Le métier que nous exerçons, les sports que nous pratiquons, la musique que nous écoutons peuvent jouer un rôle positif ou négatif pour
notre cerveau. Le travail est un élément particulièrement important puisque nous y consacrons un grand nombre d'heures chaque jour.
Les travail
"Le travail favorise une plus grande flexibilité, une plus grande plasticité cérébrale, crée de nouvelles connexions cérébrales, un
peu de stress est positif", explique le Pr Nicolas Franck, chef du service de psychiatrie du CHU de Lyon. "En revanche, trop de stress, trop
de fatigue fait perdre des capacités de mémorisation. La sécrétion d'hormones du stress peut nuire aux performances cognitives."
Ces connaissances aident à mettre au point un management plus intelligent lorsque l'on se rend compte que le stress entraîne une baisse
des mémorisations. "Cela pousse à développer des relations saines avec les collaborateurs et à recourir à un renforcement positif", explique le
Pr Nicolas Franck.
Le chômage et la retraite négatifs aux performances
cérébrales
Le chômage est négatif aux performances cérébrales car il entraîne une diminution de l'activité stimulante et parfois une dépression qui
favorisent le déclin cognitif.
La retraite peut accélérer la survenue de la maladie d'Alzheimer si elle n'est pas bien préparée. Il faut absolument lutter
contre l'isolement, contre un manque d'activité et avoir des relations sociales.
Le sport
Le Pr Franck explique que faire du sport, non seulement améliore les performances cérébrales, mais permet aussi de prévenir la maladie
d'Alzheimer. Le sport entraîne une meilleure oxygénation du cerveau, donc favorise la création de nouvelles connexions au niveau du cerveau. Il y a également un
effet de protection contre la dégradation du cerveau à travers la fabrication de substances impliquées dans la réparation du cerveau et donc un effet de
prévention à la maladie d'Alzheimer.
Les écrans
Les écrans, télé, ordinateurs, smartphones, font partie de notre mode de vie et peuvent être un plus ou un moins pour les performances de
notre cerveau. Tout dépend de l'usage. Il faut favoriser une utilisation active, et s'en servir comme support de discussion, d'échange, de supports
pédagogiques et que cela servent à une mémorisation solide.
Une étude vient de prouver qu'avec une série de mesures il est possible de freiner le déclin cognitif.
Manger sainement, faire de l'exercice physique, stimuler son cerveau mais aussi traiter tension, diabète et cholestérol… Autant d'actions bénéfiques pour les méninges. De nombreuses études établissent en effet un lien entre ces différents facteurs et la démence. Mais c'est la première fois qu'un essai contrôlé, statistiquement solide, publié par le Lancet, démontre qu'il est possible de ralentir le déclin cognitif en agissant systématiquement sur tous ces facteurs.
Les chercheurs de l'Institut Karolinska de Suède et de l'Institut national de la santé et de la prévoyance et de l'Université de Finlande orientale ont recruté 1 260 Finlandais âgés de 60 à 77 ans et les ont répartis au hasard: une moitié d'entre eux dans un groupe d'accompagnement intensif, l'autre dans un groupe contrôle recevant uniquement des conseils de santé. Les participants n'avaient pas encore développé de problèmes de mémoire importants, mais ils étaient à risque de déficience cognitive.
Pendant deux ans, les personnes suivies de manière intensives recevaient régulièrement des conseils nutritionnels, suivaient un programme d'exercice physique et de «gymnastique » cérébrale et étaient surveillées pour leurs facteurs de risques vasculaires. Au bout de deux ans, les résultats de leurs tests étaient 25 % plus élevés que ceux du groupe contrôle. Ils étaient même 83 % plus élevés pour la capacité du cerveau à organiser et réguler les processus de pensée et 150 % pour la vitesse de traitement de l'information !
Haro sur le cholestérol et le tabagisme
«Les résultats de cette étude ne sont pas discutables mais en même temps, il faut rester prudent. Les chercheurs se sont intéressés à des personnes à risque de démence. Chez elles, plus particulièrement, on sait qu'en corrigeant les facteurs de risque comme l'hypertension et le diabète on va forcément retarder le déclin cognitif », commente le Pr Bruno Dubois, neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière.
Les «bourreaux du cœur » bien connus que sont l'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité, le cholestérol, le tabagisme ou l'inactivité physique sont tout aussi redoutables pour les méninges. «Notre cerveau est une éponge parcourue par des millions de vaisseaux minuscules qui alimentent cette puissante centrale en nutriments, oxygène et glucose. Si ce réseau incroyablement dense de vaisseaux est fragilisé, le cerveau se portera moins bien », explique le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gérontologue. Ces facteurs de risques vont en effet progressivement entraîner des altérations vasculaires qui peuvent aboutir à une mauvaise irrigation du cerveau. C'est pourquoi protéger ses artères, c'est aussi préserver ses capacités de réflexion.
Muscler ses neurones
Outre la correction des facteurs de risques vasculaires et les mesures d'hygiène de vie, l'étude finlandaise pointe du doigt la nécessité de «muscler » en permanence son cerveau. Chacun des participants est arrivé avec une «réserve cognitive » différente qui va dépendre de son niveau d'éducation, de sa profession, de ses activités de loisirs… Mais le fait de pratiquer des exercices spécifiques accompagnés par un psychologue s'est révélé bénéfique pour tous. Un phénomène qui peut s'expliquer par la plasticité neuronale.
«Le cerveau est constamment en mouvement: les neurones passent leur temps à fabriquer de nouveaux circuits entre eux grâce au réseau de synapses», explique Olivier de Ladoucette. Stimulé, le cerveau va continuer à créer de nouvelles connexions qui vont l'aider à ne pas flancher trop vite. Il n'est donc jamais trop tard pour se mettre à doper ses méninges, même si, comme le rappelle Olivier de Ladoucette, «on vieillit comme on a vécu. Et mieux vaut prendre de bonnes habitudes jeune».
http://www.franceinfo.fr/emission/info-sante/2012-2013/l-impact-du-mode-de-vie-sur-les-performances-de-notre-cerveau-03-11-2013-12-55
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/03/27/23561-changer-mode-vie-pour-proteger-son-cerveau
Les Mecquois étaient déterminés à se venger de leur défaite à Badr. Leurs femmes ne pouvaient pas accepter que leurs braves champions aient été si facilement vaincus par les Musulmans, et elles se moquaient de la faiblesse de leurs hommes. Abou Soufiyane voulait garder la colère des gens vive et il interdit tout deuil tant qu’ils n’auraient pas entièrement vengé leurs camarades tués. Les sentiments des gens étaient nourris encore plus par certains Juifs qui composaient des poèmes les incitant à la guerre.
Lorsque le Saint Prophète (s) bloqua les routes aux caravanes Koraïchites vers l’Irak, ce fut la goutte de trop! Les chefs Mecquois décidèrent qu’ils avaient à présent assez de raisons pour s’attaquer aux Musulmans. Les commerçants Koraïchites auraient à nouveau accès aux routes si les Musulmans étaient vaincus ; ils acceptèrent donc de payer toutes les dépenses pour la guerre.
Abou Soufiyane était conscient de la bravoure des Musulmans et il savait qu’il lui faudrait plus d’hommes qu’eux s’il voulait emporter la guerre. Il lista donc les tribus de Kanànah et de Sakif, leur promettant des armes et toutes les provisions pour le séjour.
Un grand nombre d’esclaves se jouinrent également aux Koraïchites en espérant acquérir ainsi leur liberté. Parmi eux, se trouvait Wahchi, un esclave Ethiopien. Il possédait une grande adresse dans l’utilisation des lances et on lui avait promis sa liberté s’il tuait le Saint Prophète (s), Imam Ali (a) ou Hamza.
Abou Soufiyane parvînt ainsi à préparer une importante armée de 700 hommes en armures, 3 000 soldats sur chameaux, une cavalerie de 200 hommes et un groupe de fantassins. Cette armée se mit en marche vers Médine et campa au pied des collines d’Ohod, le 5 Chawwal 3 A.H.
Le Saint Prophète (s) était mis au courant des intentions des Koraïchites par son oncle Abbass qui résidait à la Mecque. Après consultation des Musulmans, il décida de faire face à l’ennemi en dehors des limites de la ville de Médine pour 3 raisons :
1. Un face à face dans les rues étroites de Médine ne serait pas organisé et les soldats ne pourront pas faire bloc face à l’ennemi. De plus, une fois que l’ennemi aura franchi la ville, la vie des femmes et des enfants serait en danger.
2. L’ennemi pourrait encercler la ville et contrôler toutes les routes menant hors de la cité. Un tel siège porterait atteinte au moral des Musulmans.
3. Le Saint Prophète (s) ne faisait pas confiance à certains hypocrites comme Abdoullah Oubay, et craignait que ceux-là ne fassent du mal aux Musulmans à l’intérieur même de la ville.
Le Saint Prophète (s) accompagné de 1 000 hommes se mit donc en route vers Ohod à 5 Km de Médine. Abdoullah Oubay, qui voulait se battre à Médine, déserta l’armée Musulmane avec 300 de ses hommes.
Il prétexta que le Saint Prophète (s) avait écouté les plus jeunes plutôt que de l’écouter, lui. Il ne restait au Saint Prophète que 700 hommes. Seuls 100 d’entre eux portaient une armure et ils n’avaient que 2 chevaux en tout.
Le Saint Prophète (s) se mit à préparer son armée à l’attaque. 50 archers étaient flanqués entre deux collines d’Ohod afin de veiller à l’armée contre toute attaque par l’arrière. Ils avaient reçu l’ordre strict de ne quitter leurs postes sous aucun prétexte, quel que fût le dénouement de la bataille.
Le Saint Prophète (s) avait conscience que les Musulmans seraient inquiets d’être surpassés en nombre par le camp ennemi; c’est pourquoi il renforçait leur moral en leur disant: "C’est une tâche difficile que de combattre l’ennemi, et seuls ceux qui seront guidés et soutenus par Allah resteront inébranlable .
Souvenez-vous qu’Allah est avec ceux qui L’obéissent , tandis que Chaytane est le compagnon de ceux qui Le désobéissent. Restez fermes au Djihad et profitez-en pour bénéficier des bénédictions promises par Allah. Nul ne mourra dans ce monde tant qu’Allah ne l’aura pas décidé." Il leur dit ensuite de ne pas commencer la bataille tant qu’ils n’auront pas reçu l’ordre de se battre.
Du côté des Mecquois, Abou Soufiyane avait divisé son armée en 3, les hommes armés étant placés au milieu. Les hommes étaient à présent prêts et la petite troupe des Musulmans prête à laisser leurs vies pour défendre l’Islam faisait face à la grosse armée de mécréants.
L’homme qui commença la bataille d’Ouhoud s’appelait Talha bin Abi Talha, un grand guerrier de l’armée d’Abou Soufiyane. Il s’engagea dans le champ de bataille et défia les Musulmans à se battre un contre un. Le défi fut accepté par Imam Ali (a) et en moins de deux le corps inerte de Talha gisait sur le sol. L’étendard fut pris par deux de ses frères, mais les deux furent abattus par les flèches des Musulmans.
Neuf Mecquois prirent l’étendard, l’un après l’autre, mais chacun d’eux fut envoyé en enfer par Imam Ali (a). Ensuite, une soldat Ethiopien du nom de Sawaab s’avança sur le champ. Il avait un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n’osa avancer. Cet homme fut tué par Imam Ali (a) d’un seul coup.
Voyant ses hommes si facilement tués, Abou Soufiyane ordonna une attaque générale. Les deux armées firent face et le bruit des armes retentissait dans l’air. Du côté des Musulmans, Hamza, Abou Doujana et Imam Ali (a) firent preuve d’héroïsme et de vaillance et le chaos se mit à régner dans l’armée d’ Abou Soufiyane.
A ce moment-là, l’esclave Ethiopien Wahchi se mit discrètement derrière Hamza et d’un lancer précis et instantané, le maudit transperça Hamza à l’abdomen et l’assassina.
Les Musulmans continuèrent à attaquer l’ennemi avec succès et les Mecquois commencèrent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d’hommes, ils décidèrent de se retirer et se prirent la fuite.
Ce fut à ce moment-là que les Musulmans commirent une grossière erreur qui leur coûta beaucoup: au lieu d’obéir le Saint Prophète (s) et de poursuivre l’ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposèrent les armes et se mirent à ramasser le butin.
Pensant que la bataille était finie, la majorité des archers bloquant le passage vers les collines quittèrent leurs postes pour ramasser le butin, malgré les ordres de leur chef.
Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuyait lorsqu’il saisit l’opportunité d’attaquer les Musulmans par l’arrière. Il rassembla ses hommes et lança une furieuse attaque par l’arrière.
Les Musulmans furent tellement surpris qu’ils ne savaient plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs furent désordonnés. Les Mecquois qui s’étaient retirés se rassemblèrent à nouveau pour une attaque frontale.
Le porte-étendard Musulman, Muss'ab bin Oumair fut tué. Il avait une grande ressemblance avec le Saint Prophète (s) et les Mecquois se mirent à clamer que le Saint Prophète (a) était mort. Cela jeta encore plus les Musulmans dans le chaos et la consternation.
Beaucoup de leurs célèbres personnalités perdirent courage. Certains, moins tenaces, comme Abou Bakr et Oumar bin Khattab jetèrent leurs épées ne voyant plus l’intérêt de se battre si le Saint Prophète (s) n’était plus. Oussman aussi s’enfuit, s’éloignant tellement qu’il ne revînt à Médine qu’au bout de 3 jours.
D’un autre côté, bien des soldats vaillants restèrent fidèles et s’engouffrèrent parmi les Mecquois, déterminés à se battre jusqu’à leur dernier souffle. Cela continua ainsi jusqu’à ce qu’un Musulman voie le Saint Prophète (s) et se mit à hurler le plus fort possible que le Prophète était encore en vie.
Les Musulmans reprirent leurs esprits mais le Saint Prophète (s) était maintenant devenu la cible des Mecquois. Les Mecquois se mirent à l’attaquer et une épée brisa ses deux dents supérieures. Il était tombé dans une fosse lorsqu’Imam Ali (a) le trouva et le protégea contre les attaques constantes des Mecquois. D’autres fidèles, incluant la valeureuse dame Oumme Ammarah, empêchaient également l’ennemi d’approcher le Saint Prophète (s) et l’abritaient contre la pluie de flèches.
Ce fut dans cette bataille que la réputation d’Imam Ali s’affirma et il fut reconnu comme un maître en attaque à l’épée. Il se battait avec une telle force que son épée se brisa. Le Saint Prophète (s) lui remit alors sa propre épée "Zoulfikar". Appréciant la bravoure d’Imam Ali (a), la voix de l’ange Djibraîl retentit des cieux: "Point de guerrier qu’ Ali; point d’épée que Zoulfikar." (Là ftàh illà ‘Ali, là sayfa illà Zoulfikar)
Les forces Mecquoises avaient retourné la situation mais ils étaient trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d’Ohod. Ils satisfirent leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l’égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps. Le brave Hamza faisait partie de ces martyrs. Hind, la femme d’Abou Soufiyane lui arracha le foie qu’elle mâcha.
Dans cette bataille, 70 Musulmans furent martyrisés et 70, blessés. Imam Ali (a) fut aussi gravement blessé. Les Mecquois perdirent 22 guerriers parmi lesquels 12 furent tués par Imam Ali (a).
La défaite des Musulmans était une épreuve pour eux, et des cendres de la bataille, ils ressortirent plus déterminés et désireux de défendre leur foi et leur cause : l’Islam.
http://www.albouraq.org/histoire/bat_ohod.htm
Quel enfant n'a jamais pleuré des fameuses « larmes de crocodile » ? Quel enfant n'a jamais tenté de berner ses parents grâce à ce subterfuge très culpabilisant ? Si ces « larmes de crocodile » montrent que la personne n'exprime pas vraiment de remords et de plus, elles ont bien sûr pour but d'attirer la sympathie des autres.
Dans la mythologie, les larmes des crocodile étaient considérées comme un signe de tristesse. Une tristesse qui ne serait pas vraiment sincère. Pourquoi ? Parce que le crocodile continue de manger sa proie malgré les larmes.
Dans les années 1970, des expériences conclurent que les « larmes de crocodile » n'étaient qu'un mythe, une belle légende urbaine. Même en appliquant des oignons sur l'oeil des crocodiles, ils ne pleuraient pas. S'ils ne pleurent pas pour des oignons, pourquoi pleureraient-ils tout court ?
Cependant, à peu près à la même époque, F.A.Bogorad a découvert le symptôme des « larmes de crocodiles » (ou syndrome de Bogorad), un syndrome neurologique humain où les gens qui mangent ont des larmes qui coulent. Ceci a bien entendu laissé une place à l'hypothèse selon laquelle les crocodiles pleurent lorsqu'ils mangent.
En 2006, une équipe a finalement filmé 4 caïmans et 3 alligators en train de manger.
Et alors ? Alors les résultats furent bon pour l'équipe, puisque sur les 7 crocodiles, 5 d'entre eux avaient le coin de l'oeil humide, ou bien des bulles.
Mais d'où viennent ces « ébullitions » ? Eh bien ce serait les effets de l'air qui vient des poumons vers la gorge puis dans le nasopharynx (de la gorge aux narines internes) et dont la force amènerait les sécrétions du conduit lacrymal (à partir du nez) jusqu'aux yeux. Ce seraient les protéines à la surface de l'oeil qui causeraient le «bubblage » de la larme !
Une autre hypothèse, celle-ci entièrement d'ordre neurologique, est celle des para-réflexes, phénomène un peu plus compliqué à expliquer. Ce serait une anomalie génétique qui résulterait en l'expression de traits dont l'expression se retrouve bien avant sur l'arbre phylogénétique. N'étant pas une experte sur le sujet, ici s'arrête mon explication.
http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_article&id=1086
Présentation
Arbuste épineux, le nerprun peut atteindre entre 3 à 6m de haut. Son odeur est loin d’être plaisant. Lorsque cet arbrisseau est encore jeune, son écorce est essentiellement lisse. Mais en grandissant, celle-ci devient plus rugueuse et crevassée. Pétiolées et caduques, les feuilles du nerprun sont légèrement dentées. Unisexuées, ses fleurs sont petites et prennent une couleur vert jaunâtre. Généralement, elles se présentent de façon groupée. Les fruits de cet arbuste représentent des drupes globuleuses. A maturité, ils passent de la couleur verte à une teinte noirâtre.
Rhamnus cathartica représente le nom botanique du nerprun. De la famille des rhamnacées, cet arbuste possède près d’une centaine d’espèces. Il est répandu en Amérique du sud comme en Afrique. Mais il est originaire d’Asie et d’Europe centrale. Le nerprun vit dans les haies des sites calcaires ainsi que dans les forêts. Il peut même évoluer à une altitude de 1 200m. Il ne réclame pas non plus une exposition solaire très importante. La période de récolte des baies a lieu entre septembre et octobre. Les éléments constitutifs du nerprun sont essentiellement des glucosides, du sucre, des substances amères, des gommes, du mucilage ainsi que des flavonoïdes.
Propriétés et bienfaits du nerprun
Le nerprun possède des propriétés cholagogues. Il peut donc stimuler la fonction du foie. En tant que laxatif, il facilite l’évacuation des matières fécales. Sa propriété diurétique lui permet de favoriser les sécrétions urinaires. Aussi, le nerprun est indiqué dans le traitement des gouttes, des problèmes d’hypertension et de constipation. Étant un arbuste vermifuge, il peut éliminer les vers intestinaux. Le nerprun dispose aussi de vertus répulsive, purgative et dépurative. Pour ces raisons, il est indiqué chez les personnes présentant des problèmes intestinaux. Les parties utilisées pour bénéficier de toutes ces propriétés sont l’écorce, les feuilles ainsi que les fruits mûrs du nerprun.
Précautions d’utilisation du nerprun
Le nerprun est disponible sous forme de sirop. L’utilisation du celui-ci ne doit pas se faire de façon aléatoire. Les doses doivent être respectées afin de bien profiter de toutes les propriétés de cette plante médicinale. De plus, le nerprun peut devenir un poison lorsque son dosage est trop élevé. Avant d’utiliser l’écorce de cet arbuste, mieux vaut s’assurer que ce dernier ait déjà atteint ses deux ans. L’écorce jeune ne développe pas encore les vertus dont devraient disposer le nerprun. Éviter de donner du sirop, de la tisane ou des écorces de nerprun aux femmes enceintes ainsi qu’aux enfants afin d’éviter des désagréments tels que le vomissement et les nausées.
http://pharma-sante.blogspot.com/2013/12/benefices-du-nerprun.html
Les êtres humains sont incapables de contrôler les battements de leurs cœurs, ni leurs glandes salivaires lorsqu’ils mangent, ils ne peuvent pas non plus penser à respirer chaque seconde. De si nombreuses fonctions vitales ont lieu sans aucune intervention humaine. Cependant, malgré ce manque de surveillance personnelle, tous les systèmes du corps fonctionnent impeccablement.
Les chromosomes d’un individu contiennent toutes les informations concernant cette personne. Chacun des quarante-six chromosomes présents dans le nucléus possède des gènes qui, en usant du plan qu’ils contiennent, construisent chaque organe du corps selon la volonté d’Allah. Par exemple, la peau d’une personne est contrôlée par 2.559 gènes, le cerveau par 29.930 gènes, l’œil par 1.794, les glandes salivaires par 186, le cœur par 6.216, le sein par 4.001, le poumon par 11.581, la foie par 2.309, les intestins par 3.838, les muscles squelettiques par 1.911 et les cellules sanguines par 22.092 gènes.
La façon dont d’innombrables petits composants cachés dans la cellule qui est invisible à l’œil nu, contrôlent les systèmes du corps humain est un grand miracle. Le fait que ce système ne soit jamais interrompu et que les mêmes gènes contrôlent les mêmes systèmes et les organes chez chaque être humain nouveau-né, est une situation extraordinaire.
Malgré les fonctions vitales dont ils sont responsables, les gènes ne consistent en rien d’autre que des atomes aveugles et inconscients. Par conséquent, comment une conscience supérieure et une surveillance impeccable pourraient-elles lui appartenir ? Chaque gène, qui est une merveille de création épatante, agit selon l’ordre d’Allah, Qui créé des mondes magnifiques sans pareil, la preuve en est que tout ce qui nous entoure, alors comment un gène inconscient pourrait-il accomplir de tels actes miraculeux si Allah ne l’avait pas voulu ainsi ? Cette situation elle-même se fait très claire dans chaque détail dans l’univers ; toute chose est une manifestation de la création sublime d’Allah. Par la volonté d’Allah, les gènes sont capables de contrôler tout ce qui concerne les systèmes du corps à chaque moment.
Ce contrôle sublime appartient à Allah, Qui est le vrai Seigneur de tout ce système :
Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui Qui subsiste par lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône "Kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. (Sourate al-Baqarah, 255)
Harun Yahya
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité