On ne le sait pas forcément mais les œufs présentent de nombreux bienfaits ! En particulier leurs coquilles! Elles se composent principalement de carbonate de calcium (autour de 95%) en petites quantités de carbonate de magnésium et d’autres matières organiques comme les protéines. Avec cette composition, les coquilles peuvent servir pour le jardin, le ménage, la décoration ou encore l’entretien de la maison.
La coquille d'oeuf a plusieurs vertus !
Vous l’aurez compris, ne jetez plus vos coquilles car elles possèdent de multiples vertus !
Elles peuvent servir de médicaments, d’engrais pour vos plantes, de part leurs sels minéraux, leurs oligo-éléments.
Le blanc d’œuf contient 88% d’eau (tant qu’il est frais et en-dessous de sa date de péremption), 10% de protéine. Le jaune, quant à lui, continent 50% de graisse avec un peu de protéine et de 50% d’eau.
Les propriétés naturelles à base de coquille d’œufs peuvent être précieuses pour les personnes qui souffrent de maladies osseuses comme l’ostéoporose. Elles renforcent les os, après une fracture, une entorse, ou autre blessure de ce genre.
Les coquilles utilisables partout !
Au jardin
- Introduisez vos coquilles coupées en morceaux dans votre compost
conso-coquilles3- Réduisez en poudre vos coquilles pour en faire un engrais pour vos plantes intérieures et extérieures.
- Utilisez-les comme parasites non toxiques pour dissuader les limaces, les escargots, les vers de s’installer dans vos fleurs
- Repoussez les cerfs et les biches en plaçant plusieurs coquilles autour de votre parterre. Comme ils détestent l’odeur d’œuf, ils n’oseront pas s’aventurer dans vos jardins !
- Créez des semis où vous mélangerez des grains à des engrais naturels au fond de vos coquilles. Au moment où des plantules apparaîtront, vous y ajouterez de la terre.
Pour le linge
Vous pouvez blanchir votre linge, en introduisant dans une vieille chaussette usagée vos coquilles d’œufs. N’oubliez pas de bien serrer par un nœud ! Mettez-la ensuite dans la machine à laver, votre linge retrouvera un maximum de blancheur ! N’oubliez pas de la remplacer au bout de 3-4 machines.
En cuisine
- Lorsque vous versez du café dans vos filtres, placez une coquille d’œuf pour qu’il soit moins acide au moment de le consommer
- Après avoir broyé les coquilles d’œufs, ajoutez un peu d’eau savonneuse pour nettoyer des objets comme des thermos ou des vases. Ce mélange peut aussi servir d’abrasif non toxique sur des casseroles et poêles.
- Toujours en utilisant la poudre de coquille, vous pourrez à l’aide de vinaigre blanc enlever toutes les tâches les plus persistantes de votre vaisselle.
Pour soigner les plaies et les douleurs osseuses
conso-coquilles2- Ecrasez la coquille d’œuf avec un mortier et un pilon dans un bol, puis fouettez la poudre obtenue avec un blanc d’œuf. Cette solution pourra vous servir de masque facial. Laissez sécher sur votre visage avant de le rincer.
- Dissolvez une coquille d’œuf dans un petit bocal de vinaigre de cidre de pomme (cela prend environ 2 jours) et utilisez le mélange pour les irritations mineures de la peau et démangeaisons cutanées.
- Lorsqu’une plaie ou une entaille apparaît sur la surface de votre peau, retirez l’enveloppe interne très fine d’une coquille d’œuf pour appliquer la partie humide sur la blessure.
Possible futur carburant hydrogène !
Des chercheurs de l’Ohio State University ont récemment découvert que les coquilles d’œufs pourraient être une source de carburant d’hydrogène abordable. Le dioxyde de carbone serait absorbé par les coquilles d’œufs, ce qui entraînerait une réaction produisant du carburant d’hydrogène.
http://www.agirpourlaplanete.com/conso-ecologique/mode-ecolo/1485-reutilisez-vos-coquilles-d-oeufs.html
La queue est le prolongement de la colonne vertébrale, et est généralement composée de vertèbres plus ou moins mobiles. La plupart des vertébrés possèdent une queue plus ou moins développée. Malgré tout certains animaux n'en possèdent pas comme l'homme, le gorille ou encore certains mammifères marins.
Chez certaines espèces la queue est préhensible et permet de s'accrocher aux branches pour aider aux déplacements (chez certains singes et certains geckos). Chez d'autres espèces la queue participe à l'équilibre du corps (les félins et les kangourous par exemple) ou à la motricité (chez les crocodiles, la queue aide à la nage). Les iguanes et les varans l'utilisent pour se défendre (à la manière d'un fouet), mais aussi pour grimper et nager.
Quant aux oiseaux, la queue est constituée par les plumes rectrices qui aident aux manoeuvres en vol. De plus chez les oiseaux, la queue est un ornement de séduction sexuel comme chez le paon et chez d'autres espèces, un simple caractère sexuel secondaire comme chez les tortues marines.
Chez les hominoïdes; la perte de la queue est probablement liée à un transfert d'équilibre vers les pieds et les mains. Les embryons humains possèdent une queue qui fait environ un sixième de leur taille. Pendant le développement de l'embryon en foetus, la queue se résorbe dans le corps en croissance. Ce développement d'une queue est en fait chez l'homme une structure résiduelle.
http://www.pourquois.com/animaux/pourquoi-animaux-ont-queue.html
Le principal composant d’un vaccin est l’agent infectieux, ou une partie de celui-ci, responsable de la maladie contre laquelle il protège. L’agent infectieux (virus ou bactérie) est rendu inoffensif. On distingue les vaccins “vivants atténués” des vaccins “inactivés” (ou tués).
De quoi est composé un vaccin vivant ? Quelle différence avec un vaccin inactivé ?
Un vaccin vivant contient des micro-organismes...vivants. Par rapport à l'agent infectieux naturel contre lequel est dirigé le vaccin, leur pouvoir pathogène est atténué (par manipulation biologique ou physique) mais suffisant pour induire une infection a minima. Pour lutter contre cette agression qui mime parfaitement celle du pathogène naturel, tout le système immunitaire est mobilisé, impliquant les mécanismes de réponses humorale et cellulaire. La protection ainsi obtenue est très spécifique et de longue durée. Nul besoin de rappel vaccinal et le nombre de doses utilisées est minimal.
Le risque avec les vaccins vivants est qu'ils peuvent se répliquer dans l'organisme, exceptionnellement revenir à leurs formes pathogènes naturelles et provoquer une véritable infection surtout chez les personnes immunodéprimées. C'est pourquoi il n'est pas recommandé de les vacciner avec de tels vaccins. (voir la question : Quel est le schéma de vaccination à mettre en place chez les personnes immunodéprimées ?)
Ce danger n'existe pas avec les vaccins inactivés. Composés d'agents infectieux tués ou seulement de morceaux de pathogène (protéines de membrane, sous-unité d'antigènes, polyosides…), ils sont incapables de provoquer une infection. Très bien tolérés, ces vaccins induisent principalement une réponse immunitaire humorale : il est nécessaire d'effectuer plusieurs rappels pour obtenir une protection durable.
Liste des vaccins
Viraux vivants (atténués) :
Fièvre jaune
Poliomyélitique oral
Rougeole
Rubéole
Varicelle
Bactériens vivants (atténués) :
Tuberculose (BCG)
Inactivés :
Poliomyélité inactivé injectable
Grippe
Rage
Hépatite A
Hépatite B
Encéphalite à tiques
Encéphalite japonaise
Infections à méningocoques
Infections à pneumocoques
Fièvre typhoïde
Hib (Haemophilus influenzae type b)
Leptospirose
Choléra
Diphtérie
Tétanos Anatoxine tétanique
Coqueluche acellulaire
Les vaccins contiennent aussi des conservateurs et des antibiotiques qui empêchent leur contamination, ainsi que des stabilisants. Ces substances permettent de maintenir la qualité des vaccins entre leur production et leur administration.
Certains vaccins contiennent aussi des substances dites “adjuvantes” qui stimule la réponse immunitaire à la vaccination. Ces substances augmentent l’efficacité des vaccins.
http://www.globe-network.org/
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/vaccination-depistage/vaccination/quels-types-vaccins
Les informations sensorielles du toucher commencent à être traitées par des neurones qui innervent la peau des doigts. © Michel-Ange, Wikimedia Commons, DP
Au niveau de la peau se trouvent des terminaisons nerveuses qui récoltent des informations sensorielles sur le toucher : ces terminaisons appartiennent aux neurones de premier ordre du système tactile, dont les corps cellulaires sont localisés dans les ganglions de la racine dorsale de la moelle épinière. Ces neurones périphériques peuvent capter des signaux provenant de nombreuses zones sensibles de la peau.
Pendant longtemps, on a pensé que ces neurones envoyaient simplement des informations brutes qui ensuite étaient traitées par le cerveau, seul capable d’extraire des données sur la géométrie des objets touchés. Et si l’extraction de ces données géométriques complexes commençait bien plus tôt dans ce circuit ?
Ici, des chercheurs de l’université d'Umeå, en Suède, se sont intéressés à des neurones tactiles de premier ordre qui innervent les corpuscules de Meissner et les disques de Merkel du bout des doigts. Ces neurones reçoivent des informations de nombreuses zones sensibles de la peau. Cette étude paraît dans la revue Nature Neuroscience.
Le corpuscule de Meissner ici indiqué par la flèche est un récepteur sensoriel du toucher. © Wbensmith, Wikimedia Commons, cc by 3.0
Les neurones périphériques traitent des informations géométriques
Pour étudier le traitement de l’information dans ces neurones tactiles de premier ordre, les chercheurs ont enregistré les potentiels d’action des neurones. Il est alors apparu que ces neurones tactiles de premier ordre ne se contenteraient pas d’envoyer des signaux au cerveau sur le fait qu’un objet touche la peau. En plus, ils traiteraient des données géométriques sur l’objet touché. Pour faire cela, ces neurones doivent effectuer le même type de calculs que réalisent des neurones du cortex cérébral.
Deux types de neurones tactiles de premier ordre semblent transmettre des informations sur l’orientation des objets, et ce en modulant l’intensité et la structure temporelle de leur réponse. Jusqu’à présent, on pensait que cette capacité de traitement des informations spatiales était dévolue uniquement au cortex somatosensoriel...
Dans le cas de la vision, on pourrait observer un mécanisme similaire : des neurones périphériques pourraient être capables de traiter des informations géométriques sur les objets vus.
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-neurones-peau-capables-calculs-comme-ceux-cerveau-55170/
Description de la DHEA
La déhydroépiandrostérone (DHEA) est une hormone stéroïdienne anabolisante que les glandes surrénales des humains et de quelques primates supérieurs produisent naturellement à partir du cholestérol. Dans l'organisme, on la retrouve sous la forme de sulfate de DHEA (S-DHEA), plus particulièrement dans le cerveau, les surrénales, les ovaires, les testicules, les tissus adipeux, la peau et le sang. Elle peut servir à l'organisme de matériau de départ pour la production d'autres hormones, telles que l'oestrogène ou la testostérone. Sa fonction spécifique, outre le fait de participer à la production d'autres hormones, n'est pas encore bien comprise.
La DHEA est produite en grande quantité par l'organisme juste avant la puberté. Sa production atteint un sommet dans la vingtaine, puis les taux corporels diminuent progressivement. À 60 ans, le corps produit à peine 15 % à 20 % de la DHEA qu'il produisait à 20 ans. Selon certains chercheurs, cette baisse contribuerait à déclencher certaines maladies, ce qui a valu à cette substance d'être qualifiée d'« hormone de jeunesse ».
Il n'existe pas de source alimentaire de DHEA. La croyance qui veut que la diosgénine (qu'on retrouve surtout dans l'igname sauvage, mais également dans d’autres plantes, notamment le soya, le trèfle rouge et le persil) soit un précurseur de la DHEA n'est pas fondée (voir la section Sur les tablettes). Donc, la consommation de ces plantes n’augmente pas la production de DHEA. Les suppléments de DHEA qu'on trouve aux États-Unis sont le résultat d'une hémisynthèse chimique réalisée en laboratoire à partir de phytoestrogènes provenant de l'igname sauvage ou du soya.
Recherches sur la DHEA
Efficacité probable Lupus érythémateux.
Au cours de 7 essais à double insu avec placebo (842 femmes en tout) d’une durée de 6 mois à 12 mois, la prise de 200 mg de DHEA par jour a entraîné une modeste amélioration de la qualité de vie des participantes1. En revanche, l’effet positif de la DHEA sur la fréquence des crises et la progression du lupus reste incertain1,2. Notez qu’au cours d’un essai récent, une dose de 200 mg par jour durant 1 an n’a pas été plus efficace qu’un placebo pour réduire la fatigue et améliorer le bien-être physique et mental de femmes dont le lupus était en rémission.
Par ailleurs, cette maladie est généralement traitée par des corticostéroïdes, lesquels provoquent une diminution de la densité osseuse. Des essais cliniques préliminaires et des observations de cas ont été publiés à ce sujet. Les résultats indiquent qu'une dose de 200 mg de DHEA ou de prastérone (la forme synthétique de DHEA) par jour durant 7 à 12 mois permettrait de diminuer le dosage de corticostéroïdes, ce qui pourrait atténuer les risques d'ostéoporose attribuables à leur emploi.
Des chercheurs ont vérifié l’efficacité de la DHEA auprès de femmes atteintes du syndrome de Gougerot-Sjögren, une autre maladie auto-immune. La DHEA, à raison de 50 mg par jour, n’a pas réduit la fatigue des participantes par rapport à un placebo.
Efficacité possible Dépression.
Au cours d’une étude épidémiologique portant sur environ 700 femmes ménopausées, on a observé une corrélation entre la dépression et un faible taux de DHEA dans l'organisme10. Des chercheurs polonais ont également constaté une association entre de faibles taux de DHEA et une dépression grave chez des hommes souffrant de maladies du coeur11. De plus, un essai sur 34 patients indique qu’il existe un lien entre une élévation des taux de DHEA dans l’organisme et une atténuation des symptômes dépressifs12.
En ce qui concerne la supplémentation, quelques essais préliminaires indiquent que la prise de 90 mg à 500 mg par jour de DHEA peut diminuer les symptômes dépressifs des patients souffrant de dépression mineure et majeure13-15, de schizophrénie16 et de sida17. Au cours d’un essai de plus grande envergure (145 sujets), on a obtenu de bons résultats, à raison de 100 mg à 400 mg de DHEA par jour, auprès de personnes sidéennes souffrant de dépression.
Efficacité incertaine Ostéoporose.
Les essais menés jusqu’en 2006 ont donné des résultats mitigés19-26. Deux études plus récentes et de plus longue durée (1 an et 2 ans) indiquent que 50 mg de DHEA par jour peut augmenter la densité osseuse de la colonne vertébrale lombaire chez les femmes, mais pas chez les hommes27,28. L’effet est plus marqué lorsque les participantes prennent aussi de la vitamine D et du calcium. La durée du traitement semble importante, car, au cours d’un essai récent d’une durée de 6 mois seulement, la DHEA n’a pas eu d’effet sur la densité osseuse de femmes âgées et frêles.
Efficacité incertaine Insuffisance surrénalienne.
Chez les personnes souffrant de cette maladie, le corps ne produit pas de DHEA. La supplémentation semblerait donc un traitement logique, mais les résultats cliniques sont contradictoires. Selon les résultats d’une synthèse systématique portant sur 10 essais avec placebo, la prise de DHEA aurait des effets très modestes. Elle a un léger effet favorable sur la dépression, mais pas sur la vie sexuelle et l’anxiété des personnes atteintes30. Les auteures d’une autre synthèse, qui se sont penchées sur les effets de la DHEA sur le bien-être et la vie sexuelle des femmes ont un avis différent. Elles ont conclu que les femmes atteintes d’insuffisance surrénalienne étaient les plus susceptibles de répondre favorablement, sur le plan du bien-être et de la sexualité, à un traitement à base de DHEA.
Efficacité incertaine Vieillissement.
Une étude a fait grimper en flèche les ventes de DHEA. Elle était dirigée par le Dr Étienne-Émile Baulieu et a été publiée en 2000. Ses résultats encourageants et ceux de quelques autres essais ont soulevé une vague d’espoir en faisant miroiter une mythique fontaine de Jouvence. Cependant, dans l’ensemble, les effets se sont avérés, en réalité, plutôt modestes ou négligeables au chapitre de la mémoire, du risque cardiovasculaire, de l’humeur et du bien-être chez les personnes âgées.
Efficacité incertaine Ménopause.
Les auteures d’une synthèse publiée en 2010 soulignent que la DHEA n’a pas fait ses preuves pour soulager les symptômes de la ménopause. D’une part, plusieurs essais ont été de courte durée ou ne comptaient pas beaucoup de patientes, ce qui expliquerait leurs résultats contradictoires. D’autre part, les études les plus récentes n’ont pas été concluantes. Seule la DHEA appliquée par voie vaginale pourrait soulager les femmes souffrant d’atrophie vaginale.
Efficacité incertaine Protection cardiovasculaire.
Selon une synthèse publiée en 2004, les données ne permettent pas de conclure que la DHEA réduit ou accroît le risque de maladie cardiovasculaire38. D’une part, il n’y a pas de lien clair entre un faible taux de DHEA dans l’organisme et le risque de maladie cardiovasculaire. D’autre part, la prise de DHEA a donné des résultats contradictoires au cours des essais sur le taux de cholestérol : soit le traitement n’a pas eu d’effet, soit la baisse a été modeste. De plus, les essais cliniques publiés depuis n’ont pas été concluants40-44. Ainsi, la DHEA (75mg/jour pendant 2 ans) ne modifie pas les taux de « bon » et « mauvais » cholestérol (respectivement appelés HDL et LDL) chez les hommes âgés ayant de faibles taux de DHEA, et semble même abaisser les taux de bon cholestérol chez les femmes âgées.
Efficacité incertaine Obésité et gras abdominal.
Plusieurs études d’observation ont établi un lien entre un taux élevé de DHEA dans l’organisme et une obésité moindre, notamment à l’abdomen. On a donc vérifié l’effet d’une supplémentation en DHEA sur le taux et la distribution du gras corporel. Selon l’auteur d’une synthèse publiée en 2004, sur les 14 études cliniques publiées à ce sujet, seulement 4 ont donné des résultats concluants38. Les résultats des essais publiés depuis ont été mitigé.
Inefficace Performances physiques.
Selon les auteurs d’une synthèse publiée en 2010, l’efficacité de la DHEA pour améliorer les performances physiques relève plus du mythe que de la réalité. Les études à court terme effectuées sur des athlètes masculins prenant de hautes doses ont donné des résultats non concluants. Les essais à plus long terme menés sur des personnes âgées prenant 50 mg par jour ont entraîné, au mieux, de négligeables améliorations.
Inefficace Fonction sexuelle.
Selon 2 synthèses publiées en 2006 et en 2007, l’utilisation de la DHEA pour améliorer la fonction sexuelle chez les femmes en bonne santé demeure, pour l’instant, peu convaincante47, 48. Un essai publié depuis n’a pas non plus été concluant49.
Chez les hommes souffrant ou non de dysfonction sexuelle, les données sur la DHEA ne sont pas convaincantes non plus, les essais ayant donné des résultats contradictoires.
Inefficace Fonctions cognitives chez les personnes âgées.
On a cru, pendant un temps, qu'en administrant de la DHEA aux personnes âgées, on pouvait améliorer leurs fonctions cognitives et leur bien-être psychique. Toutefois, quelques études indiquent que le déclin normal de la production de DHEA par l'organisme vieillissant n'a aucune incidence sur les fonctions cognitives54. De plus, l’ensemble des études cliniques pointe vers l’absence d’effet positif d’une supplémentation en DHEA.
Par ailleurs, les résultats d’un essai clinique publié en 2003 et portant sur le potentiel de la DHEA dans le traitement de la maladie d’Alzheimer indiquent que l’hormone a été sans effet à cet égard.
Quels aliments améliorent le taux de DHEA ?
Les graisses saines bien entendu ! N'oubliez pas que les graisses sont indispensables à l'organisme et trop souvent décriées (exemple : les protéines animales comme les ufs, la volaille, le poisson ou la viande).
Peut-on associer la DHEA à d'autres hormones ou à d'autres actifs ?
Les hormones interagissant entre elles, l'efficacité de la DHEA peut donc être améliorée si son utilisation est accompagnée de celle d'autres hormones. Réciproquement, la DHEA renforcera le taux de testostérone, de mélatonine ou, par exemple d'hormone de croissance. La multithérapie est donc une bonne idée. Une analyse de tests sanguins, urinaires ou salivaires permettra d'ajuster les taux des autres hormones indispensables et de trouver un juste équilibre entre elles.
Il est aussi recommandé d'associer la prise de DHEA à d'autres produits non hormonaux pour améliorer son efficacité. Ces produits sont les antioxydants tels que vitamine E, vitamine C, caroténoides, polyphenols (ex : thé vert), ainsi que d'autres actifs, comme le cartilage de requin, la glucosamine et la chondroïtine.
Comment agit la DHEA ?
Elle agit à plusieurs niveaux et aiderait à neutraliser certains problèmes dûs au vieillissement.
- Sur les os : lutte contre l'ostéoporose en améliorant la densité minérale osseuse chez les femmes en particulier.
- Sur la peau : augmentation sensible de la production de sébum, ce qui a pour effet une meilleure hydratation de la peau, ainsi qu'une diminution des taches.
- Sur le système immunitaire : améliore la réponse immunitaire et optimise l'effet des vaccins (notamment celui contre la grippe).
- Sur le cerveau : stimule le fonctionnement neurologique et améliore la mémorisation, protège de la dégénérescence des cellules du cerveau. La DHEA agirait sur le stress.
La DHEA, le coeur et les artères
Au niveau du coeur, la DHEA peut aider à dilater les artères coronaires après sa conversion en oestradiol ou en testostérone, deux hormones vasodilatatrices. Cette dilatation augmente l'apport de sang frais au coeur et donc son oxygénation.
Concernant les vaisseaux, la DHEA diminue l'agrégation des plaquettes sanguines et l'accolement aux parois des vaisseaux, diminuant ainsi les risques de formation de caillots.
La DHEA s'oppose aussi à l'athérosclérose, en diminuant l'épaississement de la couche interne des artères carotidiennes du cou par l'intermédiaire des oestrogènes qu'elle métabolise. Enfin, elle neutralise une partie des antioxydants générés lors des réactions métaboliques, limitant ainsi l'oxydation qui fait vieillir plus vite le coeur et les vaisseaux.
La DHEA agit-elle contre l'excès de cholestérol ?
Plusieurs études ont montré qu'un taux élevé en DHEA sulfate dans le sang s'accompagne d'un taux élevé de HDL cholestérol (le bon cholestérol) et d'un taux bas de LDL cholestérol (le mauvais cholestérol), de cholestérol total et de triglycérides, ceci chez les hommes surtout.
La DHEA peut-elle aider à mincir ?
La plupart des études suggèrent qu'un faible taux de DHEA favorise le développement de l'obésité. La DHEA agit par plusieurs mécanismes pour limiter la prise de poids et de graisse : elle élève le taux de plusieurs neurotransmetteurs qui réduisent la sensation d'apétit et l'attirance pour les graisses ; elle peut dévier le métabolisme vers les muscles aux dépens des graisses (par la production d'hormones mâles et de somatomédine C) ; elle peut enfin réduire le nombre de cellules adipeuses, en empêchant la formation de nouvelles graisses et en stimulant la combustion des graisses anciennes.
La DHEA aide- t-elle à lutter contre le diabète ?
Concernant le diabète de type 2, qui survient surtout avec l'âge, la DHEA peut empêcher une sécrétion excessive d'insuline, tout en protégeant les cellules du pancréas de divers éléments toxiques.
De plus, en accroissant la masse maigre des tissus, et donc le nombre de cellules-cible du glucose, la DHEA favorise l'absorption du sucre et la diminution du taux de ce dernier dans le sang. Cet effet antidiabète a été démontré pour des cellules-cible aussi diverses que les globules rouges, les cellules immunitaires, les fibres musculaires, les cellules graisseuses et celles du foie. Enfin, la DHEA peut protéger des dégats causés par l'excès de sucre les cellules-cibles de la rétine de l'oeil, du cerveau, du foie et des reins.
La DHEA agit-elle contre les rhumatismes ?
La DHEA agit contre les rhumatismes à deux niveaux. Elle stimule le processus de réparation et le développement de l'articulation, ainsi que des tendons et des muscles, dont l'état décline chez le patient rhumatismal. Elle a également un rôle anti-inflammatoire, du fait qu'elle renforce l'effet analgisant du cortisol tout en l'empêchant de cataboliser (consommer) trop de tissu.
La plupart des patients souffrant de rhumatismes, surtout sous la forme inflammatoire, présentent des taux bas de DHEA sulfate dans le sang, et ce quel que soit l'âge.
La DHEA et la lutte contres les rides
L'apparition des rides et le vieillissement prématuré de la peau résultent en partie d'une déficience hormonale. Les traitements aux hormones " lifting" les plus spectaculaires sont : l'hormone de croissance, les hormones sexuelles (testostérone et oestradiol), la DHEA et la Mélatonine. On peut aujourd'hui affirmer que les améliorations les plus spectaculaires en esthétique, viendront d'une hormonothérapie ajustée par des spécialistes. Les résultats après 4 à 6 mois de traitement font régresser les rides, sauf les lésions irrémédiables (cicatrices ou fibroses) qui se superposent aux rides. L'association de cosmétiques et de traitements oraux aux hormones donnera des résultats inespérés sur le visage.
Comment la DHEA agit-elle sur la peau ?
Les études montrent que la DHEA améliore l'état de la peau surtout chez les femmes, notamment celles qui présentaient la plus grande déficience de cette hormone. Il faut néanmoins compter 3 mois pour une amélioration visible.
Concernant l'apparence, la peau devient plus douce par l'augmentation de la production de sébum, plus souple grace à l'augmentation en lipides au niveau de l'épiderme, plus solide grace au renforcement des cellules de kératine, légèrement plus épaisse du fait de l'augmentation de production de composants du collagène, plus halée, enfin, par l'augmentation de la production de mélanine.
Les autres effets notables sont :
- une meilleure vascularisation et une meilleure cicatrisation
- une peau plus "sexuelle" du fait de l'augmentation très sensible de la production d'androstérone (cellules odoriférantes)
- une meilleure résistance aux infections par l'augmentation du nombre des cellules immunitaires de la peau et la stimulation de leur activité
- enfin, la DHEA protège potentiellement la peau contre le cancer en bloquant le glucos-6-phosphate déhydrogénase, une enzyme liée à certains processus cancéreux.
La chute des cheveux et les traitements hormonaux
La chute abondante de cheveux résulte d'une importante déficience de plusieurs hormones majeures. Le médecin vous prescrira des injections d'ACTH, d'hormones de croissance combinées à des pilules de DHEA, d'hormones thyroïdiennes, d'androgènes et d'oestrogènes : c'est la multihormonothérapie. Ce traitement hormonal est long mais produit de réels effets sur la repousse des cheveux.
Les effets de la DHEA sur la mémoire
Des dosages normaux de DHEA améliorent sensiblement la mémoire. Des expériences sur des sujets très déficients en mémoire et qui présentaient des taux très bas en DHEA ont pu le prouver.
La dhea peut-elle aider une personne atteinte de sclérose en plaques ?
La prise de DHEA, au vu des études actuelles, ne permet pas de faire régresser les séquelles neurologiques de la sclérose en plaques.
Il a été néanmoins remarqué que les personnes ayant cette maladie présentent un taux de DHEA bien inférieur à la moyenne. De fait, la supplémentation en DHEA permet à celles-ci de se sentir en meilleur forme, moins fatiguées et plus aptes à faire face au stress. La DHEA permet aussi, apparemment, de retrouver une certaine force dans les membres, surtout les jambes.
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=dhea_ps
http://www.anastore.com/fr/dossiers/51_dhea_hormone_anti_age.php
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité