Il n' y a aucun inconvénient à changer la couleur de la peaux pour passer du noir au blanc à l'aide de crèmes ou d'autres produits cosmétiques, pourvu que cela soit temporaire car il n'est pas permis d'effectuer un changement de couleur définitif, que cela soit par le truchement d'une opération esthétique ou par d'autres moyens puisqu'il s'agit alors de modifier la création d'Allah Très haut.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé en ces termes: «Comment juger l'usage par la femme des crèmes qui éclaircissent la peau?» Voici sa réponse : «S'il s'agit de se blanchir durablement, cela n'est pas permis car cette opération est assimilable au tatouage, au limage des dents et à leur écartèlement. Si l'éclaircissement est temporaire et peut être effacé par le lavage, il ne fait l'objet d'aucun inconvénient.» Extrait de Fatawa nouroune ala ad-darb.
Le même Cheikh (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé encore en ces termes: «Des produits apparus récemment rendent une femme brune blanche..Leur usage est il interdit parce que considéré comme une modification de la couleur naturelle?
Voici sa réponse: «Oui, c'est interdit du moment qu'on cherche à changer la couleur de sa peaux définitivement. C'est assimilable au tatouage à propos duquel le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a maudit la tatoueuse et la tatouée. Si le changement de couleur vise à enlever un défaut comme un bouton noir constituant une malformation, l'opération ne fait l'objet d'aucun inconvénient.»
Deuxièmement, si la peau est naturellement blanche puis se noircit accidentellement ou suite à une maladie ou pour une autre cause pareille, il ne me semble pas qu'il y ait un quelconque inconvénient à utiliser des crèmes ou d'autres produits licites pour rendre à la peau son apparence naturelle, cela ne pouvant pas être considéré comme une tentative de modifier la création d'Allah puisqu'il ne s'agit que d'enlever un défaut et non de modifier l'apparence naturelle..
Cependant, nous attirons l'attention de tous sur le fait qu'il ne convient pas qu'un homme se préoccupe de telles choses ou les entoure d'un soin particulier car cela conduit au gaspillage du temps et de l'argent dans un domaine qui n'apporte pas grand-chose. Elles peuvent même détourner l'individu de choses bien plus importantes et plus utiles. Il n'est pas normal que des hommes se préoccupent de toilette et d'opération de beauté. Ce qui est normal c'est qu'ils préoccupent des grandes affaires. N'avez-vous pas entendu la parole du poète:
«C'est à nous de tuer et de nous faire tuer
Et aux femmes de trainer leurs longues robes.»
http://islamqa.info/fr/174371
:
Certaines religions considèrent que la sexualité est marquée négativement ; la sexualité a comme objectif la procréation, et la contraception est en temps normal une mauvaise chose ; on peut ne pas être d'accord avec [ces religions], mais elles vont jusqu'au bout de leur logique.
D'un autre côté, l'Occident contemporain considère que la sexualité est une chose tout à fait normale, participant de la vie physique de l'humain, et qu'elle peut être vécue entre deux personnes consentantes, même dans le cadre d'une rencontre d'un soir ; on peut ne pas être d'accord avec cet aspect de la civilisation occidentale, mais celle-ci va également jusqu'au bout de sa logique.
Par contre, ce qu'on ne comprend pas en l'islam c'est qu'il considère que la sexualité n'est pas une chose marquée négativement mais tellement normale qu'on peut même avoir recours à des moyens contraceptifs et rechercher le seul plaisir sexuel et qu'on peut vivre sa sexualité pleinement. Tout cela est très beau, mais pourquoi l'islam ne permet-il cette sexualité que dans le cadre du mariage? Après tout, quelle différence y a-t-il vraiment entre une sexualité épanouie, vécue comme un don partagé de soi, dans le cadre d'une rencontre d'un soir, et la même sexualité épanouie, vécue elle aussi comme un don partagé de soi (puisque vous dites aussi qu'une femme ne peut être donnée en mariage contre son gré) dans le cadre du mariage qui n'est pas un sacrement car il peut être rompu par un divorce?!
la sexualité n'y est pas marquée négativement, elle peut être vécue pleinement et de façon épanouie, et il est un avis qui dit effectivement qu'on peut – à condition que ni l'objectif ni le moyen alors utilisé ne contredisent une règle de l'islam – avoir recours à une contraception (voir mon article concernant la contraception). Il est vrai aussi que cette sexualité doit être vécue dans le cadre du mariage, qui n'est pas un sacrement mais un contrat conclu entre deux personnes consentantes devant des témoins, qui peut, en cas de raison valable, être rompu. Quelle différence, me demandez-vous, entre une telle sexualité vécue dans le cadre du mariage et la sexualité totalement libre qu'autorise l'Occident ?
Dans l'éthique occidentale :
L'éthique occidentale est une éthique sécularisée. Le lien vertical – qui est un lien spirituel vis-à-vis de Dieu – a dû s'effacer de l'espace public pour permettre un lien transversal qui soit réellement basé sur l'équité ; ce lien transversal est donc désormais le seul digne d'attention (voir mon article : Pourquoi l'Occident a-t-il adopté la laïcité ?). Aussi, tout est permis ou presque dès qu'on ne fait ni directement ni indirectement du tort à quelqu'un d'autre. C'est ce qui explique qu'en matière de sexualité également, tout est permis ou presque dès lors : 1) que le ou la partenaire est consentant(e), 2) que l'on ne lui fasse pas de mal, 3) que l'on prend ses précautions pour ne pas transmettre de maladies, 4) et qu'on évite les grossesses causes de problèmes (quand les jeunes sont encore étudiants ou lycéens, etc.).
L'Occident fixe quand même un âge minimum pour qu'une jeune fille ait des relations intimes mêmes consenties : il s'agit de l'âge de 15 ans en France. En deçà de cet âge, le consentement de la jeune fille n'est pas considéré comme valable car la jeune fille est supposée n'avoir pas atteint suffisamment de maturité au moins sur le plan psychique pour consentir à des relations intimes : il s'agit, en clair, d'une protection de l'enfance, ce qui rejoint le point 2) : ne pas faire du mal à autrui.
Dans l'éthique musulmane :
L'éthique musulmane interdit elle aussi, bien entendu, les viols, le mal fait à sa partenaire, la volonté de transmettre des maladies. Mais elle interdit également les relations sexuelles hors mariage (auparavant il existait des esclaves : l'éthique musumane autorisait aussi les relations intimes de l'homme avec la femme-esclave qu'il possédait, à condition que celle-ci ne soit pas mariée à un autre). "(Les croyants,) ceux qui préservent leur sexe [de tout rapport] si ce n'est avec leur épouse ou ce que leur main possède [= femme-esclave non-mariée à quelqu'un d'autre]" (Coran 23/5-6). Nous n'allons parler ici que du mariage (vu que l'autre cas n'existe plus aujourd'hui, ce qui fait que la règle de la licité est inapplicable par rapport à ce point, pour cause de "fawât ul-mahall" : il s'agit du cas n° 1 dans notre article traitant de ce genre de cas). Le fait que l'islam ne considère pas que le seul consentement des deux partenaires soit suffisant s'explique par le fait que si l'éthique musulmane tient elle aussi compte du lien transversal, elle entend également et dans le même temps tenir compte du lien vertical – le lien spirituel avec Dieu. Or, certes, dans le cadre du mariage comme dans les rencontres d'un soir ou l'union passagère, l'homme et la femme vivent de façon consentie leur sexualité. Mais, parallèlement à ce point que mariage et fornication ont en commun, c'est par rapport à la spiritualité vécue comme un lien vivant avec Dieu qu'une différence essentielle existe entre eux.
Dans les rencontres d'un soir ou d'un weekend et dans l'union temporaire, l'objectif est unique : la satisfaction pure de l'instinct sexuel. Or, la nature humaine ne se résume pas à de la sexualité. Et une fois qu'on a rendu permises les relations sexuelles dans le cadre du simple consentement mutuel, sans besoin d'être mariés, rien n'empêche des êtres humains d'avoir comme objectif la recherche de toujours plus de plaisir sexuel avec de toujours nouveaux partenaires (voire même plusieurs à la fois). Il s'agit alors, clairement, de l'instinct vécu en excès car vécu sans prise en compte des autres aspects de la nature humaine. Or, si l'islam n'enseigne pas que vivre sa corporalité serait une entrave à la spiritualité, par contre il enseigne que l'excès dans la corporalité est une entrave à la spiritualité. Si on laisse son instinct dominer, on est en déséquilibre par rapport aux exigences de son âme. C'est bien pour exprimer cette réalité que le Prophète a dit : "Celui qui a des relations sexuelles hors du cadre voulu ne le fait pas en ayant la foi" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6424). Bien évidemment, cela ne veut pas dire que le musulman qui le fait a complètement perdu la foi et quitté l'islam (Kitâb ul-îmân al-kabîr, Ibn Taymiyya, p. 283). Cela veut dire, comme l'a dit Ibn Abbâs, qu'au moment de commettre cet acte, il n'a pas "la lumière de la foi" (cité par al-Bukhârî, kitâb ul-hudûd, bâb n° 2). En effet, il s'agit d'un acte de pure recherche de la satisfaction de l'instinct, qui exprime un déséquilibre par rapport à la spiritualité (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 471).
Voilà pour les méfaits des relations extra-matrimoniales sur le lien vertical, avec Dieu. Mais même sur le plan transversal les méfaits sont là, discrets mais visibles pour qui y réfléchit. En premier sur les valeurs familiales, qui tendent à se diluer au profit de valeurs individualistes (puisqu'on n'a plus besoin de former un couple stable pour vivre sa sexualité). Et de nouvelles et curieuses formes de familles apparaissent : monoparentales, homosexuelles… au détriment des droits des enfants, qui ont besoin d'un cadre établi et de repères paternels et maternels pour se développer pleinement sur le plan affectif et psychologique. Une telle sexualité ne peut non plus ne pas avoir des répercussions sur l'échelle des valeurs de chaque individu. Elle appelle plus de liberté des mœurs, plus de libertés des corps, permet toujours plus d'appels à l'endroit des regards pour plus de libertés par rapport aux fidélités. Enfin, une telle sexualité se fait souvent aux détriments de… la femme. En effet, combien de femmes se plaignent d'avoir été d'abord séduites par un homme qui leur avait tout promis, puis, après avoir offert à celui-ci ce qu'il attendait d'elles, s'être vues jetées par lui, au profit d'une autre femme ! Et combien de femmes qui, suite à une relation non suffisamment protégée, sont tombées enceintes, se sont vues proposer par celui qui les avait séduites d'avorter. Combien de femmes, qui ont alors refusé de détruire l'être qu'elles portaient en elles, se sont vues être totalement abandonnées par celui qui avait dit les aimer du fond du cœur. Une femme n'est pourtant pas un kleenex qu'on jette après usage !
Sexualité sans cadre, sexualité sans sentiments, sexualité sans engagement, sexualité sans responsabilités. Jouissance d'une nuit suivie du gris de l'aube et de la journée, quand on se retrouve seul(e). Nouvelle quête pour trouver un nouveau moment de plaisir l'instant d'une nuit ou d'une fin de semaine. Avant, de nouveau, la solitude affective. "L'union des deux cœurs avant l'union des deux corps, comme cela se fait dans le mariage, n'est-elle pas chose bien meilleure que la seule union de deux corps lors de la fornication ?" (d'après Majmû' ul-fatâwâ, Ibn Taymiyya, tome 15 p. 362).
Dans le mariage, l'objectif de la satisfaction sexuelle est intégré à un cadre plus général : les deux personnes font non seulement un consentement mutuel mais font également l'engagement mutuel de vivre perpétuellement ensemble, de s'entraider, d'être responsables des conséquences de la relation sexuelle qu'ils vont avoir (naissance d'enfant) et d'élever ensemble cet ou ces enfant(s). Pour l'islam, le mariage n'est pas un sacrement mais un contrat d'un type particulier qui est convenu entre deux personnes consentantes devant des témoins, et qui peut être rompu ou résilié. Il n'est nullement obligatoire que ce contrat particulier soit conclu en présence d'un théologien ou d'un imam, ni même qu'il soit conclu dans une mosquée. Le mariage n'est que l'extériorisation de l'engagement et de la prise des responsabilités. Dès lors, dire que le mariage est le seul cadre où s'exprimera la sexualité entre un homme et une femme, c'est dire que cet homme et cette femme devront, avant de profiter chacun du corps de l'autre, s'engager et prendre leurs responsabilités. Il n'y a pas ici recherche de la satisfaction pure de l'instinct, il y a une recherche de la satisfaction de l'instinct qui est englobée dans un cadre de responsabilités et de solidarité. La différence avec la fornication (zinâ) est patente. Et elle explique pourquoi le Prophète (sur lui la paix) a dit que les relations sexuelles entre époux sont un acte rapportant récompense auprès de Dieu. A ses Compagnons qui s'en étonnaient, il dit que puisque celui qui le faisait dans l'interdit faisait un acte interdit, celui qui le faisait de la façon permise faisait un acte méritant récompense de la part de Dieu (rapporté par Muslim).
Par le contrat que constitue le mariage (devant être conclu devant deux témoins au minimum), l'homme témoigne de son engagement dans sa relation avec cette femme. Par le douaire (mahr), il témoigne de son affection pour la femme avec qui il est en train de se marier (le mahr est un présent – nihla, comme le dit le Coran 4/4) ; de même, l'homme témoigne ainsi de son engagement dans cette relation (qui n'est pas temporaire mais perpétuelle) ; enfin, en donnant ce présent, il montre qu'il va, conformément à ce que dit l'islam, continuer à dépenser de ses biens pour subvenir aux besoins de la femme qu'il va épouser, qui sera nourrie, logée, blanchie et soignée à ses frais à lui, même si elle possède des biens qui lui sont propres (cf. Fatâwâ mu'âssira, tome 2 pp. 343-345).
Ce cadre du mariage, Dieu l'a décrit comme étant un cadre où il y a engagement pour l'autre, où il y a amour et miséricorde. "Et parmi Ses signes il y a le fait qu'Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses afin que vous éprouviez la tranquillité auprès d'elles, et le fait qu'Il a mis entre vous de l'amour et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent" (Coran 30/21). "Et Dieu a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses, puis vous a donné par vos épouses des fils et des petits-fils, et vous a donné à manger des choses délicieuses" (Coran 16/72). "Et Il est Celui qui a créé à partir de l'eau une espèce humaine, puis lui a donné une filiation et un lien de mariage…" (Coran 25/54
Le divorce est possible en islam ; mais sachez qu'au moment où les deux personnes se marient, elles font un contrat prévu normalement pour durer de façon perpétuelle. C'est bien pourquoi le mariage explicitement conclu avec une durée temporaire ("nous nous marions pour un an") a été strictement interdit par le Prophète en l'an 8 de l'hégire (rapporté par Muslim, n° 1406). De même, comme Shâh Waliyyullâh l'a écrit, si deux personnes ont recours au mariage à durée officiellement perpétuelle mais, dans leur cœur, ont comme seul objectif de profiter d'un nouveau partenaire pendant quelque temps et de divorcer juste après, alors certes elles respectent la forme du cadre juridique voulu, mais sur le plan spirituel – donc entre elles et Dieu – il n'y a pas de différence entre elles et les personnes qui vivent leur sexualité sans avoir du tout recours au mariage (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 367). Et c'est encore pourquoi certes, le divorce est entièrement possible, mais il est perçu comme le dernier recours, quand la vie commune n'est plus possible. Cela ressort de ce qu'ont écrit Ibn Taymiyya, Ibn Hajar et Shâh Waliyyullâh ; cliquez ici pour lire mon article au sujet du divorce.
(Les autres explications, données plus haut, sont inspirées de Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 pp. 341-342 et tome 1 p. 319.)
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Différentes façons de percevoir la sexualité :
En résumé, il y a différentes façons de percevoir la sexualité :
A) Soit on dit qu'il s'agit d'une chose marquée négativement, d'un vestige animal dans l'être de l'homme, juste tolérée pour que l'espèce humaine se reproduise. C'est la posture de certaines religions, comme vous l'avez souligné.
B) Soit on dit qu'il s'agit de quelque chose de naturel et que les êtres humains peuvent la vivre de façon épanouie. Ce cas B peut ensuite lui-même être perçu de deux façons différentes :
B.1) soit on dit que la sexualité épanouie c'est une sexualité sans frein et sans limites, et on confond alors liberté et permissivité, de même qu'on perçoit la liberté comme étant le fait de réussir à reculer le plus possible les normes et les limites. C'est la posture de l'Occident contemporain ;
B.2) soit on dit que la sexualité permissive est en excès par rapport aux autres aspects de la nature humaine, et que la sexualité épanouie ne doit pas empêcher les autres aspects de la nature humaine – dont la spiritualité – d'être épanouis ; pour cela, cette sexualité doit être vécue dans un cadre d'engagement et de responsabilités : celui qu'exprime le mariage, qui n'est qu'un contrat en islam. A l'intérieur de ce cadre, la sexualité est libre dans la mesure où, si elle doit respecter certaines limites, elle ne dépend pas de formes imposées une fois pour toutes mais est laissée à la discrétion et à l'imagination des deux partenaires (lire notre article sur le sujet). C'est là la posture de l'islam.
http://www.maison-islam.com/articles/?p=285
Au cours de notre vie, il nous arrive de prendre du poids. Pour le perdre, nous avons souvent recours au sport et au régime. Seulement, une fois qu’on a atteint notre poids idéal et qu’on s’est débarrassé des kilos superflus, nous sommes-nous déjà demandés où est partie toute cette graisse qui nous dérangeait tant ?
C’est insolite, mais des chercheurs de l’University New South Wales UNSW ont démontré que la graisse s’évaporait du corps à travers les poumons quand on mincit.
Surprenant, mais prouvé par l’étude microscopique du métabolisme qui a été faite par le Dr Ruben Meerman et le Dr Andrew Brown. Ils ont réussi à retracer le parcours de la graisse pour savoir ce qu’elle devenait. Alors qu’on pensait que la graisse se transformait en énergie ou en chaleur, ces chercheurs australiens ont découvert qu’elle s’évaporait de l’organisme à travers les poumons sous forme de dioxyde de carbone. Ils affirment qu’elle se transforme en air.
Selon cette étude, les poumons sont donc « le premier organe excrétoire (qui produit des matières liquides ou solides) pour la perte de poids ». Lorsqu’on perd 10 kilos, on exhale 8,4 kilos de dioxyde de carbone par les poumons et les 1, 6 kilos qui restent, deviennent de l’eau et sont éliminés sous forme d’urines, de sueur, de larmes ou autres fluides du corps.
Pour mincir, il faut donc se débarrasser du carbone stocké dans les cellules graisseuses. La méthode reste inchangée : manger moins et bouger plus
Au cours de mon séjour en Andalousie, j’ai été admiratif devant Grenade, Tolède et Cordoue. J’ai pris conscience que la société Arabo -Musulmane avait été tolérante, progressive, humaniste.
Mais comment cette splendeur s’est estompée ? Peut-on parler de déclin de la civilisation Arabo -Musulmane ?
En 622, Mohamed quitte la Mecque ; il entreprend l’hégire, le voyage de le révélation de la parole de Dieu dans la langue, l’arabe, devenue langue sacrée. La voix du tout puissant s’exprime sous forme de récitation (c’est le sens du mot Quran = Coran). Cette pérégrination l’invite à prêcher au retour au monothéisme des temps d’Abraham. Mohamed meurt à Médine 10 ans plus tard. C’est là que commence une vaste conquête qui donne naissance à un immense Empire.
Au VII° siècle, la Syrie, la Palestine, l’Egypte et l’Afrique du Nord sont conquises. Au VIII° siècle, la soumission de la péninsule Ibérique est acquise. Des incursions ont lieu jusqu’aux confins des terres mérovingiennes. Toulouse, Bordeaux et Poitiers sont attaqués de 721 à 732, sans succès.
La dynastie des Omeyyades se trouve à la tête de l’Empire Musulman. Dar al islam, le territoire où s’applique la loi du prophète par opposition à Dar al harb, le territoire des infidèles.
Au IX° siècle, la Sicile passe sous domination arabe pour deux cents ans. En 846, Rome est menacée.
Pendant une longue période, l’Europe va être l’axe des conquêtes musulmanes. D’une certaine façon, la chute de Constantinople en 1453 marque l’apogée de l’Empire Musulman. Elle ouvre une menace sérieuse pour l’Europe centrale.
Ainsi, Vienne est sur le point de tomber en 1529 et 1683.
Plus à l’est, dés le XIII° siècle, les mongols dominent la Russie ; ils seront repoussés au terme d’une campagne de 1552 à 1556 dirigée par Yvan le terrible.
Cette extension géographique va être source de divisions à travers les siècles. La première division sera une dispute de succession d’où la séparation du Califat de Cordoue et du Califat de Bagdad. Puis, il y aura la rivalité entre les Ottomans et les Perses qui entrainera le second facteur de division. Elle oppose la profondeur du schisme entre Sunnites et Chiites ;
ANDALOUSIE Arabe et les Penseurs Libres
En dépit des divisions qui traversent le monde musulman, leurs conquêtes entraînent la domination dans la splendeur. Ces hommes, animés par le syndrome du voyage sont des passeurs. Il suffit de se souvenir de la philosophie grecque, source de modernité, tant du point de vue des valeurs universelles que dans les connaissances scientifiques. Ce sont par l’intermédiaire des Arabes que nous aurons les connaissances scientifiques et philosophiques des grecs. Il en est de même au niveau de la numérotation hindoue et de l’algèbre.
L’architecture en Espagne, dans le pays arabes, en conserve la mémoire ; la mosquée de Cordoue ou les palais de Grenade sont les principaux exemples.
Un climat de tolérance imprègne l’Espagne.
La libre pensée n’est pas interdite ; des voix s’élèvent pour critiquer l’islam. Il y a des professionnels de la polémique ; sans être athée, ils font preuve de grande indépendance dans la conduite de leur réflexion théologique.
Al Maari, le semeur de doute est à l’origine d’une littérature anticléricale arabe, interrogeant les fondements même de la croyance.
Dés le début de l’ère Abbasside et ceci pendant 3 siècles, un courant sceptique traverse le monde musulman d’est en ouest. Certains pensent que la politique est la source de l’ordre social, mettant en cause le principe de fusion des pouvoirs civil, militaire et religieux.
Même sous le règne des sévères Almoravides, le médecin Avicenne arrive à travailler et progresser la médecine.
Averroès assure d’importantes fonctions administratives ; il réussit à transmettre les écrits grecs (la philosophie d’Aristote) à l’occident chrétien : sa renommé devient immense.
L’intransigeante religieuse ne parvient pas à faire taire les penseurs libres ni à interrompre leur réflexion sur le monde grec.
Le TRAIN MANQUE de la MODERNITE
Dans sa jeunesse, le monde Musulman brille et étend son influence dans le bassin méditerranéen mais aussi en Asie.
Les divisions qui traversent cette civilisation ne nuisent pas au développement de ses richesses tant artistiques qu’intellectuelles.
A l’opposé, la Chrétienté baigne dans les ténèbres depuis la chute de l’Empire Romain.
Or, un retournement va se produire. La modernité émerge peu à peu de cet occident perdu dans l’obscurité.
Le monde Musulman éduque le monde chrétien par Averroès et Robert de Ketton, l’envoyé du puissant abbé de Cluny chargé de percer le sens des écritures et de l’algèbre.
Il paraît utile de s’interroger sur les raisons de ce basculement qui n’est pas le produit d’une simple fatalité.
Les données géostratégiques montrent l’importance du changement qui s’opère : au moment où
Isabelle la Catholique et Ferdinand d’Aragon chassent les derniers musulmans d’Espagne et les juifs ayant refusés la conversion forcée.
L’Europe part à la conquête de monde. La découverte de l ’Amérique, le contournement de l’Afrique par Vasco de Gama et celui de l’Amérique du sud par Magellan ont des conséquences que n’évaluent pas correctement le Monde Musulman.
Ces évènements entraînent un brusque accroissement de la richesse de l’Europe, notamment sous la forme de monnaie métallique et une modification radicale des courants d’échanges du Monde.
Les routes terrestres entre l’Asie et L’Europe qui étaient sous le contrôle de l’Islam, sont brutalement dévaluées alors que les Européens prennent pied en Extrême-Orient.
Pendant ce temps, la réflexion géopolitique musulmane demeure enserrée dans des schémas anciens. Cette réflexion donne un sentiment de supériorité historique après la prise de Constantinople.
D’une manière générale, le monde musulman estime être fondé sur la religion ayant révélé le rapport le plus pur entre l’Homme et Dieu. Il ignore l’occident, ce territoire qu’il juge arriéré jusqu’au XVIII° Siècle.
Les aspects militaires sont des révélations d’une forme de cécité à l’égard de la modernité. Les deux marches infructueuses sur Vienne de 1529 et 1683 en sont le meilleur exemple ; sans oublier la déroute de la bataille navale de Lépante en 1571 dans le golfe de Patras en Grèce.
« Une chronique turque rapporte que les spécialistes de la construction navale examinent un vaisseau de guerre Vénitien échoué » Ils découvrent des techniques qu’ils jugent dignes d’intérêts. Cependant, la question se pose de savoir s’il est possible de les utiliser dés lors qu’elles sont l’œuvre des infidèles.
En réalité, d’autres batailles perdues ont été décisives au regard du déclin de l’Empire Musulman. La conquête de la Crimée par les Russes en 1783, la victoire des Pyramides en 1800 par Napoléon puis la prise de possessions de plusieurs territoires par les Anglais. Même dans les
Balkans, on peut voir les indépendances de la Grèce, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie en 1824.
La grande mutinerie en Inde en 1877, veille de l’effondrement de l’Empire Mongols.
Les raisons économiques et culturelles ont leur part dans le lent déclin de l’Empire Musulman. Ainsi, la manière de concevoir la diplomatie est caractéristique de civilisation qui n’a pas su entrer dans le monde moderne. Alors que les occidentaux entretiennent des légations en territoires musulmans ; les musulmans ouvrent leur première ambassade à Londres en 1793.
Il en est de même pour le commerce où les Européens voyagent en tout sens alors que les musulmans pérégrinent seulement en terre d’Islam.
Il paraît difficile pour un fils du prophète de vivre en terre non musulmane.
De même, il est inconcevable de conclure un traité dans une autre langue que l’Arabe.
Des faits emblématiques montrent une civilisation atteinte de cécité : la découverte de l’Amérique est évoquée vers les années 1730 ; les instruments scientifiques restent inconnus avant le XIX° siècle. Ce n’est qu’au cours de ce siècle que la chambre de traduction entreprend, grâce à un dhimmi juif, de transcrire en arabe les ouvrages scientifiques.
Dans ces conditions, les musulmans ont refusé de reconnaître les conséquences technologiques du progrès préférant un immobilisme étonnant.
Dans les pays de l’Islam, la distinction entre le spirituel et le temporel demeure informulable : le Coran et la Charia sont les règles de la société musulmane. C’est pourquoi l’équivalent de la réforme n’a pas pu avoir lieu même avec les œuvres des esprits libres trop peu connues.
La civilisation arabo-musulman, si étincelante aux premiers siècles de son histoire, s’enferme dans un immobilisme. Dominée, par une religion révélée totale, cette civilisation oublie de monter dans le train de la modernité
Modernité ou tradition religieuse ?
Lorsque l’Empire ottoman disparaît, le monde arabe se trouve en prise avec les puissances impérialistes victorieuses : la France et la Grande-Bretagne. Les colonisateurs s’appuient sur les élites traditionnelles pour tenir les territoires malgré les retards de développement.
Après la seconde guerre mondiale, le monde musulman devient indépendant. Les nations hésitent entre modernité et tradition religieuse ; lorsqu’elles donnent le sentiment de faire une incursion dans la modernité, c’est souvent au prix d’installations de régimes autoritaires. Les réformes sont limitées et la religion s’en trouve confortée.
Le monde musulman parait ambiguë à savoir la burka et le téléphone portable ; la charia et la bombe atomique ; le jeans et le tchador ; le communautarisme et internet.
Mais l’essentiel est de faire main basse sur le pétrole qui est l’objet de toutes les réflexions géostratégiques d’où les rivalités entre les pays producteurs influencés par les grandes puissances. Des guerres sont menées au nom de la morale et de la démocratie contre les intégrismes religieux qui avaient été soutenus dans le passé.
Pour ma part, je trouve des liens importants entre islam, islamisme et terrorisme.
« A la vérité, les gouvernants de ces pays contrôlent les conséquences non les causes ; ils arrêtent les terroristes mais laissent les fonctionnaires de l’Islam propager leurs théories. Ces théories sont incompatibles avec les fondements d’un état moderne ; Elles sont dérivées de Mein Kamf. Ces théories forment les intégristes qui inévitablement s’adonneront à la violence».
Les bonnes solutions sont celles, qui au fond, permettent à tous d’accéder à l’Universel.
Le pétrole de ces pays doit être le principal atout sur les plans du développement, du social, de l’éducation et du commerce. Il faut garantir la liberté de conscience et séparer les pouvoirs politique et religieux comme en Turquie.
Encourager la démocratie et le déploiement de la parole en Orient. S’ouvrir au monde.
Se rappeler des penseurs libres de l’Islam d’Andalousie et de l’histoire des brillants traducteurs arabes des philosophes Grecs.
http://www.visalune.com/reflexions-de-societe-libre-pensee/splendeur-et-declin-de-la-civilisation-arabo-musulmane-par-d-jj.html
La société actuelle et ce qu’elle offre comme confort a relégué loin, très loin derrière les notions de famine en occident. La malnutrition étant généralement constatée sur des populations qui souffrent de carences alimentaires, on appliquerait plutôt le terme de malbouffe à nos sociétés qui tournent à plein régime aux graisses et autres sucreries. Quant à notre exemple à tous, le Prophète (prière et salut sur lui), il vivait dans une époque où la faim était fréquente, à tel point même que Nu’man Ibn Bashir (qu’Allah l’agréé) disait :
« J’ai bien vu le Prophète (prière et salut sur lui) ne disposant pas même de dattes de mauvaises qualité pour remplir son ventre ». Authentique par Mouslim
Malgré tout, le messager de Dieu (prière et salut sur lui) avait cette attitude de reconnaissance qui fait tant défaut à certains d’entre nous. Humain comme il l’était, il lui arrivait comme nous d’avoir ses préférences culinaires. En revanche, il ne grimaçait pas lorsqu’on lui proposait une nourriture qui l’incommodait. C’est entre autres, ce qui ressort de ce hadith authentique rapporté par Al Bokhari et Mouslim, dans lequel Abu Horaira (qu’Allah l’agréé) disait que :
« Le messager de Dieu (prière et salut sur lui) n'a jamais dit du mal d'un repas. S'il lui plaisait, il le mangeait, sinon, il le laissait »
Parfois, il lui arrivait de se justifier devant ses hôtes en leur disant :
« Je n'en ai pas envie » ou « il ne suscite pas mon appétit ». (Authentique par Al Bokhari et Mouslim)
Aujourd’hui, en membres de jurys travaillant au sein de concours gastronomiques, il ne se fait pas un endroit sur terre où après un repas, on lance quelques critiques sur ce qu’on a mangé. Voilà que la Sunna du Prophète (prière et salut sur lui) est bien loin derrière, voire même incomprise par ceux qui considèreraient que l’époque de confort actuel et de luxe, légitime quelques avis démocratiques sur nos repas qu’on a payé avec notre argent !
Seulement, l’attitude de notre bien-aimé (prière et salut sur lui), tel que l’ont rappelé certains savants à l’image d’Ibn Hajar Al ‘Asqalani par exemple, s’inscrivait dans le cadre de la bienséance et des bonnes moeurs. En effet, les critiques de plats peuvent contrarier ceux qui se sont donnés du mal dans leur préparation. Il est en effet bien plus facile de se croiser les bras à attendre qu’une personne nous fassent littéralement notre assiette et de critiquer acerbement les réalisations de certain(e)s, plutôt que de retrousser ses manches et de préparer soi-même ses propres repas, à propos desquels nous n’aurions pas aimé qu’on les vilipende. Le messager de Dieu (prière et salut sur lui) faisait en effet preuve d’une rare excellence dans son comportement. Il anticipait la polémique et les effets de la stigmatisation.
Ainsi, la Sunna éduque l’individu à faire preuve de suffisance et de reconnaissance envers Dieu et ce qu’Il nous octroie, là où à quelques milliers de kilomètres de nous, des milliers de personnes ne trouvent rien à avaler, là où certains adultes ne pèsent pas plus de 30 kilos. Il serait temps de faire preuve de gratitude dans notre comportement, et cela se traduirait inéluctablement par une abstention et une action. La première prend forme dans le fait de s’interdire la critique de nourriture, tel que le faisait jadis notre exemple (prière et salut sur lui) ; quant à la seconde, elle voit le serviteur louer Allah pour ce repas qu’Il lui a gracieusement offert.
Cela est une exhortation pour qui veut suivre la Sunna du Prophète (prière et salut sur lui), avec tout ce que cela apporte comme mérites, récompense et Puisse Allah nous rendre davantage reconnaissants !
http://www.sous-missions.com/articles/sunane-delaissees/lorsqu-un-plat-ne-nous-plait-pas/
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité