi, je te conjure donc de me saluer le premier ! » Ceci est un exemple magnifique de modestie.

Zayd Ibn Thâbit l’homme qui réunit le Saint Coran et AbdAllah Ibn `Abbâs, le cousin du prophète et l’homme le plus expert en sciences religieuses. Ces deux hommes donnent un exemple encore plus édifiant de la vertu. Un jour AbdAllah rencontre Zayd Ibn Thâbit qui montait un chameau, AbdAllah Ibn Abbâs alla vers lui et prit les rênes du chameau en disant : « C’est ce qu’on est censé faire avec nos savants, Zayd descendit de sa monture, s’abaissa et baisa les mains de AbdAllah Ibn Abbâs en disant : « Et voilà ce qu’on est censé faire avec la famille du prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam)».

L’imam Achafii disait : « On a bu de l’eau de Zamzam pour le savoir (dans l’intention d’acquérir le savoir), et si on l’avait bue avec l’intention de craindre Allah, cela aurait été mieux pour nous». Il disait aussi : « J’aime les hommes vertueux et je n’en fais pas partie, et je déteste ceux qui ont les péchés pour commerce même si j’ai la même marchandise qu’eux. »

Quelques domaines où  appliquer cette vertu

 

1- La modestie dans la manière de s’habiller.

2- La modestie envers les domestiques ou les employés.

3- La modestie  dans le foyer conjugal.

4- La modestie envers les proches.

5- La modestie envers les gens de condition inférieure.

6- La modestie dans l’appel à l’islam.

7- La modestie envers les parents.

 

Quelques cas pratiques pour tester votre modestie

1. De temps en temps essayez de prendre un repas avec vos employés.

2. Enseignez le Coran à votre domestique.

3. Mettez-vous à genoux et baisez la main de votre mère ou de votre père.

4. Participez aux tâches ménagères.

5. Passez quelque temps en compagnie des gens pauvres et démunis.

6. Si vous répugnez à faire quelque chose par orgueil, exercez-vous à la faire quand même.

Bien sûr, vous n’allez pas y arriver dès le premier essai, il faut faire preuve de patience et de persévérance. Je conclus cette conférence par le ce hadith : « Jamais n'entrera au Paradis celui qui a dans son cœur ne fût-ce que le poids d’un atome d’orgueil »

 

http://imaniatte.over-blog.com/page/10

 

e6un7

L'évidence de l'âme



 Et ils t'interrogent au sujet de l'âme, -Dis : « L'âme relève de l'ordre de mon Seigneur ». Et on ne vous a donné que peu de connaissance ». Sourate 17, Verset 85.
 

Notre identité personnelle


Nombreux sont les matérialistes qui nient l'existence de l'âme humaine , prétendant que l'être humain est réduit à un amas de matière , et que la conscience, la raison, et l'intellect humaine n'ont pour origine que des "réactions chimiques" à l'intérieur du cerveau humain .Cependant , cette allégation est complètement renversée par les observations et découvertes scientifiques modernes .La science a prouvé que la conscience humaine ne peut être réduite à de la matière et que cette conscience ne peut être expliquée en terme de fonctions du cerveau . Aujourd'hui, de nombreux chercheurs sont convaincus que la conscience humaine est due à une source inconnue au-delà des neurones du cerveau et des atomes inconscients qui la le forment .
Dans son livre :"the Mystery of the mind" , le neurochirurgien canadien Wilder Penfield
Wilder Penfield
  fait la conclusion suivante :"
"Après des années d'efforts pour expliquer la raison uniquement sur la base des actions du cerveau , je suis arrivé à une conclusion : il serait plus simple ( et plus logique) d'adopter l'hypothèse que notre être consiste en deux éléments fondamentaux ( cerveau et pensée[ ou âme] ) . car il est certain qu'il sera toujours impossible d'expliquer la conscience sur la base des actions neuronales du cerveau..je suis forcé à choisir l'hypothèse que notre être est basé sur deux éléments fondamentaux " (Wilder Penfield, The Mystery of the Mind: A Critical Study of Consciousness and the Human Brain, Princeton, New Jersey, Princeton University Press, 1975, p. 80.
Deux autres évidences soutiennent cette conclusion : d'une part l'ensemble des cellules du cerveau humain sont détruites régulièrement, et remplacées par d'autres cellules, si l'on suit l'hypothèse matérialiste : toutes nos mémoires, nos souvenirs, nos idées, notre identité devraient disparaitre au bout de sept années ( toutes les cellules de notre corps sont remplacées chaque sept ans maximum ) , or l'être humain garde avec lui ses souvenirs et son identité tout au long de sa vie , ce qui rejette complètement l'hypothèse matérialiste , d'autre part si l'on considère le cerveau humain et une brique , et qu'on remplace chaque électron dans le cerveau humain par un électron qu'on récupère de la brique et vice versa , que vas t il se passer ? la brique devient elle consciente ? l'homme perdra t il sa conscience ? la réponse est évidente : la brique ne deviendra jamais consciente car la conscience ne dois pas son origine aux atomes ou électrons inconscients , mais à l'existence d'une âme consciente qui perçoit , réfléchit et décide .
Le célèbre physicien britannique Roger Penrose explique ces faits dans son livre The Emperor's New Mind :

"Qu'est ce qui donne à une personne particulière son identité individuelle? s'agit il des atomes qui composent son corps ? son identité dépend elle d'un choix particulier d'électrons, protons et autres particules composant l'atome ? il existe au moins deux raisons pour que ce ne soit pas vrai . D'une part, il y a un changement continu dans la
 
 
  matière de tout corps vivant, cela s'applique particulièrement aux cellules du cerveau . malgré le fait qu'aucune nouvelle cellule n'est produite après la naissance, la grande majorité d'atomes de toute cellule vivante ( incluant chaque cellule de cerveau) et ainsi toute la matière de nos corps a été remplacée plusieurs fois depuis notre naissance .
la seconde raison vient de la physique quantique ... si un électron dans le cerveau d'un humain fut obligé d'être échangé avec un électron d'une brique, l'état du système sera exactement le même qu'avant, aucune différence, la même chose pour les protons et toute autre particule, atomes, molecules...si le contenue matériel d'une personne fut échangé avec celui qui y correspond dans les particules des briques d'une maison, rien ne se passera " 
(Roger Penrose, The Emperor's New Mind, Penguin Books, 1989, pp. 24-25, 

Le rôle du cerveau


Dans l'optique de ce qu'on vient de voir , une question se pose quant au vrai rôle du cerveau , lorsqu'on découvre par la voie de l'imagerie médicale que certaines parties du cerveau sont sollicitée pour une fonction donnée ( l'ouïe , l'odorat..) certains se précipitent de conclure que c'est bien une preuve que c'est le cerveau qui perçoit cette 
cerveau
Le cerveau n'est ici qu'un outil de transmission, exactement comme fait un ordinateur qui transmet les ordres qu'on lui écrit et les affiche sur un écran
fonction , ce qui est complètement absurde , le scientifique évolutionniste Thomas Huxley , malgré son acharnement pour le darwinisme ( au point ou l'on l'appelle le Bull Dog de Darwin) avoue :
"Comment une chose aussi remarquable que l'état de conscience puisse résulter d'un irritant tissu nerveux, c'est aussi incrédible que l'apparition de Génie lorsque Aladin frotta sa lampe" Steven Pinker, How The Mind Works.
Le cerveau n'est ici qu'un outil de transmission, exactement comme fait un ordinateur qui transmet les ordres qu'on lui écrit et les affiche sur un écran , l'être qui perçoit est celui qui se trouve devant cet écran , et non pas l'ordinateur en lui même . 
Diane Ackermann a décrit ce qu'est la conscience en utilisant ces mots :
" le cerveau est silencieux, obscur et bête. Il ne sent rien, ne voit rien.. le cerveau peut se jeter à travers des montagnes ou à travers l'espace. il peut imaginer une pomme et l'expérimenter comme étant réelle. cependant le cerveau connait à peine la différence entre une pomme imaginaire et une pomme observée .... le cerveau n'est pas la raison, cette dernière est comme un fantôme dans une machine ".Ackermann, An Alchemy Of Mind , p. 5
Le fantôme dans la machine dont parle Ackermann n'est autre que l'âme que dieu a octroyé à ses créatures vivantes , le corps n'est qu'une enveloppe de chair , notre identité et notre conscience sont définies par l'âme que dieu nous as donné .

Lorsque l'âme quitte le corps


D'autres expériences permettent de déceler l'évidence de l'âme, par exemple l'expérience du sommeil . Après chaque journée d'activités nous nous retrouvons avec un corps fatigué et exténué, un rituel obligatoire doit avoir lieu : aller se coucher. Lorsque nous dormons c'est notre corps qui se repose, les fonctions vitales reprennent des forces, les cellules mortes sont remplacées par des nouvelles, à l'instar d'une batterie que l'on recharge. C'est la face biologique. Mais qu'en est-il de la face spirituelle ? Physiologiquement, à l'approche de notre «évanouissement», la température du corps diminue ainsi que le rythme cardiaque. Lorsque l'on parle à la personne endormie, elle ne répond pas comme si elle était occupée ailleurs, dans un autre monde. Si on crie, l'âme revient dans le corps et la personne revient à elle exténuée comme après avoir effectué un long périple. Comme l'atteste dieu dans le coran, nos âmes quittent nos corps chaque nuit de sommeil puis y reviennent , tandis que notre corps est allongé , quasiment inerte sur le lit, notre âme elle se retrouve dans un autre monde, vivant d'autres expériences, ce qui explique un peu le phénomène des rêves prémonitoires, lorsqu'on voit dans le rêve quelque chose et que le lendemain , ca se passe exactement comme dans le rêve, ceci est inaccessible aux simples fonctions du corps :
« Et la nuit, c'est Lui qui prend vos âmes, et II sait ce que vous avez acquis pendant le jour. Puis II vous ressuscite le jour afin que s'accomplisse le terme fixé. Ensuite, c'est vers Lui que sera votre retour, et II vous informera de ce que vous faisiez. » Sourate 6, Verset 60.

A Quoi ressemble l'âme ?


Plusieurs questions pourraient être posées lorsqu'il s'agit de l'âme , à quoi ressemble t elle , s'agit il d'une forme d'air, est elle formé de feu? de lumière ? 
Tout les hommes qui ont essayé de décrire l'essence de l'âme se sont retrouvés dans des spéculations illogique, toute cela pars qu'ils n'ont pas respecté les limites de la connaissance humaine, il est certes facile de démontrer l'existence de l'âme, mais comme l'âme relève du métaphysique , il n'est possible de connaitre son essence qu'à travers ce que dieu nous en dit par la voie de ses prophètes ( tel est le cas pour toutes les connaissances au delà de la perception humaine comme la description de l'enfer du paradis des anges ...) , qu'en dis donc dieu ? Une pareille question ( sur ce qu'est l'âme) fut posée au prophète Mohammed Paix sur lui, c'est alors que le coran descendit avec la réponse suivante:
" Et ils t'interrogent au sujet de l'âme, -Dis : « L'âme relève de l'ordre de mon Seigneur ». Et on ne vous a donné que peu de connaissance ». Sourate 17, Verset 85.

Les animaux possèdent ils une âme ?


une autre question qui pourrait se poser , les animaux et les insectes , possèdent ils une âme ? la réponse est oui ! se basant sur les paroles du prophète Mohammed psl , les érudits musulmans sont unanimes que les animaux aussi possèdent des âmes, c'est aussi visible par la simple observation, puisqu'on voit que les animaux partagent avec l'être humain cette conscience ( quoi que différente de ce que possède l'homme ) qui les anime et leur permet de mener à bien leur existence .

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Deux entêtés dans un même foyer

Couple

 

Certains différends et litiges font partie des échecs inévitables de la vie conjugale. Alors comment un couple marié peut-il éviter au moins certains conflits ?
N'avons-nous pas tous tendance à voir les choses différemment parfois ? N'est-il pas vrai que nous sommes tellement convaincus que nous avons raison que nous nous servons parfois des arguments de l'autre partie pour appuyer nos positions ?
Ceci est dû au fait que nous avons la conviction d'avoir toujours raison, et ce même lorsque nous avons tort. Il est toujours facile de blâmer son conjoint. Nous pouvons aussi affirmer que les désaccords sont à l'origine de l'absence du bonheur conjugal. Or, l'expérience prouve que la cause réelle de ces désaccords est l'entêtement, ainsi que le refus de faire des concessions.
Si l’on peut renoncer au motif personnel, dompter notre orgueil et éviter l'entêtement, les problèmes seront rapidement résolus.
Nous devons être convaincus que le succès ne signifie pas qu'il faille toujours avoir raison et que nous pouvons obtenir le succès par le moyen de l'humilité. C'est là que réside le secret. Notre ennemi c'est l'entêtement et non pas notre conjoint.
Nous sommes persuadés, cher lecteur, que vous allez accepter de renoncer à l'obstination. C'est un objectif qui vaut la peine de déployer davantage d'efforts.
Cher lecteur :
L'orgueil est l’un des problèmes de la vie conjugale. L'entêtement, la rigidité et le manque de souplesse propagent au sein de la famille une ambiance étouffante et répandent l'angoisse dans le foyer conjugal, ce qui prépare le terrain aux chuchotements et mauvaises suggestions du diable et présage ainsi d'un danger imminent.
Prendre en considération le caractère de l'autre conjoint et essayer de s'adapter à ce qui, en lui, est difficile à changer, est une nécessité pour les deux époux, exigée par la conscience et l'intelligence maritale. Lorsque les époux se montrent inflexibles, ils mettent en péril leur vie conjugale qui risque d'être complètement anéantie.
Ma femme est obstinée :
L'obstination de la femme, sa rigidité et son opposition à son mari sont des choses qui poussent ce dernier à emprunter un chemin épineux qui pourrait aboutir à des conséquences fâcheuses. Nombreux sont les maris qui se plaignent de l'obstination de leurs épouses. Ils ne savent pas que cette obstination est due à leur despotisme et au fait qu'ils ne consultent pas leurs épouses sur les questions ayant trait au ménage. De même, cette obstination de la femme peut être due au fait que le mari dédaigne et ne fait aucun cas de l'avis de sa femme.
Certains époux pensent que l'opinion de la femme n'a pas de valeur et qu'elle peut même causer la ruine du foyer. Ces idées, outre leur caractère stupide, sont très éloignées de l'Islam et il nous suffit à cet égard de faire allusion au conseil donné par Umm Salam, qu’Allah soit satisfait d'elle, au Prophète (), conseil qui a sauvé les musulmans de l'épreuve de la désobéissance à Allah, exalté soit-Il, et à Son Messager ().
L'obstination de la femme peut aussi être due à son incapacité à s'adapter à son mari ou au sentiment qu'elle et son époux n'ont pas le même caractère. Dans ce cas, l'entêtement de la femme est l'expression de son refus du comportement de son mari et il peut aussi être la manifestation de son incapacité à s'harmoniser avec lui dans la vie conjugale.
Chuchotement à l'oreille des deux époux :
La femme croyante et musulmane connaît les mérites de son mari à son égard. C'est une femme d'un abord facile, indulgente, affectueuse et féconde comme l'a décrite le Prophète ().
«Ne vous informerai-je pas de vos femmes au Paradis ?» Si, ô Messager d'Allah, dirent les Compagnons. «Ce sont les femmes, reprit le Messager () affectueuses et fécondes qui, lorsqu'elles sont en colère ou que leurs maris leur font quelque mal ou se mettent en colère, disent à leurs époux : 'Voici ma main je la tends pour la mettre dans la tienne, je ne dormirai pas jusqu'à ce que tu sois satisfait de moi. » (At-Tabarânî entre autres).
Faire bon ménage avec l'autre, et pour l'épouse faire preuve de modestie et d'indulgence envers son époux, n'a pas pour seul résultat la concorde entre les deux conjoints, mais ce sont là des causes de l'entrée au Paradis avec la permission d'Allah, exalté soit-Il. Abû Dardâ', qu’Allah soit satisfait de lui, disait à sa femme : « Si tu me vois en colère, fais-moi sourire, et si je te vois en colère, je te ferai aussi sourire, sinon nous ne pourrons pas vivre ensemble ».
Le mari doit, lui aussi, chercher à contenter sa femme lorsqu'elle se met en colère. Or, le mari pense toujours avoir raison et cela est caractéristique des hommes en général. La femme doit le comprendre et ne pas accuser tout le temps son mari. La femme consciente est celle qui ne provoque pas la colère de son époux et qui, lorsqu'elle apprend qu'une chose donnée le met en colère, ne fait pas cette chose pour ménager ses sentiments. Et si elle commet une erreur, elle doit la reconnaître, ne pas se laisser dominer par l'orgueil en refusant de reconnaître son erreur, car le mari n'est pas de nature à accepter une telle chose.
Le noble hadith prophétique demande à la femme de renoncer un peu à son orgueil et d'aller vers son mari pour le contenter en employant une méthode magnifique, elle lui prend la main et lui dit « Je ne pourrai pas dormir à moins que tu ne sois content de moi ; autrement dit je ne veux pas te laisser dormir dans cet état de colère».
Les psychologues conseillent aux époux de ne pas aller au lit lorsque l'un d'eux est fâché et de se réconcilier avant d'aller se coucher, car lorsque l'un des deux époux dort en étant fâché, cela a de mauvaises conséquences sur son âme : cela fait que l'époux déteste sa femme ou vice-versa. Il n'est pas juste que la femme dorme tranquillement alors que son mari dort en étant fâché contre elle. Cela ne plaît pas à Allah, exalté soit-Il. Alors, diminuez, ô épouses, votre obstination et augmentez votre amour, votre affection et votre indulgence envers votre mari.
On peut remédier à l'entêtement en évitant ses causes. Si l'entêtement est une nature chez la femme ou chez l'homme, que l'autre conjoint fasse preuve d'endurance en espérant la rétribution d'Allah, exalté soit-Il, en essayant dans la mesure du possible d'éviter les sujets de litige, afin que son partenaire se débarrasse petit à petit de ce trait de caractère. La patience est ici une grande partie du remède.
Parmi les moyens de remédier à l'entêtement figure l'amour qu'éprouve le mari envers sa femme, le respect qu'il manifeste envers elle, le fait qu'il ne l'insulte pas et ne l'humilie pas par la parole ou par les gestes. C'est ainsi qu'il gagnera son cœur et l'aidera à le respecter, à ne pas s'enorgueillir et à se montrer obstinée.
Le Prophète () a dit :
«Si la femme accomplit les cinq prières obligatoires, jeûne le mois de Ramadan, se préserve des rapports illicites et obéit à son mari, elle entrera au Paradis». (Ahmad et autres)
Selon Mu'âdh ibn Djabal, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète, () a dit :
« Si la femme accomplit ses cinq prières, jeûne le mois [de Ramadan], préserve sa chasteté et obéit à son mari, elle entrera au Paradis » (Abou Ahmad et d'autres)
Le Prophète () a dit aussi :
«Si j'avais eu à ordonner à quelqu'un de se prosterner devant un autre qu'Allah, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari. Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, la femme ne s'acquitte de ses obligations envers son Seigneur qu'en s'acquittant de ses obligations envers son mari ».
Prenez l'initiative, chère épouse, de faire les premiers pas d'affection, d'indulgence et d'amour. Votre mari vous emboîtera le pas. Et n'oubliez surtout pas le conseil que donna Umama ibn al-Hârith à sa fille Umm Iâs juste avant que celle-ci ne se marrie : « Sois pour lui (pour ton époux) une esclave, et il sera (à son tour) pour toi un esclave ». Il y a un verset coranique qui donne un conseil plus grand que celui-ci : Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Et tout ce que vous avancez de bien pour vous-mêmes, vous le retrouverez auprès d’Allah, car Allah voit parfaitement ce que vous faites » (Coran 2/ 110)
Alors si vous faites preuve, chère épouse, de bienveillance envers votre époux, ce sera en votre faveur et vous trouverez en retour la bienveillance. Et si vous avancez l'amour envers lui, vous récolterez l'amour, la bonté et l'affection: Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Y a-t-il d’autre récompense pour le bien, que le bien ? » (Coran : 55/60).

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=177001&fromPart=51

 

 

Soubhana Allah; des cellules fœtales viennent à la rescousse de la mère en cas de maladie

Echange cellulaire entre le f tus et sa mere

 

Durant toute grossesse, il existe un échange cellulaire entre mère et fœtus. Des cellules souches hématopoïétiques ou mésenchymateuses constituent une partie des cellules fœtales transférées dans la circulation maternelle et pourraient constituer un réservoir de cellules. .

Les échanges entre le sang de l'enfant et celui de sa mère se fait par l'intermédiaire du placenta, auquel l'embryon est relié via le cordon ombilical.

Le placenta (gâteau en latin) est l'organe reliant le futur bébé et le corps maternel au niveau de l'utérus, permettant les échanges entre le futur bébé et la mère. De plus, il produit les hormones de la grossesse. A terme, c'est un disque de 20 cm de diamètre, de 3 cm d'épaisseur et pesant environ 500 g.

Grâce à la membrane des villosités placentaires (Replis du tissu placentaire qui baignent dans le sang maternel, permettant les échanges entre la mère et le fœtus), le sang maternel et celui du fœtus restent toujours séparé. Ces villosités forment un filtre.

Chaque heure, 4 litres de sang sont filtrés par le placenta. La plupart des bactéries sont arrêtées mais certains virus (par exemple celui responsable de la toxoplasmose) passent la barrière placentaire. C'est aussi le cas de certaines drogues et du tabac. Il ne faut prendre aucun médicament sans connaître le risque de passage et de l'effet éventuel sur le fœtus.

Le cordon ombilical relie le nombril du futur bébé au placenta (et non pas au nombril de la maman comme on l'imagine parfois...). Les veines du cordon ombilical puisent du sang oxygéné et plein de nutriments dans le placenta et l'artère ombilical rejette le sang chargé de déchets et de dioxyde de carbone du fœtus.

Echange cellulaire entre le fœtus et sa mère

Durant toute grossesse, il existe un échange cellulaire entre mère et fœtus. Des cellules souches hématopoïétiques ou mésenchymateuses constituent une partie des cellules fœtales transférées dans la circulation maternelle et pourraient constituer un réservoir de cellules. .

Une cellule souche est une cellule indifférenciée, capable de s'autorenouveler, de se différencier en d'autres types cellulaires et de proliférer en culture. Les cellules souches sont issues soit de l'embryon, soit du fœtus, soit de tissus adultes avec ou sans transformation, elles peuvent aussi être obtenues par transfert de noyau. Grâce à ces propriétés, elles peuvent servir à régénérer ou recréer des tissus détruits : c'est la thérapie cellulaire.

Rôle des cellules souches

Les cellules souches ont différentes fonctions dans les organismes.

À l'état fœtal ou dans les premières phases du développement embryonnaire, elles se multiplient pour générer peu à peu toutes les cellules du corps, qu'elles soient différenciées ou non.

Dans les tissus adultes, les cellules souches sont beaucoup plus rares et regroupées dans des régions particulières des organes. Elles contribuent au renouvellement naturel des tissus (un globule rouge vit en moyenne 120 jours et doit être remplacé, par exemple) ou à leur réparation en cas de lésion. Cependant, tous les organes n'en sont pas pourvus, comme le cœur et le pancréas.


Des Cellules du Fœtus Survivent dans le Sang Maternel

C'est vrai : des cellules fœtales peuvent franchir la barrière que le placenta constitue entre la mère et son enfant. On le sait depuis la découverte en 1969 de cellules masculines (porteuses du chromosome Y) dans le sang de femmes enceintes de garçons.

Nornalement, des cellules fœtales ne devraient pas pouvoir passer la barrière du placenta, censée n'autoriser que les échanges nécessaires à la nutrition et à l'oxygénation du fœtus à travers les vaisseaux sanguins maternels et fœtaux qui s'y côtoient étroiement. Et quand bien même elles y parviendraient, elles devraient être immédiatemenl éliminées par le système immunitaire maternel, puisque son rôle est de traquer dans l'organisme tout élément étranger.
Comment sont-elles alors arrivées là ? Eh bien, cela reste un mystère complet ! Il est vrai que la présence de ces cellules est difficile à étudier. "En eflet, il n'y a que de une à trois cellules fœtales par millilitre de sang maternel, dans lequel elles sont mélangées à 10 millions de globules blancs et 5 milliards de globules rouges", explique Patrizia Paterlini, de l'unité Inserm carcinogenèse hépatique et virologie moléculaire de l'hôpital Necker, à Paris. Plusieurs types de cellules s'échappent ainsi du fœtus : des globules blancs et rouges, des cellules du placenta (lui-même constitué de cellules fœtales et de cellules maternelles), et des cellules "précurseurs" qui peuvent donner naissance à plusieurs types de cellules sanguines. Et le plus étonnant, c'est que ces dernières peuvent persister dans l'organisme maternel après l'accouchement pendant... des décennies ! A tel point qu'on a trouvé des cellules fœtales dans le sang d'une femme ayant accouché 51 ans auparavant. Phénomène également observé en cas de fausse couche ou d'avortement.
On a d'abord cru que ces cellules baladeuses s'attaquaient à la mère, un peu comme des cellules greffées détruisent parfois l'organisme qui les accueille (c'est la réaction du greffon contre l'hôte). Dans ce scénario, les cellules fœtales étaient alors désignées comme l'origine d'un dérèglement du système immunitaire, causant des maladies auto-immunes telles que le lupus ou la sclérodermie. D'ailleurs, les femmes souffrant de sclérodermie ont de 20 à 50 fois plus de cellules fœtales dans le sang que les femmes en bonne santé. "Cette hypothèse est possible, mais d'autres facteurs entrent forcément en jeu dans le déclenchement de ces maladies", tient à souligner Diana Bianchi, du Tufts University School of Medicine à Boston, qui penche pour un rôle autrement plus positif des cellules fœtales. Un rôle crucial, même : elles pourraient constituer une réserve de cellules souches venant à la rescousse de la mère en cas de maladie. Un mécanisme qui a été mis en évidence chez la souris. "On sait avec certitude que les cellules fœtales se dirigent vers des tissus préalablement lésés, comme le foie, et qu'elles les réparent en créant un tissu sain", explique Diana Blanchi.

UNE ARMÉE DE CELLULES FŒTALES

Dans la peau, elles peuvent créer de nouveaux vaisseaux sanguins ; et dans le cerveau, de nouveaux neurones. Car c'est là toute leur qualité : elles sont capables de se différencier en fonction du tissu malade qui les recrute". Ce qui expliquerait d'une tout autre manière le fort taux de cellules fœtales présentes en cas de maladie auto-immune : sorte d'armée appelée en renfort, ces cellules constitueraient une véritable thérapie cellulaire qui, pour Diana Bianchi, "conférerait un avantage évolutif aux femmes ayant enfanté".
Mais si leur rôle semble aujourd'hui éclairci, leur capacité à échapper au système immunitaire de la mère reste, elle, une énigme. Pour réussir à circuler librement, les cellules fœtales empêchent peut-être certaines protéines, susceptibles de révéler leur imposture, de s'afficher à leur sufface, et passent ainsi inaperçues du système immunitaire... mais pas des médecins. De fait, tandis que se poursuivent les recherches fondamentales, ces derniers sont aujourd'hui capables d'isoler ces cellules et de les utiliser pour effectuer un diagnostic précoce du fœtus à pàrtir d'une simple prise de sang de la mère.

http://planete.gaia.free.fr/animal/homme/bio.embryon/cellules.foetus.html

http://e-sante.futura-sciences.com

http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/repr/bb.htm

 

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