Durant toute grossesse, il existe un échange cellulaire entre mère et fœtus. Des cellules souches hématopoïétiques ou mésenchymateuses constituent une partie des cellules fœtales transférées dans la circulation maternelle et pourraient constituer un réservoir de cellules. .
Les échanges entre le sang de l'enfant et celui de sa mère se fait par l'intermédiaire du placenta, auquel l'embryon est relié via le cordon ombilical.
Le placenta (gâteau en latin) est l'organe reliant le futur bébé et le corps maternel au niveau de l'utérus, permettant les échanges entre le futur bébé et la mère. De plus, il produit les hormones de la grossesse. A terme, c'est un disque de 20 cm de diamètre, de 3 cm d'épaisseur et pesant environ 500 g.
Grâce à la membrane des villosités placentaires (Replis du tissu placentaire qui baignent dans le sang maternel, permettant les échanges entre la mère et le fœtus), le sang maternel et celui du fœtus restent toujours séparé. Ces villosités forment un filtre.
Chaque heure, 4 litres de sang sont filtrés par le placenta. La plupart des bactéries sont arrêtées mais certains virus (par exemple celui responsable de la toxoplasmose) passent la barrière placentaire. C'est aussi le cas de certaines drogues et du tabac. Il ne faut prendre aucun médicament sans connaître le risque de passage et de l'effet éventuel sur le fœtus.
Le cordon ombilical relie le nombril du futur bébé au placenta (et non pas au nombril de la maman comme on l'imagine parfois...). Les veines du cordon ombilical puisent du sang oxygéné et plein de nutriments dans le placenta et l'artère ombilical rejette le sang chargé de déchets et de dioxyde de carbone du fœtus.
Echange cellulaire entre le fœtus et sa mère
Durant toute grossesse, il existe un échange cellulaire entre mère et fœtus. Des cellules souches hématopoïétiques ou mésenchymateuses constituent une partie des cellules fœtales transférées dans la circulation maternelle et pourraient constituer un réservoir de cellules. .
Une cellule souche est une cellule indifférenciée, capable de s'autorenouveler, de se différencier en d'autres types cellulaires et de proliférer en culture. Les cellules souches sont issues soit de l'embryon, soit du fœtus, soit de tissus adultes avec ou sans transformation, elles peuvent aussi être obtenues par transfert de noyau. Grâce à ces propriétés, elles peuvent servir à régénérer ou recréer des tissus détruits : c'est la thérapie cellulaire.
Rôle des cellules souches
Les cellules souches ont différentes fonctions dans les organismes.
À l'état fœtal ou dans les premières phases du développement embryonnaire, elles se multiplient pour générer peu à peu toutes les cellules du corps, qu'elles soient différenciées ou non.
Dans les tissus adultes, les cellules souches sont beaucoup plus rares et regroupées dans des régions particulières des organes. Elles contribuent au renouvellement naturel des tissus (un globule rouge vit en moyenne 120 jours et doit être remplacé, par exemple) ou à leur réparation en cas de lésion. Cependant, tous les organes n'en sont pas pourvus, comme le cœur et le pancréas.
Des Cellules du Fœtus Survivent dans le Sang Maternel
C'est vrai : des cellules fœtales peuvent franchir la barrière que le placenta constitue entre la mère et son enfant. On le sait depuis la découverte en 1969 de cellules masculines (porteuses du chromosome Y) dans le sang de femmes enceintes de garçons.
Nornalement, des cellules fœtales ne devraient pas pouvoir passer la barrière du placenta, censée n'autoriser que les échanges nécessaires à la nutrition et à l'oxygénation du fœtus à travers les vaisseaux sanguins maternels et fœtaux qui s'y côtoient étroiement. Et quand bien même elles y parviendraient, elles devraient être immédiatemenl éliminées par le système immunitaire maternel, puisque son rôle est de traquer dans l'organisme tout élément étranger.
Comment sont-elles alors arrivées là ? Eh bien, cela reste un mystère complet ! Il est vrai que la présence de ces cellules est difficile à étudier. "En eflet, il n'y a que de une à trois cellules fœtales par millilitre de sang maternel, dans lequel elles sont mélangées à 10 millions de globules blancs et 5 milliards de globules rouges", explique Patrizia Paterlini, de l'unité Inserm carcinogenèse hépatique et virologie moléculaire de l'hôpital Necker, à Paris. Plusieurs types de cellules s'échappent ainsi du fœtus : des globules blancs et rouges, des cellules du placenta (lui-même constitué de cellules fœtales et de cellules maternelles), et des cellules "précurseurs" qui peuvent donner naissance à plusieurs types de cellules sanguines. Et le plus étonnant, c'est que ces dernières peuvent persister dans l'organisme maternel après l'accouchement pendant... des décennies ! A tel point qu'on a trouvé des cellules fœtales dans le sang d'une femme ayant accouché 51 ans auparavant. Phénomène également observé en cas de fausse couche ou d'avortement.
On a d'abord cru que ces cellules baladeuses s'attaquaient à la mère, un peu comme des cellules greffées détruisent parfois l'organisme qui les accueille (c'est la réaction du greffon contre l'hôte). Dans ce scénario, les cellules fœtales étaient alors désignées comme l'origine d'un dérèglement du système immunitaire, causant des maladies auto-immunes telles que le lupus ou la sclérodermie. D'ailleurs, les femmes souffrant de sclérodermie ont de 20 à 50 fois plus de cellules fœtales dans le sang que les femmes en bonne santé. "Cette hypothèse est possible, mais d'autres facteurs entrent forcément en jeu dans le déclenchement de ces maladies", tient à souligner Diana Bianchi, du Tufts University School of Medicine à Boston, qui penche pour un rôle autrement plus positif des cellules fœtales. Un rôle crucial, même : elles pourraient constituer une réserve de cellules souches venant à la rescousse de la mère en cas de maladie. Un mécanisme qui a été mis en évidence chez la souris. "On sait avec certitude que les cellules fœtales se dirigent vers des tissus préalablement lésés, comme le foie, et qu'elles les réparent en créant un tissu sain", explique Diana Blanchi.
UNE ARMÉE DE CELLULES FŒTALES
Dans la peau, elles peuvent créer de nouveaux vaisseaux sanguins ; et dans le cerveau, de nouveaux neurones. Car c'est là toute leur qualité : elles sont capables de se différencier en fonction du tissu malade qui les recrute". Ce qui expliquerait d'une tout autre manière le fort taux de cellules fœtales présentes en cas de maladie auto-immune : sorte d'armée appelée en renfort, ces cellules constitueraient une véritable thérapie cellulaire qui, pour Diana Bianchi, "conférerait un avantage évolutif aux femmes ayant enfanté".
Mais si leur rôle semble aujourd'hui éclairci, leur capacité à échapper au système immunitaire de la mère reste, elle, une énigme. Pour réussir à circuler librement, les cellules fœtales empêchent peut-être certaines protéines, susceptibles de révéler leur imposture, de s'afficher à leur sufface, et passent ainsi inaperçues du système immunitaire... mais pas des médecins. De fait, tandis que se poursuivent les recherches fondamentales, ces derniers sont aujourd'hui capables d'isoler ces cellules et de les utiliser pour effectuer un diagnostic précoce du fœtus à pàrtir d'une simple prise de sang de la mère.
http://planete.gaia.free.fr/animal/homme/bio.embryon/cellules.foetus.html
http://e-sante.futura-sciences.com
http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/repr/bb.htm
les sciences sociales, dans l'acception générale du terme, ont pour objet l'homme dans les aspects de sa vie psychique et intellectuelle, sociale et économique, cognitive et morale. Il est clair que l'existence de l'homme en société constitue l'essence même de la civilisation, car il en représente le pivot, le moyen et la finalité. Voilà pourquoi ces sciences, en prenant pour objet l'homme en société, deviennent l'une des plus belles réalisations qu'une civilisation puisse concevoir. Cette réalisation témoigne d'un très haut niveau de développement dans la connaissance de l'homme ; elle témoigne également des énigmes qu'il dissimule, des capacités insoupçonnées qu'il recèle, de ses relations avec son espèce et de son comportemnt avec son environnement, que ce soit la nature, la culture ou l'univers.
Quant à la méthode, ces sciences comme toutes les autres ont opté pour un processus qui convienne à l'objet de leur étude, cet objet désignant l'homme en societé et tout ce qui le diffère des autres créatures ; elles ont, contrairement aux sciences expérimentales, écarté toute expérimentation matérielle et toute statistique chiffrée, étant donné leurs différences quant au sujet et l'objet qu'elles s'assignent(...)
Du temps où la civilisation musulmane brillait de tout son éclat par sa puissance et sa prospérité, les peuples islamiques avaient pu, dans le domaine des sciences sociales, entre autre, produire une œuvre des plus généreuses qui n'a pas manqué d'imprégner profondément les autres nations jusqu'à ce jour.
Cette nation a donné naissance à d'éminents savants dans divers domaines : Psychologie et éducation, économie et sociologie, médecine, astronomie et mathématiques, politique et morale...Il suffit de considérer l'œuvre du génial Abderrahmane Ibn Khaldoun, dont les théories en philosophie de l'histoire sont toujours actuelles ; ce qui prouve non seuleument la sagacité de son esprit, mais aussi la grandeur de la civilisation qui l'a enfanté et l'excellence de la religion qui a généré cette civilisation.
Puis les nations islamiques ont connu la décadence pendant de nombreux siècles et dans tous les domaines. Période pendant laquelle leurs sources avaient tari, leur génie s'était flétri pour faire place au mimétisme et à la redondance.
Cette situation a eu pour conséquence d'annihiler les potentialités du patrimoine scientifique de la communauté islamique et de permettre au sous-développement de gagner tous les domaines de sa vie active.
Puis vint l'agression coloniale qui visait aussi bien le territoire que l'âme même et l'honneur de notre nation. Cette occupation s'assignait pour principal objectif de porter atteinte aux valeurs civilisationnelles des pays conquis et de ruiner les sources et les racines de leur authenticité, les obligeant ainsi à adopter le modèle occidental aux niveaux de la pensée et de la croyance religieuse, de l'économie et de la politique, de l'éthique et de la morale.
Les sciences sociales occidentales se prétendent scientifiques et objectives et se réclament de l'impartialité et de la neutralité, ce qui est totalement faux, car elles ont servi au colonisateur pour réprimer outrageuseument la volonté des peuples et concourir à la réalisation de ses desseins. La colonisation a trouvé alors en ces sciences un instrument de domination et d'asservissement des peuples colonisés, car elles lui permettaient d'étudier -en vue de les mieux connaître- les sociétés qu'elle voulait exploiter davantage.
Après la décolonisation, l'impact des sciences sociales occidentales sur les nations musulmanes s'était maintenu et prolongé au point qu'on le retrouvait dissimulé dans les systèmes d'enseignement implantés par l'occident dans ces pays alors nouvellement indépendants, et qui n'étaient pas encore en mesure de se rendre compte des séquelles laissées par ces systèmes sur leur esprit et leur croyance. Ces séquelles contenaient la marque du passé culturel et religieux de l'Europe exprimée dans la lutte entre l'Eglise et la Science et qui posait les assises d'un esprit scientiste et athée, et d'une vision matérialiste et utilitariste de l'homme fondée uniquement sur la puissance égoiste des biens d'ici-bas.
Après les étapes de confrontation avec le colonialisme, Dieu a voulu que ces nations, en dépit des épreuves endurées, prennent clairement conscience qu'elles se devaient de se libérer également des nouvelles formes que prenait la domination intellectuelle et culturelle qui comporte encore plus de danger que la domination militaire ou économique.
En effet, savants, dirigeants, militants et réformateurs, se sentant concernés par ce grave problème, ont fourni de louables efforts devant le défi que constituait ce danger qui menaçait les générations montantes de leur pays. Ils avaient appelé à restituer aux sciences sociales leur caractère authentique et les adapter à la méthodologie islamique. Leurs efforts ont été couronnés de succès divers, et il s'en est suivi le sentiment de la nécessité que les nations s'unissent en une ligue islamique au niveau international. Ce rassemblement a donné naissance à l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture -ISESCO-, chargée de l'orientation et de la coordination de cette noble mission.
L'un des principaux objectifs de l'ISESCO, comme le spécifie sa Charte, est de faire de l'éducation islamique le pivot des programmes d'enseignement des pays membres d'une part, et de renforcer d'autre part l'identité culturelle de ces pays en développant leurs énergies et leurs capacités scientifiques et éducatives.
Il résulte de cette orientation que l'ISESCO est appelée à veiller au développement des sciences humaines dans le monde islamique dans une véritable perspective islamique qui tienne compte d'une part de l'authenticité de la doctrine et de la charia, et d'autre part, du développement méthodologique qui correspond aux réalités contemporaines.
Ainsi, en rattachant la Oumma à son patrimoine, on la pourvoit convenablement afin qu'elle puisse relever les défis du siècle, et on la dote des moyens nécessaires qui lui permettront de mener à terme l'édification de la société sur des bases solides.
Les efforts de l'Organisation Islamique pour promouvoir les sciences sociales dans le monde islamique ont prit diverses formes. La plus importante a consisté en la préparation d'un programme commun pour l'enseignement de ces sciences dans les pays membres, et en assurer la publication et la diffusion. Ce programme est en mesure de susciter une prise de conscience et de créer le climat idéal à la réalisation du développement équilibré de l'éducation et de la civilisation.
En plus de cette démarche fondée sur la planification, l'authentification et l'établissement des bases islamiques dans l'enseignement des sciences sociales, l'ISESCO a distribué un grand nombre de bourses à des étudiants des pays membres et à des communautés islamiques à l'étranger afin qu'ils se spécialisent dans le domaine des sciences sociales et pour qu'ils puissent, par la suite, participer à leur développement et à leur authentification à partir d'une approche islamique.
L'Organisation Islamique est déterminée à accorder encore plus d'intérêt à ces programmes et à renforcer son activité dans ce domaine pour le rendre plus efficace. Elle est également déterminée à consolider à ce sujet la coopération, la concertation et la coordination avec les instances scientifiques et éducatives à l'échelle du monde islamique.
Si le développement des sciences sociales ne se réalise pas en se basant sur les données de la civilisation islamique, il déviera de la voie droite qui lui a été tracée. Un pareil développement s'opposera à la volonté du monde musulman d'atteindre le développement, de réaliser le progrès et de promouvoir son nouvel essor.
C'est pourquoi, l'Organisation Islamique s'emploie, à travers ses divers plans d'action, à implanter les jalons du développement sientifique, culturel et éducatif sur la base de l'équilibre entre l'authenticité selon les critères de la véritable pensée islamique d'une part, et de la modernité définie par les paramètres du progrès réel à même d'assurer au monde musulman le bien-être matériel et spirituel d'autre part.
Il est d'ailleurs temps de redéfinir, à la lumière de ces critères et de ces paramètres, les nombreux et divers concepts des sciences sociales, de prendre en considération le fait que ces sciences, de par la diversité de leurs branches et leurs spécialités, s'appuient à l'heure actuelle sur des programmes purement occidentaux. Ces programmes ne sont pas sans contenir les manifestations du matérialisme qui écartent dans leurs réflexions et préoccupations, totalement ou partiellement, la révélation divine.
Extrait de: Sciences sociales et concepts islamiques, 'Dr. Abdulaziz Othman Altwaijri'
« Ferme cette porte ! Y’a un courant d’air ! Tu vas nous faire attraper la mort ! » « J’ai mal au dos ! Ce doit être un courant d’air ! »
Le courant d’air est un peu le croque-mitaine de la médecine. Personne ne le voit, mais il serait la cause de beaucoup de nos maux : rhume, grippe, lumbago, etc.
Pour les maladies infectieuses (rhume, angine, etc.), voir Prendre froid. Le frisson ressenti n’est pas dû à un courant d’air, mais à l’attaque traîtresse et lâche du microbe qui a réussi à s’insinuer subrepticement dans votre organisme.
Un rhume également appelé rhinite ou coryza aigu est occasionné, pour rappel, par un virus. Contrairement à une idée reçue, le froid, une chute brusque des températures, une météo glaciale ou encore des courants d’air n’entraînent pas de rhume…mais plutôt un virus qui sera dans les parages. Mais pourquoi souffre-t-on dès lors davantage de rhume et/ou de refroidissement en hiver ? La chute du thermomètre n’est pas à incriminer mais bien le fait que de nombreuses personnes restent cloîtrées à l’intérieur dans des espaces relativement confinés, restreints. Vu leur proximité, ils augmentent ainsi le risque de contagion.
Plus le nombre de personnes est grand dans un espace confiné, plus le risque de transmettre et/ou d’attraper un virus sera élevé. Notez que l’on dénombre environ une centaine de virus qui peuvent occasionner un rhume voire un refroidissement. Ces virus, comme pour toute infection virale, sont fortement contagieux. Il suffit que quelqu’un d’enrhumé éternue et que les particules virales soient respirées dans l’air ou encore de serrer la main d’une personne malade qui vient par exemple de se moucher sans avoir pris la peine de se laver les mains pour être contaminé. A ce titre, les poignées de porte, les robinets, les claviers d’ordinateur, les gsm, les clés sont de grands vecteurs de contamination.
Nous savons aussi depuis le début du siècle que le fait de faire du courant d’air en ouvrant portes et fenêtres permet de diminuer la concentration microbienne dans les pièces. Donc, non seulement les courants d’air ne sont pas la cause des maladies, mais au contraire ils les dispersent.
Pour les lumbagos et autres douleurs musculaires, le muscle est lésé par l’effort et non par le courant d’air. Le froid sur le muscle lésé ne fait qu’aggraver la sensation douloureuse
http://tatoufaux.com/?Les-courants-d-air
http://www.passionsante.be/INDEX.cfm?fuseaction=art&art_id=8221
La douleur est une miséricorde d’Allah. De nombreuses personnes ne savent pas qu’il s’agit d’une bénédiction, car la douleur est synonyme que quelque chose ne va pas dans leur corps et qu’il est temps d’aller voir un médecin. S’il n’y avait pas de douleurs, comment les gens sauraient-ils qu’ils ont des problèmes d’estomac ou des calculs rénaux ? Si elle ne se faisait pas sentir aussi rapidement, la “maladie” resterait inconnue jusqu’à ce qu’elle s’intensifie et devienne d’une façon ou d’une autre perceptible. Mais dans Sa miséricorde, Allah fait en sorte que les personnes ressentent les symptômes de chaque maladie afin d’être diagnostiquée à l’avance
Qu’est-ce que la douleur?
L’Association internationale pour l’étude de la douleur note que la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle déplaisante associée au dommage actuel ou potentiel des tissus ». La douleur est très personnelle et subjective. Contrairement à la fièvre, pour laquelle un thermomètre peut indiquer si vous faites beaucoup de température, il n’y a aucune façon objective de mesurer la douleur que vous éprouvez.
Comment sentons-nous la douleur?
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous ressentez la douleur? Habituellement, la douleur est le système d’avertissement de votre corps. Elle vous prévient que quelque chose ne va pas. Les cellules nerveuses, également appelées « neurones », transmettent les signaux de vos cinq sens vers votre cerveau. Certains neurones, appelés « nocicepteurs », se spécialisent à lancer des signaux de douleur. Ces neurones de la douleur se trouvent dans toute votre peau et dans tous les autres tissus de votre organisme. Lorsque les neurones de la douleur sont stimulés, ils lancent des signaux électriques et chimiques à travers les nerfs de la moelle épinière jusqu’à votre cerveau qui les interprète comme de la douleur.
Quels sont les différents types de douleur?
Tout le monde a fait l’expérience de la douleur. Cela peut avoir été de la douleur aiguë, comme celle provenant d’une aiguille ou d’une coupure, ou encore de la douleur chronique due à un problème persistant, comme l’arthrite.
La douleur aiguë
La douleur aiguë est appelée douleur « ordinaire » ou « nociceptive ». C’est celle que vous ressentez lorsque vos nerfs lancent des messages à partir des tissus blessés de votre organisme. Tout le monde a ressenti de la douleur aiguë. C’est le type de douleur que vous éprouvez lorsqu’on vous pique pour une analyse de sang ou lorsque vous vous faites une entorse à une cheville. Cette douleur est temporaire; elle dure de quelques minutes à plusieurs semaines. La douleur aiguë disparaît avec la guérison et elle se traite d’habitude facilement. Elle peut souvent être soignée par une approche simple utilisant des médicaments, des moyens physiques (chaleur, froid, repos) ou des stratégies psychologiques (distractions, respirations profondes).
La douleur aiguë est utile, parce qu’elle vous empêche de vous blesser. La douleur aiguë vous alerte à propos d’un dommage actuel ou imminent. Par exemple, si vous marchiez pieds nus sur un morceau de verre, votre cerveau reconnaîtrait rapidement la douleur et vous avertirait d’enlever votre pied. Vous sauriez également que vous pourriez avoir besoin de soins médicaux. De cette manière, la douleur aiguë peut vous aider à vous protéger contre des situations nocives.
La douleur chronique
La douleur chronique est une douleur qui dure depuis au moins trois mois. La douleur chronique est également toute douleur récurrente qui apparaît au moins trois fois en trois mois. La douleur chronique peut être :
persistante : douleur continue
récurrente : fréquents épisodes de douleur comme les maux de tête
Contrairement à la douleur aiguë, la douleur chronique n’a aucun objectif utile; c’est une réponse prolongée et anormale à une blessure. Vous pouvez la considérer comme un mauvais fonctionnement du système d’alarme de votre corps, qui lance des signaux de danger sans raison valable. La douleur chronique peut être associée à des maladies comme l’arthrite et le cancer, ou elle peut tout simplement se produire sans raison connue (idiopathique). À la différence de la douleur aiguë, la douleur chronique ne sert pas à grand-chose sauf de rappeler à la personne que sa maladie est continue et qu’elle exige un traitement permanent. La plupart des gens qui sont aux prises avec la douleur souffrent de douleur chronique. Il faut la gérer minutieusement pour améliorer le fonctionnement. Elle est généralement plus difficile à traiter que la douleur aiguë, et elle exige une approche multimodale. Une telle approche utilise une combinaison de médicaments ainsi que de la physiothérapie et une psychothérapie. Il y a également des équipes spécialisées dans la douleur chronique qui utilisent une approche interdisciplinaire (médicaments, soins infirmiers, physiothérapeutes, psychologues, etc.) pour traiter la douleur. Il y a deux types de douleur chronique : la douleur nociceptive et la douleur neuropathique.
La douleur nociceptive
La douleur nociceptive est le type de douleur chronique le plus fréquent. C’est celle que vous ressentez quand vos nerfs lancent des messages à partir des tissus blessés ou irrités. Elle peut être causée par la pression, par des températures extrêmement chaudes ou froides, ou par des signaux chimiques envoyés par certains tissus en réponse à une blessure, par exemple, par des articulations endommagées par l’arthrite ou par des muscles douloureux à cause d’une tension chronique.
La douleur neuropathique
L’autre type de douleur chronique est la douleur neuropathique. Cette douleur chronique n’est pas causée par des nerfs qui transmettent des messages au cerveau que des tissus sont blessés ou irrités. La douleur neuropathique est plutôt causée par un dommage à un nerf ou par un problème du système nerveux. Les nerfs endommagés lancent des messages anormaux de douleur au cerveau.
La douleur neuropathique est difficile à diagnostiquer, étant donné qu’il n’y a souvent aucun signe de maladie. Le problème vient du nerf lui-même ou du cerveau. Ce type de douleur est également plus difficile à traiter que la douleur nociceptive. Par exemple, cela peut être une sensation de brûlure qui provient du zona (une infection qui affecte les nerfs de la douleur) ou la douleur du membre fantôme (dans laquelle un membre amputé continue à faire mal).
Certaines personnes souffrant de douleur chronique peuvent éprouver à la fois de la douleur nociceptive et de la douleur neuropathique. On l’appelle alors la « douleur mixte ».
Votre douleur peut être transformée
Votre douleur peut être transformée en empêchant les signaux de la douleur d’atteindre votre cerveau. Ces signaux de la douleur peuvent être réduits ou bloqués n’importe où sur le chemin de la douleur. Il peut ne pas être possible d’éliminer toute la douleur due à votre problème de douleur chronique. Néanmoins, il y a des choses que vous pouvez faire pour diminuer votre douleur.
Votre douleur peut être transformée en utilisant des :
stratégies pharmacologiques ou des médicaments contre la douleur
moyens physiques comme la chaleur, le froid, le massage et l’exercice
stratégies psychologiques comme la relaxation, la distraction (s’engager dans des activités agréables) et changer votre manière de penser
http://www.harunyahya.fr/fr/Articles/30269/les-manifestations-du-nom-dallah
http://www.douleurchronique.org/content_new.asp?node=162
Il existe près de 200.000 espèces d'animaux venimeux. Et aujourd'hui leurs fluides intéressent de très près les industries pharmaceutiques et cosmétiques. Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de séquencer les formules des venins et donc de percer le mystère de ces cocktails. Six médicaments contenant du venin comme un anticoagulant sont déjà sur le marché. Mais la recherche continue.
Venin : quand le poison devient médicament
En Suisse, on commence à percer le mystère des venins. Aujourd'hui les progrès techniques permettent de séquencer les venins comme notre ADN. Dans les laboratoires de biochimie, on décortique les venins depuis près de 15 ans.
Connaître la composition des venins est une étape essentielle pour un jour parvenir à un médicament, comme l'explique Reto Stocklin, président directeur général d'Atheris Laboratoires : "Un venin va contenir des centaines de molécules, et chacune de ces molécules aura une activité très précise, très puissante sur une cible donnée. Le cocktail a été optimisé par la nature. Pour tuer les proies, pour se protéger du prédateur ou pour lutter contre un compétiteur, chacune des molécules que contient le venin a été optimisée par des millions d'années d'évolution pour être un candidat médicament puisque ces molécules sont très solubles, très stables, très sélectives, très puissantes…".
Reste à identifier la recette de chacune des molécules : les peptides. Composés d'une vingtaine d'acides aminés déjà bien connus des scientifiques, leur ordre d'apparition et leur quantité sont encore mystérieux : "Chaque peptide ou chaque protéine est un enchaînement des 20 acides aminés, comme un collier de perles que l'on crée à partir de perles de vingt couleurs différentes. On cherche alors à connaître la séquence et savoir dans quel ordre sont placés les peptides".
Le potentiel des venins est considérable. Il passionne aujourd'hui toute l'Europe. La Commission européenne a même financé pendant cinq ans une large étude sur le cône, un escargot de mer. Plus rapide, l'industrie cosmétique a dégainé la première. Depuis un an, un fabricant coréen propose une crème anti-rides inspirée du venin de cône qui aurait les mêmes vertus que le Botox®.
Mais le monde de la pharmacie n'a pas dit son dernier mot comme le confirme Reto Stocklin : "On peut imaginer des traitements pour la dystonie par exemple puisque la molécule a un effet myorelaxant. Elle permet donc de relaxer les contractions musculaires. On peut donc développer un médicament pour les crampes, des crispations… On a aussi d'autres molécules pour d'autres indications qui sont en cours de développement soit pré-clinique, soit clinique notamment le cancer, la sclérose en plaques...". Il faudra encore quelques années de recherches et de tests avant que ces médicaments arrivent sur le marché.
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-venin-quand-le-poison-devient-medicament-12326.asp?1=1
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité