L’eau est un liquide si familier pour l’homme, qu’il oublie si souvent qu’il en est très dépendant. Thalès pensait que l’eau était à l’origine de toute chose et Bentley la considérait comme « le sang vital de la Terre » [1]. Avant de rechercher toute trace de vie sur cet univers, il est nécessaire de savoir si eau il y a, et de préférence liquide :
« Dans un solide cristallin, où les atomes sont rangés en série régulière, comme dans un solide vitreux, où ils sont répartis de façon désordonnée dans l’espace, les atomes se trouvent en contact rigide les uns et avec les autres, ce qui ne laisse guère de possibilités à la réalisation de processus moléculaires dynamiques caractérisant la vie. Quant aux gaz, où les atomes consécutifs ont toute liberté de mouvement, ce type de matière est beaucoup trop volatil et instable pour fournir une matrice chimique à la vie. » [2]
Cette matrice chimique doit aussi être l’unique genre adapté à la vie biologique, pour pouvoir démontrer d’une manière scientifique que la théorie du hasard n’est pas sensée. Bien que persuadés, les biologistes défenseurs de la théorie du dessein, manquaient trop souvent de preuves à l’appui et les propos de Paley montrent bien dans quel type de difficulté se débattait la théologie naturelle de l’époque :
« Nous savons bien que l’eau peut bouillir [...] geler [...] s’évaporer [...], sans savoir pour autant ce qu’est l’eau » [3]
Mais au fur et à mesure que le temps passait et par le principe d’accumulation des sciences, l’argumentation devînt de plus en plus convaincante. Avec Whewell, directeur du collège de la Trinité, le traité Bridgewater écrit en 1832, constitua une progression notable dans le domaine de la biochimie. Il présente dix-neuf phénomènes terrestres, dont la plupart sont liées au caractère adéquat de l’eau à la vie.
Parmi les découvertes remarquables qu’il développa, fut celle de l’étude de la chaleur latente de l’eau. Elle apparaît fortement élevée : pour faire fondre 1 gramme de glace, il faut autant d’énergie que pour faire passer 1 gramme d’eau de 0°C à 80°C. En étudiant ce que cela pouvait avoir comme conséquence sur l’environnement, il conclut que celle-ci est « heureusement » haute, sinon :
« les lacs et les rivières ne seraient plus que des phénomènes épisodiques, apparaissant pour de courtes périodes et s’évaporant presque instantanément, avant de bientôt renaître »
Au début du vingtième siècle, Lawrence Henderson, ancien professeur d’Harvard, écrira en 1913 une thèse des plus remarquables sur le caractère adéquat de l’eau. The Fitness of environment, « L’adéquation de l’environnement » est restée d’ailleurs d’actualité. Avec une richesse sur les plans comparatifs et quantitatifs, il arrive à démontrer avec plus de force que l’eau est le seul constituant à prétendre servir de matrice à la matière vivante. Il affirme que :
« Par ses caractéristiques fondamentales, l’eau (c’est-à-dire les divers composés chimiques et processus physico-chimiques qui composent les êtres vivants, ainsi que les traits chimiques et physiques de l’hydrosphère) représente le havre le plus adéquat que l’on puisse imaginer pour la vie »
Son étude est originale car elle s’intéresse cette fois-ci plus précisément du monde vivant : l’eau est aussi le régulateur des organismes de grande dimension et est en particulier responsable de refroidissement adaptatif des animaux à sang chaud, une des conséquences de la chaleur latente :
« Chez les animaux comme l’homme [...] la chaleur est un produit d’excrétion très important, qu’il est nécessaire d’éliminer en grandes quantités et dans ce but, seuls trois grands moyens sont disponibles : la conduction, le rayonnement et l’évaporation » Mais à la température qui est celle du corps « la conduction ou le rayonnement ne peuvent être responsables que d’une très faible élimination de chaleur, de sorte que le refroidissement produit par l’évaporation est le seul moyen important pour réduire la température »
La conduction thermique
Une des autres découvertes d’Henderson est cette forte conductivité thermique, qui est quatre fois supérieure à toute autre liquide. Les liquides sont généralement de mauvais conducteurs thermiques, mais celle de l’eau étant élevée c’est :
« Ce qui favorise l’égalisation de la température au sein des cellules vivantes, dont la structure empêche l’établissement de courants de convection »
Nous nous arrêtons là sur les propriétés thermiques de l’eau. Nous verrons dans la seconde partie, les propriétés chimiques de l’eau. Mais il apparaît déjà clairement, que l’eau semble déjà être le seul candidat idéal à tenir le rôle de matrice.
Le solvant universel mythique des alchimistes
L’eau n’aurait pas pu jouer son rôle biologique avec les propriétés physiques que nous avons mentionnées, si elle n’était pas un bon solvant. Presque tous les composés chimiques se dissolvent dans l’eau. Si ce n’est pas entièrement, on notera son action relative. C’est ainsi que la lente érosion des roches qu’elle entretient, va remplir les rivières, les fleuves et les mers, des minéraux utiles à la vie et utiles à l’homme. Les rivières du monde entier apportent chaque année à l’océan quelques cinq milliards de matériaux dissous
« Henderson répertorie trente-trois éléments différents pouvant être trouvés dans la mer. Et pour montrer l’utilité, dans les systèmes biologiques, de la capacité de l’eau à dissoudre les substances, il cite plus de soixante composés différents observables à l’état dissous dans l’urine humaine. » [1]
Une extraordinaire réactivité
L’eau est le catalyseur de très nombreuses réactions agissant sur terre. C’est-à-dire que les réactions ne se réaliseraient pas aussi rapidement en absence de l’eau. Mais quoiqu’elle soit très réactive, elle est beaucoup moins que d’autres liquides comme les bases et les acides, capables de dissoudre rapidement des composés presque insolubles dans l’eau. Mais n’oublions pas que le but de notre étude est de prouver que l’eau est sans équivoque la seule matrice chimique pouvant servir de matrice chimique à la vie. Or dans la vie organique, certaines molécules qui « baignent » dans le cytoplasme des cellules, seraient inévitablement dissous si la matrice était plus réactive.
Une autre donnée d’importance : on relève que l’eau possède -à première vue- deux défauts en matière de réactivité :
les composés contenant de longues chaînes paraffiniques, comme les lipides, sont pratiquement insolubles dans l’eau,
de nombreuses réactions de synthèse en chimie organique ne peuvent se produire qu’en l’absence de l’eau.
Or il s’avère aujourd’hui que ces deux défauts dans la réactivité, qui donnent l’impression d’un « fait exprès », sont au contraires deux preuves supplémentaires de l’adéquation de l’eau à la vie : la premier joue un rôle primordial dans le rôle vital de l’agencement de la cellule, le second concerne les nombreuses réactions de synthèses qui se réalisent dans des « chambres de réaction spéciales », excluant toute présence d’eau, au centre des protéines.
La viscosité de l’eau
Bien que cette propriété ne fut pas découverte par Henderson, Michael Denton s’est soucié de la compléter, comme propriété fondamentale permettent d’appuyer la thèse de l’adéquation. La viscosité de l’eau est l’une des plus faibles des liquides communs. Seuls les gaz à l’état liquide ont une viscosité généralement plus faible que l’eau. Mais cette viscosité est encore une fois inscrite dans un équilibre :
« L’eau perdrait toutefois en adéquation si sa viscosité était bien inférieure à celle de la sienne. Les structures des êtres vivants seraient soumises à des mouvements bien plus violents, sous l’action des forces de cisaillement [2], si la viscosité de l’eau avoisinait celle de l’hydrogène liquide. Des forces de cisaillement se manifestent au sein d’une structure lorsqu’une force appliquée à cette dernière tend à distordre sa forme. Une structure composée de poix, douée d’une forte viscosité, résistera bien plus efficacement aux forces de cisaillement qu’une structure composée de mélasse. [...] Si la viscosité était plus faible, les structures fragiles seraient facilement désorganisées par des forces de cisaillement et l’eau serait incapable de fournir un soutien à des structures microscopiques complexes permanentes. La délicate architecture moléculaire de la cellule ne pourrait probablement pas perdurer, tandis que les organes d’organismes complexes de grande dimension seraient brutalement ballottés de façon continuelle, même dans le cadre de mouvements doux ». [3]
L’eau et l’homme
Jusqu’à présent toutes les propriétés physico-chimiques ont prouvé que l’eau était sans doute la seule espèce pouvant prétendre à être la matrice de la vie. Mais il est encore plus intéressant de constater que chacune de ses propriétés indépendantes semblent s’assembler pour servir la même finalité biologique :
« Considérons par exemple l’altération des roches et son résultat final, la distribution dans toute l’hydrosphère des minéraux indispensables aux êtres vivants par le biais rivières puis des mers. C’est grâce à la tension de surface élevée que l’eau pénètre dans la fissure des roches ; c’est cette anormale dilatation lors de la congélation qui fait éclater les roches, engendrant de nouvelles fissures et accroissant la surface accessible à l’action dissolvante de l’eau, grâce à laquelle des éléments chimiques peuvent être extraits des roches et passer en solution. Par ailleurs, la glace possède la viscosité appropriée pour que les glaciers puissent éroder les roches brisées. [...] La faible viscosité de l’eau lui permet de s’écouler rapidement dans les rivières et dans les torrents de montagne, et de transporter à grande vitesse les minuscules particules abrasives de roche et de limon glaciaire, lesquelles vont accentuer les processus d’érosion des roches. La réactivité chimique de l’eau et son grand pouvoir dissolvant entrent aussi en ligne de compte, permettant l’extraction et le passage en solution des éléments minéraux contenus dans les roches et, finalement leur distribution dans toute l’hydrosphère ». [4]
En s’abreuvant l’homme va alors contribuer à sa survie, oubliant parfois que cet eau est loin d’être ordinaire. Il est la fin de cette chaîne, comme si cet énorme univers se dirigeait vers lui, comme s’il était la finalité de la vie.
Il apparaît clairement maintenant que si nous prenons à la fois les conclusions faites sur toutes ses propriétés « que si l’eau n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Aucun liquide ne peut concurrencer l’eau sur le modèle d’une vie fondée sur le carbone. Et s’il existe une vie quelque part dans le cosmos, il doit forcément y avoir de l’eau. Avec toutes ces propriétés simultanément adéquates, nous disposons de suffisamment de preuves selon lesquelles les lois de la nature ont été façonnées de manière propice à assurer la vie des êtres vivants. Il y a donc une relation étroite entre la matière et la vie sur terre et l’eau est l’un de ses principaux vecteurs. Nous verrons les fois prochaines d’autres éléments venant s’inscrire dans cette thèse, remise en cause pertinente et argumentée, et non pas seulement une infirmation gratuite de la théorie de l’évolution.
[1] Richard Bentley, Confutation of Atheism from the Origin and Frame of the World, 1693
[2] Michael Denton, L’évolution a-t-elle un sens ? Editions Fayard p65
[3] Paley, The Miscellaneous Works of William Paley, Baldwin and Co, Londres
[4] La chaleur latente correspond à la chaleur absorbée lorsqu’un solide fond ou qu’un liquide s’évapore.
[1] L’évolution a-t-elle un sens ?, Michael Denton , Editions Fayard, p81
[2] Des forces de cisaillement s’exercent au sein d’une couche d’un matériau donné lorsque la sous-couche supérieure presse sur la sous-couche inférieure, avec une force orientée parallèle à sa surface. Les forces de cisaillement sont responsables des glissements de terrain ; elles permettent également à la couche supérieure d’un glacier de glisser sur les couches inférieures.
[3] Ibid p93
[4] Ibid p84-85
Abdelhak O.
En effet, lorsque l'on mastique du chewing-gum, une hausse d'activité s'opère dans le cerveau. C'est le résultat d'expériences réalisées par une équipe de neurologues japonais de l’université de Gifu. Lors de tests pratiqués sur des volontaires mâchant ou non du chewing-gum. Pour les personnes qui mastiquer du chewing-gum, il a été remarquer une suractivité de l’hippocampe. C'est la région du cerveau associée essentiellement à notre intelligence visuo-spatiale* et à notre mémoire visuelle.
Les sujets ne consommant pas de chewing-gum, ne montraient aucun fonctionnement neuronale particulier, alors que les autres avaient leur cerveau en pleine activité. Les chercheurs suggèrent ainsi, l'aide que le chewing-gum pourrait apporter pour prévenir la perte de mémoire liée au vieillissement. Concrètement, c'est le fait de mâcher qui produit une activité musculaire particulière, laquelle déclenche une accélération du rythme de travail de l’hippocampe. Cette mémorisation pourrait atteindre 35% !
hippocampe
Petite parenthèse à retenir ! Clin d'oeil
Mâcher du chewing gum sans sucres pendant les cours ou en faisant ses devoirs améliore les performances scolaires !
En 1999, le chercheur allemand Siegfried Lehrl de l'université d'Erlangen a éffectué une étude sur 123 élèves, dans laquelle il montre que le fait de mâcher un chewing-gum entraîne une amélioration des performances intellectuelles pouvant aller jusqu'à 40% !
Cette découverte est confirmée par Lucy Wilkinson de l'institut de neurologie de l'université de Newcastle qui a constaté que le chewing-gum pouvait être une aide dans la capacité à apprendre, retenir et se remémorer des informations. L. Wilkinson explique que en plus d'une meilleure oxygénation du cerveau, la mastication du chewing-gum inhiberait la production d'insuline par le pancréas. Ceci permettrait au foie de libérer davantage de glucose dans le sang. Ce surplus de glucose apporterait un surcroît d'énergie, permettant au cerveau de fonctionner plus efficacement, d'où les meilleures performances constatées, notamment au niveau de la mémorisation et de l'attention.
Trois hypothèses affirmeraient donc que le chewing-gum est bénifique au cerveau :
- Mâcher augmenterait l'activité du cerveau au niveau de l'hippocampe qui commande la zone de mémoire.
- L'insuline libéréé par le pancréas lorqu'une personne mastique exciterait l'hippocampe.
- Mâcher favoriserait l'arrivée d'oxygène vers le cerveau permmettant une meilleure concentration.
→ Plus de recherches sont nécessaires pour découvrir tous les bienfaits offerts par le chewing-gum, mais les premières études laissent entrevoir que le chewing-gum peut-être un moyen efficace pour stimuler l'attention, la concentration et la mémoire !
*L' Intelligence visuo-spatiale est ce qui permet de visualiser des objets tri-dimensionnels dans sa tête.
http://cheewing-gum.e-monsite.com/pages/content/macher-du-chewing-gum-serait-bon-pour-la-memoire.html
Notre monde a connu ces dernières années l’explosion et la révolution des réseaux sociaux ainsi que l’apparition d’un grand nombre de moyens de communication modernes qui sont devenus un phénomène qui mérite qu’on s’y arrête afin de sonder ses mystères et de saisir l’étendue de son influence dans le domaine de la communication et de l’interaction naturelles des individus. Cette profusion redoutable de mondes virtuels et de moyens de communication fait qu’aujourd’hui un individu moyen utilisateur des nouvelles technologies est connecté à six ou sept moyens de communications différents, c’est ainsi que les utilisateurs de ces programmes sont sous une grande pression et sont sans cesse sollicités.
Ainsi, étant donné que le plus souvent les « amis » de tous ces réseaux se trouvent aux quatre coins du monde, il est impossible de rester en contact avec eux de manière permanente à moins de rester éveillé 24 h sur 24. Outre cet inconvénient, il nous faut mettre en évidence le fait que ces mondes et systèmes sociaux virtuels arrachent petit à petit ses contributeurs de la réalité jusqu’à ce que ceux-ci deviennent dépendants au point que très vite ces derniers coupent peu à peu le contact avec la société réelle dans laquelle ils vivent, avec leur épouse ou époux, avec leurs connaissances ou encore avec leurs proches de manière générale, pire on constate parfois que cette addiction amène des individus à négliger leurs adorations et leurs obligations religieuses.
Heureusement, le constat n’est pas toujours aussi sombre ; ainsi, dans certaines situations ces moyens de communication permettent le développement humain à travers la formation de groupes d’individus qui peuvent participer à des programmes de développement personnel ou visant à une élévation des compétences professionnelles et scientifiques des participants, cela génère pour eux des opportunités, leur permet de penser collectivement et aussi d’accéder à des conseils bénéfiques émanant des expériences des « amis » et des participants de ces réseaux.
De plus, ces réseaux sociaux sont considérés comme étant un domaine important permettant l’apparition de nombreuses innovations écrites ainsi que leur développement et leur maturation en les proposant à un large public constitué en grande partie de gens de culture et de lettres issus de toutes les spécialités académiques et scientifiques possédant souvent un vécu très riche qui aide à affiner les talents naturels.
Outre ce que l’on vient de dire, nous pouvons ajouter que les réseaux sociaux contribuent à générer le sentiment profond de la réalisation de soi, car, en effet, ils donnent à l’individu un espace ouvert dépourvu de surveillance ou d’entraves à l’expression des sentiments et avis que le sujet a dans la tête, lesquels génèrent des réactions de la part des autres contributeurs.
Ces réseaux sociaux comblent largement les désirs des participants de vouloir se mettre en avant via des photos, des vidéos et des commentaires laissés sur les pages personnelles quotidiennement ou pris sur les pages des autres « amis ». Il ne fait aucun doute que ces réseaux sociaux servent également à renouer avec des anciennes connaissances perdues de vue, à étendre son réseau de relations sociales ou encore à réduire les distances géographiques entre les contributeurs et leurs proches où qu’ils soient dans le monde.
Toutefois, les phénomènes négatifs liés à ces réseaux sociaux restent très problématiques et peuvent avoir de graves conséquences. Ainsi, certains développent une dépendance à ces réseaux et une poursuite des basses passions qui les maintiennent entre le monde réelle et le monde virtuel ; et bien que la plupart de ces réseaux sociaux ont pour condition – ou au moins encouragent – l’enregistrement des données personnelles réelles de ces utilisateurs, on constate que l’écrasante majorité de ces derniers utilisent des identités fictives qui génèrent inévitablement de l’illusion et de la frivolité, à l’inverse le fait de donner ses vraies données personnelles évitent les délires et excès des gens qui dès lors doivent assumer la responsabilité légale et morale de ce qu’ils écrivent ou publient car il est possible de les suivre grâce à ces données.
Enfin, nous pouvons dire que le fait de se réfugier dans ces nouveaux moyens de communication et de substituer la réalité par leurs mondes virtuels est un indicateur très fort de l’incapacité des gens qui en deviennent accros à communiquer directement et de manière naturelle avec leur environnement réel et à exprimer leurs sentiments avec leurs proches ou avec leurs amis. Par ailleurs, il a été observé que l’addiction à l’utilisation de ces nouveaux moyens de communication a pour conséquence l’isolement social ainsi que l’émergence grandissante du sentiment de stress et d’angoisse chez les sujets concernés.
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=202198&fromPart=51
Bave d'escargot : à quoi ça sert ?
L’escargot, comme tous gastéropodes, produit un mucus gluant grâce à des glandes situées au niveau de son pied, qu’on désigne communément sous le terme de « bave d’escargot » :
Elle est composée de 91 à 98 % d’eau et de molécules appelées glycoprotéines, formées par l’association d’une protéine et de sucres.
Elle agit à la fois comme un lubrifiant et comme une colle, ce qui permet à l’animal de ramper sur divers supports, y compris verticaux.
Elle est utilisée par l’animal pour réparer sa coquille en cas de fêlure, assurant le dépôt de calcite, du calcaire très pur.
Utilisation de la bave d’escargot dans les cosmétiques
Une utilisation ancestrale
En fait, l'utilisation de la bave d'escargot par les êtres humains n'est pas nouvelle :
Dès l’Antiquité, on prête de nombreuses vertus médicinales à l’escargot. Il était alors considéré comme un véritable médicament et employé pour lutter contre divers maux, ingéré cru, cuit, ou broyé, avec ou sans sa coquille selon les symptômes.
Il est un peu délaissé au moyen-âge, avant de retrouver sa place à partir du 19 ème siècle, où il est principalement utilisé pour ses propriétés antitussives (luttant contre la toux).
À noter : un sirop contre la toux sèche très utilisé actuellement a pour substance active l’hélicidine, un extrait de jus de cuisson de l’escargot de Bourgogne, Helix pomatia.
Son utilisation dans le domaine des soins de la peau fait partie de la tradition ancestrale de certains peuples :
Chez les mapuchés, des amérindiens vivant au Chili et en Argentine, son utilisation est très répandue depuis des siècles.
La bave d'escargot permet notamment de guérir les blessures superficielles et d'améliorer l’aspect de la peau.
Propriétés confirmées par les données scientifiques récentes
Une étude clinique, menée en 1999 et 2000 au sein de la Coaniquem, fondation d’aide à l’enfant brûlé au Chili, a montré l’intérêt d’un traitement à base de crème contenant de la bave d’escargot chez des patients présentant des cicatrices et des greffes de peau.
Elle a permis d’atténuer les rougeurs et autres colorations des zones lésées et d'améliorer l’aspect des portions greffées.
Bave d'escargot et cosmétiques
L’industrie cosmétique a rapidement saisi l’intérêt de la bave d’escargot :
Elle apparaît sur l’étiquette de nombreux produits de beauté sous le nom d’« Helix aspersa saliva ».
Cette appellation vient du nom de l’espèce d’escargot utilisée dans ce cadre, Helix aspersa ou « petit-gris ».
La bave d’escargot est utilisée dans la formulation de produits aussi divers que des crèmes anti-rides, des protections solaires, des shampoings… et même des rouges à lèvres ou des dentifrices !
Extraction de la bave d'escargot
Pour répondre aux besoins croissants de ce marché, certains producteurs d’escargots dédient tout ou partie de leur activité à la récolte de mucus. La phase d’extraction, parfois appelée « traite de l’escargot », nécessite plusieurs étapes :
la collecte des animaux dans des parcs enherbés où ils sont élevés ;
le lavage dans de l’eau tiède ;
le prélèvement de mucus proprement dit, mécanisé ou manuel. L’opération, bien que stressante pour l’animal, ne le tue pas.
Chaque escargot fournit 1 à 2 g de bave par récolte. La substance est alors filtrée et purifiée, avant d’être intégrée à la formule du cosmétique.
Bon à savoir : une seule entreprise a obtenu la certification biologique pour sa bave d’escargot (Ecocert Greenlife / Cosmos), grâce à un procédé d’extraction reconnu respectueux de l’animal.
Bave d'escargot : idéal contre le vieillissement cutané
La bave d’escargot contient un cocktail de substances qui lui confèrent des effets hydratants et cicatrisants, et qui contribuent à lutter contre le vieillissement cutané :
La première est l'alantoïne régénérante. Très couramment employée dans les produits cosmétiques, cette molécule à des vertus calmantes et hydratantes. Elle contribue à la régénération cellulaire de la peau.
La bave d'escargot contient également de l’acide glycolique exfoliant. Il fait office de peeling doux, en permettant l’élimination des cellules mortes qui ternissent l’éclat de la peau.
Le collagène et l’élastine améliorent la résistance et la souplesse de la peau.
La bave d’escargot est riche en vitamines. La vitamine A donne de l’éclat à la peau, la vitamine C est indispensable pour la synthèse du collagène, et la vitamine E, antioxydante, préserve les tissus des attaques des radicaux libres.
Enfin, la bave d'escargot contient des substances antibiotiques, pour lutter contre les infections de la peau causées par des bactéries comme Escherichia coli, Staphylocoque aureus ou autres.
Grâce à ces caractéristiques, les produits à base de bave d’escargot permettent :
d’améliorer l’aspect des cicatrices, vergetures et brûlures ;
d’atténuer les tâches brunes ;
de réduire l’acné ;
de freiner l’apparition des rides.
http://soin-du-corps.comprendrechoisir.com/astuce/voir/288058/la-bave-d-escargot-alliee-de-notre-peau
Au début, l’eau est alors un des quatre éléments fondateurs du monde avec l’air, le feu et la terre) et de nombreuses sociétés primitives l’ont divinisée. Les égyptiens tout d’abord avec le Nil qui rythmait la vie de l’Égypte ancienne par ses crues qui fertilisaient et irriguaient les terres le bordant, les romains ensuite avec les thermes qui étaient voués à deux usages : les bains hygiéniques et les immersions dans les eaux curatives. Mais il n’en reste pas moins que la guérison thermale est due au pouvoir bénéfique de l’eau, qui provient donc du caractère sacré des divinités qui l’habitent. Ces deux exemples ne sont bien sûr qu’une infime partie des cultures polythéistes qui ont divinisé l’eau. Avec le judaïsme et ensuite le christianisme et l’islam, l’eau a perdu son caractère divin tout en conservant pour autant son aspect sacré. Dans cette partie du projet pluridisciplinaire, nous ne traiterons ainsi que du symbolisme de l’eau dans les trois grandes religions monothéistes. Cette brève étude sera complétée par les interviews d’un rabbin, d’un prêtre et d’un imam qui nous dirons ce que représente l’eau pour eux dans leur lien intime avec la pratique de leur religion. En effet, les religions du Livre – judaïsme, christianisme et islam – ont toutes pris naissance dans des zones désertiques, où l’eau reste précieuse, “ don de Dieu ”.
L’eau dans l’ancien Testament apparaît comme « principe créateur, au travers des nuées, brouillards (…). C’est de l’eau et de la terre qu’est façonné le premier homme ». L’épisode du déluge montre ensuite le caractère destructeur et purificateur de l’eau : les hommes qui ne respectent pas la loi divine sont noyés et seul Noé et son Arche survivront aux flots dévastateurs. Le symbole de l’arc en ciel, qui crée l’alliance entre Dieu et les hommes sauvés a ses fondements … sur l’océan. Il est intéressant de noter que de nombreux travaux ont démontré l’existence d’un tel épisode dans les textes fondateurs des grandes civilisations, comme l’Amérique Latine, l’Egypte ou la civilisation mésopotamienne, où l’on retrouve des éléments de déluge liés à une notion de jugement et de sélection par les flots à la fois dévastateurs et purificateurs. Le déluge reste dans la plupart des cas rattaché à une faute rituelle, issue des péchés des hommes ou de la décrépitude du monde. Le déluge est ainsi la re-création du monde, sa régénération. Citons par exemple les religions australiennes, où une grenouille géante absorbe toutes les eaux. Soufrant de la soif, les animaux décident de faire rire la grenouille, qui alors libère les eaux emprisonnées. La Parole, tant dans le Deutéronome que dans la Thora et ses 613 Tables de la Loi, est comparée à une pluie bénéfique, chargée de s’infiltrer sur la terre. L’eau, élément protecteur des bons et destructeurs des méchants, se retrouve dans l’épisode du passage de la Mer Rouge par Moïse, lui même « sauvé des eaux ». Dans le cantique des cantiques, la fiancée, la Terre d’Israël, est désignée comme la fontaine des jardins. L’eau est également présente sous forme de rosée, et ainsi la Rosée de Pâques symbolise la survie du peuple hébreux, cette renaissance ou résurrection est symbolisée par le jour nouveau et la manifestation bénéfique de l’aube au travers de la rosée. Il semble que les rites de purification aient été poussés très loin du temps du Christ, peut-être à cause des épidémies de peste. Par exemple, les esséniens pratiquaient un bain de purification avant chaque repas, comme l’indiquent le nombre de piscines retrouvées à Qumram.
L’eau et le judaïsme
Les premiers rites
Le rite et les symboles liés à l’eau et la purification sont nombreux dans la religion juive.
L’eau intervient souvent dans le déroulement d’un culte comme vecteur de pureté et de spiritualité. Rappelons en effet que Moïse a dû laver son corps et ses vêtements pour recevoir la Loi divine. L’eau et l’action de se laver instaurent donc une limite entre le matériel et l’immatériel, entre l’homme et le divin. On retrouve le symbole de l’eau, lien visible entre le ciel et la terre. Les rites d’eau sont de trois types : ablution, aspersion ou immersion. Ils restent indissociables d’une purification qui d’abord s’appliquait surtout aux prêtes. Après la destruction du temple, ces sites ont concernés tous les pratiquants, la purification ayant valeur d’aide à reconstruire le temple.
Les rites de purification, consignés dans le Lévitique, sont :
Lavage des mains après avoir lu les textes religieux, de façon à bien dissocier la vie spirituelle de la vie matérielleImmersion des femmes venant d’accoucherLavage des mains avant la prière du matin et avant de bénir chaque repas.
Il existe un rituel de contact entre l’eau et les mains : prendre par 3 fois de l’eau d’un pichet et la faire couler doucement sur chaque main. Ce temps permet là encore de créer « un sasse » entre les phases matérielle et spirituelle. Pour Pâques et Rosh Ashanah, le lavage des mains est instauré. La fête du Soukhot remonte à la tradition du second temple (VIè siècle avant JC) et symbolise les récoltes et vendanges automnales. Elle comprend toujours une prière pour la pluie et une évocation des eaux du ciel (nuages qui entourent le trône de Dieu). La fête de Shavouot (commémoration de la révélation faite à Moïse) est célébrée au Maroc en particulier en se jetant de l’eau les uns sur les autres pour fêter l’eau qui sauva Moïse.
Le bain rituel
Il se pratique dans le Miqvé. Les textes spécifient qu’ils doivent se faire dans des eaux non dormantes (eaux de pluie, rivières, sources, …). Le bassin d’eau de pluie qu’est le Miqvé représente ce lieu de purification. De taille suffisante pour recevoir plusieurs individus et pour qu’ils s’y immergent, c’est un lieu de culte et un lieu de rencontre où l’on vient se purifier ; comme par exemple pour marquer la fin des périodes menstruelles des femmes. Le Miqvé s’est étendu sur le pourtour de la méditerranée et en Europe centrale alors que les thermes romaines prenaient également de l’ampleur. Mais la signification reste opposée : les thermes romaines sont des lieux de plaisir et dévolus au corps alors que les miqvés sont parfois le centre de recueillement de la communauté juive, comme on peut encore le voir à Montpellier, Venise ou Cracovie. Originellement constitués pour des pays arides, ils ont souvent évolués, notamment en Europe, vers des bains enterrés, en relation directe avec les nappes phréatiques les plus pures.
L’eau dans le Nouveau Testament
L’ensemble des textes du nouveau testament reprend et prolonge les écrits anciens et en particulier les différents symboles. Les écrits se situent également dans la même zone géographique, où l’eau revêt une importance naturelle et sociale déterminante. Il n’est donc pas étonnant que nous retrouvions l’eau dans symbolique catholique, dans les rites de l’eucharistie et dans la plupart des paraboles. Par exemple l’eau du puits de la samaritaine : Jésus demande à boire à une étrangère et en échange dit « qui boira l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai devient en lui source d’eau jaillissante en vie éternelle « L’eau devient conductrice de divinité et de vie éternelle. Ce symbole est repris abondamment notamment par les grands mystiques comme Ste Thérèse d’Avila ou St Jean de la Croix : l’atteinte de la perfection divine ressemble à un arrosage et une irrigation de l’âme. Jésus commence sa vie publique en transformant l’eau en vin, lors des fêtes de Cana. Puis il guérit un paralytique en « le jetant dans les eaux bouillonnantes ». Ensuite il marche sur l’eau. Alors qu’ils subissent une tempête importante et que la barque se remplit d’eau, « lui, s’étant éveillé, imposa silence aux vents et aux flots, qui s’apaisèrent et il se fit un grand calme ». Un symbole souvent difficile à expliquer concerne sa crucifixion : au moment d’expirer, de son flanc sort de l’eau qui se mêle au sang.
L’eau et les religions chrétiennes
Les fêtes chrétiennes reprennent abondamment la symbolique de la purification. Le baptême reprend la scène décrite par les Evangiles où Jésus s’est fait immergé dans le Jourdain par Jean le Baptiste, moment où il reçoit la révélation : Dieu le désigne comme son fils et une colombe vient se poser sur son épaule. « Moi, je vous baptise dans l’eau », dit Jean « et lui vous baptisera dans l’Esprit ». Les baptisés sont immergés partiellement ou aspergés pour devenir « fils de Dieu » : St Jean dit « si quelqu’un ne renaît pas de l’eau et du St Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu ».
Le sacrement du baptême
Ce sacrement se retrouve aujourd’hui chez tous les chrétiens, avec une présence plus ou moins forte de l’eau. On retrouve déjà des ablutions d’ordre initiatique dans les temples d’Isis et Mythra. Par différence aux religions plus anciennes, le baptême n’est donné qu’une fois, comme rite d’initiation. L’immersion des statues de saints semble issue de pratiques héritées de religions antérieures. Les chrétiens continuent à organiser des pèlerinages vers des lieux sacrés liés à l’eau (Saintes Marie de la Mer). Les Baptistes, qui regroupent des mouvements où la cérémonie du baptême et des ablutions joue un rôle central, pratiquent encore l’immersion complète. Les orthodoxes peuvent avoir des rites très complets d’immersion et d’onction d’huile. L’utilisation de l’eau dans le rite de la messe est importante : l’eau bénite est utilisée en introduction du sacrement, par aspersion de l’autel (5 croix). L’eau bénite provient de la bénédiction du samedi sain, alors que le saint crème, l’huile bénite est bénie lors de la messe du matin du jeudi saint. Souvent l’eau bénite est mélangée au saint crème. Après l’offertoire, moment où le prêtre accompagne la transfiguration du pain et du vin (coupé d’eau) et où l’assemblée communie, le prêtre se lave les mains. Un psaume l’accompagne, le psaume 26 « lavabo (je laverai) ». Le terme Lavabo vient de cet usage. L’eau mélangée au vin lors de l’eucharistie représente l’humanité qui se mélange dans le sang du christ. Chez les orthodoxes, l’eau ajoutée est bouillante (la chaleur de la Foi qui a reçu l’Esprit sain). Comme nous l’avons déjà vu, l’eau (en particulier les sources) revêt une importance capitale au moyen âge. Les sources bénéfiques sont protégées par des saints et y sont attachées des légendes où se mêlent les épisodes religieux et des anciennes coutumes celtes ou druidiques. Les sources miraculeuses sont à elles seules des lieux de culte importants. On ne citera que celui qui rassemble tous les ans au mois d’Août un nombre important de malades croyants ou non : Lourdes. La coutume veut qu’ils soient plongés dans la source qui a jailli du rocher où Bernadette a vu la Vierge. Les pèlerins emportent souvent un peu d’eau miraculeuse avec eux.
L’eau dans le Coran
L’eau occupe une place prépondérante dans l’Islam, non seulement de par sa valeur intrinsèque, pour une civilisation qui s’est surtout développée dans des pays désertiques, mais aussi par la symbolique très précise qu’elle véhicule. En effet l’eau présente dans le désert revêt deux formes ambivalentes : l’eau destructrice des oueds et des orages et l’eau bienfaitrice des jardins luxuriants. Le Coran cite 63 fois le mot « eau » (ma’). C’est grâce à une source “ zam zam ” que la servante d’Israël qui porte son fils est sauvée. Cette source sacrée fait partie intégrante des sites du pèlerinage de La Mecque et le pèlerin doit s’y baigner et en rapporter quelques litres. Quand Mahomet reçoit la parole, il demande qu’on le couvre d’une cape et qu’on l’asperge d’eau.
La purification
Le coran dit ainsi “ Vous qui croyez, si vous vous mettez en devoir de prier, alors rincez-vous le visage et les mains, jusqu’aux coudes, passez-vous la main sur la tête et sur les pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous ”. La purification, comme pour les autres religions du Livre, revêt donc un aspect fondamental, mais cette fois au quotidien. En effet les musulmans se purifient avant les cinq prières quotidiennes par un rite très précis, touchant et aspergeant toutes les parties du corps dans un ordre très précis, de la tête vers les pieds, en commençant par le côté droit du corps. L’eau utilisée doit elle même être pure et n’avoir eu aucun contact avec des impuretés ou des êtres impurs.
Le pèlerinage à la Mecque
Evènement très important dans la vie d’un musulman, le pèlerinage répond à un trajet très précis, passant en particulier par la source sacrée de zam zam. Les pèlerins doivent se baigner (ou du moins accéder à l’eau et s’asperger) et se recouvrir d’un linge blanc, puis continuer jusqu’à la cité sainte, où les dernières étapes évoquent l’eau à de multiples reprises.
Les lieux d’ablution
La fontaine au centre de la cour de la Mosquée semble provenir de la coutume architecturale romaine du Pluvarium, destinée à recevoir les eaux de pluie et à maintenir une certaine humidité dans les villas. Elle est parfois transformée en puits plus ou moins ouvragé, et sert aux croyants dans le rite de purification. La piscine rituelle, Midha, a bien sûr comme origine la midva judaïque. Sa forme et sa localisation sont très semblables, mais son usage reste plus rituel et moins communautaire. Le Hammam est à l’origine un lieu de purification et de recentrage sur soi important. Plus proche du lieu de vie communautaire que la midha, il reste encore aujourd’hui un lieu privilégié de détente et de confidence.
Pierre Eric TREYEN
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité