La thérapie génique
est une stratégie thérapeutique qui consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules ou les tissus d'un individu pour traiter une maladie. La thérapie génique vise à remplacer ou complémenter un allèle mutant défectif par un allèle fonctionnel ou à surexprimer une protéine dont l'activité aurait un impact thérapeutique.
Alors que ce concept est né sur l'idée de traiter des pathologies héréditaires, il s'est rapidement orienté vers le traitement de toutes les affections, héréditaires ou non, dans lesquelles il était possible d'imaginer que certains gènes étaient défectueux ou qu'il était possible d'envisager un rôle pour de nouveaux gènes. Les cancers, les infections virales, la douleur, les affections cardiaques, les atteintes traumatiques du système nerveux…
La position de l'Islam
Un des mérites de l’Islam est qu’il embrasse aisément le progrès scientifique et ne met aucune limite à la créativité dans les domaines de la science et de la technologie. Tout au long de l’histoire, on ne trouvera aucune preuve de conflit entre l’Islam et la science, contrairement aux autres religions où les conflits furent nombreux, à tel point d’ailleurs que des scientifiques furent persécutés et jugés pour leurs découvertes.
L’acquisition de la connaissance — essentielle pour le bien-être de l’humanité — est profondément enracinée en Islam. Elle est considérée comme une obligation de suffisance communautaire [1]. La Communauté musulmane devrait avoir un nombre suffisant de scientifiques musulmans maîtrisant au plus haut degré les connaissances scientifiques, et ce, dans tous les domaines.
Dans le Coran, Dieu dit qu’Il a accordé au genre humain un énorme potentiel et des talents lui permettant de découvrir les secrets de la nature et d’apprendre les lois de l’univers. L’être humain est en effet le vicaire de Dieu sur Terre et tout l’univers est à son service.
Dieu Tout-Puissant dit : "Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant." [2]
"C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient." [3]
Par conséquent, puisque l’univers entier est au service de l’homme, il lui est permis de l’explorer et d’en sonder les secrets. Dieu Tout-Puissant dit : "Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude, ainsi qu’en vous-mêmes. N’observez-vous donc pas ?" [4]
On ne doit pas penser que les découvertes et le progrès de la science sont des transgressions envers Dieu : elles n’ont été accessibles que par l’aide et la guidance de Dieu. Le Tout-Puissant dit dans les premiers versets révélés du Coran : "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas." [5]
Les découvertes peuvent être considérées parmi les signes que Dieu a promis de montrer à l’humanité : "Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?" [6]
Notre religion nous enseigne que la science est sans limite. Dieu dit : "Et vous n’avez reçu qu’une faible part de connaissance." [7]
"Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mon savoir !" [8] Ceci inclut toutes les catégories de connaissances utiles, qu’elles soient religieuses ou scientifiques, à condition qu’elles soient conformes à la foi et aux valeurs morales, et qu’elles ne soient pas livrées à elles-mêmes sans les restrictions de la religion, de l’éthique et de l’intérêt général.
Dans le Coran, Dieu Tout-Puissant nous donne deux exemples d’utilisation de la connaissance d’une façon inséparable de la religion.
Le premier exemple est l’histoire de Salomon qui montre comment "celui qui était pourvu de la connaissance des écritures" prit le trône de Balqîs, la Reine de Saba, en un clin d’œil. Ceci signifie qu’il put déplacer le trône du Yémen vers la Palestine instantanément. Le plus important ici est que Salomon, bien que Dieu l’ait pourvu de tout, ne devint pas vaniteux ; au contraire, il dit : "Cela est une grâce de mon Seigneur, pour m’éprouver et déterminer si je suis reconnaissant ou ingrat. Quiconque est reconnaissant, c’est dans son propre intérêt qu’il l’est. Et quiconque est ingrat, alors mon Seigneur Se suffit à Lui-même et est Généreux." [9]
Le second exemple provient de l’histoire de Dhû Al-Qarnayn. Ce dernier fabriqua une énorme barrière entre les corrompus par le mal, Gog et Magog, et les croyants pacifiques. "Ainsi, ils ne purent guère l’escalader ni l’ébrécher non plus." [10] Son objectif atteint, il dit : "Ceci est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité." [11]
Les Musulmans ont établi de grandes civilisations fondées sur la religion, la foi et la science, combinant ainsi la sublimité spirituelle et le progrès matériel. Dans ces civilisations, la science est employée au service de la foi et de la morale.
Le problème avec la civilisation occidentale est que la science a été séparée de la religion et que la mentalité scientifique a été détachée de toutes valeurs morales et religieuses. C’est pourquoi il n’est pas étrange de s’apercevoir que la science a été employée en tant que moyen de destruction. Dieu Tout-Puissant dit : "Dès qu’il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer la corruption et saccager culture et bétail. Et Dieu n’aime pas la corruption." [12]
A vrai dire, nous saluons cette nouvelle grande découverte sur le génôme humain qui est considérée comme une des plus grandes découvertes de l’histoire. Ces conclusions sont le fruit d’énormes efforts et d’une longue recherche auxquels plusieurs pays occidentaux ont participé. On dit même que c’est une plus grande réalisation que la découverte de la pénicilline ou le premier pas sur la Lune. Nous approuvons toutes ces réalisations et nous espérons que cette découverte sera employée au service de l’humanité.
Il ne fait aucun doute qu’il y a certaines applications où il est permis d’utiliser le génôme humain, telles que le traitement des maladies héréditaires, en identifiant les gènes à l’origine de ces maladies. Ceci est conforme à la règle juridique dérivée du Coran et du Hadith stipulant que : "Aucun mal ne sera infligé ou accepté" et il est des savants qui disent que la prévention contre le mal est prioritaire sur la recherche du bénéfice.
J’aimerais préciser que nous ne pouvons pas donner un avis tranché sur ce qu’il est permis de faire et ce qui est interdit puisque nous ne cernons pas complètement toutes les dimensions de ce problème. En effet, les juristes ne doivent pas interférer dans les domaines où ils n’ont aucune connaissance. Dieu Tout-Puissant dit : "Nul ne peut t’informer comme le ferait un parfait connaisseur." [13]
Cependant, dans une telle situation, nous pouvons donner notre avis après avoir consulté des experts qui nous auront expliqué les tenants et aboutissants de cette affaire et nous auront clarifié le pour et le contre. Ce faisant, notre opinion sera établie sur des bases solides à la fois scientifique et religieuse.
Les juristes ont toujours eu pour habitude, lorsqu’ils sont interrogés sur des questions médicales, scientifiques ou économiques, de consulter des experts de ces domaines avant de donner un avis légal sur la licéité ou non de l’affaire en question.
Nous aimerions souligner ici que nous devons mettre en garde contre les abus de la génétique et du clonage humain, et nous espérons que les scientifiques seront suffisamment sages pour ne pas employer ces techniques afin de trafiquer la création de Dieu sous prétexte d’améliorer la race humaine, ou de créer un nouveau sur-homme. Nous ne devons pas dérégler la création de Dieu, car de telles interventions ne mèneraient qu’à de graves conséquences. Ainsi, lorsque des scientifiques ont fait absorber des protéines sous forme de fourrages artificiels aux animaux herbivores, cela a mené à l’irruption de la maladie de la vache folle.
Le génôme humain peut être exploité dans le traitement des anomalies congénitales, des malformations fœtales intra-utérines ou dans d’autres voies qui servent la santé de l’être humain.
Il ne devra jamais être employé pour le luxe des personnes riches ou privilégiées qui veulent user de leur influence sur le monde via la richesse, l’intelligence, la santé, la beauté et la puissance. La science devrait être au service de chacun de manière égalitaire. D’ailleurs, elle devrait se préoccuper avant tout d’aider les pauvres et les faibles afin d’accomplir ses véritables objectifs.
Et Dieu est le plus Savant.
[1] En Islam, on distingue les obligations individuelles et les obligations de suffisance communautaire. Les premières doivent être accomplies par chaque individu musulman. Leur abandon est considéré comme un péché. Par opposition, les obligations de suffisance communautaire concernent la communauté dans son ensemble. Dès lors qu’un nombre suffisant d’individus s’en chargent, les autres en sont exemptés. En cas de pénurie, il devient de la responsabilité de chacun de s’y atteler.
[2] Sourate 31, Luqmân, verset 20.
[3] Sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 29.
[4] Sourate 51, les Éparpilleurs, Adh-Dhâriyât, versets 20 et 21.
[5] Sourate 96, l’Adhérence, Al-`Alaq, versets 1 à 5.
[6] Sourate 41, les Versets détaillés, Fussilat, verset 53.
[7] Sourate 17, le Voyage nocturne, Al-Isrâ’, verset 85.
[8] Sourate 20, Tâ-Hâ, verset 114.
[9] Sourate 27, les Fourmis, An-Naml, verset 40.
[10] Sourate 18, la Caverne, Al-Kahf, verset 97.
[11] Sourate 18, la Caverne, Al-Kahf, verset 98.
[12] Sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 205.
[13] Sourate 35, L le Créateur, Fâtir, verset 14.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_g%C3%A9nique
http://www.islamophile.org/spip/La-position-de-l-Islam-sur-la.html
Mal au dos, mal dans sa tête ? Derrière un lieu commun a priori simpliste, se cache pourtant une large part de vérité. Au-delà des causes physiologiques, notre mal de dos serait aussi un signal d’alarme, que nous aurions tout intérêt à écouter pour en apprendre davantage sur nous-même et sur notre rapport aux autres. La coach et psychothérapeute Delphine Debronde nous aide à décrypter cet autre langage du corps.
« J’ai tout le temps mal au dos, mais avec le stress que j’endure au travail, c’est normal ! », « Ton mal au dos ? Ne cherche pas, c’est les soucis ! » Nous sommes nombreux à avoir expérimenter ce drôle de lien qui existe entre notre tête et notre dos. Si bien qu’il est devenu courant de voir dans les tourments de notre esprit l’origine de nos tensions dorsales et autres lombalgies. A tort ? « Non, on sait depuis longtemps que l’on peut associer certains troubles ou effets d’humeur - des troubles dépressifs notamment - au risque de chronicité de la lombalgie, précise Delphine Debronde. Pourtant, il n’existe pas de connexion directe entre la tête et le dos qui pourrait permettre de décrypter l’origine de ce mal. Tout dépend des personnes, des situations. »
Ce lien est en réalité plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord. Un exemple : une personne traversant un épisode dépressif supportera moins bien la douleur qu’une autre. Et de la même manière, une douleur installée depuis longtemps peut miner sur le long terme le bien-être et le moral de celui qui souffre. « En consultation, on voit bien que le lien entre dos et esprit n’est pas univoque, qu’il s’agit plutôt de croisements, poursuit la thérapeute. Cela nous montre toutefois une chose : le plus grand risque dans la prise en charge du mal de dos, est de dissocier corps et psyché. Car ils sont toujours en interaction. »
Un signal d’alarme
Que le symptôme soit physique – une douleur - ou psychique – comme l’anxiété, par exemple – notre mal de dos serait ainsi, pour Delphine Debronde, un messager précieux : « C’est un signal d’alarme qui nous signifie que là, nous avons dépassé nos limites ». Naissance d’un enfant, déménagement, perte d’un être cher ou promotion professionnelle… Comme la douleur se manifeste souvent à l’occasion de grands tournants de vie, il est tentant de la mettre directement sur le compte de ces bouleversements « qui ont du mal à passer ». Mais la source du malaise mérite souvent d’être recherchée un peu plus loin. « Le lien corps-esprit n’est pas toujours apparent, précise ainsi la thérapeute. La plupart du temps, d’ailleurs, le mal de dos apparaît après une longue symptomatologie qui évoluait à bas bruit. On commence à ressentir des tensions dans le bas du dos quand on est stressé, et on finit un matin par ne simplement plus pouvoir se lever de son lit. L’événement en lui-même se contente bien souvent de rendre le mal de dos plus lisible ».
Un autre langage
Pour la psychothérapeute, notre mal de dos serait donc, au-delà du signal, un autre niveau langage que nous aurions tout intérêt à décrypter. « C’est un langage corporel. Parfois lorsqu’on est pris dans nos émotions, dans nos difficultés à vivre, on n’est pas toujours capable d’analyser ce qui nous arrive et ce que l’on ressent. On se retrouve sous tensions, sans trop comprendre. C’est là, souvent, que le mal de dos peut apparaître. Car c’est parfois le seul moyen que l’on a trouvé inconsciemment pour exprimer une souffrance ou un mal de vivre, quel qu’il soit. »
Voilà pourquoi nous aurions intérêt, dès l’apparition du mal de dos, à prendre le temps d’écouter cette douleur. De se demander ce qui nous pèse, ce qui nous tend, ce qui a pu nous arriver dans un passé récent, pour tenter d’établir un lien avec la douleur. Accompagné(e) d’un thérapeute, nous pourrions ainsi explorer ce que notre dos a à nous apprendre sur nous-même. Des choses, bien souvent, que nous ignorons. Ou que nous ne sommes pas prêts à voir.
Se reconnecter à soi, parler à l’autre
« Etymologiquement, être malade signifie être mal orienté, se tromper de route, rappelle ainsi Delphine Debronde. Quand on est malade, on a déjà à entendre dans cette étymologie qu’il y a peut-être quelque chose à revoir en termes d’orientation de soi. C’est là un des bénéfices secondaires de notre mal de dos. » Car en nous alertant, la douleur va nous réveiller. Nous remettre à l’écoute des émotions qu’elle provoque, nous reconnecter avec nous-mêmes. Et nous inviter à réfléchir sur nous-même, tout simplement.
Est-ce que mon travail est en accord avec mes valeurs ? Suis-je vraiment moi-même dans mon couple ? Le mal de dos se révèle très souvent porteur de sens. A la condition toutefois que la personne qui souffre veuille bien entendre ce message, ce qui n’est pas toujours le cas. Soit parce qu’elle voit dans la douleur une juste punition pour le malaise qu’elle traverse (« mon travail n’est pas en accord avec mes valeurs, je mérite mes douleurs »), soit parce qu’elle est devenue plutôt fataliste (« c’est dans la tête, je ne peux rien y faire »).
Notre mal de dos, ainsi, ne parlerait pas seulement de nous mais aussi de notre rapport à l’autre. « La douleur exprime parfois ce qu’on ne peut lui dire autrement, explique Delphine Debronde. Quelque chose de l’ordre de ‘Regarde comme je souffre’. Voire ‘Regarde comme je souffre avec toi’. » Dans un cas comme dans l’autre, la douleur psychique est réelle et c’est précisément là que le travail en thérapie peut se révéler positif pour la personne. « On le sait : le mal de dos peut vite déboucher sur une perte d’autonomie. Une perte d’élan, de désir. Donc une perte de vie. »
S’accorder le droit d’aller mieux
Mais quand la douleur est trop vive ou trop ancienne, il est souvent difficile pour la personne qui souffre de sortir d’une forme de fatalisme. De se convaincre de l’utilité d’une prise en charge physique et psychique quand elle a pris l’habitude de faire taire la douleur à grands renforts de comprimés. En résumé, de s’accorder le droit d’aller mieux.
Pourtant, pour la psychothérapeute : « Il est essentiel de se créer des espaces où l’on va pouvoir éprouver cette douleur et le sens qu’elle a pour nous. » Mais qui aller consulter, notamment quand la médecine dite « classique » n’a pu nous soulager ? La solution pour Delphine Debronde, « c’est d’aller, dès qu’il y a souffrance, à la rencontre d’un professionnel de santé (un kinésithérapeute, un ostéopathe) et d’un thérapeute plutôt orienté vers une approche psycho-corporelle. Car tous deux tiendront compte de la dimension psychique de la douleur. » Un travail d’équipe pour une prise en charge globale de la personne qui prend ici tout son sens. « Bien s’entourer, c’est déjà une action positive pour prendre soin de soi. Et c’est souvent la première marche importante à franchir pour des personnes qui ont besoin d’avoir mal pour arriver à dire des choses. Pour nous, thérapeutes, accueillir ces patients dans leur globalité est un signe fort qu’on leur envoie : c’est un moyen de ne pas les réduire à leurs symptômes. Car on n’est jamais que sa douleur ou sa maladie. »
Le travail sur la douleur
Le rôle de l’approche psycho-corporelle dans la prise en charge du mal de dos ? Elle va permettre d’accompagner la personne qui souffre à visiter autrement sa douleur. A s’appuyer sur son ressenti corporel – son mal de dos – pour faire émerger des émotions. « Par exemple, on peut inviter la personne à se mettre en position de confort, allongée. On lui laisse le temps de sentir ce qui se passe dans son dos. On peut lui proposer alors de faire venir mentalement une image associée à la douleur afin d’en faire émerger toute la symbolique d’abord. Puis les émotions qui lui sont liées, pour ensuite qu’elles finissent par faire sens. »
Car pour la thérapeute, notre dos se bloquerait précisément quand ces différents niveaux – nos émotions, nos sensations et notre capacité à réfléchir – se déconnectent. En les remettant en contact, le travail thérapeutique peut nous permettre de retrouver du sens dans ce que l’on vit. Et de nous retrouver vraiment, au plus près de celui ou celle que nous sommes réellement.
http://www.psychologies.com/Bien-etre/Prevention/Hygiene-de-vie/Articles-et-Dossiers/Ce-que-dit-notre-mal-de-dos/7Le-travail-sur-la-douleur
Dieu dit, dans le Coran: |
Les actions des mécréants sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde: des vagues la recouvrent, vagues au-dessus desquelles s'élèvent d'autres vagues, sur lesquelles il y a d'épais nuages. Ténèbres entassées les unes au-dessus des autres; quand quelqu'un étend la main, il ne la distingue presque pas... (Coran, 24:40)
Ce verset fait mention de l'obscurité profonde qui règne dans les profondeurs des mers et océans, là où lorsque quelqu'un étend la main, il ne peut presque pas la distinguer. Les ténèbres dans les mers profondes commencent à une profondeur d'environ 200 mètres. À cette profondeur, il n'y a presque pas de lumière (voir illustration 15). Et il n'y a plus du tout de lumière à une profondeur de plus de 1000 mètres.1 Les êtres humains sont incapables de plonger à plus de quarante mètres sans l'aide de sous-marins ou d'équipements spéciaux. Et ils ne peuvent survivre sans l'aide de ces équipements dans la partie obscure des océans, c'est-à-dire à une profondeur de 200 mètres et plus.
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Illustration 15: Entre 3 et 30 pourcent de la lumière du soleil est reflétée à la surface de la mer. Et la presque totalité des sept couleurs du spectre solaire sont absorbées, l'une après l'autre, dans les premiers 200 mètres, sauf la couleur bleue. (Oceans [Les océans], Elder et Pernetta, p. 27.) |
Les scientifiques ont récemment découvert cette obscurité profonde à l'aide d'équipements spéciaux et de sous-marins qui leur ont permis de plonger dans les profondeurs des océans.
De la phrase suivante: "sur une mer profonde: des vagues la recouvrent, vagues au-dessus desquelles s'élèvent d'autres vagues, sur lesquelles il y a d'épais nuages.", tirée du verset précédent, on comprend également que les eaux profondes des mers et océans sont recouvertes de vagues, et qu'au-dessus de ces vagues il y a d'autres vagues. Il est clair que les deuxièmes vagues auxquelles le verset fait référence sont les vagues de surface que nous pouvons voir, car il est spécifié qu'au-dessus de ces vagues, il y a des nuages. Mais qu'en est-il des premières vagues auxquelles le verset fait référence? Les scientifiques ont récemment découvert qu'il existe des vagues internes "qui se trouvent sur les interfaces de densité, situées entre les couches de densités différentes."2 (voir illustration 16).
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Illustration 16: Vagues internes sur l'interface située entre deux couches d'eau de densités différentes. L'une est dense (celle du bas), alors que l'autre est moins dense (celle du haut). (Oceanography [L'océanographie], Gross, p. 204.) |
Les vagues internes recouvrent les eaux profondes des mers et océans parce que les eaux profondes ont une densité plus élevée que celle des eaux au-dessus d'elles. Les vagues internes se comportent de la même façon que les vagues de surface. Tout comme les vagues de surface, elles peuvent aussi déferler. Les vagues internes ne peuvent être perçues par l'oeil humain; c'est en étudiant les variations de température ou de salinité à un endroit déterminé que l'on arrive à les détecter.3
http://www.islam-guide.com/fr/ch1-1-f.htm
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Notes:
(1) Oceans [Les océans], Elder et Pernetta, p. 27.
(2) Oceanography [L'océanographie], Gross, p. 205.
(3) Oceanography [L'océanographie], Gross, p. 205.
Pour avoir de l’énergie, pour être de bonne humeur ou en bonne santé… Il faut miser sur les bons aliments ! Mais que faut-il mettre dans son assiette pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête ?
« Que ton aliment soit ton seul médicament »
Hippocrate, père de la naturopathie, voyait déjà les choses ainsi. Pour prévenir les maladies et pour stimuler sa forme, il faut bien choisir les aliments qu’on met dans son assiette et dire « oui » aux alicaments ou aliments fonctionnels !
Le terme alicament est un mot valise qui mélange aliment et médicament. Très justement nommés aliments fonctionnels au Canada, ces aliments auraient un impact réel sur la santé et sur l’humeur. Mais quels sont ces alicaments (100% naturels) ?
Les principaux alicaments naturels
Pour que l’on puisse parler d’aliment fonctionnel, il faut que les vertus de l’aliment concerné soient appuyée par des études scientifiques concluantes.
Le docteur Richard Béliveau1 dresse ainsi la liste de certains aliments fonctionnels qui agiraient sur la santé et sur l’humeur:
- Le thé vert
- Le chocolat
- Le curcuma
- La tomate
- Les agrumes, etc…
Je mise sur les épices
Paprika, curry, safran… toutes ces épices sont excellentes pour la santé…
…Mais c’est surtout le curcuma, utilisé en médecine ayurvédique qui brille pour ses promesses sur la santé. Sa teneur en flavonoïdes et surtout en curcumine, lui confère un pouvoir antioxydant qui protège des maladies cardiovasculaires et dégénératives, provoquées par le stress oxydatif.
Astuce : La pipérine contenue dans le poivre noir que l’on mélange au curcuma décuple la proportion de curcumine absorbée par l’organisme. L’association du poivre noir et du curcuma protégerait de certains cancers.
Ce n’est pas une collation à laquelle on pense souvent… et pourtant, les fruits secs, en plus d’être savoureux, sont riches en calcium, en magnésium et en vitamine E, des nutriments spécial bonne humeur !
Les amandes constituent une indéniable source d’énergie, en raison de leur teneur en magnésium dont les effets bénéfiques ont été prouvés sur le stress. En cas de légère anxiété ou de coup de fatigue, prenez environ 10 amandes (100 kcals).
Les noix du Brésil (environ 20 kcals/noix) sont aussi une source importante de magnésium. Alcanisantes, ces noix tamponnent l’acidité de notre organisme. Ce mécanisme permet de rétablir l’équilibre acido-basique et de retrouver ainsi énergie et vitalité ! Posologie : une poignée de noix par jour (environ 5 à 6 noix).
La vitamine B6 joue un rôle crucial dans la synthèse de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la mélatonine et la dopamine. Ils maintiennent l’équilibre psychique et régulent l’humeur, l’appétit et le sommeil.
Les aliments riches en vitamine B6 comme la dinde ou le poulet, le thon, le saumon ou la morue, les pommes de terre avec la pelure et les pistaches non salées, sont excellents contre la déprime, l’irritabilité et la fatigue. Alors n’oubliez pas de les mettre au menu !
La vitamine B12 est essentielle à la croissance, à la division cellulaire et au fonctionnement des cellules du corps, ainsi qu’à l’équilibre du système nerveux. Ces propriétés font d’elle une vitamine fondamentale au maintien de la forme et de la concentration !
Les viandes, les volailles, les poissons, les fruits de mer, les oeufs et les produits laitiers, riches en vitamine B12, sont des aliments qui favoriseront la mémoire, la concentration et l’énergie.
C’est reconnu : la consommation de sucre libère de la dopamine dans notre cerveau, l’hormone du plaisir. Mais plutôt que de se tourner vers les produits sucrés raffinés qu’on trouve dans le commerce, pourquoi ne pas miser sur les fruits de saison ?
De manière purement psychologique, le goût sucré des fruits pourrait permettre la libération de dopamine.
C’est là tout le principe des aliments fonctionnels puisqu’un « aliment-réconfort a une dimension physique : son goût, sa texture, son allure, et une dimension émotive. Et l’émotion peut déterminer l’aliment-réconfort que vous chercherez1. »
Le chocolat, et surtout le chocolat noir avec au minimum 75% de cacao, stimule la bonne humeur !
Riche en magnésium, c’est un anxiolytique et un antidépresseur naturel, raison pour laquelle il fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Il contient de la phényléthylamine, un neurotransmetteur qui stimule la fabrication d’endorphines. Bien qu’on ne connaisse pas encore la fonction précise des endorphines, on considère aujourd’hui qu’elles contribueraient à une sensation de plaisir.
Posologie : limitez-vous à 1 carré de chocolat noir (50 g) par jour pour le plaisir, pour l’humeur et surtout, pour la ligne !
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=aliments_bonne_humeur_sante_page_3_do
:
Lorsque certains musulmans se font emprisonner dans des pays occidentaux, un certain nombre de difficultés se posent à eux consernant les pratiques religieuses.
Voici des questions liées aux prisonniers en général et particulièrement ceux se trouvant dans les pays de Kufr :
1-Est-il obligatoire, souhaitable, permis, détestable ou illicite à l'un d'entre nous de se raser la barbe si l'on peut bénéficier par cela d'une réduction de peine? Les jurés distinguent en effet ceux qui manifestent une allure religieuse et possèdent une barbe.
2-Que leur est-il possible de faire? Et qu'est-il permis à l'un d'entre nous de faire dans le but de préserver ses enfants de grandir au sein d'une famille mécréante lorsque son épouse est également arrêtée? Particulièrement lorsque leurs familles respectives sont toutes deux mécréantes?
Il faut savoir que la plupart du temps ils placent les enfants dans des centres ou familles d'accueil dirigés par des non-musulmans ( avec néanmoins la possibilité de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane )
3-Si les toilettes se trouvent entre la personne et la Qiblah, la salat nous est-elle permise dans leur direction?
4-Le jeûne reste t-il souhaitable lorsque celui-ci enfreint le règlement de la prison?
5-Si les avocats nous rendent visitent le vendredi, devons-nous tout de même nous rendre à la prière du vendredi sachant que cela allongerait notre peine?
6-Lorsque nous nous rendons à la salle d'entrainement nous sommes contraints de revetir des habits qui mettent en évidence nos 'awra, que nous incombe t-il donc de faire?
7-Nos soeurs musulmanes sont contraintes de retirer leurs voiles sous pretexte qu'il pourrait faire usage d'arme, que doivent-elles faire?
8-Il nous est proposé de réduire notre peine si nous consentons à livrer des informations, cela est-il permis?
Reponses:
Q1
R1 Il est permis de se raser la barbe si en la laissant la peine est allongée.
Q2
R2 Certes, il lui incombe de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir.
Q3
R3 Pas de gêne à faire la salat dans leur direction
Q4
R4 Si enfreindre le règlement de la prison cause du tort aux prisonniers, le jeûne ne devient plus obligatoire pour eux.
Q5
R5 Pas de gêne à ne pas accomplir la prière du vendredi pour ce motif et de l'accomplir de votre mieux.
Q6
R6 Faites de votre mieux pour cacher vos 'awra et sachez qu'Allah n'impose pas à une âme une charge supérieure à sa capacité.
Q7
R7 Qu'elles s'accrochent du mieux qu'elles peuvent à leur voile et si elles sont contraintes de le retirer alors elles ne commettent pas en cela un péché.
Q8
R8 S'il s'agit d'informations banales qui ne causent pas de tort à autrui, il est permis de leur livrer ces informations.
Et Allah est plus Savant
Réponse du membre du comité des savants de Minbar At-Tawhid wal Jihad
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité