referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });

Articles de islamiates

Cinq antibiotiques naturels

Ail


Nous savons tous que les antibiotiques, avec les avancés de la médecine, sont constitués de mélanges qui comportent peu de composés chimiques naturels. Sur chaque boîte, il est recommandé de consulter un médecin avant de les utiliser. Pourquoi prendre des cachets quand vous pouvez prendre quelques ingrédients naturels que vous avez probablement dans votre cuisine pour traiter vous-même la douleur ?

La sauge
« Pourquoi un homme devrait-il mourir s’il fait pousser de la sauge dans son jardin? », s’interrogeait Hippocrate, en ayant à l’esprit que cette plante est utilisée comme antibiotique depuis des milliers d’années. La sauge est particulièrement bonne pour votre gorge, les infections de l’appareil respiratoire et celles de la bouche.

La sauge est aussi bénéfique pour les infections gastriques. Elle calme la fièvre qui se déclare au début d’un rhume ou d’une grippe. Il a été scientifiquement établi qu’elle possède des propriétés antibactériennes et antivirales modérées mais à large spectre et elle est maintenant utilisée régulièrement dans la composition de nombreux médicaments modernes.

Le miel
 Le miel à l’état pur était utilisé comme un agent antibactérien (antibiotique) longtemps avant que les antibiotiques synthétiques aient été développés dans le monde, pour un large éventail de blessures et de maladies. Aujourd’hui il est scientifiquement prouvé que ce médicament sucré possède des propriétés antibactériennes qui peuvent effectivement guérir les brûlures et le abrasions. Le miel débarrasse les dents et la bouche des bactéries et arrête le saignement des gencives.


Il est aussi efficace dans le traitement des ulcères et d’ampoules. Quand on traite des blessures ou une inflammation, il est important de choisir le bon miel. Le miel sombre a un pouvoir antibactérien puissant – et il doit être choisi sous sa forme pure et non pasteurisée.

La cannelle
 Dans une étude conduite par un groupe de chirurgiens, il a été découvert que la cannelle peut tuer la plupart des bactéries qu’on trouve dans les hôpitaux. Une autre étude a établi que la cannelle peut tuer des bactéries qui résistent aux antibiotiques standards. Enfin, dans une troisième étude, on a découvert que la cannelle était une ennemie mortelle de la bactérie Escherichia coli.

L’ail
 Au temps des pharaons, quand l’Egypte était à son apogée, l’ail était administrée aux esclaves et aux ouvriers qui construisaient les grandes pyramides afin d’augmenter leur endurance, leur force et -le plus important- pour les protéger des maladies. Il est en effet prouvé que l’ail aide à guérir de nombreuses maladies.

L’un de ses ingrédients actifs les plus puissants est l’allicine, un composé qui possède des propriétés antibactériennes et antifongiques. L’allicine joue aussi le rôle d’un mécanisme de défense contre les attaques d’organismes nuisibles. Il détruit de nombreuses sortes de bactéries, y compris les plus résistantes aux antibiotiques standards.

Une gousse d’ail guérit efficacement les rages de dents, les toux, les douleurs à la gorge, ainsi que de nombreuses autres maladies et infections.

Les clous de girofle
 Aujourd’hui encore, les dentistes utilisent les clous de girofle pour désinfecter les canaux dentaires (leur parfum caractéristique peut être senti dans presque tous les cabinets dentaires). L’eugénol, qu’on trouve en grande quantité dans les clous de girofle, est considéré comme le principal composé antimicrobien de cette plante.

Si vous voulez soulager une rage de dents, mâchez des clous de girofle pendant deux ou trois minutes et la douleur se dissipera dans les deux heures. Toutefois, le clou de girofle est plus efficace sous forme d’ huile.

L’origan
 Il existe plus de 40 espèces d’origans. En cuisine, nous utilisons généralement l’Origanum Vulgare, mais l’huile d’origanum Minutiflorum est considérée comme la plus efficace. Cette huile contient en effet 90% d’un ingrédient actif appelé le carvacrol, aux puissantes propriétés antimicrobiennes.

Les Grecs anciens appliquaient de l’huile d’origan sur les blessures pour qu’elles guérissent plus vite. Ils l’utilisaient aussi pour soigner les morsures de serpent et les maladies du système respiratoire. Au Moyen Age, l’origan était utilisé pour soigner les infections.

www.santeplusmag.com/

La Kaaba: lieu saint pour toutes les religions monothéistes

 

PAR : HICHAM MUHAMMED TOLABA

Une fois les  brises du pèlerinage soufflent, les cœurs ressentent cette forte nostalgie de voir  la Kaaba, de tourner  autour d‘elle (Tawaf) et de s‘accrocher à ses draps afin de purifier l‘âme de ses contraintes pesantes et de  permettre à l ‘œil  d ‘écouler  des larmes soulageantes. Comme c’est beau pour l ‘âme croyante de poser son dos à la direction d’une porte appelée : porte de la paix et de rester en médiation regardant avec séduction le coin le plus merveilleux de toute la Kaaba où on peut voir  les lieux suivants :

  • ( الحِجْر     ), le Hijr, la partie que longent, du dehors, les pèlerins quand ils tournent autour de la Kaaba.
  • الملتزم) ), L’espace d’environ un mètre séparant la porte de la pierre noire est nommé « multazam
  • لحَجَر الأسعد ) ) al-hadjar al-as’âd, littéralement la « pierre heureuse », « L’Heureuse », qui est située dans le coin sud-est du temple, à environ un mètre et demi au-dessus du sol. Contrairement à la « Pierre Noire » qui est touchée et baisée par les pèlerins, cette pierre n’est pas touchée.

Que c‘est merveilleux de boire de l ‘eau bénie celle de Zam Zam ainsi que d ‘entendre la belle voix de Muzen (invitation à la prière )  qui franchit les cieux de la Mecque pour s‘introduire à nos oreilles et donne à nos intactes l’affection  dont ils ont besoin. 

Chacun de nous a besoin de ces heures de méditation et de  L'ascétisme  à  Mina à côté de la montagne d’ Arafat afin d‘en bénéficier de la miséricorde divine de ce jour et d‘implorer le Maître de l‘univers  qui montre à ses anges ses esclaves qui le supplient et l ‘implorent afin

qu’il leur accordent sa paix et d ‘enlever leur mal et soulage leur souffrances. 

Ces croyants qui sont partis en répondant à l ‘appel du créateur et qui sont revenus implorant le nom du grand (Allah Akbar : Dieu est  grand) en le remerciant pour les avoir aidé à exécuter leur pèlerinage d’où ils sont revenus sans péchés et préservés d’abomination et tentatives  du satan.   

Le caractère sacré de la Kaaba a été annoncée et mentionnée dans les anciennes écritures, le sacré Coran annonce dans le verset n°144 de sourate  la vache :

Allah dit :  « Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c’est la vérité venue de leur Seigneur. Et Allah n’est pas inattentif à ce qu’ils font » (S2 ; V144)

Il précède ce verset toute un commentaire coranique sur le changement de la direction de la prière des musulmans, de Jérusalem à la Mecque dont nous citons : Allah dit « Les faibles d’esprit parmi les gens vont dire : "Qui les a détournés de la direction (qibla) vers laquelle ils s’orientaient auparavant ? " - Dis : "C’est à Allah qu’appartiennent le Levant et le Couchant. Il guide qui Il veut vers un droit chemin". (S2 ; V142).

Cette  réalité a été conçue par un grand nombre de savons qui ont montré que l ‘évangile de Jean (apôtre de Jésus salut sur lui) parle de la Mecque, le prophète Jésus selon cette évangile déclare à une femme samaritaine   ceci :

Jean 4 : 4-21

« Femme, lui dit Jésus (salut sur lui)*, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. »

Aussi faut-il mentiomnner la découverte de manuscrites dans la  mer morte au milieu du vingtième siècle, lesquels  parlent  d’une  façon directe sur la sainte Kaaba, dans l ‘un des ses manuscrites intitulé : livre d ‘Adam et d’Eve, nous lisons le sens du verset 29 : 5-7 comme suit : Adam informe son fils sheth que Dieu indiquera aux

Personnes fidèles où construire sa maison (Maison de Dieu). (Livre d'Adam et d’Eve 29 : 5-7)

Docteur Charles, qui a traduit le livre en anglais a écrit ce commentaire à propos de ce  paragraphe [1] : « ne pas mentionner le temple de Jérusalem en chapitre 29 ( où  il est mentionné la maison  de Dieu) indique que ce livre  est écrit dans une ville étrangère ».

Monsieur Charles disait à ce niveau sans ajouter d ‘autre commentaire : « l'endroit où Adam avait l’habitude de faire sa prière est le même lieu  où  les musulmans ont appris à respecter la Kaaba ».

Le Maître Charles a vu la similitude entre la Kaaba du sacré coran et le paragraphe de ce livre ainsi il prétendait que les musulmans (sûrement il parle du prophète salut sur lui ) l ‘ont copié.

En vérité la similitude est claire, nous prenons la parole d’ Allah dans le sacré coran : « Et quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la Maison (La Kaaba) [en lui disant]: “Ne M'associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour qui s'y tiennent debout et pour ceux qui s'y inclinent et se prosternent » sourate Al Hajj n ° 26 (S22 ; V26)

Le verbe « indiquer » (bawwa’a) est utilisé dans la sourate  et selon Ibn Katir  dans le sens de montrer, marquer (c’est à dire  Allah a montré au prophète Ibrahim le lieu de construire la maison et lui  a permis de l ‘établir) . La plupart des interpréteurs du sacré Coran ont suivi cette explication comme par exemple  le savon Ibn Manzour dans son livre intitulé : ‘la langue des arabes ‘  «  on disait qu’une personne s’est indiquée sur un lieu s’elle vient de le voir facilement (par la simple vision) et à constater qu ‘il est  convenable pour s’en dormir »

Nous avons une autre référence plus fondée sur ce sujet, celle insérée dans dont le livre de Jubilées, l’un des livres  appelé Pseudepigrapha, au sein duquel,  le prophète Ibrahim disait dans ce sens  : « j‘ai construit cette maison pour moi même afin de mettre mon nom sur terre ainsi je lui donne le nom de «  maison d’Abraham » 24 : 22 ( ce verset contient seulement le sens du verset 24 :22 et non le contenu tel qu ‘ il est dans le livre  )

La dernière évidence que nous avons trouvée à propos de ce sujet, est   une conversation du prophète Ibrahim avec Nimroud au cours de laquelle le prophète Ibrahim s’est présenté en tant que l‘ambiant (serviteur) de la maison de Dieu .

Et Sans  chercher dans ces anciens livres, il nous  suffit seulement  de lire la Torah  pour trouver que le nom de la Mecque est citée par le même terme utilisé dans le sacré Coran qui est : Baca 

Le sacré Coran a utilisé le même terme de l ‘ancien testament afin de  Le faire  rappeler aux gens du livre , puisqu ‘on trouve dans les versets 5-6-7 : 84 du livre des Psaumes  :

  84 :5) Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.

84 :6) Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés.

84 :7) Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions

Nous constatons ici que le lieu plein de sources d’eau nous rappelle la puit de zam zam. 

La vallée de Baca est un nom et les noms ne se traduisent pas. Ainsi si on dit Einstein on ne va pas traduire par  « un seul  rocher » qui est la signification de ce nom,  mais nous le laissons tel qui ‘il est. Ainsi toutes les traductions anglaises suivant l‘esprit de la     fidélité scientifique  ont laissées le nom Baca  pour lire : the valley of Baca, mais dans  les traductions arabes des évangiles, il y avait une peur de confondre ce nom Baca avec la ville sainte de l ‘Islam. Ainsi nous trouvons que cette Baca est mentionnée comme un lieu à côté de Jérusalem qui est la ville sainte où les gens du livres  exécutent leurs pèlerinage alors qu ‘il n’y a aucun lieu à côté de Jérusalem qui s’appelle Baca ou vallée de pleure ce qui est prouvé même par  le professeur Young dans sa « Concordance Analytique des Ecritures » P 67    : 

(Baca : vallée pleurante près de Jérusalem, et la vallée de Rephaim dont la localité exacte estincertaine).

Passant à un autre livre dont l ‘importance est considérable chez les chrétiens : le Pasteur d’ Hermas qui a connu un grand succès et  une perche sans précédent de sorte qu’Irénée, clément d’Alecsandri et Origène le mettaient dans le même  rang des livres saints.  Au début du quarantième siècle, l‘historien Eusebios disait que le livre du pasteur d’Hermas et lu au sein de certaines églises et utilisait dans l ‘enseignement  des pasteurs   et les demandeurs du baptême (2), dans ce livre le  pasteur Hermas racontait comment il a été conduit par un ange vers une montagne en lui montrant un bas sol entouré  par 12 montagnes et en  milieu duquel, Il y a une  grande roche blanche plus élevée que les montagnes et d’une forme carrée assez large d’une manière à pouvoir accueillir le monde entier. Cette roche est si ancienne avec une porte nouvellement creusée et dont la brillance   dépassait celle du soleil, à  côté de cette porte, se trouvait 12 vierges  portaient des chemises  de textiles en dévoilant les épaules  droites  comme s ‘elles se préparent pour porter une lourde charge.(3).

Cette  construction de forme carrée au milieu des  montagnes avec une porte autour d’elle les anges qui dévoilaient une seul épaule, nous rappelle t-elle la sainte Kaaba ?

Le fait de parler de la sainte maison de la Kaaba nous pousse à parler de la maison  peuplée En arabe (al bayt almamour ) qui se trouvait selon un hadith rapporté par l’Imam Ahmed et Muslim d’après l ‘Imam Anass (qu ‘Allah les agréent tous ) dans le septième ciel et qui  correspond ainsi à la Kaaba sur terre.

Le prophète salut sur lui et  selon le hadith dont on a parlé et qui se rapporte à  l‘Ascension, disait « nous avons pris chemin vers le septième ciel (le prophète salut sur lui et l’archange Gabriel) Gabriel a demandé la permission d’entrer, un ange a répondu qui êtes vous ? il a répondu : Gabriel , qui est avec vous ? Muhammad, l ‘ange s’interroge : sa venue était recommandée, Gabriel répondait : oui ainsi nous avons pris  permission de passer. Soudain voilà Ibrahim reposant son dos contre la maison peuplée dont l’entrée  de soixante dix mille anges est journalière mais sans retours »

Au sein de l’apocalypse (21)  dans le nouveau testament, nous trouvons une description  de la nouvelle Jérusalem  qui est si identique à la   Kaaba mais cette comparaison ne pourra avoir lieu puisqu ‘il s’agit dans le nouveau testament dans son chapitre : l‘apocalypse, de la description d ‘une ville  et non  d’un lieu de culte.  Expliquant mieux ce point en s’appuyant sur un ensemble de chapitres de l’apocalypse :

Ap 21 :15 « Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d’or, pour mesurer la ville, ses portes et son rempart ; {16} cette ville dessine un carré : sa longueur égale sa largeur. Il la mesura donc à l’aide du roseau, soit douze mille stades ; longueur, largeur et hauteur y sont égales. {17} » Apocalypse  chapitre  21 :15-16-17

Cette ville  de forme  carrée et dont sa longueur égale à sa largeur ne peut que nous laisser ébahi puisqu’elle ne peut se référer que sur une construction et non une ville.    

Parmi les livres appelés pseudépigraphes, il y a un livre intitulé livre d ‘Hénoch, prophète Hénoch dans lequel figure la description d‘une maison de culte céleste  dont la ressemble est si proche de la description islamique de la Kaaba comme elle est proche de la description de la nouvelle Jérusalem de  l ‘Apocalypse.    

Ce livre désigne une ascension du prophète Hénoch vers le ciel, où il trouvait un bâti en cristal dans le septième ciel, et qui contenait quatre coins autour desquels les anges tournaient et entraient dedans :

CHAPITRE 70 : livre d ‘Hénoch

1.Après cela, mon esprit se cacha, s’envola dans les cieux. J’aperçus les fils des saints anges marchant sur un feu ardent ; leurs vêtements étaient blancs, et leurs visages transparents comme le cristal. 
2.Je vis deux rivières d’un feu brillant comme l’hyacinthe. 
3.Alors je me prosternai devant le Seigneur des esprits. 
4.Et Michael, un des archanges, me prit par la main, me releva, et me conduisit dans le sanctuaire mystérieux de la clémence et de la justice. 
5.Il me montra toutes les choses cachées des limites du ciel, les réceptacles des étoiles, des rayons lumineux, qui venaient éclairer les visages des saints. 
6.Et il cacha l’esprit d’Énoch dans le ciel des cieux. 
7.Là, j’aperçus au milieu de la lumière, un édifice bâti avec des pierres de cristal. 
8.Et au milieu de ces pierres, des langues d’un feu vivant ; mon esprit vit un cercle, qui entourait l’habitation enflammée des quatre côtés, et des fleuves de feu qui l’environnaient. 

9.Les séraphins, les chérubins et les ophanims se tenaient debout tout autour. Ils ne dorment jamais ; mais ils gardent le trône de gloire. 
10.Et je vis des anges innombrables, des milliers de milliers, des myriades de myriades, qui entouraient cette habitation. 
11.Michel, Raphaël, Gabriel, Phanuel et les saints anges, qui étaient dans les cieux supérieurs, y entraient et en sortaient. Raphaël et Gabriel sortaient de cette habitation, et une foule innombrable de saints anges.

On procédera ici a une  simple comparaison entre le livre d’Hénoch, l ‘apocalypse  de l ‘apôtre Jean et l ‘approche de la vision islamique :

ü      similitude entre la vision islamique et le livre d’Hénoch :

Le livre a parlé d’un culte, celui  de la  circumambulation (des tours) qui ne se trouve  que chez les musulmans qui le font autour de la Kaaba. ( en arabe Tawaf du verbe Tfa veut dire faire une tournée cerclée autour d ‘un lieu ou d ‘un objet ) mais le livre n ‘a  pas parlé de la forme de ce bâti

ü      Similitude entre la vision islamique et l ‘Apocalypse  :

Le livre d‘apocalypse a parlé d’une forme carré ce qui est proche à  l ‘approche  islamique relatif à la Kaaba qui signifie cube.

-Le temple céleste  est aussi noté dans maintes anciens livres religieux des juifs et aussi dans les livres appelés : Apocryphe.

 

Pour plus d‘information, veuillez consultez :

« Les légendes des juifs » Ginsberg/ Adam 49 » de son auteur : ( Louis Ginsberg, 1997.Les légendes des juifs. La création du monde, Adam, les dix générations, Noé, coll. Patrimoines Judaïsme, Paris, Cerf et Institut Alain de Rothschild, 332 p.)

Traduit par :Bint Al Andalouse

Source :

[1] introduction du livre Adam et Eve :  P. 152. Apocryphe et Pseudépigraphe du vieux testament.

[2] les plus anciennes livres chrétiennes : le berger Hermas et clément le romain – traduit en Arabe par le père Gorge Nassour  de la lègue des études théologiques au moyen Orient. Année 1975 / P 80

[3] la source précédente ( berger d’Hermas) P 205

  • ·        (*)pour plus  d’information sur les apocryphes, veuillez consulter le site   :http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocryphes_(Bible) (NDT)
  • ·        http://mb-soft.com/believe/tfc/pseudepi.htm (pour plus d information sur ce sujet )(NDT)

 

e6un7

 

 

 

Des femmes prophètes en Islam?

195.jpg

Existe-t-il des femmes qui ont été considérées comme prophètes en Islam?

C’est une question qui a depuis toujours partagé les savants musulmans…Entre ceux qui sont pour, ceux qui sont résolument contre et ceux qui préfèrent ne pas aborder le sujet, on a déjà une idée sur la complexité du thème et la récurrente susceptibilité intellectuelle quant à « penser » un concept en islam à partir de sa perspective féminine !

Le verset le plus utilisé par ceux qui désapprouvent la prophétie des femmes est celui de la Sourate Youssef, verset 109 :
« وَمَا أَرْسَلْنَا مِنْ قَبْلِكَ إِلَّا رِجَالًا نُوحِي إِلَيْهِمْ مِنْ أَهْلِ الْقُرَى أَفَلَمْ يَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَيَنْظُرُوا كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ وَلَدَارُ الْآخِرَةِ خَيْرٌ لِلَّذِينَ اتَّقَوْا أَفَلَا تَعْقِلُونَ(109) »
« Nous n’avons envoyé (arsalna) avant toi que des hommes originaires des cités, à qui Nous avons fait des révélations »

Le terme utilisé par le Coran, qui est celui d’hommes ou RIJAL a été l’argument « clé » pour démontrer que seuls les hommes (le genre masculin) ont droit à la prophétie puisque le Coran a bien utilisé le terme de RIJAL et n’a pas cité les femmes Nissaa.

L’Imam Fakhr Arrazi affirme en s’appuyant sur ce verset que Mariam- qui a été considérée la plus favorable à la prophétie- ne peut donc être considérée comme prophète. Il estime que même si l’Ange Gabriel lui a directement parlé, on ne peut parler de prophétie mais plutôt d’une KARAMAH –un honneur- qu’Allah lui aurait accordé en tant que mère du prophète Issa (Jésus)[1] .

Le Cheikh Ibn Taymya, reprenant toutes les allégations faites par les savants qui l’ont précédé, affirme lui aussi qu’il y a eu consensus – IJMAA- sur le fait que nulle femme ne peut prétendre à la prophétie et ce aussi bien dans le Coran que dans la Sunna. Il reprend à son compte le verset ci-dessus évoquant le terme de RIJAL et prenant l’exemple de Mariam, il conforte son argumentaire par le fait que l’ultime position à laquelle elle peut accéder est celle que lui a octroyé le Coran est qui est celle de SEDIKKA ou « VERIDIQUE », loyale,vertueuse… Coran :5 ;75 « Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un Messager. Des messagers sont passés avant lui. Et sa mère était une véridique et tous deux consommaient de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les preuves et comme ils s’en détournent ! »
« ما المسيح ابن مريم إلا رسول قد خلت من قبله الرسل وأمه صديقة كانا يأكلان الطعام انظر كيف نبين لهم الآيات ثم « انظر أنى يؤفكون .

Il y aussi un hadith[2] connu qui stipule que « Beaucoup d’hommes ont atteint la perfection et parmi les femmes seules Mariam fille de Imran et Assiah épouse de Pharaon ont atteint le rang de la perfection humaine »

L’Imam Nawawi[3] affirme que ceux qui croient en la prophétie des femmes utilisent ce hadith mais il apparaît que la majorité des savants musulmans (JUMHUR) réfutent le fait que le stade de la perfection (KAMAL) soit l’équivalent du rang de la prophétie (NUBUWA). La perfection étant une chose et la prophétie une autre.

Parmi ceux qui ont farouchement défendu la prophétie des femmes on retrouve en premier lieu le savant andalou Abu Muhammed Ibn Hazm al-Andalusi qui a une grande contribution en la matière[4].

Dans son célèbre ouvrage Al Fisal fi al milal il affirme qu’il n’a résolument trouvé aucune preuve coranique qui s’opposerait à la prophétie des femmes. Concernant le verset qui parle de « RIJAL » Coran 12 ; 109, il confirme que nul n’a prétendu le contraire, car le verset cité parle de Messager et non de Prophète. Il précise que personne n’a prétendu que les femmes pouvaient être des Messagers et que le verset parle de (RUSSUL) Messagers et non de (ANBIYAA) Prophètes. Pour lui, il était évident que les femmes pouvaient accéder au rang de la prophétie (Annubuwa) tandis qu’elles ne pouvaient être des Messagers (RUSSUL).

C’est dans ce sens qu’il commence d’abord par préciser le sens de (ANNUBUWA) la prophétie qui provient de (Al inbaa) qui veut dire (I’lam) ou REVELATION. Il affirme donc que toute personne qui a été informé par Allah ou qui a reçu une « révélation », sur un évènement à venir, est sans aucun doute un prophète. Annubuwa ou prophétie est, selon lui, à différencier formellement de (AL ILHAM) qui n’est autre qu’une sorte d’inspiration naturelle.

Annubuwa , c’est quand Allah énonce, divulgue ou révèle à une personne, une information concernant un évènement donné et ce que soit de façon directe, en lui parlant ou bien à travers un Ange Messager de Dieu. Selon Ibn Hazm, « Annubuwa » peut donc être transmise de plusieurs façons : soit à travers un ange qui parle à l’intéressé, soit par un message directement révélé par Lui-même sans intermédiaire ( wa kalama Allah Moussa taklima) Allah a parlé avec Moise.

C’est dans ce sens de Annubuwa qu’il affirme, preuves coraniques à l’appui, que certaines femmes citées par le Coran ont effectivement reçu la Révélation Divine et sont donc à considérer comme des prophètes. Il commence par rappeler le cas de Oum Isaac à laquelle Allah a envoyé Ses messagers Anges pour l’informer de la venue de Isaac et de Yacob : (Coran 11 ; 71-72). C’est aussi le cas de Mariam qui reçoit l’Archange Gabriel et qui reçoit une Révélation en bonne et due forme : « Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel) qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait. Il dit : « je suis un Messager de Ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur » ; Coran 19 ; 18.

Cela va de même pour la mère de Moise –Oum Moussa- qui a été interpellée par Dieu, afin d’abandonner son nouveau né, Moise, dans le Nil et ainsi de lui éviter la mort prévue par la sentence de Pharaon, sentence, qui augurait d’assassiner toute la descendance mâle des Hébreux….Ce sacrifie, ô combien difficile pour une mère, est comparable à celui du prophète Abraham qui devait sacrifier son fils, même si, faudrait-il le rappeler, dans le cas de ce dernier, cela a été une « Rouyaa » ou « rêve » et non pas un ordre direct d’Allah !!! …D’ailleurs Ibn Hazm précise que Oum Moussa n’aurait jamais osé mettre son fils dans le Nil, par simple intuition ou pressentiment, cela aurait été considéré comme un acte de folie ou un crime ! Ibn Hazm s’étonne que l’on puisse douter de la révélation faite à Oum Moussa et non de celle d’Abraham !!!

Ibn Hazm dans son commentaire sur Mariam insiste sur la véracité de sa prophétie par le verset qui l’inclut parmi de nombreux prophètes cités dans la Sourate 19 ; 58. Il s’étonne du fait que l’on puisse, dans cette description coranique de tous les prophètes, l’exclure, elle, en particulier ?!

Quant à l’assertion selon laquelle certains commentateurs ont prétendu qu’elle ne pouvait être considérée que comme une Seddika , il y répond en précisant que tout en étant Sedikka cela ne la privait pas du droit d’accéder aussi au rang de prophète. Le prophète Youssef a été interpellé par Allah selon la même dénomination de Seddik « Youssef ayuha seddik » et comme on le sait il a été aussi prophète.

Ibn Hazm inclut aussi dans sa liste de femmes prophètes, l’épouse de Pharaon, Assiah, et ce conformément au Hadith la citant comme femme ayant atteint le plus haut rang de la perfection.

D’autres savants vont avoir à peu près le même genre d’argumentaires concernant la prophétie des femmes. C’est le cas de l’Imam Al Qortobi qui critique le fait que certains savants contestent cet honneur aux femmes comme si elles n’étaient pas à la hauteur de ce rang de la prophétie ! (Istaktarou ala anissaa hadihi al martaba). Ce savant affirme que Mariam est prophète puisqu’elle a reçu la révélation divine à travers les anges à plusieurs reprises. Le Saint Esprit (Rouh al Quduss) lui a insufflé Son souffle Divin, elle est la seule femme à avoir reçu la révélation de la sorte. Il conteste cependant la prophétie de Assiah car il n’y a pas assez de preuves, selon lui, qui pourraient confirmer clairement sa prophétie.

Le Savant Al Ashaari quant à lui affirme qu’il y a eu en tout six femmes qui ont reçu la prophétie : Eve, Sarah, Oum Moussa, Hagar, Assiah et Mariam. Son argumentaire tourne autour du fait que toutes ces femmes ont reçu la Révélation, soit directement soit par l’intermédiaire d’un Ange et le Coran le confirme de différentes façons.

D’autres ont aussi affirmé la prophétie des femmes comme Ibn Hajjar qui rapporte les mêmes preuves que celles mentionnées par Ibn Hazm.

Taher Ben Achour quant à lui répond à l’assertion de la prophétie uniquement réservée aux hommes du fait du verset qui mentionne Arrijal par un argumentaire différent de celui d’Ibn Hazm. Ben Achour, conteste le fait que le terme Arrijal soit compris comme hommes ou genre masculin. Il affirme que ce terme est représentatif du genre humain : Inssan. Il est de ceux qui défendent la prophétie de Mariam et qui affirme que les femmes peuvent être prophète (Nabi) et non messager (Rassoul)[5].

En conclusion, l’on constate que les arguments contre la prophétie, ne sont, en réalité, que le résultat d’une interprétation subjective de certains versets coraniques, alors que le contenu en lui-même de ces textes, ne formule aucune preuve tangible de l’invalidité de la prophétie des femmes[6]. Tandis que l’argumentaire des savants qui ne voient aucune incompatibilité entre les femmes et leur accès à la prophétie est plus convaincant voire conforté par plusieurs récits coraniques qui relatent d’une façon claire la « Révélation divine » transmise à certaines femmes. C’est en tout cas le cas de Mariam et de Oum Moussa qui ne prête à aucune confusion.

Beaucoup prétendent que le débat est clos car il y a un « Consensus » (IJMAA) sur le thème, puisque la majorité des savants musulmans (JUMHUR) est contre le fait que des femmes puissent être considérées comme prophète, il reste, comme on l’a vu, qu’un nombre de savants non négligeable ont été pour la prophétie des femmes.

Il faudrait donc déjà aujourd’hui savoir réfuter le fait qu’il y ait un quelconque Ijmaa,et ce, pour ne pas justement « clore » le débat…

Mais il ne s’agit pas de « polémiquer » autour d’un débat stérile concernant l’avis divergent des différents savants. Au-delà de la divergence, qui est toujours la bienvenue car elle reste un indicateur sensible de la vitalité d’une pensée, il faudrait poser autrement le problème et voir en quoi cela nous avancerait aujourd’hui de savoir si les femmes ont eu ou non accès à ce rang de la prophétie en Islam ?

Eh bien cela nous avancerait énormément….

Tout simplement parce que prétendre le contraire, autrement dit qu’elles n’ont pas été prophète, cela reviendrait à maintenir cette vision « dévalorisante » de la femme et renforce cette image de mépris et d’infériorisation de la femme inhérente aux cultures arabomusulmane.

D’autant plus qu’il n’y a aucun texte prouvant le contraire et que bien au contraire plusieurs versets concordent dans le sens de la prophétie des femmes.

Nous sommes toujours en face du même problème, à savoir celui de faire l’amalgame entre une réalité religieuse et la réalité historique en ce qui concerne la problématique de la femme.

Il est malheureux de constater que ce genre de « reproduction » historique, perpétuant ce « déni de droits » aux femmes, reste encore très influent sur notre présent. Elle conditionne encore des mentalités et des comportements, malheureusement prédisposés à pérenniser la condition précaire du statut de la femme dans les sociétés islamiques.

Ce débat « tabou » sur la prophétie des femmes, montre à quel point l’étude du patrimoine islamique se fait de manière archaïque puisque toutes les interprétations, argumentaires et commentaires élaborés par les anciens sont pris comme des « vérités absolues » qui ne doivent souffrir d’aucune discussion encore moins d’une quelconque critique ! Au lieu d’en faire un ressourcement intelligent, cette vaste production islamique devient en fait un obstacle essentiel à l’élaboration d’une pensée active réformiste seule capable de promouvoir la véritable éthique de l’Islam…On assiste au contraire à une prolifération d’ouvrages qui vont transmettre d’une façon implacable, passive et continue, les mêmes interprétations, érigées en dogmes et en principes immuables, qui ont du mal tout le mal, à s’intégrer à notre contexte…

Si aujourd’hui on essaie de revoir cette question c’est parce qu’il est important- au-delà du débat entre les savants - de voir ce qui disent véritablement les sources sacrées- ou ce qu’elles passent sous silence- afin de sortir de ces impasses dogmatiques qui nous imposent le silence et nous empêchent d’amorcer une véritable réforme de fond.

Or, oui il est important de savoir si en Islam certaines femmes ont été considérées comme des prophètes, car cela confirmerait l’essence égalitaire et l’équité qui sont les socles de ce message spirituel.

C’est une quête de justice et un droit légitime que de retrouver dans notre tradition, ces principes égalitaires, enfouis, camouflés voire escamotés par une lecture sélective et discriminatoire du « religieux ». Cela fait partie aussi de cette quête de « revalorisation » du statut de la femme en islam, quête, qui, entre autres, aspire à faire évoluer des sociétés islamiques fortement handicapées par cette supposée « dévalorisation » religieuse de la femme.

Il faudrait que l’on puisse dire clairement aujourd’hui que le Coran évoque sans conteste des modèles de femmes prophètes comme il y a eu des hommes prophètes…C’est ce genre de message universel que l’on devrait entendre aujourd’hui, celui des sources, qui ont étaient ensevelies sous la charge d’une histoire islamique qui s’est figée dans le temps …Revaloriser ce genre de concept qui redonne aux femmes musulmanes leur véritable place, c’est permettre aux musulmans d’avancer vers l’avant et de ne plus rester agrippés à leur histoire sans prendre le temps d’en faire une véritable analyse critique, la seule à même de les débarrasser du fardeau de cette dépendance historique maladive.

[1] Tafssir el kabir lifakhr Arrazi.
[2] Sahih Muslim
[3] Sahih muslim bi-sharh al Nawawi.
[4] Chapitre: Nubuwate anissaa dans son ouvrage : « Al fisal fi al milal wa al ahwaa wa al-nihal »
[5] Tafssir Attahrir wa atanwir; Imam Cheikh Taher Ben Achour.
[6] Cheikh Rached al-Ghannouchi, :El Maraa bayna al-Quor’an wa wakii el muslimin, page 30 ; Maghreb Center for Researchs & Translation, 2000, London. Excellent livre dont je me suis largement inspirée et que je conseille vivement aux arabophones !

http://www.asma-lamrabet.com/articles/des-femmes-prophetes-en-islam/

e6un7

Donner: mais pourquoi?

099.jpg

Pourquoi l’Islam a-t-il invité au don avec un grand « D » ? Si l’altruisme et la solidarité humaine font partie des principales dimensions recherchées par les donateurs athées, il faut savoir que lorsqu’on est musulman et que l’on est conscient du danger de nos péchés et du bénéfice qui peut naître de certaines formes d’adorations, il est quasi impossible de ne pas adjoindre à celles-ci, une intention religieuse.

Le jour du Jugement, l’humanité se rendra compte de l’importance de certaines « valeurs » et « occasions gâchées ». Ce n’est qu’à ce moment, que la grande majorité (croyants et mécréants) ressentira des regrets et aura espéré revenir sur terre, afin de dépenser (sa fortune et son énergie) sur le sentier de Dieu. Mais plutôt que d’employer ce futur antérieur , qui malgré tout est utile sur le plan du rappel, il est nécessaire de comprendre que les occasions dont nous faisons mention, relèvent du présent. Et l’intelligence requise en termes de piété réconcilie les croyants avec cette notion de Sadaqa qui assainit le coeur des péchés qu’il a pu accumuler. Le Coran et la Sunna sont formels : l’aumône est au péché, ce que l’eau est au feu.

Le messager de Dieu (prière et salut sur lui) disait : « l'aumône efface les fautes comme l'eau éteint le feu » [Authentique par At-thirmidi]

Mieux encore et cela est un conseil que l’on peut donner à nos frères et soeurs qui ont commis des excès envers eux-mêmes et qui craignent d’avoir suscité la colère d’Allah, le don secret est une voie qui peut rétablir un climat de paix avec son Créateur. A cet effet, rappelons la sagesse prophétique : « l'aumône réalisée secrètement apaise la colère du Seigneur » [Authentique par At-tabarani]

Aussi, l’aumône permet de se protéger de certaines formes de tentations et difficultés. C’est en ce sens que le prophète (prière et salut sur lui) dit : « La tentation de l’homme envers sa famille, ses enfants et son voisin, est expiée par la prière, l’aumône, la recommandation du bien et l’interdiction du mal » [Authentique par Al Bokhari]

En outre, Allah (exalté soit-il) a mentionné dans la sourate L’Homme, les caractéristiques des croyants qui font preuve de charité, et ce qui anime leurs coeurs. Il y est dit :

[Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier, (disant) : "C'est pour le visage de Dieu que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique". Dieu les protégera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie]

Aucune contrepartie ne devrait être attendue de la part des donateurs musulmans. Si tel était le cas, on appellerait cela un commerce et non plus une aumône. Et si « commerce » il y a, c’est entre Dieu et le donneur sincère que les choses se passent. A travers cet élan de générosité et de sacrifice, il espère gagner la miséricorde d’un Seigneur prompt à rendre les comptes et dur en châtiment. Puisse Allah nous recenser parmi eux.

Le jour du jugement, jour durant lequel des tentations indescriptibles se succèderont, notre Seigneur couvrira l’humanité d’une chaleur atroce, qui mettra certaines personnes au même niveau que leur propre sueur. Aussi, les aumônes pourront jouer un rôle protecteur d’après le prophète (prière et salut sur lui) : « chacun sera protégée par l'ombre de son aumône au jour de la Résurrection » [Authentique par Ahmad et At-tabarani]. A noté également que dans les deux Sahihayn (Al Bokhari et Mouslim), se trouve un autre hadith dans lequel il est fait mention des personnes qui seront sous l’ombre d’Allah. Et parmi elles, figure « un homme qui donne l'aumône avec une discrétion telle, que sa main gauche ne sait pas ce que sa droite donne ». Ce qui différencie alors le don conforme aux préceptes de l’Islam et celui engagé par un non-musulman par exemple, c’est le lien fort de sacrifice, d’espoir et de crainte qui existe entre Dieu et Son serviteur. Au final, l’aumône dénuée d’arrière-pensées calculatrices et ostentatoires, devient bénéfique sur tous les plans (ici-bas et dans l’au-delà)…

http://www.sous-missions.com/articles/zooms/ta-relation-avec-l-argent/

e6un7

Pourquoi certains ont les yeux de couleurs différentes ?

Yeux vairons

Les yeux vairons : quelques éclaircissements

Les yeux vairons représentent une particularité que seules quelques personnes possèdent parmi l’ensemble de la population. Il s’agit d’une caractéristique qui peut également se retrouver chez les animaux, les chats et les chiens en particulier.

A quoi ressemblent des yeux vairons, pourquoi les appelle-t-on de la sorte et d’où vient cette particularité présente sur une infime partie de la population? Se sont des points que nous allons tenter d’éclaircir à travers ce nouvel article.

Les yeux vairons : Définition

Les yeux vairons se caractérisent par une différence de couleur, ou hétérochromie, au niveau de l’iris des deux yeux. Cela peut être plus ou moins marqué en fonction des individus. C’est à dire qu’une personne atteinte d’hétérochromie n’aura pas la couleur des yeux strictement identique sur chaque oeil.

Les formes de yeux vairons les plus marquées étant le fait d’avoir deux yeux de couleurs totalement différentes, par exemple un oeil bleu et l’autre vert. Toutefois, il se peut aussi que la différence de couleur soit beaucoup moins marquée. En effet, il se peut qu’il s’agisse d’une tâche de couleur différente présente dans un seul des deux yeux. Par exemple, la présence de marron dans l’un des deux yeux bleus.

Ce genre de caractéristique sera donc plus ou moins remarquable en fonction du degré d’hétérochromie observable. Certains yeux vairons sont marrons, avec des nuances de marrons plus ou moins foncés, ces derniers sont plus difficilement repérables par exemple, ou en tout cas peut être pas du premier coup, par rapport à la présence d’un oeil bleu et d’un oeil vert.

Le terme « vairon » provient du mot vair, terme utilisé en ancien français pour définir une difficulté à déterminer la couleur exacte des yeux d’une personne. En effet, il peut arriver que vous croisiez quelqu’un qui ait des yeux bleus tirant vers le gris par exemple ou le vert, la couleur des yeux de cette personne est donc difficilement interprétable à 100%. Ce terme est aussi employé pour désigner une espèce de poisson, qui possède des tâches, le point commun avec les yeux vairons étant donc la variation de couleur.

Causes de l’apparition des yeux vairons

Les yeux vairons ont une origine purement génétique. La couleur des yeux est en effet déterminée par bébé aux yeux vaironsplusieurs gènes, qui entrent en interaction les uns avec les autres, bien que le processus entier n’ait pas été encore vraiment déterminé. En effet, on ne connaît qu’une partie des gènes responsables de la couleur des yeux. Avec cette caractéristique d’hétérochromie des yeux, on peut penser que les deux yeux ne font pas appel aux mêmes gènes, qu’une copie pourrait servir à l’oeil gauche et que l’autre serve à l’oeil droit. Ainsi, il pourrait arriver cette différence.

L’autre hypothèse qu’on pourrait émettre est qu’une gène particulier bloque la production de mélanine (plus il y en a, plus nos yeux sont foncés, tout comme pour notre peau). Et ceci sur un seul des deux yeux ou même sur une seule partie d’un oeil. Cela pourrait aussi être dû à une mutation d’un gène qui du coup s’exprime différemment.

Dans tous les cas, ce caractère ne semble pas être dominant car les parents avec des yeux vairons n’ont pas à tous les coups des enfants avec les mêmes caractéristiques. Ainsi, si vous possédez cette caractéristiques et avez peur de la transmettre pour diverses raisons, n’ayez crainte, il y a très peu de chances pour que vos enfants aient aussi ces couleurs de yeux différentes. D’ailleurs, le nombre de personnes avec des yeux vairons le prouve, il s’agirait de la norme et non pas d’un événement plutôt rare, si cette caractéristique était dominante. Ainsi, tout comme les yeux bleus qui sont récessifs par rapport aux yeux marrons, les yeux vairons le sont également, par rapport au fait d’avoir les deux yeux de la même couleur.

Les yeux vairons, un atout certain

yeux vaironsAvoir de tels yeux peut paraître un réel handicap pour certains. Pourtant, il s’agit là d’un signe bien particulier, plutôt apprécié parmi l’ensemble de la population. Certes cela peut paraître étrange et déroutant mais le regard d’une telle personne est aussi sublimé, il s’agit d’une réelle intrigue qui en fait un attrait certain pour les autres.

Petit cela ne doit pas être forcément très évident, il est vrai que les enfants entre eux ne sont pas réputés pour être très tendres. La différence peut faire peur, de même que pour les différences de couleur de peau. Avec l’âge, ces différences tendent à s’estomper.

Vous l’aurez sûrement remarqué mais des nombreux acteurs et actrices, chanteurs… possèdent cette caractéristique, leur différence a pu être un plus dans leur carrière, on peut ainsi citer parmi eux par exemple yeux vairons_jane seymourJane Seymour (héroïne de Docteur Quinn femme médecin), Josh Henderson (a joué dans les experts, desperate housewives…).

Ainsi, posséder cette caractéristique n’est pas une tare, bien au contraire. On peut relier le fait d’avoir des yeux de ce type à la couleur bleue qui perdure. En effet, les yeux bleus sont récessifs et pourtant on continue à avoir une partie de la population avec cette caractéristique, simplement car ce trait est admiré par les autres et que cela constitue donc un plus au niveau esthétique. Les yeux vairons continuent également de perdurer, on peut donc penser qu’il s’agit également d’un atout esthétique.

Camoufler des yeux vairons

Pour des raisons telles que le regard des autres qui parfois peut être trop insistant, ou l’image de soi qui n’est pas identique à celle des autres, il peut arriver qu’une personne avec hétérochromie aux yeux souhaite faire disparaître cette différence.

Or, ceci est largement possible à l’heure actuelle. En effet, il ne s’agit pas d’effectuer une opération des yeux bien entendu, mais de porter un artifice afin de modifier la couleur des yeux. Qu’il s’agisse de vos yeux que vous souhaiteriez camoufler ou de ceux de vos enfants qui peuvent mal supporter la chose, il suffit de mettre des lentilles de couleur. Ainsi, cela permet d’avoir des yeux uniformes si l’on puis dire, mais cela a tout de même un certain coût.

Ceci dit, il convient de mentionner qu’aujourd’hui bon nombre de personnes cherchent à se démarquer des autres en jouant sur la couleur et l’apparence de leurs yeux. Ainsi, on trouve même des lentilles fantaisie qui amènent un petit côté excentrique et plus ou moins fantastique au regard, mêlant fascination et étonnement. Il n’est pas exclus de penser que les yeux vairons aient donné l’idée de la mise en place de ce type de lentilles.

http://un-oeil-deux-yeux.com/les-yeux-vairons-quelques-eclaircissements/

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site