La couleur de la peau est déterminée par une substance appelée mélanine. Plus la peau contient de mélanine, plus elle est foncée. On en a la preuve lorsqu’on bronze, l’été : ce n’est pas le soleil en tant que tel qui colore notre peau, mais bien la mélanine sécrétée pour nous protéger de ses rayons. Car plus la peau est foncée, mieux elle stoppe les rayons ultraviolets. On pourrait donc répondre à la question comme suit : certaines personnes ont la peau noire parce que leur peau contient plus de mélanine et certaines personnes ont la peau blanche parce que leur peau contient peu de mélanine.
Mais ça ne nous dit pas pourquoi les êtres humains ont évolué dans des palettes de couleur aussi différentes... En reculant de plusieurs millions d’années dans le temps, on comprend un peu mieux ce qui s’est passé. De quelle couleur étaient les tout premiers êtres humains selon toi? Un indice : ils habitaient en Afrique... Eh oui, ils avaient une peau très foncée, adaptée au Soleil qui brille presque toujours, là-bas. À un moment donné, certaines populations ont migré vers d’autres continents, comme l’Europe. Leur peau d’ébène a graduellement pâli, puisque le Soleil brillait beaucoup moins et que cette protection n’était plus nécessaire.
Trop de mélanine représentait même un désavantage pour les Européens... Grâce aux rayons ultraviolets du Soleil, le corps fabrique de la vitamine D, essentielle au bon développement des os. Quand le Soleil se fait rare, un filtre trop efficace prive le corps de cette précieuse vitamine! Tu te doutes bien que tous ces changements ne se sont pas faits en quelques jours. Ni en quelques mois. Ni en quelques années. Pas même en quelques siècles... La peau des Africains partis conquérir de nouveaux mondes a pâli graduellement, sur des milliers de générations. À certains endroits, comme en Asie, les nouveaux dosages de mélanine ont créé des peaux tirant sur le jaune. Ailleurs, elles sont devenues très blanches, rougeâtres ou café au lait... C’est ça, l’évolution!
http://www.quebecscience.qc.ca/Investigatron/Pourquoi-certaines-personnes-ont-elles-la-peau-noire-et-autres-la-peau-blanche-
Noms communs : sauge des jardins, sauge officinale.
Nom botanique : Salvia officinalis, famille des labiées ou lamiacées.
Nom anglais : sage.
Partie utilisée: feuilles
Habitat et origine : originaire des pourtours de la Méditerranée, la sauge est un sous-arbuste qui fut introduit en Europe de l'Est et du Nord au Moyen Âge, puis en Amérique au XVIIe siècle. On la cultive commercialement en Albanie, dans l'ex-Yougoslavie, en Turquie, en Grèce, en Italie, en France, en Angleterre et en Amérique. Elle affectionne les sites bien ensoleillés et les sols bien drainés.
Ne pas confondre la sauge dont on traite dans cette fiche (Salvia. officinalis) avec la sauge chinoise (Dan Shen - Salvia miltiorrhiza), ni avec la sauge de prairie (Artemisia ludoviciana) dont les propriétés diffèrent. En Médecine traditionnelle chinoise, la racine de S. miltiorrhiza est notamment employée pour traiter les troubles hépatiques et circulatoires.
Indications
Efficacité possible
Améliorer la mémoire (usage interne). Traiter la pharyngite (usage externe).
Voir la légende des symboles
Efficacité incertaine
Traiter l'herpès labial en association avec la rhubarbe (usage externe).
Usage reconnu
Traiter les troubles digestifs, la transpiration excessive, l'inflammation des muqueuses de la bouche, du nez, du pharynx et de la gorge (usage externe).
Usage traditionnel
Traiter les infections du système respiratoire et les inflammations de la muqueuse buccale, réduire les bouffées de chaleur de la ménopause.
Posologie de la sauge
Troubles digestifs, transpiration excessive, bouffées de chaleur
Feuilles séchées. Infuser pendant 5 à 10 minutes de 1 g à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante. Boire 3 fois par jour.
Teinture (1:10). Prendre 25 gouttes, 3 fois par jour.
Extrait liquide (1:1). Prendre de 1 ml à 3 ml, 3 fois par jour.
Extrait sec (5,5:1). Prendre de 180 mg à 360 mg, 3 fois par jour.
Stimulation de la mémoire
Le dosage optimal n’est pas établi, car il a varié au cours des essais, de même que le type de traitement (capsules de feuilles séchées, extrait de feuilles, huile essentielle). Au cours d’un de ces essais, on a utilisé des capsules fournissant de 300 mg à 600 mg de sauge séchée par jour
Attention. La prise continue d’huile essentielle de sauge par voie interne doit se faire sous la supervision d’un aromathérapeute dûment formé.
Inflammation des gencives, des muqueuses de la bouche, du nez, du pharynx et de la gorge
Se gargariser ou badigeonner les parties atteintes avec une infusion : 2 ou 3 gouttes d'huile essentielle dans 100 ml d'eau ou 5 ml d'extrait liquide dans 100 ml d'eau, 3 fois par jour. On peut aussi utiliser cette infusion lorsque le port d'une prothèse dentaire cause des douleurs aux gencives.
Historique de la sauge
Déjà connue à l'époque des pharaons, la sauge a traversé les siècles et les continents aussi bien comme aliment que comme médicament. Ses propriétés souveraines pour favoriser la digestion et traiter les infections des muqueuses étaient déjà connues des Grecs de l'Antiquité. Ce même usage médicinal fait aussi partie de la médecine ayurvédique (Inde) qui utilise à cet effet quelques espèces locales de sauge. Pline l’Ancien (antiquité grecque) rapportait qu’elle pouvait améliorer la mémoire.
À l'époque des grandes épidémies de peste en Europe, la sauge était l'un des composants du célèbre « vinaigre des quatre voleurs » réputé protéger contre cette maladie. Elle est, encore de nos jours, souvent associée à d'autres plantes pour la préparation de divers remèdes : sirops, décoctions, infusions et pommades.
Recherches sur la sauge
Efficacité possible Mémoire. Au cours d’un essai à double insu avec placebo, un extrait de sauge (teinture) équivalant à environ 1 g de sauge par jour a légèrement amélioré les performances cognitives de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer1. Cette étude de 4 mois a été effectuée en Iran auprès de 49 sujets souffrant de déficit cognitif léger à modéré. Les auteurs ont également observé que la sauge pouvait réduire l’agitation des patients.
Quatre autres essais menés par une équipe de chercheurs britanniques ont porté sur des sujets en bonne santé (120 sujets au total) : les résultats indiquent que la sauge, sous forme de capsule de plante séchée, d’extrait de feuilles ou d’huile essentielle, peut stimuler certains aspects de la mémoire à court terme lorsqu’elle est prise avant de passer un test2-5. Elle a aussi réduit le stress et amélioré l’humeur des participants3,4. Au cours de ces essais, les effets de la plante ont varié selon le dosage.
Efficacité possible Pharyngite. Au cours d’un essai à double insu avec placebo mené auprès de 286 patients, la sauge a soulagé efficacement la douleur causée par une pharyngite (inflammation du pharynx et de la gorge) d’origine virale6. Les chercheurs ont utilisé un extrait liquide aqueux (15 %) appliqué à l’aide d’un vaporisateur. Dans une étude comparative récente sur 154 sujets souffrant de pharyngite aigüe, une combinaison d’échinacée et de sauge a été aussi efficace qu’un traitement classique (vaporisateur contenant de la chlorhexidine et de la lidocaïne) pour soulager la douleur12. Par contre, la sauge s’est révélée moins efficace qu’un anti-inflammatoire non stéroïdien (chlorydrate de benzydamine) pour soulager la douleur postopératoire causée par une ablation des amygdales ou des végétations adénoïdes13.
Efficacité incertaine Herpès labial. Au cours d’une étude comparative sur 149 sujets, une pommade associant des extraits de sauge et de rhubarbe s'est révélée aussi efficace qu'une pommade à base d'acyclovir (médicament classique) pour guérir des lésions causées par l'herpès labial. La pommade renfermant seulement un extrait de sauge a été un peu moins efficace que les 2 autres produits (la guérison a pris en moyenne une journée de plus)7.
Usage reconnu La Commission E d'Allemagne reconnaît l'usage de la sauge pour soulager les troubles digestifs fonctionnels et la transpiration excessive (voie interne) ainsi que pour traiter l'inflammation des muqueuses du nez et de la gorge (voie externe). L’ESCOP lui reconnaît en plus des indications spécifiques pour les inflammations du pharynx, des gencives et des muqueuses de la bouche. En Allemagne, l'efficacité de l'infusion de sauge est aussi reconnue pour traiter les inflammations causées par le port de prothèses dentaires et comme traitement de soutien en cas d'inflammation des muqueuses gastro-intestinales.
Au cours des années 1930, on a mené une série d'études démontrant l'action antisudorifique de la sauge. Une étude allemande au su, menée en 1989 auprès de 80 personnes souffrant de transpiration excessive, indique qu'un extrait aqueux sec (440 mg/jour) était aussi efficace qu'une infusion (4,5 g/jour) pour atténuer la sudation8. Au cours d’une étude au su publiée en 1998 et portant sur 30 femmes, des chercheurs italiens ont conclu qu'un extrait contenant de la sauge et de la luzerne pouvait soulager les bouffées de chaleur attribuables à la ménopause9.
L'acide rosmarinique que renferme la plante contribuerait à son action anti-inflammatoire et neuroprotectrice5,10. Ses composés polyphénoliques, dont les dérivés de l’acide caféique, lui conféreraient une action antioxydante, tandis que les polysaccharides que renferment ses feuilles auraient un effet régulateur sur le système immunitaire11.
Précautions
Attention
L'usage prolongé de l’huile essentielle de sauge ou de l’extrait alcoolique pourrait être toxique pour le système nerveux en raison de sa teneur en thujone : risque de convulsions.
Contre-indications
Femmes enceintes ou qui allaitent.
Personnes souffrant d’épilepsie.
Références
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Bibliographie
Blumenthal M., Goldberg A., Brinckmann J.(Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council - publié par Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs - Salvia Folium, Centre for Complementary Health Studies, Université d'Exeter, Grande-Bretagne, 1996.
Franchomme P. L'Aromathérapie exactement, livre quatrième, Matière médicale aromatique fondamentale. Jollois Éditeur, France, 1990.
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Valnet J. L'Aromathérapie. Laffont, France, 1976.
Weiss RF, Fintelmann V. Herbal Medicine. Second edition. Thieme, États-Unis, 2000.
Notes
1. Akhondzadeh S, Noroozian M, et al. Salvia officinalis extract in the treatment of patients with mild to moderate Alzheimer's disease: a double blind, randomized and placebo-controlled trial. J Clin Pharm Ther. 2003 Feb;28(1):53-9.
2. Salvia lavandulaefolia (Spanish sage) enhances memory in healthy young volunteers. Tildesley NT, Kennedy DO, et al. Pharmacol Biochem Behav. 2003 Jun;75(3):669-74.
3. Positive modulation of mood and cognitive performance following administration of acute doses of Salvia lavandulaefolia essential oil to healthy young volunteers. Tildesley NT, Kennedy DO, et al. Physiol Behav. 2005 Jan 17;83(5):699-709.
4. Kennedy DO, Pace S, et al. Effects of cholinesterase inhibiting sage (Salvia officinalis) on mood, anxiety and performance on a psychological stressor battery. Neuropsychopharmacology. 2006 Apr;31(4):845-52.
5. An extract of Salvia (sage) with anticholinesterase properties improves memory and attention in healthy older volunteers. Scholey AB, Tildesley NT, et al. Psychopharmacology (Berl). 2008 May;198(1):127-39.
6. Hubbert M, Sievers H, et al. Efficacy and tolerability of a spray with Salvia officinalis in the treatment of acute pharyngitis - a randomised, double-blind, placebo-controlled study with adaptive design and interim analysis. Eur J Med Res. 2006 Jan 31;11(1):20-6.
7. Saller R, Buechi S, et al. Combined herbal preparation for topical treatment of Herpes labialis.Forsch Komplementarmed Klass Naturheilkd. 2001 Dec;8(6):373-82.
8. ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs - Salvia folium, Centre for Complementary Health Studies, Université d'Exeter, Grande-Bretagne, 1996.
9. De Leo V, Lanzetta D, et al. [Treatment of neurovegetative menopausal symptoms with a phytotherapeutic agent]Minerva Ginecol. 1998 May;50(5):207-11. Italian.
10. Iuvone T, De Filippis D, et al. The spice sage and its active ingredient rosmarinic acid protect PC12 cells from amyloid-beta peptide-induced neurotoxicity. J Pharmacol Exp Ther. 2006 Jun;317(3):1143-9.
11. Capek P, Hribalova V. Water-soluble polysaccharides from Salvia officinalis L. possessing immunomodulatory activity. Phytochemistry. 2004 Jul;65(13):1983-92.
12. Echinacea/sage or chlorhexidine/lidocaine for treating acute sore throats: a randomized double-blind trial. Schapowal A, Berger D, et al. Eur J Med Res. 2009 Sep 1;14(9):406-12.
13. Comparison of benzydamine hydrochloride and Salvia officinalis as an adjuvant local treatment to systemic nonsteroidal anti-inflammatory drug in controlling pain after tonsillectomy, adenoidectomy, or both: an open-label, single-blind, randomized clinical trial. Sinisa Lalićević, Ivan Djordjević. Current Therapeutic Research, Vol. 65, Issue 4, pp 360-372 (July 2004) www.journals.elsevierhealth.com
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=sauge_ps&utm_source=intern&utm_campaign=quotidienne&utm_medium=newsletter
m6 - La sauge et ses bienfaits par augustetv
La procréation artificielle ou ce qu'on appelle les bébés éprouvette revêt de nombreuses formes dont certaines sont permises tandis que d'autres ne le sont pas. Figure parmi les premières le fait de prélever de la semence de chaque époux et d'effectuer la fécondation in vitro et de planter l'ovule fécondée dans l'utérus. Dans ce cas, il faut prendre des précautions et s'en remettre à des médecins sûrs pour éviter des manipulations. En effet, les médecins peuvent utiliser du sperme autre que celui du mari sachant la semence de ce dernier inapte à produire la fécondation, entre autres risques et dégâts. Voir la réponse donnée à la question n°98604.
De même, il faut se limiter dans la fécondation des ovules au nombre requis pour prévenir l'existence d'un surplus d'ovules fécondées. Au cas où un tel surplus existe, il faut le laisser sans l'entretenir jusqu'à ce qu'il soit sans vie car il n'est pas permis de la sauvegarder. En effet, la sauvegarde des embryons et des ovules fécondées peut entraîner à long terme leur mélange avec d'autres, soit par mégarde , soit délibérément, d'où une confusion dans la filiation.
Voici le texte d'une résolution de l'Académie Islamique de Jurisprudence de l'Organisation de la Conférence Islamique adoptée en 1410/1990:
«1. A la lumière de ce qui a été réalisé scientifiquement concernant la possibilité de conserver des ovules fécondées pour utilisation ultérieure, il faut, au moment de la fécondation des ovules, se limiter au nombre requis pour l'opération envisagée afin d'éviter l'existence d'un surplus d'ovules fécondées.
2. Au cas où un tel surplus existe, il faut le laisser sans l'entretenir jusqu'à ce que sa vie prenne fin naturellement.
3.Il est interdit d'utiliser les ovules fécondées pour une autre femme. Il faut prendre les précautions qui s'imposent pour empêcher l'usage des ovules fécondées dans une grossesse hors mariage.«» Extrait de la revue de l'Académie Islamique de Jurisprudence, n° 7 vol.3 p563.
Cela étant, il vous faut vous débarrasser des ovules fécondées et congelées. Il vous est permis de faire faire une nouvelle opération de fécondation artificielle, même si cela était coûteux et exténuant car cet inconvénient est incomparablement préférable à l'éventualité d'une confusion des embryons suite à une longue conservation.
Allah le sait mieux.
http://islamqa.info/fr/174432
Pour avoir de l’énergie, pour être de bonne humeur ou en bonne santé… Il faut miser sur les bons aliments ! Mais que faut-il mettre dans son assiette pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête ?
« Que ton aliment soit ton seul médicament »
Hippocrate, père de la naturopathie, voyait déjà les choses ainsi. Pour prévenir les maladies et pour stimuler sa forme, il faut bien choisir les aliments qu’on met dans son assiette et dire « oui » aux alicaments ou aliments fonctionnels !
Le terme alicament est un mot valise qui mélange aliment et médicament. Très justement nommés aliments fonctionnels au Canada, ces aliments auraient un impact réel sur la santé et sur l’humeur. Mais quels sont ces alicaments (100% naturels) ?
NB : On ne parle pas ici des alicaments industriels dont les allégations santé sont souvent le résultat d’opérations marketing et dont les tests cliniques se sont révélés trop insuffisants pour qu’ils puissent être considérés comme de vrais aliments fonctionnels par les grandes institutions ou par les nutritionnistes.
Les principaux alicaments naturels
Pour que l’on puisse parler d’aliment fonctionnel, il faut que les vertus de l’aliment concerné soient appuyée par des études scientifiques concluantes.
Le docteur Richard Béliveau1 dresse ainsi la liste de certains aliments fonctionnels qui agiraient sur la santé et sur l’humeur:
- Le thé vert
- Le chocolat
- Le curcuma
- La tomate
- Les agrumes, etc…
Je mise sur les épices
Ce n’est pas une collation à laquelle on pense souvent… et pourtant, les fruits secs, en plus d’être savoureux, sont riches en calcium, en magnésium et en vitamine E, des nutriments spécial bonne humeur !
Les amandes constituent une indéniable source d’énergie, en raison de leur teneur en magnésium dont les effets bénéfiques ont été prouvés sur le stress. En cas de légère anxiété ou de coup de fatigue, prenez environ 10 amandes (100 kcals).
Les noix du Brésil (environ 20 kcals/noix) sont aussi une source importante de magnésium. Alcanisantes, ces noix tamponnent l’acidité de notre organisme. Ce mécanisme permet de rétablir l’équilibre acido-basique et de retrouver ainsi énergie et vitalité ! Posologie : une poignée de noix par jour (environ 5 à 6 noix).
Je pense à la vitamine B6 contre les coups de déprime…
La vitamine B6 joue un rôle crucial dans la synthèse de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la mélatonine et la dopamine. Ils maintiennent l’équilibre psychique et régulent l’humeur, l’appétit et le sommeil.
Les aliments riches en vitamine B6 comme la dinde ou le poulet, le thon, le saumon ou la morue, les pommes de terre avec la pelure et les pistaches non salées, sont excellents contre la déprime, l’irritabilité et la fatigue. Alors n’oubliez pas de les mettre au menu !
…et je mise sur la vitamine B12 si j’ai du mal à me concentrer
La vitamine B12 est essentielle à la croissance, à la division cellulaire et au fonctionnement des cellules du corps, ainsi qu’à l’équilibre du système nerveux. Ces propriétés font d’elle une vitamine fondamentale au maintien de la forme et de la concentration !
Les viandes, les volailles, les poissons, les fruits de mer, les oeufs et les produits laitiers, riches en vitamine B12, sont des aliments qui favoriseront la mémoire, la concentration et l’énergie.
Je fais le plein de fruits pour la bonne humeur
C’est reconnu : la consommation de sucre libère de la dopamine dans notre cerveau, l’hormone du plaisir. Mais plutôt que de se tourner vers les produits sucrés raffinés qu’on trouve dans le commerce, pourquoi ne pas miser sur les fruits de saison ?
De manière purement psychologique, le goût sucré des fruits pourrait permettre la libération de dopamine.
C’est là tout le principe des aliments fonctionnels puisqu’un « aliment-réconfort a une dimension physique : son goût, sa texture, son allure, et une dimension émotive. Et l’émotion peut déterminer l’aliment-réconfort que vous chercherez1. »
Et bien sûr, je dis « oui » au chocolat noir pour le bien-être !
Le chocolat, et surtout le chocolat noir avec au minimum 75% de cacao, stimule la bonne humeur !
Riche en magnésium, c’est un anxiolytique et un antidépresseur naturel, raison pour laquelle il fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Il contient de la phényléthylamine, un neurotransmetteur qui stimule la fabrication d’endorphines. Bien qu’on ne connaisse pas encore la fonction précise des endorphines, on considère aujourd’hui qu’elles contribueraient à une sensation de plaisir.
Posologie : limitez-vous à 1 carré de chocolat noir (50 g) par jour pour le plaisir, pour l’humeur et surtout, pour la ligne !
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=aliments_bonne_humeur_sante_page_4_do
Quel est le jugement de l’Islam sur la pratique de jeux ou de sports dangereux tels que marcher sur une corde suspendue à une grande hauteur, sauter de grandes hauteurs et rester dans une cage avec des serpents ?
De la même manière que la Charia a ordonné au musulman de s’occupe de son corps, elle lui interdit de lui faire subir toute sorte de mauvais traitement. Le prophète (bénédiction et salut soient sur lui.) a dit : « ne faites pas de mal à quelqu’un ou à vous même ». ( rapporté par Ibn Madja dans « Al-Ahkaam »/2332, Ahmad /2719 et Malick/1234).
D’autres savants ont également abordé la question de la position de l’Islam sur les jeux dangereux.
L’auteur de « ad-Dour Al-Moukhtar » dit que selon l’école hanafite (…tout jeu dangereux est également autorisé à toute personne habile qui est à même de garantir sa propre sécurité ; et dans ce cas, il est permis d’y assister). Voir « ad-Dour Al-Moukhtar » 6/404.
Il a par ailleurs posé pour cela trois conditions :
La première condition : l’habilité, le talent et la parfaite maîtrise de ces genres de jeux.Cependant ces qualités ne peuvent être acquises que par la constance dans les exercices, les entraînements et les répétitions. Mais, si ces entraînements impliquent le non-respect d’une obligation ou la négligence d’une tradition du prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ou d’une recommandation, leur interdiction est largement recommandée. En revanche, certains défendent leur caractère licite ainsi que la permission d’y assister s’ils peuvent se faire dans le respect de toute obligation, tradition prophétique ou recommandation.
La deuxième condition : Le joueur doit être sûr de pouvoir garantir sa propre sécurité. S’il pense ne pas pouvoir garantir sa propre sécurité ou s’il en doute, le jeu est dans ce cas interdit, car en s’y adonnant, il court à sa propre perte. Ce qu’Allah nous a interdit dans son propos : « Et dépensez dans le sentier d' Allah. Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants. » ( Coran , 2 :195).
La troisième condition : Le jeu ne doit pas avoir pour objet l’argent. En effet, il est interdit de faire des paris dans ces genres de jeu ; parce que pouvant être considéré comme étant de l’escroquerie pure et simple. Voir « Boughyatoul Mouchtaq fi Houkmi al-lahwi wal lah’ibi was sibaaq : 156-157 »
J’estime à mon niveau qu’on devrait ajouter à ces conditions l’obligation de ne pratiquer ces jeux qu’aux jours de joie et de gaieté, cela d’autant plus que les arguments avancés pour établir ces conditions sont fondés sur certains récits du Hadith concernant le jeu des Habacha et qui n’était pratiqué que pendant les jours de fête. Il faut signaler dans ce cas que tous les moments de joie et de gaieté sont considérés comme des jours de fête.
La séparation entre les hommes et les femmes, la couverture des parties intimes des joueurs et l’interdiction des jeux de magie sont également d’autres conditions à remplir pour que le jeu soit licite.
Voir l’ouvrage de Cheikh Mouhamed ibn Salih al Outhaymin
http://islamqa.info/fr/3895
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité